« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Dyson s'appuya contre le mur, fermant les yeux, se détournant de l'horreur qu'ils avaient sous les yeux. Il avait éteint la lumière aussitôt, alors qu'il était sur le point de vomir. S'il put se retenir, mais du souffler un bon, avant de prendre une grande inspiration, qu'il prit avec son tee shirt devant son nez, pour ne pas avoir à inhaler l'odeur horrible qui avait emplie la scène.
Natalie avait raison. Mais Dyson ne s'était pas attendu à ce que le Vertigos aille aussi loin. Le cadavre qu'il avait observé pendant quelques secondes était vide, détruit... jeune surtout. Ils étaient des monstres. Même si Dyson était différent d'Oswald, il n'était pas non plus prêt à affronter ça.
Sentant la présence de ses amies, il se ressaisit, avant de pousser la porte doucement, à l’affût du moindre bruit. Les couloirs étaient longs, remplis de portes comme celles qu'on venait de passer. Par peur de revoir encore le même spectacle que la salle dans laquelle ils étaient arrivés, il ne vérifiait pas, refusant de se dire que Lukas connaissait le même sort. Il n'était pas là, c'était impossible. Il ne pouvait pas le concevoir.
Ils montèrent quelques étages, et alors qu'ils étaient en train de monter l'escalier qui menait au dernier, ils entendirent du bruit depuis l'endroit dans lequel ils s'apprêtaient à rentrer.
On fait quoi du gamin ? ... Vous pensez que c'est vraiment eux ? ... Ouais ouais, d'accord, je sais.
Si Dyson avait été encore un lapin, ses oreilles se serraient dressées. Il était là. Ils n'entendaient pas bien les voix, mais il savait qu'il parlait de Lukas.
Les jumeaux étaient loins d'être déçus de se retrouver avec Midnight. Cette personne avait un style infinie. Ils avaient fini par comprendre qu'elle était à classer dans la catégorie "puissant" dans laquelle se trouvait déjà sa colocataire. En se présence, il leur semblait que tout était possible. D'ailleurs, John Queen n'avait pas trop mis longtemps avec d'accepter de se joindre à eux. Un petit tour d'intimidation et le bougre avait mystérieusement compris les enjeux.
Ils étaient partis donc chercher le frère de John dans le batiment où il était supposé être, dans les voitures de son équipe. Midnight était avec Natalie, John et un de leurs hommes. N'ayant plus de place, les jumeaux s'étaient retrouvés dans une autre voiture, qui n'avait rien d’intéressant puisque tout les deux personnes qui les accompagnaient étaient restées froides, sans parler.
Ils arrivèrent au fameux bâtiment par l'arrière, selon le plan de Natalie. Son plan ? Infiltrer les jumeaux pour récupérer William, tandis que tout le monde feraient diversion en ramenant le combat de l'autre côté. Ils sont donc descendus en premiers afin de rentrer en toute discrétion. Ce n'était pas dur, ils passaient les couloirs, devant les portes au bon moment, montaient les escaliers quatre à quatre marches... ils furent rapidement en haut, pour envoyer un message à Midnight, comme c'était convenu. Comme ça devenait trop dur de se cacher, ils avaient besoin de diversion maintenant.
Bien sur, au moment ou tout le groupe viendra se battre, ceux qui retiennent William ne vont pas le laisser aussi facilement. Il fallait donc les attirer prêt des escaliers qui menaient en bas, pour que lorsqu'ils entendent le combat, ils partent là bas. Les jumeaux aimaient ça : jouer avec la psychologie. Devant les escaliers donc, ils firent retentir au volume maximum la bande originale de Star Wars, avant de se cacher derrière une armoire. Comme convenu, les quatre hommes de la pièces d'à côté vinrent vérifier, avant d'entendre de violents coups en bas. Les autres étaient arrivés au bon moment.
Désormais seuls, ils repérèrent rapidement William, bailloné et attaché. A l'approche des rouquins, il s'affola.
N'aies pas peur ! On vient te libérer et mettre un terme à tout ça ! Ta mère et ton frère sont là, en train de se battre contre ceux qui t'ont retenus. On est nombreux pour s'opposer à eux. Tout est fini maintenant !
William respirait fortement, mais, plein de gratitude, serra les jumeaux dans ses bras. Maintenant, ils devaient le protéger en attendant que les autres aient gagné. Ils allaient gagner, c'était obligé.
Tandis que nous arrivions dans la salle où nous venions d'entendre un bribe de conversation, un groupe nous tomba aussitôt dessus.
- ILS SONT LA !!!
Génial... Nous ne pouvions pas tomber sur une salle moins peuplé ? Franchement ! A trois contre une cinquantaine ce n'était pas très équitable comme échange ! Les hommes ne se firent pas prier plus longtemps et passèrent à l'attaque, certains pointant une arme sur nous, alors que d'autres tentèrent de nous attaquer au corps à corps. Quelle idée totalement stupide face à des êtres magiques vraiment.
Et le combat commença, chacun de nous trois se débrouillait face à ses adversaires nous entraidant quelques fois. Je profitais durant ce combat de mes pouvoirs d'eau qui avaient décidé de fonctionner correctement aujourd'hui sans aucun soucis. Bon j'utilisais bien sûr quelques fois mes griffes mais je préférais ne pas trop me salir les mains. Je ne me gênai pas pour en congeler quelques uns en entrant en contact direct avec eux avant de les balancer afin qu'ils s'explosent sur leur camarade, pour d'autres j'utilisais encore la déshydratation ou je les transperçais tout simplement d'un pic de glace. Ah ! Il m'arrivait aussi de les ébouillanter !
Quoi ? Personne ne m'avait dit que je n'avais pas le droit de les tuer, ni de les faire souffrir. ils étaient aussi monstrueux que moi, je ne voyais pas pourquoi je les ménagerais et au moins le boulot était plus rapide. Je détestais perdre mon temps en plus de me salir les mains ! C'est alors que les hommes commencèrent à comprendre à qui ils avaient affaire avec nous trois et certains abandonnèrent même leur poste pour sauver leur vie. Choix judicieux. J'entendis Lily poussait quelqu'un par la fenêtre, ce dernier hurla avant qu'un bruit d'atterrissage forcer parvienne à mes oreilles. Aïe, lancé du dernier étage n'était généralement pas très agréable.
- Bien joué Lily !
Beaucoup d'hommes avaient désormais battu en retrait seulement ils étaient encore assez nombreux à vouloir persister et la fatigue commençait à se faire ressentir. J'avais utilisais beaucoup de pouvoir et cela m'affaiblissait beaucoup plus rapidement surtout avec tout les événements ressent accumulé. Je voyais bien que ma vitesse habituelle avait grandement diminué. Mes réflexes n'était plus aussi rapide et les hommes étaient toujours là. Je devais vite réfléchir pour trouver une solution pour économiser mes force sinon je risquais de ne pas finir le combat en un seul morceau. Je ne pouvais pas me transformer en renard car la transformation risquait de laisser une faille pendant quelques minutes. Et à part mon sabre je ne pouvais pas vraiment rivaliser contre autant d'arme à feu. Je n'avais pas non plus assez de force pour nous enfermer dans de la glace afin de nous laisser un peu de répit, et surtout je n'étais pas sûr que mes pouvoirs capricieux me suivent dans ce mouvement.
Désormais, les hommes attaquaient ensemble, je ne savais plus où donner de la tête, peut-être que Lily et Dyson vivaient la même chose que moi, mais je n'avais pas le temps de voir ce qu'il advenait d'eux. C'est alors que j'entendis un coup de feu retentir dans mes oreilles, il était juste dans mon dos, tellement proche de moi que cela m'hérissa les poils aussitôt prise par l'instinct de survie. Je me retournai vivement pour voir la cause et c'est à cet instant que le monde se mit à ralentir pour mi. Je vis Dyson hurler et courir à mes pieds. Au début je ne percutai pas puis mon cerveau se reconnecta enfin avec la réalité du moment. A mes pieds se trouvait Lily, la poitrine en sang, le souffle chaud, le visage pâle, tellement pâle que nous aurions dit un fantôme. Tandis que je la regardais droit dans les yeux, ébahit par la surprise et le choc, elle me glissa un clin d'oeil. La balle avait touché en plein coeur. Ses yeux bleus océans s'étaient éteins en me regardant. Elle avait rendu son dernier souffle. A ses côtés, le corps d'un homme mort, sans doute celui qui avait tiré. Lily avait dû lui briser la nuque pour ne pas qu'il me touche. Sauf qu'elle était morte pour moi. A ma place. Elle ne pouvait pas mourir. Pas à ce moment. Pas comme ça ! Elle n'avait pas le droit ! Elle ne pouvait pas me laisser ainsi !
Dyson quant à lui s'affole sur le corps de Lily mais il n'y a plus rien à faire, c'est trop tard. Je m'affale sur le sol en laissant mes larmes couler. Je n'ose même pas la toucher. Comment avais-je pu lui prendre sa vie ainsi ?
Regina et Mary-Margaret entrèrent sur le moment à leur tour. Comment tout ceci pouvait-il être réel ? Regina allait forcément pouvoir réparer les choses ! Je l'implorai désormais avec mon regard mais tout ce qui sortit ne fut qu'un seul mot ou plutôt qu'un seul prénom.
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I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
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AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
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| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
C’était du suicide. Littéralement. Bien que quelque part, l’idée de Nathalie d’envoyer les jumeaux en infiltration pour récupérer l’enfant n’était pas si bête. Mais il fallait quand même se rendre à l’évidence, on allait tenter d’infiltrer un lieu rempli de trouduc malintentionné et sans doute capable de se battre. Pour certain tout du moins. Donc vous vous en doutez, quand j’ai entendu ça la première chose que j’ai dite était…
– Quoi ??? Et pourquoi je devrais leur donner mon numéro de téléphone ? Je les connais à peine !
C’était logique, pour moi. Qui plus est, j’étais certaine que son téléphone ou celui de son fils ferait parfaitement l’affaire. Mais apparemment, c’est moi qui devais recevoir l’appel et personne d’autre. Ce qui, m’emmerdait grandement. Pas parce que je n’avais pas envie qu’ils l’utilisent après ça parce qu’en vérité, si j’avais pas envie de leur répondre, je répondrais pas. Mais plutôt, parce que je n’aimais pas l’idée de devoir attendre ici sans avoir fait un rapide tour des lieux avant. Tout ombre qui se respect, sait qu’il faut jamais se jeter dans la gueule du loup sans plan de secours. Ou sans plan tout court. Et là, on me demandait carrément de suivre un plan sans connaître le champ de bataille en espérant que tout se passe bien. Et même si ce n’était pas la première fois que je me jetais dans la gueule du loup sans rien connaître du lieu ou en ayant un plan plutôt vague, je n’aimais pas être coincée. Surtout aujourd’hui. Je sentais qu’un truc allait se produire et ne pas savoir quoi, me forçait à être encore plus sur mes gardes et sans visiter les lieux, ou compter le nombre d’homme, parer à toutes les éventualités pour que tout le monde s’en sorte indemne me paraissait presque impossible.
Alors comme convenu, j’ai finalement accepté de leur donner mon numéro de téléphone pour qu’il m’envoie le signal. Et pendant que les deux jumeaux s’infiltraient à l’intérieur du bâtiment, je baladais mon regard partout où le danger pouvait apparaître. Quel qu’il soit.
Et lorsque le moment fût venu pour nous d’intervenir, j’ai simplement annoncé au reste du groupe :
– C’est bon. On y va.
L’accueil qui nous avait été réservé ici aussi était aussi sympathique qu’au laboratoire. Ici aussi il y avait des petits rats de l’opéra. Seulement, ils étaient légèrement plus nombreux et mieux armé aussi. Traduction : ont n’étaient pas dans la merde.
Quand les gorilles d’en face se sont mis à tirer, les membres du groupe se sont planqué pour pouvoir riposter. Quand à moi, je suis partie mener mon propre combat.
Silencieuse, je me m’approche d’un type armé et je lui brise la jambe, avant de détourner son arme pour tirer dans les mains de ses potes armés. Chose qu’ils n’apprécient pas du tout, puisque aussitôt, une partie du groupe essaie de nous descendre pendant que l’autre, continue de tirer sur notre groupe. Et sous une véritable pluie de balle, je réussis in extremis à mettre à l’abri le connard à qui j’ai cassé la jambe, avant de l’assommer pour barrer un nouveau vertigos de la liste. Ils en restaient encore pas mal, mais avec des tirs précis, le combat devrait être vite fini.
Les dernières minutes de combat entre les membres des Vertigos et nous, se sont donc résumé à moi qui m’efforçait d’un côté de blesser un maximum de danseuse pour qu’elles cessent d’être une menace pour notre groupe et les membres de notre groupe, qui tirait sur les derniers Vertigos armés pour les descendre. Cette partie du plan en revanche, je n’étais pas forcément à l’aise avec. Mais quelque part, je pouvais comprendre leur agissement. Tout le monde ne pouvait pas prévoir les dangers comme moi, même si ça ne m’avait pas empêché, de me faire quand même touché au flan gauche et au bras droit. Et même si ce ne sont que des égratignures, j’étais quand même de méchante humeur.
Et bien sur, c’est à se moment-là que j’ai sentie qu’on allait encore avoir de la visite. Mais pas n’importe laquelle. Celle d’un autre con qui n’avait visiblement pas compris, que si, ils avaient déjà perdu cette « guerre ». Cette conne, c’était Clifford. Et cette fois, elle ne pouvait pas balancer de table sur nous pour s’en sortir..
« VOUS NE GAGNEREZ PAS CETTE GUERRE ! »
Tandis qu’elle fonce sur moi, je sors mon arme et lui tire une balle dans le genoux gauche se qui la calme direct. Elle s’écroule lourdement sur le sol et hurle à en perdre la voix. Voix qui lentement se dissipe lorsque quelque chose attire mon attention. Une sensation qui ne m’est pas inconnue. La sensation que quelqu’un est mort. Et ça, c’était difficile à accepter. Surtout que j’étais certaine que ce quelqu’un, je le connaissais.
Et c’était le cas. Quelque part, je la connaissais. Alors que j’essayais de reprendre mes esprits, des flashs on commencé à m’envahir et aussitôt, je me suis retrouvé dans la peau de la morte, Lily. Je me suis vu briser la nuque d’un ennemi et prendre une balle en plein cœur pour sauver ma colocataire Park. Et lorsque le supplice de sa mort à prit fin, un ribambelle de souvenir lui appartenant on commencé à défilé dans mon esprit. Et comme à chaque fois, j’étais à sa place. Et je n'en voyais plus la fin si bien, que petit à petit, je me sentais disparaître. Perdu dans les souvenirs de son existence passée.
Mon cauchemars n’a prit fin que bien après, quand les jumeaux nous avaient déjà rejoint avec le petit William. La disparition de Lily devait y être pour quelque chose, sans doute avait-elle finalement trouvé la paix. Si seulement j'avais était là..
Accroupie sur le sol, les larmes aux yeux, les deux mains posées de chaque côté de mes tempes, je récupère difficilement de ma mauvaise expérience. Mais comme je dois être forte et ne pas montrer ma faiblesse, je me contente d’essuyer mes larmes d’un revers de la main et de me relever lentement. Les autres n’ont aucune idées de ce qui c’est passé et je n’ai aucune intention de leur en parler. Les jumeaux seraient anéantis d’apprendre la nouvelle, elle les aimait tellement… Tous ! Ce n’était vraiment pas le bon moment pour une nouvelle aussi difficile.
– C’est bon, ça va. Je lance pour que l’on me fiche la paix. C’était juste… NOOOOOOOON !!!
Un moment d’inattention, un seul, et Clifford en a profité pour se traîner jusqu’à la fenêtre, se relever en s’appuyant sur le rebord et jeter dans le bâtiment d’en face, une bouteille avec un tissu enflammé.
Assaillie par la peur de perdre une autre personne de notre groupe, je frappe la tête de Clifford contre le mur jusqu’à ce qu’elle perde connaissance, avant de partir en courant pour rejoindre les autres membres de notre groupe dans le bâtiment voisin en feu.
Il n’était pas question de les laisser mourir. Pas eux, pas maintenant, pas comme ça, pas après tout ce qu'on avait traversé pour sauver ses enfants !
Il fallait absolument qu’on rattrape ces enfoirés mais c’était peine perdu vue que lorsqu’on est arrivées à l’extérieur du bâtiment, ils avaient déjà fuis dans les voitures. Il y en avait un bon nombre qui plus est.
« Merde ! Fais chier. »
Mon regard se porte sur une vieille voiture cabossée mais qui semble être apte à rouler. Je regarde ma mère.
« Viens ! »
On se dirige toutes les deux jusqu’à la voiture avant que je ne pète la vitre avec mon coude. Ma mère me regarde en arquant les sourcils.
« Bah quoi ? On n’a pas de temps à perdre. - Oui t’as raison chérie. »
Je monte en voiture et ouvre à ma mère avant qu’elle ne monte elle-aussi. Regardant le volant, je tate les côtés pour voir s’il y a la clé, ce qui est complètement con en soit parce que je pense pas qu’ils laisseraient la clé de la bagnole.
« Ok, on va la jouer à la Baudelaire. Maman, donne moi une de tes barrettes s’il-te-plait. » m’exprimais-je tout en attachant mes cheveux avec mon ruban.
Elle me tends sa barrette, je la tords et la glisse dans la fente de la clé de contact avant d’en insérer une seconde que je venais de lui demander et commence à bouger les barrettes dans un sens précis avant de mettre un coup de genou sous le volant et rapidement, je me retrouve avec des fils de plusieurs couleurs sur les jambes.
« Maman, quand je te le dis, tu relis le cable jaune et le câble rouge ok ? - Ok Violette. »
Un instant de silence passe tandis que je continue de bouger doucement les barrettes avant d’entendre un déclic.
« Maintenant ! »
Elle relie les deux câbles et la voiture se mets en route.
« On est les meilleures ! »
Pas le temps de se féliciter, j’appuie sur l’accélérateur et ne tarde pas à les retrouver, on les suit de près avant qu’ils ne s’arrêtent. Ils descendent tous devant un bâtiment en feu. On sort de la voiture en même temps que Danvers qui semble vraiment très énervée.
« DEPECHEZ VOUS DE RENTRER LA DEDANS ET SAUVER CES GOSSES ! AAAAH ! MAIS POURQUOI CETTE GARCE A FOUTU LE FEU BORDEL DE MERDE ! »
Ok… Alors là… On se retrouva à nouveau face aux Danvers. Posant mon regard sur ma mère, je m’élança à sa suite sur les Danvers avant que je ne me retrouve rapidement au sol sous le poids de John tandis que ma mère se débattait tant bien que mal avec Mary. Je tenta de saisir mon pistolet à poivre mais John ne tarda pas à me relever avant de m’envoyer valser plus loin. Tombant lourdement sur le sol, je me releva avec difficultés, soufflant vu que j’étais tombée à plat ventre. Une entaille s’était dessinée sur mon arcade sourcilière avant que je ne sente du sang en dégouliner.
Ma mère quant à elle venait tout bonnement de faire tomber Mary Danvers avant que cette dernière ne se relève et ne réussisse à coincer ma mère, lui maintenant les mains dans le dos avec l’arme qu’elle avait précédemment sur la tempe. Alors que je me préparais à riposter sur John, ce dernier sortit une arme à feu et la pointa sur moi.
Regina Mills
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Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Après un combat où j’avais plutôt bien géré malgré la fatigue, on s’était en bas du bâtiment, on avait sauvés les gamins d’une fin diaboliquement tragique. Mon regard ne tarde pas à suivre la trajectoire de quelqu’un qui vient de passer par la fenêtre du dernier étage et qui va très certainement s’écraser au sol. J’espère juste que c’est un pourri et pas l’un des notre.
« On doit monter là-haut. »
La seconde d’après, on disparait toutes les deux dans un nuage de fumée violet avant de réapparaître devant la porte de la salle d’où était tombé le corps avant de s’écraser sur le sol. Je pousse la porte avant de voir un spectacle auquel je ne m’attendais aucunement, tout comme MM apparemment. Dyson et Park effondrés à côté du corps sans vie de Lily. Je pose ma main devant ma bouche. Quelle horreur. Lily. Dyson ne bouge pas, Park effondrée me supplie de sauver Lily.
« Park… Je ne peux pas…guérir les morts. »
Un bruit d’incendie se fait soudainement entendre, vu le bruit que ça fait, on est sans doute dans le même bâtiment que l’incendie. Tout en bas, à l’extérieur, je ne tarde pas à reconnaître la voix des jumeaux qui hurlent.
« MIDNIGHT ! VITE IL FAUT LES SAUVER ! »
Dyson lève finalement le regard.
« Allez-y. -Quoi ? » répondais-je surprise.
Il était hors de question que j’aille ou que ce soit.
La voix de Dyson est énormément cassée, ses yeux rouges et bouffis à force d’avoir trop pleuré. Il est dévasté.
« Il y a surement encore des enfants dans ce batiment, allez les sauver et fuyez, je reviendrai avec Lukas et... Lily »
Il insiste auprès de Park qui finit par sortir avec Mary-Margaret.
« Je reste avec toi Dyson, je n’irais nulle part. »
Dyson se lève, prend une arme et va dans la salle de derrière, il semble savoir que Lukas s’y trouve. Il m’énonce le fait qu’il l’a entendu pleurer. Je fais naître une boule de feu dans ma main, au cas-où. Il entre dans la salle, je le suis de près. Une femme se trouve là, de dos, face à la fenêtre. Imperturbable. Lukas est sur le sol, inconscient. Je fais disparaître ma boule de feu et m’avance avec Dyson avant que ce dernier d’un regard, ne me supplie de l’aider. Je m’approche de Lukas et m’agenouille à ses côtés avant de poser sa tête sur mes jambes avant de passer ma main au-dessus de lui, tout le long de son corps, tandis qu’une lueur violette jaillit de mes mains.
Dyson lance un regard haineux vers la femme.
« POURQUOI ? VOUS ÊTES QUI ? »
La femme se retourne. Dyson a soudainement un regard affolé, il semble reconnaître la femme. Lukas gigote dans mes bras, je le tiens contre moi pour le rassurer, le petit garçon avait vécu des choses pas bien cool alors il valait mieux le rassurer.
« Je suis la mère de Lukas. Tu ne m’as pas oubliée, n’est-ce-pas ? »
Je regarde Dyson, surprise. Lui, il semble figé, il n’a pas l’air de comprendre.
« Ma vie est misérable. »
Pour une fois que c’est pas de ma faute.
« Je pouvais vendre ses organes et me faire de l’argent. Vous avez tout ruiné. Vous avez gagné. Le voici, il est à vous. »
Dyson se lève avec haine, en pointant son arme sur la femme.
« TU CROIS QUE C’EST AUSSI FACILE ? UNE DE MES AMIES EST MORTE A CAUSE DE TES CONNERIES ! »
Dyson ne pouvait pas tuer…il me l’avait dit il y a quelques temps, il n’avait pas le droit de tuer et d’apprendre la magie, c’était dans son code génétique. Il fallait que je le persuade de ne pas faire ça. Je me relève, la main de Lukas dans la mienne avant de regarder Dyson.
« Dyson ne fait pas ça. Tu l’as ferais gagner en faisant ça. Tu n’es pas un assassin, tu n’es pas un monstre. Si tu fais ça, tu vas doucement marcher sur le chemin des ténèbres et c’est dur d’en sortir, crois en mon expérience. Ne fais pas ça Oswald, c’est contre toutes tes lois, c’est contre la génétique des toons. Pense à Lukas. Ne commets pas ce crime, s’il-te-plait, écoute-moi. Tu es mieux qu’elle, tu es bien mieux qu’elle Dyson. »
Mais le toon semble trop énervé pour m’écouter. Je pousse Lukas derrière moi, pour lui cacher le visage et Dyson tout en serrant la mâchoire, fixe la mère de Lukas et il…
« NON DYSON ! »
Tire.
Il venait de la tuer, la balle qu’elle venait de recevoir en pleine tête l’avait tuée sur le champ. Dyson s’effondra sur le sol, l’encre noire commence à le quitter, son essence vitale de toon commence à le quitter. Voyant que ce n’était pas un spectacle pour un enfant, je me tourne vers Lukas et bouge légèrement la main avant qu’il ne tombe en douceur sur le sol, endormi. Retirant ma veste, je la mets sur lui avant de me diriger vers Dyson. Passant mes mains au-dessus de lui, une lueur violette s’en dégage avant que l’encre ne retourne dans le corps de Dyson, le sauvant d’une mort certaine.
Dyson finit par se réveiller, il me regarde avec des yeux remplis d’une peine immense. Je respire un bon coup et nous téléporte, Lily, Lukas, Dyson et moi à l’extérieur du bâtiment où l’on retrouve les jumeaux, Natalie et ses enfants. On retrouve les enfants que nous avons libérés et Midnight. Le regard des jumeaux ne tardent pas à se remplir de rouge à la vue de Lily. Elle était morte…Oui mais elle était morte en héroine. Alors que je me prépare à prendre Lukas dans mes bras, j’entends des bruits de lutte derrière le bâtiment, je ne tarde pas à m’y rendre avant de reconnaître la mère et la fille Baudelaire qui sont littéralement en train de se prendre une dérouillée par les Danvers.
Je fais apparaître deux énormes boules de feu dans mes mains.
« Danvers ! T’es prête à cramer ? »
Avant qu’elle ne fasse quoi que ce soit, j’envoie une boule de feu sur Hank, lui faisant automatiquement lacher Violette avant que cette dernière ne puisse aider sa mère à se dégager de l’emprise de Mary. Rapidement, je me retrouva seule face à Mary Danvers. Un sourire mauvais naquit sur mes lèvres.
« Viens que je te les fasse avaler ! »
Je me mets à rire avant de poser mon regard sur la femme.
« Tu crois que tu me fais peur ? Je suis la sorcière la plus puissante qui existe ! Attends je te montre ! »
Je lève la main et fais disparaître son flingue dans un nuage de fumée violet avant de faire un sourire mauvais avant que ses pieds ne se soulèvent du sol et qu’elle fasse un très joli vol plané avant de retomber lourdement sur le sol. Elle se relève, je me téléporte devant elle et la frappe au visage avant que sa dernière ne me frappe à son tour. Une nouvelle entaille née au niveau de ma lèvre inférieure alors que du sang en coule. Je lève la main et lui coupe la respiration avant de la regarder droit dans les yeux.
« Tu n’aurais jamais dû t’approcher de ma famille ! »
Je perds soudainement le contrôle. Je me revois simplement soulever Hank à son tour et regarder les deux Danvers.
« Vous en faites-pas, vous allez rejoindre vos copains ! En enfer sale pétasse ! »
Et je me revois les jeter tous les deux dans les flammes alors que Mary s’empale sur une barre de fer brisée par les flammes. J’entends les hurlements et reprends soudainement contenance, me tenant les tempes avant de regarder les flammes et de regarder mes mains puis je me retourne vers les autres qui me regarde étrangement.
« Je crois que la Méchante Reine a tué les Danvers… »
C'était plus un cauchemar qu'autre chose. Parce que lorsque Mary Margaret s'était téléportée avec Regina, elle ne s'était jamais imaginée de voir cette scène :Park et Dyson pleurant Lily. Prise de panique, Snow ne put pas contenir un haut le coeur, avant de s'approcher du mur le plus proche pour reprendre son souffle et ses esprits. Elle ne devait pas flancher. Mais comment aurait-elle réagit si quelqu'un de proche d'elle avait subi la même chose que Lily ?
Finalement, alors qu'un incendie se déclenchait, Dyson annonça qu'il était temps de partir. Snow secoua négativement la tête, refusant de quitter les lieux si Dyson restait. Elle échangea un regard avec Regina qui se proposa pour aider le brun. Quand à Park, elle venait de prendre la princesse par le poignet, sans même lui laisser le temps de protester. De toute manière, elle se sentait bien trop faible pour réagir.
Tout se passa un peu comme dans un rêve et sans vraiment savoir comment, Mary Margaret retrouva rapidement les enfants encore en vie. Peut-être était-ce les sens de Park qui avaient aidé le plus en fait... Il n'y avait qu'une dizaine d'enfants restant dans les lieux et l'institutrice se dépêcha de les téléporter dans l'avion, avant de quitter les lieux, à la suite de Park.
Tout le monde était réunis à l'extérieur des bâtiments et d'après le carnage devant elle, Regina avait encore laissé la méchante reine la contrôler. La princesse se mordit les lèvres, ne sachant pas vraiment quoi dire à Dyson qui s'approchait d'elle, Lukas dans les bras, les yeux rougis par la tristesse. Elle était désolée pour lui, mais cela n'allait jamais faire revenir Lily...
- Dyson, vraiment... Je suis désolée... - Tu as le pouvoir d'incendier le corps de Lily ? C'est ce qu'elle voulait... S'il te plait. Si tu peux aussi faire apparaitre une urne pour ses cendres.
La brunette poussa un soupir avant de lancer un regard en coin à Regina. Mais vu dans l'état dans lequel l'avait laissé la méchante reine, elle allait tout crâmer si elle le faisait. La princesse hocha donc simplement la tête, avant de créer une boule de feu et de brûler le corps de Lily.
Laissant le temps aux autres de faire leurs adieux à la jeune fille, elle fit alors apparaître une urne qu'elle tendit à Dyson qui la remerciait de l'avoir aidé dans sa quête. Elle ne prit même pas la peine de répondre. Parce qu'elle tentait de comprendre pourquoi Lily avait perdu la vie...
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Ses pensées étaient vides. Lily étaient partie, ses cendres reposaient dans l'urne que Mary Margaret venait de lui tendre. Lukas était sain et sauf, endormi dans ses bras. Il l'avait vu tuer quelqu'un. Avait-il su que c'était sa mère ? Ca ne changeait rien. Il avait perdu le sens même de son âme. Il semblait avoir perdu tant, en l'espace de quelques secondes.
Mary Margaret. Regina. Midnight. Derek. Hyo-Jin. Lily. Duncan. Violette. Béatrice. Dyson leur était incroyablement reconnaissant. Sincérement. Fortement. Mais à l'heure actuelle, il était incapable de le montrer. Même John, un peu.
Il se souvenait juste d'avoir observé les flammes brûler presque l'intégralité des Vertigos et du V.D.C. dans les deux bâtiments. Puis ils étaient partis alors que les pompiers et les autorités étaient sur le point d'arriver. Ils avaient rejoints le jet, et les jumeaux démarraient l'appareil. Tout se déroulaient rapidement comme affreusement lentement. Dyson ne réfléchissait plus. Il était vide.
Alors que le jet prenait de l'allure pour décoller, John ouvrit la portière qui frotta violemment contre le sol qui créait des étincelles avec la vitesse. Une voiture se tenait non loin, certainement frisant les 200km/h. William, appeuré, s'était rapproché de Hyo-Jin alors que Natalie lui hurlait dessus. JOHN ! Mais qu'est-ce que tu fais bon sang ?!
Dyson, comme tout le monde surement, n'avait même pas remarqué que John était monté avec sa famille dans le jet, sans ses hommes. Les voilà qui venaient le chercher. John n'avait jamais eu l'intention de partir avec eux. Ses plans n'étaient pas finis. Il voulait juste sauver sa famille, maintenant, il pouvait reprendre ses objectifs.
Je n'ai jamais dit être un gentil ! Prends soin de Léa et de William. Adieu !
Et il disparut dans la voiture, tiré par ses complices, alors que l'avion les dépassaient. Les baudelaires fermèrent en urgence la porte, puisque les jumeaux commençaient à décoller. Natalie s'effondra.
Dyson avait toujours les yeux rivés devant lui. Vide.
Janvier 2017, maison Byrom
Dyson attends ! Fit Derek d'une voix terriblement brisée par la tristesse. Une voix qui s'accordait avec ce même regard brisé, que son frère avait aussi. Depuis qu'il connait les jumeaux, il ne les avait jamais vu aussi... anéantis.
Tu lui manque... Reviens s'il te plait...
Dyson se mordit la langue pour éviter les sanglots et prit une grande respiration. Derek, Duncan, après ce que j'ai fait... je ne peux plus vivre avec moi même. Tant que c'est le cas, j'aurai peur de vivre avec lui.
Mais tu ne l'abandonne pas quand même !
Dyson mis les mains sur les épaules de Derek, soutenant son regard. Non ! Non ! Je n'abandonnerai jamais Lukas ! Il continuera de me voir comme ça ! Mais ce n'est pas assez ! Il veut son père ! Et quand le moment sera venu, je reviendrai pour de bon. Ecoutez, nous ne pouvons plus mettre les pieds dans 2 pays parce que nous y sommes des criminels, et dans l'un d'entre eux, ce n'est pas faux dans mon cas. J'ai peur de moi ! Il finira par avoir peur aussi tant que je trouve pas un moyen de pouvoir vivre sans être cet homme que je suis pour le moment. Lukas est tout pour moi. C'est pourquoi je vous demande, à vous tous, dit-il en regardant ses amis présents également, derrière les jumeaux, qui avaient déjà aussi essayé de lui parlé, de bien prendre soin de lui.
FIN
Tu veux lire la suite ? L'enterrement de Lily (Juillet 2017) C'est ici Des nouvelles de John Queen ? (Septembre 2017) C'est ici