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 She's the monster, but she's my queen [Wine]

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She's the monster, but she's my queen [Wine] _



________________________________________ 2017-02-13, 21:39

You're giving me a million reasons



La st valentin. Rien que ce mot m'innondais de pensée negative. J'avais finis par comprendre que le mot amour n'était que le fruit d'un cadeau empoisonnée. Devoir ressentir cette brûlure intense à chaque fois que ton regard ce pose sur ce visage. Ce visage qui te fait vibrer. Cette manie de chercher cette personne n'importe ou, ou qu'elle ce trouve. Cette manie de désiré lui parler encore et encore sans jamais s'abreuver de ces conversations. Pensée à elle, tout le temps, regarder ce portable vide de message en attendant le prochain comme une perle précieuse qui t'était offerte. Oui. L'amour ca craint. Mais si une chose dont je ne croyais pas possible était arrivé, c'était d'avoir retrouvé Maxine. Mon cœur était à nouveau remplie, bombé, comme si j'avais une nouvelle raison d'exister. Et je ne la quitterais plus des yeux. Jamais. Tel un chien de garde, prêt à découvrir les canines au moindres debordement.

Tout ca pour dire qu'en ce jour ancestrale qu'était la st valentin, je préférais m'exiler dans ma bibliothèque. Si c'était pour voir des couples communiqué à langage non verbales entre deux baisers, ca allait bien mais merci. J'étais pas d'humeur à savoir si Paul pierre et jacque était satisfait de leur cadeau. J'étais encore très marquer par des cicatrices qui ce refermait à peine. Je n'avais pas besoin de les réouvrirs à la vue d'un idylle sur le banc du parc. Et en plus, j'avais une revanche à prendre. La bosse sur ma tête me rappelait chaque jour que deux personnes méritaient de s'en prendre une bonne dans la tronche. Dans le genre, qui casserait bien une mâchoire. Non mais oh. D'ou Leigh et Wine c'étaient permis de m'assommer ? Déjà, d'ou Leigh et Wine s'entendent bien sur une chose ? Quelqu'un aurait t-il la déscence de m'expliquer ? Personne ? Très bien. Dans tout les cas, j'avais la ferme intention de leur montrer qu'ils regretteraient leur alliances.

L'heure ce faisait tard, et la fatigue commençait doucement à prendre le pas. Je réfléchirais à un moyen de frapper Leigh demain. Mais l'idée de passer à la boutique de Wine avait stimuler ma motivation. Si il y avait un endroit pour lui faire regretter son geste, c'était belle et bien sa boutique. L'envie de tout détruire étirait un sourire carnassier à mes lèvres. Juste lui montrer à quel point il ne fallait pas m'assommer sans en subir les conséquences. Et aller savoir pourquoi j'en tirais une certaine satisfaction de lui rendre visite. Juste pour entendre de nouveau ses cris hystérique fusée dans tout les sens. Pour voir ce front ce plissé et ses yeux brun me fixer avec destruction. Ces derniers temps, je ne m'étais pas présenté au bar de Jack. Désireuse de passer le plus de temps possible avec Maxine. Surtout depuis cette excursion en thaïlande que je maudissais encore. Note pour moi même : Ne jamais visité une forêt étrangère avec des Wonderlandiens. A coup sur on ce perdait, ou ils étaient assez stupide pour ce disputé et nous perdre en plein milieu de celle ci.

Je débouchais sur la ruelle dans laquelle la boutique de Wine était construite. Il y avait encore de la lumière. Je pasais la tête par la vitre, constatant avec surprise qu'elle était au prise avec deux hommes armés. Un sourire cruelle animait mon visage, alors que je croisais les bras pour admirer le spectacle. Wine ? Braquer ? Oh non. Non. J'étais certaine que c'était plus que ca. L'un des hommes rencontra mon regard. Je me maudissais intérieurement de ne pas avoir fais demi-tour. Il me fit signe d'entré dans la boutique. Le canon de son arme était pointé dans ma direction, avec menace. Lachant un soupire, le cœur soulevé de nervosité, j'entrais dans la boutique en dévisageant Wine au passage. Je voyais très bien ce qu'elle essayait de me dire avec ce regard de harpie.

▬ « Non mais vous étiez pas obligé de m'inclure, moi j'ai rien contre le fait que vous la butiez. Laissez moi même appuyer sur la détente à votre place. » dis-je d'un sourire ironique adresser à Wine avec conviction. Les deux braqueurs – ou ennemie?- s'echangeais un regard interloqué. Je fut obligé de reprendre. «  Non mais je suis très sérieuse. Quoi que. Je suis Wonderlandienne, qui sait si je ne suis pas en train de déliré ? » ajoutais-je en tournoyant mon doigt contre ma tempe. « La réalité, la démence, vous savez, à un stade, on ne fait plus aucune différence ! » expliquais-je d'un ricanement.

« C'est quoi son problème à celle là ? » lacha le premier. Il tourna un regard vers son coé-quipier.
« J'en sais rien, elle veut appuyer sur la détente à notre place. » ajouta l'autre.

▬ « Elle maintiens toujours la proposition ! » intervins-je sans me dépatir de mon sourire. En réalité, j'espérais surtout m'enfuir de cette situation délicate avant que toute détente ne retentisse dans la boutique. Maintenant que j'avais retrouvé Maxine, il était hors de question que je meurs. Je coulais un regard vers Wine, les mains en l'air. «  Tu peu pas faire comme tout le monde ? Non, faut toujours que tu sois au centre de la pièce ! » l'accusais-je d'un regard mauvais. «  J'étais venu pour me venger, mais au final, je le serais si l'un de ces deux gros con tire sur la détente. » Oups. Les deux n'appréciaient pas mon insulte en leur attention.

« Emmenons les, Fred. »
intervint le premier.
« Bien reçu George. » C'est moi ou y'en a qui regardait trop Harry Potter ? J'avais envie de me claquer la paume de ma mains contre mon front, mais l'arme pointer sur ma poitrine m'en dissuadais vivement.
▬ « Ah, et en plus ca regarde Harry Potter. »déclarais-je en levant les yeux au ciel. George s'approcha de moi avec sa mine carnassière, et leva la crosse de son arme. Oh non. Pas encore ! Et bah si. Le choc fut douloureux, mais pas assez pour me maintenant dans l'etat conscient. Je sentis mes jambes me perdre, tombant sur le sol, dans un nuage noir s'installant dans mes pensées. Et en plus, ils ont visé au même endroit que la dernière fois. Si je meurs d'un traumatisme craniens, j'irais hanté leurs enfants, et leurs petits enfants par la même occasion.


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She's the monster, but she's my queen [Wine] _



________________________________________ 2017-03-11, 17:00

She’s the monster, but she’s my queen
Winice ♥

Le vrai problème avec les fêtes de Noël (en-dehors de ce trop-plein écœurant de gentillesses et de bonnes intentions un poil hypocrites), c’est qu’elles débouchaient inéluctablement, tel un engrenage démoniaque, sur une autre célébration tout aussi détestable. La Saint-Valentin. Rien que le nom me donnait la nausée. Déjà quand on s’appelle Valentin on ne devrait pas avoir de fête. C’est vilain Valentin (et non, je ne m’excuserai pas auprès du comité de soutien aux Valentin). Wine par contre c’est beau. Magnifique même. Sublime. Indescriptible de majesté et d'élégance. Et très humble surtout. Bah oui, vous connaissez une Sainte-Wine, vous ? Non. Parce que les Wine ne se la racontent pas avec une journée en leur honneur. En réalité, la Sainte-Wine, c’est toute l’année.
Depuis mon retour inespéré de ce désastreux voyage en Thaïlande (j’ai bien cru que j’allais y laisser ma peau), ma vie avait repris un semblant de tranquillité. Le dernier épisode marquant en date remontait à quelques semaines. Leigh m’avait appelée au secours (quand je vous dis qu’ils ont toujours besoin de leur reine détestée) et j’avais dû maîtriser une blondasse en furie à coups d’extincteur dans la tronche. Mon brushing y avait laissé des plumes, mais ça en avait valu la peine. La preuve : l’adorable microbe (aka Maxine) était de retour parmi nous et Alice nous laissait enfin en paix avec ses crises existentielles. Pas trop tôt. Elle commençait à me pomper l’air celle-là. Bref. Tout ça pour dire que tout allait pour le mieux dans le monde des Wonderlandiens.

Profitant d’un bel après-midi ensoleillé, je m'occupais de mon parterre de fleurs. J’avais sorti la panoplie complète de la parfaite jardinière : large chapeau en paille, tablier fleuri, gants, lunettes de soleil, bottes en caoutchouc. J'étais tout bonnement ravissante. Mieux que ces excités qui sévissaient lors de la Fashion Week.
Un air de Mendelssohn fredonné à travers un léger sourire paisible, j'arrosais généreusement un buisson de roses. Vue de l’extérieur, la scène était tout ce qu'il y avait de plus bénin. Une belle dame prenant soin de son jardin dans un quartier résidentiel huppé. Les oiseaux chantaient, les passants se promenaient main dans la main… Cependant, un observateur avisé aurait remarqué l’étrange façon que j’avais d’abreuver mes plantes. Je les aspergeais allègrement par le haut, au lieu de les alimenter par les racines. Mais les observateurs avisés, ça ne court pas les rues…
Mon voisin passa son disgracieux faciès par-dessus la haie qui séparait nos deux propriétés et me salua, tout sourire. Je ne savais pas ce qu’il avait à s’obstiner. Est-ce que je lui disais bonjour, moi ? Non. Alors pourquoi s’acharnait-il ? N’avait-il pas encore compris que je voulais pas voir sa sale tête ? Si je peux me permettre, il vaudrait mieux que vous évitiez d’arroser les pétales, ça les fait cramer avec le soleil… parce que vous savez, je m’y connais un peu en jardinage et… L’homme se stoppa dans ses explications lorsqu’il me vit sortir un petit objet de ma poche. Qu’est-ce que vous… souffla-il, horrifié. Ce que je venais de dégainer n'était rien d’autre qu’un briquet. Sans quitter du regard ce type qui se mêlait de ce qui ne le regardait pas, et sans me départir de mon sourire serein, je fis jaillir une flamme. D’un geste rapide et habile, je jetai le briquet sur les fleurs et m’écartai de trois bons pas en arrière. Un formidable brasier naquit, dévorant les plantes avec avidité. Mon voisin, les traits déformés par la panique, détala vers sa porte d’entrée. Il avait compris. Ce n'était pas de l’eau que j’avais mis dans mon arrosoir, mais de l’essence. Tandis que le feu prenait toujours plus de hauteur, j’époussetai mon tablier, réajustai mon chapeau et partis me changer pour me rendre à ma boutique. Et ceci dans le plus grand des calmes. À Wonderland, les fleurs avaient voulu me la faire à l’envers. Je prenais ma petite revanche. Depuis le temps que j’en rêvais.
Lorsque je ressortis un peu plus tard, je découvris un camion rouge devant mon portail, et des pompiers en train d’éteindre le foyer. Avec l’air le plus naturel du monde, je vins à leur rencontre. Comme si avoir son jardin en feu, menaçant de se transformer en incendie généralisé était la chose la plus normale qui existait. C’est très aimable à vous de vous être déplacés, mais il ne fallait pas… vraiment pas. Ce n’était pas la peine. Oh, et puisque vous allez rentrer à la caserne, ça vous embêterait de me déposer au centre-ville ? C’est sur votre route. Voilà comment je me fis conduire jusqu’à mon magasin de porcelaine en camion de pompiers… Gyrophare et sirène en bonus. Merci, vous êtes bien brave, lançai-je au jeune homme qui m’aida à descendre, condescendante au possible.

Une journée banal. Du moins, jusqu’au soir. Cela faisait à peine quelques minutes que j’avais fermé la boutique. Je déballais les nouveaux arrivages dans la réserve quand j’entendis la clochette de l’entrée retentir. Un carton sur les bras, je déboulais, fort agacée par ces idiots qui visiblement étaient soit aveugles soit analphabètes. Vous savez pas lire une pancarte ? On est ferm-... Deux hommes, deux vraies armoires à glace pointaient deux tout aussi gros flingues dans ma direction. Oh. Je vois. Posant délicatement le carton que j’avais dans les mains, je poussai un profond soupir de lassitude. Il fallait bien que cela m'arrive un jour. Mais cela m’aurait arrangé que ce ne soit pas ce jour-là. Parce que j’avais un rendez-vous chez le masseur et un cours de yoga pour insomniaques dans la foulée. Que vous le sachiez : la caisse est vide. Et même si elle ne l'était pas, je vous dirais qu’elle l’est. Mais là elle l’est vraiment. D'après leurs regards de merlans frits, je les avais déjà perdus. Ils n’avaient pas inventé l’eau chaude visiblement. On est pas là pour le fric. Aaaah, tout s’expliquait. Ne sachant pas encore à quel point le duo était fébrile de la gâchette, je m'abstins de leur faire remarquer qu'en même temps, des braqueurs à visage découvert, ce n'était pas une preuve de vivacité d'esprit... Mais minute papillon, pourquoi venaient-ils alors ? Et mets tes mains en l’air. Je ne pus retenir un pouffement sarcastique. Mais vous croyez quoi ? Que je vais vous balancer quoi... une théière dans les dents ? Je m’appelle pas James Bond, je suis pas qualifiée pour ce genre de prouesses -quoique-. Par contre, si vous avez de problèmes de gouvernance dans votre royaume, là je peux me rendre utile. D'un côté, j'avais déjà assez de soucis avec mon peuple à moi. Il paraît que l'on a les sujets que l'on mérite. J'avais touché le gros lot alors. Devant le regard insistant de Tic et Tac, je finis par céder à leurs exigences. Bon trèèès bien, si vous tenez tant que ça au protocole... Vous voulez que je pleure aussi ? Pour la touche dramatique. S'ils n'avaient toujours pas compris que je me payais leurs têtes, c'est qu'il n'y avait plus d'espoir.
Et tandis que je me demandais bien comment j’allais pouvoir me débarrasser de ce duo de mous du genou, un évènement ô combien plus indésirable montra sa vilaine tête blonde à travers la vitrine. Un de mes assaillants dut s'apercevoir de ma profonde contrariété car il se retourna et invita, avec toute la galanterie dont il était capable, l’autre parasite à entrer. Même mon premier braquage tu vas me le gâcher ? lui grognai-je intérieurement. Où que j’aille, quoi que je fasse, Alice se sentait obligée de me faire supporter sa présence. J’en arrivais même à m’étonner de ne pas la voir squatter sous mon toit. Non mais vous étiez pas obligés de m'inclure, moi j'ai rien contre le fait que vous la butiez. Laissez-moi même appuyer sur la détente à votre place. Et ça y est, c’était reparti pour un tour. L’insolence de cette blondasse était sans limite. Je levai les yeux au ciel, fatiguée à l’avance. Non mais je suis très sérieuse. Quoique. Je suis Wonderlandienne, qui sait si je ne suis pas en train de délirer ? La réalité, la démence, vous savez, à un stade, on ne fait plus aucune différence ! Je rêve. Elle se la jouait poète en plus ? La réalité, la démence, gnagnagna… Je la mimai en caricaturant ses mimiques, dodelinant de tête dans un geste purement méprisant. C'est quoi son problème à celle là ? Ah, enfin quelqu’un qui posait les bonnes questions. J’étais tout à fait d’accord avec ce type. De quoi se mêlait-elle d’abord ? Qui lui avait demandé son avis, à cette plaie purulente ? Personne. Miss Sangsue ramenait toujours sa fraise, spécifiquement lorsqu’on ne la voulait pas. A ce niveau, cela relevait du don surnaturel. Mais si on commençait à faire la liste de ses tares, on n'y était jusqu'au lendemain. J'en sais rien, reprit le deuxième rigolo, elle veut appuyer sur la détente à notre place. Dans un secouement de tête navré, je leur expliquai intuitivement qu’elle n’avait pas la lumière à tous les étages. La pauvre. D’ailleurs, cette dernière s’enfonça encore plus dans son idiotie déjà abyssale en renchérissant qu’elle était toujours partante pour me trouer la cervelle. Je crois que le coup d’extincteur n’avait pas arrangé le peu de neurones qui lui restait… Tu peux pas faire comme tout le monde ? Non, faut toujours que tu sois au centre de la pièce ! Je me tournai vers Alice. Je la toisai de mes prunelles sombres. Techniquement, je ne suis pas au milieu. Par contre, si je me décale d’environ 14 centimètres sur ma gauche, là oui je le serai. La blonde la plus célèbre du pays des merveilles lança alors qu’elle était venue pour se venger, mais qu’elle se satisferait tout à fait que “l’un de ces gros cons” (admirez la délicatesse de son verbe) presse sur la détente. Je devais avouer que j’en étais presque déçue. Si elle ne désirait pas plus que tout se charger elle-même de mon cas, c’est qu’elle ne m’en voulait pas tant que cela. Elle se ramolissait la blondasse. Fred et George (contrairement à la Kingsleigh, j’avais assez de savoir-vivre pour ne pas relever ce manque total d'imagination de la part de leurs géniteurs) coupèrent court à notre petite discussion. Oh non... Non. Nonononononon pas ma tê-... Le noir complet. Qui a éteint la lumière ? Les deux affreux jojos avaient osé porter atteinte à mon royal crâne. Crime de lèse-majesté ! Cependant, ce qu'ils ne savaient pas encore, c'est que j'avais la tête dure... Et alors que je sombrais de l'inconscience, je réalisai que je connaissais l'emblème tatoué sur l'avant-bras de George... ou Fred... ou qu'importe son nom. La tarée aux chiens était derrière ce coup monté. Mais que me voulait-elle au juste ? Je n'allais pas tarder à le découvrir.

Emi Burton
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________________________________________ 2017-04-12, 19:15

You're giving me a million reasons



Oh les connards. A cause de leurs connerie, j'avais l'impression qu'on venait de m'exploser la tête à coup de matraque. Note pour moi pour plus tard : Le premier qui s'approche de ma tête, je le fracasse. Rien à foutre si c'est un mignon petit poney. Je le fracasse ! Parce qu'après, les reveil difficile, c'est pour ma pomme. Sinon c'est pas drôle. Et pourquoi je suis allez foutre mon nez dans les affaires de la grosse bombonne rouge ? Je la détestais tellement. A cause d'elle, j'allais encore devoir buté des tronches pour survivre.

Bordel que j'avais envie de tuer une sale gueule maintenant tout de suite. Le réveille, comme je le prévoyais, étais encore pire que celui de la dernière fois. Celui ou Maxine m'avait trouvé, pour me balancer après à la gueule qu'on ne serait jamais sœur, que ce n'est pas possible. Je pouvais vous dire que l'entaille dans ma poitrine était tellement béante que même un rideau ne servirais pas à le recoudre niveau tissu. Il était complétement dévasté. Mais c'est pas grave. Apparement le coté obscur, ca peu être fun aussi. Je lachais un grognement, un vieux truc d'animal, pour manifesté à quel point j'étais dans le coltare.

Je clignais difficilement des yeux. L'impression d'avoir été écrasé par un carosse royale. Et pas celui de la mongolfière à mes cotés. Je relévais la tête difficilement, une lumière aveuglante vint me transpercer les pupilles. J'avais pas le courage de lacher une injure, les mots étaient encore bloqué dans l'incompréhention de cette situation. Je clignais des yeux quelque seconde pour m'habituer à la pénombre de la pièce. Voyons voir.

Quatre mur, avec l'absence de fenêtre pour nous plonger dans le cliché d'une espèce de cave. Une amboule squeletique accrocher au plafond, eclairant des tâches de saleté sur le mur. Certaines possédaient des couleurs que je ne souhaitais pas connaître l'identité. Genre, c'était le sang de qui sur le mur ? Je levais les yeux au ciel. J'allais bouger mes mains, mais elles étaient bloqué. Je tournais la tête, prenant peu à peu conscience de la situation. J'étais attaché au milieu de la pièce sur une chaise. Le mouvement dans mon dos m'indiquait que Sa majestée commençait à reprendre conscience aussi. Bien. Il fallait bien que je déballe tout mon venin sur quelqu'un, non ?

▬ « La ferme. » commençais-je, avec amiosité. Elle avait certainement voulu dire quelque chose, et je l'avais coupé aussi abruptement qu'un couteau. C'était à cause d'elle si je me retrouvais encore une fois ici. Si elle parlait, je risquerait de renverser ma chaise par terre et de ramper pour lui mordre la cheville.La colère ce répercutait en écho dans mon esprit. Au final, une porte s'ouvrit dans un affreux grincement de film d'horreur. Bien, qui était la personne que j'allais encastrer dans le mur ? Je relevais la tête d'un air dédaigneux, le regard noir en direction de la silhouette. Un homme sortit de l'obscurité accompagné de deux grosses montagnes qui l'encadrait. « Qu'es ce qu'elle a fait encore ? » voulu-je savoir, un sourire moqueur ecarquillant mes lèvres. En quel honneur il ce protégeait de ses deux gorilles ? Encore une chose qui allait enflé les chevilles de Queenie. L'homme m'observa quelque instant, comme ci il venait de prendre en compte le fait que j'existais. Il haussa un sourcil pour interroger les deux abrutis qui venait d'apparaitre dans l'encadrement de la porte.

« Je vous ai dis que je voulais seulement la reine de cœur. Pourquoi vous avez ramassez le blonde avec elle? »
Les interrogea t-il. Il venait de m'insulté là ? Non parce que je me qualifiais pas encore de chose pour subir le mot '' ramassé''.

▬ « Je suis pas un putain de clébard. » rétorquais-je, mauvaise. Il tourna un regard abrité d'une lueur presque amusé, ce qui me décrochait un sourire insolent à son égard. Par contre, sa mains, je ne la vit pas traverser et siffler l'air pour venir me décroché la mâchoire. Des lumières jaillirent dans mon esprit, ma tête était partis vers la droite d'un coup sec. La douleur me brûlait la joue, et je la sentais devenir de plus en plus chaude à cause du coup fulgurant. Mais vous savez quoi ? Je m'étais tellement battu, j'avais tellement appris à encaisser les coups, que j'ai retourner ma tête dans le bon sens pour le regarder avec cynisme. Je devinais aisément la marque rouge qui dominait ma joue.

Pourquoi c'était moi qu'on frappait ? Pourquoi c'était moi qu'on entrainait dans cette histoire ? «  J'allais dire que ce sont vos deux bouffons qui m'on entrainé là dedans. Et que je n'ai rien à voir dans votre histoire. Mais maintenant que vous m'avez frappez, je me sens concerné. » dis-je d'un ton dur. Je sentais des pulsions agressive naître dans l'adrénaline qui me montait droit à la tête. Si il me libérait, j'étais dans un etats apte à lui enfoncer un bout de chaise dans l'oeil avec cruauté.

« Attention à votre impertinance. Elle ménera à votre perte. Quand à vous ... » Il me contourna royalement pour venir ce planter devant Wine . J'ai eu un mouvement d'attaque, vite retenu par la corde qui me rongeais la chair. Il voulait faire quoi à Wine ? Au pire, j'en avais rien à faire c'était pas mon problème. Mais j'aimais pas la manière dont il c'était rapproché, affrontant les barrières intimes pour s'imprimer de son visage de porcelaine. Non j'aimais pas ca du tout. Ca ne faisait qu'attiser une flamme brûlant au creux de mon estomac. Je reniflais avec dédain, fixant de nouveau les deux gros bras avec un sentiment de meurtre.

« Une de vos consoeur souhaite hardemment vous voir. C'est dommage, on aurait tellement pu bien s'amuser ... » Je tournais la tête d'un coup sec, pour aisé son doigt caressant la peau de Wine. J'étais morte de Jalousie, je l'avoue. Et j'en avais foutrement aucune idée du pourquoi. Tous ce que je savais, c'est que j'étais en train de devenir chèvre et complétement folle. Il finit enfin par ce déscother d'elle, pour s'avancer de nouveau vers moi. Il ce mit à rire. Un rire agaçant. Une nouvelle invité apparu sur l'encadrement de la porte. Une rousse au cheveux cascadant sur ses épaules. Elle avait un visage clairement flippant, des yeux malicieux avec une lueur complétement tordu dedans. Rien qu'a la voir, j'étais sur qu'elle était encore pire que Wine. Elle avança , un sourire de dégénéré au lèvres.

« Bien le bonjour ! » claironna t-elle, ce plantant devant Wine, un sourire carnassier au lèvres. «  Vous pouvez sortir la blonde ? C'est une conversation privé, entre futur alliés et entrepreneuse. » Rien qu'a sa voix, on devinait qu'elle aurait clairement pu tenir un globe terrestre entre ses mains et rire comme une déjantée. Je la fusillais du regard, déterminé à ne pas quitté cette pièce. L'un des hommes vint attraper mes mains, découpant la corde qui les retenait en otages. J'en profita pour lui sauter dessus, mais une mains plus coriace me retint le bras, tandis que mon poing c'était abbatu sur la mâchoire de l'autre. Il lâcha un grognement en ce tenant le nez.

« Sale peste ! » M'insulta t-il. L'autre me tint l'autre mains au moment ou j'allais riposté, avant qu'il ne me plaque contre le mur de façon si brutale que mon visage heurta le marbre trop fort. La douleur m'explosa en plein dans la tête, et je me sentais complétement hors d'etats de nuirs et vertigineuse. Ils finirent par reussirent à me trainer hors de la pièce. J'étais encore trop désorianté pour faire quoi que se soit.


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________________________________________ 2017-05-12, 23:47

She’s the monster, but she’s my queen
Winice ♥

Mes paupières se relevèrent avec une lenteur insoutenable, lourdes comme du plomb. A travers mes cils allongés par le mascara, un décor sombre et flou se dessinait peu à peu. Où suis-je ? Dans quel état j’erre ? Etagère… La première chose qui me parvint avec une certaine netteté fut cette douleur aigue au niveau de ma tempe droite. Tandis que mes yeux papillonnaient pour remettre mes idées en place, les souvenirs se réorganisaient progressivement, comme un puzzle après qu’un sale gosse l’ait envoyer valser. Oh les salauds. Tout me revenait. La boutique, les deux bourrins, la blondasse… Ils avaient eu l’outrecuidance de s’en prendre à Sa Majesté ma tête. La leur n’allait pas tarder à rouler par terre, parole de Reine de Coeur. Je voulus porter une main à mon front pour tâter ma blessure, mais des liens m’empêchèrent tout mouvement. Ah. Voilà autre chose.
La pièce au centre de laquelle je me trouvais était crûment éclairée par une ampoule pendouillant d’une façon des plus lamentables au plafond. Pas sûr que les règles de sécurité soient respectées. Mais quelque chose me disait que ce lieu n’était pas franchement aux normes. En parlant de normes… celles d’hygiène laissaient clairement à désirer. Si le contrôle sanitaire y jetait un coup d’oeil, ce serait le dépôt de bilan illico presto. En baissant mes prunelles couleur chocolat, je m’aperçus que mes jambes étaient aussi entravées que mes bras. j’étais fixée sur une chaise et, visiblement, on ne voulait pas que j’en bouge. Tiens tiens tiens. Soudain, un grognement qui tenait plus de l’ours mal léché que de l’humain se fit entendre dans mon dos. Ça pour un ours, c’en était un beau spécimen. J’ouvris la bouche, prête à dégainer une remarque assassine quand : La ferme. Ok. On m’avait toujours dit de ne pas énerver un ours avec lequel on se retrouvait kidnappé. Enfin, on ne m’avait jamais dit ça, mais c’était tout comme. La hargne d’Alice illuminait la salle encore plus que le lustre de fortune. Elle rayonnait de colère. Tout ça pour un malheureux incident. Franchement. Il faudrait qu’elle se mette au yoga, ça la détendrait peut-être. Quoique. “Alice” et “détente” dans la même phrase, c’était tiré par les cheveux. Même un Wonderlandien de la première heure n’aurait pu se figurer un tel oxymore. Un grincement sinistre me fit tourner la tête. Trois hommes entrèrent. Allaient-ils me donner le fin mot de l’histoire ? J’aurais bien aimé savoir pourquoi je me retrouvais saucissonnée comme un morceau de charcuterie. Une remarque de l’autre microbe blond me fit lever les yeux au ciel. Était-elle obligée de m’accuser de tous les maux de la terre ? A l’écouter, j’aurais très bien pu être la responsable de la disparition des dinosaures… Et le premier qui tente une comparaison douteuse entre la taille de mon crâne et la météorite, je le fais passer à la guillotine. Je vous ai dit que je voulais seulement la Reine de Cœur. Pourquoi vous avez ramassé la blonde avec elle ? Très bonne question monsieur je-devrais-penser-à-passer-chez-le-coiffeur (les cheveux longs sont en top tendance, mais il ne faut pas abuser non plus). Peut-être parce que ce parasite ne pouvait pas passer une journée sans venir me pourrir l’existence. J’avais l’impression qu’Alice se donnait pour mission de toujours s'immiscer dans mon quotidien. Cela virait à l’obsession, qu’elle aille consulter ! Cette dernière ne pouvant retenir d’ouvrir la bouche pour balancer des douceurs (humhum), elle se vit offrir une formidable salade de phalanges. Au son de l’impact, mon corps se raidit. Ma mâchoire se crispa. Je n’aimais pas que l’on frappe ma blondasse. J’avais le monopole de son malheur. Personne d’autre n'était autorisé à la faire souffrir. Et ce, depuis qu’elle s'était aventurée dans mon château, voilà trente ans de cela. Attention à votre impertinence. Elle mènera à votre perte. Quant à vous… Jusqu’ici, j’avais royalement ignoré nos hôtes. Je m’étais contentée de fixer le mur sale en face de moi. Cependant, maintenant que cet homme engoncé dans un costume qui avait déjà bien vécu s’approchait de moi, je ne pouvais plus feindre l’indifférence. Son visage allongé de fouine ne se trouvait plus qu’à quelques centimètres du mien. Il dégageait une odeur mélangeant tabac froid et vieille eau de Cologne. Je posai sur lui un regard de profond mépris. Une lame de dédain à vous transpercer la moelle. Une de vos consœurs souhaite ardemment vous voir. C'est dommage, on aurait tellement pu bien s'amuser, me déclara-t-il en passant un de ses doigts nerveux sur ma joue. Je ne pus retenir un rictus de dégoût. Comment osait-il me toucher ? Ce gueux ! Dans mon dos, je sentais Alice sur le point de commettre un meurtre. Le mien ? Celui du rustre qui me dévorait de ses yeux jaunis par je ne sais quel vice ?

Bien le bonjour ! Cette voix. Je poussai un soupir. La flamboyante rousse qui venait d’apparaître dans l’encadrement de la porte ne m'était pas inconnue. C’est pour cela que je sus alors que nous n’étions pas au bout de nos peines. Cette maniaque des fourrures aurait fait passer n’importe quel habitant du pays des merveilles pour un parfait sain d’esprit. Evanora Evil vint se planter devant moi, tout sourire. Mais chez les femmes comme elles, il est bien connu que sourire est simplement leur façon de montrer les dents. Vous pouvez sortir la blonde ? C'est une conversation privée, entre futures alliées et entrepreneuses. Voyez-vous ça. Les événements prenaient une tournure intéressante. Deux gorilles sortirent Alice de la pièce, non sans la brutaliser une fois de plus. Et une fois de plus, je dus me retenir pour ne pas perdre les pédales et tout envoyer valser. Je focalisais mon attention sur Miss Evil. Si vous vouliez prendre rendez-vous, vous pouviez tout aussi bien m’appeler. C’est très rapide et tout aussi efficace. Par contre, évitez les mails, j’y réponds très rarement… Hum sinon, c'était vraiment obligé toute cette mise en scène ? Il ne fallait pas vous donner tant de peine. Cet entretien serait beaucoup plus agréable autour d’un verre de vin, n’est-ce pas ? Je ne vous cacherai pas que cette position ne m’est pas très agréable. Je ne savais pas ce que me voulais cette cinglée de la pègre, et j’espérais qu’elle ne tarde pas à éclairer ma lanterne. Ah, je prendrais bien des petits biscuits avec une tasse de thé. Du thé aux fruits rouges de préférence. Eh quoi, j'étais un otage de marque, je méritais un traitement en conséquence. Puis… Je réfléchis un instant aux mots que j'allais prononcer. J’ai pour habitude de me référer à… ma consultante en ce qui concerne ce genre de discussions. Il est toujours préférable d’avoir un avis extérieur avant de prendre d’importantes décisions. Je tournai la tête vers la sortie. Et il se trouve que vous venez justement de congédier ma consultante… en laissant un peu de son sang sur le mur je crois. Vous devriez faire nettoyer ça. Je lançai un sourire on ne peut plus froid à la rouquine. Moi, en position de faiblesse ? Je ne suis jamais en position de faiblesse. Et il était hors de question qu’Alice s’en sorte aussi facilement. Nous étions dans la même galère. Jusqu’au bout. De plus, si jamais cette histoire tournait au vinaigre, je pourrais toujours lâcher ma blondasse enragée sur un quelconque ennemi récalcitrant.

Emi Burton
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She's the monster, but she's my queen [Wine] _



________________________________________ 2017-05-24, 21:52

You're giving me a million reasons



Je crois que je devais avoir un sale bleu à la mâchoire. Je crois même que ce gros con m'a casser la dent. Je tentais de bouger, mais il me tenait fermement avec un sale sourire malsain qui me donnait juste une envie : Lui en retourner une dans sa sale petite gueule de fière. Alors que me débattre me devenait presque impossible, il devait pensée que je m'étais calmé, car il en profita pour ce pencher vers moi avec un sale sourire de pervers pour savoir si j'étais la même tigresse au lit. Après lui avoir laché un charmant '' Ta gueule'' suivie d'un coup de boule bien placer dans son front, il recula la tête en grimaçant.

Pour ma part,des étoiles m'avait très vite suivie à cause du choc et je devais avouer que pour moi aussi une vive douleur m'avait traverser. Un peu comme les lendemain de cuite, en fait. Il m'attrapa le bras en le serrant, le visage aussi bourrue et agressif que lorsqu'il m'avait fait rencontrer le mur d'un peu trop prêt. Enfin, j'ai cru qu'il allait m'en mettre une nouvelle, mais la porte c'était réouverte sur la rousse un peu décalée. Qu'es ce qu'ils voulaient tous bordel de merde ?! On pouvait franchement pas me laisser crever dans ma salle à manger en paix ?

« N'abime pas la blonde. Il ce trouve qu'apparemment notre petite reine ai besoin de son jouet pour être indulgente. » Un sourire carnassier traversais ses lèvres, alors que son regard exprimait une sournoiserie qui me laissait perplexe. Déjà, on va ce calmer, je suis le jouet de personne. Et encore moins de cette sale grosse tête rouge. Je me laissais trainer en fusillant du regard la rousse. Dans ma tête, elle était déjà morte trois fois. Le gros gorille me ramena dans la pièce sombre, dans laquelle Wine était toujours attaché.

Il entreprit de bien me plaquer contre le mur pour que je ne gigotte pas trop. Comme quoi, les gros gorilles peuvent avoir peur des petites blondes agressives. La rousse revint dans la pièce prenant soin de claquer des doigts pour qu'on referme la porte derrière elle. C'est cru dans gossip girl ou quoi celle là ? Elle vint m'attraper le bras pour me tirer dans sa direction et me planter devant Wine d'un air conquérant. Dans le genre '' J'ai ton jouet, donc maintenant tu négocie illico presto.''

▬ « Je sais pas à qui j'ai envie de casser la gueule la tout de suite. Que ce soit le gros gorille et ses pulsions sexuelle, ou la Chucky rousse avec le sourire de l'exorcisme, ou bien encore sa majestée la grosse tête ….Ouai nan, vous battez le records du foutage de gueule. » Je me trouvais dans une pièce avec trois personnes qui me donnait des pulsions meurtrière. La rousse ce tourna vers moi pour me fusiller du regard, avant de ce tourner vers Wine.


« Wine chérie, dit moi, pourquoi tu t'encombre de cette blonde ? »
C'est à moi qu'elle parlait ? J'entrepris de m'agité pour peu être lui en coller une ou deux, mais une chose glaciale c'était placé dans mon dos et me dissuadait de bouger. Je tournais la tête pour voir le gros flingue coller à ma colonne vertébrale. Forcément, avec une arme à feu, c'est plus facile. Mais quand c'est à la loyal, y'a plus personne. Bande de lâche.


▬ « Je me fais cette réfléxion à chaque fois qu'elle vient mettre son gros fessier sur ma route. »
Avouais-je d'un air las. On en parle de toute les fois ou je l'ai croisé ?

« Parce que tu crois que j'ai le choix ? Si je ne la garde pas à l'oeil, elle finit toujours par me faire un sale coup... comme retourner mon royaume contre moi. » répondit t-elle. « Et je te prierai, microbe, de ne pas évoquer mon fessier. Tu ne le mérites pas. » ...Je m'abstiendrais de répondre à cette remarque qui me donnait des déjà des retournements d'estomac rien que de penser à son fessier. Aussi gros que son hideuse tête.

« Mais tu n'as plus de royaume. On est plus dans le monde des contes. Elle ne te sert plus à rien. » gloussa la rousse, avec un air franchement sadique qui commençait à me donner des sueurs froides. « Je peu t'en débarrassé si tu veux, ce ne sera pas long. » Quoi ? Je sentais le canon du pistolet remonter lentement vers ma gorge, me causant des frissons glaciales. C'est moi ou la rousse avait plus de cran que sa royal majestée ? J'aimerais bien qu'ils arrêtent de déconner avec leurs pistolet et qu'ils règles leurs complots diaboliques entre eux.
« Merci de retourner le couteau dans la plaie, au cas où j'aurais oublié... » lacha t-elle. « Non mais tu penses sincèrement que je vais te laisser ce plaisir ? Hors de question. Je ne me suis pas coltinée là blondasse pendant des années pour qu'une rousse maniaque des fourrures me coupe toute vengeance ! Je suis outrée. » Outrée. Je cherchais en vint la dernière époque à laquelle on avait utilisé ce mot, mais je n'avais pas souvenir. Le canon du pistolet ce baissa lentement pendant que la rousse me lança dans les bras du gorille qui ressera sa prise pour m'empêcher de filer.

« Peu importe. Tu veux reconquérir tout ses abrutis de Wonderlandien ? Je veux reprendre mon zoo. Voilà le marché. Tu m'aide, et je t'aide en retour. » Proposa t-elle. Quoi c'est tout ? Mais c'était pathétique comme marché ca ! Même nulle. Les méchants n'étaient vraiment plus ce qu'ils étaient. Donc j'étais en train de me faire enlever, tabasser, juste pour un zoo. Cette histoire m'énervait de plus en plus. Et aucune personne n'avait un droit sur les Wonderlandiens. Nous étions libre et rien ne changerais cela. Je voyais même pas comment elle pourrait assiéger un quelconque pouvoir sur nous. Nous somme au XXI siècle, pas au moyen âge.

« ... Ça me paraît être un marché équitable... excepté le fait qu'il n'y ait que moi qui puisse traiter les Wonderlandiens d'abrutis. Je te prierai de respecter mes sujets, aussi idiots soient-ils. » Beh voyons. Je me permis de lever les yeux au ciel.

« Qu'en pense mon avocat ? » Je mis un certain moment à capter qu'elle parlait de moi. Je tournais un visage blasée envers elle.

▬ « J'en ai rien à foutre. » lachais-je entre mes dents. C'était pas mon problème.

« Parfait ! Où est-ce qu'on signe ? » Si quelqu'un pouvait m'expliquer qu'elle était mon utilité dans cette histoire, je serais ravie qu'on s'assoit autour d'une table et qu'on m'explique un peu. La rousse allair répondre, quand la porte s'ouvrit par le biais de Gorille numéro deux qui vint chuchoter au oreille de la dégénérée. Elle lacha un cris strident digne d'une hystérique, et tourna un regard tellement fou comme un chien enragée que pour le coup, j'aurais pas voulu être celle qui la contrarie. Non vraiment, son visage ridée me faisait trop peur.

« J'en ai pour une minute. Caligula, tu les servilles. Si la blonde bouge, tu la zigouille. » Elle partie comme une furie en claquant la porte dignement. C'est à dire, comme les pimbêches d'hollywood. Je lachais un ricanement au prénom du Gorille.

▬ « Et pourquoi pas Godzilla ? » me moquais-je. Il me fusilla du regard.

« Ta gueule. » Woh, tant d'amour. Ca me faisait presque plaisir.

▬ « C'est parce que j'ai pas répondu à tes avances ? » ne pu-je m'empêcher de le provoquer. Parfois, faudrais que j'apprenne à fermer ma bouche. Je suis certaine que ca me serait utile. Mais j'avais sans arrêt ce besoin de chercher la confrontation.

« M'oblige pas à t'en foutre une. » lacha t-il sèchement. Bizarrement, ses paroles me firent l'effet d'une electrocution, et mon sang ce mit à boullir dans ma tête pour exploser en flamme ardente. Personne ne me menaçait.

▬ « M'oblige pas à répondre. » le menaçais-je. Je crois que c'est sa lueur un peu fou furieux dans ses yeux qui m'a fait réagir. Enfin, du moins, après avoir servis de balle de tennis contre le mur. La douleur me faisait un mal de chien lorsque celui ci vint me ceuillir. Mais je sentais une explosion dans mon nez, avant qu'un liquide chaud ne vienne ce répandre sur mon visage. Il approcha pour m'en mettre une, mais je visais directement l'entre jambe qui le plia en deux. Il attrapa une espèce de seringue remplie d'un liquide bizarre dans le mur de me l'administrer. Mais comme il avait trop mal au partie intime, je lui mis un bon coup de coude dans la mâchoire qui l'assoma directement. Merci le self-defense et les bagarres à l'ecole. Je le regardais par terre et passant mon bras sur mon nez pour enlever le sang qui s'étalais sur mon visage, quand je remarquais un truc franchement pas cool.

▬ « Oh non ... » Oh si. Je retirais la seringue planté dans mon ventre, les yeux ecarquiller de frayeur. C'était marquer ''Serum de vérité'' sur l'étiquette. Putain de merde, j'étais condamner à dire la vérité pendant vingt quatre heure. Comme ci j'étais pas assez franche comme ca tiens. Oh moins, on pouvait s'enfuir. J'espérais juste que l'autre grosse tête n'allait pas en profité pour me poser des questions sournoise.


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| Conte : Alice au pays des merveilles.
| Dans le monde des contes, je suis : : la Reine Rouge de Coeur.

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She's the monster, but she's my queen [Wine] _



________________________________________ 2017-06-04, 15:34

She’s the monster, but she’s my queen
Winice ♥

Une fois ma blondasse revenue parmi nous, les négociations reprirent de plus belle. Malgré la faible luminosité, je remarquai aussitôt l’arme à feu que pointait Mr. Muscles dans le dos d’Alice. Une violente envie de me jeter sur lui pour lui arracher les yeux avec mes ongles me fit serrer les dents. Mais ma manucure venait d’être faite. Ce serait dommage de l’abîmer.
Notre charmante hôtesse (admirez l’ironie) n’arrivait pas à comprendre pourquoi je ne me débarrassais pas de l’autre pustule ambulant. Elle me proposa même de s’en charger personnellement, ce que je perçus comme un profond affront. Crime de lèse-majesté. Je fis bien comprendre à cette psychopathe qu’Alice était à moi, rien qu’à moi. Et je n’aimais pas que l’on touche à mes affaires. Puis de quoi se mêlait-elle d’abord ? Qu’elle retourne dépecer ses chiens, cela nous ferait des vacances. Peu importe, finit la rousse. Tu veux reconquérir tout ces abrutis de Wonderlandiens ? Je veux reprendre mon zoo. Voilà le marché. Tu m'aides, et je t'aide en retour. Cet arrangement inattendu me fit hausser un sourcil. Cette femme ne savait vraiment pas comment traiter ses futurs collaborateurs. Au risque de me répéter, un entretien autour d’une tasse de thé aurait été nettement plus approprié. Qu’à cela ne tienne, je savais faire fi des mauvaises conditions. D’autre part, je ne voyais pas très bien comment la miss Evil pouvait m’être d’une quelconque utilité dans mon emprise sur mes sujets récalcitrants… Au fond, je n’avais nullement envie de conclure ce marché qui, je le sentais bien, n’était pas très équilibré. La balance ne penchait pas en ma faveur. Toutefois, n’étant pas en position de faire la fine bouche, je décidai de gagner du temps. Aussi demandai-je l’avis de mon “avocat”. Ce dernier fut particulièrement bref et clair. Un “j’en ai rien à foutre” magistral claqua dans le silence de la cave. Je ne m’attendais à rien de plus de la part du microbe blond. J’avais juste envie de le mettre en pétards. Alice me serait beaucoup plus utile si elle déchaînait le démon qui l’habitait. Cela me permettrait de créer une diversion parfaite pour filer à l’anglaise. En attendant, je devais faire durer cette sombre farce. J’arborais mon air le plus enjoué quand je répondis : Parfait ! Où est-ce qu'on signe ?
Un deuxième mammouth qui avait visiblement loupé le réchauffement climatique déboula dans la pièce, interrompant la discussion. Il murmura quelques mots à l’oreille de la tarée hystérique. Les nouvelles n’ont pas l’air réjouissantes. Le visage de mon hypothétique partenaire d’affaires se congestionna tant et si bien que je crus qu’elle allait m’exploser au visage. J'en ai pour une minute. Caligula, tu les surveilles. Si la blonde bouge, tu la zigouilles. Puis elle partit comme un ouragan. Une minute. J’avais une minute pour me sortir de ce bourbier. Évidemment, Alice ne put s’empêcher de rire bêtement à l’annonce du nom (certes ridicule) de notre geôlier. Un échange de mots doux s’en suivit, pendant lequel j’entrepris de me contorsionner discrètement sur ma chaise. Ce qu’il y avait de bien avec la Kingsleigh, c’est qu’elle avait un don pour s’attirer les foudres de tout le monde. Un aimant à colère. Un talent très appréciable lorsque l’on avait besoin d’un moment de répit pour se délier les mains à l’aide d’une lime à ongles. Toujours avoir une lime à ongles sur soi. Règle numéro 46 du petit guide pour reine tyrannique. Les souverains étaient les plus susceptibles d’être retenus en otage. Il fallait donc connaître certaines techniques élémentaires. Tandis que mon diable de Wonderland se défoulait sur ce pauvre orang-outan, je parvins à libérer mes poignets. Le reste fut un jeu d’enfant et, ni une ni deux, j’étais sur pieds, prête à gouverner un royaume d’une poigne de fer.

Oh non… Mes prunelles chocolat firent plusieurs allers-retours entre la seringue qu’Alice venait de retirer de son ventre et son expression effrayée. Marchant allègrement sur le corps inerte de l’homme à terre, je partis examiner l’étalage de seringues sur une table calée contre un mur. Une seule manquait en face de son étiquette. Sérum de vérité. Un sourire sardonique se dessina lentement alors que je réalisais l’opportunité qui s’offrait à moi. Je me retournai lentement vers ma blondasse. Nous avons assez perdu de temps ici, prenons congé de notre adorable hôtesse. Sans lui laisser le loisir de riposter, je la pris ma le bras et l'entraînai à l'extérieur. Trouver la sortie ne fut pas bien compliqué : nous étions simplement dans une cave dont un petit couloir suivi d'un escalier menait directement à l'air libre. Nous nous trouvions dans une zone de hangars, à la périphérie de Storybrooke. Personne en vue. Evanora Evil devait être sûre d'elle pour ne pas laisser quelques vigiles, ou des caméras. Au petit trot, nous quittâmes le périmètre de danger pour arriver dans un dédale de ruelles menant certainement au centre-ville. Après m'être assurée que nous n'étions pas suivies, je me plantai devant Alice, lui bloquant toute retraite, mains sur les hanches dans une attitude fière. Ils t'ont bien arrangée, tu es encore plus hideuse qu'à l'accoutumée... comme si c'était possible. Laisse-moi nettoyer ça, mes sujets ne peuvent pas être vus dans un état aussi lamentable. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, je détestais la voir amochée. La vue du sang séché sur son visage, de ses hématomes, m'était insupportable. Je le cachai derrière un air hautain, mais le fond de mes yeux trahissait mon souci. Je sortis un mouchoir de ma poche et l'approchai de l'arcade sourcilière sanguinolente de la blondinette. Elle semblait trop faible pour m'agresser, mais je me méfiais quand même. Un coup de dent était si vite arrivé... Je passai délicatement le bout de tissu le long de sa blessure, l'épongeant au mieux. Les fils blancs virèrent au rouge sombre. Quand le mouchoir fut totalement imbibé de sang, j'en pris un autre et me penchai sur sa lèvre boursoufflée. Du liquide carmin suintait de plusieurs fissures. Quel désastre. Des traits si jolis abîmés par une brute sans cervelle... Dis-moi furoncle, repris-je en continuant de panser ses plaies, qu'est-ce que tu n'aimerais pas que je sache sur toi ? Une faiblesse ? Un secret ? Dis-moi tout. Eh non, je ne perdais pas le nord en courant. Si ce sérum de vérité n'était pas périmé, l'attention et la concentration d'Alice devraient être assez atténuées pour qu'elle soit obligée de répondre sincèrement, sans pouvoir se retenir. Dans le cas contraire, elle me sortirait une de ses grossièretés habituelles. Ce ne serait pas la première fois.

Emi Burton

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________________________________________ 2017-06-17, 17:55

You're giving me a million reasons



J'allais protester lorsqu'elle mon bras fut prit en otage par cette mains crochue qui m'entrainait dans son sillage. Mais vous savez quoi ? Ma tête me lançait tellement qu'en fait, mes neuronnes étaient sembable à des œufs brouillés. Et pour une fois, je n'étais pas contre de suivre la grosse tête. Au pire si il y avait des jumeaux Caligula à l'entrée, ce sera elle qui ce prendra le premier coup. Je ne sentais pas vraiment de différence avec le sérum de vérité. En fait, je me demandais même si j'y étais vraiment confronté. Mais en réalité, j'étais certaine que je sentirais les effets quand une question me sera posée. Je redoutais un peu ce moment. Tout et n'importe quoi. Pourquoi ce qui me faisait le plus peur était les questions personnelle ? Surement parce que je ne pouvais pas mentir. Et que je risquais d'être mise en cage comme une souris. Je m'efforçais de ne pas y pensée, retrouvant la clarté de la nuit, défilant dans les ruelles en me demandant que si elle ne me lachait pas le bras, j'allais le récupéré à ma manière.

Bien que j'aurais trouvé ca marrant de devoir frapper la grosse tête pour reprendre mon bras, elle ne m'en laissa pas l'opportunité. J'étais presque deçu. Mais j'en fus tout autant plus lorsqu'elle me barrait le passage. C'était quoi ca ? Un barrage ? Je lui lançais un regard volcanique. Je la défiais de me barrer le chemin. Qu'elle essaye. J'avais peu être le visage complétement amoché, je n'étais pas contre une dernière droite bien assimilé. Et ca me démangeait terriblement. Ils t'ont bien arrangée, tu es encore plus hideuse qu'à l'accoutumée... comme si c'était possible. Laisse-moi nettoyer ça, mes sujets ne peuvent pas être vus dans un état aussi lamentable. Sujet ? J'ai une tête de bonne enchainé dans un cachots destiné à lui offrir des pommes ? Quoi que, pour le premier ce n'était pas loin d'être vrai. Je ne pouvais décalé mes yeux electrique de son visage, terriblement impulsif et tempétueux. Comparable à une mer déchainé, vorace et destrutrice.

▬ « Je suis pas ton larbin ! » lui crachais-je, acide. Je la regardais retiré son mouchoirs de sa poche et l'approcher de ma tête comme une mère nettoyant la plaie de son enfant. Cette acte purement voulue et destiné à alléger mes cicatrices me désarçonna. Si j'avais les nerfs bouillonnant, j'avais l'impression qu'on venait de me jeter un seau d'eau glacé pour me calmer. Je fixais Wine, dérouté, abasourdis, sans comprendre en quoi mon physique lui était aussi important. Je restais muette, scothé sur les traits de son visage. Ces traits qui ce voulaient puissant, hautain, ne m'étais pas désagreable. J'étudiais chaque ligne qui constituait ce visage de poupée en porcelaine. Perdu dans son regard que je n'arrivais pas à décroché. Il me semblait que mon cœur battait plus vite que d'habitude, ce qui me déconcertait d'autant plus. Il m'était impossible de reculer, de rejeté cette soudaine attraction qui me poussait à faire des choses complétements idiote. Mais je me retenais. Retenais de pas faire une belle connerie comme j'étais capable d'en faire.

▬ « Depuis quand tu t'impovise infirmière ? En quoi ca te concerne que je rentre chez moi avec une cicatrice de plus ou de moins ? » demandais-je, avant d'être interrompue par le mouchoirs passant sur mes lèvres. Son visage était drôlement prêt. Trop prêt. Ca n'allait pas. Elle m'hypnotisait, c'est ca ? Elle le faisait exprès pour m'amadouer ? [i]Dis-moi furoncle, qu'est-ce que tu n'aimerais pas que je sache sur toi ? Une faiblesse ? Un secret ? Dis-moi tout.  [ /i] Evidemment. Le sérum de vérité. Elle cherchait juste à connaître ma faiblesse pour mieux me détruire. Je réfléchissais à une réponse acerbe, mais alors que j'allais la sortir, mon esprit dévia sur des souvenirs. Je reculais en secouant la tête, m'extirpant de l'attraction de Wine par la même occasion. « Je ... » résistais. J'avais une horrible pression, qui m'alourdissait la tête. Elle retenait tout les mots, excepté quelque un. «  Je.. » Mon esprit effectuait des sauts. M'imposant une image qui souhaitait sortir sous forme de mot. Ma tête me brûlait tant je m'efforçait de les retenirs.

▬ « N...je... » Ca m'était presque impossible de lutter, j'en grimaçais, essouflé, tant l'effort me coûtait, jusqu'à ce que la révélation finisse par sortir d'elle même. « J'ai tué quelqu'un ! » criais-je, le souffle court. Ce sérum était horrible. Il m'appuyait dans les zones de mon esprit, me coupait de toute liberté de pensée et m'imposait des mots que je ne souhaitais pas prononcer. Je fixais Wine avec colère. Le visage de l'homme que j'embrochais d'une lance pour me défendre me revint en mémoire. Je fermais les yeux quelque seconde, l'horrible poid de la culpabilité s'installant sur mes epaules comme une vieille ennemie. Je détestais ce sentiment d'être bloqué, sonder au peigne fin. J'avais l'impression que des menottes me serrait les poignait. Wine me fixa d'un air dépitée.

« .. C'est tout ? Et c'est ça qui te ronge ? Pourquoi ? »
Pourquoi ? Parce que cette homme n'avait pas demandé à mourir ? Parce qu'il avait une longue vie qui l'attendait ? Et que personne n'avait à avoir droit sur la vie de quelqu'un ! Mais pour elle, ce n'était qu'un détail. Elle ce fichait de ressentir la douleur. Elle ce fichait de voir les gens mourir, tant que ce n'était pas elle. C'était ca, au fond. Tant que ce n'était pas elle.

▬ « Parce que je ne suis pas une meurtrière comme toi ! » Lui crachai-je au visage. Je sentais que la colère crépitait dans les parois de mon esprit . Comme ci alimenter ce feu était son but premier. Je continuais de la fixer, regrettant de ne pas avoir pris une quelconque arme pour lui montrer à quel point je la détestais la toute de suite. Ce visage sournois qu'elle me réservait, cette façon de me détruire à petit feu grâce à un produit dans mes veines. Je la regardais s'approcher, son visage à hauteur du miens, l'envie de lui boxer le visage frétillait mes doigts. Je voulais lui faire ravaler ce sourire suffisant qui ornait ses lèvres.

« Peut-être que finalement si, tu es comme moi. » je restais quelque instant scothé à ses mots, secouant negativement la tête. Non je n'étais pas comme elle ! Je ne faisais de mal à personne ! C'est eux qui partaient, moi je n'y étais pour rien ! Pourquoi est ce que j'essayais de me convaincre ? Je reculais, déboussolé, cherchant mes mots qui ce bousculait dans ma tête. Le serum faisait toujours pression et me bloquais encore l'accès au reste de mon vocabulaire.

▬ « Non je ne suis pas comme toi. Je ne fais pas de mal au gens ..je ... » Je m'arrêtais net. Ils partaient tous. Tous ceux que j'approchais partais. Sirrus. Leigh. Absinthe. Maxine ...Elle était partit et elle me détestait. Elle était partis à cause de moi. Je n'avais plus personne à cause de moi. Je me détruisais toute seule et m'excluais toute seule. Elle avait raison. C'était moi le problème. J'étais peu être comme elle, finalement …

« Si tu ne faisais pas de mal aux gens, tu penses que tu en serais là ? »
Sa voix s'insinuait dans ma tête comme une arrière pensée. Me tenant en joute, manipulatrice, envoutante. Mes yeux étaient resté planté dans les siens, alors que je m'efforçais de rejeté les larmes qui embuait mes yeux. Je voulais essayer de dire autre chose. Mais à quoi bon. Le produit me forçait justement à dire la vérité. La vérité. Pourquoi m'efforcer de me mentir et de m'imaginer autre chose ? Ca avait beau provoquer un incendie dans ma poitrine tellement ca me faisait mal et ca me rongeait, je ne pouvais lutter contre la vérité. Elle était là, et elle faisait bien mal. Elle frappait sans qu'on ne l'attende, et elle repartait comme une voleuse avant que la douleur ne vous parvienne.

▬ « Non. Ils partent à cause de moi. Personne ne m'aime assez pour rester à mes cotés. Ca toujours été comme ca, et ca le sera toujours. » declarais-je, le regard vide, froid. J'avais l'impression d'être abandonner à mon triste sort. La petite Alice qui tente de s'inséré dans la société. Au fond, ca avait toujours été ca non ? Je n'avais jamais trouvé ma place nulle part.Ce visage victorieux de Wine me faisait brûler de colère. Si l'incendie faisait mal, il pouvait tourner dans un sentiment haineux et brûlant davantage que le premier. Je posais un regard froid, m'approchant d'elle avec le visage haineux, jusqu'à me retrouvé à quelque centimière de son regard. « Ca te plait, n'est ce pas ? De me regarder désarmée. C'est tout ce que ta toujours voulu. Me voir plonger. Et bien regarde moi. Mais regarde bien. Tu n'aura pas l'occasion de recommencer. » Affirmais-je. Que pouvais t-elle faire de plus ? Elle appuyait déjà là ou ca faisait mal. Comment pouvais -je être davantage détruite ?

« La chute ne fait que commencer Alice. »
Declara t-elle. Je lachais un ricanement. Je n'avais plus rien à m'accrocher sauf peu être Alex. « En y réfléchissant, je suis la seule à ne jamais t'avoir abandonnée. » Qu'es ce qu'elle cherchait à insinuer par là ? Le fait qu'elle était toujours là, tapis dans l'ombre ? Dans le but de m'enterrer dès qu'elle en avait l'occasion ? Si on y réfléchissait bien, elle était toujours là. Collé inlassablement à moi. Elle s'efforçait de me faire du mal, de me voir tomber. Mais elle était toujours présente pour voir le spectacle quoi qu'il arrive. Je repensais au moment ou j'avais ressentis cette colère. Celle ou j'avais presque faillis la tuer. Je me souvenais encore du sentiment que j'avais ressentis. Cette rage, qui m'avait déconnecté de mon raisonnement et de ma conscience. Cette envie meurtrière. Etait-je vraiment comme elle ?

▬ « Dans ce cas nous plongerons ensemble. » retorquais-je, toujours aussi près, ne lachant pas son regard brûlant. Je ne sais pas ce qu'elle cherchait, et cette proximité me perturbait, car son visage avait quelque chose qui avait dont de me faire déraillé. J'avais beau ressentir cette colère qui imbibait mon esprit, quelque chose d'encore bien plus puissant ce cachait derrière cette état d'enervement. Je ne sais pas ce qui était en train de ce passer, si c'était le serum de vérité ou si c'était moi, mais je n'arrivais pas à retenir ma colère, elle s'éloignait et partais pour la remplacer par une autre chose qui vint prendre possession de mes mouvements avant même que je puisse les retenirs. Ce fut instantanée, mes mains attrapèrent le visage de Wine pour venir attraper ses lèvres. Mon cœur s'accélérait alors que cette échange était délicieux et delectable, comme une vérité mise à nu, délogé d'un endroit pour être révélé au grand jour. Malgrès le soupçon de plaisir qui m'atteignit, je la reclachais aussitôt pour reculer les yeux ecarquiller. Bordel de merde, qu'es ce que j'ai foutu ? C'est pas un serum de vérité, c'est un produit qui corromp l'esprit ! Comment pouvais-je la détester au point d'avoir envie de l'embrasser ? C'était complétement contradictoire !



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She's the monster, but she's my queen [Wine] _



________________________________________ 2017-06-29, 00:04

She’s the monster, but she’s my queen
Winice ♥

Il n’y a pas à dire, j’étais assez dépitée. Je venais de donner à Alice l’occasion parfaite de me dévoiler ses plus sombres secrets, et que me répondait cette gourdasse ? Qu’elle avait tué quelqu’un. La belle affaire ! En quoi cela pouvait-il m’intéresser outre mesure ? Des têtes, j’en avais fait tomber par centaines. Et à ce que je sache, cela ne m’avait pas perturbée. Comment ça j’étais déjà perturbée à la base ? Tenez votre langue. Je ne parvenais pas saisir l’importance de cet acte dans la vie de la blondasse. Ôter la vie n’avait rien de sensationnel. Tout le monde en était capable, avec un peu de bonne volonté. Une guillotine qui glisse et squick, plus de tête. La blondasse m’aurait lancé qu’elle avait bu du café au lieu d’un chocolat au lait pour son petit-déjeuner que cela m’aurait fait plus d’effet ! Non vraiment, j’étais désappointée. Je n’en démordis pas pour autant et continuai à sonder son âme. J’aimais cette sensation de contrôle absolu. Depuis que ma couronne était tombée, rares avaient été les occasions d’asseoir mon pouvoir. A présent que mon éternelle ennemie était à ma merci, je me délectais de sa rage qui inondait son regard. J’absorbais sa colère envers ma personne comme un nectar de satisfaction. Cela devenait presque trop facile. Le bon mot, la bonne intonation me venaient naturellement pour alimenter le feu qui la dévorait. Je touchais là où cela faisait mal avec une impitoyable précision. Je retournais le couteau dans la plaie, prenant un malin plaisir à enfoncer la lame encore plus profondément. Je savais que me voir ainsi triomphante lui était insupportable. Alice était déjà à terre, mais je continuais à lui asséner des coups. Même moi je ne savais pas qu’en j’arrêterais. C’était trop bon.

En y réfléchissant, je suis la seule à ne jamais t'avoir abandonnée. Je rangeai mon mouchoir taché de rouge après avoir fini de panser les plaies d’Alice. Tout compte fait, j’avais raison. Comme d’habitude. Cette phrase, innocemment jetée sur l’huile crépitante, était autant destinée à ma nemesis qu’à moi-même. Depuis qu’elle avait débarqué dans ma vie pour mon plus grand malheur, nous ne nous étions jamais quittées. Et les quelques fois où nous avions été séparées, nous nous étions toujours retrouvées. Deux aimants inconditionnellement attirés l'un par l’autre. Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir tenté de me débarrasser de ce parasite. Mais il résistait, vaille que vaille, me devenant de plus en plus indispensable. Je me voyais mal vivre sans Alice. Être l’ennemi juré de quelqu’un, cela finit par occuper vos journées. J’avais toujours été là pour la ramener sur terre, lui arracher des maigres ailes d’espoir. La clouer dans sa haine contre moi. Tous ses échappatoires s'étaient enfuis, les uns après les autres. Certains à cause de moi. Il ne restait plus aucun rempart à la vague de fureur qu’elle déferlait sur moi. Et plus aucune barrière à mon projet destructeur. Les portes étaient grandes ouvertes. Il ne me restait qu’à faire un pas de plus pour pousser la blonde dans un gouffre dont elle ne remonterait jamais.

Dans ce cas nous plongerons ensemble. La tension faisait vibrer l’air entre nos deux visages. Proches. Trop proches. Mais je ne voulais rater aucune nuance de hargne dans ses yeux d’un bleu électrique. Comment aurais-je pu prévoir ce qui allait se passer ? Je n’étais pas une chenille bleue. J'étais tellement absorbée par la contemplation de mon œuvre, de ma victoire, que je ne pensai même pas à reculer lorsque les mains glacées d’Alice attrapèrent mon visage. Avant que je ne puisse réagir, ses lèvres vinrent se coller aux miennes dans un baiser aussi intense que savoureux, comme ces tartes aux fruits rouges que je dévorais étant petite. Le déclic se fit dans mon esprit. Le vent de la vérité m’emporta dans ses bourrasques révélatrices. Un voile opaque venait de se déchirer, découvrant ce qui se cachait dans l’ombre.
Dès que la prise d’Alice se desserra, je fis plusieurs pas en arrière, mains sur la bouche. Les yeux écarquillés de stupeur, je ne réussissais pas à mettre des mots sur la situation. Ma tête allait exploser sous le trop-plein de sentiments qui s’y bousculaient. Chacun voulait la première place dans la lumière. Mais que ce soit la haine ou… le désir, tous avaient autant de puissance. Impossible de les départager.

La vérité faisait mal. Elle me torpillait le crâne à coups de migraines insurmontables. La vérité faisait toujours mal. C'était cette fausse bonne amie qui assure ne vouloir que votre bien en vous faisant souffrir. Et elle venait de me gifler avec une violence inouïe. Je m'étais fait prendre à mon propre jeu. Moi qui voulait tout savoir, j'en savais trop. Déformation professionnelle. Les reines se doivent de tout savoir. Heureux les ignorants. Heureuses les petites gens.
Je continuais de reculer, toujours choquée par cette révélation qui me faisait atrocement face. Sans fard, sans détours, sans courbette. À l'état brut. J'haïssais Alice, mais j'haïssais d'autant plus le fait de ne pas pouvoir me passer d'elle. Je la fixais, le regard exorbité. Je ne voyais plus qu'elle, au fond de cette ruelle. Un coup de poignard dans le cœur. Tout semblait si irréel autour de moi. Si lointain... Un bruit de klaxon parvînt vaguement à mes oreilles, étouffé par toutes ces voix qui me criaient soit de fuir, soit de courir vers Alice. Lorsque je tournai la tête, une lueur crue m'aveugla. Puis plus rien. Le noir complet.

Quelques heures plus tard, dans une chambre de l'hôpital général de Toronto, Canada...

Je fus réveillée par la douleur. Une douleur lancinante. Ma tête me faisait mal. Mon dos me faisait mal. J'avais l'impression d'avoir été piétinée par un Bandersnatch. Je n'avais évidemment jamais été victime d'un tel accident, mais c'était exactement comme cela que je m'imaginais la rémission d'un pareil traumatisme. Je dus attendre une poignée de secondes avant que mes pupilles ne s'adaptent à la luminosité de la pièce. D'ailleurs, où étais-je ? Je tentai de me redresser sur les coudes, mais mes bras me faisaient également souffrir. Ceux-ci étaient couverts de bandages. Sur le dos de ma main, une aiguille m'injectait du liquide en provenance d'un gros tuyau. Tout était encore flou. Mes paupières étaient trop lourdes pour rester ouvertes. Aussi refermai-je les yeux, me concentrant sur chaque partie de mon corps pour faire le bilan. Jusqu'aux hanches, tout m'était douloureux, ce qui était bon signe dans un sens. Par contre, mes jambes ne me faisaient nullement mal. À vrai dire, je ne les sentais même pas. Je dus les tâter pour vérifier qu'elles étaient bien là.
Avant de replonger dans un sommeil sans rêves, mes méninges embrumées eurent le temps d'arriver à une conclusion : j'étais dans un hôpital et mes jambes ne répondaient plus.

Emi Burton
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She's the monster, but she's my queen [Wine] _



________________________________________ 2017-07-05, 01:22

You're giving me a million reasons



J'aurais aimer être dans un putain de rêve. Bien que ca ne ressemblait pas à un rêve. Ca ressemblait à un putain de cauchemars. Y'a que dans un cauchemars que je pouvais goûter au lèvres empoisonnées de la grande rose rouge. C'était juste pas possible. Pas possible du tout. J'avais envie d'hurler, de propulser ma tête contre le mur avec toute la grâce d'un grizzlie. Je comprenais pas moi même ce qui venait de ce passer. Est-ce qu'on peu revenir en arrière, ou bien s'asseoir et m'expliquer ? C'était quoi ce connard de sérum ? Il n'y avait pas que de la vérité dedans. C'était pas possible. Il me faisait faire des choses horrible. Comme embrassé Wine. Qui aurait eu le culot d'embrasser Wine ? Y'a qu'a moi que ca arrive. J'étais mortifié. Choqué. Je me noyais dans un mélange de sentiment et d'humeur. Mon regard était aussi exorbité que celui de Wine. Je la fixais, énervé, épuisée. Elle ne pouvait pas pénétré dans mes pensées comme ca. Elle ne pouvait pas me faire faire des choses dont je n'avais aucun contrôle et qui me faisait péter un boulon.

Mon regard était noyé dans le sien. Il s'éloignait, il ce décrochait de moi. La ruelle n'était plus qu'un décor dans lequel j'avais été balancé. C' était quoi cette douloureuse sensation d'avoir été jeté sur une table, et d'avoir arraché mon cœur en plusieurs morceau avec tout les objets tranchants possible ? Je me sentais épuisé. J'avais trop encaissé ses derniers temps. Trop. Je ne supportais plus rien. Sirrus m'avait lachement abandonné. Quoi qu'il arrive, il m'était impossible de recoudre cette vieille plaie. Alors pourquoi je m'éternisais à faire n'importe quoi et à embrasser à chaque fois les mauvaises lèvres ? Qu'es ce qui n'allait pas chez moi ? Je regardais cette vielle ennemie m'échapper. Cette femme qui n'était plus que le seule combat de ma vie. Celle qui m'avait presque tout pris. Cette haine qui m'embaumais le cœur comme un parfum. Ces sentiments qui faisait battre mon cœur un peu plus vite, alors qu'ils n'étaient juste que déguisés en ressentiments.

Alors non je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas comment elle pouvait me rendre aussi folle. Ni comment elle ce debrouillait pour me faire ressentir un tas de truc aussi incohérent. Un mélange d'émotion incompréhensible. Je la détestais. Je l'aimais à l'en détester. Je crevais d'envie de la rattraper, de l'empêcher de me filer entre les doigts. Ce fut la voiture qui interrompit le file de mes pensées. Le choc brutale me laissa pantoise. Je restais quelque instant planté dans cette ruelle. Wine venait de ce faire renverser. La voiture l'avait culbuté. Comment pouvait t-elle s'en tiré comme ca ? Elle n'avait pas le droit ! Je me précipitais vers elle, me jetant au sol pour tenir son visage entre mes mains. Elle ne pouvait pas partir sans moi. Elle devait plonger avec moi. Ou alors je plongerais avec elle. Elle ne pouvait pas me laisser toute seule. Je l'interdisais.

▬ « Ta pas le droit de t'en tirer comme ca. PUTAIN DE MERDE WINE TU PEU PAS T'EN SORTIR COMME CA ! C'EST TROP FACILE ! » hurlais-je à ses oreilles. Elle avait pas le droit de me laisser. Son visage restait insconcient entre mes mains, alors que je m'arrêtais quelque minute, boulversé. Pourquoi est-ce que ca faisait soudainement mal de la voir ainsi ? J'aurais du me réjouir. J'aurais du être heureuse qu'elle me laisse enfin. Qu'elle soit hors d 'etats de nuir. J'aurais du conduire cette putain de voiture. Mais non. Au lieu de ca, j'étais juste assise, avec sa tête sur mes jambes, touchant ses joues avec une infime envie qu'elle ce réveille. « Fais pas semblant. Reveille toi, dit moi que tu me déteste. » Ses joues étaient douce, et c'était davantage douloureux au niveau de ma poitrine. La comédie avait assez duré ! Mais non. Non elle ne ce reveillait pas. C'était pas possible. Ma voix c'était brisé comme une veuve eplorée. Je me dégoutais de limite remper à ses pieds pour qu'elle ce reveille.

« Oh mon dieu ! » s'exclama une voix derrière moi. Le conducteur. Ce connard. Il l'avait renversé. Une colère soudre, aveuglante me fit redresser des yeux meurtrier à son egard. Je sentais des flammes m'alimenter, m'ordonner de me lever, de lui en fourtre dans la gueule. Je tentais de la combattre, mais ca battait à mes tempes comme une provocation. « Elle aurait du faire attention ou elle mettait les pieds, elle a debarqué de nulle part ! » declara t-il. Les mots furent comme un coup dans mon visage. Je me relevais, en me détournant. L'homme me regarda venir à lui, et sans crier gare, ma rage me fit retracter les doigts pour venir les cogner dans sa mâchoire. Il l'avait renverser.

▬ « T'avais qu'a pas être aussi con et la renverser ! A cause de toi je vais peu être la perde, connard ! » hurlais-je en lui remettant un poing dans le visage. J'écumais de rage. Il recula en ce tenant la joue, criant d'arrêter. Des gens appelaient déjà les urgences, alors que je reculais précipitemment pour m'arrêter, fixant ma mains qui m'était douloureuse. Même dans l'insconscience, elle avait encore une emprise sur moi ! Je sentais encore sa voix parcourir mes veines. Je ne contrôlais plus mes émotions, la colère, la haine, l'amour me noyait. L'homme ce releva durement, me toisant avec colère.

« C'est un accident je ne l'ai pas fais exprès ! Je ne voulais pas la renverser je vous le promet ! » s'excusa t-il, méfiant que je lui assène un nouveau coup. J'avais l'impression que ses paroles n'était que provocation. Qu'il me cherchait rien qu' a prononcer une seule syllabe.

▬ « Mais c'est trop tard abrutie ! » cinglais-je. J'allais lui remettre un nouveau coup, mais une mains m'arrêter d'un coup sec et m'immobilisa sur le sol d'un coup sec. L'impacte contre le marbre me calma directe, complétement sonnée. J'entendais les ambulanciers juste derrière moi et quelque chose me disait que le type qui me tenait devais juste être un flic qui avait autre chose à foutre que de s'occuper d'une gamine avec des troubles du comportement.

« On va ce calmer, je sais que vous êtes boulversé mais il n'est pas necessaire de deversé votre colère sur ce pauvre homme. » dit la voix grave dans mon dos. Je sentis qu'on me forçait à me relever, alors qu'un metal froid me tenait sévèrement les mains liés. Ce salopard m'avait glissé les menottes. Je regardais les ambulanciers s'occuper de Wine et la redresser sur un brancard. Elle jouait la comédie, elle n'était pas inconsciente ! Elle me punissait, c'est tout !



*******************
Les urgences avaient tenue à m'emmener, parce que j'avais encore le visage cabossé, je m'étais probablement pété la mains à frapper l'autre type, et je demeurais sois disant incontrôlable. J'étais assise sur une table dans une pièce, attendant que l'infirmière vienne me soigner. J'avais besoin de rien. Je voulais juste que tout le monde la ferme et me laisse me noyer dans ma peine. C'était trop demandé de déprimé en paix ? J'arrivais toujours pas à y croire. J'étais sur que c'était une ruse, et qu'elle voulait juste me faire payer ce que j'avais fais. Alors que j'étudiais la pièce, résolue à me barrer d'ici et à partir quelque part, la porte s'ouvris sur l'infirmière. Une vieille, épuisé par ses heures de gardes.

« Vous avez l'air au bout du rouleau. » fit t-elle remarquée. Je m'étais dis que je répondais pas. Mais le sérum de vérité contrôlait encore mes pensées, et me forçait à répondre comme une pression lourde. Je n'avais aucun contrôle sur ce que je disais, ca m'agaçais.

▬ « Je suis pas loin du craquage intersidérale. » répondit-je, alors que je la fixais mettre ses gants et préparer son matériel. « On m'a injecté un sérum de vérité. Mais je crois qu'il y'a autre chose dedans, parce qu'il m'a fait faire un truc que je ne ferais jamais en temps ordinaire, y'a pas moyens de me le retirer du sang ? » demandais-je, désireuse de me debarassé de ce poid qui m'accablait les epaules. L'infirmière s'approcha de moi et entreprit de vérifier l'espèce de plaie qui ornait ma tête. Elle lacha même que celle qui m'avait soigné était douée. Je lachais un ricanement.
« Les sérums de vérités ne contiennent pas de substances qui vous fait faire des choses que vous ne ferez pas en temps ordinaire. Si vous l'avez fait, c'est parce qu'une part de vous le désirais. Il est parfois dur d'accepter la vérité quand elle est mise au grand jour, surtout quand c'est une vérité envers sois même. » lacha t-elle, très philosophique. Je sentais encore la colère gronder.

▬ « Mais putain de merde, je l'ai embrassé, jamais de la vie j'aurais fais ca si y'avais pas eu ce putain de sérum ! » explosais-je. Je pouvais pas être amoureuse de wine. C'était pas possible. Ca n'existait pas. Je le renirais noir sur blanc. L'infirmière me regarda quelque instant, comprenant que de qui j'étais en train de parler.

« Vous êtes encore sous sérum de vérité ? »
demanda t-elle, alors que je serrais les dents lorsqu'elle entreprit de me recoudre. La douleur faisait un mal de chien, et j'avais envie de deversé ma colère sur le monde entier tellement je souffrais. J'hochais la tête malgrès moi. « Dans ce cas permettez moi de vous posez une question. Votre réponse sera vrai. Vous ne pourrez mentir, et quelque soit la conséquences que ca sera pour vous, il faudra vivre avec ca. » Non mais ils avaient tous un diplôme en psychologie ou quoi ? C'était quoi, une leçon de morale ? Pas de question, plus de question ! Je voulais plus répondre à quoi que se soit tant que le sérum sera pas partie ! Je me tairais au silence, quitte à me recoudre la bouche. « Vous aimez cette femme ? » J'avais envie de rire. C'était ridicule. Aimer Wine ? Aimer la personne que je détestais le plus au monde ? Aimer cette garce qui s'amusait à me déchiré en morceau en ce delectant de les posséder ? Non. Non. Non non. Pis à la base j'aime que les hommes. Je vois pas pourquoi je serais interresser par elle. Il est hors de question que je dise oui alors que la réponse était evidemment que non.

▬ « Oui. » Si j'aurais pu recevoir un coup, il aurait été mortelle. Au début j'étais persuader que quelqu'un d'autre avait répondu. Mais il n'y avait que moi et l'infirmière dans la pièce. Cette voix m'appartenait. Non. Je ne pouvais pas faire ca. Je la détestais, je l'aimais pas je la détestais ! C'était horrible. Ca faisait mal. Je lui en voulais tellement de m'infliger ca. C'était encore à cause d'elle. Par tout les moyens elle avait encore trouver un moyen de me détruire ! Je les emmerdais tous. Le sérum était trafiqué et me faisait répondre n'importe quoi, un point c'est tout.

« Je vais vous laissez quelque seconde vous remettre de votre choc, si vous le désirez vous pouvez la voir, elle est juste à coté. Et elle est assommée par les médicaments. » Fit t-elle remarqué, avant de s'en aller et de me laisser seule dans la pièce. Si c'était pas cette voiture qui l'avait tuer, alors ce sera moi. Je sautais de la table, tentée entre l'envie de partir, de commettre une connerie, ou bien d'aller la voir pour voir si elle jouait vraiment la comédie ou pas. La troisième option était une vile tentatrice. J'ouvris la porte, pour me diriger dans le couloirs. Le flic n'était pas loin, m'observant avec méfiance. Quoi, il voulait que j'encastre son beignet dans son sale gosier ? Je lui jetais un regard noir avant de passer la porte de la chambre. Bip. Bip. La machine ne cessait d'emmettre un petit son, alors que Wine dormait dans son lit, complétement dans les vappes, reliés par des cables et autre saloperie.

▬ « Jusqu'au bout tu restera une putain de garce. » lachais-je froidement, m'avançant vers elle. « Et j'ai franchement envie de t'achever. » Après tout, j'avais plus rien à perdre. Et personne ne serait là pour voir ca. J'arrivais pas à comprendre comment je pouvais avoir autant de pensée meurtrière. Je m'avançais lentement, m'emparant d'un oreiller, que je tenais en joute juste au dessus d'elle. Meurt. Crève. Crève pour ce que tu me fais subir. Brule autant que la flamme de la haine qui noyait mon cœur et mes pensées. Etouffe toi, et laisse moi vivre en paix. J'étais figé. Je tremblais. Je me rendais pas compte tout de suite que mes joues étaient humide, et que j'étais frustré. Frustré parce que j'étais incapable de lui faire quoi que ce soit. Frustré parce qu'au lieu de m'inspirer de la haine, elle m'inspirait autre chose et que ca me rendait folle. Elle avait réussit à faire en sorte que ma haine soit changé en quelque chose d'autre pour que je ne puisse plus la toucher comme j'avais pu le faire avant. Bien joué, Alice. T'es tombé dans ses filets, et te voilà lamentablement amoureuse de ton propre bourreaux.

▬ « Je te déteste. » soufflais-je, relachant brutalement l'oreiller pour aller me poster dos et mur et me laisser tomber pitoyablement. J'étais clairement pitoyable. Je n'avais plus envie de me battre pour quoi ce se soit. La vérité était encore plus éprouvante qu'un vrai combat. Au bout de quelque seconde, le silence et le tintement des machines finirent par me bercer et me balancer au seuil du sommeil.



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________________________________________ 2017-07-19, 22:29

She’s the monster, but she’s my queen
Winice ♥

Bip. Bip. Bip. Ce bruit électronique et répétitif me tira lentement du sommeil comateux dans lequel j’avais replongé. J’avais moins mal qu’à mon premier réveil, certainement grâce aux litres de morphine qui devaient circuler dans mes veines. J’étais là sans y être. Comme si le monde autour de moi était séparé de mon corps par un mur de verre. Je ne percevais que des sons étouffés, ma vision était encore floue. J’entendis du mouvement à côté de moi. Je te déteste. Cette voix. Je fermai les yeux dans un profond soupir d’exaspération. L’heure n’était pas aux crises de colère, j’étais bien trop faible pour hurler la moindre menace. Ne me laisserait-elle jamais en paix ? Non. Il me faudrait toujours supporter sa détestable présence, son ton hargneux et acide, son regard d’un bleu électrique… Je n’avais pas la force de me tourner vers Alice. Et même si j’en avais eu assez, je ne l’aurais pas fait. La vue de ce plafond blanc, neutre et sans vie m'était bien plus reposante. Que m’était-il arrivé au juste ? Je me souvenais d’un bruit strident. Un klaxon. Puis une lumière aveuglante. Et plus rien. Un accident. Un gueux avait osé me rouler dessus. Je le maudissais de toute mon âme, espérant avec haine qu’il perde la tête. Littéralement.
Je rembobinais doucement le film de mes souvenirs. Comment m’étais-je retrouvée au beau milieu de la route ? J’avais reculé. Pourquoi donc ? … Oh. Doux Jésus.

Le choc fut plus brutal que prévu. Alors que la mémoire me revenait, que cet instant dramatique se placardait contre ma rétine, j’eus le souffle coupé. C'était impossible. Alice n’avait pas… elle n'avait pas fait ça. Cela me semblait trop irréel. Je ne pouvais pas accepter ce que mes souvenirs me montraient. Qu’est-ce que tu as fait ? … Qu’est-ce que tu m’as fait ? Ma voix rauque et faible parvenait à se frayer un chemin hors de ma bouche, au prix de gros efforts. La porte de la chambre s’ouvrit, coupant court à toute explication. Un médecin en blouse blanche encadré par deux infirmiers déboula, une flagrante marque de bronzage autour des yeux. Le séjour à la montagne avait dû être agréable. Il m’offrit son plus grand sourire vaniteux, exposant ses dents trop blanches pour être naturelles. Un infirmier m’aida à me redresser et plaça des coussins dans mon dos. J’esquissai une grimace de douleur. Quelle délicatesse. Alors ma p’tite dame, comment va ? Le “ma p’tite dame” passa moyennement. Il osait me demander comment je me portais ? J’ai été percutée par une voiture, sans les analgésiques je souffrirais le martyr, je ne sens plus mes jambes… alors à votre avis comment je vais ? Mal. Docteur Mamour ravala son sourire de publicité. Malgré la faiblesse apathique de mes cordes vocales, mon ton ne laissait place à aucun doute : la reine était de mauvaise humeur. Hm oui en parlant de vos jambes… Quoi mes jambes ? Qu’avaient-elles ? Mais crachez le morceau, charlatan ! ... Elles ne seront pas opérationnelles avant plusieurs jours. Les veines de mes tempes se gonflèrent aussitôt. Mes dents grincèrent les unes contre les autres. Ils avaient de la chance que je sois complètement amorphe. Sinon, leurs têtes rouleraient déjà sur le carrelage. Vous devrez rester en fauteuil pendant au moins cinq jours. Puis petit à petit vous commencerez la rééducation. Et comment allais-je jouer au croquet ? Sur une chaise à roulettes ? Ce médecin n’était qu’un bon à rien. Un incapable qui venait de ruiner les prochaines semaines de ma vie.

J’exige une infirmière à ma disposition. Les choses empiraient de minute en minute. Non seulement j’étais coincée sur ce fauteuil, à la merci des pentes plus ou moins raides, mais en plus Alice avait été désignée comme ma responsable. Ma “pousseuse”. Autant dire que ces charmants soignants venaient de signer mon arrêt de mort. A la première occasion, la blondasse n’hésiterait pas à me jeter dans les escaliers. Apparemment, ils ne pouvaient pas m’assigner une infirmière car je n’étais pas Canadienne. L’administration. Ces cloportes. Tandis que je baragouinais moultes représailles et promesses de vengeance, une secrétaire vint à ma rencontre, un dossier sous le bras. Pendant que vous étiez en réanimation nous avons contacté votre plus proche parent pour qu’il vous prenne en charge. Elle ne devrait plus tarder. Vous sentez-vous capable de signer les premiers papiers ? J’étais restée bloquée à l’annonce du “plus proche parent”. De qui voulait-elle parler ? Un mauvais pressentiment s’insinua dans mon esprit. Si elle pensait à qui je pensais… Non. Tout mais pas elle. La secrétaire déposa le dossier qui m’était destiné sur mes genoux. Fébrile, je l’ouvris. Mes mains se crispèrent à la vue du nom inscrit en lettres capitales sur le premier formulaire. Caitriona WhitHeart. N’importe qui. N’importe qui pouvait s’occuper de moi. N’importe qui sauf elle. Je n’avais pas revu ma détestable sœur depuis la malédiction, et je ne m’en portais que mieux. Savoir qu’elle allait débarquer ici me mettait dans un tel état nerveux que j’en tremblais.

La cause de ma presque mort choisit ce moment précis pour faire son apparition. On avait soigné ses plaies. Fort bien. Je n’aurais pas à supporter une Alice purulente. Je ne m’attardai pas trop sur la blonde. La regarder m’était trop dur. La sensation brûlante de ses lèvres contre les miennes, tel un fruit interdit me tiraillait à m’en arracher le cœur. J’ai soif. Il y avait une bonbonne d’eau dans le couloir. Et je ne pouvais clairement pas me servir toute seule. Cette situation n’était peut-être pas si désavantageuse que cela… Un petit sourire fourbe s’esquissa sur mon visage. Autant en profiter avant que l'autre blonde qui avait détruit ma plus tendre jeunesse ne vienne jouer les rabats-joie.

Emi Burton
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