« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Je veux plus m'retrouver aussi proche de l'Enfer »
Après que nous soyons remontées et que j’ai pu manger un peu, j’avais aidé 72 pour qu’elle puisse manger puis nous étions reparties. Encore. Je commençais à en avoir marre et je voulais vraiment rentrer à la maison mais bon…ça allait certainement attendre. Donc de ce que j’avais compris, fallait qu’on descende dans le sous-sol. Pourquoi un sous-sol ? Pourquoi pas le jardin ? Je n’aime pas les sous-sols. Il a pu se passer des trucs super glauques et puis ça pue tout le temps le renfermé dans ce genre d’endroit quoi que vu où on est, ça ne changerait pas grand-chose que ça pue ou pas.
Une fois descendue, il y eu l’échelle où il manquait des barreaux puis…Il fis rapidement noir. Je commençais vraiment à me demander où j’étais tombée et…wapapadou, un toboggan ? Et voilà que j’étais en train de glisser avant d’arriver en bas et de devoir marcher à quatre pattes pour pouvoir avancer. Xi-Feng était devant moi mais je compris que cet endroit était encore plus étrange lorsque je vis que des personnes « normales » étaient enfermées en bas et que l’un des prisonniers nous avaient dit de repartir avant que le docteur nous voient. Bon il fallait qu’on remonte pour retrouver Zelena et surtout Figue.
Du coup, faisant marche arrière, j’avance doucement tout droit avant d’arriver à une intersection de tourner à droite -j’ai tellement l’impression d’être en voiture quand je dis ça- et de déboucher sur une salle étrange mais vu les machines, ça devait pas être un salon de thé…non plutôt une salle des tortures je dirais. Je me relève et remarque que Zelena pars tranquillement dans le couloir d’en face en faisant la causette avec l’une des créatures et elle semble allait très bien.
« Oh la salope ! »
Oui, il m’arrive par moment d’être grossière mais ça faisait un moment que j’en avais envie. Je suis rapidement rejointe par Maléfique et Mulan.
« Je viens de voir Zelena taper la discute avec une des créatures et elle avait l’air d’aller plutôt bien, voir même très bien. »
C’était étrange mais toute façon, dès le début je l’avais pas sentie cette femme. Etant toujours dans le noir avec une visibilité des moindres, je tatonne le mur à la recherche d’un interrupteur et finalement je finis par tomber dessus mais vu l’humidité, je sens rapidement la décharge électrique.
« Aïe. »
Suçant mon doigt, je remarque que cela semble fonctionner vu que la lumière s’allume mais très faiblement, m’enfin ça fera l’affaire. J’ouvre de grands yeux. Des objets de tortures qui semblent pas dater de ce matin mais plutôt d’une époque plus que lointaine. Je m’approche pour les voir de plus près, restant malgré tout sur mes gardes. Des écarteleurs, des cages de piques et des machines dont j’ignore le nom mais qui semble aussi peu amusantes que les autres. Passant derrière l’une d’elle, je tente de les trafiquer pour qu’elles deviennent inutilisable. Armée de mon scalpel, je commence à tenter de faire quelque chose mais me coince le doigt. Me mordant la lèvre inférieure pour ne pas hurler, je me tiens le doigt fermement vu la douleur intense.
Fais suer. Je me relève et regarde les filles.
« Toute façon, on doit couper le courant non ? »
Quittant la pièce à la recherche d’un quelconque panneau électrique, avançant dans le noir, suivie par les filles, je finis par déboucher dans une petite pièce. Frôlant le mur, je finis par tomber sur panneau électrique. J’ouvre le petit panneau et comprends rapidement qu’il y a des boutons.
« J’ai pas le temps de faire mumuse. »
Munie de mon scalpel, je tape sur les boutons violemment. Une mini explosion à lieu sans doute à cause des faux contacts, je me recule d’ailleurs de deux pas avant de sentir la douleur de la brûlure sur ma main causée par l’explosion mais apparemment, ça a marché vu que ça semble s’éteindre définitivement. Ok on a plus de courant mais du coup, on voit plus rien mais je vais éviter de retoucher aux boutons. Je tente de retrouver les filles à tâtons et comprends très vite que je viens de mettre mon doigt dans l’œil d’Angélique.
« Désolée, je savais pas que t’étais derrière… »
Il fallait qu’on retrouve Zelena pour que je puisse me défouler sur elle mais pour cela, il fallait qu’on remonte. Après un bon moment de galère, on finit par retrouver l’endroit où nous étions descendues mais en l’absence de barreau et vu la hauteur du premier barreau, ça allait un peu dur… Qui a une idée ?
Barre de vie: 45% Barre de folie: 75% Barre de faim: 90%
Laure et Xi-Feng l'avaient accompagné dans les sous-sols. Elles y avaient découvert des prisonniers. Puis à mesure qu'elles avançaient dans les couloirs, Laure finit par découvrir Zelena tranquillement installée à bavarder avec une créature. Tiens donc... Elle n'avait pas mis longtemps à les vendre la rouquine ! Car dans l'esprit de la botaniste, cela ne faisait aucun doute que Zelena les avait vendu. Après tout, elle-même l'aurait fait si les rôles avaient été inversés... Quoi qu'il en soit, les filles continuèrent leur route et Laure finit par pulvériser le compteur électrique, se brûlant au passage. Ce qui fit sourire Angélique, surtout après que cette idiote lui ait mis le doigt dans l’œil.
- Laisse tomber... Marmonna-t-elle en ronchonnant.
Angélique guida les deux autres jusqu'à la salle par laquelle elles étaient arrivées. Sans doute que ses anciens sens de dragon n'avaient pas totalement disparu, parce qu'elle ne voyait pas comment elle aurait pu se repérer aussi bien dans l'obscurité ambiante. Malheureusement, avec les deux premiers barreaux manquants, aucune d'entre elles ne pourrait grimper... À moins qu'elles ne se fassent la courte échelle, mais ce serait trop galère de faire remonter la dernière...
- Je me suis cognée contre une caisse tout à l'heure... Indiqua-t-elle aux autres. Elle est assez grande pour qu'on puisse atteindre les barreaux sans souci. Allons la chercher.
Et sur ces mots, Angélique fit demi-tour, suivie de Xi-Feng et Laure. Cette fois encore, le chemin fut relativement facile à retrouver. La fée déchue retrouva la caisse et à elles trois, elles parvinrent à la faire bouger. Elles étaient sur le chemin du retour quand des bruits de pas se firent entendre. Ainsi que des brides de conversation.
"Elle propose de nous les livrer." "avec elle." "Coincera avec eux." "à l'étage, il faut que... organisions."
Cachées derrière la caisse, les filles attendirent que les autres tournent pour aller dans une autre salle. En tout cas, tout ceci n'était pas rassurant et Angélique ne pouvait s'empêcher de se dire que ces informations, ces hommes les tenaient de Zelena et que cette sal*pe les avait bel et bien trahies. Redoublant d'énergie grâce à sa colère, la botaniste et les deux autres finirent de mettre la caisse là où elles le voulaient : en dessous de l'échelle cassée.
Une à une, elles remontèrent et prirent le chemin du retour. Angélique les guidait, prudente. Elles durent se cacher quelque fois, ce qui ralentit leur progression, à cause d'une créature qui se baladait tout près d'elles. Mais le trio finit par arriver sans encombre à l'étage, dans la chambre où se trouvait 72 et Kiana. Au moins, 38 avait respecté sa parole... Du moins en partie !
- Il faut filer d'ici et vite. Zelena a peut-être essayer de nous vendre pour sauver sa peau. Ils ne vont pas tarder à arriver. Déclara-t-elle sans préambule.
"Pourquoi ?! Qu'est-ce qu'elle a fait ?!" Demanda 72 avec étonnement.
Étonnement qui laissa rapidement la place à l'agacement, ce qui fit bien plaisir à Angélique. 72 s'était mise debout et déambulait nerveusement dans la pièce, tournant en rond, comme si ça allait les aider.
- Elle était tranquillement entrain de discuter avec quelqu'un quand on était dans les sous-sols. Laure l'a vu. Et on a entendu des types dire "elle va nous les livrer, même elle". Ils ont aussi dit "coincera avec eux" et "à l'étage". Je crois que c'est assez clair...
En tout cas, ça l'était dans l'esprit d'Angélique qui parvenait totalement à imaginer que cette maudite rouquine les avait vendues.
"Il faut que nous changions d'endroit. Ou alors, il faut que nous fassions comme si nous n'étions pas au courant et qu'on la prenne à son propre jeu."
- Vous pensez à quoi exactement ? Demanda Angélique, curieuse.
Faire des tours pendables aux autres, c'était son passe-temps favori alors si elle pouvait s'y adonner ici, la botaniste n'allait pas dire non. Mais vu la tête de 72, c'était sans doute loupé...
"Je ne sais pas. Je ne sais pas encore, mais si nous avons une longueur d'avance, nous pouvons nous en servir..."
Ah bah tiens, qu'est-ce qu'elle disait hein ! On lui vendait du rêve pour le lui arracher tout de suite après... Et c'était d'elle qu'on disait qu'elle était cruelle ! Qu'ils passent un peu de temps ici et les gens en viendraient à avoir une autre opinion d'elle, la botaniste en était certaine !
- Peut-être... Mais pour le moment, nous risquons sans aucun doute d'être capturées... Il n'y a plus d'électricité alors normalement, les caméras ne fonctionnent plus. On peut donc bouger et se mettre à l'abri sans trop de souci, non ?
"Il reste les créatures, le Boucher et le Médecin... Mais sinon, si nous sommes assez discrètes, nous pourrons nous cacher à un autre endroit... Avez-vous rencontrer des personnes au sous-sol ? Des personnes qui vous ont vu ?"
Angélique haussa les épaules. Dans le noir, ils ne verraient rien eux non plus. Il fallait plutôt en profiter pour se carapater de là et en vitesse...
- Des prisonniers. Certains nous ont vu et nous ont poussé à partir avant que le Médecin revienne. Pourquoi ?
"Des... Prisonniers ? Il y a des prisonniers ? Le médecin lui ne sort jamais de son étage... Vous avez dû voir quelqu'un d'autre..."
Et même si c'était vrai, en quoi ça les regardait là maintenant tout de suite ?
- Oui, des prisonniers. Des gens qui ne se sont pas encore transformés en créatures... On a rien vu, ce sont eux qui nous ont dit ça. Dit-elle en haussant les épaules avec agacement.
"Transformé... Vous pensez qu'il s'agit d'une transformation ?" 72 était étonnée. Tiens donc, elle ne savait pas ? Puis l'étonnement succéda à la panique. "C'est pour ça que des gens disparaissant ! Avez-vous pu discuter avec eux ? Savez-vous qui ils sont ?!"
- Je crois qu'il y a des expérimentations sur les humains, sur les gens internés ici et que les créatures sont le résultat de toutes ces expériences. Répondit-elle sombrement. Non je ne sais pas... Je ne crois pas qu'ils aient dit leurs noms...
72 paraissait complètement estomaquée. Elle ne savait pas quoi dire apparemment et resta silencieuse pendant de longues secondes.
"Hum... Très bien... Je... Il faut que nous changions d'endroit mais après... J'aimerais descendre au sous sol... Je dois aller voir..."
- Une fois qu'on aura un autre refuge, on ira. Assura Angélique, préférant promettre que de perdre encore plus de temps.
"Merci.. Je ne vous obligerais pas à venir, je comprendrais très bien que vous préfériez rester en sûreté.. Je vais commencer à emballer mes affaires, nous partirons dès lors. Pour Zelena, que préférez vous faire alors ?"
- Il vaut mieux qu'on reste ensemble. En plus, on pourra peut-être faire des dégâts et affaiblir les responsables de tout ceci... Dit-elle en haussant les épaules. Rien pour le moment. En voyant que nous ne sommes plus là, ils vont s'en doute se retourner contre elle...
Et cette perspective réjouissait Angélique par avance. À tel point qu'un petit sourire vicieux s'était dessiné sur ses lèvres.
"Oui,vous avez raison, merci pour votre aide. Nous pourrions lui laisser un mot, peut être ? Si elle se doute que nous le savons, nous perdons un avantage, non ?"
- Vous avez raison... Vous avez du papier et un stylo ou quelque chose comme ça ?
"Je n'ai pas de stylo.. Mais j'ai de la suies et le bout rond d'un scalpel..."
Elle prit un petit carnet et arracha une page avant de tendre le tout à la fée déchue. La botaniste la remercia d'un hochement de tête et se mit à écrire quelques mots. Elle ne comptait pas faire de phrases, avec le matériel dont elle disposait, ça aurait été un suicide. En plus, elle galérait déjà bien assez avec les trois mots qu'elle marquait : danger, autre refuge. C'était assez clair et succinct pour que Zelena pense qu'il s'agissait là d'un message pour la rassurer... Angélique le mit bien en vue et puisque 72 avait fini de ranger les affaires qu'elle voulait emporter, le petit groupe se mit en route vers un autre refuge.
Barre de vie : 90% Barre de folie : 60% Barre d'alimentation : 65%
« N'ayez pas peur et entrez... Dans un univers singulier. »
Nous étions désormais remonté rejoindre les autres afin de leurs expliquer la situation. Je détestais cette Zelena et je ne comprenais pas son choix. Enfin, rien d'étonnant de la part d'une méchante. Notre nouveau plan désormais ? Déménager ! 72 avait rassembler ses affaires, nous étions prêt à bouger. En sortant de la salle je demandai à 72 quel était l'endroit le plus sûr pour nous cacher. Sa seule réponse fut:
- Maintenant que les caméras sont coupés, il n’y a pas d’endroit plus sûre que l’autre… A chaque étage se cache une « menace » ...
Bon, ça commence bien. Nous commençâmes à regarder différentes pièces à l'étage, nos seules trouvailles furent seulement d'anciennes chambres de patients. Nous choisîmes alors de descendre au rez-de-chaussée. Là-bas, nous pûmes trouver une grande salle afin de pouvoir s'installer et avoir de l'espace. Il devait sans doute s'agir d'un ancien salon vu les objets s'y trouvant. Il y avait des fauteuils, des canapés, des tables de billard, un baby-foot et même une télé dorénavant cassée. 72 commença par déballer ses affaires et nous proposa de nous installer. Elle nous invita même à dormir et franchement, je n'allais pas vraiment dire non. Il y avait 4 canapés et 5 fauteuils. 72 prit un fauteuil, je ne cherchai pas plus loin et je choisi un canapé afin de pouvoir m'allonger.
- Il serait peut-être préférable de bloquer la porte... - Tu as raison. Déplaçons les baby-foot et les billards.
En s'entraidant, nous réussîmes à pousser les lourds objets contre la porte. Normalement nous ne devrions pas craindre trop d'attaque... Chacun retourna ensuite dans son fauteuil ou son canapé. Par précaution, nous fîmes quand même des tours de gardes. Mais même avec ça, je ne pouvais dormir que d'un oeil, des bruits étranges se faisaient entendre la nuit. Parfois, la porte bougeait, quelqu'un semblait vouloir l'ouvrir mais n'y arrivant pas, la personne repartait. Nous pûmes tout de même dormir quelques heures.
Le soleil était désormais levé et j'ouvris légèrement les yeux encore endormi. Figue était penchée sur moi, elle ne dit qu'une chose:
- Aidez moi.
Je me relevai brutalement et constatai qu'elle n'était plus là. La table de billard n'avait pas bougé non plus.
- Où êtes-vous ?!
72 était à son tour de garde, dans un coin de la pièce en train d'écrire dans son carnet, elle leva alors des yeux étonnés vers moi.
- Je suis là... Ne faites pas trop de bruit, les autres vont se réveiller, vous pouvez vous reposer encore un peu.
Je me rasseyai sur le canapé en me laissant tomber lourdement.
- Je deviens folle. J'ai aussi vu Figue. Je pense que nous devons vraiment l'aider. - Figue… C’est votre amie que je n’ai pas eu l’occasion de… Rencontrer ? » Elle va poser son carnet et se relever. « Je ne voudrais pas paraître… Méchante. Mais êtes vous sûre qu’elle était bien à vos côtés ? Personne ne semble l’avoir vu ici… Je sais que ce lieu peut parfois donner des visions.. Peut être en était-elle une ? - Non, je vous assure qu'elle était bien réelle. Elle était là dès le début. Bien avant de devenir fou ça c'est sûr. - Au moment où vous posez les pieds ici, dès que vous prenez votre première bouffée d’air… Vous êtes susceptible d’être… « fou »...Mais je veux bien vous croire.. Je trouve juste cela… Etonnant. - Je comprend votre point de vue mais je sais qu'elle est ici. C'est sûr. Je ne la connaissais pas avant. - Très bien... - Avez-vous une idée d'où je pourrais chercher ? Un endroit que nous avons oublié ?
- Tu ne comptes pas vraiment aller la sauver ? Tu vas y laisser ta peau. Ici tu n'es pas une héroïne. Laisse tomber.
Je préférai ignorer la voix dans mon esprit. Elle était peut-être la voix de la raison mais elle n'était pas la bienvenue. Elle me tapait vraiment sur le système.
- Le troisième étage. Mais c’est bien trop dangereux… Peut être était avec les autres prisonniers au sous sol… - Je vais risquer le sous sol en premier alors, je tenterais le troisième si nous ne la trouvons pas. - Je suis avec vous.. J’ai besoin de savoir ce qui se trame là dessous... - Allons-y alors.
Nous nous débarrâmes de ce qu'il y avait devant la porte, 72 choisit ensuite de réveiller les autres afin de nous accompagner. Je conduisit de nouveau le groupe au sous-sol en faisant attention cette fois-ci de ne pas tomber. Je réussis à retrouver le chemin vers la salle des prisonniers sans grandes difficultés. Par contre, la grille était toujours fermé. Cette fois-ci les prisonniers étaient surveillés par un homme qui ressemblait à une créature, à son cou, il y avait un sifflet. Si nous nous faisions remarquer, il risquait donc de pouvoir prévenir les autres avec son sifflet.
Je réfléchis quelques instant. La meilleure solution pour nous était de remonter le conduit afin de passer par l'entrée principale.
- Des volontaires pour m'accompagner en haut ? Nous devons remonter pour passer par l'entrée principale afin d'accéder à la salle.
Barre de vie : 90% Barre de folie : 55% Barre d'alimentation : 90%
Je savais quand proposant au sbire de livrer le reste du groupe, je n'allais pas me faire apprécier. Mais la fin justifie les moyens et si en faisant ça je pouvais sortir de là alors je ne devais pas hésiter. Je ne leur devais rien et je pense qu'elles n'hésiteraient pas à me laisser pourrir ici !
La Créature m'indiqua la marche à suivre pour notre plan. Elle devait d'abord en parler à son Maître et des choses à organiser pour la suite. Le sbire me donna une puce à garder sur moi, cela lui permettrait de me retrouver plus tard.
Une fois la créature partie faire ses affaires, je fis demi-tour et retournais dans la pièce où se trouvait le groupe. Après plusieurs minutes a marcher prudemment, j'arrivais dans le "repère", mais personne ! Quoi ?!! Elles sont parties sans m'attendre ! Je le crois pas ! C'était la preuve que les autres s'en fichaient de mon sort ! Mes yeux se posèrent sur une feuille de papier. Je la pris et lu les trois mots d'inscrits : danger, autre refuge.
Tiens donc, elles ne l'avaient pas abandonné finalement. Très délicat de leur part mais cela ne changeait rien. Elle devait sortir de là. Peu importe le moyen.
Je sortis du repère et partis à la recherche du groupe. Totalement au pif, je déambulais dans l'étage, je fouillais les pièces, pas de traces du groupe. Idem au deuxième, juste des créatures qui ont bien faillis me bouffer ou je ne sais quoi d'autres. Sans indications, c'était mission impossible. Puis je repensais à ce 38. Avec du bol, il n'était pas avec le groupe et saurait me dire où chercher. Je rebroussais chemin mais la fatigue se faisait de plus en plus ressentir. Cela faisait combien de temps que j'étais dans ce trou ? Ma ferme me manquait. Après avoir retrouver non sans peine la chambre de 38, j'ouvris prudemment la porte et le vit en train de dormir. En attendant la porte s'ouvrir, il ouvrit les yeux.
« Oui ?"
"Ah vous êtes là ! Je me suis séparée des autres et maintenant je ne sais plus où elles sont. Vous savez où je peux les trouver ?"
« Hum.. Il me semble les avoir entendu descendre au rez de chaussé, mais je n’en sais pas plus. Elles n’ont pas du aller bien loin, la majorité des salles sont condmanée ou minuscule. Le hall d’entrée prend une grande place, il n’y a que très peu d’endroit encore accessible. »
"très bien...euh ca vous dérange si vous venez avec moi ? Il y a des copains à vous dehors et j'ai eu du mal tout à l'heure mais je ne veux pas tenter le diable..."
J'avais bien vu qu'avec lui les autres bestioles évitaient de nous attaquer. Fallait être idiot pour ne pas s'en servir.
« Vous êtes bien plus aimable que la dernière fois. Vous n’avez plus de quoi me menacer ? »
Il se relevait, semblait hésiter. Moi je soupirais. Pourquoi toujours compliquer les choses ?
"vous préférez que je sois désagréable ? Profitez que je sois aimable,ce n'est pas dans mes habitudes !"
« Je m’étonne juste de la situation. Vous tâchez de rester aimable à mon égare jusqu’à maintenant ? Pas seulement lorsque vous avez besoin de mon aide ? »
J'affichais un sourire forcé.
"ne jouez pas avec ma patience...Vous allez m'aider ou non ?"
« En échange de votre amabilité futur, oui. N’oubliez pas qui a besoin de qui, je me fiche que vous sortiez seule ou non. »
"Bon Trèèèèèès bien ! Je serais une gentille fille ! On peux y aller ?"
« Très bien. »
On descendait au rez de chaussée mais pendant toute la descente 38 n'arrêtait pas de parler, impossible d'en placer une.Si seulement ce qu'il disait était intéressant. Je m'efforçais de prendre sur moi et de l'écouter. Une fois arrivés, il m'indiqua des salles.
« Toutes celle là sont condamnées, certaines depuis plus longtemps que d’autre, mais elles sont impossible d’accès à m connaissances. Ces deux là sont bien trop petite pour tout votre groupe, il reste donc ces 6 salles, après vous."
"6 ! Sérieusement..."
« L’asile est grand, comme vous pourrez le remarquer. Lors de nos heures et nos jours de gloires, il y avait un nombre impressionantn de patients ! »
"De gloire hein...."
Ce type était complétement dingue. On commença par ouvrir la première porte. Vide. La deuxième...pas de bol des créatures. Mais par miracle, elles nous remarquaient pas. La 3ème : encore des créatures et cette fois, elle s'apprêtaient à nous attaquer mais en voyant 38 elle changèrent d'avis. Je savais que 38 me serait utile. La 4ème porte elle, elle était bloquée. Etrange.
"Tiens...tiens, elle bloquée. Vous pouvez m'aider ?."
38 m'aida mais à nous deux, on n'avait pas assez de force pour ouvrir cette fichue porte.
« Ohé, il y a quelqu’un là dedans ? »
« C’est 38 ! Il faut lui ouvrir, venez m’aider. »
Cette voix, c'était celle de 72 je crois. Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit sur le groupe qui semblait sur le départ.
"Oh ben vous voilà...au fait merci pour le petit mot. J'ai cru un instant que vous m'aillez laisser moisir ici..."
Barre de vie : 85% Barre de folie : 60% Barre d'alimentation : 65 %
« Je veux plus m'retrouver aussi proche de l'Enfer »
Bon. Angélique ne m’en voulait pas, c’était déjà ça. Finalement, avec l’aide d’une caisse, on avait pu remonter puis au fond, tout c’était passé très vite mais en tout cas, Zelena nous avait lâchement « abandonnées », et ça, ça ne passait pas. Alors lorsque nous fûmes en sécurité dans le salon, je pris l’un des fauteuils et pu dormir un peu, car je sentais que la fatigue était bien là. Mais je fus réveillée par des bruits venant de la porte et voyant tous les autres debouts, je compris que 38 était derrière, aussi on le fis entrer et en voyant Zelena, mon sang ne fis qu’un tour.
« Ah parce que toi tu ne comptais pas nous laisser là peut être ? Sale vicieuse et cruelle garce, joues ton petit jeu mais ça te retombera très vite dessus et je serais assise confortablement pour admirer le spectacle. Tu nous as pris pour des truffes mais ça passe plus ! »
Je tourne le regard vers 38 et ajoute, très zen.
« Oh bonjour 38. »
72 m’envoie un énorme regard noir avant d’entraîner Zelena à l’intérieur et de refermer la porte avant de se tourner vers moi. Apparemment, elle avait plus l’air furieuse qu’autre chose mais je sentais qu’elle était également apeurée. Reculant d’un pas, je ne quittais pas la jeune femme des yeux.
« Mais c’est pas possible ! Vous êtes censé être la plus réfléchis du groupe avec votre âge et vous agissez sous l’impulsion en ruinant tout le plan du groupe ?! VOUS VOUS RENDEZ COMPTE QUE VOUS NOUS METTEZ TOUJOURS DANS DES SITUATIONS DANGEREUSES ?! On avait une longueur d’avance, on savait ce qu’elle tramait on pouvait essayer de s’en sortir et vous venez de tout péter juste parce que vous ne vous contrôlez pas ! Vous ne pouvez pas réfléchir un peu et toujours éviter de mettre tout le monde dans des situations qui menacent tous notre vie ?! »
Euhm…C’est moi ou là, elle est vraiment furax ? Elle se retourne et s’éloigne de moi avant que je ne murmure.
« Si je suis dangereuse pour vous, vous n’aviez qu’à pas faire appel à moi. J’étais très bien à Storybrooke. »
Elle ne m’écoute pas. Elle fait les cents pas, réfléchissant. J’inspire et expire longuement avant de me mordre douloureusement la lèvre et de me retourner vers 72.
« Vous savez quoi, allez en Enfer, toutes autant que vous êtes. J'en ai ma claque de cet endroit ! Débrouillez-vous toutes seules, j'en peux plus, je me casse. »
J’ouvre la porte et vois les créatures avant de refermer la porte.
« Ou pas… »
J’avais bien vu que 72 à tilté sur le terme d’Enfer, elle était restée silencieuse puis elle m’a regardé.
« Vous avez raison. »
Et elle quitte la pièce avec 38 et la porte claque derrière eux, dangereusement. Euh… Mon regard se pose sur Zelena, c’était à cause d’elle, si elle n’avait rien fait, j’aurais rien dit et elle serais encore avec nous 72. Je m’approche de la rousse et lui mets une droite bien placée avant de me rendre compte de mon geste.
« Pardon, je sais pas ce que…je voulais pas. »
Zelena riposte et rapidement je sens le sang couler le long de ma lèvre.
« Ne faites plus jamais ça ! Vous êtes pas bien ou quoi ? »
J’essuie le sang qui coule le long de mon menton et lève les yeux vers la femme.
« Je vous ai dit que c’était pas voulu, je sais pas pourquoi j’ai fait ça. - Ben voyons, vous êtes dingue ! »
Au fond, elle n’avait peut être pas tord. Cet endroit me rendait dingue, dans tous les sens du terme. Je faisais de nombreuses choses qui ne me ressemblait pas… je me tourne vers les autres filles.
« Je sais ce que vous pensez mais je ne sais pas ce que j'ai, je... Bon je suis désolée pour tout ce que j'ai causé depuis le début, c'est le fait d'être ici qui me...enfin bref, vous voulez partir d'ici et moi aussi, et Zelena même si tu nous aimes pas, tu resteras pas là et même si t'es la pire des garces, ça m'a fait du bien de me défouler donc voilà...Il faut qu'on quitte cet endroit mais avant tout, on doit retrouver 71, 38 et surtout Figue ! Je sais que j'ai fait de nombreuses conneries depuis qu'on est arrivée ici mais s'il vous plait...je sais que toute seule, je n'y arriverais pas et je veux rattraper mes erreurs. »
Pour tout dire, j’avais du remords mais également une certaine crainte de me retrouver seule… Aucune réponse.
« Bon déjà, il faut qu'on retrouve 72 et 38, car on sait que 38 est craint des autres créatures et puis que c'est aussi de ma faute si ils sont partis donc... et si on a 38 avec nous, ce sera plus facile de retrouver Figue... »
Et j’ouvre la porte. C’était pas une bonne idée en fait vu que l’instant d’après, nous étions toutes prisonnières des créatures. Même pas le temps de poser un pied hors de la pièce. Ils nous attrapent donc et nous emmènent jusqu’aux sous-sols, plus exactement dans la fameuse salle de torture. Lorsque mon regard se posa sur la chaise munie de pics qui semblaient pas être très conseillée vers laquelle me conduisait celui qui me tenait, je respira longuement.
« Non mais la chaise c’est pas possible… »
Cause toujours Laure. En peu de temps et malgré le fait que j’ai tenté de me débattre, je me retrouvais attachée à la chaise et c’était pas dès plus agréable je dois bien l’avouer mais lorsque mon regard se releva pour se poser sur le maître des lieux avec 72 qui marchait derrière lui, le visage complètement fermé, je me maudis intérieurement mais là tout de suite, il fallait sortir de là parce que je sentais les pics qui commençaient à s’enfoncer dangereusement dans ma peau et je n’aimais pas cette sensation…
Barre de vie: 45% Barre de folie: 45% Barre de faim: 50%
Elles avaient été capturées. P*tain de Laure ! Non seulement cette idiote avait balancé à Zelena tout ce qu'elles savaient de son plan, mais en plus, elle avait fait partir 72 et 38 et avait mené les créatures vers elle en gueulant. Angélique ne savait pas trop comment elle faisait pour ne pas l'étrangler là tout de suite ! Les créatures avaient donc débarqué et les avaient mené dans les sous-sol, dans la pièce avec les instruments de torture.
Sauf que voilà, la fée déchue commençait à en avoir plus qu'assez de se retrouver toujours dans la merde à cause des autres. Elle était fatiguée et en colère, un mélange explosif la concernant. Angélique se concentra donc pour faire apparaître des flammes au bout de ses doigts. Elle se brûla mais n'y fit pas attention, bien contente de brûler également la créature qui la tenait malgré l'odeur horrible de chair brûlée.
Un joli sourire sadique se dessina sur les lèvres de la fée déchue quand elle balança ses flammes un peu partout. Le but était de toucher les créatures bien sûr... Mais Angélique ne parvint à blesser que Kiana, ce qui l'attrista cinq secondes, et Laure, ce qui lui procura une immense satisfaction. Les créatures n'étaient cependant pas parties. Apparemment, ces débilités croyaient qu'elle avait fait exprès de toucher les filles et non elles. Kiana fut emmenée dans une autre pièce ainsi que Laure, tandis que les autres la regardaient, prêtes à agir.
- Si vous êtes suicidaires, il n'y a pas de problème hein. Dit-elle avec colère en voyant les créatures restantes s'approcher d'elle. Sal*peries !
Et la fée décida de s'occuper d'elles. Angélique créa des boules de feu et les lança sur toutes les créatures qui osaient s'approcher. La botaniste fit mouche à chaque fois, les touchant les unes après les autres. Les créatures commencèrent à reculer mais l'une d'elle lui flanqua un grand coup de pied qui la fit reculer. Une porte se referma et le bruit d'une serrure que l'on verrouille se fit entendre. Il y avait des chaînes bordel !
- Je vous tuerais toutes. Lâcha-t-elle avec rage.
Angélique était complètement fébrile, mais pas assez idiote pour essayer encore ses flammes. Aussi la fée se mit-elle à explorer les alentours pour trouver une issue de secours. Il y avait bien une bouche d'aération, mais trop haute pour elle... La brune chercha donc un moyen de grimper et trouva de vieux sièges. Sans hésiter, elle les amena en dessous de la trappe et grimpa, se hissant par la suite dans le conduit.
Cela lui prit du temps à cause de sa brûlure et de son peu de force, mais Angélique parvint à ses fins. Elle fit face à un dédale de conduit et décida de prendre celui de gauche. Elle déboucha donc dans une salle vide, sans créature ni rien. La fée se laissa glisser du conduit puis alla regarder à l'extérieur de façon discrète. Personne. C'était tant mieux... Avisant un matelas au sol, la botaniste décida de s'y installer un instant. Si elle ne reprenait pas des forces, elle ne tiendrait pas longtemps encore dans cet enfer.
La fée s'asseya sur le matelas et posa la tête contre le mur. Ainsi, elle pourrait réagir rapidement si un changement survenait dans la pièce.
Angélique : Barre de vie : 85% Barre de folie : 55% Barre d'alimentation : 65%
« N'ayez pas peur et entrez... Dans un univers singulier. »
38 avait compris. A premier regard il avait compris que je ne resterais pas une seconde de plus dans cette pièce. Il m’avait toujours soutenu et j’avais passé de nombreuses soirées à lui parler après mon arrivée à l’hôpital. Comme pour tous les patients d’ici, il connaissait mon histoire, mes blessures et mes sentiments. J’avais espéré qu’il me suive lorsque je sortirais de la pièce. Et il l’avait fait. Pour l’instant, j’avais toujours pu compter sur lui, il était étrange, mais unique. Il avait été un réel appuie pour moi. A mi chemin entre un sentiment dévastateur et la colère, je m’étais précipité à l’extérieur, ignorant les créatures qui se poussèrent à la vue de 38 sur mes pas. Je m’étais dirigée vers les escaliers, les empruntant deux à deux, Aeden me poussant légèrement pour prendre de l’impulsion. Une fois arrivée au deuxième étage, je ralentis le pas, rapidement rejointe par 38.
- 72, ne courrez donc pas comme ça, vous savez que mon cœur n’est pas bien accroché, et puis à respirer comme cela, je finirais par perdre un poumon.
Mes yeux, humides, se tournèrent vers mon plus ancien ami ici. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres à ses paroles. C’était ce côté décalé qui m’avait toujours fait sourire et qui m’avait rassuré lors des nuits difficiles. Je finis par m’arrêter, proche de sa nouvelle demeure. Par l’entrebâillement de la porte, je pouvais voir qu’il s’était aménager un petit coin, tout comme moi. Ce n’était pas grand chose, peu de confort, mais c’était son endroit.
- Excusez moi 38… Je… Je suis désolé de vous avoir déranger ces deux derniers jours, je me rend compte qu’il s’agissait d’une… Terrible idée. Je n’aurais jamais du penser que je pourrais sortir d’ici ni que des étrangers m’aiderait… Il avait raison.
- « Il » n’a jamais raison, vous le savez 72. Je vous avoue que l’idée de sortir d’ici me caresse l’esprit, mais cela ne sera jamais simple, vous le savez. Obstinez vous donc comme vous savez si bien le faire. La liberté est belle, mais difficile à gagner… Oh, je crois qu’on m’appelle, je vous laisse ! Bonne soirée, et méditez bien là dessus !
Du tac au tac, 38 s’était retourné et s’était enfermé dans sa chambre. Sacré personnage… Imprévisible, mais serviable. Présent et en même temps… Incontrôlable. Je sentis une étreinte s’enroulé autour de mes épaules, Aeden était tout près de moi, tentant de me réconforter. J’avais besoin de temps pour me recentrer. Pour essayer de réfléchir à nouveau. De me retrouver et de rester seule. Pour cela, rien de mieux que de retourner dans l’endroit dans lequel « j’habitais » depuis plusieurs années. Maintenant au deuxième étage, je me dirigeais vers le fond du couloir, traversant plusieurs salle pour retrouver l’échelle dissimulée. Aeden m’ouvrit la trappe, me laissant me hisser sur le parquet froid. - Eh bien. Tu en as mis du temps.
Mon corps entier sursauta sous la voix rauque et posée. Mes yeux, paniqués, se levèrent vers l’homme, assis sur l’un de mes anciens meubles, attendant visiblement mon arrivée. A moitié pétrifiée et les mains tremblantes, je tentais d’ouvrir la bouche pour parler. Mais aucun son ne sortit de cette dernière. L’homme se leva, déambulant dans la pièce en prenant la parole.
- Allons, ma chérie. Tu te doutais bien de comment les évènements allaient tourner ? A ton avis, comment aurais-je su où t’attendre ? Tout était prévisible. Te voilà bien ingrate envers celui qui t’a accueillis, qui t’as élevé en partie et qui t’a offert une vie meilleure.
Mes lèvres tremblaient et mitigée, je regardais l’homme, me faire maintenant face. Des dizaines de sentiments s’entrechoquaient en moi. Tous contradictoire. Je me sentais coupable. Coupable d’avoir voulu partir, sans ne rien lui avoir dit. Effrayé par cet homme qui m’avait pourtant toujours protégé. Mal à l’aise face à celui qui… Pourtant, me rendait si malheureuse. Terrorisée alors qu’il n’avait jamais utilisé aucune violence sur moi. Du moins, de violence physique. Il m’avait toujours retenue en parlant. Seulement avec des mots, des phrases, des croyances. C’était ce qu’il savait le mieux faire.
- Que pensais-tu ? Que des personnes que tu ne connaissais pas allait réellement t’aider ? Te faire sortir d’ici et risquer leur vie ou même se risque tout court pour toi ? Tu es bien naïve mon enfant. Naïve. Ils se servent seulement de toi. Ils se servent de toi pour sortir, mais dès qu’ils en auront la possibilité, ils te livreront pour rentrer chez eux. Et qui pourrait leur en vouloir ? Surtout pas toi. Te rends-tu compte de ce que tu leur as fais ? Je ne t’ai pas élevé comme ça. Maintenant, il t’en veuille à mort. Ils chercheront par tout les moyens.. TOUS ! Tu m’entends ? Tous. A te nuir. A te tuer. A te faire payer ce qui leur arrive. Ils te haïssent. Il aimerait te voir trépasser à leur place. Et qui va encore te protéger ? Qui va encore mettre tout en œuvre pour te protéger, ma chérie ?
Quelques secondes de silences s’installèrent. Mes yeux étaient baignés des larmes qui sillonnaient, les unes après les autres, mes joues. Il avait raison. Il avait toujours raison. A chaque fois que je tentais d’espérer des choses contre ou sans lui, j’échouais. Lamentablement. Il se rapprocha de moi, le regard insistant et dans l’attente.
- Qui ? Dis le, qui ?
- Vous.
- Moi. Exactement. Et qu’as-tu fais pour me remercier ? Rien. Tu as tenté de me tromper.
Aeden m’entraina légèrement en arrière, méfiant. Malgré cela, je résistais pour rester face à l’homme, sans savoir quoi dire. Avait-il raison ? Surement. Toutes les personnes que j’avais croisé dans ma vie m’avait traité de fille indigne. Prie donc, où tu finiras en enfer ! A chaque fois que tu ne le fais pas, c’est moi qui dois le faire. Tu me désobéis encore ? Alors que dieu a déjà accepté tes précédents actes. Tu es indigne ! Ou bien… Reste donc tranquille, les médecins essayent de te soigner, tu le vois bien ? Tu es incapable de reconnaissance, ils le font pour ton bien. Ne sois pas si égoïste, la science pourrait évoluer et toucher des centaines de nouvelles personnes si tu y mettais du tiens. Des reproches. Toujours des reproches.
L’homme se décala pour s’accroupir à côté de moi. Son visage était fermé, impassible, comme à chaque fois qu’il me parlait. Aucun sentiments ne transparaissaient. Etait-il capable de ressentir une quelconque chose ? Je n’en étais pas sûre. Il était toujours froid. Il ne s’attachait pas. Il n’avait jamais peur. Il n’était jamais mal. Il était toujours… Semblable. Effrayant et déterminé.
- Alors sais-tu ce que tu vas faire maintenant ? Te vas revenir de mon côté. Du côté de celui qui t’a toujours protéger et qui ne te laissera jamais tomber, tu comprends ? Tu vas cesser tes enfantillages et agir comme une personne responsable. Si tu ne veux pas mourir, si tu veux, pour une fois, me rendre service, tu vas gentiment venir avec moi et là, seulement là, je pourrais empêcher à ces personnes de te nuire, c’est bien compris ?
Une hésitation s’installa l’espace de quelques secondes. Pourtant, il avait raison. Je… Je n’étais rien sans lui. Je mourrais sans lui. Il était le seul qui puisse… Le seul qui soit là… Réellement pour moi ? Je ne voulais pas mourir. Je ne voulais pourtant pas rester dans cet endroit. Mais… Pour toutes ces années, pour tout ce qu’il avait fait, je devais l’aider, je devais être de son côté. Pour le remercier. Il avait raison, ces filles.. Elles devaient me haïr. Elles devaient vouloir ma peau. Si je sors d’ici.. Je ne serais peut être plus jamais heureuse. Je ne trouverais peut être jamais personne qui ne me considère.
- C’est compris.
- Bien, j’aime lorsque tu résonnes comme cela. Viens donc avec moi, nous allons descendre au sous sol.
Il me prit par le bras, Aedan se positionna derrière moi, dans mon dos, une étreinte toujours sécurisante sur mes épaules. L’homme me fit passer par l’échelle, puis redescendre par un passage dont j’ignorais l’existence, bien plus accessible que les escaliers. LE voyage se fit en silence. Dans un silence presque mortuaire. Il semblait déterminé, à quoi ? Je ne le savais pas. Du moins, je n’espérais pas le savoir. Car tout ce que je pensais était noir, sombre, douloureux.
Une fois au sous sol, il me guida à l’aide d’une lampe torche caché par terre, derrière un bidon dont je ne connaissais pas le contenu jusqu’à une salle dont j’ignorais l’existence. Une salle avec des machines toutes plus effrayantes les unes que les autres. Elles ne semblaient pas thérapeutiques, je commençais à m’y connaître dans ce milieu là. Elles ne semblaient… Pas fait pour le bien des personnes. Quelques pas derrière l’homme, je restais proche de la porte, reculée, sans oser levé les yeux. J’entendis simplement sa voix s’élever dans la pièce.
- Eh bien, mes chers invités… Surprise ? Je vous rencontre enfin. La moindre des politesses reste tout de même de saluer le propriétaire des lieux lorsque nous nous invitons chez lui. Remarquez qu’au moment où j’ai appris votre venue, j’ai fais nettoyer et réparer spécialement pour vous les différents jeux de cette pièce. Mais avant… J’aimerais discuter avec vous. Peut être que cette discussion me rendra plus… Clément.
« N'ayez pas peur et entrez... Dans un univers singulier. »
Bon, mettons les choses au clair. Désormais je ne sais plus qui je dois tuer en premier entre Laure ou Zelena ! Pourquoi aucunes des deux n'est capable de réfléchir à un moyen de nous sortir d'ici sans faire d'histoires ?! Désormais, nous sommes dans la salle de torture. En présence du maître des lieux qui risque de nous tuer dans peu de temps.
Je dois vous avouez que pour le moment je suis à cours de plan. Mais je vais en trouver un afin de nous sortir de là. Enfin j'espère. Ils avaient déjà attaché Laure sur une chaise. La seule idée qui me venait pour le moment était de parler "amicalement" avec le maître des lieux. Ma seule chance pour l'instant était d'entrer dans son jeu.
- Je suis désolée de ne pas avoir pu vous saluer mais nous n'avions pas vraiment eut le temps depuis notre arrivée. Je l'aurais su plus tôt que le maître était ici je me serais déplacé sans problème. Excusez-nous de notre impolitesse. - Tu es sans doute folle de faire ça. Mais tu dois survivre alors fait tout ce que tu veux mais survie. Si tu meurs je meurs.
Me tente pas. Cette voix me donnait vraiment envie de tuer là. Pourtant je devais rester raisonnable.
- Dommage que nous soyons obligé d'en arriver à de moyen pareil. - Oui je comprend tout à fait votre point de vue. Nous ne savions même pas qu'il y avait un maître des lieux. Ou aurions nous pu vous trouver ? - Au troisième étage. Dans mon humble demeure. Mais Vous n'aviez pas à me trouver. Juste à... toquer à la porte au lieu de faire effondrer une partie de mon bâtiment.
- Oh excusez nous de cette entrée fracassante mais nous ne savions pas où nous avions atterri et nous venons d'un monde assez étrange alors nous voulions être prudente. Si je vous savez si clément et si j'aime su que la porte d'entrée n'était pas condamné j'aurais été plus polie. - La porte était condamné, mais cela ne vous empêche pas d'y toquer. Vous m'avez l'air sympathique ! Souhaitez Vous une autre machine de torture ? Je vous laisse choisir, je suis dans mon jour de bonté. - Vous êtes généreux. Votre offre me fait grandement plaisir. Vous serez capable de m'en conseiller une ? Je ne suis pas très connaisseuse.
Bon d'accord c'était un peu un mensonge. Je connaissais les instruments de torture mais on va dire que je les avais rarement utilisé moi-même.
- Eh bien... Aimeriez Vous grandir un peu ? Ou votre taille et votre silhouette vous satisfait-elle ? - Je suis assez satisfaite de mon corps je dois dire.
A vrai dire je n'avais pas vraiment besoin de faire quoi que ce soit. Mon corps ne m'intéressait pas, j'avais juste besoin de lui afin d'être en forme pour les combats en dehors de ça je m'en fichait. Et puis... la machine avait l'air assez douloureuse.
- Donc des problèmes de vision très bien.. Je vous propose, Pour Vous admirez, cette merveilleuse cage remplis de miroir !
- Oh... très bien.
C'est alors qu'une idée totalement stupide et inconsciente me vînt en tête. Et si j'essayais de jouer un peu de mes charmes ? Bon je vous avoue que je ne suis pas à l'aise avec le sujet sachant que je ne suis pas une très grande... dragueuse. Je manie mieux les armes que les hommes ça c'est sûr. Mais bon, il était sans doute notre seule chance de sortir. Ou du moins je pourrais peut-être faire sortir les autres.
- Vous trouvez que je ne suis pas assez jolie ? Les miroirs devraient m'aider ? - Je trouve que votre confiance en vous est bien élevé... mais cela me plait. Une femme forte et assurée. Continuez d'attacher les autres ! Je vais m'entretenir plus spécifiquement avec cette demoiselle.
A vrai dire je ne savais pas si c'était une bonne chose ou pas mais bon. A la guerre comme à la guerre. Le maître des leiux se rapprochait de moi en souriant. Même si les chaînes en fer que j'avais aux bras et aux jambes me donnaient un peu de moue , je ne pouvais pas reculer. Je ne devais pas lui montrer que j'avais peur.
- J'ai grandit sur un champ de bataille. Je ne dois pas faillir. Ma confiance en moi me vient sans doute de là. - Oh vraiment ? C'est très intéressant. Vous êtes donc une femme forte ? Qui demande du respect ? Inspirant. Parlez moi plus de vous. - Oh de moi ? Que voudriez-vous savoir ? Je peux répondre aux questions que vous souhaitez.
- Tu es folle. Ne te fais pas attraper. - Ma question Est, que pouvez vous me dire sur Vous ? Donnez moi donc envie d'en savoir plus.
Il était désormais agacé. Bravo Mulan tu commences mal. Bon, je pense que raconter ma vie devrait sans doute m'aider.
- Ah oui. Et bien, je suis née dans une famille banale en chine. J'ai grandit à travers les traditions de ce pays. Lorsque la guerre à éclaté, mon père blessé devait y aller puisqu'il n'avait pas de fils. Devant sauver son honneur, j'y suis allé à sa place en me faisant passer pour un homme. J'étais très jeune. J'ai appris à me battre et à me comporter comme un homme pendant longtemps. Lorsque je fus découverte et mise à mort pour trahison à cause de mon sexe, j'eus la chance de m'en sortir. En réussissant à sauver la Chine de nos assaillants, j'ai été excusé et j'ai été reconnu par l'empereur. Celui-ci m'a ensuite donné beaucoup de missions, souvent dangereuses, à réaliser pour lui. C'est de là d'où je tiens ma force. - Cette histoire me dit quelque chose... ne l'auriez vous pas copier quelque part ? - Non Monsieur, , je suis bel et bien Fa Mulan. Mes exploits ont par ailleurs étaient raconté dans le monde entier. A vrai dire, je viens d'une ville étrange qui à amené tout les personnages de contes. C'est sans doute pour cela. En arrivant dans cette ville j'ai pu découvrir que de nombreux ouvrages racontés mon histoire. - Forte, respectable et légèrement folle, La femme parfaite. Détachez la ! Elle sera mienne.
Sur ses mots, il s'éloigna de moi afin de se mettre face aux autres. Attendez ? Je suis vraiment sienne maintenant ? Bon... il va me falloir réfléchir à la suite du plan désormais.
- Vous comptez vraiment les torturer ? Maintenant ? ça risquerais de gâcher un peu votre plaisir si elles passent toutes d'un coup non ?
J'étais toujours enchaîné mais je me trouvais maintenant aux côtés du maître des lieux. Il se tourna vers moi:
- Vous devriez être honoré, notre mariage se déroulera juste Apres que le... problème avec vos amis sera réglé.
Le mariage ?! Attendez ?! Il allait pas un peu vite là ? J'avais pas vraiment prévue de me marier... Dans quoi m'êtes-je encore embarquée ... C'est dans ces moments là que je me disais qu'on avait vraiment besoin de 72 et 38. Peut-être que je pourrais les voir pendant le mariage ? Peut-être nous aideraient-ils ? Je ne savais pas vraiment. Je devrais pouvoir leur parler quand même !
- Je manque de plaisir depuis tout ce temps... nous garderons une personne pour notre mariage si vous le souhaitez. - Mais... elles nous pourront pas assister au mariage ? Je devrais aussi me préparer. Vous être le maître des lieux ! Pourquoi ne pas faire une grande réception en votre honneur ? - La grande réception aura lieu, mais certainement pas avec des intrus qui ont ruiné une partie de mon royaume. Cessez maintenant ! Je pourrais penser que vous tentez de me tromper. - Oh, je suis désolée de vous avoir offensé, je ne voulais pas. Pardonnez moi audace. Je trouvais ça juste légèrement triste de ne pas voir d'ami lors de mon mariage. Je me tiendrais tout de même à ce que vous désirez. - Ne penses plus aux autres. Tu ferrais mieux de te marier. Ta vie à ses côtés serra plus confortable que contre lui. - Qu'elle Est La personne que vous aimez le moins et la personne que vous aimez le plus Dans ce groupe ? - Je dirais que Zelena est la personne que j'aime le moins. Depuis le début nous ne nous entendons pas. Et la personne que j'aime le plus... je dirais...
Je me devais de bien réfléchir. J'étais désolée pour les autres et j'espérais pouvoir les sauver plus tard... enfin sauf Zelena. Mais je devais faire un choix.
- Kiana.
- Très bien, je garderais donc Kiana Pour notre mariage et Zelena sera notre spectacle de torture pour fêter cet heureux événement. Maintenant allez ! Allez donc vous préparer, ils vont accompagneront et... veilleront sur votre sincérité.
- Très bien.
Bon, pour le moment, Laure était un peu à l'abris et Kiana aussi. Zelena... cela me faisait pitié pour elle mais elle l'avait mérité. J'étais peut-être une sorte de justicière mais j'étais une guerrière de Chine. Les traîtres avaient des pires châtiments que ce qu'elle allait peut être recevoir... Enfin j'espère. Quatre créatures me firent alors sortirent de la pièce afin de me préparer pour le mariage. Il me fallait rencontre 38 ou 72 avant ! Sinon je n'avais pas vraiment de plan pour m'en sortir pour le moment...
Barre de vie : 90% Barre de folie : 50% Barre d'alimentation : 90%
« N'ayez pas peur et entrez... Dans un univers singulier. »
Au final, tout le monde s'était retrouvé dans la planque de 72, avant de finalement changer d'endroits pour se faire attraper par les créatures, à cause d'un mauvais coup de la part de Zelena. Et les voilà qu'elles étaient toutes amenées dans une salle de torture. Et au final, Xi-Feng finit par accepter de se marier avec le maître des lieux et de sauver Kiana, avant d'être escorter par les autres créatures... Alors qu'elle passait devant elle, la brunette remercia l'asiatique d'un regard, avant qu'elle ne se tourne vers le maître en questionnant :
- Puis-je aller l'aider à se préparer ? - Me croyez-vous vraiment si bête ?
Enchaînée tous comme les autres, Kiana tentait en réalité de gagner du temps pour générer son pouvoir. Un pouvoir qui se déclencha bien vite et qui enflamma ses mains, faisant brûler sa peau. La jeune étudiante grimaça de douleur. Mais elle avait finit par faire fondre ses chaines.
Perdant de plus en plus d'énergie, la pyromane tomba alors à terre, luttant pour ne pas perdre connaissance, avant de tenter vainement un appel à l'aide :
- Aidez-moi... - Que c'est attendrissant, un oisillon qui est tombé de son nid. Que pensais-tu faire en essayant de t'enfuir, hein ? - Je voulais m'assurer que votre femme allait être la plus belle pour son mariage ! - Donc vous continuez à vous moquer de moi ? Dans cette posture ? Tenez-vous à la vie ? - Oui, je tiens à ma vie ! - Alors apprenez à mesurer vos paroles si vous ne souhaitez pas la perdre.
La brunette baissa donc le regard, avant de se taire soudainement. Elle n'allait tout de même pas tenter l'impossible. Le maître de l'endroit se mit donc à ricaner, avant de reprendre :
- Très bien. Vous avez de la chance d'être la favorite de mon épouse. Relevez-la !
Elle fut alors relevée par les hommes de main du méchant avant qu'il ne se rapproche d'elle, en la fixant bien dans les yeux :
- Si vous promettez d'être bien sage, je peux même vous offrir un petit remontant.
L'étudiante acquiesça donc d'un signe de tête et l'homme tapa dans ses mains, faisant arriver l'un de ses sbires avec une seringue monstrueuses. Et plus il se rapprochait d'elle, plus la seringue était immense en réalité... Et sans qu'elle n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit, la créature lui injecta le produit dans le bras et lui injecter. Kiana vit alors le monde tourner devant ses yeux, les murs s'éloignaient d'elle et les couleurs changeaient devant ses yeux. Elle retint un haut le coeur avec peine, sentant des gouttes de sueur couler sur son front, avant de perdre totalement connaissance.
Lorsqu'elle se réveilla, elle était donc attachée sur une chaise, dans une autre pièce dans laquelle deux créatures gardaient la porte d'entrée. Et il y avait Xi-Feng qui était en robe de mariée. Ne pouvant pas bouger, la brunette se contenta de rouler des yeux pour faire voir les créatures à son amie. Il fallait qu'elle fasse en sorte de les monter l'une contre l'autre...
Barre de vie : 60% Barre de folie : 50% Barre d'alimentation : 85%
« Je veux plus m'retrouver aussi proche de l'Enfer »
Je ne faisais pas réellement attention à ce qui se passait autour de moi mais ce qui était certain, c’est que j’étais en partie responsable de tout cela et il fallait que je m’excuse, c’était la moindre des choses. Je me retrouvais désormais seule avec Zelena et 72 qui était près de la porte. Kiana et Xi-Feng étaient avec le Maître des Lieux. Tournant le regard vers Zelena, je finis par prendre la parole.
« Pardon pour le coup de poing de tout à l’heure. Je ne sais pas ce qui m’arrive mais ce n’était pas correct, je suis désolée. - Je m’en contre-fiche de vos excuses. Encore une fois, on est dans le pétrin à cause de vous. - Je tiens juste à signaler que si vous n’aviez pas retourner votre veste et fait gentille gentille avec les créatures, tout ça ne serait pas arrivé mais bon, vu comme vous êtes butée, ça ne sert à rien de parler avec vous. - Oh arrêtez ! Vous auriez fait pareil, toutes autant que vous êtes. J’ai tenté de sauver ma peau. - Si c’est que vous pensez, je n’irais pas vous contredire. »
Je détourne le regard, réfléchissant au moyen de me tirer d’ici tandis que la rouquine continue.
« Oui c’est ce que je pense même si vous n’êtes pas d’accord. mais maintenant, ça n’a plus d’importance, je suis dans le même cas que vous et ce n’est pas glorieux. »
Parle à mon c*l, ma tête est malade. Je tente par tous les moyens de me détacher de cette foutue chaise mais sentant les clous se planter dans ma peau, je m’arrête très vite et respire longuement avant de tourner le regard vers 72.
« Je suis désolée. »
72 semble perturbée. Elle regarde plusieurs fois entre moi et le maître des lieux. Elle semble méfiante, ce qui est totalement normal après tout cela. Elle semble se sentir aussi coupable que moi. Je me mords l’intérieur de la lèvre inférieure mais ne quitte pas la jeune femme des yeux.
« 72, je suis sincère, je suis vraiment désolée. Je n'avais pas compris tout ce que tu pouvais endurer...Je suis désolée...Je peux pas trouver d'autres mots que ça. »
Elle regarde à nouveau le Maître. Il semble toujours discuter. Elle finis par prendre la parole.
« C’est moi qui suis désolé, je n’aurais jamais du… Vous.. Amener ici.. - Au contraire, on peut t'aider à partir 72, si tu nous libères toutes les deux, je te promets qu'on va partir, je ne te laisserais pas là, je te promets, je te jure que je ne te laisserais pas entre ses griffes. »
Je regrettais d’avoir perdu mon scalpel, j’aurais pu me libérer et aider 72 à partir d’ici. Mais je ne l’avais pas alors il faudrait trouver un autre moyen…
« Vous ne comprenez pas.. Je ne peux pas.. Pas maintenant. Pas alors qu’il est là.. Je.. Ce n’est pas seulement moi… Il… Si je vous libère maintenant, il vous tuera toute, rien ne le retiendra.. Tant que vous êtes sous son emprise, il… Ne vous tuera pas, il aime trop cette sensation.. - D'accord, je comprends 72, c'est lui que j'ai vu dans ma vision, l'homme qui te fait peur ? - Qui n’aurait pas peur… Mais c’est aussi lui qui m’a recueilli.. Ce n’est pas si simple.. - Tu sais ce qu'il veut de nous ? ... Mise à part épouser Xi-Feng bien sûr. - Non… Enfin pas vraiment.. De nouveaux esclaves peut être… Mais il serait prêt à vous sacrifier si vous êtes une trop grande menace… »
Un sourire né sur mes lèvres. Je viens de tilter. Il a peur de nous, il pense que nous sommes une menace et ça…ça pourrait s’avérer très utile.
« J’ai peut être une idée… Mais elle est risquée.. - Au point où on en est… Dis toujours. - Je peux vous libérer… Mais sans moi, vous n’irez pas loin… Mais si je le trompe maintenant, nous perdons un avantage, il ne me fera plus confiance et il risque de… Toute nous tuer.. Mais s’ils pensent que vous vous êtes libéré et que vous m’avez capturé… »
Je regarde vaguement Zelena puis pose mon regard sur 72.
« C’est une idée qui se tient. » Un sourire né sur mes lèvres. « C’est même une bonne idée qui se tient 72. »
« Par contre, concernant Zelena, je ne sais pas.. Elle sera de toute manière maintenue dans le même état jusqu’au mariage.. »
Elle n’avait pas tord. De toute manière, elle ne risquait rien jusqu’au mariage non ? Je pris un instant pour réfléchir et fis un signe approbatif de la tête.
« D’accord ! De toute manière, on la récupérera là bas. »
Elle me fait un signe approbatif de la tête et me donne un petit scalpel pour défaire mes liens. Y allant en douceur, je coupe mes liens et me relève doucement, tout mon corps était douloureux et il était certain qu’il me faudrait une piqûre contre le tétanos une fois rentrée à Storybrooke mais pour l’instant, on devait se tirer de là. Je m’approche de 72.
« Partons vite avant qu’il ne revienne. »
Elle m’indique un petit passage à l’arrière de la salle camouflé par un meuble, on le pousse toutes les deux très discrètement et cette dernière me demande de l’attraper par le bras en la tirant à l’intérieur. Je le fais donc et cette dernière se mets à crier. On se dépêche de fuir, espérant que ça ait fonctionné.
Barre de vie: 45% Barre de folie: 45% Barre de faim: 50%