« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Comme ça me manquait ces petits moments avec Henry. Depuis mon retour de Camelot, je n’avais pas revu mon fils et je n’avais pas trouvé le temps de pouvoir lui parler, j’avais pourtant tellement de choses à lui dire, je ne voulais plus qu’il m’en veuille, j’avais besoin du soutien de mon fils, j’en avais juste besoin, surtout depuis le départ de Robin. Avec Alexis et Daniel, ils sont ce que j’ai de plus précieux au monde. Daniel dormait dans son couffin que j’avais posé sur la table juste à côté de moi tandis que je faisais des recherches sur le net avant d’entendre la porte claquait.
Cela ne pouvait être qu’Henry, je savais que ce ne pouvait être que lui. Je me dirigea donc vers le salon, Daniel dans son couffin que je tenais à la main. Je restais là, perchée sur mes dix centimètres de talons, vêtue d’une jupe crayon noir et d’un chemisier blanc. Je regardais mon fils, il faisait la tête, je respira longuement et finis finalement par prendre la parole
« Henry, il faut que je te parle. »
Voilà, c’était lancé, désormais j’espérais juste qu’il n’allait pas en faire qu’à sa tête comme il faisait habituellement mais comment lui en vouloir, j’avais souvent fais la même chose à son âge…
Henry D. Mills
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Henry avait passé ces derniers jours chez Kayla. En réalité, il avait tout fait pour éviter sa mère, depuis qu'elle était rentrée de Camelot et avait eu ce bébé. Daniel n'avait aucune raison de vivre... Du moins, c'était ce que le vrai Croyant pensait depuis la naissance de celui qui allait être son demi frère... Mais comme toute bonne chose avait une fin, le gamin avait dû rentrer chez lui, à son plus grand désespoir.
C'est donc après avoir inspiré un grand coup que le brun fit son entrée dans le hall du manoir Mills, essayant de ne pas se faire repérer par sa mère adoptive mais... Et bien elle venait d'apparaître devant lui, le couffin de son frère avec elle. Le gamin lança un regard noir aux deux protagonistes, essayant de forcer le passage pour monter dans sa chambre, en lâchant froidement :
- Laisse moi tranquille ! Je ne veux pas te parler moi ! Et je veux encore moins le voir lui !
Ce disant, il désigna Daniel qui dormait à poing fermé dans son couffin. Bon, en réalité, il était bien mignon, mais ça, jamais il ne l'avouerait face à sa mère...
Regina Mills
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Pendant une seconde, je resta stoïque. Je comprenais qu’Henry m’en veuille mais ce que je ne comprenais pas, c’est pourquoi il s’en prenait à Daniel. Peut être qu’il ne se faisait pas à l’idée qu’il était là mais c’était le cas et il faudrait bien qu’il finisse par s’y faire. Fronçant les sourcils, je ne tarda pas à me placer face à mon fils pour qu’il n’ait pas la possibilité de monter dans sa chambre :
« Henry Daniel Mills ! Il faut que je te parle donc tu vas t’asseoir et tu ne discutes pas, c’est compris ? »
Je n’aimais pas être sévère avec lui depuis la rupture de la malédiction mais il le fallait bien par moment pour qu’il arrête de faire sa tête de mule et qu’il m’écoute, ce qui était extrêmement rare en ce moment, encore plus depuis la naissance de Daniel. Il finit par aller s’asseoir sur le sofa, je ne tarda pas à faire de même, ne quittant pas mon fils des yeux.
« Bon, maintenant que t’as arrêté de faire ta tête de mule, tu vas me donner des réponses. J’ai besoin de savoir, j’ai besoin de savoir pourquoi tu te comportes de cette manière avec moi. Tu es distant, tu ne veux pas me parler et c’est encore pire depuis l’arrivée de Daniel. Mais je ne comprends pas. Je ne t’ai pas élevé comme ça. J’ai besoin de comprendre, j’en peux plus d’être à côté de la plaque avec toi Henry. J’accepte le fait que ce soit difficile pour toi que Daniel soit venu au monde mais c’est le cas et ça, tu ne peux pas aller contre mais tu sais, ça n’empêche pas le fait que je t’aime plus que tout au monde, tout comme ta sœur et ça, personne ne le changera. Vous êtes tous les trois ce que j’ai de plus précieux au monde mais j’ai l’impression que tu l’as oublié ça…»
Désormais, la balle était dans son camp. A lui de m’expliquer.
Henry D. Mills
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Sa mère venait d'utiliser ses trois prénoms. Ce qui n'annonçait donc rien de bon... Et avant même qu'il n'ait pu tenter de s'échapper dans sa chambre, elle lui bloquait déjà le chemin. Il n'avait donc plus qu'à aller s'installer dans le salon, forcé par sa propre mère, dans un soupir contrit...
- C'est de l'injustice pure...
Et en plus, il se devait de s'expliquer pour son comportement de ces derniers mois ? Mais, ce n'était pas de sa faute à lui après tout. Regina se devait de se remettre en cause, non ? Le gamin arqua donc les sourcils, avant de lâcher, toujours à cran :
- Mais ce n'est pas ma faute. C'est toi qui a tout commencer en acceptant Robin dans ta vie. Moi... Je pensais que je n'aurais jamais à te partager avec un autre homme. Bon d'accord, j'était jaloux...
Faute avouée à demi pardonnée, non ? Et puis de toute manière, en apprenant la grossesse de Regina, l'archer s'était tiré. Donc Henry n'avait plus de soucis à se faire à se propos... Maintenant, il ne restait que Daniel qui allait accaparer toute l'attention de sa mère ces prochains mois...
- En fait... Je trouve Daniel mignon...
C'était en soit un compliment, non ? Alors eut-être que sa mère adoptive allait être un peu moins énervée, non ?
Regina Mills
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« C’est la dure loi de la vie chéri. » dis-je avec un léger sourire.
Nous étions assis et je lui demanda de m’expliquer pourquoi il s’était comporté comme ça depuis tout ce temps et ajouta également que j’en souffrais beaucoup, que j’avais besoin de lui, surtout en ce moment. Je ne quittais pas mon fils des yeux, mes yeux étaient embués, j’étais tellement mal depuis que je le voyais s’éloigner de moi mais j’espérais vraiment qu’il allait trouver une bonne raison d’avoir fait cela.
« Oh je… »
Il était jaloux de Robin ? C’était juste ça ? Un léger sourire naquis sur mes lèvres avant que je ne caresse la joue de mon fils, comme je le faisais jadis.
« Mon chéri… Tu sais bien que même si un jour un autre homme entre dans ma vie, tu seras toujours mon petit homme. Un jour, il faudra bien que tu acceptes qu’un jour Robin va revenir…enfin j’espère. Mais tu n’as pas à t’inquiéter, même si la possibilité que j’ai un homme dans ma vie, ça ne change pas l’amour que j’ai pour toi, ni mon attention à ton égard. Ce qui compte pour moi, c’est que tu sois heureux mon petit prince. »
Surprise, je souris à mon fils. Je savais bien qu’il ne resterait jamais bien longtemps énervé contre son petit frère. Je posa mon regard sur Daniel puis le posa sur Henry :
« Toi aussi, tu étais mignon quand tu étais bébé Henry. Tu sais, la présence de Daniel ne change rien au fait que tu es mon fils adoré et que je te porterais autant d’attention que j’en porterais à ton frère. Je ne ferais jamais de différence entre vous comme je n’en ai jamais fait entre ta sœur et toi. Tu veux le prendre ? »
Daniel commençait à s’agiter dans le couffin et le poser dans les bras d’Henry serait un début non ?
Henry D. Mills
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Henry avait l'impression que Regina se moquait tout de même un peu de lui, surtout lorsqu'elle lui répondit que c'était la dure loi de la vie. Le gamin arqua donc les sourcils, ne sachant pas trop quoi répliquer, avant de dire qu'il était jaloux de Robin. Il n'avoua cependant pas qu'il était bien content que ce dernier soit partit puisque de toute manière, sa mère espérait qu'il reviendrait un jour...
- Parce que tu lui pardonnerais alors qu'il t'a laissé tomber ?
Au final, le garçonnet avoua qu'il trouvait son petit frère mignon. C'était peut-être quelque chose de dit pour s'excuser, ou bien la réalité, ou même peut-être un peu des deux. Quoiqu'il en soit, Regina semblait sincère lorsqu'elle disait qu'elle n'aimerait pas l'un de ses enfants plus que les autres. Et qu'elle passerait autant de temps avec Daniel qu'avec Henry...
- On pourra aller faire un truc rien que tous les deux un jour ?
Les yeux du petit garçon s'écarquillèrent lorsque Regina lui demanda s'il voulait prendre Daniel. Mais... Il ne savait même pas comment s'occuper d'un bébé à vrai dire... Il se mordit donc les lèvres, avant de questionner :
- Comment je dois faire pour le prendre correctement ?
Regina Mills
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« Henry…L’amour nous fait faire des folies, il est vrai qu’il est partit mais je ne sais pas…je n’arrive pas à lui en vouloir. »
Il est vrai que Robin m’avait laissé tomber mais je ne pouvais m’empêcher de penser à lui et de me dire qu’il allait revenir. Mais peut être qu’Henry n’avait pas tort au fond. Je ne pouvais pas lui pardonner tout de suite. Je fis finalement comprendre à Henry que je ne ferais jamais de différence entre mes trois enfants et un sourire naquis sur mes lèvres lorsque ce dernier me demanda si on pourrait faire quelque chose tous les deux.
« Bien sûr Henry. Quand tu veux mon chéri. »
Je me saisis de Daniel doucement et regarda mon fils :
« Tu mets ta main sous sa tête…voilà comme ça et avec l’autre main sous ses fesses, tu le portes contre toi. Voilà. »
Il s’asseya avant que je ne le regarde avec un sourire.
« Tu te débrouilles bien. » lui dis-je avec un sourire.
Henry D. Mills
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L'amour était la pire des conneries qui puisse exister au monde. Et pourtant, Henry était lui-même amoureux de Kayla. Et... Et bien il se devrait de s'excuser de son comportement de ces derniers jours avec elle. Parce qu'il avait été un peu froid avec elle...
- Tu penses que Kayla me pardonnera de ce que je lui ai fait subir ces derniers jours ?
Dans tous les cas, il comptait bien aller la voir le plus rapidement possible pour se faire pardonner. Peut-être qu'il pourrait lui offrir des fleurs ? Ou des bonbons ? Après tous, les enfants aimaient beaucoup les bonbons !
- On ira jouer à Pokémon go ?
Oui, parce qu'il aimerait vraiment faire découvrir ce jeu à sa famille. Et puis ainsi, ils pourraient s'emparer de toute la ville ensemble. Mais passons. Parce qu'il se devait d'être sérieux et calme en prenant Daniel. Il suivit donc les indications de sa mère adoptive, plaçant un bras sous la tête du bébé et l'autre sous ses fesses, avant de se mettre à le bercer, tout en l'observant.
- Tu penses que quand il sera grand, il aimera que je lui raconte les histoires de mon livre ?
Regina Mills
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J’étais heureuse de retrouver mon fils, depuis tout ce temps, il m’avait manqué. Tellement manqué. Ce dernier me demanda finalement si Kayla lui pardonnerait ce qu’il lui avait fait subir parce qu’il avait vraiment été froid à son égard. Je fis un signe approbatif de la tête avant de finalement répondre.
« Quand on aime, on pardonne Henry. »
Je lui répondis par l’affirmative lorsqu’il me demanda si on pourrait passer du temps rien que tous les deux et ce dernier me demanda si on pourrait jouer à Pokémon GO. Je fis un signe approbatif de la tête. J’en avais entendu parler de ça mais sans plus, ce serait pour moi l’occasion d’apprendre ce que c’était.
« Tu m’apprendra ce que c’est, j’en ai entendu parler mais je ne sais toujours pas en quoi ça consiste. » répondis-je à mon fils.
J’expliqua ensuite à Henry comment porter Daniel et ce dernier se débrouilla très bien avant de commencer à le bercer tout en me demandant si quand il sera plus grand, il aimera qu’Henry lui lise les histoires de son livre.
« J’en suis certaine Henry, mais tu sais, tu n’auras pas besoin d’attendre qu’il soit grand. Tu pourras déjà lui les lire pour l’endormir. Après tout, lui aussi a le droit de connaître notre histoire. » lui dis-je dans un sourire. « Tu sais Henry, si tu as cru qu’en ayant cet enfant, je t’abandonnerais, ce n’était aucunement mon intention, tu sais que jamais rien ne pourra nous séparer, tu en es conscient j’espère ? » dis-je finalement.
Henry D. Mills
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D'après Regina, lorsque l'on aimait quelqu'un, on pardonnait toujours. Oui mais voilà, le fond du problème était de savoir si Kayla l'aimait toujours. Parce qu'il avait vraiment été horrible avec elle, juste pour une histoire de jalousie qui ne la concernait même pas...
- Oui mais... Tu penses que Kayla m'aime encore ?
Dans tous les cas, il ne saurait qu'en allant la voir. Mais avant, il avait du temps à rattraper avec sa mère. Et c'est ainsi qu'il lui proposa de faire une partie de pokémon GO un de ces jours. Mais visiblement, l'ancienne méchante reine ne connaissait pas le principe du jeu...
- Il suffit juste de capturer des pokémons. Tu verras, c'est pas compliqué !
Il s'était ensuite retrouvé avec son petit-frère dans les bras, commençant à le bercer, tout en se demandant s'il apprécierait ses histoires de contes lorsqu'il serait plus grand. Mais Regina avait raison, il n'avait pas à être grand pour connaître l'histoire de sa famille.
- Je lui raconterai notre histoire alors !
Et il avait vraiment hâte de le faire. Mais en attendant, la conversation repris et Regina se mit donc à lui demander s'il était bien conscient du fait que rien ne pourrais les séparer. Le petit garçon releva alors son regard pour le planter dans celui de Regina, avant de répondre, honnêtement :
- Je le sais bien, mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir peur...