A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi...

« Et donner des coups d'pied à ces pigeons idiots ! »

Regina ne semblait pas vraiment dans son assiette à vrai dire. Et cela fendit le coeur de Mary Margaret qui ne put s'empêcher de mettre sa main sur la sienne, histoire de la réconforter et la rassurer, avant de lui assurer qu'elle avait réussit à élever Henry de la meilleure des manières possibles. Regina la remercia avec un sourire, avant d'admettre que son fils serait quelqu'un de bien, même s'il était un peu trop téméraire. La princesse éclata alors de rire, avant de lâcher :

- Il est jeune, il a encore le temps de se calmer. Et puis... Moi, je me souviens d'une petite fille qui aimait beaucoup monter à cheval et qui était aussi téméraire que lui. Et il me semble que sa mère aussi était téméraire, puisqu'elle osait s'opposer à sa propre mère. Donc, il a de bonnes raisons d'être un brin téméraire.

Il y'eut alors un instant de silence, avant que Regina ne finisse par demander à Mary Margaret comment elle avait fait pour lui pardonner ses actes passés. L'ancienne princesse haussa alors les épaules, détournant son regard vers Daniel, qui dormait toujours tranquillement, avant de dire :

- Le temps a fait son oeuvre. Et puis, vous avez changé. Vous n'êtes plus celle que vous étiez dans le monde des contes.

Reposant donc son regard sur Regina, l'institutrice finit par rajouter, très sérieuse, en espérant que Regina allait ne plus avoir de remords concernant son passé :

- Lorsque je vous vois agir maintenant, je revois toujours la femme qui m'a sauvé d'une chute de cheval autrefois...

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi...

« Et donner des coups d'pied à ces pigeons idiots ! »

Un sourire naquis sur mes lèvres, du genre le sourire fou qu’on peut se permettre d’avoir dans les moments vraiment drôle mais au moins, ma belle-fille n’avait pas fait attention plus que cela à mon sourire. Au fond, elle n’avait pas tords, Henry avait de qui tenir vis-à-vis de sa témérité et au fond, ça me plaisait. Puis c’était rigolo dans un sens de le voir par moment accourir pour aider la veuve et l’orphelin, un véritable petit héros et j’étais fière de lui-même si en ce moment, ça n’allait pas trop bien entre nous deux.

Il y eu un instant de silence avant que je ne demande à Mary Margaret comment elle avait fait pour me pardonner, j’avais été odieuse dans le monde des contes, je leurs avais même balancé une malédiction sur le coin de la tronche et elle avait quand même réussis à me pardonner ? La brune posa son regard sur Daniel avant de finalement me dire que le temps avait fait son œuvre et puis que de toute manière, je n’étais plus comme dans le monde des contes, que j’avais changée. Je ne la quittais pas des yeux, pensant que c’était une blague mais c’était plus que sincère, enfin ça avait l’air de l’être en tout cas.

« Vous avez sûrement raison… » murmurais-je simplement.

La jeune femme releva son regard vers moi avant de me dire plus que sérieuse, que lorsqu’elle me regardait agir, elle revoyait la jeune femme qui l’avait sauvée d’une chute de cheval autrefois. Un nouveau sourire naquis sur mes lèvres mais disparu bien vite…

« Vous aviez raison, la Regina d’avant se cachait bien en moi, il fallait juste du temps.
Mais… Rumplestiltskin disait que les méchants n’ont pas de fins heureuses et je suis méchante, enfin j’étais méchante et si je ne réussissais pas à m’en sortir comme ça ?… Je veux dire, j’ai pas envie que la « malédiction » de la méchante reine me suive le restant de ma vie. Je suis sûre que c’est pour ça que Robin est partit au fond. Je sais que j’ai changée et tout ça mais… je sais pas… Je doute. »

Mais alors que mon regard se baladait autour de nous, je remarqua rapidement qu’un singe venait de se joindre à nous et venait de piquer le porte feuille de la jeune femme. Apparemment, il avait mis un dispositif électrique qui allait envoyer une décharge à Mary à chaque fois qu’elle prendrais un billet. Et c’est qu’il me faisait signe de le suivre dans sa singerie. Au fond de moi, ma petite voix était toute et me disais de me laisser tenter. Puis, au moins j’allais pouvoir un peu tout en restant malgré tout gentille.

« Mary ? Une glace vous tenterait ? J’ai vu le marchand sur la grande place mais j’ai pas de billets, vous pouvez m’avancer ? »

Mary Margaret dans toute sa bravoure voulu attraper un billet dans son porte feuille mais s’electrocuta légèrement et je dois dire que je me retins mais la Regina à l’intérieur de moi littéralement. Taquiner Mary de tant en tant, ça ne faisait pas de mal. Non mais faut le dire, quand je le voulais, je pouvais être une véritable humoriste dans l’âme, mieux que Gad Elmaleh ou Florence Foresti même !

« Je vous jure que je comprends ce qu’il s’est passé… » dis-je avec un léger sourire. Elle voulu reprendre le billet mais se réélectrocuta légèrement, ce qui me fis légèrement sourire. Au fond, c’était une petite blague de ma part et de celle du singe. Je m’étais levée avec une folle envie d’embêter quelqu’un et c’était tombée sur elle mais ça restais gentil. Je releva le regard avant de reprendre « Alors, on va la manger cette glace ? » dis-je avec un sourire.

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« Et donner des coups d'pied à ces pigeons idiots ! »

Cela faisait tellement longtemps que Mary Margaret n’avait pas passé de moment avec Regina. Mais à chaque fois qu’elles passaient un moment ensemble, la conversation était toujours la même : commet Mary Margaret avait-elle pu pardonner à sa belle-mère. Et c’était une chose simple. Déjà, le temps avait fait son œuvre, les deux femmes avaient grandi, évolué au point de changer d’opinion l’une sur l’autre. D’un certain côté, Regina avait aussi pardonné à sa belle-fille.

- J’ai toujours raison !

Dans tous les cas, il restait encore une peur qui subsistait chez Regina. Elle avait peur qu’on ne garde d’elle que la malédiction, que Robin était partit à cause de cette foutue malédiction. Et que les gens ne la voyaient que par cette malédiction. Le visage de Mary Margaret se fendit alors d’un sourire, lorsqu’elle ne put s’empêcher de lâcher, amusée :
- Il ne faut pas oublier non plus votre paire de gants…

Cette boutade avait été lancée par l’institutrice afin de faire en sorte de rassurer quelque peu l’ancienne méchante reine. Et cela semblait marcher, puisque cette dernière avait maintenant un sourire collé au visage et avait envie d’une glace. Pour lui faire plaisir, la princesse sortit donc son porte monnaie, histoire d’en sortir un billet, mais… Elle se fit électrocuter.

- Aïe !

Ne comprenant pas la supercherie, la brunette tenta de reprendre son billet mais se fit de nouveau électrocuter. Qu’était-ce donc que ce délire encore ?

- Qu’est ce que vous avez fait avec votre magie ?

Et il était hors de question qu’elle ne bouge de là pour chercher une glace tant que Regina ne lui aurait pas expliquer son tour de magie. Parce qu’elle aussi voulait savoir faire ce genre de chose !

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« Et donner des coups d'pied à ces pigeons idiots ! »

Un sourire naquit sur mes lèvres lorsque ma belle-fille affirma qu’elle avait toujours raison. Je ne répondis rien cependant et puis la discussion vira rapidement sur le fait que je n’avais pas confiance en moi ou plutôt que je gardais dans l’esprit que tout le monde me voyait encore comme la cause de la malédiction, que Robin était partit à cause de ça et puis tellement de choses entre autres et j’avais peur, j’avais peur de ne pas réussir à assurer… Mais un sourire nouveau naquis sur mes lèvres lorsque ma belle-fille ironisa sur le fait des gants :

« Maintenant, je me méfie. Je porte plus que des moufles. » dis-je en riant légèrement.

Finalement, j’avais vu le singe faire une blague à ma belle-fille et juste pour rigoler, je lui avais demandé un billet pour pouvoir acheter une glace et comme je m’en doutais, cette dernière s’électrocuta et recommença une seconde fois. Un sourire naquis sur mes lèvres et la jeune femme me dit qu’on ne bougerait tant que je ne lui aurais pas dit ce que j’avais fait avec ma magie. Je leva les mains en signe d’innocence avant de finalement répondre, toujours un léger sourire aux lèvres :

« Je vous jure que je n’y suis pour rien cette fois. C’est un singe qui vous a fait une farce. Je l’ai vu faire et j’ai voulu rigoler un peu. Regardez »

Je m’empara du porte feuille de ma belle-fille et rapidement le dépôt électrique apparu dans ma main dans une fumée violette.

« Vous pouvez plonger votre main dans votre porte feuille, vous ne craindrez plus rien. » lui dis-je avec un sourire avant de lui tendre le dit porte feuille. « Bon on va la manger cette glace ? »

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« Et donner des coups d'pied à ces pigeons idiots ! »

Mary Margaret n'avait pas pu s'empêcher de s'esclaffer et de se moquer de sa belle-mère en parlant des gants. Cette histoire la suivrait vraiment jusqu'au bout de sa vie en réalité. Et d'ailleurs, Regina sembla bien le prendre puisqu'elle se mit à répliquer qu'elle ne portait maintenant plus que des moufles. Bien alors, la prochaine fois, la princesse lui en apporterait une paire !

- Je sais maintenant quoi vous offrir à Noël !

Bref, par la suite, Regina voulu donc aller s'acheter une glace. Dans sa bonté, Mary Margaret voulu lui offrir, mais elle s'électrocuta en voulant sorti son billet de son porte-feuille. Elle se mit donc à quémander à la sorcière commet faire ce tour de passe-passe, mais l'ancienne méchante lui répondit que ce n'était que la faute d'un singe...

- Si je met la main dessus, il va passer un mauvais quart d'heure...

Mais très vite, Regina la sortie de ses mauvais desseins pour lui demander si elles allaient manger leur glace. N'osant plus mettre sa main dans son porte-monnaie, la jeune femme le laissait donc dans la main de la mère d'Henry, en répondant :

- Si vous payez, je suis partante !

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« Et donner des coups d'pied à ces pigeons idiots ! »

Je souris lorsque ma belle-fille me dit qu’elle savait quoi m’offrir à noël pour l’histoire des gants. Bon, c’était déjà ça non ? Puis rapidement la princesse voulu sortir un billet de son porte monnaie mais se fit électrocuter, ce qui me fis à nouveau sourire avant que je lui expliquer que c’était le coup d’un singe et que je ne fasse apparaître l’électrode dans ma main avant de le détruire.

« Il a juste voulu s’amuser. » dis-je avec un sourire.

Vérifiant que Daniel dormait, je demanda à Mary Margaret si on pouvait aller manger la glace et cette dernière n’osant plus toucher son porte feuille me dit que si je payais, ce serait avec plaisir.

« D’accord. » dis-je simplement.

On se leva avant que Daniel ne se mette à pleurer. C’est dingue ça, il dormait l’instant d’avant et maintenant, il se mets à pleurer… Je le sort de son couffin et le prends dans mes bras avant de le calmer et regarder ma belle-fille :

« Vous voulez le porter ? »

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« Et donner des coups d'pied à ces pigeons idiots ! »

Regina avait accepté de payer sa glace à Mary Margaret qui ne pu retenir un grand sourire. Au moins, il n y aurait pas de raison qu'elle se fasse électrocuter cette fois-ci. La jeune femme sourit donc à sa belle-mère, heureuse de passer un nouveau moment avec elle, avant que Daniel ne se mette à pleurer. Attendrie, Snow observa donc Regina le calmer, avant de lui demander si elle voulait le porter.

La maîtresse d'école se figea donc un moment, réalisant à quel point Regina lui faisait confiance maintenant, avant d'hocher la tête en signe d'approbation et de récupérer le bébé, le plaçant bien confortablement dans ses bras, soutenant bien sa tête, pour ne pas le faire tomber.

- Coucou Bébé, fais une risette à ta grande soeur !

Car c'était bien ce qu'ils étaient à présent non ?

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« Et donner des coups d'pied à ces pigeons idiots ! »

Je souris en voyant Mary Margaret limite en extase devant Daniel qu’elle tenait tendrement dans ses bras lorsque je me rendis compte qu’à la base, on s’était levée pour aller acheter une glace. Je fis signe à Mary de me suivre tandis que je poussais la poussette dans laquelle se trouvait Daniel précédemment et on se dirigea toutes deux, ou plutôt tous les trois jusqu’au marchand de glace et je commanda deux glaces, me retenant d’en prendre une à la pomme pour ma belle-fille avant de payer et me tourna vers ma belle-fille :

« Je me suis retenue mais j’ai failli vous en prendre une à la pomme. » dis-je avec un léger sourire.

Il n’avait même pas fallut cinq minutes pour que Mary Margaret réussisse à endormir Daniel, je le regardais avec de grands yeux :

« Vous m’avez toujours fascinée Mary Margaret, vous avez un don ou un truc particulier avec les bébés, c’est un truc de dingue. Je crois que je vais vous embaucher pour garder votre fieul. » dis-je avec un sourire.

Daniel fut reposé doucement par ma belle-fille dans son couffin avant que je ne lui tende sa glace qui par chance n’avais pas encore fondue et une fois qu’elle eu la glace en main, tout en poussant la poussette, on commença à se balader tranquillement avant que je ne tourne le regard vers ma belle-fille :

« Vous m’avez même pas répondue, vous voulez être la marraine de Daniel ? »

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« Et donner des coups d'pied à ces pigeons idiots ! »

Les trois protagonistes étaient maintenant en train de se diriger vers le glacier. Mary Margaret s'extasiait devant son petit frère, qui commençait à s'endormir sous son sourire ravi. Quand à Regina, elle venait de commander deux glaces, ne pouvant s'empêcher de dire qu'elle avait faillit en prendre une à la pomme...

- Je suis allergique aux pommes, je vous rappelle... On se demande de la faute de qui ?

Bien évidemment qu'elle ne blâmait pas vraiment Regina. En réalité, elle attendait juste de pouvoir reposer le bébé dans sa poussette, afin de pouvoir manger sa glace au chocolat. Et comme toujours, Regina était étonnée de son don avec les enfants... Et quoi ? Son filleul ?!?

- C'est peut être quelque chose d'ironique, puisque je n'ai jamais sût faire ce genre de chose avec Emma...

Elle ne répondit pas tout de suite à la demande de sa belle-mère, essayant de voir si elle allait répéter la question et si elle n'avait pas rêvé. Et apparemment, elle n'avait pas rêvé du tout...

- Bien sûr que je veux être sa marraine !

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi...

« Et donner des coups d'pied à ces pigeons idiots ! »

« Oh mais c’était pas voulu, je vous assure. » dis-je avec un sourire.

Oui il est vrai que Mary Margaret était allergique aux pommes par ma faute. En même temps, je l’avais empoisonnée avec une pomme. Enfin bref. Elle avait réussi à rendormir Daniel et une fois que je l’eu couché dans son couffin, je me tourna vers ma belle-fille avant de lui dire que j’avais toujours était admirative vis-à-vis de ce « don » qu’elle avait pour calmer les bébés. Je jeta une première pierre en lui disant que je l’a prendrais sûrement comme nounou pour garder son filleul. Elle n’avais pas tilté.

Je m’étais retournée vers elle et je lui avais finalement demandé si elle voulait bien être la marraine de Daniel et cette dernière approuva immédiatement ma demande. Un sourire naquis sur mes lèvres.

« Je vous en aurait beaucoup voulu si vous auriez refusé vous savez. » lui dis-je avec un sourire. « J’ai confiance en vous, je sais que si jamais il m’arrive quelque chose, vous veillerez sur lui comme je le ferais moi. »

Oui c’était bien la Méchante Reine qui disait ça à Blanche Neige, plutôt dingue non ?