« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Mettez vos plus beaux souliers, prenez une carte des chemins de coin, sortez vos seaux d'eau en cas d'attaque... Vous avez tout préparez ? Alors on part... maintenant !
Jonathan Scarecrow
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"Ce qui reste de tous
les voyages est le parfum
d'une rose fanée... "
| Conte : Le Magicien d'Oz | Dans le monde des contes, je suis : : L'Epouvantail
Je n'en revenais pas ! Je n'en revenais pas ! Demain était vraiment un autre jour ! J'avais passé ma soirée devant un vieux film de Victor Fleming, datant des années trente. Je m'étais fais l'intégralité de ses oeuvres depuis que j'étais apparu en ville. C'est fou ce que la petite lucarne pouvait nous apprendre sur le monde et ses merveilles. Je n'avais jamais imaginé qu'en dehors de Oz, il y avait tant de mondes extraordinaires.
A la fin du film, alors que je pensais que tout était perdu à jamais pour Scarlett, elle avait dit fièrement que "demain était un autre jour". Et me voilà aujourd'hui, devant le dernier endroit où j'aurai songé à chercher ma chère Dorothy : la boutique de chaussures ! Et devinez quoi ? Elle était bel et bien là ! Enfin, elle aurait dû, mais elle avait disparue. J'avais beau cherché du regard, les mains posées contre la vitre, pour voir à l'intérieur, les différentes chaussures rouges qui s'y trouvaient. Mais aucune ressemblait à celle de la jeune femme.
Je m'étais adressé à un passant, lui demandant s'il l'avait vue, mais pas de succès. Puis, un autre qui passait en bicyclette et encore un autre avec son pain sous le bras. Bon sang, tout était si merveilleux autour de moi. Mais rien ni personne avait d'importance si je ne retrouvais pas Dorothy. Et voilà que devant moi, se tenait un homme, journal à la main, avec en première page le titre "Jeune femme aux chaussures rouges disparue sans laisser de traces".
Je m'étais agenouillé par terre, serrant mes poings, mettant ma tête entre mes bras, penché en direction du sol et j'avais laissé exploser toute ma peine, toute ma rage, toute ma colère de ne pas être arrivé à temps. Les bras écartés, la tête levé vers le ciel, j'avais hurlé de toutes mes forces et quand je m'étais stoppé, j'avais entendu plusieurs chiens aboyer aux alentours. Toto ? Même pas. Et j'avais entendu un homme crier de me la fermer. C'était très grossier de sa part. Je m'étais relevé avec beaucoup de mal. Le sol était dur, pas comme chez moi. Puis tout à coup, c'était là, juste sous mes pieds.
"Taratata !! C'est là !"
Je l'avais observé se changer, se transformer ! C'était magique ! C'était irréel ! C'était maintenant ! Le sol devait jaune. Le macadam laissait place à des briques. Ca commençait ! Ca allait commencer !
"Je vous aime briques jaunes ! En dépit de toutes ces merveilles de la petite lucarne, de moi et de ce merveilleux monde qui m'entoure, je vous aime. Je vous aime mes merveilleuses briques jaunes !"
Demain était vraiment un autre jour ! J'allais retrouver Dorothy ! Le lion peureux ! L'homme de métal ! J'avais tourné la tête, tout heureux. Oz n'était pas encore apparu, mais ça allait arriver. En plus il y avait un spectateur. Je l'avais regardé avec un grand sourire, montrant toutes mes dents.
"Toujours aussi beau et aussi séduisant !"
Il m'avait regardé avec un air bizarre et je lui avais indiqué le sol.
"Les briques jaunes ! C'est elles qui sont toujours aussi belles et séduisantes ! Et attendez de voir Oz ! Ses champs, ses fermes, sa paill... OOHH MON DIEU ! Derrière vous ! Vite !!! VITE !!! Prenez cette paille ! Donnez la moi !!! Je ne peux pas partir sans ma paille ! Je ne peux pas la laisser là !!! Qu'adviendra t'elle sans moi ???"
J'espérais que quelqu'un penserait à prendre ma paille avec ! Je ne voulais pas partir sans elle. Je ne pourrai jamais lui faire ça...
Les jours se suivaient mais ne se ressemblaient pas. Heureusement d'ailleurs pour Mary Margaret. Parce qu'elle n'aurait jamais supporté devoir faire, comme lorsqu'elle était encore sous la malédiction, toujours les même journées. D'ailleurs, ce jour là... Et bien pour tout vous dire, elle avait entendu parler d'une jeune femme qui avait disparue. Et comme elle pensait, peut être à tord, qu'Eden était dans le coup de cette histoire, et bien elle avait décidé de prendre son arc et ses flèches et de traquer, ou du moins de retrouver la jeune femme enlevée. Et c'est donc ainsi que ses instincts de traqueuse hors pair la conduire près de la boutique de chaussures de la ville.
Ignorant totalement l'homme qui se trouvait devant les lieux, Mary Margaret étudia donc l'affiche sur laquelle se trouvait le portrait de la jeune femme recherchée. Et en sentait le regard de l'homme qui se trouvait déjà dans les parages sur elle, elle se retourna alors pour demander :
-Dites, vous connaissez cette personne ?
Mais alors qu'elle attendait une réponse de la part de l'homme et bien... Le sol se transforma. Et sous ses pieds, des briques jaunes se formèrent. Elle recula alors paniquée mais c'était trop tard. Parce qu'en plus, lorsque son regard voulut se reposer sur l'affiche en face d'elle, et bien... Le décor avait changé. Tout ce qu'elle avait en face d'elle c'était un énorme champs de maïs; qui s'étendait à perte de vue. La jeune femme écarquilla donc les yeux, avant de finalement lâcher :
-C'est quoi ce délire ?!?
Elle se tourna donc vers l'inconnu, qui semblait l'avoir suivit lui aussi, arquant les sourcils, attendant des explications. Parce que cette blague n'était vraiment pas drôle du tout...
Andrew O. Wilde
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| Conte : Le Magicien d'Oz | Dans le monde des contes, je suis : : Le grand, le beau, le sublime Magicien d'Oz en personne
Et ba c'est pas la joie. J'ai passé une bonne journée, la journée la boutique a étée plus que rentable au niveau des découvertes et du profit économique. L'argent c'est le pouvoir ! Je commençais à peine à gérer le magasin de feu le lépreux tout moche et donc bien sûr je ne vivais pas d'elle. Heureusement que mes autres affaires marchaient bien. Bref, c'est une belle journée donc moi je dis laser tag ! C'est l'heure de l'échauffement des Nuts Shooter ! C'était l'heure de la partie hebdomadaire, j'aime le laser tag. C'est juste génial ! C'est hallu ... attends la suite ... attends encore un peu ... cinnant ! Halluciant ! Enorme mais genre puissance 10 000 de plus le proprio était cool bien qu'un peu trop jeune âge à mon goût mais aparemment c'est un dieu ! Même pas peur je suis le Magicien d'Oz ou bien ?
Les Nuts Shooter avaient brillés et le jeu de Kenshin s'était montré plus agressif et tactique que d'habitude. Fallait revoir pour une nouvelle formation alors ! Cependant alors que nous sortions et que j'allais m'enfiler quelques burgers dans un restaurant pas loin, des burgers méga bons, un orgasme culinaire. Un culinagasme ? J'ai inventé un nouveau mot après anibobon pour les monstres de la chocolaterie de la dernière fois. Mais les admnistrateurs de ceux qui écrivent le dictionnaire vont encore dire que c'est pas possible, que ce genre de mot n'est jamais utilisé blablabla, bande de jaloux. Ils ont que de la jalousie alors que moi je suis dans mon jacuzzi ! J'ai vraiment un jacuzzi en plus, y a pleins de photos de moi dedans sur mon blog et tweeter et croyez moi mais c'est un vrai aimant à chaudasse. A cette pensé je ne pu m'empêcher de me faire un self five.
Mais je reviens à la réalité de ces quelques secondes de perdition et voit un journal qui traine par terre. Parce que je suis génial, je le ramasse, le recyclage c'est important quand ... HOLY SHIT ... la je vois la photo de Dorothy, ma Dorothy sur la première page et qui indique sa disparition. Je chancelle légérement, dire que je les ai cherchés après les actes terroristes du vieux sorcier cinglé, que j'aurais battu en quelques secondes parce que je suis génial, que j'apprends que Dorothy était là mais plus maintenant.
L'univers m'envoie un signe ! J'empoigne le journal que j'entends se froisser sous mon emprise puis avance vers Kenshin que j'interpelle, cette fois je suis sérieux. Pas touche à Dorothy ou même à Glinda sinon je te défonce à coups de patates et de génialissitude. Bon d'accord je me suis jamais vraiment battu mais bon faut bien un début à tout. Je met de force le Daily Mirror dans sa main avant de le regarder dans les yeux :
Rendez vous à cette adresse dans 45 minutes !
Je fais quelques pas puis me retourne encore plus sérieux :
Et en costume ! Nan parce que là ...
C'est vrai un tee shirt star trek et un jean ample ça allait cinq minutes. Je marche en arrière afin de garder le contact visuel tout en ne laissant que levé mon index et mon majeur pour laisser un V, comme Voilà comment je suis awesome, que je pointe vers mes yeux puis vers les siens pour montrer que je le surveille. Une dizaine de pas plus tard je cours vers mon manoir.
J'entre et hop c'est parti Monique, on prend le nécessaire. Les super lunettes à résonnance magique ? Oui. Des potions ? Oui ! Ma super canne ? Oui ! Oui ! Oui ! La montre modificateur de voix et de nombreux appareils ! Vous savez quoi je le sens mal ? Cette ville est dingue et ça sens le danger et l'aventure je prends tout ce que je peux et hop dans la besace magique. Je fais un petit bisou à ma sacoche que sur lequel je versais un liquide qui la transforma en une bague dorée en son centre un cercle noir :
Qu'est que j'aurais fais sans toi ma petite sacoche
Je lui refais un bisou en mémoire à cette aventure puis change de costume pour un noir avec chemise bleu. Oh ... ouais, j'ai la méga classe surtout avec ma bague/sacoche ( je dépose bientôt le brevet ! ) et ma chevalière avec l'émeraude. Je suis trop classe, j'éblouis plus que le soleil darling ! Le magicien d'Oz allait secourir Dorothy ! Nan parce que le coup de c'est qu'elle l'héroïne du livre/ et du film ça va 5 minutes ...
46 minutes plus tard, j'arrive presque à la boutique de chaussures, un génie tel que moi aurait du s'en douter. J'attends quelques secondes, puis voilà qu'un cheval fou qui me charge monté par Kenshin. Nan mais le prends pas comme ça Nuts ! Je me met à courir comme jamais je n'ai couru quand au bout d'une vingtaine de mètres le décor change et voulant me protéger, j'effectue un plongeon tel le running back des Dolphins de Miami.
A ma grande surprise je suis vivant et sur du maïs. Du maïs en plein centre ville ? Non cette odeur, cette atmosphère ... ça m'est familier. Je me lève et voit le cheval continuer sa course quand je pose mon regard sur Mary Margaret, une des stars de Storybrook et oh punaise de punaise ! Je recule un peu à la vue de la route de briques jaunes ! Non pas possible ! Hallucinant ! Oz la belle, ton roi le maginfique magicien d'Oz est de retour. Je souriais mais ça voulait dire que Dorothy aussi était là ? Pourtant il n'y avait eu aucune tornade verte, je l'aurais vu sinon !
Et en parlant de souvenir voilà qu'une nouvelle personne qui avait pu apprécier ma présence quand j'étais encore roi ici et qui savait qui j'étais se trouvait devant moi. Je lui tendis les bras avant de lui faire un câlin d'homme puis je retirais l'étreinte et le regardais :
Où est Dorothy ?
La raison de notre venue sûrement pourtant bien qu'imperceptible quelque chose avait changé dans MON monde. Et première règle : ON NE TOUCHE PAS A MONDE ! Je déconne pas ...
Pour une fois, je n’avais rien à faire de mon après-midi. C’était franchement perturbant et… vraiment très nouveau. J’avais pourtant une vie professionnelle rudement remplie qui me permettait de combler le vide intersidéral de ma vie privée – à savoir une très grande sociabilité mais un attachement propre aux personnes proche du zéro absolu. J’aimais les gens, j’appréciais la compagnie, mais je n’étais absolument pas apte à faire passer une quelconque intimité devant le reste de ma vie. Au fond, je me complaisais dans cette existence dévouée à autrui inconsciemment, même si je n’avais pas toujours un caractère très facile ou des facilités d’expression. Complètement insensible aux menaces ou autres négations de la part de l’autre, je parvenais très souvent à mes fins et c’est ce qui provoquait la régularité de mes patients. Combien m’appelaient en pleine nuit en sachant que je répondrais ? Combien paniquaient dans leur chambre sous l’orage et à qui je prêtais une oreille attentive ? Même Calliope, l’une de mes dernières patientes et la plus récurrente, s’agaçait de ne pas parvenir à me faire changer d’avis face à la gravité de ses blessures ; en même temps, une chute du premier étage n’avait absolument rien de bénin, qu’elle en garde conscience ou non. Je vivais pour mon travail. J’étais un robot, une machine. Ne pas me reposer, ça me connaissais.
Alors c’est pour ça que cet après-midi, lorsque ma secrétaire m’avait mis à la porte en me disant d’aller prendre « un bon bol d’air frais pour m’aérer l’esprit et me reposer », j’avais été on ne peut plus désabusé sans savoir trop quoi faire. Elle avait même gardé mon téléphone et mon bipper, ne me laissant que mon portefeuille et ma sacoche à moitié vide pour m’obliger à ne pas tomber du côté obscure de la vie active. Puis elle m’avait déposé en pleine ville en me sortant un « Je vous récupère dans trois heures, tâchez d’en profiter ! » avant d’appuyer sur la pédale d’accélération et de disparaître au bout de la rue sans que je n’ai réellement eut mon mot à dire. Me voilà donc, penaud et mal à l’aise, en plein milieu de Storybrooke avec l’obligation formelle de ne rien faire de constructif. Qui lui avait donné cette idée saugrenue ? Etait-ce une caméra cachée ? Une frasque ? Une mauvaise blague ? Visiblement non car personne ne m’attendait derrière un mur pour me faire peur. J’étais seul et livré à moi-même.
J’avais passé une partie de la première heure à la terrasse d’un café, sirotant un café dans un gobelet Starbucks et feuilletant les derniers journaux de la semaine. En général je me tenais informé des dernières nouvelles via la radio de ma voiture, mais je ne prenais jamais un moment pour lire ce genre de papiers comme le Daily Mirror. Aujourd’hui était l’occasion ! Celle surtout de me rappeler qu’ici aussi, les gens disparaissaient : comme cette prénommée Dorothy. La petite ville du Maine n’était même pas à l’abri de ce genre de phénomènes, même si ceux-ci se produisaient de plus en plus dans les endroits reculés ou vides de tous soupçons. C’était en tout cas valable pour la plupart de ces drames, je le tenais de sources sûres. Je repliai le journal dans un soupir, me surprenant à penser ce que je ferais si Callio disparaissait du jour au lendemain… Puis me rendant compte de ce genre d’idées, je secouai la tête et me levai de mon siège pour retourner marcher dans la rue. Non mais eh, elle ne va pas en plus me suivre quand je suis censé ne penser à rien ! Difficile quand on a l’habitude de traiter tout un millier de données en un quart de seconde. Dans une autre vie, du moins.
Mon gobelet de café était encore à moitié plein lorsque je m’arrêtai devant une petite boutique qui vendait des chaussures. Curieux, je penchai la tête vers la vitrine pour regarder rapidement à l’intérieur. Juste une seconde ou deux. Avant de m’en détourner dans le but évident de reprendre tranquillement ma route. Tient, depuis quand est-ce que les trottoirs avaient été peints en jaune ? Je plissai les yeux, jetant un coup d’œil suspicieux au café comme s’il était le responsable de cette soudaine hallucination. J’espère que personne n’avait mis un truc dedans… Avant de relever la tête vers la vitrine qui n’existait plus. A sa place, un immense champ de maïs à perte de vue. Surpris, je tournai les yeux à ma droite en entendant des voix inconnues, découvrant déjà trois puis quatre personnes présentes sans vraiment savoir ce qu’il se passait. Deux des hommes semblaient bien se connaître, mais la demoiselle restait à côté d’un autre à l’air sec et dur.
Buvant encore une gorgée de café, je m'écartai rapidement de quelques pas pour éviter de me faire percuter par un cheval qui passait par là. Attendez. Un cheval ? La caméra devait être drôlement bien planquée dis donc.
Rares étaient les personnages dont le cerveau de Kenshin se souvenait sans problèmes, depuis le traumatisme psychologique qui l'avait fait régresser. L'ancien écureuil souffrait d'un trouble particulier ; il reconnaissait les visages, parfois les noms, mais il était absolument incapable de retrouver le moindre lien affectif qu'il avait pu ressentir pour telle ou telle personne, que ce soit de l'amitié, de la haine ou du mépris. Mais Andrew, c'était autre chose. Celui-là était impossible à oublier, même avec un choc traumatique qui avait supprimé et refoulé la quasi-intégralité du passé de Kenshin. C'était ainsi que les Nuts Shooter s'était retrouvé pour une petite partie au Laser Game d'Elliot, avec Scrat dans une humeur particulièrement motivée tant il était concentré. Ses airs d'écureuil surexcité avaient laissé leur place au super-soldat d'un jour qu'il était désormais devenu pour -peut-être- toujours. Tout semblait plus facile avec une personnalité aussi confiante ; et même s'il n'avait pas un physique à la Schwarzy, son cerveau exempt de crises en tous genres pouvait procéder nettement plus facilement à des analyses tactiques et trouvait des stratégies digne des meilleurs généraux de guerre, lui permettant d'adopter un jeu plus agressif tout en étant cent fois plus précis. C'était tout simplement l'entraînement parfait pour ce qu'il s'efforçait d'être le reste de la journée. Mais malheureusement, la partie se termina et Andrew et Kenshin sortirent du Laser Game, le magicien toujours en train de se pavaner pendant que Kenshin le regardait d'un air très sérieux, sans broncher. Étonnement, l'ancien écureuil appréciait le Magicien, même s'il pouvait se montrer particulièrement agaçant par moments, ça ne l'empêchait pas d'avoir des bons côtés -notamment sa passion quand il jouait au laser tag, ce qui était un bon point pour Kenshin. Sauf que pour une fois, Andrew ne s'étala pas au auto-compliments et semblait même presque rêveur, laissant à Kenshin le loisir de remettre ses lunettes de soleil fétiche, avant que son compagnon de route ne lui fourre le journal devant le visage à une proximité telle qu'il était parfaitement incapable de voir quoi que ce soit.
« Euh Andrew je vois rien là... »
Le magicien lui fourra alors le journal dans la main, avant de s'éloigner aussi sec, lui ordonnant juste d'être à l'adresse indiquée dans les quarante-cinq minutes. Perplexe, Kenshin parcourut rapidement l'article, et pencha la tête sur le côté. Une disparition ? C'était une mission pour lui !
« Et en costume ! Nan parce que là ... »
Kenshin releva la tête, fixant la silhouette d'Andrew au loin, avant de placer les mains en porte-voix histoire de bien se faire comprendre :
« Je ne mettrai PAS de costume ! »
Puis, baissant la tête, il fit une moue dubitative en jetant un œil à son vieux t-shirt Star Trek et son jeans trop grand. Oui, bon, il avait laissé nonante pour cent de ses affaires chez Sasha en déménageant, il n'y pouvait rien s'il n'avait plus grand-chose à se mettre… Et puis c'était pas important ! Au moins, ses vêtements étaient discrets et passe-partout ! Pas comme un costume !
« Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai rendez-vous moi. »
Avec le même type qui venait de le quitter, dans quarante cinq minutes. Juste le temps de rentrer à son petit appartement pour s'armer un peu. Et se changer tant qu'à faire, sinon il allait en entendre parler un moment. C'est ainsi que quarante minutes plus tard, il arrivait gentiment à la rue indiquée dans le journal, armé d'un pistolet dans son pantalon, d'un fusil de chasse en bandoulière et de quelques accessoires qui pouvaient éventuellement lui être utile. Lourdement armé ? Mais pas du tout… il avait juste pris l'habitude de prendre des flingues de ce calibre avec lui. Réflexe de super-soldat. C'était si facile de s'en procurer en Amérique du Nord, de toute manière…
PATACLOP PATACLOP !
Le cheval sorti de nulle part. Blanc comme neige, il déboula d'une ruelle, rênes s'agitant derrière lui et étriers volant en tous sens, sans la moindre trace de cavalier dessus ou en train de lui courir après. Par un réflexe mystérieux et presque suicidaire, Kenshin se mit en travers de la route de la bête, agitant les bras pour le forcer à s'arrêter. L'équidé braqua sur ses sabots, glissant sur le bitume dans un hennissement suraigu, avant de se cabrer, apeuré. Kenshin saisit aussitôt ses rênes, le forçant à redescendre, et en quelques gestes fermes mais stratégiques, l'immobilisa. Les yeux de l'animal reflétait une certaine surprise, et il semblait déjà avoir oublié ce qu'il lui avait fait peur ; il soufflait bruyamment des naseaux.
« T'es à qui toi ? Tu fais quoi là au milieu ? »
La moindre des prudences aurait été de garder les rênes en main et l'amener à pied jusqu'à son propriétaire. Mais à la place, Kenshin se dit que c'était une bonne idée de lui monter dessus, alors que la dernière fois qu'il était monté à cheval, c'était dans ses faux souvenirs, alors qu'il était adolescent, et ça c'était terminé en une chute mémorable contre des barres de saut d'obstacles. Forcément, il n'avait aucune idée de comment contrôler la bête, et celle-ci se mit à trépigner, avant de repartir au triple galop, Kenshin s'agrippant comme il pouvait à ses crins tout en restant parfaitement concentré.
« Du calme ! Oh ! »
Mais le cheval ne semblait pas consentant, au point que les deux improbables nouveaux amis se retrouvèrent à traverser au triple galop la rue où attendait Andrew, un peu plus loin. À un cheveu près, il l'aurait même renversé… si le cheval n'avait pas bifurqué dans le champ de maïs, après avoir coursé le pauvre magicien sur quelques mètres. Attends. Le champ de maïs ?? Le décor avait entièrement changé autour de Kenshin et sa monture, et même le son des sabots claquant sur le sol avait changé, prenant une sonorité plus molle. Tel un moustique, l'ancien écureuil était passé à la vitesse de l'éclair devant ceux qui étaient déjà réunis sur la place, cherchant encore comment il allait bien pouvoir arrêter ce bolide. Il tira sur les rênes, et l'étalon s'immobilisa presque aussitôt. Ah bah oui, tirer sur les rênes, c'est pas con ça…
« Bon, mon grand, on va faire ça bien maintenant. »
Précautionneux, Kenshin tapota légèrement les talons sur les côtés du cheval, qui partit aussitôt au petit trot. Réactif, d'accord. Tirant sur la rêne gauche, il le fit tourner sur lui-même, afin de retourner vers le petit groupe, tout en remettant ses lunettes de soleil en place. Heureusement qu'il les avait gardées, vu les couleurs pétantes qu'il y avait partout autour, entre le vert pétant du champ et le jaune pétant du chemin de brique… il manquait plus que du bleu pétant et du rouge pétant. Trop de pétant dans cette histoire.
« Shooter ? T'as l'air de connaître le coin, tu m'expliques où on est ? »
L'ancien écureuil commençait à se sentir à l'aise sur sa monture, et parvint à l'arrêter près du groupe, les obsevant d'un air très sérieux.
Sally Ragdoll
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| Avatar : Gemma Arterton
| Conte : L'étrange Noël de Mr Jack | Dans le monde des contes, je suis : : La version Burton de Barbie
Sally & Jonathan & MM & Andrew & Vassili & Kenshin & Dorothy & pleins de psychopathes
Il me fallait des chaussures. Moi, j'aimais bien avoir les pieds nues, parce que comme ça, je sens tout. C'est comme si j'étais connectée à la terre entière ! Mais on m'avait dit que ça faisait pas du tout normal si je me promenais sans chaussures. Les personnes vivantes et qui ont pas besoin d'aller chercher des morceaux de cadavres pour survivre, elles ont des chaussures. C'était la gentille fille qui se déshabille souvent qui me l'avait dit. Elle aussi, elle portait des chaussures. Mais ça n'y ressemblait pas beaucoup, c'était très très haut et très très pointu. Elle doit souvent s'en servir comme arme.
J'avais entendu parler du magasin de chaussures quand j'avais retrouvé un journal dans une poubelle. C'est chouette les journaux, parce que comme ça, on peut apprendre pleins de choses ! Comme les gens qui sont morts dernièrement, ou que quelqu'un a été vu entrai de faire des choses personnels avec quelqu'un d'autre... Et même les adresses des boutiques de chaussures ! Il y avait les photos d'une fille aux cheveux de feux, comme Angela ! Sauf que ça n'était pas elle, je ne reconnaissais pas tellement la peluche rose. Ou peut être que c'était bien elle, et qu'elle avait juste changé de visage. Et de nom. Dorothy, c'était joli, ça sonnait un peu comme Sally, je trouve. En tout cas, elle avait disparu, et elle était dans tout les journaux ! Et surtout, elle travaillait dans un magasin avec pleins de chaussures, et il y avait l'adresse d'écrite. C'était pratique quand les gens disparaissent, enfaîte !
Toute joyeuse et les pieds nues qui profitaient une dernière fois de l'aspect un peu collant et chaud des trottoirs, j'étais allée jusqu'à la boutique et je m'étais approchée de la vitrine. Qui d'ailleurs était très sale, il y avait pleins de traces de doigts, c'était dégoûtant ! Dommage que les poches de ma robe ne soient pas assez grande, je n'avais pas pu apporter avec moi de quoi tout nettoyer... En tout cas, il y avait pleins de chaussures ! Partout ! Comment est-ce que j'allais pouvoir choisir ? Il fallait que je les essais toutes ! Peut être que je pourrais prendre un des noires là bas, et une verte, avec des espèces de fils...
Je me retournais en entendant le bruit d'un cheval. Vous savez, ça fait toujours un bruit très bizarre, ces animaux là ! Je trouve que ça ressemble beaucoup au cri du Chupacabra qui vivait dans la forêt près de Halloweentown. C'est beau et en même temps, ça fait peur. J'adore ce genre de bruit, on dirait de la musique. C'est bien mieux que tout ce qu'on peut entendre à la radio ! Vous savez comment ça marche, la radio ? Je suis sûre que c'est magique !
En tout cas, il n'y avait pas de cheval. Mais le sol était devenu tout jaune. Et il y avait du maïs ! C'était beau tout ce jaune, je trouve ça tellement jolie cette couleur. C'est ça que je voulais, des chaussures jaunes ! Ça n'allait sûrement pas aller avec ma robe rose, mais en tout cas, ça serait parfait pour marcher sur cette route toute jaune. Surtout si il y en avait partout dans toute la ville, maintenant. Ça aurait été tellement bien, une ville toute jaune ! Je sais que le noir, c'est très bien quand on vit dans une ville remplie de monstres, mais quand même, je suis sûre que tout le monde aurait fait plus souvent des sourires, et Jack n'aurait jamais voulu enlever le Perce-Oreille, surtout que le rouge, c'est quand même beaucoup moins joli que le jaune...
J'avais voulu entrer dans le magasin rempli de chaussures, mais à la place, il y avait une route toute jaune. Et du maïs. Je m'étais trompée de côté ? Je me retournais de nouveau, mais encore une fois, il n'y avait que du jaune et du vert. Et encore du jaune. Peut être que je rêvais ? Je n'avais jamais rêvé, alors je ne savais pas ce qu'il se passait dans une telle situation. En tout cas, ça me plaisait bien. Je comprenais mieux pourquoi tout le monde aimait tellement rêver.
- Excusez-moi, est-ce que c'est normal que vous soyez dans mon rêve ?
Je m'étais rapproché d'un petit groupe de gens, avec un cheval. Ah, je savais bien que j'en avais entendu un ! C'était quand même bizarre de rêver d'un cheval, non ? Il fallait vraiment que je demande comment on fait pour rêver...
- Oh mais vous êtes l'épouvantail ! Celui qui veut toujours de la paille !
J'avais fais un grand sourire au grand monsieur qui avait toujours les cheveux bizarres. Mais j'avais évité de trop m'approcher de lui, quand même. Je n'avais pas envie de faire une crise d'allergie à cause de sa paille. Puis je m'étais tournée vers les autres gens que je ne connaissais pas du tout.
- Je m'appelle Sally, et je crois que c'est mon rêve ici. J'étais entrain d'aller chercher des chaussures, mais je me suis mise à rêver avant d'avoir pu en acheter... ça ne vous gêne pas, j'espère ? On m'a dit que ça n'était pas très poli de ne pas avoir de chaussures, sauf quand on est dans l'intimité. Mais je n'ai pas trop compris ce qu'on voulait me dire... Vous avez de très jolies chaussures vous tous, en tout cas ! Est-ce que vous pourriez dire par contre à votre cheval d'arrêter de me manger les cheveux, s'il vous plaît ? Ça n'est pas poli du tout, et puis c'est assez désagréable.
J'avais levé la tête vers le monsieur habillé bizarrement qui était assis sur le cheval. Ce dernier avait une mèche de mes cheveux dans sa bouche toute sale et j'étais obligée de pencher la tête sur le côté pour que ça ne soit pas trop désagréable.
- Mais vous êtes Blanche-Neige ! Je me souviens de vous aussi ! Ça va mieux depuis qu'on vous a retiré vos bébés ? Ils sont normaux ? Parfois, chez les montres, les enfants ont vraiment une tête très bizarre, alors que leurs parents ne sont pas si horribles enfaîte. J'espère que vous avez eu de la chance et qu'ils sont mignons ! En tout cas, on se retrouve une fois encore, c'est drôle, non ? Lui là-bas, c'est l'épouvantail ! Il a un autre nom, mais je ne m'en souviens plus... Par contre, je ne connais pas les autres. Vous avez un prénom ? Sinon je peux vous trouver un surnom ! Oh, vous avez vu ça ! C'est joli, cette couleur verte, vous ne trouvez pas ? C'est comme un nuage tout bas ! Ou du brouillard. Mais je préfère quand même quand le brouillard est blanc, c'est tellement beau quand la ville est plongée dans le noir et qu'il y a de la brume qui sort du puits...
Je m'étais arrêtée de parler d'un coup, et j'avais froncé les sourcils. La jolie brume verte disparaissait quand elle s'approchait de nous. Mais surtout, je m'étais rendue compte de quelque chose. Quelque chose d'horrible. Je déglutis péniblement, alors que quelqu'un me demandait ce qu'il se passait et qu'il s'approchait de moi, la main tendue. Je m'écartais aussitôt, retirant par la même occasion mes cheveux de la bouche du cheval. Je ne voulais pas qu'il me touche ! Ils étaient tous tellement...
- Vous êtes recouverts de bactéries ! C'est atroce, vous êtes contaminés ! Il... il faut vous nettoyer ! Ne bougez plus ! Mais ne me touchez pas ! Il faut que je vous nettoie totalement !
Je m'étais approchée du monsieur qui avait l'air de connaître lui aussi l'épouvantail, tout en gardant une distance raisonnable entre nous deux. Il était dégoûtant. Je ne voulais pas le toucher. Si ça arrivait, il allait falloir que je change totalement de peau pour ne pas être contaminée à mon tour. Et j'aimais beaucoup ma peau moi, je ne voulais pas en changer !
- Personne n'a de désinfectant ? Ou même de la javel ! Du vinaigre d'alcool ?
Ça marchait très bien pour les sols et la vaisselle trop sale, ça ferait l'affaire sur eux tous aussi. Je commençais à arracher le bas de ma robe pour pouvoir faire un chiffon. Il me fallait des gants ! Une combinaison, même !
Mary Margaret attendait des explications de la part de l'autre fou qui se trouvait avec elle dans ce champs de maiïs un peu trop vert et jaune dans ce monde bizarre. Elle se tourna donc vers le monsieur bizarre... Avant qu'un cheval monté par une personne toute aussi bizarre ne fasse son arrivée au triple galop. Mary Margaret s'écarta donc de la lancée du cheval fou avant de constater qu'un autre homme se trouvait dans les lieux. On organisait un barbecue avec grillée de popcorn ? Mais la jeune femme n'eut pas le temps de proposer ce genre de chose qu'elle fut alors abordée par quelqu'un qu'elle connaissait bien...
Mais vous êtes Blanche-Neige ! Je me souviens de vous aussi ! Ça va mieux depuis qu'on vous a retiré vos bébés ? Ils sont normaux ? Parfois, chez les montres, les enfants ont vraiment une tête très bizarre, alors que leurs parents ne sont pas si horribles enfaîte. J'espère que vous avez eu de la chance et qu'ils sont mignons ! En tout cas, on se retrouve une fois encore, c'est drôle, non ?
La brunette se mit donc à fixer la poupée, se demandant bien si elle devait être offensée. Parce qu'elle venait tout de même de se faire insulter de monstre... Mais connaissant Sally et son caractère un peu exubérant, ce ne devait pas être voulu... Et c'est donc ainsi qu'elle répondit alors :
-Bonjour Sally. Oui tout va bien et vous ? Comment se porte votre main ? Vous l'avez retrouvée ? Et mes bébés sont de vrais petits anges.
Bon, au moins, elle avait été un minimum sociable. Mais très vite, Sally commença son délire sur les bactéries et la propreté. Et elle disait que tout le monde était plein de bactérie, avant de commencer à déchirer sa robe. L'institutrice leva alors les yeux au ciel, face à ce remue ménage, avant de finalement lâcher :
-Vous savez ? Vous aussi vous êtes pleine de bactéries... En fait, le monde entier est contaminé par des bactéries !
Et... Pourquoi ils s'étaient tous subitement mis à la regarder avec ce regard... Comme si elle venait d'être leur plat du jour. Elle arqua donc les sourcils, tournant son regard vers les garçons présents, en leur demandant alors, quelque peu méchamment :
-Quoi ? Qu'est ce que j'ai dis de mal ? C'est la vérité, non ?
Mais les regards insistants des trois autres sur elle la firent reculer de quelques pas, alors qu'elle disait alors, soudainement apeurée :
-Non mais... Me mangez pas... j'suis pas comestible... Pleine de bactéries...
Un cheval. Il y avait un cheval sur cette route dorée. D’accord, soit, un cheval. Je n’en avais jamais rencontré de ma vie, aussi le regardais-je avec un air franchement pas rassuré face à ses 300 et quelques kilos de muscles. Quelle idée avait eut ce type de venir ici pareillement accompagné ? Storybrooke recelait décidément de nombreux mystères, et je n’étais pas très friand de ce genre de découvertes. Non moi je préférais la logique et les livres, les faits accomplis et les preuves. Je n’avais pas vraiment de quoi interpréter et accepter que nous puissions nous être retrouvés ici par hasard et… Enfin ça encore, je m’en tamponnais un peu. Je crois que pour le moment, mes systèmes avaient décidés de se mettre dans un mode « libre » et de me laisser tranquille sur la réflexion du pourquoi du comment. Quand on regarde une vitrine de chaussures, on est transporté dans un champ de maïs transgéniques. Soit. Je ne m’approcherais plus jamais des magasins de chaussures alors. Ça n’avait pas l’air comme ça, mais apparemment c’était sacrément dangereux. Une nouvelle information à retenir et à ressortir… Même si je me doutais que la personne à qui je la dirais me rira au nez. Qu’elle vienne donc ici elle-aussi, qu’on rigole !
D’ailleurs en parlant de nouvel arrivant, une demoiselle c’était jointe à nous peu après l’arrivée du cavalier. Elle me surprit par sa logorrhée verbale infatigable et je me surpris à essayer d’imaginer quelle dose de salive il lui fallait pour parvenir à ne pas reprendre son souffle entre autant de mots. Mon café était presque vide, mais je m’écartais encore d’avantage du cheval qui s’était arrêté non loin. Ces animaux sont dangereux, un coup de jambe peut vous briser un fémur ou l’épaule. Et après, bonjour le temps d’hospitalisation et d’immobilisation pour réparer tout ça ! Je préférais donc éviter d’avoir moi-même à subir ce genre de désagrément, il me serait difficile de m’occuper de mes patients avec un bras dans le plâtre. « Par contre, je ne connais pas les autres. Vous avez un prénom ? Sinon je peux vous trouver un surnom ! » Demanda la jeune fille en nous désignant, et je m’apprêtais à lui répondre poliment lorsqu’elle enchaîna – sans pause, à nouveau – sur l’étrange brume qui se mit tranquillement à nous envelopper de toute sa couleur verte.
Qu’est-ce que c’était que ça ? Dommage que je ne possède plus mes deux caméras derrière le regard, j’aurais sans aucun mal put analyser la contenance et la dangerosité d’un tel gaz. Mais j’étais humain ici. Et je n’avais donc d’autre choix que de respirer cette chose pour essayer d’en comprendre la teneur. Pas bien évident et très peu efficace, comme arme de défense. Tu m’étonnes que les humains disparaissent aussi vite, même pas capables de lutter contre des organismes aussi minuscules que les… « Vous êtes recouverts de bactéries ! C'est atroce, vous êtes contaminés ! Il... il faut vous nettoyer ! Ne bougez plus ! Mais ne me touchez pas ! Il faut que je vous nettoie totalement ! » Je baissai les yeux vers mes vêtements. Des bactéries ? Où donc ? Bien évidemment que nous en étions recouverts, sinon, comment pourrions-nous vivre ? Le cycle de la peau, la flore intestinale, tout ce genre de petits éléments sans lesquels nous serions incapables de subsister. Et oui mademoiselle, vous en aviez jusque dans votre œsophage, des bactéries. « Personne n'a de désinfectant ? Ou même de la javel ! Du vinaigre d'alcool ? » - « … J’ai du café. » Lui répondis-je, comme pour me montrer compatissant même si je savais que cette boisson ne ferait absolument rien à part empirer les choses. Qui a dit que boire du café ça détendait, déjà ?
« Vous savez ? Vous aussi vous êtes pleine de bactéries... En fait, le monde entier est contaminé par des bactéries ! » Je hochai la tête à la réflexion de la jeune femme à ma droite, m’apprêtant – encore – à lui répondre mais la voilà qui se mit à reculer de quelques pas en nous regardant tour à tour. Plissant les yeux, je l’entendis baragouiner comme quoi nous allions la manger ? Allons-bon ! Me tournant vers les autres, j’eu la très (dés)agréable surprise de découvrir que l’homme au costume étrange avait disparu pour laisser place… A Calliope. Quoi, mais qu’est-ce qu’elle faisait ici, elle ?! Je ne l’avais pas vu depuis quelques jours – ce qui en soit était un exploit – et voilà qu’elle faisait aussi partie de ce grand délire ? Attendez, ce n’est pas possible. Pourquoi est-ce qu’elle… « Callio ? » Balbutiai-je sans comprendre, cherchant du regard l’approbation d’au moins un autre de mes congénères mais sans succès. Bien au contraire, les regards qu’ils me répondirent ne me plurent pas vraiment. Pourquoi la regardaient-ils comme s’ils allaient l’attraper et la ficeler ? Non pas que le trip des cordes soit un mauvais trip, mais si on pouvait éviter de faire ça ici et... « Ne la touchez pas ! » M’exclamai-je à ma grande surprise, prenant soudain vie et m’interposant entre celui que la demoiselle avait appelé « épouvantail » et la représentation de la demoiselle casse-cou. Elle allait encore me mettre dans l’embarras, c’était sûr !
Jonathan Scarecrow
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : David Tennant
"Ce qui reste de tous
les voyages est le parfum
d'une rose fanée... "
| Conte : Le Magicien d'Oz | Dans le monde des contes, je suis : : L'Epouvantail
Pourquoi on m'avait déjà catalogué comme étant l'Epouvantail, celui qui voulait toujours de la paille ? Je n'étais pas qu'un simple épouvantail, j'étais aussi quelqu'un qu'on serrait dans ses bras et... Ooooh le magicien ! J'avais ouvert grand les yeux quand il s'était reculé.
"Magicien !!! Mais qu'est ce que vous faites là ?"
Pendant que je discutais avec le magicien, cette Sally s'était approchée du restant du groupe et avait une nouvelle fois parlée de moi.
"Jonathan ! Je suis Jonathan ! C'est pourtant pas difficile à retenir ! J comme John. O comme John sans le J devant. N comme Nintendo, un petit appareil qui fait apparaître des minuscules personnes dans un très grand écran. A comme A Mais qui Voilà ? T comme... Où vous allez ?"
J'avais l'impression qu'ils se moquaient de ce que je pouvais dire.
"Et arrêtez 5 minutes avec vos bactéries vous êtes vous aussi pleine de..."
Voilà que l'autre femme, la Blanche Neige qui je ne comprenais pas pourquoi on l'appelait comme ça vue qu'elle n'avait pas les cheveux blonds mais noirs, avait finie ma phrase à ma place. Ou plutôt, elle m'avait totalement ignorée.
"Faites comme si j'étais pas là, c'est très bien, vraiment très bien !" avais-je dit en prenant un air boudeur, en me mettant de profil et en croisant les bras contre mon torse. Ils voulaient m'ignorer? Très bien! Ils n'avaient qu'à continuer à faire leur petit jeu tous ensemble !
Même si je songeais à bouder très très longtemps, car j'étais quelqu'un capable de rester des heures dans la même position, sans réagir, j'avais été agacé par ce type qui n'arrêtait pas de crier pour demander qu'on ne la touche pas !
"Mais arrêtez de beugler constamment vous !"
J'avais fait les pas qui me séparaient de lui et plus je m'avançais, plus il s'éloignait. Il avait peur de quoi ? J'avais passé mes mains devant moi pour faire effet ventilateur, car plus j'avançais, plus il y avait du brouillard. C'était quoi ce truc ? Et puis mince ! Si cet homme ne voulait pas que je l'aide, tant pis pour lui. Je m'étais tourné pour m'approcher du magicien, mais lui aussi me fuyait ?
"Mais vous avez quoi tous à la fin ?? Si vous ne voulez pas que je sois là, dites le moi de suite ! Je cherchais Dorothy de toute façon, pas vous !"
Je m'étais approchée de Sally, car je savais qu'elle au moins elle n'avait rien contre le fait de me parler. Elle l'avait déjà fait auparavant. Mais quand j'avais fait route vers elle, elle s'était éloignée elle aussi.
"Je n'ai pas de bactéries !! Je suis fait de paille ! Tu ne risques rien avec moi ! Pourquoi tu me fuis ? Pourquoi tout le monde me fuis ???"
Pourquoi on m'abandonnait ? Pourquoi on me laissait seul ? Pourquoi j'allais une fois encore me retrouver tout seul ?
"Attendez ! Attendez ! Ne partez pas ! Revenez ! Revenez !!! Pitié, ne m'abandonnez pas !!!"
J'avais beau les appeler, je les voyais s'éloigner encore, encore et encore !