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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 And we'll never be royals ➹ JUDAH & SOMEONE

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Hope Bowman
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Hope Bowman

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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”


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________________________________________ 2015-08-15, 15:32 « Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ  »


« And we'll never be royals. It don't run in our blood,
That kind of luxe just ain't for us. We crave a different kind of buzz. »

J'allais me le faire. Sérieusement. Il commençait à dépasser les bornes. C'était marrant deux secondes les répliques à la noix, les sourires enjôleurs et les permanentes. Mais ce qu'il avait dit à ma mère, je ne l'acceptais pas. Je ne pouvais tout simplement pas passer là-dessus et oublier. Il lui avait révélé que j'avais fait des strip-teases pour gagner ma vie. Okay, c'était du passé, à présent j'étais agent au service de la police (parce que flic ça fait trop poulet, le terme "agent", ça fait plus secret. Je préférais qu'on me compare à James Bond plutôt qu'à Columbo, question de sexytude). Il n'empêche qu'il n'avait pas à informer ma mère à ce sujet. C'était à moi de lui en parler quand je l'aurais jugé opportun -c'est-à-dire jamais.

Le temps était venu d'agir. Marre de ce dieu qui se croyait tout permis. Je l'avais acheté par le biais d'un contrat de mariage, il était ma propriété, alors il allait marcher droit !

Ca faisait plusieurs jours que je réfléchissais à comment lui mettre un coup. Inutile de le tabasser ou de le couper en rondelles, il pouvait se régénérer. Il fallait que je frappe là où ça ne repousse pas. Dans son orgueil.

En rentrant du boulot, j'avais trouvé une boîte sur la table basse du salon. A l'intérieur, une rose rouge accompagnée d'un mot :

"Retrouve-moi à l'église.
Celle où l'on s'est rencontré.
J'ai une surprise pour toi..."


Les points de suspension ne me disait rien qui vaille. Les surprises de Juju, mieux valait s'en méfier comme de la peste. Malgré tout, je sentis un frisson d'excitation parcourir mon échine. Je jetai un regard mauvais à la rose et m'en saisis pour la tordre et la changer en confettis. Cette pétasse trouva le moyen de m'enfoncer ses épines dans les mains. Je grimaçai, fourrai les restes de la fleur dans la boîte, observai mes paumes et mes doigts couverts de sang, avant de les passer sous l'eau, dans l'évier de la kitchenette.

Je me mordis les lèvres sous l'effet des picotements. J'étais une guerrière, j'avais déjà vécu pire que ces éraflures -pour dire, je m'étais mise une balle dans la tête une fois- mais ça faisait quand même drôlement mal. J'étais sûre que Judah l'avait fait exprès. Il aurait pu m'offrir une orchidée ou une jacinthe, mais non, il m'avait refourguée une fleur avec des épines. Crétin.

J'essuyai mes mains engourdies par l'eau glacée, attrapai la boîte que je plaçai sous mon bras et sortis de mon appartement, les cheveux au vent.

Oh, canicule dehors. Je n'aurais peut-être pas dû miser sur ma veste en cuir noir. Tant pis, je la trouvais cool. Ca me donnait un look de flic retors, genre unité spéciale. En plus, je faisais partie de la brigade des stups, ça prouvait bien que je n'étais pas un simple agent. J'allais sur le terrain. J'avais placé ma plaque sur ma ceinture, à ma taille, elle brillait de temps à autre quand le bas de ma veste se soulevait. J'assurais carrément.

Je redressai la tête et souris à la ville qui était sous ma protection. Je prenais mon rôle très à coeur. D'ailleurs, en passant à l'arrière de la Tour de l'horloge (raccourci pour se rendre plus rapidement à l'église), je surpris un type en train d'uriner sur le mur. Genre, c'est trop compliqué d'aller faire pipi chez Granny qui se trouve à trois pas.

Le gars était tellement concentré -prostate timide ?- qu'il ne m'entendit pas m'approcher de lui. Je l'attrapai par le col, le retournai et le plaquai contre le mur, en m'assurant qu'il ne pisse pas sur mes bottes. Après quoi je lui décochai mon regard pas content.

"Ca va tranquille ? Tu veux un magazine aussi ?"

Juste pour la forme, je lui claquai la tête une nouvelle fois contre le mur. Le type, un peu sonné, tenta mollement de se débattre. Pff... pitoyable. Je roulai des yeux, observai les alentours et aperçus une borne d'incendie. Je le trainai jusqu'à cette dernière, dégainai une paire de menottes et l'attachai dessus. Malgré ses protestations et ses coups de pieds dans le vent, je parvins à lui enlever le reste de son pantalon pour l'accrocher au réverbère façon drapeau.

"Aaaaah je vais t'exploser pétasse !" me promit-il, fou de rage.

Il était cul nu, en train de se débattre contre une borne d'incendie. Wouah... Je le considérai en clignant des yeux, les mains sur les hanches.

"Hum... si j'étais toi, je ferai très vite de la muscul. Parce que se faire maîtriser si facilement par une nana, c'est pas très flatteur pour toi. Même si je sais que je suis super forte."

Je fis une moue faussement modeste alors qu'il continuait de m'incendier verbalement. S'il avait été aussi efficace en acte qu'en parole, je serais déjà morte. Pour l'instant, j'étais surtout morte de rire. Ce qui l'énerva encore plus.

Je sortis mon téléphone et pris un cliché de lui, zoomant sur ses fesses. Pas mal.

"Voilà, tu es fiché. Et fichu. Je te laisse là le temps que tu réfléchisses à quel point c'est pas bien d'uriner sur la voie publique. Et interdit, en plus. Je reviendrai te chercher dans la journée, si personne ne vient à ton secours avant. Ou alors j'enverrai quelqu'un te cueillir, genre Pascal. Ca lui fera plaisir."

Je doutais que le shérif obéisse à mes ordres, mais après tout c'était Pascal. Je l'avais dans ma poche. Ou presque. Ca aidait parfois d'avoir son ex en tant que patron. Quoi qu'il en soit, je rangeai mon téléphone, vérifiai que ma seconde paire de menottes se trouvait toujours dans la poche intérieure de ma veste -toujours utile d'en avoir plusieurs- et pivotai sur mes talons.

Ignorant les vociférations du type cul nu, je sifflotai, toute guillerette dans la chaleur du mois d'août. Je m'éloignai rapidement et arrivai devant l'église. Celle où tout avait commencé. Elle n'était pas forcément accompagnée de bons souvenirs, car Juju était loin d'être sympa à l'époque. M'enfermer six mois dans une maison intemporelle pour me torturer mentalement, ce n'était pas ce qu'on pouvait appeler être cool. Et malgré tout, maintenant, j'en étais à vouloir l'engueuler d'avoir informé ma mère concernant les strip-teases.

Je soupirai et poussai la lourde porte en bois. La fraîcheur à l'intérieur était plus que bienvenue. J'observai rapidement les bancs et l'allée centrale : personne hormis Juju, sosie de Jésus, qui s'amusait à se tenir bras écartés devant la grande croix au bout de l'autel. Je roulai des yeux. Il fallait toujours qu'il en fasse des tonnes.

Nullement impressionnée ni amusée, je me dirigeai à grands pas vers lui, mes cheveux rebondissants furieusement sur mes épaules. Je plantai un regard noir dans le sien tandis qu'il sautait en bas de l'autel, nanti de son sourire charmeur.

Je pris la boîte en carton que j'avais sous le bras et la lui aplatis sur la tête... ce qui eut pour effet de la déformer et de laisser s'échapper un flot de pétales de rose et de morceaux de tige concassée.

"J'aime pas les fleurs."
grognai-je. "Tu le sais et pourtant tu m'en offres une ! T'es con ou quoi ?"

Je ne voulais pas de cadeau. A la limite, il aurait pu m'offrir les escarpins Chanel qui me faisait de l'oeil sur Zalando.com. Mais non, fallait qu'il se la joue grand romantique nunuche. Ca me donnait de l'urticaire.

Il n'avait pas cessé de sourire, même après que je l'ai frappé. Ca ne lui avait rien fait. En même temps, c'était du carton ultra léger. Il avait peut-être prévu le coup. Je crus entendre un éclat de rire dans mon dos. Je me retournai, les sourcils froncés. Pourtant, j'avais cru que nous étions seuls.

Brusquement, Judah passa une main dans mon dos et m'attira contre lui.

"Qu'est-ce que tu fous ?"

Pas le temps de le repousser, il étendit subitement son autre main dans le vide et un boucan de tous les diables explosa à mes oreilles. La réalité se fissura en même temps qu'un portail tourbillonnait juste à côté de nous, à seulement quelques centimètres. Sa main était tout contre.

Une odeur d'herbe et de forêt emplit mes narines en même temps que le chant des oiseaux me parvenait. Mes yeux s'écarquillèrent sous la surprise.

"Tout ce temps... tu pouvais y retourner ?" demandai-je dans un souffle.

Je n'avais pas pensé qu'il pourrait le refaire. J'avais cru que ça lui demanderait trop de pouvoir. Aucun dieu ne pouvait créer des portails entre les différents mondes à tout-va. Personne, sauf lui. Celui qui avait dompté les enfers et... le truc qui me servait de coeur. Je frémis devant cette révélation.

La main toujours tendue contre le portail crépitant, il me pressa contre lui et captura mes lèvres. Je fermai les yeux et me sentis tomber lentement sur le côté tandis qu'il m'entraînait dans l'autre monde.

Nous roulâmes dans l'herbe. Je savais où je me trouvais. Je n'avais pas besoin de soulever les paupières. Tout mon être battait à l'unisson avec cet endroit. Je souris alors qu'il m'embrassait toujours. J'approfondis le baiser et me retrouvai à califourchon sur lui. Cet instant n'était rien qu'à nous. Pour la première fois, il m'offrait un véritable cadeau. Quelque chose que je ne pouvais pas espérer dans mes rêves les plus fous. Oublié, Zalando !

En moins de quelques secondes, nous n'avions plus aucun vêtement. La forêt nous abritait. Je mettais ma colère de côté pour plus tard. Lui seul était capable de faire déferler la tempête ou le bonheur. Comment faisait-il ? C'était mon monsieur météo.

Dans ma lutte contre lui et contre moi-même, je ne vis pas une autre personne passer le portail d'énergie pure avec un petit sac à dos sur le dos. Cette personne nous adressa un bref regard atterré et se dépêcha de s'éloigner à grands pas, abritée par les grands arbres de la forêt.
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Hadès Bowman
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________________________________________ 2015-08-20, 14:20 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »





    "...je ne me suis pas confessé depuis... 1774 ou quelque chose comme ça. Mais faut dire que ce jour là ce n'était pas ma faute. Elle portait une perruque en plus. Très haute. Un peu de ce genre là." avais-je dit en mimant quelque chose d'assez haut au dessus de ma tête.

    "Elle rentrait juste de voyage comme elle disait et elle avait besoin de changer d'air. En plus je lui rappelais quelqu'un alors franchement, qui aurait dit non, n'est ce pas ?"

    J'avais fait quelques pas, avant de me mettre bien droit devant l'autel et de soupirer.

    "C'était pas la meilleure. Elle manquait d'expérience. Encore trop jeune. En plus elle venait juste de devenir Reine. Elles ont toutes quelque chose d'un peu coincées dès qu'elles obtiennent un peu trop de pouvoir. Et puis j'ai toujours été plus pour les grosses fesses que les grosses têtes."

    J'avais baillé avant de m'étirer les bras et de me rendre compte que j'avais la même posture que le type accroché au mur.

    "Ca doit te faire mal d'être toujours étiré comme ça, non ? Tu devrais essayé les autrichiennes, ça te décoincerait un peu même si... AIE !"

    J'avais tourné la tête après avoir sentis un carton s'écraser dessus. Bien entendu, ça n'avait pas aussi fait mal que ça. A dire vrai j'avais entendu la porte s'ouvrir mais je pensais que c'était le curé ou la vendeuse de shit. En réalité ça devait simplement être Merida qui répondait à mon invitation. Parfait. Pile à l'heure en plus. Ca changeait de d'habitude, même si j'avais aucune idée de l'heure qu'il pouvait être.

    Au lieu de la laisser parler pendant des heures, j'avais disparu et j'étais apparu derrière elle, la tirant vers moi avant d'ouvrir un portail et de nous y faire passer. On était de retour à Dun Broch... J'avais conquis cette cité ainsi que les 3/4 du monde des contes dans une précédente aventure. C'était pas mal du tout... Même si une bonne partie c'était Elijah qui avait tout le sale boulot, mais bon. Ce qui était intéressant aussi c'était que depuis ce jour et sa mort, je ne l'avais plus jamais entendu dans ma tête. J'avais longtemps hésité à me régénérer plus vieux pour voir si ça allait y changer quelque chose ou non, mais bon... Je m'étais retenu jusqu'à présent.

    Je n'avais pas répondu à sa question, me contentant de l'embrasser dans le cou, avant de la tourner et de la presser tout contre moi. Cette fois ci c'était ses lèvres que j'avais capturé. J'avais envie d'elle, j'avais besoin d'elle. Ca ne m'avait jamais fait autant d'effet d'être avec une femme. Je ne savais pas ce qu'elle avait fait pour captiver totalement mon attention et toutes mes pensées, mais c'était bien elle qui était au centre de tout. J'étais totalement jaloux d'elle ! Pourquoi je n'avais pas réussi moi même à me captiver ? Bon ok, ça ne m'aurait servis à rien, mais comme il m'arrivait très souvent de m'ennuyer quand je m'entendais parler, le fait d'être subjugué par ma présence, m'aurait aidé à mieux voir les choses.

    Je m'étais retrouvé par terre, Merida à califourchon sur moi quand quelque chose avait passé le portail. J'en avais été alerté par mon sixième sens. Mais ne pouvant pas me détacher de la jeune femme, je n'y avais pas spécialement prêté attention. De toute façon le portail avait fini par se refermer. Il s'était écoulé plusieurs heures avant qu'on se retrouve à marcher du mieux que l'on pouvait en pleine forêt, en direction du château de Dun Broch.

    "Attends." avais-je dit en approchant ma main d la chevelure de ma sauvageonne rousse pour lui retirer une brindille. Ca devait être un reste des heures précédentes. J'en avais encore le sourire aux lèvres. Note pour plus tard : si vous avez envie de vous taper votre copine, emmenez là chez ses parents ! Ca avait eu un sacré effet sur elle, c'était vraiment bizarre.

    "Oh tiens, mon château !"

    Je savais qu'elle allait rouspéter vue que je parlais d'une de mes possessions et qu'elle considérait encore qu'on était QUE chez elle. Mais Dun Broch était à moi, comme beaucoup de choses ici, fallait qu'elle s'y fasse.

    "Je meurs de faim ! J'espère que ton père aura préparé des lasagnes ou quelque chose de ce genre. Il a toujours été très doué en cuisine. Et si un seul de tes frères pique quoi que ce soit dans mon assiette, cette fois ci je n'hésiterai pas à le tuer."

    J'en avais marre de ces mains baladeuses un peu de partout. J'avais quand même sauvé la vie à l'un d'entre eux, ils pourraient tous les trois me montrer de la reconnaissance et ne pas jouer avec mon estomac en le privant de toutes ces saveurs.

    "Oh tiens, une escorte, comme c'est magnifique. Par contre y'a un soucis. HE VOUS !" hurlais-je en direction des soldats avant de me précipiter vers eux.

    "C'est quoi cet écusson ? Vous portez encore celui de Dun Broch ? Et celui que j'avais demandé à faire faire il est où ? En plus il était magnifique ! Vous êtes vraiment pas sympa de ne pas l'avoir mis. Allez, demi tour, on rentre au château et on va se changer. J'espère pour vous que vous savez coudre, car si y'a pas l’écusson sur vos vêtements pour le repas de ce soir, vous finirez cousu l'un à l'autre."

    Fallait se faire respecter ici. Quoi qu'il en soit, c'était super ! Même si je ne me rappelais pas que le symbole de Dun Broch était un cygne blanc. D'ailleurs pourquoi il y avait un drapeau représentant exactement la même chose sur les hauteurs du château ? Un cygne... Ca me rappelait quelque chose... Mais quoi ?




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________________________________________ 2015-08-25, 22:14 « Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ  »


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Ah, rien de tel que de respirer l'air de la forêt pour savoir que l'on est chez soi ! Et une autre petite activité, mais passons là-dessus. On pouvait dire que Judah savait y faire quand il s'agissait d'employer les grands moyens. Je savais que j'avais bien fait d'en faire ma propriété. Grâce à lui, je pouvais me rendre à Dun Broch quand bon me semblait. Il aurait juste pu me le préciser depuis un moment. Il ne se doutait donc pas que mon père et mes frères me manquaient ? Il aurait pu se réveiller plus tôt, et pourquoi pas, proposer le voyage à ma mère et à Harris aussi ! Quoique, cette escapade tous les deux était sympa aussi. On pourrait ramener le reste de la famille très bientôt.

"Oh tiens, mon château !"

Je roulai des yeux alors que l'on apercevait les hauteurs de la forteresse. Je n'avais même pas envie de répliquer quelque chose. Je savais qu'il faisait juste ça pour me provoquer, mais j'étais bien trop zen pour me laisser emporter par une broutille. Qu'il dise ce qu'il veut ! Le château était la possession de ma famille. Il n'avait pas sauvé Dun Broch, ON avait sauvé le royaume d'Elijah (merci Pascal...). Tout au plus, Judah avait mené quelques armées au combat auparavant. C'était cool mais ça ne méritait pas notre remerciement éternel.

Une escorte arriva jusqu'à nous. Je fronçai les sourcils en voyant les drôles de bannières flotter au vent.

"Papa n'aurait jamais mis des cygnes de gonzesse en tant qu'emblème. Y a quelque chose qui cloche. J'aime pas ça."

Je lançai un regard méfiant aux drapeaux ornés du même piaf qui claquaient dans le vent, sur les hauteurs du château. J'avais bien envie de sortir mon flingue pour le coller contre le front d'un des types et le faire parler, mais comme ils n'avaient pas l'air d'avoir de mauvaises intentions, je me calmai et les suivis. Ils m'offrirent un cheval.

"Non merci, je peux marcher, je ne suis pas en sucre !"

"Très bien, Votre Majesté."

Je redressai la tête fièrement. Ah, ça faisait tellement plaisir d'entendre ça ! J'avais tenté de persuader Pascal de faire passer une loi pour que tous les agents de police soient traités avec les mêmes égards par la population mais curieusement, il m'avait répondu en me disant de ranger mon bureau. Pff... c'était bien un chef, ça. Il refusait toutes les idées constructives. Pourtant, j'étais certaine que les flics seraient plus motivés à faire correctement leur travail si les gens les appelaient "Monseigneur" ou "Majesté".

Les hautes portes s'ouvrirent sur nous, nous dévoilant la cour du château. Je me précipitai à l'ombre du chemin de cour, un sourire jusqu'aux oreilles. Ca me faisait tellement plaisir de revenir ici. Les visages se tournèrent vers moi et certains murmurèrent, reconnaissant ma crinière rousse : "c'est la princesse Merida !"

Je les saluai tandis qu'ils s'inclinaient. En fait, ça me gênait un peu. Les marques de politesse c'était cool, mais les courbettes, ça m'avait toujours mis mal à l'aise. Je n'aimais pas le côté "tapis" que prenaient les gens dès qu'ils voyaient une personne de haute naissance. Je ne voyais pas ce que j'avais de plus qu'eux, hormis le style.

Apparemment, ils avaient du mal à s'habituer à mon nouveau style vestimentaire, car ils louchèrent sur ma veste cintrée en cuir noir ainsi que sur mon pantalon moulant et mes bottines.

Je les ignorai et gravis les marches menant à la salle du trône, coulant un regard méfiant aux gardes qui arboraient le même cygne sur les drapeaux. Pourtant, on m'accueillait à bras ouverts. Mon père dirigeait donc toujours, à moins qu'il se soit allié avec un royaume voisin ? Pfeu... il avait bien trop de fierté pour ça.

Dans ce cas... que se passait-il ?

Je pressai le pas et m'engageai dans la haute salle de ma démarche résolue. Judah me suivait comme un toutou. C'est bien, brave bête.

Je perdis un peu de ma superbe en voyant une jeune femme blonde assise sur un fauteuil à la droite de mon père. Plutôt petite, elle portait une robe élégante de velours bleu nuit. Bleu roi.

Mon regard obliqua vers elle dans l'intention de lui trouer la peau.

"Aryana..." articulai-je entre mes dents serrées.

Depuis combien de temps était-elle là ? Ma réflexion fut très courte. Je me tournai vers Judah et lui collai un grand coup de poing dans les côtes.

"Tu n'as pas oublié de me dire un truc ? Que tu emmenais ton ex avec toi, par hasard ? Ne me mens PAS ! Elle est incapable d'aller entre les mondes comme toi, tu me l'as dit !"

"MA FILLE !"
s'exclama mon père de sa voix de stentor comme s'il n'avait rien entendu.

Je pivotai vers lui alors qu'il se levait de son trône et se ruait vers moi. Là, il m'attrapa dans ses bras immenses, me souleva et me serra contre lui à m'en étouffer presque. Malgré tout, ça m'apaisa juste assez pour savourer ce moment.

"Ton retour est un cadeau des dieux !"

"Ouais... carrément..." grommelai-je.

Il me lâcha enfin et désigna Aryana d'une main ouverte, un grand sourire aux lèvres.

"Ta chère amie m'a prévenue de ton arrivée ! Il en va de soi que j'ai eu tous les égards pour elle !"

Je levai les yeux vers lui et remarquai ses joues toutes rouges, son regard enflammé. Oh non... la bétasse. Elle n'avait pas osé ensorceler mon PERE ?

"Et les cygnes, c'est pour quoi, hum ?" l'attaquai-je effrontément.

Mon père se tourna vers moi, scandalisé.

"Merida, parle sur un autre ton à ton amie !"

"Ce n'est pas mon amie !" fis-je d'un ton cassant. "Elle s'est pointée sans être invitée !"

Je crus un bref instant que papa allait être de mon côté. Son regard sembla hésiter, puis il éclata de rire -ce qui ébranla les murs- et déclara :

"Ah les filles ! Toujours en train de se quereller !"

Il me colla une petite tape dans le dos et se dirigea vers Judah en ajoutant :

"Un peu d'hydromel ? Vous devez avoir le gosier bien sec !"

Et pourquoi on ne me proposait pas de l'alcool, à moi ? Indignée, je pivotai vers Aryana et grimpai les trois marches qui me séparaient d'elle. Elle était occupée à disposer ses jupes comme si de rien n'était. Cet air de sainte nitouche me fit monter la moutarde au nez.

"Tu dégages."
fis-je d'un ton sans réplique en la fusillant du regard.

Elle leva les yeux vers moi, profondément indifférente.

"J'ai bien peur que ça soit impossible. Comme tu l'as dit, Judah est le seul à pouvoir créer un portail. De plus, ton père a aimablement insisté pour que je reste. Il serait impoli de refuser."

Je la fixai, bouillonnant sur place, les poings serrés. J'avais tellement envie de lui défoncer la tronche. Je cherchai quoi faire, comment me venger. Finalement, j'articulai d'un ton faible et misérable :

"T'as pas le droit !"

De me voler mon père, mon château, mon royaume.

"T'as déjà Pascal, ça te suffit pas ? Me dis pas que tu l'as ramené aussi ?"

Un pâle sourire fendit son visage de poupée tandis qu'elle répondait, les yeux baissés :

"Je suis très bien ici. Ne t'en fais pas, je ne ferai rien pour t'importuner."

En guise de preuve, elle se leva avec élégance -comment faisait-elle pour se déplacer comme ça ?- et me tourna le dos pour s'éloigner, sa robe faisant des remous gracieux dans son sillage.

Furieuse, je retournai vers Judah, qui était en grande conversation avec mon père, et les coupai tous deux :

"Tu me la perds quelque part. Je veux pas qu'elle revienne avec nous à Storybrooke. Elle veut des vacances ? Elle va être servie !"

Je fixai Judah sans ciller. Il n'avait pas intérêt à me refuser ça. Déjà qu'il avait fait une boulette. Mieux ne valait pas pour lui qu'il aggrave son ardoise.
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________________________________________ 2015-09-06, 11:38 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »





    "Aïe !" dis-je deux minutes après que Merida m'avait donné un coup dans les côtes quand on était arrivé à Dun Broch et qu'elle avait vue Aryana aux côtés de son père. Elle pensait que j'avais oubliée de lui dire qu'elle était venue avec nous, mais qu'est ce que j'en savais ? Elle avait peut être trouvée un haricot magique ou le moyen tout comme moi de venir jusqu'ici. Bien que ça m'étonnait grandement, car elle ne contrôlait pas les feux follets.

    J'avais observé le père de la jeune femme qui semblait être totalement sous le charme de la déesse de l'Amour. Elle n'avait pas en tête de changer de vocation ? Elle voulait être la déesse du troisième âge ? En tout cas Merida avait posée une bonne question : les cygnes c'était pour quoi ? Évidemment, c'était pour représenter l'autre tâche dans le tableau. Tâche mais tâche terriblement sexy avec ses habits du jour et... ok... je venais juste de m'envoyer en l'air, je n'avais pas besoin de songer de suite à recommencer. D'habitude quand je le faisais avec Merida, ça me calmait pour quelques heures, mais là même pas une heure et j'étais déjà à nouveau en chaleur. J'avais tapé dans les mains et les fenêtres du château s'étaient ouvertes. Fallait laisser entrer de l'air ici, il faisait grandement chaud. Ma réaction avait l'air de bien amuser Aphrodite et je lui avais fait un petit clin d'oeil aguicheur juste avant de me reprendre un coup de la rousse qui avait tout vue.

    "Avec plaisir pour l'hydromel. De toute façon mieux vaut laisser les pinup entre elles."

    J'avais pris le verre que me tendait Fergus avant de le boire cul sec. Il m'avait demandé ce qu'était une pinup et je lui avais dit que c'était comme ça qu'on qualifiait les Princesses dans mon monde. Il semblait satisfait par la réponse, vue qu'il avait bu un autre verre de son alcool.

    "Oula, doucement ma chérie. Je peux très bien t'ouvrir un portail pour te faire repartir." dis-je sur la défensive. Enfin je voulais surtout montrer à Merida que j'étais contre le fait qu'un autre canon se trouvait dans ce château.

    "Déjà Pascal ?"

    J'avais observée Merida avec un petit soulèvement de sourcil aguicheur. Elle voulait dire par là qu'elle était jalouse que Aphrodite ait son ex et qu'elle ne voulait pas qu'elle lui pique l'homme de sa vie, à savoir moi ? C'était très intéressant. Je m'étais assis sur le fauteuil le plus proche pour observer la scène, tandis que Fergus continuait de boire au loin tout en matant... Oui, matant... Aphrodite.

    "Ok... Si tu veux qu'on la laisse ici quelque part, pourquoi pas. Mais en attendant..." avais-je dit en tapotant les dossiers de mon fauteuil.

    "Ca ne te tenterait pas de faire ça ici ? Ton père n'y verra rien, il est totalement sous le charme de Aphrodite. Si ça se trouve il te voit comme elle."

    J'avais tourné la tête vers Fergus qui n'était plus là. Il avait surement suivi la déesse de l'amour.

    "Allez, viens... Juste quelques minutes. Vue ce qu'on a fait avant, trente, ou quarante minutes me suffiront amplement et ça te fera le plus grand bien !"

    Pourquoi elle ne semblait pas intéressée ? J'avais levé les yeux au ciel avant de me lever et de lui dire que ok, j'avais compris ce qu'elle voulait. J'avais quitté la pièce et j'étais apparu juste devant Aphrodite qui avait déjà rejoint les jardins. Je m'étais posté face à elle, les bras croisés.

    "Tu m'expliques ? Depuis quand tu me considères comme un taxi ? En plus avec un sac à dos ? Non mais tu te rends compte que j'ai failli perdre toute ma concentration en te sentant et voyant passer le portail tandis qu'on était corps contre corps avec Merida ? Tu avais un look de vieille grand mère qui ne t'allait pas du tout. Tu voulais me casser mon cou c'est ça ? Si tu veux un truc entre nous, il suffit de le demander, mais discrètement, sans changer les bannières de mon chez moi. D'ailleurs, je connais un endroit assez discret dans la cour arrière du château si ça te tente. On y est allé que deux fois avec Merida. Et tu sais ce qu'on dit ? Jamais deux sans toi."

    Je lui avais fait mon plus beau des sourires, tout en me mettant en position de Peter Pan avec les mains sur les hanches. Etait elle partante ?



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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”

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________________________________________ 2015-09-07, 22:43


The pursuit of happiness or the pursuit of the past?

Je n'avais pas fui, il ne s'agissait même pas d'un repli stratégique. J'avais simplement choisi de prendre des vacances. Quoi de plus exotique que le monde des contes ? Après tout, je l'avais à peine visité du temps où l'on avait affronté Elijah, étant donné que j'étais à peine davantage qu'une apparition. Le fait que mon départ corresponde au retour de mon frère Poséidon n'avait AUCUN rapport. Je n'étais pas apeurée. J'avais juste l'impression que le moment était venu de faire le point. Un peu de détente dans un autre monde, un peu de rêverie, un retour à l'époque des nobles dames et des preux chevaliers.

Oh, bien entendu, j'avais prévu la réaction de Merida. Je savais qu'elle allait montrer sa désaprobation, mais j'étais au-delà de n'importe quelle attaque, qu'elle soit physique ou verbale. Je lui avais assuré que je ne cherchais pas ni à lui voler l'affection de son père, et encore moins à assujettir son royaume. Tout ce que j'escomptais, c'était de trouver le calme que je ne trouvais nulle part. Alors oui, j'avais charmé le roi Fergus pour me sentir davantage chez moi. Le pauvre homme me semblait si esseulé que j'en avais presque de la peine. Ma compagnie était pour lui un cadeau du ciel, même si je ne cherchais en aucun cas à remplacer sa femme dans sa couche ou dans les responsabilités de Dun Broch. Cependant, il était inutile d'insister auprès de Merida, elle avait décidé que j'étais l'ennemie à abattre. Autant la laisser dans son petit monde belliqueux.

Je m'éloignai en passant mon bras sous celui de Fergus, alors que le couple enflammé composé de Judah et Hope repartait dans un excès d'ardeur. Le roi, tout content de retrouver sa fille et son "beau-fils", me tapota la main en gloussant quelque peu.

"Je vais organiser une grande fête pour votre retour ! Un grande, une immense fête !" gronda-t-il de sa voix joyeuse et bourrue.

"Ce serait merveilleux." dis-je avec un sourire charmant.

"Je vais rassembler les ménestrels ! On va faire un tournoi de tir à l'arc ! Merida va adorer et elle arrêtera aussitôt de faire la mauvaise tête ! Et un bal en votre honneur, Madame !"

Ses yeux pétillaient tandis qu'il se penchait vers moi pour me faire un baise-main légèrement... baveux. Je ne me départis pas de mon sourire, faisant glisser ma main de la sienne pour l'essuyer discrètement dans mes jupes, avant de faire une révérence.

"Majesté, je suis votre obligée." fis-je en baissant les yeux de façon ingénue.

Rouge jusqu'aux oreilles, Fergus grommela quelque chose avant de se détourner et de courir à travers le château, harponnant chaque garde pour qu'il l'aide à organiser la grande fête. Je l'observai un court instant en secouant légèrement la tête, puis j'attrapai mes jupes pour me diriger vers les jardins. Ce roi était réellement adorable.

Tandis que je me déplaçais dans le labyrinthe de feuillage, parsemé ça et là de fontaines et des statues austères, je songeai à tous ceux que j'avais laissés derrière moi. Mon fils, ma soeur, mes autres frères...

Je reviendrai, songeai-je. Je reviendrai parmi vous.

Seule au milieu des jardins, je fus subitement rattrapée par ma propre lâcheté. J'avais bel et bien fui mes responsabilités. J'avais préféré courir l'aventure au lieu de m'occuper de mon fils qui avait besoin de moi. Au lieu d'affronter Poséidon. Etait-ce normale de se sentir si lasse, si dépassée ? Je les avais tous abandonnés. J'avais l'impression d'être écrasée par toutes les responsabilités.

Je me retins à une branche basse et m'y cramponnai, le souffle court. Même si je n'avais pas vraiment besoin de respirer, mon corset m'oppressait. Pour parfaire mon impression d'être absolument ignoble, Judah apparut subitement devant moi, scrutateur. Il me dit ses quatre vérités avant de me proposer une entrevue des plus intimes dans le dédale du labyrinthe. Cela eut pour effet de me faire rire. Je me détachai du buisson pour le toiser, amusée.

"Tu ne changeras jamais. Je ne vais pas accéder à ta requête. J'ai déjà vu tout ce qu'il y a à voir."

Je lui jetai un regard éloquent avant de poursuivre, quelque peu hautaine :

"Et ce que j'ai vu ne m'a pas particulièrement encouragée à renouveler l'expérience."

Bon, je mentais un peu, mais je voulais qu'il redescende de son piédestal. Il avait déjà sa petite rousse. De plus, nous deux, c'était fini depuis longtemps. Il existait un Elliot entre nous. C'était plus qu'il n'en fallait. Je fis une petite moue et le contournai pour marcher sur le petit chemin de graviers.

"Loin de moi l'idée d'avoir voulu 'casser ton coup', au contraire, j'encourage les gens à... s'aimer."

Je fronçai les sourcils et m'éclaircis la gorge, car la vision de Judah et Merida en train de lutter dans la forêt m'aurait sans doute donné des cauchemars si je pouvais rêver de nouveau. Je chassai ces images de ma tête et ajoutai :

"J'ai profité de ton portail pour prendre des vacances. Tu peux rassurer ta petite rousse, je ne compte pas voler son royaume. Je n'ai pas autant d'idées de grandeur que toi, mon cher."

Je plongeai un regard complice dans le sien avant d'enrouler mon bras autour du sien pour le faire marcher à mes côtés.

"On est toujours en quête de nos gloires passées, n'est-ce pas ? Dun Broch me rappelle tout ce que j'aurais pu réussir, à l'époque. C'est comme avoir une seconde chance. Je n'ai pas envie de la laisser passer, cette fois."

D'où me venait cette envie de vouloir protéger des gens que je ne connaissais pas ? C'était sans doute plus simple que d'aider les personnes qui m'étaient proches. Pour elles, je ne voyais pas comment faire. C'était trop compliqué.

"Et puis, qui sait ? Peut-être qu'un homme ici arrivera à réveiller mon coeur depuis si longtemps endormi."

J'avais prononcé ces mots sans vraiment y croire. J'avais été berné si souvent par l'amour. J'avais cru être amoureuse tant de fois... Cela n'avait été que du vent, encore et encore. Je songeai, meurtrie, à Pascal et secouai brusquement la tête. Non, ne recommence pas. Je ne lui avais pas pris la main dans la ruelle, après que Judah lui ait sauvé la vie, je n'avais pas voulu lui faire espérer en vain. Il était bien trop spécial pour souffrir par ma faute. Il serait bien mieux sans moi. J'avais tenté de m'en persuader chaque jour depuis, résistant encore et toujours à l'envie d'apparaître sous ses yeux et de laisser parler le chaos. Pas avec lui. Surtout pas. Plus jamais.

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Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt
Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake

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________________________________________ 2015-09-13, 13:12 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »





    Elle tentait de me mettre hors de moi, mais à dire vrai elle savait que ça n'aurait aucun effet. Je n'étais pas du genre à m'emporter pour si peu. A dire vrai je m'emportais jamais. Ce qui comptait à mes yeux, c'était que je savais pertinemment que j'étais à la hauteur dans ce domaine. Pour être tout a fait franc, si y'avait bien un domaine où j'excellais, c'était celui ci. La preuve, j'avais tellement été bon qu'on avait eu un enfant divin. Sans compter que mes prouesses m'avaient permis d'épouser la plus rebelle et anti mariage de toutes les personnes que la Terre avait porté. Alors si je n'étais pas doué, j'étais quoi ?

    "Mais bien sûr. C'est plutôt que tu ne voulais pas faire souffrir ton cher et tendre Dyonisos. Oh mais attends, si tu l'as fait souffrir. C'est toi qui à peine il a poussé son dernier soupir, que tu es allée te jeter dans les bras d'un insecte ? Et je me trompe ou tu m'as draguée quand tu es arrivée à Storybrooke ? Alors amour, tu vas encore dire que tu n'as pas envie que ça reprenne entre nous ?"

    Je m'étais approché jusqu'à elle pour la prendre à la taille, mais elle s'était dégagée rapidement. Je sentais qu'elle allait craquer. C'était plus fort qu'elle, elle m'avait dans la peau.

    "Je croyais que tu voulais changer de vocation vue que tu n'arrives à rien en amour ?"

    Elle encourageait peut-être les gens à s'aimer, mais elle causait plus de dégâts qu'autre chose. Ca montrait bien à quel point Elliot tenait d'elle et non de moi.

    "Ou pour fuir Poséidon..." avais-je murmuré quand elle avait parlée de vacances. Je savais très bien pourquoi elle était là et ça n'avait rien à voir avec des vacances. Elle pensait simplement que j'étais le seul capable de nous faire traverser les mondes et elle se disait que Poséidon ne pourrait jamais nous suivre jusqu'ici. D'un côté, elle n'avait pas totalement tord.

    "Tu crois vraiment une seule seconde que je vais te laisser Dun Broch ? Même si tu me promettais de coucher avec moi, j'en ferai rien. Car Dun Broch est à moi. Et jusqu'à preuve du contraire, tous les mondes de la forêt enchantée sont à moi. T'aurais dû venir la première. Si tu veux t'approprier un territoire, je veux bien te donner..."

    J'avais pointé du doigt le sol et tracé un cercle de feu autour d'elle.

    "...ça ! Voir même, attends..."

    J'avais agrandis le cercle de manière à ce que ça fasse un rectangle, un peu comme un lit.

    "...voilà ! Tu pourras le faire debout, allongé, ça sera comme tu le souhaites. De toute façon tu n'as pas besoin de plus, n'est ce pas ? Ah et les gardes du château sont à moi. Tu touches à un seul et ton cercle rectangulaire diminuera. Et si tu mets un pied en dehors de ce cercle sans que je t'ai invité à le faire, non seulement je t'ouvre un portail pour que tu rentres chez nous, mais en plus je l'ouvre sur le temple de Poséidon."

    Je lui avais fait le plus beau des sourires tout en faisant demi tour pour partir. Mais finalement j'étais revenu vers elle. Je devais être sûr qu'elle ne sortirait pas de son cercle. Il lui fallait une occupation pour cela.

    "Attends, je reviens." avais-je dit avec un petit sourire en coin, avant de créer un portail et de disparaître. Puis quelques minutes après, j'étais revenu avec un homme, nue, mais qui portait autour de lui une serviette de bain qu'il était en train de se mettre correctement. Il était tout mouillé et il avait encore de la mousse dans les cheveux.

    "Voilà. Tu entres dans le cercle et toi tu peux t'amuser avec ça."

    J'avais poussé Pascal dans le cercle, puis je m'étais mis à partir, juste avant de me tourner une dernière fois vers Aphrodite et de lui lancer un canard en plastique. Qu'est ce que ça faisait dans la salle de bain de Pascal ? J'avais pris soin de faire disparaître le portail avant de rejoindre Merida. Elle était assise sur le trône en train de réfléchir...

    "Pourquoi vous êtes toutes aussi casse pied aujourd'hui ? C'est quoi le problème ?" lui dis-je. Car oui, Merida ne réfléchissait jamais. Si elle était dans cette posture c'était que l'heure était grave.

    "En parlant de problèmes, on a un invité de plus, mais t'en fait pas, c'est purement sexuel."


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"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."


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________________________________________ 2015-09-14, 21:41

QUELQUES JOURS PLUS TÔT


Pascal était plongé dans la paperasse, comme à son habitude, il venait de rentrer d'une patrouille matinale et savourait le début de routine qui commençait à s'installer. Cela faisait bien trop longtemps qu'il n'avait pas eut une telle stabilité dans sa vie, avec un emploi qui lui plaisait sans qu'il soit trop ennuyeux. Il y avait suffisamment d'action pour que je ne me rouille pas, et j'avais même trouvé un partenaire d'entrainement en la présence de Heather, j'avais un nouvel appart propre, bref, je menais enfin une vie presque normale, à l'exception de mes expéditions imprévues autour du temps et de l'espace. Ouais, une bonne vieille routine, je pense que je pourrai m'y faire durant le peu de temps avant que quelque chose d'envergure n'explose et que l'on se retrouve avec un nouveau Yen Sid sur le feu, bien sûr, cette fois, je serais là à la réception. Le caméléon était en train de lire un rapport sur une plainte avec des voisins bruyants tout en caressant Brave d'une main distraire, des petits trucs qui faisaient partie de la vie d'une ville. Rien de bien méchant depuis quelques jours déjà, donc tout allait bien. Trop bien bien sûr, cela sentait mauvais, et mon instinct me disait que j'allais encore être dans la mouise jusqu'au cou, je le sentais, j'avais développé un 6eme sens pour ce genre de catastrophe.
Et quelqu'un frappa à ma porte, me disant qu'un certain Jack Frost demandait de me voir, Pascal y pensa durant une poignée de secondes avant de hocher les épaules et d’acquiescé, il n'avait rien d'autre à faire et cela lui procurerai un break de sa paperasse. Alors Pascal attendit l'arrivé de ce Jack Frost pour voir rentrer un gars souriant en sweet, il semblait pas méchant pour deux sous, donc ouais, je me demandais ce qu'il me voulait. Pascal lui présenta la table et le gardien s'installa avant de dire:

"Merci de me recevoir Shérif... C'est de la première importance! Une disparition!"

Pascal sortit un carnet et un crayon avant de se concentrer, demander au Jack une description de la disparu, avec l'âge si possible et la dernière fois qu'il l'avait vu, la procédure habituelle, qui était nécessaire dans ce type de cas, dans la majorité des disparition, c'était juste une fugue et la personne était retrouvé dans les prochaines 24 heures, dans le deuxième cas, c'était une véritable disparition et je m'étais un maximum de gars sur le coup, et dans le dernier cas, unique a Storybrooke, c'était que la personne avait disparu dans un autre monde. Et là cela pouvait être mauvais.

"Oh! J'ai mieux qu'une photo!"

Le gars claqua des doigts, et de la glace commença à se former en plein milieu de mon bureau, Brave piailla devant le changement soudain de température et Pascal recula dans son fauteuil, surpris à son tour, puis une... Statue de glace commença à se former devant lui dans un nuage d'air glacial et de brume. La création de la de la statue dura moins de deux minutes, et je devais admettre que la finition était vraiment impeccable et ressemblante, une véritable oeuvre d'art, excepté sur un miiiiinuscule petit point qui me déplaisait.
C'était une statue d'Aryana.
En Bikini.
Et Jack la regardait avec de grands yeux fiers et légèrement... Intéressés.
Pascal se leva silencieusement avant de se mettre aux côtés de Jack, qui regardait toujours la statue, je savais que je ne devais pas être jaloux, elle n'avait pas pris ta main, elle avait disparue. Elle m'avait rejeté après m'avoir sauvé la vie, me tournant le dos alors que nous pouvions recommencer de nouveau. Je n'avais rien dit, je ne m'étais pas laisser abattre, j'étais devenu shérif entre temps, alors je n'avais pas de temps à perdre avec elle. Oui, ça m'avait déchirer le cœur, oui, je me disais que je le méritais, mais j'avais laissé toute cette histoire de côté pour protéger cette ville. et oui, je me raccrochais encore à l'infime espoir que cela ne soit pas la fin, malgré la tristesse qui noyait mon cœur dès que je pensais à elle. Alors pourquoi avais-je soudainement envie de prendre Jack par la tête et de le fracasser contre la statue? Oh, peut-être étais-ce le fait qu'il ai retenu chaque centimètres du corps d'Aryana? Oui, cela devait être ça.
Et aussi le fait que ça faisait putain de mal. Au plus profond de moi.
Le caméléon s'approcha de Jack et lui posa une main sur l'épaule, le sortant de sa "contemplation", le gardien se tourna vers moi en souriant bêtement, sourire qui s'effaça lentement lorsqu'il vit mon regard qui bouillonnait littéralement de rage contenu. La main sur son épaule se serra un peu plus avant que je lui dise.

"C'est une statue de ma petite amie, et tu viens de faire une bêtise."

Le gardien du fun balbutia pour se défendre, mais s'embrouilla et ne dit rien, la main de Pascal se serra de nouveau sur l'épaule du gardien alors que ce dernier commençait à paniquer, puis, la main du caméléon lâcha prise... Uniquement pour se diriger vers le côté du cou du gardien, le caméléon frappa avec précision sur deux points de la nuque, pressant deux points vitaux durant un minuscule instant, et Jack tourna de l’œil avant de s'effondrer, le Shérif le rattrapa avant qu'il ne touche le sol et le passa par-dessus son épaule comme s'il était une poupée de chiffon. La statue de glace se brisa en morceaux qui commencèrent à salir mon bureau. Le caméléon soupira, je n'avais absolument pas besoin de ce genre d'incident. Pascal repositionna Jack sur son épaule et sortit de son bureau, expliquant qu'il avait décidé de me jouer une mauvaise blague et qu'il s'était effondré lorsque je lui avais dit qu'il s'était gouré d'endroit. Le caméléon déposa un paquet de m&m's dans les poches du gardien avant de l'installer à l'avant d'une voiture de police, j'allais le ramener chez lui, et je n'allais plus jamais le revoir.
Pascal soupira de nouveau. Pourquoi est-ce que tout devait être aussi compliqué?

MAINTENANT


"Voilà. Tu entres dans le cercle et toi tu peux t'amuser avec ça."

Je retire ce que je viens de dire.
Vous savez, Judah avait beau être un monumental égocentrique, doublé d'un enfoiré de première dans ses pires moments, je le considérais comme un ami. Un ami fort bien étrange que j'avais déjà tué, et qui attendait le jour de ma mort pour m’accueillir avec un traitement VIP en enfer, mais un ami quand même. Je lui avais sauvé la mise contre Elijah, et il m'avait sauvé la vie après l'une de mes crises, mais il y avait des jours où j'avais bien envie de l'attraper, de le tondre, de lui faire bouffer tout ce qui était tombé en le mélangeant avec des clous rouillés, et de le frapper pour faire passer le temps. Et devinez quoi? Aujourd'hui était l'un de ces jours, parce que oui, se faire téléporter à Dun'broch en sortant de la douche faisait partie des rares choses que je ne tolérais pas. Surtout devant... devant elle...
Pascal serra les dents, surtout lorsque le canard en plastique le toucha sur le dessus du crâne, émettant un petit "pouet" avant de tomber au sol, juste entre Aryana et moi, qui venait de bien refaire le nœud sur ma serviette alors que j'étais encore trempé.
...
Pascal ne dit strictement rien, se rendant rapidement compte que le plumeau venait de l'enfermer avec Aryana dans une prison de feu en forme de lit, en Ecosse (je reconnaissais l'une des cours du château). Pascal resta entièrement calme, se tournant vers Aryana en gardant le visage le plus neutre possible. Dans n'importe qu'elle autre circonstance, je ne me serais pas plaint du fait de me retrouver nu devant Aryana, mais là? Là ce n'était pas le cas, étrange n'est-ce pas?
Et pourquoi je n'étais pas gêné? Elle avait déjà tout vu, alors cela ne me dérangeait pas. Par contre elle ne se gênait pas, même si elle tentait vainement de la cacher, cependant, ce n'était pas le meilleur moyen de se retrouver. Pascal inspira, non seulement pour oublier le fait qu'il devait en mettre une à Judah, et surtout pour se retenir de dire quoique ce soit alors qu'il venait d'être tiré de son bain magiquement pour être balancé devant la femme qu'il lui avait fait tourner la tête et qui l'avait rejetée après. Le caméléon inspira une seconde fois, avant de parler d'une voix qui ne trahissait pas sa tristesse et le soupçon de colère qui s'y mêlait. Non, j'étais parfaitement calme, presque froid. Parce que je savais que si je laissais le moindre sentiment prendre le dessus, je risquais de faire une grosse bêtise.

"Aryana? Tu sais bien que je ne suis pas comme Judah, alors est-ce que je pourrais avoir des vêtements"

Aphrodite ne bougea pas le petit doigt, trop occupé à... A me reluquer. Oh misère. Mais... Je devais avouer que la robe de l'époque lui allait à merveille, de toute façon tout lui allait bien. Qu'est-ce qu'elle m'avait manqué, terriblement, elle m'avait fait mal en me laissant tomber, et pourtant... Pourtant j'étais encore un abruti d'optimiste sur ce point, pas vrai? Je n'arrivais pas à la lâcher, je comprenais maintenant pourquoi Judah m'en voulait autant, c'était comme moi avec Jack. Elle se jouait de nous sans le vouloir, parce que c'était son pouvoir. Mais cette fois, c'était la dernière fois, peut-être que cette fois, nous pourrions nous parler à cœur ouvert, arranger les choses de la bonne façon, pas comme Judah qui s'en sortait avec une partie de jambe en l'air. Je voulais qu'elle fasse partie de ma vie, plus que tout au monde, mais si elle en était incapable... Et bien cela serait terminé, pour de bon. Et je n'étais pas Judah ni Jack, j'étais capable de lui tourner le dos de manière définitive, elle le savait bien. Mais je ne le voulais pas. Je ne voulais pas fermer mon cœur une nouvelle fois. Je ne voulais pas la perdre. Parce que malgré tout, je l'aimais encore.
Reste concentré Pascal, elle était encore en train de te mâter.

"Aryana..."

La déesse cligna des yeux et eut la rougit légèrement (oh misère, elle était encore plus désir... Adorable comme ça) et Pascal fut bientôt recouvert par son habituel combo pantalon/chemise, le caméléon la remercia d'un mouvement de tête avant de remettre son col correctement, il soupira, avant de reprendre la parole.

"Je suppose qu'il y a une raison pour que ce... Pour que Judah me balance dans la même prison que toi, mais je m'en fiche, je lui demanderai plus tard. Aucun de nous deux ne va nul part, alors autant mettre les choses au clair maintenant. et au fait, j'ai croisé Jack, charmant personnage, il a juste sut reproduire une parfaite statue de toi en maillot de bain... "

Le caméléon plissa les yeux, croisant ses bras et s'approchant de la déesse, son parfum entêtant emplissait l'air, cachait la doucereuse odeur de brûlée qui commençait à s'élever. Bon sang, qu'est-ce qu'elle sentait bon... Reste concentré, Pascal.

"Pourquoi?"

Pourquoi tu m'avais tourné le dos, pourquoi m'aidé pour me briser le cœur juste après m'avoir sauvé. Pourquoi moi? Pourquoi... Pourquoi c'était si compliqué avec toi? De quoi est-ce que tu avais peur? De quoi avais-je peur...? Qu'est-ce qui n'allait pas avec moi bon sang... Pourquoi... Pourquoi tout nous séparais... Pourquoi ça faisait tellement mal... Et pourquoi je devais être aussi froid avec toi alors que je ne cherchais qu'un peu de chaleur?
Le masque glissa durant un bref instant, révélant la douleur et la peine qui tourmentait le cœur de Pascal, révélant que derrière cette façade de Shérif guerrier et sans peur se cachant la caméléon qui doutait, qui doutait de s'il faisait la bonne chose... Qui doutait de lui-même, qui doutait de ses sentiments...
J'avais mal bon sang, plus mal que n'importe qu'elle blessure infligée sur un champ de bataille...
La voix de Pascal était plus peinée et douloureuse, cette fois.

"Juste... Pourquoi?"

Je voulais juste une explication. Une seule, minuscule explication Arya, je t'en supplie.
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________________________________________ 2015-09-16, 12:00 « Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ  »


« Some people don't believe in heroes but they haven't met my dad. »

J'avais couru après mon père qui était occupé à distribuer des ordres à tous les domestiques du palais. Apparemment, il voulait que la fête donnée en mon honneur -et celui d'Aryana- soit scandaleusement démesurée.

"Je veux que la bière coule à flot !"

Evidemment... que serait une fiesta sans la dose d'alcool adéquate ? J'étais entièrement d'accord là-dessus, mais je n'avais pas spécialement envie de m'amuser en compagnie d'une nana capable de faire tourner la tête de toute la gente masculine du royaume. C'était bien trop dangereux.

Je me précipitai jusqu'à lui et tapotai son dos. Il se retourna brusquement en manquant de me faire manger la fourrure qu'il portait. Je me reculai de justesse et déclarai sans détour :

"Papa, il faut bouter la blonde hors de notre château."

Il mit quelques secondes à comprendre de quoi je lui parlais, puis congédia les domestiques. J'aimais tellement mon père. On était si semblables, lui et moi. J'aurais souhaité oublier le problème qui nous concernait pour faire une partie de chasse à la place, mais je ne pouvais tout simplement pas. La situation était trop grave. Je me devais de lui ouvrir les yeux.

Aussi je plaçai les mains sur mes hanches et lui décochai un regard sérieux et perçant. Surpris par la sévérité de mon expression, il écarquilla les yeux.

"C'est A-phro-di-te."
articulai-je d'un ton sec. "La déesse de l'amour et du vice. Vous croyez qu'elle fait ses beaux yeux par gentillesse ? Non, ce qu'elle attend, c'est que vous craquiez pour que vous... lui arrachiez sa robe !"

"MERIDA !" gronda mon père d'un ton scandalisé.

Cependant, ses joues s'empourprèrent, signe qu'il y avait déjà pensé. Je me mordis les lèvres, blessée par cette constatation. Même si j'aurais aimé ne pas y croire, garder mes oeillères de petite fille, mon père était avant tout un homme. Ce que j'avais redouté était déjà là, inquiétant de réalité : il avait succombé à son charme.

"Vous... vous n'aimez plus maman ?" fis-je d'un ton tremblant qui me déplut.

Il ouvrit la bouche et la referma. Ouvrit ses grandes mains avant de serrer les poings. Les miens se mirent à trembler, de rage cette fois.

"C'est à cause de l'éloignement, c'est ça ?"
repris-je en modérant ma colère. "Vous vous êtes rendus compte que le mariage ça ne comptait pas tellement tout compte fait..."

"Ta mère ne compte pas revenir."
soupira-t-il brusquement, et il m'évoqua un cachalot s'échouant sur une plage. "Elle a sans doute trouvé une forme de liberté à Storybrooke. Elle aime la vie qu'elle mène là-bas. Maintenant que je suis seul à diriger le royaume, je me rends compte de la charge que c'est. J'aurais dû l'aider davantage à l'époque, mais je ne savais pas... Je m'en veux tellement, ma fille. Si j'avais su..."

Il plaqua brutalement une main contre son visage et... se mit à pleurer. J'eus l'impression d'avaler une enclume. Je ne l'avais jamais vu aussi désemparé, perdu. Il était aussi solide qu'un roc, qu'une montagne ! J'entrouvris la bouche, les bras ballants. J'hésitai un bref instant avant de poser une main contre son bras. Je l'entendis marmonner d'une voix mouillée :

"J'aimerais aller la retrouver pour essayer d'arranger les choses entre nous... mais je ne peux pas laisser le royaume."

Il sanglota encore un peu, puis essuya ses joues d'un revers de manche, avant de poser une main sur mon épaule.

"Il n'est jamais trop tard pour recoller les morceaux."
lui assurai-je en lui serrant fort le bras.

Il renifla et me pressa contre lui quelques instants en me caressant la tête de sa grosse main. Puis il s'écarta, reprenant son allure joviale qui -maintenant je le savais- cachait un profond chagrin.

"Bon, je vais m'occuper de la fête. Va donc t'amuser, ma fille ! Tu es bien trop jeune pour te soucier des problèmes de vieux !"

Il s'en alla de sa démarche désinvolte en sifflotant. Je restai quelques minutes immobile au milieu de la salle du trône, les pensées tournant en boucle dans mon cerveau. D'un pas mécanique, j'allais m'asseoir sur le trône, un coude posé sur l'accoudoir, la tête dans la main. Mes doigts tapotaient pensivement contre mon menton. Je ne sais combien de temps je restai ainsi à réfléchir.

Subitement, je remarquai Judah planté devant moi, qui venait de me faire une réflexion à deux balles.

"Pourquoi vous êtes toutes aussi casse pied aujourd'hui ? C'est quoi le problème ?"

Je soupirai sans lui répondre. Il m'annonça qu'on avait un invité de plus, mais je m'en moquais. Il pouvait faire venir tout Storybrooke si ça lui chantait. J'avais une priorité plus importante.

"Je vais rester ici."
déclarai-je subitement.

Je me redressai sur le trône et posai les mains contre le bois des accoudoirs, bien à plat. Le dos droit, le regard lointain. Ca me plaisait assez.

"Je vais proposer à papa de repartir à Storybrooke. Il a besoin de maman. Elle lui manque terriblement. Il faut que quelqu'un reste à Dun Broch et... je suis la princesse, après tout. C'est dans mon sang. J'y arriverai."

Ca n'avait pas l'air si compliqué, après tout. Ma vie à Storybrooke me manquerait, c'était certain. Surtout que j'avais découvert un certain plaisir à faire régner la loi en tant que flic. Mais à la tête d'un royaume, j'allais faire des merveilles.

Je déglutis avec peine car malgré tout, ça me faisait super peur. Pourtant, je décochai un regard supérieur à Judah, haussant même un sourcil pour le provoquer de répliquer quoi que ce soit.
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________________________________________ 2015-09-16, 15:55


Everything I do... I do it for you.

J'avais froncé les sourcils quand Judah avait mentionné Dionysos. Il ne savait absolument pas le lien qui nous unissait, lui et moi. Par conséquent, il n'avait pas à en parler. Comme bien souvent, il se permettait beaucoup trop de familiarités. Sous prétexte que l'on se connaissait depuis cinq millions d'années, il considérait qu'il avait le droit de me juger. J'aurais pu lui rendre la pareille mais je ne le faisais pas. Je roulai des yeux lorsqu'il mentionna mon changement d'attribution. Décidément, les nouvelles allaient vite. Qui d'Artémis ou d'Apollon avait vendu la mèche ? Je ne leur en voulais pas. Ma soeur s'inquiétait toujours trop. Quant à mon frère, il ne voyait jamais le mal de parler un peu trop.

Je soutins son regard tandis qu'il enchaînait sur le sujet Poséidon. Encore une fois, je ne lui permettais pas de me juger. Je n'avais pas de compte à lui rendre. Bien sûr, j'aurais souhaité me montrer plus courageuse et affronter le dieu des océans, mais j'avais préféré un repli stratégique le temps de réfléchir à une manoeuvre afin de rester en vie, une fois de retour dans le monde réel. Je n'allais certes pas perdre mon temps à expliquer tout ceci à Judah. Il m'avait déjà considérablement aidée en laissant le portail interdimensionnel ouvert. Je ne pouvais lui en demander davantage. De plus, je n'étais pas certaine qu'il me protège de la vengeance de Poséidon. Il m'avait aidée contre les foudres de Zeus à l'époque, mais j'étais alors la seule dame de ses pensées. Aujourd'hui, cette place était occupée par une autre. Je devais puiser dans mes propres forces pour m'en sortir, cette fois. Oh, je n'étais pas en reste : je possédais une arme divine. Hélas, quelque chose me disait que mon frère aurait tôt fait de récupérer le Trident...

J'écoutais de nouveau Judah alors qu'il prétendait que je voulais lui voler Dun Broch. Avait-il perdu l'esprit ? Pourquoi voudrais-je assujettir un royaume ? Je n'avais pas la folie des grandeurs comme lui. Si j'avais charmé le roi, c'était uniquement pour être libre de circuler librement en cet endroit. Je n'en demandais pas plus. Je ne souhaitais plus de temple, ni de trône, encore moins de louanges : j'aurais aimé qu'on me laisse en paix. Des VACANCES ! Pourquoi personne ne me croyait ?

Un cercle de feu se dessina autour de moi. Surprise, je soulevai mes jupes jusqu'à mes chevilles afin qu'elles ne s'enflamment pas. Judah élargit le cercle pour le transformer en rectangle de quelques mètres. Très peu. Je lui lançai un regard fulminant alors qu'il sous-entendait que j'avais là les dimensions parfaites pour un nouveau lit. Il se fichait de moi ?

"Tu ne vas pas me garder enfermée dans cette vitrine de fortune !"
fis-je, à la fois hautaine et offusquée.

Il fit mine de s'en aller, mais finalement, disparut à travers un portail d'énergie. Je passai la langue sur mes lèvres, agacée. Cette fois-ci, c'en était trop. Les jeux de Judah me plaisaient assez d'ordinaire, mais il allait trop loin. Hors de question que je reste prisonnière d'un rectangle d'herbe enflammée.

Je relevai une de mes longues manches et avançai la main vers le champ invisible. Je le touchai pendant une seconde ou deux, avant de reculer mes doigts en les secouant dans le vide. J'étouffai un juron -ce qui ne me ressemblait pas. Ma main portait une trace de brûlure. Cela disparaitrait en quelques instants. Le problème n'était pas là. Judah m'avait enfermée de la même façon que lorsque je l'avais empêché de retourner à Storybrooke, il y a un an de cela. Le souci étant que seul le créateur de ce champ était capable de l'annuler. Je poussai un léger grognement tandis qu'un portail tourbillonnait de nouveau dans le vide : il allait falloir que je sois très gentille avec lui alors que le chaos en moi me pressait de faire tout le contraire.

Mon regard noir changea du tout au tout en voyant Pascal surgir, vêtu d'une serviette de bains. Judah le poussa dans le rectangle enflammé. Le jeune homme avait l'air un peu ahuri.

Déconcertée, je le dévisageai des pieds à la tête. C'est alors qu'un canard en plastique rebondit sur sa tête et atterrit dans l'herbe, entre nous. Je me mis à fixer l'objet jaune au bord de mes jupes, tandis que je tentai de rester parfaitement calme. Mon coeur venait de s'emballer. Il battait si fort à mes oreilles qu'il me faisait presque mal. Pas de panique. Surtout, pas de panique.

Ce n'était pas comme si j'avais voulu prendre des vacances pour éviter une fois pour toutes d'apparaître à Pascal et d'abandonner toutes mes résolutions. PAS DU TOUT ! Depuis que je l'avais quitté dans la ruelle, j'avais voulu à chaque instant retourner vers lui. Il me manquait. Atrocement.

Plusieurs fois, j'avais imaginé des scénarios dans lesquels je courais vers lui et où il me recevait dans ses bras. Nous nous embrassions et alors tout devenait plus simple.

Non. Ca, c'était pour les mortels. Avec moi, rien n'était beau et léger comme de la barbapapa. En un rien de temps, l'autre souffrait. Je prenais un malin plaisir presque insconscient à lui ravager le coeur. Cela avait commencé avec lui mais fort heureusement, cette fois, je m'en étais rendue compte à temps. J'avais limité les dégâts. J'avais tout fait pour l'oublier. Bien entendu, rien n'avait fonctionné. Ni me plonger dans le chaos. Ni le fait de draguer sévèrement Apollon. Encore moins de m'exiler dans un autre monde. Merci Judah...

Inexplicablement, mes yeux s'étaient désintéressés du canard pour se focaliser sur le corps de Pascal. Des gouttes d'eau ruisselaient de ses épaules et le long de son torse, sur sa cicatrice... Je tentai plusieurs fois de garder un regard parfaitement insondable, mais j'ai bien peur d'avoir eu l'air un peu distraite, voire même... inspirée par les courbes de sa musculature.

Tandis qu'il inspirait, j'en profitai pour fermer la bouche. Sa voix me parut froide, ce dont je ne pouvais lui en vouloir. Il me demanda des vêtements mais je n'étais pas particulièrement pressée de lui en fournir. S'était-il rendu compte qu'il avait mal ajusté sa serviette ? Aryana, lève les yeux. Je secouai vivement la tête et posai une main contre ma tempe pour me ressaisir. Il allait croire que j'étais totalement en manque. Ce qui n'était pas vraiment faux... La dernière fois que j'avais failli faire une bêtise, c'était avec un glaçon blond au cerveau congelé. A cause de ma Ceinture qui avait échappé à mon contrôle. Quand je disais que le Chaos m'était destiné bien davantage que l'Amour...

"Aryana..."

Je battis des cils et croisant son regard, je sentis mes joues s'empourprer. Malgré moi, je me servais à nouveau de lui comme un pantin. Je m'amusais à l'observer alors qu'il devait mourir de froid au beau milieu des jardins. Me mordant la lèvre, je fis apparaître des vêtements sur lui. J'avais juste volontairement laissé trois boutons ouverts à sa chemise. Il n'avait pas l'air de l'avoir remarqué. Il ajusta son col, soupira et prit de nouveau la parole.

Pour mentionner Jack.

J'évitai aussitôt son regard. Mes yeux cherchèrent un autre point d'ancrage en vain. Je le vis croiser les bras et s'avancer vers moi. Je n'aimais pas l'ombre dans ses yeux. Le chagrin à peine voilé. Je lui avais fait mal. Pourtant, j'avais fait ce qu'il fallait, non ? J'avais rompu, je lui avais rendu sa liberté. Mais je n'avais pas songé à une chose : la profondeur de ses sentiments. L'amour est le pire des poisons...

Je me mordis les lèvres, la main toujours posée contre ma tempe qui pulsait. Sa question allait me tuer. Pouvait-on mourir d'un coup porté par un simple mot ? En plusieurs millions d'années, voilà qui aurait été une fin pour le moins originale.

"Tu veux savoir pourquoi ?" fis-je subitement.

J'avais redressé la tête pour planter un regard glacé et indifférent dans ses yeux pleins de douleur. Je repoussai le chagrin qui me saisit pour ajouter d'un ton mielleux, chuchoté :

"Ca me plait."

Je me forçai à esquisser un sourire suffisant alors que je voyais son si beau visage se décomposer. Il me fallait tuer les derniers soubresauts d'espoir. Il devait m'oublier s'il voulait être heureux. Un jour, il comprendrait le service que j'étais en train de lui rendre.

"Ca me plait de jouer avec les gens. Je ne me souviens pas de ce Jack dont tu parles. Il était sûrement à la fête que j'ai organisée chez moi, le mois dernier. On a tous fini dans la piscine... c'était vraiment amusant. Tu n'étais pas invité ? Oh, j'ai dû me dire que ça ne te plairait pas."

Je tapotai du doigt contre ma bouche, faussement pensive. Puis, ne pouvant supporter davantage ce que je lisais dans ses yeux, je me tournai vers les flammes.

"Judah, tu peux venir ?"
fis-je en modérant étonnamment bien les tremblements dans ma voix. "Je ne vais pas conquérir le monde des contes, je te le laisse. Tu me connais vraiment très mal. Tu peux même me ramener à Storybrooke."

Je penchai la tête et ajoutai dans un murmure :

"De toutes façons où que j'aille, je détruis toujours tout..."

Puis je relevai la tête, noyant mes yeux dans les flammes rougeoyantes. Je sentais le regard de Pascal me brûler la peau. Je devais me contrôler pour ne pas me précipiter sur lui et fondre en larmes. Je ravalai toute ma peine. C'était mieux pour lui. Il souffrirait encore un temps et finirait par m'oublier. Quant à moi, cela ferait une victime de moins sur mon tableau de chasse.

S'en persuader était facile. Pourtant, je ne parvenais pas à oublier la douceur de ses yeux, encore moins celle de sa peau...

Je me tournai juste assez pour me pencher et ramasser le canard en plastique. Un léger "Pouet !" retentit et troubla le silence pesant qui s'était installé.

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________________________________________ 2015-09-16, 21:57

I'm falling Slowly


"Ca me plait."

Pascal ne put soutenir le regard indifférent d'Aryana, il ne pouvait pas, tout simplement. Il ne pouvait voir ses yeux magnifiques se ternir d'une telle indifférence calculatrice, cela lui était trop dur. Il... Il ne voulait pas y croire, Aryana n'était pas comme ça. Le caméléon passa une main sur son visage, reprenant une grande respiration et détournant le visage. Non, cela ne pouvait pas être la vérité. Ce n'était pas la vérité, je pouvais parfaitement comprendre qu'elle ne voulait pas de moi, qu'elle ne voulait plusde moi, je l'avais compris, ça je pouvais parfaitement le comprendre et l'admettre. Mais ce qui sonnait faux, tellement faux, c'était comme elle se montrait aussi hautaine, aussi méchante, pour me le dire. Cela n'était pas digne d'elle, pas digne de la femme que j'avais... Que j'aimais du plus profond de mon cœur.


"Ca me plait de jouer avec les gens. Je ne me souviens pas de ce Jack dont tu parles. Il était sûrement à la fête que j'ai organisée chez moi, le mois dernier. On a tous fini dans la piscine... c'était vraiment amusant. Tu n'étais pas invité ? Oh, j'ai dû me dire que ça ne te plairait pas."


Le visage de Pascal se ferma à son tour, ses lèvres se pincèrent alors qu'un vide se forma dans son cœur, un gouffre immense qui s'était creusé à chacun de ses mots. Pourquoi Aryana... Pourquoi mentir aussi méchamment. Je ne pouvais croire que la douce femme que j'aimais pouvait être aussi méchante volontairement, je ne pouvais pas croire que celle qui avait sauvé ma vie à mainte reprise me tournait le dos de cette manière. Pas lorsqu'elle aurait pût simplement dire non et s'excuser. J'y aurait crû, j'aurais soupiré à mon tour, mais le message serait passé, que tu n'avais plus de sentiments pour moi et que je devais continuer. Ces deux simples mots m'auraient suffit pour que je te tourne le dos, pour que j'abandonne, pour que mon cœur se berce dans la douce illusion que j'avais tout essayé. Mais là... Aryana... Je te connaissais, enfin, je pensais te connaitre suffisamment pour savoir quand est-ce que tu n'étais pas sincère, j'avais vu tes meilleurs côtés comme tes pires. Et j'avais aimé les deux. Ceci... Ceci n'était pas digne de toi. Et j'avais déjà vécu ce genre de situation qui me faisait souffrir, la douleur qui se jouait de mon cœur était familière, tristement familière. Tu... Tu pensais que c'était mieux pour nous, pour moi, que notre histoire s'arrête ici, ne laissant que deux coquilles vides et mortes continuer leurs vies sans motivation, sans but, juste avec les souvenirs de nos heures passées ensemble pour nous ronger de l'intérieur. Et nous nous retrouverions un jour, deux inconnus pleins de douleur et de peine, et le regret s'affichera sur nos visages. Je ne voulais pas vivre ça, pas encore... Je ne voulais pas que tu me chasses pour mon propre bien, pas comme Hope l'avait fait... Je n'y survivrai pas. Je plongerai une nouvelle fois dans un cercle de violence pour oublier, oublier ma peine, oublier ton visage...
Je ne voulais pas revivre ça Aryana, pas lorsque je... Qu'est-ce que je pouvais faire désormais... Peut-être qu'elle avait raison. Peut-être qu'il fallait abandonner, la laisser partir, peut-être que ça rendrait les choses plus faciles pour nous deux... Où cela me permettrait de me dire que j'avais bien fait pour atténuer la douleur... Pour retirer le vide que j'avais à la place du corps, pour éviter de redevenir ce monstre vide de sentiments qui avait pris ma place...
Peut-être que je n'avais plus la force de continuer ce combat.
Peut-être que je n'avais plus la force de l'aimer. Ou d'aimer tout simplement. Peut-être qu'il valait mieux que tout s'arrête ici, plus de conte de fée, plus de sourire, juste l'immense vide qui allait m'engloutir, et l'abysse de tristesse qui allait me réduire en cendre a niveau.
Et pourtant, quelque chose le poussa à continuer, une dernière fois. Et tout se trouvait dans un simple murmure.

"De toutes façons où que j'aille, je détruis toujours tout..."

C'était faux...
Tu étais aussi triste que moi, n'est-ce pas? Peut-être que cela avait déjà commencé, que nous n'étions plus que deux bateaux en perdition en mer, naviguant au hasard sans jamais toucher terre, peut-être que c'était bel et bien terminé entre nous mais... Mais non, je ne pouvais pas partir comme ça, je ne pouvais pas la laisser ainsi, je me le refusais.
La voix de Pascal n'était pas triste, juste mélancolique, mélancolique et douloureuse, comme un homme qui regardait une vieille photo jaunie par le temps en expliquant l'histoire qui se trouvait derrière. La voix fatigué d'un homme qui luttait contre le torrent depuis trop longtemps, et qui avait envie de lâcher prise, définitivement.

"C'est faux Aryana... Et tu le sais bien... Je sais que tu fais cela en pensant que c'est la meilleure solution, mais je souffre plus de ton absence et de tes mensonges que de cet acte de théâtre. Je ne peux pas croire que la femme qui à tellement peur des adieux termine notre histoire de cette manière. Tu n'as pas à décider de ce qui est meilleur pour moi, pour nous."

Il n'y avait pas de bruit, même la nature n'osait pas troubler le doux crépitement des flammes qui encadrait notre bulle, la douleur au fond du cœur de Pascal se fit plus intense lorsque Aryana resta de marbre, lui tournant toujours le dos, j'avais mal, j'avais tellement tellement mal... Je ne pouvais pas le supporter. Je... ne le pouvais juste pas. Je sombrais, je tombais de nouveau. Et je savais que je ne pouvais pas continuer comme ça.

"S'il te plait Aryana, regarde-moi dans les yeux une dernière fois, regarde-moi dans les yeux et dit le, dit que tu n'as plus de sentiment pour moi et que c'est terminé, j'ai besoin de savoir..."

La déesse se retourna lentement, et Pascal crût durant un infime instant qu'elle allait dire non, qu'il pourrait sourire de nouveau et continuer ensemble, main dans la main. Il s'imagina un instant que tout allait bien se finir, qu'ils s'enlaceraient en s'excuser, il avait envie que cela se termine ainsi. N'avais-je pas le droit à un peu de bonheur dans cette vie? Je demandais simplement un sourire, un simple sourire qui me permettrait de continuer, un simple sourire pour oublier cette... Cette douleur.
Mais cela n'arriva pas.
Aryana ne répondit pas, restant de marbre, malgré mes yeux qui se teintaient de panique et de douleur, je ne voulais pas, je ne voulais pas terminer comme ça, je ne voulais pas être seul de nouveau. Je ne pourrais pas le supporter, Aryana, je t'en supplie, je laisserai tout tombé pour toi en cet instant, mon poste de shérif, absolument tout. Si tu souriais simplement. Juste une minuscule sourire.
Mais cela n'arriva pas.
Plus de sourire, plus d'espoir, et Pascal sombra dans l'abysse, son regard se brisa en même temps que son cœur, alors que toutes ses forces l'abandonnèrent, plus rien, juste la douleur qui s'emparait de moi, qui me sapait ma joie et mes sourires, qui chassait les bons souvenirs, rien que le froid et la solitude. Je n'avais pas Brave, je n'avais personne à qui me ratacher maintenant, durant ce minuscule instant, Pascal subit une nouvelle fois sa plus grande peur. Il se retrouvait seul, perdu, blessé, brisé. Le caméléon baissa la tête d'abattement, et pourtant, il trouva l'infime fraction de force suffisante pour relever la tête et adresser un sourire à Aryana, son plus beau sourire, son plus triste sourire. Le sourire qui la remerciait d'avoir été là durant quelques temps seulement, le sourire qui lui pardonnait, un dernier sourire avant la fin. Car il était seul désormais.

Qui sait, c'est peut-être parce que nous étions fait l'un pour l'autre que nous nous sommes consumés si vite, et maintenant il ne reste plus que des cendres... Merci Aryana, merci pour tout, merci de m'avoir offert ce rayon de soleil, merci de m'avoir offert ton sourire... Et adieu."

Pascal fit un pas en arrière, toujours souriant, alors que des larmes commencèrent à couleur sur ses joues. Il était seul désormais, tout seul et perdu dans un monde qui ne voulait plus de lui, le poids de ses erreurs passées était devenu un fardeau trop lourd à porter. Il n'était plus rien désormais, une simple âme en paix qui vagabonderait pour l'éternité.
Le caméléon, toujours souriant, ouvrit grand les bras, scrutant le ciel bleu écossais, avant de se laisser tomber en arrière, droit dans les flammes.
Je savais que tout allait se terminer à Dun'Broch, je l'avais toujours sût au fond de moi.
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