« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je me suis toujours demandée ce que ça ferait d'être un éléphant après avoir passé autant de temps en humaine. Retrouver ma trompe, manger, me nettoyer et me moucher avec. J'en étais consciente, ça avait un côté dégueulasse. Mais comparé à cette vie où on avait besoin de beaucoup de choses, tel qu'un sac à main, un porte monnaie, un portable, une carte qui bloque à chaque passage en caisse et un peu de maquillage pour cacher nos traits de fatigue, quand j'étais un éléphant, je pouvais aller où je voulais, faire ce que je voulais. Tout ce dont j'avais besoin, je l'avais avec moi.
Mieux encore ! Je n'étais pas obligée d'avancer en marchant. Je pouvais tout aussi bien voler. Je le devais à mes magnifiques grandes oreilles. Même si ce n'était pas facile d'en avoir des aussi grandes, car je marchais souvent dessus et on se moquait pratiquement toujours de moi, ça avait un côté vraiment magique de pouvoir les utiliser pour m'envoler, me perdre au delà des nuages et respirer un air frais et pure. J'avais eu beaucoup de chances de vivre cette vie là, tout comme j'en avais tout autant d'être encore ici aujourd'hui.
"Pourquoi tu lui fais des grimaces ?" avais-je demandée à Astrid qui s'amusait avec une girafe. Elle était grande, magnifique et piquait quelques branches à un arbre qui se trouvait là. J'avais passée ma main sur mon annulaire gauche, tout en me disant que cette girafe avait un aussi grand cou que Elliot. Mais très vite cette pensée fut chassée de mon esprit quand une main forte et robuste s'était posée sur mon épaule. Je l'avais observée quelques instants, avant de lever les yeux vers la tête qui se trouvait au bout du bras.
"C'est nouveau ça ?"
Je m'étais dégagée, tout en souriant. Je sentais que le rouge m'était monté aux joues, car il avait beau ne pas être mon genre d'homme, qui ne fonderait pas devant un mec baraqué avec un sourire angélique et une coupe dans le vent ? J'avais levée les yeux au ciel et je m'étais giflée mentalement. On était en plein cœur du petit zoo installé pour l'occasion, juste à l'entrée de ce qui allait surement être la plus belle expérience de toute notre vie.
"Si vous traînez trop longtemps dehors, on n'aura pas de bonnes places. Allez, allez ! On se dépêche ! Astrid ? Viens." lui dis-je en lui tendant la main. Avant de voir que Apollon ne réagissez pas.
"Ne me dis pas qu'il faut te supplier pour te faire venir ? Tu sais, je n'étais pas obligée de t'inviter à venir avec nous. Vue tu as accepté, tu es forcé de suivre le rythme."
Ca n'avait pas été compliqué de convaincre Apollon de nous rejoindre. Après mes péripéties au Comic Con, j'avais fait la connaissance de ce dieu qui faisait moins dieu que les autres. C'était lors d'une partie de poker où Judah m'avait emmenée pour me changer les idées. J'avais plutôt l'impression qu'il voulait me prendre les dernières économies qui me restaient. Quoi qu'il en soit, j'avais reçu une aide "divine" pour gagner et qui n'aurait pas été heureuse de recevoir une aide d'un dieu aussi sexy que Apollon. Ca venait de là l'expression ? Mon dieu... Enfin oui, c'était un dieu !
"Trois places ! Une pour moi, une pour Astrid et une pour le type qui traîne des pieds derrière nous."
J'avais tendue un billet à la caissière qui nous avait souhaitée un bon spectacle et qui nous avait donnée trois places pour le show. Ca allait être véritablement magique !
Youhou !!! Vous avez tous entendu parler du cirque qui vient de s'installer en ville ? Apparemment, Lounis et Tigrou oui ! Ils y sont rendus après qu'une certaine Summer leur ait offert une place ! Je ne sais pas qui elle est, mais à ce que j'ai compris sur Lounis et Tigrou ils sont en couple ! Vous vous rendez compte ? Un cerf avec un tigre à ressort ! Ca doit être très mouvementé chez eux !
Quand à Zira, c'est un lion à ce qu'on m'a dit. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de le faire venir au cirque, car il y a plein de plateau repas sur pattes. J'ai déjà croisé des girafes et même si je n'ai pas encore eu la chance d'y voir des éléphants je pense qu'il doit y en avoir ! Je garderai un oeil sur cette lionne, sait on jamais.
Je vous ai dit que j'y allais avec Astrid et Apollon ? Entre un dinosaure et un dieu je ne risque pas de me faire bousculer par des zombies cette fois ci ou de me faire agresser par un Deadpool un peu trop collant. Au moins ici, dans cette aventure, il n'y a aucun risque à craindre ! Tout va se passer au mieux et on va passer un agréable moment tous ensemble !
Oh et une dernière chose... Au cas où vous vous poseriez la question... Oui... J'ai raccourci mes cheveux. Ils sont largement plus court. J'avais besoin de changement. Vous les trouvez comment ?
Il fumait à la fenêtre, apparemment le soleil devait faire un beau coucher ce soir là, mais pour lui il aurait put faire sombre que la différence n'aurait pas été bien différente, mais comme Zachaël était passé ce soir et avait insisté pour finir la soirée sur le balcon, il avait accepté sans rechigner. Et vu la chaleur des rayons, ces derniers étaient encore présents, alors il suffisait de se souvenir, car il avait vu des dizaines de couchers sans s'y attarder... Maintenant il lui arrivait de regretter d'avoir perdu l'une de ses meilleures armes. Alors il fumait, inspirant avec force sur la cigarette pendant que le jeune félin à ses cotés bavassait. Il lui parlait de choses et d'autres, comme toujours avec l'ancien léopard. Il e voyait peu, mais une fois lancé, ce dernier pouvait parler comme un enfant et il remplissait cet appartement de vie. "Tu verras, ça va te plaire!" "...Pardon?" Non, la vieille remarque sur sa vision n'y était pour rien. Zachaël le charriait souvent compte tenu de son handicap, mais il n'avait pas vraiment écouté ce qu'il avait dit et son attention avait été retenue alors qu'il tourne la tête vers lui en secouant ses cendres dans le vide. "Le cirque! La semaine prochaine, tiens, voilà un billet. Et sois à l'heure; entendu?"
Et voilà qu'il se retrouvait devant sa porte d'entrée une semaine plus tard, les billets dans la poche, une chemise noire et un pantalon de même couleur. Et il avait l'air parfaitement idiot. Solal le tuerait s'il apprenait qu'il était sortit en soirée avec SON petit protégé. Pour faire simple Zira était toujours dans la ligne de mire de Solal, pourtant il n'allait pas lui voler son butin, qu'il ne s'inquiète pas... D'ailleurs, comment Zachaël avait-il eut ces billets et pourquoi ne pas avoir inviter le mafieux à sa place? Il retint un sourire en enfilant une fine écharpe; S'il avait put parier, le plus jeune n'avait juste pas osé l'inviter. Ces deux là étaient désespérant.
Et le voilà sortit de chez lui, sous les rayons de soleil de l'après-midi, la cane repliée dans la poche. Il n'aimait pas l'utiliser, il voyait encore les ombres comme si vous fermiez vos yeux aux trois quarts, seulement il ne pouvait pas voir de détails, juste des ombres... Il se fiait à son ouïe, son odorat, aussi. Hérités de la lionne qui lui avait donné son nom, ils étaient un atout sans nom et sans eux, Zira ne pourrait certainement pas faire sans un chien. Il du pourtant accepter l'idée de laisser dérouler cette dernière lorsqu'il arriva aux alentours du dit Cirque, il ne connaissait pas les lieux, et il était bien trop rapide de buter dans un trottoir et de s'étaler au sol. Dieu sait qu'il est désagréable de se vautrer en public, et si la lionne n'était pas une cannibale, elle ne supportait pas l'humiliation et pourrait devenir l'un des personnages les plus dangereux des lieux.
Zachaël lui avait dit qu'il serait là à l'heure et qu'il viendrait le voir en premier -il faudrait qu'il arrête avec ces blagues!- alors il prit le temps d'aller aux guichets en demandait poliment où ces derniers se trouvaient... Sauf que les minutes passaient et que sa montre bipa rapidement la demi-heure suivant celle où il aurait du être à l'heure. Et les gens commençaient à se presser vers les guichetières soit pour faire valider leur billet, soit pour acheter ces derniers... Et il sentait les gens lui passer devant allègrement alors qu'il cherchait le jeune québécois. Qui au final ne semblait pas arriver. Et si Zira aurait aimer se dire qu'il lui jouait un sale tour et qu'il lui avait mentit sur le rendez-vous il se disait aussi qu'il avait du lui arriver quelque chose... Le léopard n'était jamais en retard.
Il grommela, il lui enverrait un message vocal une fois sous le chapiteau. Alors qu'il tenta de s'insérer à la file qui l'avait presque contourné se heurtant à une vieille mégère qui lui dit d'attendre son tour - et le mit dans une colère sombre. Il ne l'avait pas vu, que Diable!- avant qu'une voix ne s'élève derrière lui, chanteronne et presque amicale, pour lui dire d'y aller. En tournant la tête vers lui, la lionne eut ce doux frisson que l'on a à l'odeur de quelque chose d'alléchant... Ancien animal de conte? Il n'était pas tout seul ici? Original. "Merci." Il hocha la tête pour appuyer son geste, faisant poinçonner son billet. Habituellement il n'aimait pas l'aide, mais pour cette fois, il lui en était reconnaissant. Cette vieille dame l'avait mise hors de lui!
Il aurait bien compter sur Zach pour lui décrire les numéros, voir des ombres aller de gauches à droite en entendant des gens rire pour des choses qu'il ne comprendrait pas risquait d'être assez ennuyant... Il faudrait qu'il aille à la ménagerie après, là bas les odeurs et les sons feraient remonter les souvenirs! En attendant, il posa sa canne contre sa hanche, sortant son téléphone pour composer machinalement le numéro de celui du gosse. "Je ne sais pas où tu es, mais tu va rater un sacré spectacle. Ne compte pas sur moi pour te raconter... Et fais gaffe à toi, sale gosse." Voilà, simple et efficace! En avant pour le cirque!
Astrid Littlefoot
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| Avatar : Emily Kinney
Que font deux dinosaures quand
ils n'arrivent pas à se décider ?
Un tirajosaure.
[Carte du menu du Dino-Truck]
| Conte : Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles | Dans le monde des contes, je suis : : Petit-Pied <3
❝ Il ne faut jamais avoir peur de rêver trop grand. ❞
Je n'avais jamais vu autant d'animaux de près. Bien entendu, j'en avais déjà vu sur des illustrations ou à la télévision, mais je préférais dans la réalité. J'aimais bien l'odeur qui les accompagnait. Un parfum de foin mouillé et d'autre chose qui me faisait froncer le nez. Je souris à une girafe tachetée qui secoua ses minuscules oreilles dans ma direction. Je renversai ma tête en arrière pour mieux la voir. Son cou était vraiment très long, mais pas autant que celui de Maman ou de mes grands-parents.
"Coucou toi ! On est presque de la même famille !"
Je la saluai avant de placer mes mains de chaque côté de mon visage et de tirer la langue. Je crus la voir sourire. Lily me demanda pourquoi je faisais une grimace. Je haussai les épaules avant de redevenir sérieuse. Je la trouvais sympathique, il fallait bien que je lui montre !
J'avais passé ces deux derniers jours à apprendre par coeur tous les noms des animaux de la savane et de les mémoriser selon leur apparence. J'avais emprunté une encyclopédie fort utile à la bibliothèque. Ma mémoire de dinosaure étant pratiquement infaillible, j'avais eu la hardiesse de laisser l'épais volume chez moi. Par contre, depuis ma rencontre avec Jezabel et ce qui en avait résulté, j'avais décidé de ne plus avoir aucune lacune dans la langue des Deux-Jambes. J'avais donc un sac à dos sur les épaules, qui contenait tout ce dont un Long-Cou de ma trempe a besoin pour survivre : une bouteille d'eau, des morceaux de salade emballés dans un sachet plastique, ainsi qu'un dictionnaire intitulé le Petit Larousse. Je n'avais pas compris pourquoi il s'appelait de la sorte. J'avais cru y trouver une jeune femme rousse qui accompagnerait ma lecture, mais il n'en était rien. Même en possédant un dictionnaire pour m'ouvrir la voie au langage des humains, je sentais que jamais je n'en comprendrais les subtilités.
Tant pis. Je rehaussai le sac à dos sur mes épaules et trottinai pour rejoindre Lily qui s'était approchée du stand appelé "billetterie". J'étais contente que mon amie soit là. Toute seule, je ne m'en serais jamais sortie. Le monde des Deux-Jambes était régi par bien trop de règles. Elle m'avait pris la main. Je tordis la mienne pour me dégager car j'avais envie de me promener encore un peu. Il y avait tant à voir ! Je gesticulai dans ma salopette en jean, sentant l'impatience envahir toutes mes cellules.
Soudain, un monsieur tout grand nous apparut. Vraiment très grand. J'écarquillai les yeux, même si sa tête était en partie noyée par le soleil juste derrière lui.
"Il y a des Deux-Jambes immenses alors !" m'émerveillai-je. "C'est juste dommage que vous ayez un tout petit cou tout large."
J'aimais bien les Long-Cous, ça n'avait rien d'étonnant, c'était génétique. Je m'attardais un moment sur lui, fronçant les sourcils tandis qu'il s'approchait d'un pas et qu'il ne m'aveuglait plus.
"Je vous connais. Je vous ai vus dans le monde rempli de sable noir. Mais vous n'étiez pas vraiment là. C'était quand Petit Bébé m'a fait voyager dans le... futur. Je crois. C'est assez flou dans ma tête. En tous cas, je sais que c'était vous. Je n'oublie jamais un visage."
Je l'observai encore un peu, à la fois concentrée et soucieuse, avant d'esquisser un sourire et de me présenter :
"Je m'appelle Astrid."
Lily m'entraîna de nouveau en manquant de m'arracher mon tee-shirt. Pourquoi était-elle tellement pressée ? Par réflexe, j'attrapai la main du monsieur tout grand pour qu'il nous accompagne. J'aimais bien être entourée par des gens que je connaissais, même si je ne le connaissais pas du tout. J'avais hâte d'en apprendre plus sur lui !
Nous entrâmes dans l'immense chapiteau. Ma mâchoire en tomba : il y avait au moins dix mille places ! Non, j'exagérais peut-être un peu. Mais ça me semblait gigantesque. Je suivis Lily jusqu'au dernier rang, serrant toujours la main du monsieur tout grand et demandai, une fois qu'elle se fut assise :
"Pourquoi on se met aussi loin ?"
Je jetai un coup d'oeil attristé en direction du centre du chapiteau, qui paraissait minuscule à présent.
"Si y a des éléphants volants, on les verra mieux !" s'écria mon amie, des étoiles pleins les yeux.
Je hochai la tête avant de m'installer à côté d'elle. Son hypothèse se tenait. J'avais tellement hâte de voir toutes ces merveilles ! J'enlevai mon sac à dos très lourd et le posai sur mes jambes avant de passer mes bras autour.
La salle se remplissait peu à peu. C'était mon premier cirque. J'ignorai à quoi m'attendre. En tous cas, je sentais que ça allait être spectaculaire !
" Aller aller! On trotte sinon on va être vraiment en retard! "
C'était hallucinant. Lui qui n'était jamais en retard pour rien d'habitude n'avait jamais été aussi juste sur ses horaires que quand il laissait Antropy venir dormir chez lui. C'est que le rouquin avait une capacité à chambouler ses timings qui n'avaient rien à envier à une montre suisse avec une facilité déconcertante. En même temps, il suffisait de le voir faire les yeux doux.. Oui, là, comme ça, et le tour était joué. Qui pourrait refuser quoi que ce soir à cette peluche hyperactive adepte de la théorie du complot mh? Pas Lounis en tout cas. Et il serait peut-être le seul car il était hors de question qu'Antropy essaie d'amadouer qui que ce soit de la sorte tant que Lounis était dans les parages. Et pour sûr que depuis les évènements du Comic Con, le jeune faon ne lâcherait plus son petit ami d'une semelle pendant un moment.
Oui mais aujourd'hui ils étaient encore en retard. Ce n'était pas faute d'avoir prévu la journée à la minute près comme il le faisait toujours quand il avait un rendez vous à ne pas manquer. Vous savez, cette petite ardoise avec une forme de girafe aimantée à son frigo, et bien c'était à cela qu'elle servait. Il écrivait les choses importantes dessus, comme l'heure à laquelle ils devaient partir pour arriver au cirque à temps pour pouvoir faire le tour du petit Zoo avant la représentation, ou encore les choses à ne pas oublier comme le goûter qui était d'ailleurs déjà tout prêt sur la petite table basse devant le canapé. Oui sauf qu'il n'avait pas prévu que son lit -toujours autant enseveli sous les jouets en tous genres- les retiendrait jusque si tard. D'accord à sa décharge il n'y avait pas grand chose d'autre dans le petite appartement de Lounis, qui ressemblait surtout à une immense chambre colorée avec tout un tas de bordel dans tous les coins. Eyh, il y avait quand même le piano caché le long du mur d'en face et le canapé enseveli sous les papiers et autres brouillons de musique, sur lesquels dormait lascivement la guitare d'Antropy. Oh, et un discret bureau. Mh, ne parlons pas de ce bureau, à cause du tigre, Lounis ne pouvait plus regarder ce meuble en face.
C'était tout juste si le jeune homme n'avait pas sauté dans son pantalon noir en se levant, enfilant dans le même temps un tout simple tee-shirt blanc. Le blanc, c'était bien, c'était frais pour l'été, avec sa grande taille Lounis n'avait pas de problème avec l'idée reçue du blanc qui grossi, et il n'avait pas le temps de chercher pendant quatre heures une tenue adéquate pour un cirque. Pour éviter la monotonie, il avait attrapé deux ou trois grands colliers, des bracelets, et le tour était joué! Oh, et cette jolie veste rouge et jaune à rayures serait géniale! Et il était vif, le 'petit' faon, qui avait presque insisté lui-même pour forcer le rouquin à enfiler son tee-shirt. Oh, Antropy avait bien assez d'énergie en temps normal pour se motiver tout seul et surtout se préparer sans avoir besoin d'aide. Surtout lorsqu'il était question d'aller au cirque. Pour une fois même Lounis était enthousiaste pour la sortie! Il espérait juste que pour une fois cela se passerait dans le calme... Enfin, le calme relatif que pourrait lui procurer la présence d'Antropy.
L'idée du cirque à la base, ce n'était pas de lui. Avouons le clairement, il n'aurait jamais osé aller se renseigner sur comment récupérer les billets. C'était Summer qui les lui avait donné avec ce petit regard amusé qu'elle avait quand elle vous donnait quelque chose sur le ton de la confidence. Lounis n'avait pas bien compris le but de la manœuvre, l'idée aurait été d'en prendre trois pour y aller à trois mais peut-être était elle occupée? Évidemment l'idée qu'elle les lui ait donné pour qu'il lui en redonne un en retour ne lui avait pas traversé l'esprit... On ne changerait pas Lounis. Et puis dans tous les cas, personne n'avait été victime de l’engouement du tigre bondisseur quand ce dernier avait vu les billets aimantés au frigo. Lounis n'avait même pas eu le temps de lui en parlé, et de fait cela avait coulé de source qu'il l’emmènerait avec lui. C'était pour ça qu'en ce bel après-midi ensoleillé, le jeune homme était en train de courir dans tout l'appartement pour rassembler ses affaires dans un petit sac discret orné d'un tas de jolies perles ambrés qui formaient comme un masque tribal, quelque chose du genre. Il passait son temps à jeter des coups d’œil à Antropy pour s'assurer que ce dernier se prépare bien aussi et il ne fallut pas très longtemps pour qu'ils bondissent tous les deux dans la rue, au pas de course, direction le cirque!
Ils arrivèrent un peu trop tard pour le mini-Zoo, Lounis eut une mine déçue, mais il se repris vite en rattrapant la main du petit rouquin qu'il attira jusqu'à la billetterie. Il s'inséra dans la fil pour les personnes qui avaient déjà leur billet, remerciant intérieurement Summer pour cette brave idée: ils n'auraient pas à faire la queue! Parfait. Il n'y avait pas tant de monde que ça devant eux, ils devraient pouvoir avoir des bonnes places, en tout cas il l'espérait. Du coin de l’œil, le jeune faon remarqua qu'une vieille dame venait de pousser sans ménagement aucun un monsieur armé d'une... C'était une canne blanche, c'était bien ça? Visiblement il avait des problèmes avec une vieille dame... Le même type de vieille dame que sa voisine à n'en pas douter.
" Allez-y, passez! On n'est pas à une place près. "
Il s'arrangea pour attirer l'attention du brun à la canne, le laissant s'insérer à la file. Ce n'était pas de la pitié, c'était juste du civisme. Lounis était bien trop poli, bien trop gentil, pour forcer qui que ce soit à passer derrière lui. Il y aurait de la place pour tout le monde, alors il pouvait bien laisser passer le jeune homme, non? Lorsqu'il le remercia, le faon lui offrit un sourire adorable, ne pensant évidemment pas au fait qu'il ne pourrait pas le voir. Oups. " Promis j'en laisse pas passer d'autre." assura Lounis au rouquin qui l'accompagnait devançant une éventuelle remarque sur le fait que ce monsieur était au moins la troisième personne que Lounis laissait passer. Ce n'était pas sa faute s'il avait tendance à avoir un peu trop le cœur sur la main. Main qu'il remit sagement à sa place au creux de celle de son ami.
Il présenta fièrement les deux billets à une guichetière aimable, et le voilà enfin à l'intérieur! C'était grand! Lounis n'avait jamais été au cirque. Son père n'avait jamais pris le temps de l'emmener et lui avait toujours dit qu'il ne supporterait pas le bruit... C'était une première pour lui, d'où son petit air émerveillé alors que ses grands yeux bruns se posaient partout et qu'il transmettait son contentement à Antropy sous forme de "Ooooooh!" et de "Waaaah!" ou encore de "Regarde comme ça fait grand!". Il lui en fallait peu pour avoir des étoiles dans les yeux.
Le jeune faon tira son ami jusqu'au bas des marches tout devant la scène. "Là on verra bien tu crois pas? Personne pour nous gêner devant et j'aurai la place de ranger mes genoux." C'est que les rangs assis n'étaient pas toujours pratique pour une grande gigue comme le jeune homme. Puis ils seraient vraiment bien au premier rang! C'était parfait. Pas très loin, il remarqua l'homme avec sa canne blanche. Il se demandait s'il voyait quand même assez pour venir à une représentation de cirque mais préféra se dire que ce n'était pas ses affaires. "Si tu veux grignoter, j'ai des gâteaux... " non parce qu'en plus de ne pas avoir pris la peine de vraiment se coiffer, il n'avait rien avalé. Un cerf d'un mètre quatre vingt onze, ça avait besoin de ressource. Et il ne traina pas à ouvrir ledit paquet de gâteaux pour grignoter un peu avant la représentation.
Ah, ça allait être une merveilleuse journée!
Lounis : 100%
Antropy Tiger
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| Avatar : Ed Sheerαn.
We at a party we don't wanna be at.
Tryna talk, but we can't hear ourselves.
Read your lips, I'd rather kiss 'em right back...
YOU KNOW WHAT ?
It's kinda crazy 'cause I really don't mind
And you make it better like that
| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
Un cirque. UN CIRQUE. A Storybrooke. Non mais, un CIRQUE. UN CIRQUE !! Sérieusement, un cirque quoi ! Pas le truc avec les chars tirés par des chevaux avec des types en toges dessus, non, un CIRQUE avec des ANIMAUX, des équilibristes, des cracheurs de feu, des jongleurs, des trapézistes, encore des animaux, des danseuses et pleins d’autres choses pour nous en mettre plein la vue ! Un C-I-R-Q-U-E. Le mot magique à ne pas me dire sans voir immédiatement ma tension grimper à 25 et faire des bonds de partout ; et Lounis l’avait appris à ses dépens lorsque j’avais découvert les deux places accrochées sur son petit frigo. Non mais, quelle idée de les agiter – immobilement – sous mon nez comme ça ! Et ne pas m’en parler ! Craignait-il que je ne refuse de l’accompagner ? Alors ça, pas question ! Un cirque, j’adorais les cirques, les chapiteaux, les enfants qui pleurent et la BARBE A PAPA !! Et puis, quand y’avait des tigres aussi ! Puis les éléphants !
« Oh oui Loulou, des éléphants ! Tu te rends compte si y’a des éléphants ?! REGARDE Y’A DES LIONS !!! Bon en cage, c’est le côté malheureux de la chose mais ils n’ont pas l’air de trop manquer de faim ! Et puis les tigres, les tiiiiiiiiiigres !!!! AVEC DES RAYUUUUUURES !!! Oh mon dieu je n’en avais pas vu depuis suuuuuper longtemps !! Coucou toi, oh que tu es beau ! Tout orange ! Tout pelucheux ! Tout… bien fourni en dents, mais c’est la méga claaaasse !!! Oh bon sang ce que je donnerais pas pour être à nouveau un tigre moi aussi, on a la classe tu trouves pas Loulou ? Les tigres, ça assure grave. Sauf quand ça bouffe des faons mais je te protégerais, pas de problèmes là-dessus. Compte sur moi... DES LAMAS !!! Y’A AUSSI DES LAMAAAS !!! Oh bon sang mais on a droit à toute la flore étrangère réunie dans un même endroit ? PINCE MOI JE REVE ! Non me pince pas ça fait maaaaAAAAAÏEUH LOULOUUUUU !!!!! »
Je lui jetai un regard pleins de reproches mais ne put pas lui faire la tronche trop longtemps. J’étais sans doute pire que les gosses qu’on embarque dans un magasin de jouets gratuits pour le coup, à sautiller de partout et me ruer sur le moindre endroit pour découvrir les animaux de plus en plus exotiques ! On a même croisé des trucs qui ressemblaient à des sacs à mains là…. Des Crocro…crocodri… Cocro… Alligators ! Ouais, ils étaient quand même sacrément moches, j’ai préféré faire un grand détour vers les macaques que de passer à proximité. Parait que ça vous gobe une chèvre en quelques secondes ces trucs-là. Pourvu qu’il n’y ait pas de chèvres dans les parages… Dans le doute, je zyeutais prudemment autour de nous en mordant dans la pomme d’amour que Lounis venait de m’aider à acheter – enfin, il avait payé avec mon portemonnaie pendant que je faisais du lèche-barreau quoi – à pleines dents. C’est bon les pommes d’amour. Même si ça donne des caries et qu’après, ça colle de partout. Ils sont pas bêtes, ils ne vendent pas spécialement de serviettes ! Comment j’allais faire moi ? Et si on se faisait un bisou et qu’on restait collés ? Oulalah, ça le mettrait vraiment trop mal à l’aise, rien que d’y penser ! Ouais non, fallait que je trouve le moyen de ne pas m’en mettre partout. J’avais plus dix ans non plus ! Quoique…
On n’avait pas vraiment le temps de trop visiter le mini-zoo – mais on en avait suffisamment vu pour me mettre l’eau, et le sucre, à la bouche… Et du coup, j’ai quand même du gronder Lounis lorsqu’il a encore laissé passer quelqu’un devant nous dans la file ! Non mais, déjà qu’on était en retard, si on se faisiat griller toutes les places ça n’allait pas le faire. Je tapai nerveusement du pied en lui lançant un regard courroucé, désignant le type aveugle qu’il venait de laisser profiter de sa générosité. Et puis d’ailleurs, pourquoi est-ce qu’un mal voyant allait au cirque en fait ? Pour écouter les bruits et se faire un quizz sur les cris d’animaux ? Ah c’était comme un Blind Test, mais en level hardcore, c’est ça ? Genre « devine ce qu’il se passe ! » pour les experts, trois possibilités une seule bonne réponse : la trapéziste a réussi son salto (applaudissements), la trapéziste a failli manquer son trapèze (des murmures puis des applaudissements) ou la trapéziste a raté son saut (bruits d’ambulances)… Dix points par bonnes réponse, le meilleur joueur remporte une peluche ! SI c’était ça, alors c’était cool. Moi aussi je voulais jouer ! C’était où pour s’inscrire ?
Je partageai volontiers l’extase de mon grand petit ami une fois que nous fûmes à l’intérieur, découvrant l’intérieur coloré du chapiteau et le bourodnnement de la foule déjà présente. « Là on verra bien tu ne crois pas? Personne pour nous gêner devant et j'aurai la place de ranger mes genoux. » M’interpella Lounis, me rattrapant avant que je ne m’engage dans les gradins en marchant sur plusieurs paires de pieds. Pas faux, devant on verrait mieux. Encore fallait-il qu’il se trouve de la place… Bon, à croire que j’étais cocu car il en trouva deux si rapidement – bon pas au centre, mais on ne va pas lui en vouloir pour ce genre de détail… SI, en fait, si. – et pu ainsi étendre les deux grandes perches qui lui servaient de jambes devant nous. A ma droite, un gamin me fixait en mangeant distraitement de la barbe à papa bleu. Je soutins son regard, il fronça les sourcils je fis de même. Il me tira la langue, je l’imitai.
« Fais gaffe, le bleu ça transforme en schtroumpf. T’en a un bout, là. »
Fis-je remarquer en lui désignant son nez. Le gosse me toisa, je détournai mon attention d’un haussement d’épaule, mais je le vis quand même se toucher prestement le nez avant de réclamer à la dame à côté de lui – sa mère ? La pauvre. – un miroir pour s’assurer qu’il ne se transformait pas en sale bestiole bleutée. Je ne pus retenir mon sourire satisfait, avant qu’on ne me rappelle à l’ordre de la réalité des choses. « Si tu veux grignoter, j'ai des gâteaux... » Quel prévoyant ce Bambi, qu’est-ce qu’on ferait sans lui ! Mais c’était vrai que j’avais terminé ma pomme d’amour moi, et que mon ventre se mit à crier famine rien qu’à l’évocation des précieuses victuailles de secours.
« Y’a pas que les gâteaux que je grignoterais, mais j’m’en contenterais pour cette fois. Merci Loulou ! Je ne sais pas ce que je ferais sans toi… LE CIRQUE C’EST TROP BIEEEEN ! »
J’étais d’humeur un peu mesquine ce soir, mais je savais qu’il ne m’en voudrait pas longtemps. Je levai les bras en l’air pour transmettre ma joie et ma bonne humeur autour de moi, évitant quand même de mettre un coup à mon jeune voisin, ça faisait mauvais genre. Pas envie de me retrouver avec les services sociaux sur le dos, déjà que j’avais du mal avec mes propres services… Bon bref.
« C’est quand que ça commeeeeeeence ? »
Phoebus Light
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| Avatar : Alexander Skarsgård
When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Apollon ne savait pas vraiment ce qu'il faisait là, à vrai dire. Il avait été contacté par Lily, alors qu'ils ne s'étaient rencontrés... qu'il ne lui avait parlé... qu'il ne l'avait croisé qu'une fois dans une rue ? Bon d'accord, c'était lors d'une partie de poker avec Judah. C'est bon il a bien le droit de se détendre de temps en temps, de toute façon il le bat à chaque fois ! Il ne l'avait pas reconnu de suite mais lorsqu'elle lui avait été présenté, il s'était immédiatement souvenu de la description que lui en avait fait Diane, à son arrivée ici. La petite copine d'Elliot. La maman de Cassandre. Un ancien éléphant volant. Il n'avait pas pu se retenir de rire, pas encore habitué au fait que les habitants de cette ville ait chacun un passé plus ou moins particulier. Un éléphant volant, quand même, vous vous seriez moqué aussi à sa place ! Il s'était retenu de pouffer une fois face à elle, malgré tout, il avait de la retenue. Il savait pertinemment qu'il l'avait séduit dès le premier coup d’œil, avec son baise main bien à lui et son regard de braise. ( ) L'avoir aidé à gagner par la suite, ce n'était que par pure gentillesse cela dit. Il était très gentil, Apollon.
Il avait été étonné qu'elle le contacte par la suite, n'étant certainement pas plus proche d'elle que ne pouvait l'être Artémis. Positivement surprit cela dit. Il ne voyait que peu de monde depuis plusieurs mois, si ce n'est sa sœur, Arès, Louise et parfois Nessa. Il avait trouvé des bases qu'il cherchait à garder ancrées tout en gérant... tout le reste. Le divin, tout ça, compliqué, la vie en ce moment n'était pas simple. Un cirque du coup, pourquoi pas, c'était une idée sympathique. Du moins plus sécurisés d'avant à ce qu'il savait. Pas de risque de voir un tigre sortir de sa cage et partir à la chasse en pleine ville, normalement. Oh, lui ne craignait absolument rien, en plus il aimait bien les animaux, il avait un bon feeling avec eux, sans doute Artémis qui l'avait converti au fil des années. Elle était la déesse de la chasse, certes, mais bon les gentilles bêtes elle ne les abîmait pas trop.
Le dieu était arrivé en simple ensemble tee-shirt/jean, n'ayant pas voulu se casser la tête, ses cheveux tout justes secs de sa douche dont il était sorti... dix minutes auparavant. Oui, la téléportation ça aide pour les timing, il avait juste eu à se préparer tranquillement et hop ! Il était là. Une main dans la poche, un sourire aux lèvres, il posa l'autre sur l'épaule de Lily qu'il avait vite remarqué, accompagnée par cette jeune blonde qu'il ne connaissait pas.
« Qu'est-ce qu'il a mon cou ? »
Presque paniqué, il avait posé les mains dessus, comme si elle venait de lui annoncer qu'il était atteint d'une maladie incurable très douloureuse. Non mais on ne critique pas ainsi le physique du dieu Apollon ! Il va nous faire une attaque et se transformer en tas de cendres autrement ! Heureusement ça ne semblait pas si grave, il aimait bien son cou lui, ça lui convenait parfaitement comme ça. Elle lui avait fait peur avec sa remarque la petite ! Il jeta un regard vers Lily qui semblait bien pressée par le temps. Comme si c'était difficile pour lui de se mettre à sa cadence. C'est elle qui finirait par ne plus suivre, s'il se lançait vraiment !
« Hmm, en effet, tu n'étais pas obligée, tu l'as fais cela dit. Je peux le comprendre, personne ne me résiste, je ne dirai pas non si tu me suppliais. »
Il lui avait fait un clin d’œil avant de se retourner vers l'autre inconnue, faisant un pas dans sa direction pour commencer à avancer vers les guichets comme leur en intimait l'éléphant.
« Je vous connais. »
Sa tête se pencha légèrement sur le côté, soudainement intrigué par de telles paroles. Qui était-elle, déjà ? Elle ne s'était pas présentée, n'est-ce pas ? Lui non plus, alors il ne lui en tiendrait pas rigueur. Ce qu'elle partagea avec lui avec bien plus d'importance à ses yeux, le fait qu'elle l'ait vu... dans le futur ? Inconsciemment, ses lèvres s'étirèrent de bonheur et son regard s'illumina. Il était le dieu de la divination, il adorait qu'on lui parle d'avenir. Ils avaient au moins la même capacité de mémoire. Il ne l'oublierait pas non plus, cette jeune femme.
« Astrid, je t'aime déjà beaucoup ! Apollon, pour te servir. »
Il allait faire sa fameuse révérence de circonstances mais trop tard, déjà elle lui prenait la main. Elle allait vite en besogne, dis donc ! Téméraire ! Il suivit la marche sans rechigner, après tout, il était venu pour le spectacle lui aussi. Même s'il connaissait à peine celles qu'il accompagnait, c'était assez agréable d'avoir l'impression de servir de garde du corps – non, sérieusement, c'est vraiment ce dont il pouvait avoir l'air de loin, vu sa carrure. Il dépassait n'importe qui dans la file.
Il osa lâcher une moue déçue arrivé dans le chapiteau, lorsque Lily les emmena tout au fond. Non pas que ça le dérangeait lui, il était grand, il verrait très bien d'où ils seraient. Sa vue était plutôt développée et même sans ça, il pouvait augmenter la luminosité de manière assez subtile pour que ça ne se remarque pas, mais que ce soit moins fatiguant à regarder de loin. Ce qui le gênait, c'était que si elles verraient en effet bien mieux les éléphants volants – il ne put s'empêcher de laisser échapper un léger rire, cette fois – le reste serait beaucoup moins aisé à observer.
Il s'assit juste à côté d'Astrid, se rendant compte à ce moment là du réel problème.
« C'est tout serré ! » Son ton était plaintif, tandis qu'il se tortillait sur place pour trouver une position à la fois pratique et confortable. Un monsieur était assis juste devant lui et il poussa son siège sans le faire exprès, s'excusant platement sans que l'individu n'ose lui dire quoi que ce soit de toute manière. C'est que comme ça, de près, il pouvait être impressionnant le Phoebus. « Je vais étouffer ici... » Bon, d'accord, il en rajoutait beaucoup, c'est simplement qu'il n'était pas habitué au manque d'espace.
Il finit par se calmer, arrêtant de gigoter dans tous les sens, lançant un regard à Astrid qui semblait déçue de ne pas avoir une vision plus proche de l'action. Non mais franchement Lily quelle idée de se mettre là ! Certes personne ne leur bouchait la vue mais... bah la vue elle était loin.
« Si ça intéresse quelqu'un j'ai apporté des jumelles ! » Ce n'était pas vrai. Il n'avait rien prit avec lui, il n'avait pas besoin de goûter. Pour le reste, il lui suffisait de claquer des doigts.
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mais ça fait mal... »
| Conte : Dumbo ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Dumbo ☣ l'éléphant qui sait voler. ϟ
On s'était assis tout au fond, même si Astrid préférait se mettre tout devant. Mais j'avais réussi à la convaincre en lui disant que plus loin on serait, meilleure vue on aurait sur les éléphants volants. Je me demandais bien s'il y en avait ici, bien qu'à ma connaissance j'étais la seule à savoir voler. La véritable raison qui m'avait fait nous mettre à l'arrière, c'était que depuis ma précédente vie, je n'étais plus jamais allée au cirque et j'avais peur que ça m'effrayerait plus que ça m'amuserait.
Oui, c'était paradoxale, surtout que c'était mon idée de venir ici. Peut être pour cela que j'avais demandée à Apollon de nous accompagner. C'était un dieu, il était fort, robuste, résistant et surtout il serait capable de nous faire partir d'ici d'un claquement de doigt si vraiment ça se passait mal. Bien qu'à le voir s'agiter sous prétexte qu'il se sentait trop serré, ça ne donnait pas l'impression qu'il était un dieu comme les autre.
"Ok... On va se détendre et attendre que ça commence. Et si vous voulez plus de place monsieur Apollon, on peut échanger la nôtre. J'ai personne à côté de moi, du coup c'est surement possible de bien plus s'étaler."
Je ne savais pas exactement de combien de places il avait besoin. Tout bien réfléchi, j'aurai peut être dû demander à Wilson de nous accompagner, mais il aurait posé trop de questions et je n'avais vraiment pas envie de reparler de ce qui s'était passé le mois passé au Comic Con. Ces souvenirs étaient loin derrière moi et j'entamais ma nouvelle vie.
Ma nouvelle vie prévoyait aussi de faire des changements radicals dès que j'en ressentais le besoin. Là par exemple, vue que mon image de ce dieu de la beauté avait totalement changée, il n'était plus question de le tutoyer mais de le vouvoyer. Comme aurait fait la Lily d'avant. C'était peut être un bond en arrière, mais un bond nécessaire pour reprendre des distances avec le dieu serré.
"Ooooooh ! Ca commence !!" avais-je dit toute excitée en voyant un homme s'avancer au centre du chapiteau et les gens tout autour de nous se mettre à s'agiter pour trouver rapidement une place.
"Il va parler ! Il va parler !"
Ok, c'était peut être le stress ou pas, mais en tout cas je me sentais excitée comme une puce. J'avais pris la main de Astrid avant de fusiller du regard Apollon. Pourquoi lui aussi avait pris sa main ? Ok, elle en avait deux, mais bon, c'était ma main, mon Astrid. Il avait qu'à s'en trouver une. J'avais portée mon attention sur la scène, avant de me rendre compte que l'échange de place n'allait plus être possible, vue que quelqu'un venait de s'asseoir à côté de moi.
"Nom d'une cacahuète grillée !"
La personne qui venait de s'asseoir avait tournée la tête vers moi, avant de se relever aussi sec et de faire mine de s'éloigner. A dire vrai, il s'était réellement éloigné et il avait trouvé une place ailleurs. Qu'est ce qu'il faisait là ? Ca commençait mal, très mal. D'un côté, ça aurait pu paraître évident que lui aussi viendrait ici, mais s'il y avait bien une personne que je n'avais pas envie de voir, c'était lui. Petit, avec des oreilles trop grandes pour lui, même si elles étaient toujours plust petites que les miennes à l'époque et un nez de fouine. J'avais détournée mon regard de lui après m'être assurée qu'il s'était bien mis le plus loin possible, puis j'avais observée l'homme sur scène dans son habit rouge et avec son grand chapeau noir.
"Bienvenue à MagicCircus ! Le cirque imaginé spécialement pour vous, chers habitants de Storybrooke ! Vous allez vivre une aventure unique avec des ours, des tigres, des girafes et même des..."
Il avait observé l’assistante, cherchant quelqu'un du regard avant de le pointer du doigt.
"Des tigres à ressort !"
Quelqu'un que je n'avais jamais vue et qui était présent dans la salle, sans doute un artiste qui faisait partit du show, avait fait un bond de son siège et comme s'il était sur ressors, avait atterris sur scène, juste à côté le présentateur.
"Voilà quelqu'un qui sait retomber sur ses pattes. Monsieur Tigrou je présume ? Bienvenue à MagicCircus. Le cirque où le public prend part au spectacle !"
Quelque chose derrière lui s'était illuminé. Une enseigne avec le nom "MagicCircus". Des petits pétards avaient explosés autour, créant de magnifiques petits feu d'artifice, tandis que des clowns entraient sur scène pour débuter leur show. Je sentais qu'on allait vivre une grande expérience !
Antropy et les enfants, c'était toute une histoire. Lounis n'avait encore pas tout à fait réussi à comprendre s'il se sentait dans son élément quand il en croisait un ou s'il voulait juste les embêter. Déjà à la plage, et maintenant... Au cirque. Cela dit, le jeune faon pouffa silencieusement lorsqu'il fut témoin du petit jeu de son rouquin et de son voisin à la barbe à papa. Il se pencha quand même vers l'hyperactif pour lui signifier que les barbes à papa ça ne pouvait techniquement pas transformer en Schtroumpf... D'accord peut-être aussi qu'il s'assurait que c'était bien une blague et pas la vérité. Non pas que Lounis soit le genre crédule, mais il était quand même rudement naïf. La preuve il avait même pincé Antropy à la ménagerie en prenant son expression pour une vraie demande. Il valait mieux faire bien attention avec les blague qu'on lui faisait n'est-ce pas?
Il fronça les sourcils à la remarque du rouquin, lui tendant le paquet de gâteaux sans le lâcher des yeux. Il était naïf et avait grand peine à comprendre les insinuations, mais il commençait quand même à connaître ce tigre là. " Tu comptes grignoter quoi? " juste pour en avoir le cœur net, tout ça. Ne croyez pas qu'il ait oublié aussi facilement le coup des tigres qui mangeraient les faons, d'accord? Et s'il n'avait rien contre l'idée figurée qu'Opy se fasse les dents sur lui, il préférait éviter le sens propre du terme. Bref. " C'est plutôt Summer qu'il faudra remercier tu sais... Je savais pas qu'il passait moi... " Humilité quand tu nous tiens. Mais c'est que Lounis avait le sens du détail.
Le faon échappa un petit sourire face à l'excitation presque palpable -là aussi au sens figuré bien sûr- de son petit ami. Pire qu'un enfant. Regardez à côté, son voisin à la barbe à papa avait l'air quatre fois plus calme. Oui définitivement, Opy' devait juste se sentir dans son élément avec les gamins. Ça lui allait bien. Et quelque chose lui disait que le rouquin n'allait pas tarder à voir son vœux prendre vie : il était sûr d'avoir vu de l'agitation derrière le rideau. Quelque part ça le stressait un peu... Peut-être que son père avait raison lorsqu'il affirmait que le cirque serait trop bruyant pour lui et que cela le perturberait plus qu'il ne s'y amuserait? Mais s'il avait l'air un peu nerveux à cette idée il préféra ne rien dire, il ne voulait pas briser le joli sourire sur le visage du tigre en peluche à côté de lui.
Et pour le plus grand bonheur d'Opy', un homme arriva sur scène. Ça allait commencer!
Allez savoir si c'était à cause des récents évènements de San Diego, mais lorsque Lounis entendit parler de tigre à ressort il eut soudain l'impression que quelque choses allait mal tourner. Ce n'était sans doute qu'une impression... Son autisme résultait souvent sur des trouble paranoïaques même s'il n'était jamais vraiment capable de mettre le doigt dessus... Il voulu demander à Opy' de rester là, vous savez, à cause de ce qu'on appelle souvent un "mauvais pressentiment"... Mais évidemment, le rouquin avait déjà bondi de son siège pour se précipiter sur scène. Ça en revanche, ça n'étonnait pas du tout Lounis. Il était tellement agité à l'idée de venir au cirque, alors imaginez l'était dans lequel l'idée d'être appelé sur scène devait le ravir... Le jeune homme lorgnait sur les clowns qui arrivaient sur scène pour visiblement trafiquer il ne savait trop quoi avec Opy'... Il sursauta en entendant les premiers pétards et se leva carrément alors que les petits feux d'artifice continuait leur numéro.
Pourquoi toujours des pétards?! Bon, il allait s'éloigner le temps que tout ça se calme, il reviendrait s'asseoir par là quand l'effervescence serait retombée. Ce n'était que des pétards, il devait relativiser, personne n'allait lui tirer dessus, et l'ambiance était bon enfant contrairement au Comic Con. Tout irait bien. Il enjamba une ou deux personnes assis à côté de lui pour retrouver les escaliers. Il n'avait pas trente six milles solutions pour s'éloigner, s'il ne voulait pas sortir du chapiteau avec le risque qu'on ne le laisse pas re-rentrer, il allait juste falloir monter. Visiblement, affublé de son nouveau maquillage de clown, Opy' avait l'air de s'amuser... Enfin, il souriait. On avait appris à Lounis que les sourires étaient les signes pour dire que les gens allaient bien, donc c'était bien que ça allait? Même si le jeune faon aurait aimé demander aux organisateurs d'éviter de le faire faire de trop grands bonds... Il n'avait guère envie de devoir encore une fois appeler les secours. Puis c'était les chevaux qui sautaient les obstacles normalement, pas les rouquins, si?
Un fois arrivé sur les dernières marches, le jeune homme jeta un coup d’œil à la scène, surveillant Antropy même s'il n'avait pas le moindre pouvoir sur ce qu'ils pouvaient bien lui demander de faire en bas. Visiblement ça amusait le public... Lounis n'aimait pas trop qu'on se moque de son rouquin. Ça allait mal tourner tout ça... Il enjamba les genoux d'un monsieur assis là qui le laissa passer, et ce fut peut-être à ce moment là qu'il aurait du s'abstenir de regarder vers la scène avec son petit air de faon méfiant, car alors il aurait pu voir les pieds qui trainaient -le rang était incroyablement bondé il aurait du s'en douter- et il aurait éviter de trébucher lamentablement pour tomber aussi sec. Aïe, c'était pas très agréable. Évidemment, il avait l'habitude, après tout, il était Bambi, et il n'était certainement pas réputé pour son sens de l'équilibre, mais c'était toujours un peu gênant...
Il était tombé sur quelqu'un en plus, alors il y avait vraiment de quoi se sentir embarrassé. Mais alors qu'il tournait la tête avec l'idée de s'excuser, son visage se fendit d'un grand sourire comme il savait les faire, vous savez, ses sourires innocents et communicatifs?
" Lily? " Il avait un excellente mémoire des physiques, on ne pouvait pas le tromper là dessus, et ce même si la dernière fois la demoiselle portait une robe bien plus légère qu'aujourd'hui. " Tu as une jolie coupe, ça te va bien! " Hum, était-il en train de se disperser là? Ce n'était pas de sa faute, il était content de voir quelqu'un qu'il connaissait puis... Elle était jolie sa nouvelle coupe, c'était la vérité. Mais avant d'ajouter quelque chose, le jeune homme sembla se rendre tout de même compte qu'il était encore assis sur des genoux qui n'appartenaient pas à Opy'. Ils étaient bien trop spacieux et... Oh, le monsieur à qui ils appartenaient était vraiment charmant. Lounis remercierait la lumière douteuse des lieux qui, il l'espérait, masquerait la couleur que prirent tout à coup ses joues. Il ne savait pas vraiment si c'était à cause du fait qu'il était tombé assis sur les genoux d'un inconnu ou si c'était justement à cause de ce fameux inconnu... Dans tous les cas c'était embarrassant. Aussi Lounis s'empressa de se lever, quoique ce terme soit tout relatif, mais il se débrouilla pour s'asseoir sur la place à côté du grand blond en le noyant sous une déferlante d'excuses... Ouh il n'y avait pas beaucoup de place pour caser ses grandes jambes et vu la position de son nouveau voisin, ils étaient deux dans le même cas.
" ... Ils ont demandé à mon copain d'aller sur scène, ça m'inquiète... Il est... Plutôt doué pour les catastrophes. " Il était peut-être trop bavard. Peut-être que Lily et ses amis n'avait pas envie de le voir commencer à déblatérer ses inquiétudes? Qu'à cela ne tienne... " Comment ils savaient pour Tigrou? " Non, vraiment, ça l'inquiétait. Il ne lâchait pas le petit numéro d'Opy des yeux, comme si cela allait empêcher une quelconque catastrophe... " Oh et j'oubliais... Moi c'est Lounis! Et... Le petit roux là bas c'est Antropy. Je suis vraiment désolé pour vos genoux. " Visiblement, la petite blonde, et le grand bonhomme -il faisait au moins sa taille voire plus lui non?- étaient des connaissance de Lily? Quelle belle entrée en matière Lounis. " Le dites pas à Opy', s'il vous plait. " Pour les genoux. Si si, il était sérieux. D'accord il n'y avait rien d'intentionnel là dedans mais... Sait-on jamais.
Lounis : 100%
Astrid Littlefoot
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| Avatar : Emily Kinney
Que font deux dinosaures quand
ils n'arrivent pas à se décider ?
Un tirajosaure.
[Carte du menu du Dino-Truck]
| Conte : Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles | Dans le monde des contes, je suis : : Petit-Pied <3
❝ Il roule pour vous le train du bonheur ! Le train du bonheur, il sera à l'heure ! ❞
Je dévorai la salle avec de grands yeux avides. Le monsieur tout grand -Apollon, drôle de nom - se sentait tout compressé sur son siège. Puis il proposa des jumelles, ce à quoi je fronçai les sourcils.
"Pourquoi des jumelles ? Vous trouvez qu'il n'y a pas assez de monde dans le chapiteau ?" demandai-je, soucieuse.
Pourquoi vouloir que deux personnes identiques nous rejoignent ? C'était sûrement un mot à double sens. Il en existait beaucoup chez les Deux Jambes. Heureusement, j'avais mon outil indispensable pour mieux les comprendre. Je dézippai le sac à dos sur mes genoux et en sortis mon dictionnaire que j'ouvris dans les pages des "j". Jumelage, jumeler, jumelle... Ah, enfin !
(Nom féminin pluriel) 1. Des jumelles sont un dispositif optique binoculaire grossissant destiné à l'observation d'objets à distance, constitué de deux lunettes symétriques montées en parallèle.
2. Pièces en bois ou en métal entre lesquelles est enserré le mât d'un yacht et qui lui permettent en pivotant autour d'un axe de se replier à l'horizontale sur l'arrière.
3. Outil de mouleur, servant à régulariser les noyaux dans un moulage.
Je fronçai les sourcils, songeant qu'Apollon avait sûrement parlé de la première définition. Comme on était loin de la scène, il proposait sûrement ce dispositif pour y voir mieux. Je refermai le Petit Larousse et le rangeai alors que Lily devenait complètement surexcitée. Un homme venait d'entrer tout en bas et marchait au centre du chapiteau. Apollon me prit la main et Lily attrapa l'autre. J'esquissai un grand sourire. J'aimais bien être entourée comme ça.
Puis, je sentis que quelque chose n'allait pas du côté de Lily. Je tournai la tête pour voir ce qu'elle regardait, et reconnus le jeune homme avec les oreilles décollées et les tâches de rousseur.
"Timothy !" laissai-je échapper.
Puis je pivotai totalement vers Lily, lâchant la main d'Apollon au passage, pour reprendre, toute heureuse :
"C'est Timothy !"
Elle devait savoir qui c'était puisque c'était elle qui m'avait présentée à lui. Ca datait de la fois où on avait monté la mission "sauvons Pascal de la méchanceté", mission qui s'était soldée par un triomphe ! Il était redevenu gentil, il avait même chanté des chansons, et tout cela en partie grâce à Tim, car s'il n'avait pas fait semblant de nous agresser, jamais on n'aurait pu se faire faussement secourir par Pascal. Bref, c'était quelqu'un de bien. Alors pourquoi Lily n'avait pas l'air content de le revoir ?
Timothy ne sembla pas nous voir et se décala de plusieurs places pour s'asseoir. J'avais très envie d'aller lui parler mais à ce moment-là, le Deux Jambes sur scène commença le spectacle. Eblouie, je vis un tigre à ressorts humain bondir à côté de lui, sous les applaudissements de la foule. Je me joignis à elle, émerveillée.
Je suivais le spectacle, très attentive, quand quelqu'un parla à mon amie. C'était un grand monsieur brun qui avait l'air tout doux comme une plume d’archéoptéryx. Je m'aperçus qu'il était assis sur les genoux d'Apollon. Je lui souris.
"Wouah... c'est ton copain le monsieur qui bondit ? Tu en as de la chance ! J'ai pleins d'amis qui font des choses extraordinaires aussi ! Jezabel peut aller très très vite et elle dessine des sourires à la place des blessures, Wilson a la peste mais il ne la transmet pas, enfin pas souvent... Quant à Lily, elle... mais c'est vrai que tu as moins de cheveux !"
Je venais seulement de le remarquer. Depuis le début de la journée, je trouvais que quelque chose avait changé chez elle, mais je n'arrivais pas à définir quoi. La forme de son visage me perturbait. A présent, je comprenais : elle avait moins de chevelure ! C'est étrange que les Deux Jambes accordent tant d'importance à leurs poils crâniens. Pour ma part, je laissais mon crin blond pousser. Je ne savais pas trop quoi en faire. Lorsque j'étais un dinosaure, je n'en avais pas du tout. Mes écailles me manquaient tellement...
Je poussai un léger soupir. Le grand Lounis s'était levé des jambes d'Apollon depuis un bon moment, et j'étais obligée de renverser la tête en arrière pour lui parler.
"Lounis, Antropy." récitai-je, très concentrée, car les noms des Deux-Jambes me perturbaient. J'arrivais à mémoriser n'importe quoi sauf les prénoms. "Enchantée, je suis Astrid ! Et je... reviens. Tu peux prendre ma place, si tu veux." proposai-je au grand brun.
Je n'avais pas oublié Timothy qui était toujours assis à quelques rangs de là. Il plongeait de temps à autre la main dans un grand seau en carton. Je plissai des yeux : il mangeait du polystyrène ! Je savais ce que c'était car une figurine d'Elliot était arrivée dans un carton rempli de ce truc ! Sans réfléchir, je plongeai sur lui et lui pris le petit seau des mains. Il riposta, la bouche pleine. Je levai le seau au-dessus de ma tête, hors de portée.
"Je confisque !" m'écriai-je d'un ton intransigeant. "C'est pas bon de manger du polystirène ! Ton organisme n'est pas adapté !"
"Astrid... tu es là ?" fit-il, décontenancé lorsqu'il m'eut reconnue. "Rends-moi mon pop corn."
"Non, c'est dangereux ! C'est... c'est quoi du pop corn ?"
"C'est ce que tu as en mains. Vas-y garde-le. J'irai m'en prendre un autre. Euh... Lily est là ? Ah... oui."
Il venait de tourner la tête et de la voir, avant d'enfoncer la sienne dans ses épaules. Je le fixai, indécise, en serrant le seau en carton contre moi.
"Tu veux te joindre à nous ?" proposai-je.
"N... Non..." fit-il en se reconcentrant sur le spectacle.
Je fronçai les sourcils. C'était dommage. J'avais l'impression que quelque chose n'allait pas. Je retournai auprès des autres et tendis le seau à Lounis -je n'avais pas très envie de goûter le pop corn, ça avait l'air trop bizarre. Je me tournai pour m'asseoir sur les genoux d'Apollon comme il n'y avait plus d'autre place puis j'observai la scène.
"Tu es très confortable !" dis-je en souriant tout en remuant sur ses jambes robustes.
Je sursautai en m'apercevant que le Deux Jambes au centre me désignai du doigt. A moins qu'il montrait quelqu'un d'autre ? Il y avait tellement de monde dans le chapiteau...
"Nous avons un animal très rare ce soir parmi nous ! Un diplodocus, si je ne m'abuse ! Eh bien ma petite, que dirais-tu de t'approcher un peu ?"
Un frisson d'excitation me parcourut. Il parlait bel et bien de moi ! Je fis mine de me lever mais il ajouta :
"Non, pas besoin de bouger ! Je vais te faire venir jusqu'à moi !"
Et il agita son doigt ganté dans ma direction, comme pour m'inciter à venir. A mesure qu'il exécutait son geste, j'avais l'impression que ma tête avançait vers lui.
Au bout de quelques secondes, je dus admettre que c'était véritablement ce qui se passait. Mon visage s'éclaira d'un sourire exalté alors que mon cou s'était allongé.
"Je suis de nouveau un Long Cou !" m'écriai-je.
La foule applaudit et je tournai la tête vers Lily, Lounis et Apollon.
"Vous voyez ce que je vois ? Ce n'est pas un rêve, n'est-ce pas ?"
Surexcitée, je précipitai de nouveau ma tête jusqu'à la scène pour saluer Antropy.
"Toi tu bondis, moi je vois loiiin !"
Puis je regardai le monsieur qui faisait le spectacle, qui me toisait par-dessus sa moustache frétillante.
"Vous pouvez me rendre mes écailles, aussi ?"
Ce n'était pas bien de trop demandé, mais j'avais tant espéré !
Et mes quatre pattes, et ma queue ! Oh, je voulais tellement retrouver ma queue pour faire balancier avec mon cou, car il commençait à peser sacrément lourd. Je me sentais pencher un avant. C'était difficile de garder l'équilibre sur deux jambes.
Astrid : 100%
Phoebus Light
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Qu'est-ce qui se passait exactement ? L'homme était arrivé sur scène, calmement, tout ce qu'il y avait de plus normal. Des ours, d'accord. Des girafes, ok. Des tigres, oui ! A ressort ? … Presque instinctivement, Apollon avait froncé les sourcils à l'arrivée inattendu de ce jeune roux aux côtés du maître du spectacle. Il se demanda au départ si ce n'était pas totalement prévu, si tout ça ne faisait pas parti du show, mais eut très vite la confirmation que ce n'était pas du tout le cas.
« Bienvenue à MagicCircus. Le cirque où le public prend part au spectacle ! « »
L'enseigne s'était illuminée, les feux d'artifices avaient commencé à exploser, des clowns s'activaient au centre du chapiteau. Quelque chose lui donnait l'impression que Lily verrait bien des éléphants volants aujourd'hui. Ou plutôt qu'elle serait l'éléphant volant en question du spectacle. S'il en croyait la malédiction de Storybrooke, ce fameux Tigrou pouvait très bien être un ancien tigre à ressort, bien que ça lui paraisse totalement tiré par les cheveux. Il était bien un dieu, lui, rien n'était clairement impossible ! Par contre, ce monsieur là, avec sa tenue rouge pétante, ne lui inspirait soudainement plus beaucoup de confiance. Il l'inquiétait, à dire vrai. Il l'intriguait, surtout.
Se crispant sur son siège, il se retrouva encore plus coincé qu'avant au moment où quelque chose s'écrasa sur ses genoux. Quelqu'un, plus précisément. Penchant la tête sur le côté, dévisageant ce nouvel arrivant, il se tourna ensuite vers Lily dans l'espoir qu'elle fasse les présentations, puisque apparemment elle le connaissait. Ce n'était pas tous les jours qu'on lui tombait dessus de la sorte – il ne s'en plaindrait pas si c'était le cas, bien au contraire. Oh, ce n'était pas un barbare, il n'allait pas le pousser pour dégager ses jambes, cet inconnu ne semblait ni agressif ni hostile alors il lui laissait le temps de reprendre ses esprits, au moins.
Lorsqu'il sembla remarquer qu'il était en train d'occuper un siège déjà pris, Apollon sentit sa gêne à des kilomètres et ne put s'empêcher de sourire. Ah, qu'il aimait faire cet effet ! C'était toujours plaisant ! Il se libéra très vite pour se placer à côté de lui, semblant galérer tout autant pour placer correctement ses jambes. Enfin quelqu'un qui comprendrait son problème ! Il se contenta d'un mouvement de main pour lui faire comprendre qu'il n'y avait pas de problème, ce n'était pas comme si les contacts physiques de quelque sorte qu'ils soient le dérangeaient le moins du monde.
« Comment ils savaient pour Tigrou ? » Tigrou, ou Antropy, le copain du grand monsieur, donc. En tout les cas, c'était une bonne question. Il ne cessait de la ressasser dans sa tête pour trouver une explication, mais à moins d'être de la ville et de tenir un registre, difficile de connaître l'identité de chacun. « Je suis vraiment désolé pour vos genoux. Le dites pas à Opy', s'il vous plaît. » Se retournant vers Lounis, le dieu leva un sourcil d'étonnement, se demandant de quoi il pouvait bien parler. De... des genoux ? Il retenu de justesse un rire qui serait bien mal placé, un petit rictus amusé prenant place sur ses lèvres. « Promis, ça restera entre nous. » Et d'un clin d’œil ajouté au tout. Si ça le mettait si mal à l'aise que ça, Phoebus ne dirait rien, il tenait ses promesses.
Le départ d'Astrid le laissa le laissa un peu inquiet, qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir faire ? Retournant son regard vers la scène, le tigre à ressort semblait toujours en pleine activité et il se demandait également si ses actes étaient volontaires... ou si d'une quelconque manière, cet homme à chapeau pouvait faire ce qu'il voulait des animaux présents en ses lieux.
« Dis, Lily, tu crois qu'il va t'appeler toi aussi ? Qu'il va te redonner ta trompe ? »
Et oui, sa question était sérieuse ! Il se demandait ce qui se tramait, ça ne semblait pas dangereux mais mieux valait s'assurer de la sécurité de chacun. Lui ne se sentait pas en danger, en tant que divin il ne devait certainement pas être concerné par tout ça. Même si on l'appelait, il ne pourrait que s'éclairer de milles feux pour aveugler toute l'assemblée, ce serait dommage quand même.
« C'est vrai qu'il bondit haut ce mec, mine de rien. »
Bien qu'il ignore si cela pouvait lui être utile autrement que dans du saut en hauteur, ça restait admirable comme capacité. Astrid revint à ce moment là, tendant du pop-corn à Lounis avant de s'installer sur lui. Ah oui en effet, elle brûlait vraiment les étapes ! Il prit néanmoins le compliment avec cet air fier de lui qu'il arborait un peu trop souvent, sauf que la suite des événements changèrent radicalement son expression.
Un dinosaure. C'était donc ça, l'identité de la jeune femme qui était assise sur lui. Heureusement que ce n'était pas un t-rex parce que clairement la faire redevenir comme tel dans un lieu pareil ne serait pas conseillé. Ce n'est pas ça, qui le choqua le plus, ce fut... oh clairement il n'était pas habitué à ce type de vision, lui quand il écartait la tête de quelqu'un aussi loin de son corps, ça finissait plein de sang avec des bouts qui ressortent. Là, on aurait dit que c'était tout élastique. Pouvoir observer sa tête à plusieurs mètres, c'était perturbant. Il faisait de son mieux au moins pour la maintenir en équilibre, sentant que les jambes d'Astrid ne tiendraient pas longtemps toutes seules à tenir tout ce poids. Il se décala presque automatiquement, un peu étonné par ce qui se produisait sous ses yeux, se baissant pour éviter un coup de cou lorsqu'elle se retourna vers eux. Pile au moment où Lounis décalait le pop-corn sur le côté. Mauvais timing.
Un juron étouffé s'échappa de sa bouche qui se retrouva vite remplie de nourriture. Il s'était vraiment bloqué la tête dans le paquet ? NON MAIS SERIEUSEMENT ? Son souffle s'accéléra sous la surprise mais aussi sous la sensation d'étouffement très désagréable qu'il commençait à ressentir. Ne pouvant plus respirer par la bouche, il était contrait de le faire par le nez. Mais ce n'était franchement pas une bonne idée. Des morceaux du contenu commençaient à s'infiltrer et à bloquer totalement ses narines. Il ne savait pas combien il pouvait en accumuler, là il en comptait six pour l'instant, de chaque côté, et il trouvait déjà que c'était énorme. Il n'allait quand même pas crever comme ça ? Il sentait sa peau s'étirer, du sang commencer à couler le long de la commissure de ses lèvres jusqu'à son menton. Il allait tâcher son tee-shirt !
Secouant la tête en poussant des grognements de rage et de frustration, il finit par réussir à se dégager. Le pop-corn était bien visible sous son nez, enfoncé profondément, donnant à son visage un air étrange. Rouge, aussi. Surtout. Les dents serrés, il n'eut pas d'autre choix que de faire usage de ses capacités pour faire disparaître le maïs soufflé qui s'était introduit, ce qui ne changea pour autant pas le fait que sa tête était défigurée. La peau était complètement difforme, quelques uns de ses os avaient dû subir un certain choc, on ne pouvait pas vraiment dire qu'il s'agissait encore d'un nez, tellement il était aplati. Douloureux également.
Lentement, son corps commença de lui-même à se guérir, pour redonner un aspect plus gracieux à la face d'Apollon. Il espérait simplement que peu de personnes auraient l'occasion d'avoir pu observer ce spectacle bien dégradant pour sa personne, trop occupées à admirer le magnifique diplodocus devant eux.
« Ah non, c'est pas un rêve, clairement. »
Il avait dit ça d'un ton tellement monotone, il se remettait encore de ce qui venait d'arriver, à lui mais aussi à Astrid. Ils ne pouvaient pas être en train de rêver, non, déjà parce que lui ne dormait jamais et, si c'était seulement le cas, il ne serait pas dans un cirque, se remettant tout juste d'un étouffement au pop-corn.