Elle avait rort en disant cela, j'en étais sûr ! Je ne voyais pas pourquoi on voudrait s'amuser à me compliquer la vie, je n'ai pas d'ennemis... Ce qu'elle dit par la suite, était bien plus juste. j'étais vraiment, mais alors vraiment malchanceux, et maladroit, c'était vrai et je l'assumais. Après tout, les princes parfaits c'est bien trop ennuyant. Au moins, moi j'étais un prince original !
Alors, Anastasia était devenue traductrice ! Eh bien, c'était un métier qui m'avait l'air bien sympathique et extrêmement utile à la société ! Même si dans une ville aussi fermée que Storybrooke, il n'y avait pas vraiment la barrière de la langue... Enfin...

-En effet. Vous êtes traductrice ? Eh bien, ça m'a l'air d'être un beau métier et utile, en plus. Non, je ne suis plus Prince, je vis comme tout le monde maintenant et ça me plait, finalement. Je poursuis des études de médecine et aide à l'hôpital ainsi qu'à la Croix Rouge ! Bénévolement.


Mon portable vibra dans ma poche. Je le sortis et mon sourire disparut de suite. je fis signe à Anastasia que je devais répondre. Je répondis.

-Oui, papa ? Tu veux que je t’amène la voiture jusqu'à chez toi ? Mais, elle n'est qu'à 30 mètres de chez nous, tu ne peux pas y aller seul ? Bon, d'accord...

Je raccrochais en ayant l'impression d'avoir oublié quelque chose. Je me tournais de nouveau vers Anastasia pour lui expliquer la situation.

-Je suis désolé mais je dois y aller. je dois déposer la voiture chez mon... LA VOITURE ! Non, non, non ! Mince ! J'avais oublié ce qui venait d'arriver ! Comment je peux être aussi tête en l'air ! Mon père va me tuer ! Je dois lui emmener ! Il va me tuer ! Qu'est ce que je peux faire maintenant ?

Florian semblait intéressé par le métier de la jeune femme, ce qu'elle trouvait toujours flatteur. Traductrice n'était après tout pas un métier dont on rêvait étant enfant, en général. Mais Anastasia y trouvait son compte et de quoi alimenter son compte en banque. Parler russe l'aidait énormément, cela ne faisait aucun doute. D'aucun devaient surement se dire que c'était dans l'ordre des choses qu'elle ait fini par exercer un métier en rapport avec sa langue natale dans ce monde. En effet, lorsque la rouquine avait retrouvé ses souvenirs, son métier ne l'avait pas spécialement étonnée. En revanche, elle n'aurait pas nécessairement imaginé Florian poursuivant des études de médecine, sans doute à cause de sa légendaire maladresse. Mais peut-être était-il plus adroit sous la pression d'un bloc opératoire, après tout ? Anya ne voulait pas se permettre de juger, ce qui ne l'empêchait pas d'être réellement surprise. En revanche, son activité de bénévole ne la surprenait pas. Car malgré sa maladresse, Florian avait bon coeur, Anya l'avait toujours senti. Il voulait et aimait bien faire, même si cela ne marchait pas toujours.
- En voilà de beaux projets ! commenta t-elle finalement. Un médecin au grand coeur ! Ca ne me surprend pas que vous vouliez aider les autres. Si vous n'avez pas peur du sang ni peur de tuer quelqu'un, ma foi. Personnellement je ne pense pas avoir les épaules pour ça.
Florian n'eut malheureusement pas le temps de répondre car son téléphone sonnait. La jeune femme comprit aisément qu'il s'agissait d'un coup de fil de son père. Elle comprit également qu'il avait besoin de la voiture, ce à quoi Florian ne sembla pas voir de problèmes. Or, il y en avait un, plutôt de taille.
Par bonheur, il ne tarda pas à s'en apercevoir, semblant paniquer. Mais pourquoi espérait-il subitement qu'Anastasia avait une solution toute prête à son problème ? Une chance pour lui qu'elle l'aime bien, car sinon la rouquine aurait pu s'agacer, comme elle aimait tellement le faire avec Dimitri. Heureusement également qu'elle réfléchissait vite.
- Hm... dites qu'elle est au contrôle technique parce que ça fait deux ans qu'elle n'y est pas passé ? Après tout, ce n'est presque pas un mensonge, commenta Anastasia en jetant un coup d'oeil à la voiture.

Ce que me dit Anya me toucha. Elle aussi était gentille ! Et je n'avais pas peur du sang ni de tuer quelqu'un. Même si je n'aimerais pas que ce genre de choses arrive. C'est un peu glauque. Mais, des fois, dans un malheureux concours de circonstances, cela pouvait arriver. Et, on m'y avait préparé psychologiquement à l'école. Donc, ce n'était pas vraiment un problème. J'allais y répondre quand un coup de fil me surpris.
Quand j'eus raccroché, je me mis dans tous mes états, espérant trouver une bonne idée qui pourrait m'aider à résoudre mon problème. Heureusement, Anya était plus intelligente que moi, et trouva une excuse à ma place. Ce n'était pas bête du tout. Je repris mon portable et envoya l'Excuse fraichement sortie du cerveau d'Anastasia à mon père. Je le rangeais et reposa mes yeux sur la duchesse.

-Merci infiniment ! je serais mort à l'heure qui l'est sans votre aide !


D'ailleurs, quelque chose me tracassait dans ma façon de parler... je la vouvoyais encore ! Pourtant nous nous connaissions depuis un moment déjà et nous n'étions plus vraiment des personnes royales donc il n'y avait pas besoin de suivre la procédure !


-Dites... Je peux vous tutoyez ? Parce que on se connait depuis un moment et nous ne sommes pas obligés de suivre la procédure...

Florian avait énormément de mal à gérer son stress, apparemment. Il l'avait une fois de plus paralysé, un vrai black out. Il avait été bien incapable de penser à une excuse stupide à servir à son père. Pourtant, la bonne excuse était toute simple à trouver, du moins pour Anastasia. Une chance qu'elle était été là pour sauver la mise même, si au fond, elle n'avait que pointer une évidence que le stress l'empêchait de voir. Mine de rien, son père devait vraiment être terrifiant pour qu'un jeune homme de son âge réagisse de la sorte. Mais Anya préférait ne pas se mêler des affaires de famille de Florian, qui était déjà un bien étrange personnage à lui tout seul. Au moins avait-elle fait sa bonne action en lui donnant une idée, aussitôt traduite par un sms.
- Mort je ne sais pas, commenta la jeune femme sans savoir si elle devait être amusée ou pas. J'espère pas, du moins. En tout cas je suis ravie si j'ai pu servir à quelque chose ! conclut la rouquine pour éviter de poser des questions gênantes.
Ceci étant dit, elle ne put s'empêcher de remarquer que le jeune homme n'était toujours pas à l'aise. Mais cette fois, en dépit de son flair, Anya ne voyait pas le problème, puisque justement cette histoire de voiture semblait réglée. Heureusement pour elle, Florian était du genre à exprimer toutes ses émotions et tous ses ressentis, sans parfois savoir les doser. Et il se trouva encore une fois que la cause de sa gêne était surprenante, ce qui n'était pas pour déplaire à Anya. Du moment qu'il ne détruisait rien, il avait le droit de la surprendre.
- Bien vu, commenta t-elle. Ici je ne suis pas princesse, je n'ai donc pas besoin de suivre l'étiquette. Un vrai bonheur. On peut donc raisonnablement se dire "tu" vu tout ce que nous avons vécu ensemble à ce fameux bal dans l'autre monde. Ceci étant dit attention, je déteste les surnoms alors ne t'avise pas de m'en trouver ! s'écria la rouquine, faussement menaçante.
Après une pause, la jeune femme reprit :
- On la fait cette balade ou on reste plantés dans le goudron devant ce qu'il reste de la voiture de papa ? Je pense que dans cet état personne ne va plus y toucher et qu'elle peut sagement attendre la dépanneuse seule, non ?

Anastasia venait d'accepter qu'on se tutoie. Je souris, content de pouvoir tutoyer mon amie. Et, elle avait raison, avec toutes nos aventures pendant mon bal, il ,'y avait plus vraiment de raisons qu'on se dise "vous". Mais, la princesse russe assista bien sur le fait que je devais pas lui donner de surnoms, règles qu'il fallait absolument que j'enfreigne, juste pour rire.


-C'est compris, Ananas ! Ou préfères-tu Anya ?

Je lui souris, pour lui faire comprendre que c'était une boutade et que je n'étais pas sérieux. Elle me redemanda pour aller se balader. Je luis souris, elle avait raison, on avait l'air de deux statues a restés plantés là à regarder ce qui restait de la voiture de mon père.

-Tu as raison ! Allons-y !

Je me mis à côté d'elle et entama la marche, n'ayant aucune idée de l'endroit où j'allais. Puis, après une bonne minute de blanc complet, je me dis qu'il fallait peut-être que j'entame une discussion. Puis, j'eus l'idée de nos histoires respectives. les humains les avaient transformés, la mienne en y rajoutant des choses et celle D'Anastasia avait bien dû être interprété aussi pour les enfants. Tout n'a pas toujours été très rose dans la vie de la princesse et qu'elle soit toujours là, souriante, c'était vraiment respectable.

-Les humains ont fait une histoire sur moi et Cendrillon, mais ils l'ont interprété pour faire grandir les jeunes enfants... Et toi ? ils ont bien dû faire une histoire sur toi aussi, non ?

Anya aurait du s'en douter, surtout de la part de Florian. Il était typiquement de ceux qui aimaient -apparemment - provoquer leur malheur, que ce soit en jouant littéralement avec le feu lors d'un bal ou en cherchant la petite bête. A ce train là la rouquine allait le forcer à lui servir du "votre majesté" à chaque phrase ! Et puis bon "Ananas", c'était un peu facile. Décevant, même. C'est pourquoi Florian ne reçut que ce qu'il méritait : un coup dans les côtes.
- Pour la peine, commenta la jeune femme d'un air hautain.
Anastasia n'avait aucun problème à frapper - pas trop violemment, elle n'était pas non plus méchante - les hommes quand ils avaient la bonne idée de l'insupporter. Dimitri en savait quelque chose, d'autant que la jeune femme, bien que petite et frêle, savait cogner où ça fait mal, au propre comme au figuré. Mais elle n'y était pas allée franco non plus avec Florian. L'affront n'était après tout pas impardonnable.
- Anya ce sera très bien, reprit-elle plus doucement. J'ai une saine horreur des surnoms débiles ET prévisibles, ajouta encore la rouquine avec cette fois un sourire complice.
Après tout, le petit coup dans les côtes n'était rien de plus qu'une boutade, visant cependant à lui rappeler qu'Anya ne se laissait pas marcher sur les pieds non plus ! Parlant de pieds, les deux amis se mirent justement en marche. Anya n'ayant rien de précis à faire en ville, laissa Florian choisir l'itinéraire de promenade, qu'il sembla d'ailleurs définir au hasard total.
Le silence retomba un moment avant que Florian ne s'enquiert finalement de l'interprétation de l'histoire d'Anastasia, un sujet plutôt passionnant, il fallait bien l'avouer. En effet, ce qui était leur réalité était devenu un conte - ou bien des légendes - dans ce monde-ci. Parfois, les histoires racontées aux enfants différaient un peu de la réalité et d'autres fois il existait carrément plusieurs versions, certaines plus crues que les autres. Le conte était en somme devenu une industrie, notamment depuis l'ère moderne. Pourtant, l'histoire d'Anastasia était un peu différente dans ce monde là.
- Eh bien il y a aussi eu une dynastie Romanov dans ce monde là, expliqua la jeune femme. C'est un peu comme si ma famille et moi avions des doubles d'un monde à l'autre. En fait, nos histoires sont assez similaires. IL n'y a que la fin qui change. Personne n'a jamais retrouvé avec certitude la Anastasia Romanov de ce monde, qui doit être décédée depuis le temps tandis que chez nous, on m"a retrouvée mais je n'ai pas cherché le pouvoir. Bizarrement, ils ont fait un film assez ressemblant à ce que j'ai vécu. C'est dingue, non ? Et l'interprétation de ton histoire, elle change beaucoup ? voulut-elle ensuite savoir puisque Florian en avait peu dit.

Anastasia me mit un coup dans les côtes. Un léger coup dans les côtes, il ne fallait pas non plus exagérer, ce que je lui avait dit n'en méritait pas plus. Elle n'avait pas fait ça pour me faire mal, seulement pour me montrer qu'elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Puis, elle reprit, la voix plus douce. Anya lui allait très bien alors que Ananas était plutôt nul, je lui accordais.

-Avoue que la tentation était trop forte !

La promenade avait commencé et je réussis à trouver un sujet de discussion. Anastasia m'expliqua une chose bizarre. Elle avait eu un double dans la vraie vie. Mais, apparemment son interprétation avait été assez fidèle. Je lui souris et répondis à mon tour.

-En effet ! Que ta famille ait réellement existé est surprenant ! Je marquais une pause, avant de rependre, Eh bien, déjà, sache que les humains n'ont jamais raconté mon premier bal ! Ce qui est une bonne chose en soi... Enfin, ça en aurait fait rire certains... Bref, les humains ont repris l'histoire à l'exactitude près.  Seulement, je n'ai pas l'impression que Cendrillon ait passé la malédiction...

- De toute évidence, la tentation ne te concernait que toi, répondit Anya avait sarcasme.
La rouquine souriait néanmoins car il lui en fallait un peu plus pour se vexer. En fait, le seul reproche qu'elle pouvait décemment faire à Florian c'était son manque cruel d'originalité. Mais comme apparemment c'était souvent le cas quand il s'agissait de donner des surnoms aux gens, la jeune femme ne s'attarda pas trop là dessus. Il était en effet bien plus intéressant de discuter de leur conte respectif et de la façon dont ce monde où ils avaient atterris l'avait interprété. Parfois, l'interprétation avait d'ailleurs du bon, comme le fit remarquer Florian, ce qui ne manqua pas d'amuser Anastasia.
- Eh bien je suppose que les livres pour enfants ne peuvent pas tout raconter sinon ils pèseraient tous 4 kilos. Et puis, certaines choses ont bien raison de rester secrètes, ajouta la jeune femme avec un sourire complice.
Mais son sourire ne dura pas. Elle qui avait passé tellement de temps à retrouver son véritable amour ne pouvait que comprendre l'inquiétude de Florian pour sa Cendrillon. Après tout, il était le Prince Charmant, pas n'importe quel connard qui aurait cherché une autre personne si le premier choix avait subitement disparu !
- Je suis sûre qu'elle est là quelque part. Cendrillon, je veux dire, reprit Anya, confiante. Le sort noir de Regina nous a tous éparpillés dans une petite ville où une chatte ne reconnaitrait littéralement pas ses petits. C'est normal qu'il nous faille du temps pour retrouver nos proches. Nous deux par exemple, on se croise seulement aujourd'hui ! Quant à moi je n'ai pas encore revu ma grand-mère mais je suis sûre qu'elle est quelque part. Il faut juste donner du temps au temps, comme on dit, conclut la jeune femme avec un grand sourire.

Anastasia avait raison, les enfant ne pouvaient pas porter des livres aussi gros ! C'est pour cela que les humains n'avaient pas raconté toute mon histoire ! De plus, me voir être la personne la plus maladroite du royaume n'était pas non plus très instructif... quoique, ça pouvait apprendre aux enfants que même en étant un prince, on était comme tout le monde et qu'il en fallait pas se prendre pour le plus grand !

-Tu as raison ! Les enfants n'ont pas forcément envie de savoir que le prince n'est bon qu'à tomber dans une pyramide de verres...

Je répondis à son sourire complice, me rappelant très bien de cette soirée. Mais, la discussion parti très vite sur les personnes disparus de nos contes respectifs... Cendrillon pour moi et sa grand-mère pour Anastasia. Mais depuis ma discussion avec tara, je doutais... Je devais visiter le grenier, le problème c'est que mon père étant en retraite, était toujours là quand j' étais et il m'interdisait formellement d'aller au grenier... Et je ne savais pas pourquoi... Mais je sentais que j'y trouverais quelque chose qui changerait ma vie... J'hésitais, je ne savais pas si cendrillon avait réellement passé la malédiction à vrai dire...

-N'as tu jamais doutée ? Ne t'es tu jamais demandée si ta grand-mère avait réellement été prise par la malédiction ? Et si, miraculeusement, ta grand-mère y avait échappée et serait restée bloquée seule dans le monde des contes ? C'est ce que je pense pour Cendrillon.

Anastasia se souvenait effectivement de cette histoire de pyramide de verres renversée. Un sacré moment, à vrai dire, qui avait comme qui dirait réveiller les invités du bal jusqu'alors un peu mornes. D'une certaine façon, Florian savait mettre l'ambiance.
- Les enfants aimeraient peut-être savoir qu'il arrive aussi aux princes de faire des bêtises, commenta la jeune femme. Bien sûr il ne faudrait pas nécessairement vous ériger en exemple quand vous manquez de faire brûler tout un labyrinthe mais ce serait un moyen de dire que la maladresse n'est pas un handicap qui les empêchera de réussir dans la vie et d'être heureux. Je suis princesse également et pas toujours adroite. En plus je jure comme un charretier et je dis toujours ce que je pense ! On a vu mieux comme exemple de bonne conduite, non ?
Anastasia rit. Et dire qu'elle allait être maman ! Devait-elle s'en faire ? Seul le temps le dirait. Mais du moment qu'on aime son bébé et qu'on fait de son mieux ça le fait, non ? Anya demanderait surement à Lizzie ce qu'elle pensait de tout ça. Mais pas tout de suite. Pour le moment la crevette e développait gentiment dans son ventre et elle n'avait qu'à surveiller son hygiène de vie pour ne pas lui faire de mal.
Et il y avait des soucis plus urgents, tels que les angoisses de Florian vis à vis de sa princesse.
Anastasia ne pouvait que le comprendre sur ce point, elle qui cherchait désespérément sa grand-mère. Sans succès pour le moment, comme c'était aussi le cas de Florian. Mais la rouquine voulait croire qu'elle réussirait une seconde fois.
- Tu sais, j'ai déjà dû la chercher une première fois et ça m'avait déjà demandé pas mal de temps alors je ne perds pas espoir. Bien sûr, j'ai envisagé qu'elle puisse être dans l'autre monde et comme je ne peux pas y aller ça va être dur de vérifier si c'est le cas. Mais je préfère rester positive et continuer d'y croire. Un jour, je saurais ce qu'elle est devenue, quel que soit le temps que ça prendra. Et je suis sûre que ce sera aussi ton cas ! Pourquoi tu es tellement persuadé que Cendrillon est dans l'autre monde ? voulut-elle quand même savoir par curiosité.