« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Pour la première fois depuis bien longtemps, j'étais fatigué. Pas la petite fatigue qui me surprenait de temps en temps lorsque j'exerçais mon pouvoir le soir, non, là c'était un niveau de fatigue physique et mentale. Et cela durait depuis quelques jours déjà, depuis mon retour du manoir en Ecosse, ce fichu manoir, un véritable chaos qui a consumé ma patiente jusqu'à la dernière goutte. Ces meurtriers immortels, cette Bête de la Lune et ce voyage en générale m'avait vidé de mon énergie magique. Et me faisait carrément questionné ce pourquoi je me battais. Ce voyage... Ce voyage m'avait fait replongé dans mon passé, j'avais mal réagit, très mal. J'avais largement dépassé la légitime défense quand j'avais commencé à devenir vraiment "méchant", ce voyage avait fait resurgir mes instinct guerrier, ceux qui dataient de mes nombreuses guerres contres les gardiens et l'homme de la Lune, j'avais été très... Spectaculaire dans mes actions. Incluant beaucoup plus de sang que nécessaire. Et le pire dans tout ça? Cela ne m'avait dérangé un seul instant. Et ce simple fait me tracassait bien plus que d'habitude. Je ne le regrettais nullement, loin de là, ces monstres méritaient chaque coups de faux qu'ils avaient reçu. Mais c'était le sentiment que j'en avais tiré qui me dérangeant, ce n'était pas comme avec Yen Sid, là. J'avais juste laissé parlé ma colère pour tout détruire, jusqu'à la dernière brique de ce manoir, le seul survivant avait été Jasper. A qui j'avais légèrement effacé la mémoire. Mais d’où venait cette colère? Oh, du fait qu'ils m'aient prit pour un idiot, du fait qu'ils aient osé touché à Eve qui allait mettre longtemps avant de passer une nuit au calme, même si je lui épargnais un maximum de cauchemar. Et surtout, surtout, le fait qu'ils aient osé détourner la Lune dans leurs folies destructrices. La Lune était un symbole, certes, mais ils ne la méritaient pas. Et ce nom de Bête de la Lune avait lentement, très lentement, érodé ma patience et le peu de pitié que j'avais pour mes adversaires. Je ne savais pas si je devais en parlé à Diane, peut-être que je le ferai, je ne connaissais pas toute l'histoire mais j'avais entendu qu'elle avait aussi passé quelques jours... Mouvementés. Tout du moins. Et nous nous étions donné rdv, comme promis lors de notre premier tête à tête. Juste nous deux, personne d'autres, loin des Jacks et autres problèmes. Cela allait nous faire un bien fou, j'en étais certain.
Pitch s'étira et sortit de son fauteuil, il venait d'enfiler le costume que Diane lui avait offert il y a quelques mois déjà, et je le quittais rarement désormais, sauf lorsque je devais m'occuper de certaine personne de manière personnel. Mais ce n'était pas arrivé depuis le manoir, fort heureusement. Heureusement d'ailleurs, j'avais l'impression que chacun de ces passages dans la violence était là pour me rappelez l'être horrible que j'avais été il y a bien longtemps de cela. Je n'aimais pas cela, est-ce que j'avais réellement changé après ce que j'avais fait? Je m'étais montré sans aucune forme de pitié, et pur beaucoup, leurs morts n'avaient pas été rapide et propre. Surtout celle de Jack. Pitch soupira avant de prendre une inspiration et de sortir de chez lui, le soleil commençait à peine à se coucher et colorait le ciel d'une belle couleur orangé, derrière mes grilles, je pouvais apercevoir les cheveux blonds, qui semblaient argentés selon la lumière, de Diane. J'espérais que je ne l'avais pas fait attendre. Le fossoyeur se téléporta à ses côtés, glissant doucement dans les ombres et étant légèrement plus lent que d'habitude. Il réapparut auprès de la personne qui comptait le plus à ses yeux et sourit, il n'avait eut que peu d'occasion de sourire dernièrement.
"Toujours aussi charmante, ma chère Diane."
Ce qui pourrait passer pour de simples flatteries de la part de quelqu'un d'autre avait une tout autre signification pour moi, je ne flattais personne, jamais. J'ignorais les privilèges des uns et des autres, mais avec Diane, chacun de mes compliments venaient du fond de mon cœur, et aussi gnangnan que cette phrase sonnait, c'était la simple vérité. Pitch s'approcha doucement de Diane pour lui déposer un doux baiser sur ses lèvres, prenant ces mains dans les siennes, oh, je ne me lasserait jamais de cette sensation.
"Alors, où allons-nous cette fois? "
Diane Moon
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J'étais inquiète. Pas, la petite inquiétude, bénine, que l'on peu avoir, lorsqu'il n'y a plus rien dans le frigo et qu'il est trop tard pour aller faire les courses, ou ce que l'on allait, faire, à manger, sachant que tout le monde, avait des goûts, différents, et que personne n'aimait la même chose. Non, c'était, une réelle inquiétude, le genre à vous tordre le ventre, au point d'avoir envie de vomir. Et, elle était provoquée par l'absence de Louise. L'absence, disparition, serait le mot exacte en réalité. Elle, n'était pas rentrée à la maison, contrairement à ses habitudes, et passé le délais de vingt quatre heure, je n'avais pas pu faire taire mon angoisse plus longtemps. Alors, j'avais bombardé sa messagerie vocale, au point qu'il n'y ai plus de place, et à présent, je faisais les cents pas, dans la maison.
J'étais infernale, quand j'étais inquiète, et je le savais, Apollon me l'avait dit plus d'une fois. Et, pour être honnête, je le remerciais, de rester aussi calme, et de ne pas me sauter dessus, pour me secouer comme un prunier en me hurlant d'arrêter. Je, lui avais proposé, de couper le lien, que nous partagions, pour qu'il n'ai pas à ressentir ce que moi, je ressentais, mais, il avait refusé. Je, m'étais contentée de le regarder, le regard embuée, la lèvre du haut tremblante, tout en articulant d'une petite voix, que je ne voulais pas le faire souffrir. Comme réponse, il avait simplement, levé les yeux au ciel, et m'avait attiré contre lui, dans une étreinte, me berçant, comme si j'étais une enfant, en état de choque.
Jamais, je ne pourrais autant le remercier, d'être là pour moi quand j'en avais besoin. J'étais un peu plus sensible, que la majeure partie des membres de notre famille, et le fait, que je ne m'attachais, que très rarement, faisait que chaque personne, qui obtenait, mon affection, prenait une grande place dans mon cœur. Mais, voilà, sans aucune nouvelle de Louise, je ne pouvais, pas rester calme.
J'avais finit, par avoir un mail, avec une traduction à faire. J'avais quasiment, hurlé dans toute la maison, promettant, mille morts à Louise quand elle rentrerait, pour m'avoir fait une peur pareille, alors qu'elle était à Vegas, avec des amis. Nul doute, que si j'avais pu, j'aurais, très certainement, hyper ventilé. Quoi qu'il en soit, je n'étais qu'à moitié rassurée, elle allait bien, elle était en bonne santé, mais ça n'empêchait pas, que je n'aimais pas ça. Elle m'avait demandé, de lui traduire, du grec, hors partout, où il y avait du grec, il y avait ma famille...Et, je commençais à en avoir assez, de la mêlé à nos histoires. Je, ne voulais, pas qu'elle finisse blessé, ou pire, tuée à cause de nous. Ça, je ne me le pardonnerais très certainement, jamais.
Mon, frère était arrivé, en trombe dans ma chambre, me faisant savoir, que je faisais hurler Athéna, avec mes cris, et effectivement, la chienne n'avait pas l'air d'avoir apprécié -d'un côté j'avais laissé la porte ouverte, donc la maison entière avait dût m'entendre. C'est donc, d’autorité, qu'il m'avait pris l'épaule, nous téléportant tous les deux en bas, me fourrant, une manette de Wii, dans les mains, lui attrapant l'autre. Ainsi, c'était engagé, une bataille infernal, sur Mario Kart, le tout étant, de chercher, le meilleur moyen de déstabiliser l'autre, pour gagner :
- Tu sais, il y a une question, que je me suis toujours posée commença mon frère
- Huhum ? Répondis-je distraitement, toujours concentrée sur ma partie
- Pitch, il pense quoi de ça, dit-il il tandis-que je sentais, une main, s'avancer dangereusement, en direction, de mes cheveux
Pour toute réponse, il se prit une claque sur la main , tandis-que j'étais toujours aussi concentrée sur la partie, je pouvais, largement, imaginé son air dépité, néanmoins, cela ne resta pas sans rien faire, puisque, le mot « Pitch » me fit l'effet d'un électrochoc. Je lui avais demandé de m'attendre devant le cimetière, aujourd'hui, dans dix minutes :
- Mais c'est pas possible quelle cruche ! M'exclamais-je
- Ah bah si c'est toi qui le dit s'amusa Apollon
En guise, de réponse, j’attrapais, un coussin, que je lui lançais sans ménagement, à la figure, et me mit à taper trois fois parterre, avec le plat de ma main. Athéna, connaissait, parfaitement, ce signal, qui signifiait que c'était le moment, de jouer, aussi en plus, du coussin, qu'il s'était pris, Apollon, se retrouva-t-il « attaqué » par la chienne, lui faisant ainsi perdre sa partie, que je gagnais, non sans un grand éclat de rire.
Mais, l'heure tournait, et même en me téléportant, si je tardais, trop, je ne serais jamais, à temps au cimetière. Hors, je savais, que Pitch, était très à cheval sur la ponctualité. C'était, un trait que nous avions, en commun :
- Amusez vous bien tous les deux, lançais-je mutine à mon frère, qui essayait tant bien que mal de repousser le chiot de bientôt six mois, appelant Peggy à grand renfort de « à l'aide ».
Sans, lui laisser le temps de répliquer, j'étais devant les grilles du cimetière. Replaçant, une mèche balayé par le vent, derrière mon oreille, je frémis. Non, pas à cause, de l'air frais, mais à cause, de ce que cet endroit me rappelait. C'était une nuit, un peu comme celle là, que nous, nous étions rencontrés avec Pitch. Jamais, je ne l’admettrais, publiquement, mais me retrouver là presque un an après, ne me laissait pas indifférente.
Je fermais les yeux me remémorant, chaque détail de cette étrange soirée, il m'arrivait souvent, d'en rire, en y repensant, me demandant à chaque fois, comment nous avions fait pour en arriver là. Apollon, me taquinait, bien souvent, en disant que nous étions, un couple étrange, j'haussais un sourcil, et il rétorquait « bah oui, un vrai couple de coincé ». Il, le faisait exprès, il savait parfaitement, qu'il se ferait immédiatement, frapper à grand coup de bourrade dans l'épaule. Mais, il s'en moquait, mon faux air fâché dans ces moments là, l'amusait plus qu'autre chose. Je finissais, bien souvent, par me lever, inexpressive, et me draper dans ma fierté, avant de sortir, arborant l'air d'une reine courroucé, sous les rires de mon jumeau -il fallait dire, que je finissais toujours, par me retourner, pour lui tirer la langue telle une gamine de quatre ans, avant de réellement partir-
En entendant, la voix du croque mitaine, je me retournais, instantanément, lui adressant un sourire, qui lui appartenait entièrement. J'avais un sourire pour chaque personne. Pour mon frère par exemple, il était bien souvent l'annonce d'un éclat de rire, pour ma sœur, il était plus doux, bien que nous ayons certains différents, notamment, dans notre manière de nous « amuser », c'était un sourire, pour lui signifier, que si elle avait besoin, elle n'avait qu'à m’appeler :
- Ah ! Au moins, une autre personne qui ne fait pas de remarques, sur la préférence de ma longueur de cheveux, m'exclamais-je suite au compliment qu'il venait de me faire.
Mes cheveux, était devenu LE sujet de débat à la mode, chez nous. Apollon, me préférait, quand ils étaient long, et je savais que Louise, même si elle ne disait rien n'en pensait pas moins. Ils, finissaient par m'avoir à l'usure, j'allais les faire repousser, mais pas maintenant, pas ce soir, j'avais d'autres projets, et cette coupe m'arrangeait.
Le baiser, fut naturel, contrairement, aux premières fois, où je me tendais complètement, et où la crispation était à son comble -je n'étais pas très douée en contact physique-, l'habitude avait fait, que j'étais à présent parfaitement, détendus, et que cela était devenu presque coutumier. Une acclimatation, dont je ne me lasserais pour rien au monde. Il, était le seule homme à pouvoir réellement, déclencher de telles émotions, et de telles sensations en moi. Je me sentais, comme électrifié, le cœur battant à tout rompre. Comme une adolescente, qui vivait sa toute première histoire d'amour. Au début, j'admettais, détester, me sentir ainsi démunie. Je me faisais l'impression d'être une petite gourde de quinze ans. J'avais cinq millions d'années que diable ! -et encore au vu des récents évènements, et de ce que j'avais appris, il semblerait que je sois en réalité bien plus âgée que cela. J'avais vécu l’avènement, et la chute de roi, j'avais vu de nombreux empires, côtoyé, des rois et des reines, voyagé aux quatre coin du monde, si bien que je connaissais, toutes les cultures, anciennes et modernes sur le bout des doigts. Mais, avec Pitch, tout cela semblait comme balayé, envolé, il n'y avait plus d'Artémis, ne restait que Diane. Et j'aimais ça, parce qu'il me faisait me sentir importante, me sentir vivante.
Mais, quelque chose, dans ses traits m'interpella, ça et les émotions que je captait, j'avais un peu de mal en ce moment, à mettre mon empathie, en stand by. Il, semblait fatigué, pas physiquement, plutôt mentalement, comme s'il avait dût livrer une bataille éprouvante. Je, ne connaissais, que trop bien ce genre de ressentis, pour en avoir de nombreuses, fois fait l’expérience.
Doucement, je plaçais une main, sur son visage, dessinant ses traits du bout des doigts, tout en encrant mon regard dans le sien, je pense que ce voyage nous ferait du bien à tous les deux :
- Nous, avons besoin d'une pause toi et moi dis-je doucement, aussi je te propose d'explorer un autre pan de mon passé, un petit voyage dans le temps ça te dit ?
Sans lui laisser, le temps de répondre, je glissais ma main, dans la sienne, avant de nous retrouver, à l'entrée d'un club. Je le connaissais, parfaitement, depuis la première fois où j'y avais posé les pieds, il n'avait que très peu changé, à vrai dire seules les propriétaires sont nouveau :
- Bienvenue dans l’Amérique des années folles, nous sommes en 1920, c'est lâge d'or Hollywoodien, le jazz, et le blues font fureur comme musique, nous sommes en pleines prohibition, ce qui n'empêche pas les gens, de cacher de l'alcool.
Je lui souris, tandis que je changeais immédiatement ma tenue, pour une robe dans le ton, avant de me tourner vers lui :
- J'aime beaucoup ton costume, mais il est un peu trop « moderne » pour l'époque, voyons voir laisse moi réfléchir
Je tapotais, pensivement, le bout de mon menton avec mon indexe gantée, tandis que je re pensais, aux tenues, qu'Apollon pouvait arborer à cette époque, ainsi que les hommes en général :
- J'ai trouvée ! m'exclamais-je joyeusement, tandis que le costume que je lui avais offert, était remplacé, par un autre, de la même couleur, mais un peu plus adapté, à là où nous allions. Tu es parfait. Prêt ? Passé cette porte, c'est un tout autre univers qui s'offre à nous. Je, t’emmène, dans un club, qui n'a que très peu changé, depuis la première fois que j'y ai mit les pieds en 1919. Nous, sommes en Louisiane, à la Nouvelle Orléans, et en franchissant, cette porte, nous allons faire un saut dans le temps jusque dans les années 20. Il est le seule club que j'ai réellement, apprécié, où après, toute ces années, les choses n'ont que très peu changé, on continue d'y danser le charleston, comme à l'époque.
Un, reste du passé dans le monde moderne, une bouffée d'air frais, quand tout semblait noir, aujourd'hui, je voulais, que Pitch en profite autant que moi. Je voulais, danser, et m'amuser avec lui. Plus tard, viendrons les confidences, que je m'étais promise de lui faire.
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*Pitch Black
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- Nous, avons besoin d'une pause toi et moi, aussi je te propose d'explorer un autre pan de mon passé, un petit voyage dans le temps ça te dit ?
Pitch savoura la sensation de la paume de sa bien aimée contre sa joue, ce simple contact suffisait à chasser mes idées noires et mes doutes, et le regard de Diane me rappelait notre premier "rendez-vous" il y a si longtemps de cela, un an si je me souvenais bien. Envie Yen Sid, avant Sable, avant le manoir... C'était il y a si longtemps de cela... Une année où chacune de nos rencontres n'avaient fait qu’approfondir l'amour que je lui portais. Et mon envie de la protéger, même si je savais parfaitement qu'elle n'avait nullement besoin de mon aide en tant que déesse de la chasse mais c'était juste plus fort que moi. Donc un nouveau pan de son passé, hum? Je devais admettre qu'elle avait eut une vie bien plus mouvementée que mienne, j'avais passé plusieurs siècles dans une caves où ma seule source de lumière était quelque rares rayons de lune, qui avait une toute autre signification à l'époque, l'autre époque avait été bien avant mon arrivée sur Terre, une longue et éprouvante guerre que j'avais mené à l'époque. Non, je n'avais pas de lieu dont je gardais un bon souvenir à part la ville de Storybrooke, c'était peut-être pour ça que je ne la quittais rarement malgré ma capacité à pouvoir voyager à l'autre bout du monde en une poignet de secondes. Et aussi le fait que ma dernière expérience ce soit soldé par un véritable bain de sang, mais ce n'était pas le moment de penser à ça. Le fossoyeur attrapa la main de sa bien aimée et ferma les yeux, se sentant bouger tout en restant sur place, je n'avais pas l'habitude des voyages temporels, je laissais le temps s'écouler en attendant. Le temps de revenait pas sur ses pas, c'était étrange... Une drôle de sensation. Le voyage temporel m'était hors de portée et il le valait mieux, sinon je risquais de venir me mettre une baffe.
- Bienvenue dans l’Amérique des années folles, nous sommes en 1920, c'est lâge d'or Hollywoodien, le jazz, et le blues font fureur comme musique, nous sommes en pleines prohibition, ce qui n'empêche pas les gens, de cacher de l'alcool.
Oh? 1920... J'étais encore dans mon sanctuaire à l'époque. Je ne gardais que très peu de souvenir de l'époque, quelques vagues cauchemars provenant de l'après guerre mondial et un certain Capone qui terrorisait un paquet de gens durant la prohibition. Un nom que l'on prononçait en murmurant, un peu comme le mien. De plus, l'atmosphère du sud des état-unis était bien plus lourdes, même de nuit, il faisait bien plus chaud qu'à Storybrooke, et je voyais quelques nuages de moustiques voleter autour des lampadaires. Mais oui, je devais admettre que les soirées dansante de l'époque m'échappait entièrement, j'étais un virtuose de la valse certes, mais le Jazz et le Blues? Ça risquait d'être nouveau. Mais j'avais besoin d'un peu de lumière et de nouveauté dans ma vie, ainsi que le beau sourire de Diane. Pitch aussi un sourcil curieux alors que Diane changea de tenue, portant une robe bien différente à ce qu'elle portait habituellement, mais après tout c'était une autre époque. Elle avait aussi plusieurs colliers et de bien belles boucles d'oreilles. Elle était dans le ton, et absolument resplendissante, et je devinais facilement que mon costume devait avoir un petit peu moins d'un siècle d'avance. Mais ma chère déesse lunaire y remédia facilement d'un mouvement de la main, et je me retrouva dans un costume entièrement noir, comme toujours, mais avec quelques différences. Je pouvais sentir une cravate rayé soulignée par un col d'une chemise blanche qui cachait ma nuque, j'avais une poche au niveau du cœur cachant une montre à gousset et un chapeau de feutre surmontait ma tête, Pitch se regarda et sourit, trouvant que l'ensemble lui allait plutôt bien. Et puis je pouvais parfaitement vivre avec.
Tu es parfait. Prêt ? Passé cette porte, c'est un tout autre univers qui s'offre à nous. Je, t’emmène, dans un club, qui n'a que très peu changé, depuis la première fois que j'y ai mit les pieds en 1919. Nous, sommes en Louisiane, à la Nouvelle Orléans, et en franchissant, cette porte, nous allons faire un saut dans le temps jusque dans les années 20. Il est le seule club que j'ai réellement, apprécié, où après, toute ces années, les choses n'ont que très peu changé, on continue d'y danser le charleston, comme à l'époque.
"Mais je suis toujours prêt avec toi."
Louisiane, nous voilà! Pitch et sa compagne franchirent les portes du club, mais il ne s'attendait pas à... Un tel spectacle de couleur et de bruit. C'était partout, comme si la musique qui s'échappait et devenait un être vivant composait de cuivre et de piano énergique. C'était... Différent, vivifiant, c'était peut-être exactement ce que je cherchais, des gens qui faisait la fête mais avec une musique qui venait de me prendre au corps et au cœur. C'était nouveau, et j'adorais ça. Pitch se sentit attiré par Diane lorsque cette dernière le tira vers la piste de danse, tout ce bruit, ces couleurs, ces sensations embrumaient mon esprit dans un brouillard de plumes colorées et de duo de danseurs. Pour la première fois, je me suis laissé guidé sur une piste de dance, laissant Diane mener le tempo à la baguette alors que nos deux regards complices pétillaient de joie, nous n'étions plus deux êtres immortels dans cette foule, nous étions deux danseurs perdus dans le tumulte de la foule. Et cette danse, c'était quelque chose de perdue depuis bien trop longtemps, ce n'était pas une valse, c'était bien plus énergique, plus humain, plus joyeux, plus aguicheur. Plus vivant. Tellement vivant. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés à danser au rythme du Jazz, et j'avais grandement apprécié ces danses, j'avais perdu Diane lors d'un changement de partenaires aussi soudain que surprenant, et ma nouvelle partenaire n'était nullement déranger par mes pouvoirs de croque-mitaine, tout le monde dans cette salle rayonnait la joie de vivre et le bonheur, puis j'avais de nouveau retrouvé Diane, et la fête avait repris de nouveau. Pour l'instant, je venais de m'isoler sur un balcon, prenant quelques minutes pour profiter de l'air frais à l'extérieur, enfin il n'était pas exactement frais... Disons moins bouillant qu'à l'intérieur. Pitch toucha sa joue et leva un sourcil dubitatif en voyant qu'il s'était retrouvé avec une marque de rouge à lèvre, est-ce que c'était Diane ou une cavalière d'une danse...? Je ne le savais même pas. Je pense que c'était mieux que je l'ignore. Pitch sourit en secouant la tête de gauche à droite avant de sortir un mouchoir et sa poche et de retirer le rouge à lèvre. Un léger rire lui échappa de la gorge alors qu'il leva la tête vers le ciel nocturne et qu'il entendit la porte s'ouvrir derrière lui. Diane s’accouda aux côtés du fossoyeur et leva les yeux à son tour vers le ciel.
"Et bien je dois reconnaître qu'ils savent faire la fête à cette époque..."
Pitch se tourna vers sa bien aimée et lui tendit la main, Diane la prit et la deux amants restèrent quelques instants en silence, regardant les quelques rares voitures de l'époque passer dans les rues vides. Pitch inspira un grand coup, remettant correctement son chapeau de la main libre avant de soupirer en souriant. Pitch serra un peu plus fort la main d'Artémis avant de lui dire:
"Merci Diane, j'avais besoin de ça."
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
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Mon bras, passé sous celui de Pitch, je nous fit immédiatement, franchir les portes du club. Retrouvant, l'atmosphère que j'aimais tant. La Louisiane, recelait, autant de bons que de mauvais souvenirs. Nous, nous y étions installé, pendant une décennie environ, avec Apollon ainsi que mes chasseresses. Chacun y trouvant son compte. Il, inspirait les jeunes artistes, et voyait la naissance, des nouveaux mouvements artistiques, qu'ils soient littéraires, ou bien en matière de musique et de peinture. Quant à moi, l'omniprésence de la nature, non loin de la ville, m'apportait tout ce dont, j'avais besoin. Et, c'était aussi là, que j'avais commencé mes recherches après la guerre, persuadée, que mon frère était toujours en vie quelque part. Je, n'avais eu qu'à moitié tort. Bien sur, il était toujours en vie, mais enfermé, dans une boucle temporel, à se battre, contre nos frères et sœurs.
Un, frisson désagréable, me parcourut l'échine, tandis-que j'y repensais, non pas ce soir. Je voulais, m'amuser en compagnie de l'homme que j'aimais. Et d'ailleurs, sans lui laisser le temps, de prêter plus attention, aux détails, je l'entrainais, immédiatement, sur la piste de danse, accompagné d'un large sourire. Oublions, tout nos problèmes, le temps d'une danse, c'était ce que j'avais promis, et je tiendrais parole.
Un nouvel air de blues démarra, tandis-que je m’attelais, à guider Pitch, lui montrant, d'abord, les pas, avant de l'entrainer, dans la danse. Le moins, que l'on puisse dire, c'est qu'il apprenait vite. Mais, je n'en attendais pas moins, de lui. Aussi, le sourire éclatant, et les yeux pétillants, je me donnais corps, cœur et âme, dans ce ballet. Mes soucis, me paraissaient tellement, loin, tandis-que, j'évoluais, au rythme de la musique. Je voulais, me crée de nouveaux souvenirs, ici avec lui, avant que tout ne disparaisse. Avant que ma vie, ne cesse. Je, ne lui en avais, jamais parlé. Surement, par peur, ou par égoïsme. Parce que je ne voulais, pas partir. Pas alors, que ma vie, était à Storybrooke. Pas, alors que j'avais enfin trouvé ma famille, et certainement pas alors, que j'avais laissé un homme, dompter mon cœur, un peu trop sauvage.
Le blues, laissa progressivement, place au jazz que j'aimais tant, je crois, que jamais de toute ma très longue existence, je ne m'étais autant amusée. Pas même, lorsque j'y étais avec Apollon. Mon frère, n'était pas mauvais cavalier bien au contraire, mais...Ce, n'était pas la même chose. Parce qu'il était mon frère, justement. Et même, si notre lien, était extrêmement profond, cela n'avait rien à voir, avec l'amour que je ressentais pour Pitch. Car, plus je passais du temps, avec lui, et plus je me rendais compte que je n'aimerais qu'une seule et unique fois. Je, n'étais pas de celles, qui peuvent tourner la page et passer à autre chose. Cinq millions, d'années auront été nécessaire à le rencontrer, et autant de temps, ne réussirait pas à effacer son souvenir de mon cœur. Il, y était ancrée bien trop profondément, pour que cela puisse se faire.
On annonça un changement, de partenaire, tout le monde passait avec le cavalier -ou la cavalière- de droite, je m’exécutais volontiers, même si ce n'était pas tout à fait la même chose qu'avec Pitch, cela ne m'empêchait pas de m'amuser quand même, et j'espérais, que lui aussi de son côté, faisait de même. Et tandis-que la fête battait son plein, nous, nous retrouvâmes à nouveau tous les deux, à danser ensemble.
Lorsque les choses s'étaient un peu calmé, il était partis s'isoler sur le balcon, tandis-que j'étais partis nous chercher de quoi boire, avant de le rejoindre. Je posais tranquillement, les deux verres, sur une table, tandis-que je m'accoudais à mon tour, contre la balustrade, laissant l'air frais de la nuit, s'engouffrer dans mes cheveux. Il, y avait tellement, longtemps que je n'avais pas fait ça. Je, ne réalisais, que maintenant, à quel point cela m'avait manqué. J'étais très heureuse, de m'être enfin établit quelque part. Mais, il était vrai que parfois, cette vie de nomade, que nous avions autrefois, avec Apollon et mes chasseresses, me manquait terriblement. Nous, ne restions jamais, très longtemps au même endroit, pour des raisons évidentes, nous ne subissions, pas les âpres, du temps, de la même manière que les mortels, aussi, auraient-ils finit, par se poser des questions. Hors, la discrétion, était notre mot d'ordre à tous les sept. Le simple fait, d'être une paire de jumeaux, avec mon frère, attirait bien assez la curiosité des gens comme ça.
Je me contentais, d'un simple sourire à sa remarque, sur le sens de la fête des gens de l'époque, il était je pense temps de lui dire. En espérant, qu'il ne m'en veuille pas trop pour cette demi vérité. Je, me sentais tellement, comme si nous avions basculé dans un tout autre monde, là avec lui, nos mains jointes, avec simplement, le silence et le spectacle du quartier dans lequel nous étions, la nuit :
- Je t'en pris répondis-je simplement, à ses remerciements. Mais, j'ai une confidence, à te faire : nous, n'avons pas réellement, remonté le temps. J'espère, que tu ne m'en voudras pas trop, pour ne pas te l'avoir dit plus tôt, mais je voulais, réellement, que tu t'amuse, que juste le temps d'une soirée, tu oublie tous tes problèmes. Je peux faire, beaucoup de choses, mais le temps ne fait pas partis de mes attributions. C'est une chose, bien trop complexe, et je l'ai récemment, apprit à mes dépends, dirons nous. Ce club est passé de mains, en mains durant les dernières décennies, néanmoins, les derniers propriétaires, ont voulut recrée cette ambiance, si propre aux années folles. Alors, dès que nous franchissons, cette porte, c'est un peu comme si nous remontions, le temps, car tout y est exactement, comme à l'époque.
Je me tournais, de manière à être totalement, face à lui, le scrutant du regard, avant de tomber sur une marque sur sa joue, apparemment, il avait dût essayer, d'enlever une trace de rouge à lèvre, sauf qu'elle s'était beaucoup plus étalée, qu'effacée :
- On dirait, que ta dernière partenaire, t'appréciais, lançais-je en essayant de contenir mon rire. Ne, t'en fais pas, je suis beaucoup de choses mais pas jalouse. En, attendant, c'est assez coriace ce genre de choses, dis-je en faisant, apparaître, un mouchoir, et une petite bouteille d'eau, pour en imbiber le bout de tissus, et m'appliquer à faire disparaître, la trace. Et voilà ! Annonçais-je fièrement le travail finit.
Sans lui laisser, le temps de répondre, je glissais à nouveau ma main, dans la sienne, pour l'entrainer à l'intérieur, en direction du fond de la salle, loin du tumulte des danseurs, je voulais lui montrer quelque chose.
Nous, arrivâmes devant un grand mur, remplis de diverses photographie, après un instant, à chercher, je tapotais, délicatement, l'une d'elle pour la montrer à Pitch :
- Ça, c'était en 1923, je m'en souviendrais toute ma vie je crois, Apollon, n'arrivait pas à se « débarrasser » d'une admiratrice un peu trop enmarouchée de lui, c'est d'ailleurs pour cela qu'il tire cette tête là, et que j'ai l'air d'être à deux doigts de la crise de fou rire.
Je secouais, légèrement, la tête amusée. J'avais tellement, d'histoires à faire partager, à Pitch, sur cette partie de ma vie. Peut-être, n'était-ce qu'une façon, de me donner du courage, car je savais, qu'il allait falloir, que je lui parle de l'expérience « marchand de sable ». Je, ne voulais, pas avoir de secrets pour lui. Ce qui, était plutôt rare lorsque l'on me connaissait un peu
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*Pitch Black
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black
Pitch leva un sourcil dubitatif alors que Diana lui avouait que le club ne se trouvait pas réellement dans le passé, avant d'hausser les épaules et de sourire, l'illusion avait suffisamment marché pour que je me laisse prendre au jeu, alors c'était tout à l'honneur des propriétaires de cet endroit. Cela avait surement dût coûter une petite fortune, mais tout le monde devenait excentrique avec de l'argent à disposition, et je me doutais qu'il devait tirer beaucoup de profits de ce lieu hors de l'époque actuelle... Mais j'appréciait grandement l'ambiance du lieu, je me baignais dans le sourire des gens et leurs joies de vivre, et j'étais heureux ici. Heureux de pouvoir danser, heureux de pouvoir être avec elle, avec Diane, sous les étoiles. J'appréciais les simples plaisirs de la vie maintenant, le simple fait de pouvoir sentir la fraîcheur de la nuit dans mon souffle, sa présence à mes côtés... Oui, cela me permettait de mieux savourer la chance que j'avais, la chance d'être en vie et aimé par une femme formidable. Le fossoyeur se surprit à rougir lorsque Diane retira le rouge à lèvre de son visage avec un mouchoir, se n'était pas qu'il n'appréciait pas le geste, cela le touchait vraiment, il se surprenait parfois lui-même à la trouver plus adorable et gentille par ces simples gestes qu'elle seule osait faire, ses petites preuves de tendresse si furtive qu'il suffisait de cligner des yeux pour les voir s'effacer et disparaître. Et je l'aimais pour cela, je l'aimais tellement que l'idée de la voir partir me faisait mal, me terrifiait. Nous étions deux être immortels qui s'était trouvé l'un et l'autre... Et pourtant, j'avais l'impression que... Que je n'étais qu'à un cheveux de la perdre... Chronos arrivait, tout le monde le savait, et pour la première fois j'avais peur de tout perdre à nouveau. De la perdre. Pitch s'échappa à ce genre de penser dépressive, non, il devait profiter de l'instant présent, il ne devait pas perdre son temps en pensant à ce qui pouvait arriver, à cette morbide supposition. Non, pour l’instant l'heure était aux sourires, aux rires et aux retrouvailles et rien n'allait changer cela. Alors Pitch serra un peu plus fort la main de sa bien-aimée alors qu'elle l’entraînait vers le fond de la salle, juste devant un mur couvert de photographie qui semblaient très ancienne. Le croque-mort cligna des yeux et se concentra sur la photo avant de sourire:
- Ça, c'était en 1923, je m'en souviendrais toute ma vie je crois, Apollon, n'arrivait pas à se « débarrasser » d'une admiratrice un peu trop enmarouchée de lui, c'est d'ailleurs pour cela qu'il tire cette tête là, et que j'ai l'air d'être à deux doigts de la crise de fou rire.
Pitch laissa échapper un léger rire en imaginant la scène... Cela avait dût être un sacrée spectacle en effet, et je plaignais légèrement Apollon, quoique je ne me retiendrais nullement de gentiment me moquer lors de notre prochaine rencontre. Qui serait bien plus amicale que la première ma fois que nous nous étions rencontrés... Ha, souvenirs, souvenirs. Pitch ne lâcha pas la main de Diane, laissant ses yeux vagabonder sur un mur d'histoire cocasse qui s'étalait devant nous, nous étions bien, alors que la musique continuait derrière nous... Tout allait bien... Puis un serveur s'arrêta devant nous pour nous tendre deux masques de bal masqué, ils étaient dans le thème de la soirée, j'avais reçu le visage d'un loup noir alors que Diane regardait le masque d'agneau blanc que le serveur venait de lui donner. Et un sentiment de mal-être venait soudainement de l'envahir alors qu'il se retourna lentement... Très lentement... Lâchant la main de Diane... Et tout le monde portait un masque sur son visage, le regard de Pitch se fit de plus en plus suspicieux alors que des souvenirs de ce maudit Manoir attaquaient son esprit, ce fichu bal masqué... Cette nuit maudite... Et le bain de sang qui avait suivit, oh du sang, tellement de sang avait couler lors de cette nuit que j'en avais été malade. Sans qu'il ne s'en rende compte, du sang noir commença à s'agglutiner dans sa main libre. Il n'y avait aucune méchanceté dans le visage de Pitch, juste le mauvais souvenir de son dernier bal masqué qui lui murmurait que peut-être, rien que peut-être, l'un de ses foutus monstres se cachait sous un masque. Puis le croque mitaine cligna des yeux, la méfiance qui se trouvait dans son regard s'effaça petit à petit alors qu'il remarqua que Diane venait de reprendre sa main à nouveau, Pitch s'y accrocha presque désespérément, alors qu'il amena gentiment Diana vers le balcon, serrant un peu plus la main dès que quelqu'un s'approchait un peu trop prêt de lui. Un fois dehors, Pitch prit une grande inspiration et passa une main sur son visage, posant le masque de loup noir sur la rambarde avant de reprendre ses esprits et de se tourner vers Diane, le corps encore un peu en alerte, avant de baisser la tête de manière honteuse.
"Pardonne moi mon Amour... Ce sont juste de mauvais souvenirs..."
Pitch détourna le visage, légèrement honteux, mais non, il n'allait pas s'arrêter maintenant, n'est-ce pas? J'avais besoin de lui en parler, de parler de ce maudit piège à quelqu'un...Et Diane était la seule en qui je pouvais entièrement me confier, elle ne me jugerait pas... Ou peut-être que oui, mais elle me comprendrait. Du moins je l'espérais.
"C'était en Ecosse... Il y a quelques semaines à peine. Moi et un groupe avions été "invité" à un bal masqué qui se trouvait dans un manoir en Ecosse... Mais c'était un piège, le lieu abritait une population de meurtriers en série légendaire et de monstre protégés rendu immortels par un pacte avec le diable. Où je ne sais quelle entité maléfique. Alors chaque année, il sacrifiait un groupe de gens à ce qu'ils appelait "La Bête de la Lune..." Et chaque années des innocent terminait torturés et assassinés pour rejoindre la collection de fantôme du lieu. La première d'entre eux était la plus puissante, la mère de la Bête, et elle tenta de me contrôler mentalement, elle... Faillit réussir à de multiples occasions.. Ils... Voulaient tuer tous les innocents du groupe, les offrir en pâture à la Bête..."
Le fossoyeur passa une nouvelle fois la main sur son visage, n'osant pas regarder la femme de son coeur. Préférant perdre son regard dans le ciel étoilé, trop honteux pour se retourner vers Diane.
"Alors nous avons attiré la Bête dans un piège et... Nous l'avons tué.. Puis j'ai retrouvé Eve, pauvre Eve, qui avait enfin échappé à Jack l'Eventreur, à moitié morte... Alors je les ai tous tué, jusqu'au dernier, j'ai éliminé chacun de ses misérables monstres et j'ai savouré leurs cris. J'ai réduit le manoir en cendre, ne laissant que des briques fumantes derrière moi et... Et je ne me suis nullement sentit mal. Je venais de provoquer un véritable carnage, un bain de sang de leurs niveaux, durant cette nuit... Je suis redevenu le monstre que j'avais été..."
Le fossoyeur se retourna lentement vers Diane, incapable de déchiffrer son visage...
"Et cela me terrifie, de penser à cette force que je possède, capable de détruire si facilement... Et j'ai peur qu'elle ne prenne le contrôle un jour."
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Je secouais, légèrement, la tête amusée. J'avais tellement, d'histoires à faire partager, à Pitch, sur cette partie de ma vie. Peut-être, n'était-ce qu'une façon, de me donner du courage, car je savais, qu'il allait falloir, que je lui parle de l'expérience « marchand de sable ». Je, ne voulais, pas avoir de secrets pour lui. Ce qui, était plutôt rare lorsque l'on me connaissait un peu
Je rie tandis-que je pointais du doigt d'autres photos. Elles n'étaient pas forcément, de nous, mais pour la plupart, nous étions présent au moment des faits, et partager, cette partie de mon passé, avec lui, me faisait du bien. C'était...léger, oui je crois que c'était le bon mot. Léger, pas de problème, juste nous. Enfin, du moins, ça c'était avant qu'un serveur, habillé comme à l'époque, ne nous apporte deux masques. J'observais le mien curieusement, il fallait dire, que je n'avais jamais été une grande adepte des balles masqués. Ils étaient pourtant très en vogue à la cour de Louis XIV, mais, la monarchie absolue ne fut pas réellement, une période que j'appréciais. Tout, était dans la démesure, tandis-que le peuple criait famine. De plus, le Roi Soleil, était ce que l'on appelle aujourd'hui, un homme à femme. Et, j'entretenais une certaine rancœur à son égard pour deux raisons : la chasse abusive de mes animaux favoris, le tout sans aucun respect, et le fait qu'il avait brisé le cœur de Calypso, afin de mieux m'atteindre. Grossière erreur. Personne, ne faisait du mal à mes filles, particulièrement pas pour tenté d'atteindre quelqu'un inaccessible. La condescendance, était l'un de mes traits de caractère, elle me permettait généralement, de me défendre, face à des personnes, qui cherchait du conflit au près de moi. Et cette même condescendance, avait faillit me faire, faire une grosse bêtise, si Apollon n'était pas intervenu. Une grande fête était donné ce soir là, et un billet de la part du roi m'avait été passé, j'avais prévu d'aller à ce rendez-vous, et de me révéler telle que je suis vraiment, à cet homme qui se croyait soit disant l'égale de dieu. J'avais prévus, de laisser la lune jouer sur mon physique, sans aucun contrôle et de lui faire très clairement comprendre, qu'il n'était rien. Fort heureusement, mon frère s'était rendu là-bas à ma place, et avait très clairement, dit que nous partions, et que cela ne servirait à rien de tenter de nous retenir ou de nous retrouver, et nous étions partis vers « le nouveau monde » comme l'Amérique était appelé à cette époque. Nous, nous y sommes établit assez longtemps, pour avoir envie d'y revenir au fil des siècles à venir. Au fond, même si j'étais contente, de m'être enfin établit, quelque part, cette vie de nomade me manquait un peu.
Pas de mauvais souvenirs j'avais dit, je secouais, la tête à nouveau, mais, pour les chasser cette fois. J'étais incorrigible, ça en devenait plus que désagréable, cette manie de toujours ressasser le passé. Mais, un regard, du côté de Pitch, m'informa, qu'il n'avait pas l'air dans son assiette. Alarmée, je glissais, immédiatement, ma main dans la sienne, laissant mon empathie faire le reste. Et, je n'aimais, pas ce que je ressentais. Pas pour moi, mais pour lui, parce que je savais, que c'était contre ce genre de choses qu'il se battait constamment, depuis notre rencontre. Mais, la gardienne avait tort. Je, ne l'avais pas changé. C'est lui, qui avait eu cette volonté, et rien que pour ça, il avait tout mon respect, et toute mon admiration. Au bout de cinq millions, d'années, j'ignorais totalement, si je le pourrais.
Je savais parfaitement, dissimuler mon inquiétude. Il, m'arrivait, souvent, de dire qu'il était impossible, de cacher ses émotions. C'était faux, quand on est empathe du moins. Grâce à cela, l'on savait parfaitement, dissimuler notre ressentie, mais les autres, eux ne pouvaient pas. Et, n’échappaient pas à ce « don ». Il, n'y avait qu'Apollon encore une fois, qui pouvait savoir exactement ce que je ressentais, de par notre lien psychique. Mais, si là je dissimulais mes émotions, c'était pour ne pas pousser encore plus Pitch, dans ses regrets. Alors, tandis qu'il détournait, son visage, honteux, je lui attrapais à nouveau la main :
- Mauvais souvenirs ou pas, cela te perturbe, alors le mieux serait de m'en parler tu ne crois pas ? Être ensemble être...un couple, aussi étrange que cette idée me paraisse encore aujourd'hui, ce n'est pas uniquement, des bons moments. Par moment, on est aussi là, pour aider, la personne qu'on aime.
D'accord, je l'avoue, ça ne venait pas de moi. J'avais potassé, quelques livres, sur la psychologie, pour paraître, parfois un peu moins gauche, dans tout ce qui concernait, les relations, avec les autres, et dépasser, la plupart des barrières que je m'imposais. Ce, n'était pas une très grande réussite pour l'instant, mais j'avais bon espoir, qu'à faire des micros progrès comme celui-ci, je finirais, par y arriver. Bien, sur, Apollon s'était moqué de moi, et je l'avais laissé s'étouffer dans son rire, comme un grand. Quelle mauvaise langue celui là.
Mais, Pitch, avait décidé, de s'ouvrir à moi. Alors, je l'écoutais, lorsqu'il me parla de l'écosse, du manoir, des gens qui y habitaient...En revanche, je dût faire un énorme effort, pour ne pas reprendre, ma main, et m'appuyer contre la balustrade, pour tenter de me calmer, lorsque cette histoire de « bête de la lune » fut abordée. Nulle doute, que la pauvre barrière de fer, se sortait tordus, sous la force de ma colère. J'étais la déesse de la lune, je la représentais, j'étais la lune. Et ce côté, de ma personnalité, reflétait le pacifisme. La chasse est mon aspect guerrier, mais la lune est mon aspect pacifiste, et j'avais une sainte horreur, qu'on le détourne, pour de telles choses.
Je restais, impassible, le laissant, terminer, tandis-que dans mon esprit, j'imaginais, mille morts, pour tous les habitants du manoir. Ils, avaient de la chance, que Pitch, se soit, déjà occupé de leur cas. J'ignore totalement, comment j'aurais réagis, si j'avais été sur place, néanmoins, une chose était sure : ils n'auraient pas eu droit à ma clémence :
- Tu n'es pas un monstre, dis-je après tout qu'est qu'un monstre ? Peut-on réellement qualifier quelqu'un de monstre ? Tu étais dos au mur Pitch, et tu as simplement agis, comme tu le pouvais. Personne, n'aurait le droit de te juger, parce que personne, ne s'est retrouvé, dans cette situation. Moi même, j'ignore, comment j'aurais réagis, si j'avais été là. Mal, sans doute. Je, ne supporte, pas que l'on détourne, la lune, pour expliquer des actes de barbaries. Mais, tu as sauvé des vies. Alors, certes, tu as réduit, ce manoir à néant, mais encore une fois, personne ne peu porter un jugement là-dessus, parce que dans ce genre de situation, on ignore comment on réagirait. Oh on peu, très bien dire « moi je n'aurais pas fait comme cela » ou encore « moi j'aurais choisit de faire autre chose ». Mais, c'est faux !
Je m'étais, je crois laissé emporté. Aussi m'exhortant, au calme, je pris une grande inspiration, pour reprendre plus calmement :
- C'est vrai tu as tué des gens, mais entre eux et toi, c'est eux que je qualifierais de monstres. Ce sont eux, qui vous ont, attirés là-bas, pour vous donner en pâture à cette « bête de la lune ». Toi...Tu, t'es simplement, contenté de faire en sorte qu'ils ne fassent plus jamais de mal à personne. Je, n'approuve pas la méthode, c'est sur. Mais...En l'occultant, je dirais que quelque part, non seulement, tu as sauvé des vies, mais, tu as aussi défendu mon honneur. Et je trouve ça très chevaleresque. Cela, ne veut pas dire, que je t'autorise, à le faire pour moi, que les choses soient clairs : si tu tue, ou blesse en mon nom, notre relation s’achèvera aussi tôt.
J'espérais, que cela n'arriverait jamais, parce que ce serait, extrêmement, douloureux, pour l'un comme pour l'autre. Je, ne pourrais, plus jamais revenir en arrière, et à nouveau, cette carapace, cette armure, autour de mon cœur, celle qui faisait, que je refusais, de m'attacher, aux mortels, ou à un homme, pour ne pas souffrir, se reformerait. Et là, ce serait tous les gens, que je connaissais, qui en pâtiraient :
- C'est normal d'avoir peur, repris-je. C'est pour ça, que je régule au maximum ma puissance. Il, n'y a que lorsque je suis face à l'un des miens ou plus puissant, que là, je peux me permettre, de la laisser, plus ou moins librement allé. Mais, encore une fois, je le répète, tu n'es pas un monstre.
Je restais, quelques instants, mon regard planté droit dans le siens, pour qu'il comprenne clairement, ce que j'essayais de lui dire.
- Viens suit moi, dis-je en lui prenant la main, et l'entraînant à ma suite, j'ai autre chose à te montrer.
Je nous fit, très rapidement, traverser, toute la salle afin d'être dehors, le plus rapidement possible. Je, n'avais même pas pensé à changer nos tenues, tant pis. De toute façon, la ville était connus, pour ses carnavals, et ses fêtes. Je, ne pense pas que cela, attirerait, forcément l'attention. Nous marchâmes, un moment, en silence, jusqu'à arriver à une imposante bâtisse, du XVIIème siècle. Je fit apparaître, une clé que j'enfonçais dans la serrure, pour ouvrir la porte :
- Bienvenue chez moi, enfin ce qui fut chez moi, le temps, où je cherchais mon frère ici. A la base, elle est à nous deux d'ailleurs, on y a vécus, à diverses périodes. Je pense, qu'on y sera plus tranquille pour parler, j'ai moi aussi des choses à te dire. Il, est vrai, que cela mériterait, un léger coup de dépoussiérage, mais il suffit de trente secondes même pas.
Et sur ces bonnes paroles, je montais, les escaliers, menant au premier étage, direction le grand salon, ou la salle qui servait de lieu de réunion, à ces gentlemen, les rares fois, où nous recevions, je fit signe, au croque mitaine, de s'installer dans un fauteuil, tandis-que, je me dirigeais, vers le bar, pour en sortir deux verres, et y verser du whisky :
- Croit moi, tu en auras besoin dis-je en lui tendant, le sien, et me laissant, tomber, dans un fauteuil face à lui. Pas de secrets, j'avais dit non ? Il, était temps de me jeter à l'eau :
- Je, ne sais pas exactement, combien de temps cela fait. Probablement, un mois, peut-être un peu moins, je n'en sais rien. Mon, neveu, Elliot, nous a tous plus ou moins convié, à une partie de laser game. Il, voulait simplement, que l'on s'amuse, et n'avait pas conscience, des conséquences. Nous, nous sommes retrouvés, projeté dans un univers plus ou moins fictif. Sauf, que le hic, c'était que nous, n'avions aucun souvenirs, de qui nous étions réellement. C'est ainsi, que je suis devenu, l'agent Williams, épouse du directeur de la tour, voit ça comme la base militaire de cet autre monde. Si, encore ça n'avait été que ça, tout serait allé pour le mieux. Sauf, que le directeur, Williams, c'était Arès. Apollon, a trouvé ça extrêmement, drôle quand je lui ai raconté, il s'est largement, payé ma tête. Étrangement, ça m'a beaucoup moins amusé ajoutais-je d'un ton légèrement pincé
Je gardais, mon regard ostensiblement, posé sur mes mains gantés. Bien sur, pour moi cela ne comptait pas, tout ce qui avait pu ce passer avec Arès, à mon sens n'existait pas. Nous, étions, d'autres personnes, avec d'autres souvenirs, dans un autre monde, avec une autre vie. Bref, nous n'étions pas Artémis, et Arès, mais Diane et Connor. Néanmoins, apprendre que la femme, que l'on aimait, s'était retrouvé marié à un autre, même si pour elle, tout ceci n'avait pas réellement existé, ça pouvait surprendre, et s'il réagissait mal, je ne voulais pas affronter son regard.