« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le temps était venu de clarifier les choses. J'en avais assez de tous ces silences, de son absence. J'allais mal et j'avais besoin de ma soeur. Dans les autres familles, j'étais sûre que tout était plus simple. Non, je me fourvoyais. Les familles, qu'elles soient composées de mortels ou d'immortels, sont dysfonctionnelles. Depuis la nuit des temps il en est ainsi. Aucun sortilège ne pouvait y remédier.
Cela faisait plusieurs jours que je réfléchissais à un moyen d'approcher Artémis. Je savais très bien qu'elle ferait tout pour m'éviter. Depuis l'incident dans le temple de Poséidon, elle ne m'avait plus adressé la parole. Elle réagissait toujours ainsi, lorsqu'elle se sentait coupable. Je n'étais pas d'accord. Ces derniers temps, tout allait de travers. Je refusais qu'il en soit de même pour ma relation avec ma soeur préférée. Si je voulais que les choses changent, je devais bousculer les règles.
Armée d'un paquet de marshmallows, d'un sac en plastique contenant d'autres petites choses ainsi que d'un jeu de société, j'apparus dans la chambre de ma soeur, dans la maison qu'elle intitulait si sobrement la "coloc' divine". Au départ, cette idée de faire une collocation m'avait surpris de sa part, elle qui était si solitaire, mais j'avais compris par la suite qu'elle ne voulait plus être seule. Raison de plus pour briser la glace.
Elle était assise en tailleur sur son lit, très absorbée dans la lecture d'un ouvrage ouvert sur le matelas. Elle me lança un regard étonné. Il est vrai qu'avec elle, jamais je ne m'étais permise d'apparaître sans me faire annoncer. Ce genre de débordements, je le réservais pour mes "Toy Boys". Cette appelation d'Arès m'agaçait rien que d'y penser, surtout qu'elle m'avait marquée au point de la garder en tête. De quel droit se permettait-il de me juger ? Nous n'étions pas tous nés pour guerroyer comme lui en possédant une enclume à la place du coeur. Je n'aurais pas dû être aussi dure avec lui ; mes émotions me dépassaient. Je chassai ses sombres pensées, secouant légèrement la tête avant de poser le sac en plastique sur le lit.
"Bon, j'ai pas envie que tu m'évites pour les cent prochaines années, alors voilà ce que je te propose."
D'un geste magistral, je renversai le contenu du sac sur le matelas. Le paquet de marshmallows roula sur la couverture, de même que les sodas light -pourquoi light ? Ce n'était pas comme si nous avions du souci à se faire pour notre poids- des bonbons et des biscuits.
"On va se faire une soirée pyjama. Ce sont ce que font les êtres humains, et ça va nous faire le plus grand bien. Il faut qu'on décompresse."
Je levai le doigt en l'air comme pour la défier de disparaître.
"Si tu t'enfuis, je te pourchasserais sans répit. Je ne veux pas que tu m'évites. Je ne le supporterai pas une minute de plus."
Je n'avais pas envie de lui dire que le coup de Trident n'était pas de sa faute. Au fond d'elle-même, elle le savait déjà. La plaie à mon bras n'était pas voulue. La douleur sourde qui m'accompagnait constamment n'était en rien de sa faute. Quelque chose avait guidé son bras... Une chose qui me terrifiait bien plus que je n'aurais su le dire.
Je laissai échapper un petit soupir en constatant qu'elle n'avait pas l'air convaincu par mon idée. Pour illustrer mes propos, je changeai instantanément de tenue, troquant ma robe contre un pyjama à carreaux rose et blanc qui n'avait rien d'élégant. En de rares moments, j'aimais paraître négligée, naturelle. Je ne le désirais qu'avec une très petite poignée de personnes. Je sautai sur le lit et m'assis en tailleur face à ma soeur, avant de relever la manche de mon haut sur lequel était imprimé un poussin à l'air très étonné. Je lui montrai mon bras, le tournant vers elle. "Regarde, c'est presque rien. Et puis... qu'est-ce que ça peut faire ?" dis-je en haussant les épaules et en descendant ma manche. "Après tout, ce qui ne me tue pas me rend plus forte."
Je lui enlevai son livre et le posai sur un meuble derrière moi, après quoi je m'intéressai aux douceurs étalées entre nous sur le matelas. Je fronçai les sourcils en remarquant un intrus. Prestement, je poussai un paquet de M&M's du talon pour le faire chuter du lit.
"Ca, je n'en veux pas." marmonnai-je.
J'avais sûrement fait apparaître ces friandises particulières lors d'un moment de faiblesse. Je regardai de nouveau ma soeur avec l'ombre d'un sourire. J'avais un cadeau pour elle, mais je le lui donnerai plus tard. Je souhaitais tout d'abord que l'on se retrouve un peu.
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Diane Moon
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En, ce moment, j'avais l'impression que ma vie, partait complètement de travers. J'aurais, pensée, que de revoir, un jour, mon grand frère, m'aurait rendu, heureuse. Il, n'en était rien. Parce que mon grand frère, me demandait, de choisir un camp, un côté, en gros c'était lui ou Arès. Sauf, que, j'étais bien incapable, de faire un choix. Si, je le choisissais lui, cela signifiait que je tournerais le dos, au reste de ma famille. Pas, que cela me dérange, concernant Athéna, et Hadès, ils ne représentaient, pas grand chose à mes yeux. J'avais, au final, arrêté de chercher, à tout prix, cette reconnaissance, des miens, ne me contentant, que des personnes, pour qui j'éprouvais, de l'affection, et qui me le rendaient. Mais, il restait toujours, Arès et Aphrodite, et me faire un jour haïr par eux, était inenvisageable. Alors, qu'est que je faisais ? J'évitais, mes frères et sœurs, le plus possible, je « rasais les murs » comme le disait, si bien Apollon. D'ailleurs, lui aussi, je le fuyais ou tout du moins, au début. Parce, qu'il me connaissait, malheureusement, trop bien, alors, il m'avait finalement, attendu, planté dans ma chambre, les bras croisé, et l'air décidé.
J'aurais pu fuir, mais honnêtement, à quoi cela aurait-il servit ? Ça, aurait été, à celui qui se téléporte le plus rapidement, à l'endroit voulut. Nous, partagions, un lien psychique, cela nous permettait, de nous comprendre, sans réellement, avoir besoin, d'entrer dans la tête de l'autre, pour en extirper, les informations, désirée. Alors, il aurait su, dès l'instant même où je me serais, téléportée, là où je voulais allé. Je m'étais donc, mordu la lèvre, tout en faisant face à mon jumeau. Cela, n'avait pas été, une partie de plaisir. Pour autant, je me plaignais pour la forme, que c'était un indécrottable, gamin, et que j'avais par moment, plus l'impression, de gérer une garderie, qu'une colocation. Mais, quand, je n'allais pas bien, il pouvait montrer, un tout autre visage. Il, était bien le seule, à vraiment, réussir à me pousser dans mes derniers retranchements, à savoir, appuyer, là, où ça fait vraiment, mal, pour me faire cracher le morceau. Et, la première chose, qu'il remarqua, fut la longueur de mes cheveux, considérablement, raccourcit.
Je, n'avais pas réellement, besoin d'aller chez un coiffeur, pour me les faire couper, ni même, m'en préoccuper. Mais, le fait, de voir les ciseaux, réduire, leur longueur, avait été, pour moi, mon acte de « pénitence », ou ma punition, l'on pouvait voir ça, comme ça, aussi. C'était, ma punition, pour toute cette culpabilités, en plus de me retenir, de leur faire, retrouver, leur longueur d'origine. Mais, mon frère, lui ne voyait, pas les choses, de la même manière, ce nouveau « look », ne lui plaisait pas du tout. Il, avait donc, commencé, à essayer, de me sortir les vers du nez. J'ai résisté, pendant vingt minutes, uniquement, avant de finir, par fondre en larme, et de me mettre, à débiter des paroles, qui semblaient à première vu incompréhensible, d'un côté, même Apollon, avec toute la bonne volonté du monde, n'arriverait pas à comprendre mes histoires de « plancton » et de «fourchette ». Il, s'était donc, contenté, de m'attirer contre lui, et de me serrer dans ses bras, tandis que j'enfouissais, ma tête, dans son cou, évacuant la pression. Lui, tout ce qu'il voyait, c'était que j'allais mal, foutu lien, psychique : - N'empêche, cette coupe ne te vas pas du tout commenta-t-il
Je me contentais, d'un grognement, très élégant, pour lui répondre, qu'il me foute la paix, avec mes cheveux, ça avait été la même chose, dans les années 20, lorsque la mode, étaient au cheveux courts . Il, avait passé son temps, à râler, comme quoi, j'étais bien mieux les cheveux, long, et qu'il ne voyait, pas l'intérêt de suivre, une mode. Je, m'étais contenté d'un regard blasé, c'était bien plus, qu'une mode, c'était un premier pas, vers l'émancipation. Et, c'était, justement, la tâche, à laquelle, je travaillais, ardument, depuis, l'apparition de l'homme sur la terre, l'émancipation, de la femme.
Je me détachais, à contrecœur de mon frère, j'avais beau le traiter « d'idiot » ou de « crétin » voir lui jeter des regards profondément blasé, je l'aimais plus que tout, et je ne m'imaginais, pas sans lui. Puis, voyant, que j'allais un peu mieux, il se décida, à me laisser, je passais, par la salle de bain, afin, d'avoir les yeux un peu moins bouffit, et me dirigeais, vers ma bibliothèque, afin, d'y cherche de la lecture, je tombais, finalement, sur une édition, d'époque des « Haut de Hurlevent », j'avais, toujours, eu un faible pour cette histoire, d'un côté, j'avais, toujours admiré, l'auteur, nous, ne nous étions, jamais croisé, mais, pour moi Emily Brontë, pouvait avoir, toute mon admiration. Le livre, fut bien, évidemment, très critiqué, lors de sa sortie, mais, à l'époque, le puritanisme était encore de mise.
C'est donc, avec l'ouvrage, dans mes mains, que je m'installais, en tailleurs, sur mon lit, pour en commencer, la lecture. J'ignorais, depuis combien de temps je lisais, j'avais, largement, dépassé les cent pages, quant une présence se fit sentir dans ma chambre. Ah ça, commençait, à bien faire, mes frères et sœurs, n'avaient-ils pas d'autres endroit de la maison, à squatter plutôt que ma chambre, et puis, c'était quoi cette manie de me surprendre à chaque fois ?
Je levais, la tête pour tomber sur Aphrodite, formidable, juste la personne que je ne voulais, pas voir. Pas, après, ce que je lui avait fait. Alors, oui, ce n'était au fond, pas ma faute, le trident, avait, décidé, de n'en faire, qu'à sa tête, mais, j'étais quand même celle, qui le tenait, c'était donc, de ma main, qu'Aphrodite, avait été blessée, et ça, je ne pouvais, pas me le pardonner, non, pas elle. Je, m'apprêtais, à me téléporter, et à potentiellement, cacher ma présence qu'elle ne me retrouve pas -après tout, j'avais une arme divine-, mais, elle me fit clairement, comprendre, qu'elle me pourchasserais, sans répit, si je le faisais.
Immédiatement, je me renfrognais, qu'est qu'ils avaient tous, aujourd'hui ? D'abord, Apollon, après Aphrodite, laissez moi tranquille avec ma culpabilité.
La partie, qui me convaincu le moins, fut son idée de « soirée pyjama », j'avais déjà vu ça, à la télé, quand, il n'y avait rien à regarder, et que nous mettions, un film nunuche pour adolescente prépubère, bourré de cliché, juste pour que nous puissions, faire des commentaires, Apollon, et moi. Lui, commentait, leur style vestimentaires, moi leur manière de se comporter. Et, allez, savoir, pourquoi, l'idée, de ma sœur et moi, dans des pyjama ridicule, et se vernissant les ongles, avait comme qui dirait, beaucoup de mal à passer. Et, d'ailleurs, pourquoi Athéna n'avait pas aboyé ? Elle, le faisait, quasiment, à chaque fois, qu'il y avait un inconnu à proximité. Fronçant, les sourcils, je laissais mon regard dérivé sur la pièce, avant de trouver, le chiot, qui dormait, comme une bienheureuse, dans son panier. Je plissais, les yeux, la fusillant, du regard, tout en marmonnant un « traitresse », à son encontre. Oui, j'avais appelé, mon chien, comme la sœur que j'aimais le moins, j'avais un sens de l'humour...Particulier, dirons nous.
Je regardais, les multiples, friandises, que ma sœur, avait renversé sur le lit, avant, qu'elle, n'expédie, un pauvre, paquet de M&M's parterre. Je me contentais, d'un simple haussement, d'épaule, tandis, qu'elle me regardait, attendant, probablement, quelque chose de ma part. Je faisais, exprès de ne pas la fixer, j'avais passablement, détournée, mon regard, quand elle m'avait, montré son bras.
J'étais obstinée, mais, Aphrodite, l'était tout autant que moi, aussi, n'avais-je qu'une seule option : capitulé. Je, me contentais, simplement, de la regarder, elle, puis son pyjama, avant de simplement lâcher :
- Ne compte pas sur moi, pour porter une horreur pareille.
Il, y avait quand même des limites.
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
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Comme je l'avais prévu, Artémis ne serait pas partante pour une soirée pyjama. Je soupirai, quelque peu agacée par son manque de fantaisie. Après cinq millions d'années, elle s'interdisait toujours un moment de folie ! Elle avait de la chance que je l'adore malgré tout. A sa remarque, je baissai les yeux sur mon pyjama, avant d'esquisser une moue égale.
"Tu as raison. Inutile d'aller dans les extrêmes."
Aussitôt, je dis disparaître le poussin et le pyjama pour arborer une robe bleu ciel à volants. Je m'assis sur le rebord du lit, fixant les friandises éparses.
"J'ai un cadeau pour toi, mais si tu continues de tirer une tronche jusque par terre, je ne te le donne pas."
Je tournai juste assez la tête pour lui lancer un regard amusé, haussant un sourcil malicieux. Puis je fis apparaître un jeu de société juste devant elle, qui écrasa une bonne partie des bonbons.
"C'est un Twister. Comme je sais que tu as un semblant de petit ami et que c'est une première pour toi, je me suis dit que vous pouviez vous amuser avec ça. Bon, dans ma tête, j'avoue que c'était plus spectaculaire que ça."
Je me grattai la tempe tout en observant la boîte en carton. Peut-être avais-je eu une mauvaise idée ? Si cela avait été une autre de mes soeurs, j'aurais offert sans doute un cadeau plus osé, mais je ne voulais pas choquer Artémis. D'ailleurs, elle était la seule de mes soeurs à qui j'avais véritablement envie d'offrir un présent. J'espérais ne pas l'avoir froissée. C'était toujours difficile de savoir si ça lui plaisait ou pas.
"Humour." précisai-je en la fixant d'un air prudent.
Si j'étais sujette aux changements de température, j'aurais dit que la pièce venait de chuter de plusieurs degrés. Je me levai d'un bond et me dirigeai vers la chienne qui était allongée dans son panier. "Ah, cette vieille carne d'Athéna !" fis-je en savourant ma petite réplique. "Alors, comment vont les poils ?"
En réponse, la chienne aboya d'un air agressif. Je reculai ma main en vitesse et me tournai vers Artémis.
"Tu as bien fait de l'appeler comme ça, elle me fait vraiment penser à notre soeur. Toujours à aboyer avant de chercher à comprendre."
Je n'avais jamais eu de feeling avec les chiens. Elliot en avait voulu un lorsqu'il était petit, et j'avais dû combattre pour qu'il accepte un poisson rouge à la place. Poisson qui avait fini ses jours dans la fente du lecteur DVD. Aujourd'hui encore, je me demandais comment il avait atterri là-dedans.
Je me retournai auprès d'Artémis, hésitai un bref instant et passai une main dans ses cheveux courts. Je la sentis frémir. Ce contact inattendu la mettait mal à l'aise, mais j'en avais assez qu'elle se sente embarrassée en ma présence. J'avais besoin d'elle. Si cela avait pu arranger les choses, je lui aurais hurlée dessus qu'elle ne devait pas se sentir coupable pour le Trident. Hélas, Diane était très complexe. "Ca te va bien." dis-je d'un ton doux tout tournant une mèche de cheveux entre mes doigts. "Je songeais aussi à me couper les cheveux, mais après on va dire que je te copie. Je sais que nos frères sont mauvaises langues."
Je lui souris d'un air complice. L'armure autour de son coeur allait-elle se fissurer ? De toutes façons, je n'étais pas pressée : j'avais toute l'éternité.
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Diane Moon
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Je me renfrognais, légèrement, à la remarque, d'Aphrodite, non je ne « tirais pas la tronche », j'étais, juste pas extrêmement, expressive, et pas ultra douée au niveau des sentiments, c'était tout. Mais, qu'est que j'y pouvais ? Après, 5 millions, d'années, c'était dure de changer. Alors, oui, je sais, que je devrais, me montrer, un peu plus ouverte, mais de là, à monter sur la table, et me mettre à danser, il y avait des limites. J'étais, sociable, mais à ma manière, c'était tout, peu importe ce que les autres disaient, j'abordais, une nouvelle philosophie, actuellement : « tu m'aime bien tant mieux, tu ne m'aime pas, j'en ai strictement rien à faire ». Ça, commençait à bien, faire, les remarques des autres. Aux dernières nouvelles, nous avions tous des problèmes, alors, si en plus, on doit s'occuper de ceux des autres...Et puis que je sache, personne, ne venait, nous voir, nous, quand nous allions, mal, alors, je ne vois pas pourquoi, j'irais personnellement, voir Hadès ou Athéna, par exemple quand ils n'allaient pas bien. Chacun, chez soit, et les moutons, seront bien gardés.
Quoi, qu'il en soit, j'observais, d'un œil curieux, la boite qu'elle venait de faire apparaître. Ca, ressemblait, à un jeu de société. Je, le savais, parce qu'on en avait, quelques-uns ici. En revanche, celui là, m'était à première vu inconnue, du moins, jusqu'à ce que ma sœur, ne m'annonce, qu'il s'agissait, d'un twister. Un, léger, frisson, me parcourut, mais, je restais stoïque. Elle, ne pensait, pas à mal, elle voulait, juste me faire un cadeau. Aussi, ne pouvais-je, pas le refuser, et encore moins, lui dire brutalement, que ni Pitch, ni moi ne nous, en servirions, jamais. Je, n'étais, pas très habituée, aux cadeaux pour être honnête. Nous, n'étions, pas le genre de famille, à tous se rassembler, pour fêter, notre anniversaire, et s'échanger, des cadeaux. Je, crois, qu'il n'y en a réellement, que trois, qui comptaient, réellement, à mes yeux. Avant, la guerre, Apollon, m'avait offert, un petit bracelet à breloque. Je, le portais, toujours, sur moi, et il n'en avait, que deux : un croissant de lune, et un soleil, pour nous représenter. J'y tenais, énormément, beaucoup, plus qu'à la plupart, des biens, matériels, qui étaient, dans cette maison, et que je pouvais, aisément, remplacer d'un simple claquement de doigts.
Quant, au second, il s'agissait, du bracelet, qu'Aphrodite avait fait, pour notre escapade à Londres. Je, l'avais rangé, précieusement, dans une boite à bijoux. Il, ne valait, peut-être rien, en valeur marchande, mais en valeur, sentimental, il valait, énormément. Et pour le troisième, il s’agissait, de la perle que je portais, en pendentif, le cadeau que Pitch, m'avait offert, abritant, une jument de sable noire. Elle, était mon joker, je savais, que quand, le temps serait, venu, je l'utiliserait, pour sauver quelqu'un. Son utilité, était en réalité, de me sauver moi. Sauf, que j'en étais, bien incapable. Je, ne pourrais, jamais, me montrer égoïste, et choisir ma propre vie, au profit, de celle de quelqu'un d'autres.
Néanmoins, suite à sa dernière parole, on aurait pu dire, que la température, avait chuté, d'une bonne vingtaine de degrés. J'avais, repris, mon attitude glaciale, celle quand, je me protégeais, ou quand, trop sensible, j'avais mal prit quelque chose. C'était, la seconde option, dans ce cas là. Pensait-elle donc, que je n'avais pas d'humour ?
J'inspirais, profondément, il était temps, de calmer un peu cette sensiblerie. Je, devais être plus forte, je devais m'endurcir, et surtout, je devais, arrêter, de tout mal prendre, ou de prendre les choses trop à cœur.
Je sortis de mes pensées, en entendant la chienne, aboyé, je soupirais, il serait temps, qu'elle perde cette sale habitude :
- Elle, est encore jeune, tentais-je piteusement, pour prendre sa défense, et puis tu sais, les animaux, sentent, quand, la personne, en face n'est pas à l'aise avec, ils ont un ressentis différents du notre.
Et, c'était beaucoup plus simple, de comprendre les animaux, que les gens. Je pouvais, également, « ressentir » leurs émotions, on pouvait, même, dire, que pouvais, leur parler. C'était, assez ridicule, à première, vu, mais, j'avais une certaine, manipulation, du « langage » animale, dirons nous. Non, je ne me mettais, pas à parler avec eux, et à leur demander comment, c'était passé leur journée, c'était beaucoup plus subtile que ça. Tout, passait, par le mentale.
La main, d'Aphrodite, dans mes cheveux me fit me tendre. C'était, rare que ça arrive, avec elle, sachant qu'elle devait être probablement, la seule avec Apollon, de qui j'acceptais, un quelconque, contacte physique, aussi proche. Mais, ce que j'avais, fait était impardonnable. C'était de ma main, qu'elle avait, été blessé, cela restait, ma faute, quoi qu'elle disait, mais sa dernière, réplique, eu au moins, la chance de m'arracher un sourire :
- Ce sont des mauvaises langues, et ils ont la critique facile, en ce qui concerne notre physique. Ils, feraient mieux de se remettre un peu en question, des fois. Je, n'ai jamais, critiqué, Apollon, lorsqu'il a décidé d'arborer le look « viking » et de se laisser pousser les cheveux. Pourtant, Gaïa sait, à quel point ça ne lui allait pas. En revanche, lui, ne se gène, pas pour dire, qu'il n'aime pas que j'ai les cheveux courts.
En tout, cas, c'était sure, la prochaine fois, qu'il ferait un commentaire, je n'hésiterais, pas à lui faire une liste, de ses pires « look » au fil des siècles. Certains, étaient assez gratinés. Il, bouderait, très certainement, comme un enfant, de six ans, mais, j'aurais personnellement, au moins eu, ma revanche.
Sans, laisser, le temps à Aphrodite, de rajouter, quoi que ce soit, je me levais, d'un bond, sautant, de mon lit, pour descendre, les escaliers, de l'étage, quatre à quatre. Elle, songeait, très certainement, que je la fuyais, puisque son exclamation, agacée, ne passait pas innapercu. Mais, quoi qu'il en soit, j'arrivais, finalement, dans la cuisine, et pu, prendre ce que je voulais, avant qu'elle n'apparaisse, subitement, devant moi :
- C'est un pot de glace, expliquais-je alors qu'elle devait très certainement, voir l'évidence. Depuis, que je suis, ici, j'ai voulu, vivre « normalement », j'ai voulu, voir comment, les mortels, vivaient. Je, sais que ça peut paraitre totalement, stupide, puisque je n'ai pas à m’embarrasser de beaucoup de choses, qui leur pose problème, mais j'ai voulu essayer, et le peu que je le fais, comme par exemple, allé acheter, la nourriture, plutôt que de la faire apparaître, ou bien tout simplement, manger, en communauté, même si je n'en ai dans l'absolu pas besoin. Par moment, c'est reposant. Et, j'ai découvert ça, aussi, on en trouve au super marché. Je, sais qu'on a un glacier en ville, et bien que les filles en raffolent, je préfère celle là.
J'avais, vraiment, l'impression, de m'embrouiller dans mes explications. C'était tout moi, je ne pouvais, pas aller droit au but. J'étais, donc là, à me balancer, d'un pied à l'autre, affreusement, gênée, avant de reprendre, finalement, le but de toutes ces histoires, qui n’intéressaient probablement, pas ma sœur :
- Tu voulais, une soirée pyjama non ? Alors tiens dis-je un peu brusquement, en lui fourrant le second pot dans les mains
Je, n'avais, jamais été très doué, socialement, même avec elle. Athéna, interprétait, ça comme un signe que j'étais trop « prude » ou « coincée ». Je, levais, les yeux au ciel, elle ferait mieux, d'arranger, son problème de nymphomanie, avant, de faire la morale aux autres. Quoi, qu'il en soit, j'espérais, qu'Aphrodite, elle, interpréterait, ça, comme c'était, à savoir un signe de bonne volontés, pour essayer, de crever l’abcès
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Ah, Apollon et sa coupe viking. Je m'en souvenais encore. Ca avait été un véritable supplice oculaire. J'esquissai un léger sourire en songeant qu'il était nettement plus à son avantage maintenant, mais Diane me sortit brusquement de mes pensées en... se levant d'un bond et en sortant de sa chambre sans prévenir. Je restai pantoise quelques secondes.
"Elle vient de me planter ou je rêve ?" me demandai-je.
Je secouai la tête et sortit à mon tour. Je restai un peu sur le palier, tendant l'oreille, et entendant du bruit au rez-de-chaussée, j'émis un soupir du bout des lèvres avant de me téléporter directement devant elle, dans la cuisine. Je mis les mains sur mes hanches. A quoi jouait-elle ? Si elle cherchait à faire celle qui est occupée pour me signifier de partir, elle n'aurait pas pu trouver plus mauvaise parade : on pouvait tout faire en un claquement de doigts. Je la considérai d'un oeil intrigué. Elle avait un pot de glace dans la main et elle m'en expliqua la raison. Une fois qu'elle eut fini, je poussai un nouveau soupir exaspéré et amusé.
"Je ne te demandai pas un roman ! Tu as le droit d'acheter de la glace où tu veux. Et... tu fais bien de ne pas aller chez le glacier du coin. Il n'est pas très fréquentable."
J'avais achevé mes paroles en me détournant d'elle pour caresser le plan de travail du bout du doigt, une expression boudeuse sur mon visage. Jack était très sympathique, mais avec les évènements récents, il m'insupportait encore plus qu'avant. Il avait un je-ne-sais-quoi dans les yeux qui m'agaçait, une sorte de lueur espiègle qui semblait toujours clamer "je suis le plus malin, tu vas voir !"
Artémis me colla brusquement un pot de glace dans les mains. La froideur me fit frémir une seconde avant que je ne m'habitue. Je levai les yeux vers elle alors qu'une idée germa dans mon esprit. Un sourire arqua mes lèvres. Je posai le pot sur le plan de travail et lui pris la main tout en déclarant d'un ton mystérieux :
"J'ai une bien meilleure idée. Si on veut s'amuser, il faut du bruit et des corps en feu. Enfin, presque."
Sans attendre de prostestation -car je savais qu'elle allait le faire- de sa part, je nous téléportai ailleurs. Aussitôt, les jeux de lumière jouèrent sur notre peau. Nous étions dans une salle plongée dans la pénombre. Des gens dansaient au rythme d'une musique atroce et désynchronisée. Les basses menaçaient de faire exploser mon coeur. Je portai une main à ma poitrine et souris à la foule déchainée. "ALORS ? MIEUX QU'UNE SOIREE PYJAMA, NON ?" criai-je à Artémis.
Elle avait l'air totalement chamboulé. Ce n'était pas le but. Je souhaitais juste qu'elle s'amuse. Ma main toujours dans la sienne, je l'entraînai à l'autre bout de la salle, vers un rassemblement de sofas rouges. Je pris place sur l'un d'entre eux et l'incitai à faire de même. Un serveur surgit devant nous. Je commandai deux rafraîchissements et il tourna les talons.
Je baissai mentalement le volume de la musique afin que je puisse discuter normalement avec ma soeur. Pour tous les autres dans la salle, le son était poussé à son maximum. J'attends que le serveur nous ait amené nos cocktails, poussai le sien vers Artémis et tout en me penchant vers la table basse pour me saisir de mon verre, je déclarai subitement, l'air pensif :
"Je pense changer d'attribution. L'amour ne me réussit pas. Je ne suis jamais parvenue à le maîtriser. Ca doit signifier que ce n'est pas pour moi. Que dirais-tu d'Aphrodite, déesse du chaos ? Ca me correspondrait nettement mieux. Il suffit de voir ce qui est arrivé avec ma Ceinture ou même la fête qui a suivi chez moi..."
Je rentrai la tête dans mes épaules avant de risquer un regard vers ma soeur. Je n'avais pas spécialement honte de tout ce qui avait pu se passer, ça prouvait bien que je me complaisais dans le désordre, non ? Je redoutais surtout sa réaction. Je lui en parlais à elle car je savais qu'elle n'allait pas se moquer. J'étais très sérieuse. L'amour me tournait sans cesse le dos, il était temps que j'essaie d'être douée dans quelque chose.
"En plus, techniquement, je ne vole la place à personne puisque notre soeur n'est plus là pour la réclamer."
Je faisais allusion à Eris, bien entendu. Je me voyais très différente d'elle en déesse du chaos. Après tout, il peut se dessiner de diverses façons. La mienne était plus subtile, plus gracieuse. Le résultat n'en était que plus terrible à chaque fois.
"Gaïa a dû se tromper lorsqu'elle m'a créée." murmurai-je tout en fixant le fond de mon verre.
Brusquement, j'ingurgitai le liquide rose. Ma gorge se changea en fournaise pendant une brève seconde. J'aurais tant aimé noyé mes problèmes dans l'alcool, mais ce privilège n'était accordé qu'aux mortels ou à Dionysos. Oui, parfois j'en venais à l'envier.
Je me réintéressai à ma soeur qui n'avait pas touché à son verre.
"Bois, c'est un Calamity Jane. C'est délicieux."
Granini framboise, sucre de canne roux, vodka, le tout mélangé dans un shooter. J'avais bien envie de vider tout le bar.
Soudain, le serveur déposa deux cocktails de plus à notre table, en nous précisant qu'ils étaient offerts par les deux messieurs à la table d'en face. Je suivis son regard et les dévorai des yeux, tout en pressant ma paille entre mes lèvres.
"Je vais arrêter de me dominer et laisser le chaos parler à travers moi. Qu'en penses-tu ?"
Je tournai la tête vers Artémis avant de regarder de nouveau les deux pièces de choix qui nous faisaient des clins d'oeil. Mon sourire s'élargit.
"Tu me suis ?" lui demandai-je en arquant un sourire enjôleur.
Je savais qu'elle avait un petit ami, mais cela ne faisait pas de mal d'apprendre de nouvelles choses.
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Diane Moon
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Je, n'aimais pas le regard que me jeta Aphrodite, mais alors, vraiment pas. Ça, sentait, le mauvais coup. J'étais rodée depuis le temps, Apollon, avait le même genre de regard, quand il en préparait un. C'était d'ailleurs, plus ou moins comme ça, que j'avais compris, qu'il avait l'intention, de me couler, lorsque nous avions fait la fête chez elle. Au fond, je m'étais, amusée, et j'avais passé un bon moment. Même, si j'avais dût rattraper les bêtises de mon frère jumeau. Comme, le fait qu'il ai subitement, l'excellente idée de déshabiller Aaron. Je, m'étais, d'ailleurs par la suite, confondu, en excuse au près de notre neveu. Apollon, n'était pas méchant, il était juste absolument, débile, quant il s'y mettait. Néanmoins, pour rien au monde, je ne voudrais qu'il change. Je, l'adorais, tel qu'il était, et il n'était pas mon frère préféré pour rien.
Mais, je fus brusquement, arrachée à mes pensées, lorsque sans qu'elle ne me demande mon avis, Aphrodite décida brusquement, de nous amener autre part, il fallait « du bruit et des corps en feux » d'après elle, pour s'amuser, j'avais soudainement, peur de savoir là où elle m'emmenait. Mes craintes, ne furent, que confirmés, une fois à destination. Une boite de nuire, elle nous avait emmené en boite de nuit. Je, résistait, à la furieuse envie de prendre mes jambes à mon cou. J'étais, quelqu'un de tranquille, je n'étais pas une grande adepte du tapage, aussi avais-je une sainte horreur, de ce genre d'endroits :
- Aphrodite, qu'est qu'on fait là tu m'explique ? Et qu'est que c'est que cette musique ? Ça, ressemble à un accident de voiture.
J'étais peut-être un peu dure, mais honnêtement, si je pouvais avoir mal au crâne, autrement, qu'en ressentant, des émotions un peu trop forte, je pense très sincèrement, que à l'heure actuellement, je me retrouverais, avec une migraine pas possible. Malheureusement, elle, ne semblait pas m'avoir entendu. Je, jetais un regard totalement, perdu pour répondre à sa question. J'étais totalement, désorientée, à choisir je préférais, encore la soirée pyjama. Même, si ça semblait, ridicule, on serait resté chez moi. Et puis, j'aurais peut-être enfin, osé lui demander, des éclaircissements, sur Poséidon.
Encore, inlassablement, mon frère revenait dans mes pensées. D'un côté, c'était un peu de sa faute, si j'étais aussi désorientée en ce moment. Pourquoi, ne pas vouloir, que je le cherche ? Et pourquoi, ne pas en parler aux autres ? Si, seulement, il pouvait m'apporter, ne serait-ce qu'un début de réponse.
Je, poussais, un soupire discret, je me prenais beaucoup trop la tête, Aphrodite, avait raison, je devrais apprendre à relâcher la pression et à m'amuser un peu. Sentant, qu'elle m’attrapait la main, je la laissais me tirer, sans broncher, vers un amassement, de sofa rouge, et finit, par m'installer sur l'un deux, pendant qu'elle commandait de quoi boire. Le serveur revenu, je la vis pousser un cocktail vers moi, et m'en saisit, délicatement, cette simple action, me ramena des mois en arrière, lors de nos retrouvailles, juste avant qu'elle ne disparaisse.
Je, secouais, la tête, pour faire passer, la boule qui se formait, dans ma gorge, pas ce soir, pas question. Aussi, reposais-je, immédiatement, le verre. De toute façon, Aphrodite me parlait, elle voulait changer d’attribution, et devenir la déesse du chaos. J'haussais, un léger sourcil, avant de finalement, répondre :
- Je pense au contraire, que Gaïa, n'aurait pu choisir meilleur fonction, pour toi. Laisse moi finir, ajoutais-je sévèrement, en la voyant essayer de répliquer. Tu es l'amour Aphrodite, et on sait tous, que l'amour est incontrôlable, tu aime être aimé, le problème est que tu ne fais pas toujours, les choses, comme il faut, et elles échappent parfois à ton contrôle malgré toi. Tu as fait, des erreurs, mais on n'est pas parfait. Croit, moi, l'unique chose, dont je puisse me vanter, est de n'avoir aucun objet divin, hormis mon arc, et un char dont je ne me suis pas servit depuis des années. Je, sais qu'Apollon a laissé le sien à Arès, je devrais lui dire, qu'il peu se servir, du mien aussi, si il veut. Bien, qu'il soit sans doute moins intéressant, c'est un char lunaire et non un char solaire.
Elle, ne semblait, pas convaincu, par mes paroles. Il, était beaucoup plus évident, de convaicre les autres, que ma propre famille, c'était fatiguant, à la longue :
- Quant à la fête...Je me tue à la tâche, pour prouver, que non, on n'est pas tous à mettre dans le même sac, contrairement, à ce qu'Egéon, pense. Et, je ne le fais pas pour lui, je le fait pour nous, parce que j'en ai assez que l'on nous juge, sans chercher, à gratter sous la surface. Alors, je m'évertue, à montrer, qu'on est au final, un peu comme tout le monde, et hélas, ce genre de choses, ne joue pas en notre faveur
Je soupirais, et jetais, un regard, vers le contenue de mon verre, auquel je n'avais, pas touché :
Au final...Nous, ne sommes jamais allé le boire ce verre, dis-je avec nostalgie, je pense que c'est l'occasion, de nous rattraper
J’attrapais, le Calamity Jane, pour en boire une gorgée, ce n'était pas désagréable, au goût, je dirais même, que c'était plutôt bon.
Mais, lorsqu'Aphrodite, voulut, rejoindre, les deux hommes, qui nous avaient offert, des cocktails supplémentaires, je su que effectivement, mon discours de tout à l'heure, ne l'avait pas convaincu :
Je...Commençais-je avant de m'interrompre subitement, c'est d'accord repris-je
Très honnêtement, les deux types me laissaient totalement de marbre. En, revanche, je voulais, surveiller, ma sœur, d'un peu plus prêt. Cette histoire, de déesse du chaos, commençait réellement, à m’inquiéter. Nous, nous installâmes, donc à côté d'eux, et pendant, que je surveilliais, ma sœur, du coin, de l'oeil, j'essayais, d'interagir, avec l'homme à côté de moi, qui se révélait, être aussi intéressant, qu'une œuvre de Voltaire -quant on savait à quel point les philosophes des lumières, m'ennuyaient, cela voulait tout dire- et un peu trop grossier également. Je chassais, avec un agacement, non feint, une main qui se permettait, de remonter un peu trop sur ma cuisse :
Tu veux pas être un peu moins coincée et un peu plus comme ta copine ? Demanda-t-il excédé
La remarque, me parcourut, à la manière d'un électrochoc, lui jetant un regard furibond, je me levais, d'un bond :
- Coincée ? Je vais te faire voir qui est coincée rétorquais-je
Sans, accorder un regard à qui que ce soit, je me dirigeais, à la recherche d'un coin tranquille. A Storybrooke, je n'avais pas besoin, de me cacher, pour faire usage de mes pouvoirs divins, ici en revanche, c'était une autre paire de manche. Chaque centimètre carré, me semblait, envahis, par la surpopulation. Ce n'est qu'au bout de ce qui me parut une éternité, que trouvais enfin, un endroit, sans personne. Fermant, les yeux, je visualisais, exactement, ce que je voulais, avant de claquer, des doigts. Ma tenue, changea instantanément.
Fière, de moi, je retournais, tranquillement, à l'endroit où Aphrodite, et les deux hommes m'attendaient :
- J'espère ne pas avoir été trop longue, dis-je posément, le regard que me lança l'ennuyeux personnage, m'arracha un sourire supérieur :
- Alors, qui est coincée maintenant ? Demandais-je
J'aurais largement, le temps de regretter, plus tard, de m'être laissée emporter, et d'ainsi, me retrouver habillé en danseuse de french cancan
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Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
J'appréciais que ma soeur se montre aussi gentille avec moi, mais elle se trompait. Je ne pouvais pas symboliser l'amour, ou alors j'en étais la cruelle ironie. Pourquoi voyais-je quand deux personnes étaient faites l'une pour l'autre alors que dans mon cas, je n'étais jamais sûre de rien ? J'avais cru aimer Héphaïstos, Dionysos, Hadès, mais je n'avais fait que jouer avec eux. Je leur avais fait plus de mal que de bien en leur faisant croire à la réciprocité de leurs sentiments. Quant à Hermès, et Arès... l'un était mort en espérant l'impossible et l'autre s'étouffait dans sa jalousie excessive. Et là, je ne parlais que de mes frères.
Je laissai échapper un soupir. J'appréciais qu'Artémis tente de me réconforter, mais ma décision était prise : les évènements parlaient à travers moi. Le chaos ne demandait qu'à s'échapper de mon esprit tordu.
D'ailleurs, autant s'engager plus avant sur cette pente tortueuse. Par-dessus mon verre, je lançai un regard brûlant en direction des deux hommes qui nous avaient offert les deux autres boissons. Je me saisis du second verre et me levai sans les lâcher des yeux. Je me hissai sur un tabouret, entre les deux messieurs et posai les deux verres sur la petite table ronde. Ma soeur fit de même tout en restant à une distance respectable. Artémis, s'il te plaît, montre-toi un peu plus sociable. J'avais envie de lui faire ce genre de remarque, mais je ne souhaitais pas qu'elle se sente mal à l'aise. Le chaos n'était pas forcé d'assombrir mes relations avec elle. Je la chérissais tout autant que mon fils et que Lily. Je devais m'appliquer pour faire quelques exceptions afin de ne pas me retrouver totalement seule. Rien ne me faisait plus peur que la solitude absolue.
Je ris à une blague d'un des hommes et terminai mon Calamity Jane.
"Je n'ai pas froid aux yeux, en effet." dis-je tout en souriant d'un air charmeur. "On se fait un duel de boissons ? Le vainqueur choisit le gage de l'autre. J'accepte absolument tout."
Je lus dans le regard de mon interlocuteur qu'il était plus que partant. Il commanda une dizaine de shots qu'un serveur posa sur la table. J'en attrapai un et j'entendis alors l'autre homme faire une remarque à ma soeur. Je fronçai les sourcils et pivotai vers lui. Artémis fut plus prompte à réagir et se leva d'un bond pour s'éloigner. Je poussai un soupir et agrippai l'avant-bras du type avant de plonger mon regard incendiaire dans le sien :
"Ne lui parle plus jamais sur ce ton." déclarai-je d'un ton menaçant.
Il voyait que je ne plaisantait pas, et même s'il avait voulu faire le malin, la pression de ma main manqua de faire craquer ses os, et le maintint au silence.
Je le lâchai quelques secondes plus tard et lui tapotai la joue avec un sourire.
"Si vous êtes sages, vous aurez le droit de me raccompagner."
Dans le même temps, Artémis revint vers nous, ondulant dans une tenue de french cancan. J'écarquillai les yeux en la voyant s'asseoir comme si tout était tout à fait normal. Je la détaillai de bas en haut, à mesure que mon expression perplexe se teintait d'un sourire amusé.
"Eh bien, c'est la nuit des surprises, à ce qu'on dirait." dis-je, ravie.
J'engloutis un shot de tequila et vis alors l'homme que j'avais menacé se lever d'un bond, une main plaquée contre son avant-bras qui avait pris une teinte violacée. Oups, j'avais peut-être serré un peu trop fort.
"C'est une folle... Nathan, viens on se tire !" balbutia-t-il.
"J'ai à peine appuyé !" fis-je, les yeux ronds dans une attitude d'innocence. "A mon avis, c'est juste une chochotte !"
J'avais ajouté cela en plaçant une main de côté contre ma bouche, à l'adresse de Nathan qui s'esclaffa avant de passer ses bras autour de ma taille et de m'attirer vers lui. Ouuuh... chaleur !
L'autre type se décomposait à vue d'oeil, et s'éloigna finalement d'un pas énervé. Je roulai des yeux et les posai sur Artémis.
"Ma pauvre, te voilà sans cavalier. Tu en veux un autre ou je te prête Nathan ?"
Ce dernier me relâcha un peu, surpris par mes paroles. Je me redressai et pivotai sur mon tabouret pour poser mon index sous son menton, de sorte à ce qu'il plonge mon regard dans le mien. Il suffit d'un bref envoûtement pour corrompre son esprit éméché. Un sourire niais se dessina sur ses lèvres alors qu'il se levait pour inviter Artémis à danser. Je ris un peu et croisai les jambes pour les observer, mon verre à la main. "Vas-y, profite. Tu peux lui faire faire tout ce que tu veux. Il s'exécutera tant que c'est mon bon plaisir." dis-je à ma soeur.
Où était le mal ? Cet homme était venu en boîte de nuit pour séduire et draguer, je lui offrais tout ce qu'il voulait. J'avais juste légèrement manipulé son esprit pour qu'il ne montre aucune résistance. Absolument aucune.
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Phoebus Light
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what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Apollon ignorait la manière exacte dont il était arrivé ici, dans cette boîte aux lumières aveuglantes et à la musique... hum, particulièrement étrange. Il ne pouvait pas se retenir pour autant, sa tête se balançant quelque peu et ses pieds tapant le sol en rythme.
Au départ, il avait prévu un tout autre type de soirée. Il avait finit par laisser Artémis seule, afin qu'elle puisse être plus tranquille, n'ayant pas cessé de la torturer pendant des heures. Il n'aimait pas quand elle était comme ça, il s'inquiétait pour elle. Même s'il avait conscience de l'agacer avec son insistance, c'était plus fort que lui, il ne pouvait lâcher le morceau tant qu'elle n'avait pas craquer. Au fond, il savait que ça lui faisait du bien à elle aussi. Il était rassuré qu'elle lâche enfin cette façade et lui montre vraiment ce qu'elle ressentait, tandis qu'elle avait là l'occasion de se vider en sachant qu'il ne la jugerait ni ne la questionnerait plus que de raison. Il l'avait réconforté du mieux qu'il le pouvait, même s'il n'avait clairement rien comprit à ce qu'elle avait pu marmonner entre deux sanglots, avant de quitter la maison pour lui donner un peu de répit.
L'idée d'aller au Rabbit Hole lui avait traversé l'esprit, après tout si le groupe de Nessa y passait ce soir-là, ce serait l'occasion d'écouter quelque chose de sympathique. Mais il était en manque de diversité, il avait envie de bouger et, ses responsabilités de la mairie laissés derrière lui à présent, il pouvait se le permettre. Il avait claqué des doigts pour revêtir un joli costume, se téléportant sans gêne devant l'opéra le plus proche à sa connaissance... Avant de découvrir qu'il n'existait plus. Oui, les problèmes de mises à jour après quelques dizaines d'années passées loin du monde réel. Il n'avait pas caché sa déception en allant se défouler sur les employés du fast-food le plus proche, commandant assez de nourriture pour toute une colonie de vacances. Le dieu n'avait pas manqué d'entendre, au loin, les injures lancés au hasard par les commis en cuisine qui semblaient ne pas apprécier ce flot inattendu de hamburgers. Un sourire se dessina sur ses lèvres, la peine de ne pas avoir pu voir le Lac des Cygnes se dissipant après ce petit tour.
Il n'osait même pas imaginer dans quel état devait se trouver le 'serveur' en remarquant que le grand blond habillé trop classe pour le lieu avait tout bonnement disparu de la table à laquelle il était assis quelques minutes à peine plus tôt, en se ramenant avec tous ces plateaux. Mais quelque chose de plus important que des steak hachés tout plats entre deux pains trop secs l'attendaient.
Instantanément, il avait ressenti la pointe d'agacement de Diane résonné en lui. Sachant qu'elle était supposé être seule dans la demeure, il ne put s'empêcher de se demander ce qui se passait. Comme un automatisme, il s'était décidé à la rejoindre. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'était d'atterrir... ici. Il s'attendait à se retrouver dans le salon, peut-être même alors qu'elle jouait à Mario, mais surtout pas ici. Retirant sa veste qu'il posa dans un coin, sans se soucier de la retrouver plus tard, il alla piquer un verre sur le bar qui devait appartenir à ce grand molosse à trois pas de lui. Un regard suffit pour que le mec, semblant énervé, se calme et finisse même par ignorer le geste. Si Phoebus prenait bien plus de place en hauteur qu'en largeur, il ne manquait que son regard de glace faisait reculer les plus impétueux.
Finalement, cette soirée se profilait mieux que prévu !
Restait à savoir ce que fichait Artémis dans un lieu pareil, ce n'était pas dans ses habitudes, à moins qu'elle ait souhaité rajouté un peu de piment avec Pitch... Tout en buvant le mojito qu'il avait eu gratuitement, le grand blond parcourait la salle bien remplie du regard. Ce qu'il vit à cet instant le cloua sur place. Littéralement. Il se tenait au milieu de tous ces gens qui se dandinaient stupidement, ses yeux s'agrandissant, lui devant lutter pour ne pas recracher la gorgée qu'il venait d'avaler. C'est quoi ce bordel... Puis, sans prévenir, il éclata de rire, retenant l'attention de quelques curieux qui se trouvaient tout près. Se frayant un chemin, ayant reprit un peu ses esprits, il se rapprochait de cette blonde qu'il connaissait tant... Ces blondes, tiens. Il était quelque peu étonnée, mais... pas tant que ça. Diane ne serait pas venu ici de son propre chef.
« Alors en plus de la coiffure, maintenant t'as décidé de changer de style vestimentaire ? »
Apollon était arrivé juste derrière le monsieur qui tendait le bras à sa jumelle, comme pour l'inviter. Il semblait un peu pompette, le pauvre. Entouré de si jolies jeunes femmes, sa tête devait tourner encore plus. En l'observant quelques secondes, il finit par se demander s'il n'y avait pas autre chose derrière tout ça... Ses yeux, curieux, se tournèrent vers son autre sœur. Elle avait osé ? Il aimait cette manière de faire ! Depuis la soirée qu'ils avaient fait chez elle, il y a peu, il avait pu voir qu'il n'était pas le seul de la famille – avec Hadès – à apprécier un peu de dévergondage parfois. Même si faire usage d'un humain de la sorte... Oh, une fois de temps en temps, ça ne tue personne !
« On m'invite même pas, je suis vexé. »
Se posant sur le tabouret juste à côté d'Aphrodite, il vida son verre d'une traite, faisant un geste de la main dans la direction de l'inconnu.
« T'en fais pas pour moi gamin, je te la laisse. Profites-en elle est pas comme ça tous les jours ! »
A nouveau, il ne put s'empêcher de pouffer, la détaillant de haut en bas. Sa coupe lui paraissait bien quelconque maintenant, face à cette robe qui n'était vraiment pas dans ses habitudes, toutes années passées à ses côtés confondues. C'était inhabituel mais intéressant, malgré tout. Il savait très bien également qu'elle était capable de se débrouiller toute seule avec cet inconnu, s'il fallait lui en mettre une elle n'hésiterait pas une seconde. Si elle voulait danser, qu'elle danse ! Il n'en dirait rien à Pitch, ce n'était pas comme si quoi que ce soit de compromettant risquait de se passer... pour elle. Se retournant vers Aphrodite, avant de remarquer les shooters étalés devant elle. Il haussa un sourcil, intrigué, avant d'en prendre un dans ses mains et de le vider. Après tout, c'était à disposition.
« Je vous ai interrompu peut-être ? Vous en étiez où ? »
Sans hésiter, il prit un autre shoot entre ses doigts. Pas comme s'il risquait la gueule de bois.
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Vous, savez la désagréable, impression, d'être observé, que l'on a parfois, eh bien, c'est exactement, ce que je ressentais, en ce moment. Pour, une raison, quelconque, je me sentais, observée par quelqu'un. Aussi, ne pouvais-je, m'empêcher, de jeter, quelques coups d'oeils, agacés, dans la direction, d'où je sentais, un regard fixé sur moi. Sauf, qu'avec, tout le monde, qu'il y avait, c'était bien, impossible, de réellement, savoir, si je virais paranoïaque -d'un côté, vu tout ce qu'il m'était arrivée, j'en avais bien le droit- ou, si quelqu'un était réellement, en train de m'observer. S'il s'agissait, de la seconde option, je lui conseillais, vivement, de se montrer, au plus vite, parce que sans ça, j'allais le débusquer moi même. N'est pas déesse de la chasse qui veut, je savais, parfaitement, comment, pister et traquer quelqu'un sans, que cette personne ne s'en rende compte. Pour être honnête, j'étais tellement, absorbée, par cela, que je n'avais rien suivit, à ce qu'Aphrodite, avait fait, aussi, lorsqu'elle m'indiqua « qu'il était tout à moi », me retournais-je immédiatement, vers elle, lui lançant un regard d'incompréhension, avant de poser, mon regard sur le type, avec qui elle était -l'autre était manifestement partis, où, aucune idée et pour être honnête, je m'en contrefichais.
Il, ne me fallut, pas très longtemps, pour me rendre compte, qu'il était totalement, sous l'influence de ma sœur. Le problème, qui se posait, à moi, était maintenant, de lui faire comprendre, que je n'avais aucune envie de danser avec lui, plus particulièrement, parce qu'il était, sous son emprise, le tout, sans la froisser. Je, m'apprêtais, d'ailleurs, à le faire, quand un grand éclat, de rire, se fit entendre, un peu plus loin. Et, comme par hasard, au moment, où j'entendis, cet éclat de rire, je ressentis soudainement, qu'Apollon, était très, amusé. Et merde, manquait plus que ça. Je, comprenais, un peu mieux, cette sensation, d'être passé aux rayons x. C'était lui, qui m'observait, depuis tout à l'heure : « Alors en plus de la coiffure, maintenant t'as décidé de changer de style vestimentaire ? »
Je serrais, les dents, me tournant, vers mon jumeau, croisant, les bras, sur ma poitrine, dans une attitude défensive :
- Pas, tes oignons, est-ce que je fais des commentaires, moi sur ta tenue ? Tu, es au courant qu'à moins d'être profondément, snobe plus personne ne s'habille comme ça pour aller à l'opéra ?
D'accord, j'étais, un peu sur la défensive, et un peu agressive, mais qu'est que j'y pouvais moi ? C'était, pas comme si, j'avais, réellement, souhaité, que tous mes frères et sœurs -lui y comprit- me voient dans cette tenue. Mais, cela sembla, passé totalement, au dessus de la tête de mon double, qui se contenta, de s'asseoir, à côté, de ma sœur, disant au type, qu'il me laissait à lui. Je lui fis, les gros yeux, avant de changer, ma tenue en un claquement, de doigt. Je, ne voulais, pas danser avec un mortel, qui était sous l'effet d'une manipulation mentale :
- Je crois, que je vais vous laisser entre vous, déclarais-je d'un ton légèrement pincé
Sans, même leur laisser, le temps, de répondre, je tournais, les talons, et finit, par m'installer, sur un tabouret, au bar, de là, j'observais, toute la boite de nuit. Et, le première, commentaire, que je me fit, fut, qu'ils devraient, sérieusement, changer de DJ. Les musiques, étaient, affreuses, comment, les gens pouvaient danser là dessus ? J'avais, dit que j'étais dur, en comparant, cela à un accident, de voiture, mais, en fait, j'étais beaucoup trop gentille, et très en dessous, de la réalité.
Me retournant, pour être en face du comptoir, je commandais, une Pina Colada, pour supporter ce massacre. J'avais, toujours eu un faible, pour les cocktails, qui sonnaient exotiques. Nous, avions, une rhumerie/bar à San Francisco, j'allais souvent, y faire, un tour, c'était l'une des rares choses, que j'aimais là-bas. J'avais, toujours préféré la Louisiane, à la Californie, de toute façon.
Plongée, dans mes pensées, je dégustais, tranquillement, mon cocktail, quand le barman, en poussa un second, dans ma direction :
- Il, ne me semble pas en avoir commandé un autre
- Vous, non mais, vous avez l'air d'avoir tapé dans l'oeil de quelqu'un
Je, levais un sourcil interrogateur, ça, c'était nouveau. Je, veux dire, d'accord, dans la mythologie, je suis la nana que tout le monde veut serrer -apparemment, le concept de vierge leur échappe. Et, effectivement, Achtéon et Orion, on bien existé, et on bien tenté, d'en demander plus que ce que j'avais imposé, mais sinon, je suis la coincée. Ça, a toujours été comme ça, depuis, des millions, d'années, je suis la coincée de service, celle qui ne sait, pas s'amuser. Eh, bien vous savez quoi ? J'allais, leur prouver qu'ils avaient tort.
Finissant, ma Pina Colada, et attaquant, mon second cocktail, que je finis, rapidement, je me levais, du tabouret, où j'étais, gracieusement, avant, de me diriger vers la piste de danse, mais avant, il, était temps, de changer la musique, pour quelque chose d'un peu plus supportable.
Je, ne savais, honnêtement, pas ce que j'allais, donner, en danse, je n'aimais, pas spécialement ça. En fait, je faisais, comme qui dirait, une allergie, à tout ce qui était, artistique, ou un blocage. Je, refusais, de faire quoi que ce soit, ayant trait à cela. C'était, je suppose, depuis que j'avais, passé vingt et un ans, à me demander où était Apollon. Chassant, mes pensées déprimante, je décidais, de me laisser simplement, porter, par la musique.
Depuis, combien de temps, est-ce que je dansais ? Aucune idée, tout, ce que je sais, c'est qu'on m'avait, soudainement, attrapé la main, un bref regard, m'appris, que mon frère, et ma sœur, m'avaient rejointe, et que la main, en question était celle de mon jumeau. C'est vrai, que cela, faisait, longtemps, que nous n'avions pas dansé, ensemble tous les deux. Acceptant, de mettre ma main, dans la sienne, il, en profita, pour commencer, par me faire tourner, doucement, et continua, comme ça, jusqu'à ce qu'il décide, que c'était trop calme pour lui. Je souris, à cette pensée, il n'avais, jamais, réellement, aimé les valses, et autres danse, un peu trop « calme » ou « sage », pour lui, contrairement, à moi, qui appréciait, réellement cela. On, partageait, de nombreux goûts, communs, mais, également, de nombreuses différences, c'est ce qui faisait, que nous, nous complétions.
Au, final, nous, nous retrouvions, tous les trois, un peu dans notre monde, à virevolter, se déhancher, sur la piste de danse, je, n'avais, même pas, fait attention, au fait, que les gens, avaient, arrêtés, pour nous regarder. Apo', arriva, vers moi, pour me tapoter, l'épaule, et me montrer, une fille brune, qui devait faire grosso modo, le même âge, que moi physiquement. Si, il voulait, s'amuser, avec elle, qu'il le fasse, du moment, qu'il restait correcte, et qu'il n'y avait, pas de manipulation, mentale, je m'en fichais :
- Tu as une touche on dirait, me glissa-t-il avec l'air qu'il arbore, lorsqu'il prépare un mauvais coup.
Je, m'étranglais, avec ma salive. Je, savais, que la plupart de mes frères et sœurs, ne faisaient, pas grand cas, du sexe, des « partenaires » qu'ils avaient pu avoir. Sauf, que moi si, je les préferais, brun, avec un léger problème vis à vis de ce que je représente. En gros, Pitch. Sauf, que mettre, Apollon, et Aphrodite, ensemble au même endroit, avec moi, c'était tout, sauf une bonne idée. Et, comme, je ne voulais, pas les froisser, je n'osais, pas dire, que, je voulais, bien m'amuser, je voulais, bien les suivre, mais qu'il y avait des choses, que, je n'étais, pas d'accord pour faire : - Allé, Artété, une petite danse, ça va pas te tuer insista, mon frère devant mon hésitation
- Eh bien, si justement, Apopo répliquais-je sèchement, insistant, bien sur son surnom
Il, savait, que ça me hérissait, quand il m’appelait, « Artété », « Didi », encore à la limite, ça passe, même si, c'était tout aussi, ridicule, mais « Artété », ça faisait, des années, que dis-je, des siècles, que ça durait, et il, ne semblait, pas vouloir, arrêter. Quoi, qu'il en soit, je me décidais, pour qu'il me fiche, la paix, à inviter, la jeune femme.
Ca avait bien commencé, elle était, plutôt sympathique, et amusante, comme jeune femme. De plus, je pensais, avoir clairement, posé les limites, au début. Ce, n'est qu'une danse, en tout bien, tout honneur, rien de plus. Donc, ça avait, bien commencé, et ça continuait, plutôt bien, jusqu'à ce qu'elle, ne décide, de trop se rapprocher, de moi, et de poser ses lèvres sur les miennes. Autant, dire que ma réaction, ne fut, certainement, pas celle à laquelle elle s'attendait, ouvrant, les yeux ronds, j'hésitais, entre l'option A -la repousser, très clairement, et montrer que non ça ne me plait pas- ou l'option B -la fuite- c'est la seconde, que je choisis. Faisant, fit, des appels, de mon frère, et coupant, momentanément, notre lien psychique, je me dirigeais, à grand pas, vers les toilettes, des femmes. Ouvrant violemment, la porte d'un cabinet, j'entrais dedans. Le temps, de me calmer. Je, voulais, partir d'ici. Et, mieux valait, que je ne me téléporte, pas sur un coup de tête.
Je choisis, finalement, mentalement, une destination, et m'y téléportais. Un, Karaoké, ça devait, être plus calme, que la boite de nuit.
Redonnant, accès à Apollon, à notre lien, je me dirigeais, vers une table, et m'y laissait, tomber mollement, assez contrariée. S'ils voulaient, me rejoindre, libre à eux. Moi, je ne reviendrais, pas là-bas.
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Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Je posai les yeux sur Apollon alors qu'il venait de prendre place à mes côtés. Je jetai ensuite un coup d'oeil en direction d'Artémis. Est-ce que notre soeur l'avait appelé au secours ? Je ne pensais pas, mais j'avais tout de même quelques doutes. Pourtant, je fus bien forcée de constater que la présence de notre frère n'était que le fruit du hasard. Un hasard des plus agréables.
Brusquement piquée à vif, Artémis s'éloigna pour s'asseoir à un autre tabouret. Je levai les yeux au ciel devant tant de cinéma. Elle avait toujours eu un grand sens de la théâtralité et ne perdait jamais une occasion de montrer quand elle était mécontente.
« Je vous ai interrompu peut-être ? Vous en étiez où ? »
Les paroles d'Apollon résonnaient dans ma tête. Je pivotai vers lui et après avoir avalé un autre shot, j'effleurai son avant-bras du bout de mes doigts mouillés par la condensation du verre.
"J'en étais à flirter sans trop d'intérêt. Mais je pense avoir trouvé quelqu'un à ma mesure."
Mon sourire s'élargit alors que je le regardais, l'enveloppant d'un air enjôleur, joueur. Je voulais laisser parler le chaos. N'avions-nous pas quelque chose à terminer tous les deux, depuis la petite fête donnée chez moi ? Je me souvenais encore de ses paroles... J'approchai ma bouche de son oreille pour murmurer :
"Tu as dit que tu voulais m'atteindre. Qu'entendais-tu par là ?"
Je m'éloignai légèrement tout en jouant avec mon verre vide, histoire de laisser son esprit phosphorer à l'évocation de cette invitation informulée.
Puis, détournant la tête, je m'aperçus qu'Artémis se lâchait sur la piste de danse. J'écarquillai les yeux avant d'applaudir, même si dans le bruit ambiant, cela ne s'entendit pas.
"Elle est vraiment surprenante." dis-je à Apollon.
Je m'élançai sur la piste à mon tour, et ne mis pas longtemps à voir notre frère nous rejoindre. Nous étions tellement inspirés par la musique que les autres danseurs se stoppèrent pour nous regarder et taper dans leurs mains afin de nous encourager. C'était amusant. Je levai les bras en l'air et secouai la tête, sentant mes cheveux fouetter mes joues embrasées. J'avais fermé les yeux et je me déhanchai, m'abandonnant totalement à la transe de la musique, quand je sentis qu'on tapotait mon épaule. Je soulevai les paupières et suivis le regard d'Apollon. Eberluée, je vis Diane danser avec une jeune femme plutôt jolie. La suite me fit écarquiller les yeux : elle l'avait embrassée ! Artémis avait été prise au dépourvu ! Jamais je n'aurais pensé la chose possible, elle qui cherchait à tout contrôler, jusqu'à la moindre palette de ses émotions !
J'éclatai de rire tout en m'appuyant contre Apollon afin de ne pas en louper une miette. Hélas, Artémis s'éloigna de la jeune femme et se dirigea vers les toilettes. Allait-elle vomir ? Cela aurait été une réaction des plus humaines. Des plus étranges également.
Je haussai les épaules avant de m'éloigner légèrement de mon frère. Déçue, la brune resta au milieu de la piste de danse avant de s'éloigner.
"On va la voir ? On la laisse se ressaisir toute seule ?" hasardai-je.
Je ne parlais pas de la fille mais de notre soeur, qui devait être dans tous ses états à l'heure qu'il est. Parfois, j'avais vraiment du mal à la comprendre. Pourquoi ne se laissait-elle pas aller ?
"C'est une grande fille." décidai-je à voix haute. "Elle va s'en remettre."
La brune qui avait embrassé notre soeur repassa brusquement devant nous en pleurant à chaudes larmes, avec une courgette dans les mains. Je haussai un sourcil avant de la suivre du regard, intriguée. Elle disparut à l'autre bout de la salle armée de son cucurbitacée. Je frémis légèrement ; heureusement, ce n'était pas un fruit et encore moins une pomme.
"Elle a l'air sincèrement agitée du grelot, celle-là." fis-je remarquer à Apollon en tournant mon index autour de ma tempe.
Tandis qu'une nouvelle musique explosait les baffles, un homme vêtu comme un esquimau se mit à danser la tektonik en duo avec un parapluie. Cette boîte de nuit devenait vraiment très bizarre. Mieux valait s'en aller. Peut-être que mon frère avait une idée de destination ?
Avec un sourire, je passai une main sur la chemise d'Apollon, butant volontairement contre le premier bouton que j'ouvris au passage. Puis je levai la tête vers lui.
"Je me rends compte qu'en cinq millions d'années, nous n'avons que peu passé de temps tous les deux. Je me dis qu'il est temps de rattraper cette erreur..."
Je me mordis légèrement les lèvres avant de caresser le haut de son torse car ma main avait subrepticement glissé sous sa chemise. Mon sourire s'accentua. "Toi... moi... où tu veux."murmurai-je et malgré le bruit, je savais qu'il m'avait parfaitement entendue.
Je tentai de faire taire ma conscience. A l'époque, je n'avais pas autant d'états d'âme. Le chaos n'a aucune frontière. On ne peut le blâmer de tout détruire sur son passage. L'intégrité, l'honneur, la gentillesse... Ce n'étaient que des mots. Je n'en avais nul besoin pour exister.
A lui de voir s'il voulait briser toutes les barrières ce soir en ma compagnie.