« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Chaussure ou Piano carnivore, honnêtement quel est le pire ?
Evidemment, que ce n'était pas Elsa, je n'étais pas stupide, Elsa, n'aurait jamais, volontairement, braquée, sa main, en direction, de mon cœur, elle culpabilisait, suffisamment, comme ça. J'avais, simplement, essayé de les mettre en garde. Elle, n'était peut-être, pas ma sœur, mais, elle agissait, comme elle, et avait, ses pouvoirs. J'étais, la mieux placée, pour savoir, ce qu'il se passait, quand elle paniquait. Je, n'avais, pas pu, m'empêcher, de fusiller, Hippolyte du regard, déjà, que je ne l'aimais pas beaucoup à la base, parce qu'Aaron, ne cessait, de la suivre comme un petit chien, et de vouloir à tout prix, s'attirer ses faveurs, alors, que elle, préférait, manifestement, Aryana, mais, ses remarques, ne m'avaient pas spécialement, plu, la copie de ma sœur, avait finit, par lui geler les pieds, bien fait. C'était, ce qui arrivait, quand on ne m'écoutait pas, à propos d'Elsa.
Quoi qu'il en soit, Horace, avait manifestement, perdu la ceinture, au poker, avec un certain « Hydranos », et Aryana, semblait bien décider, à la récupérer, aussi, à nouveau, nous furent, téléportés, ailleurs. Dans...Ce, qui semblait à première vu, une caverne : - Je ne sais pas pour toi, mais personnellement, je pense qu'il devrait sérieusement, songer, à appeler une décoratrice d'intérieur dis-je à l'adresse d'Aaron
J'admettais, que pour une fois, j'étais d'accord, avec Hippolyte, ça me faisait franchement, mal de devoir, ainsi l'admettre, mais, vraiment, c'était un sacré boxon, je sais même pas, comment, il faisait, pour vivre, là dedans. Je, veux, dire, forcément, on était, tous un peu « bordélique », sur les bords, certains plus que d'autres, mais de là, à vivre, dedans, je ne savais, franchement, pas comment il faisait :
Je laissais, Hippolyte, s'extasier, sur la réplique d'épée, qu'elle avait trouvé, même, si j'admettais, qu'elle était franchement, génial, j'aurais aimé, avoir une épée, de ce genre, même si la mienne, était très bien, et que j'y tenais beaucoup :
- Jon Snow, c'est le personnage d'une série, dis-je à Jack, t'as internet non ? Tu tape « Game Of Thrones » dans la case « recherche » d'un site de streaming, et tu regarde.
Je, n'allais, pas lui donner, plus d'informations, ça gâcherait tout. Non, il fallait, le laisser, découvrir, ça par lui même.
Me détournant, de Jack, j'entrepris, de fouiller, à la recherche, de la ceinture d'Aryana. Plus vite, on la trouverait, et plus vite, le tueur fou, arrêterait, de nous enquiquiner. Je, me doutais bien, qu'elle, ne lui donnerait pas, mais, c'était une déesse non ? Un, tueur fou, ce n'était, pas grand chose, à côté, elle pouvait le mettre, au tapis d'une pichenette. J'avais, largement, pu la voir, à l’œuvre, elle, était beaucoup, plus forte que son apparence, ne laissait entendre. Et, puis, peut-être, qu'une fois, que tout ça, serait finit, je pourrais, convaincre, Aaron, d'aller visiter, la boutique de Wonka, je pourrais lui servir de guide. Tout le monde, aimait le chocolat, il pourrait, même en manger, j'avais, justement, préparé moi même des prototypes, il fallait bien que quelqu'un les goutes, je m'étais améliorée, apparemment, d'après Aster. Même, s'il me faisait peur, il était, un super prof.
Un hurlement, me tira brusquement, de mes recherches, Hippolyte, semblait se faire sauvagement, agressé, par une paire de...Chaussure. Oui, de chaussure. Jack, lui semblait trouver, cela hilarant. Même, si j'admettais, que la situation, prêtait plus à comique, et que je n'aimais, pas la demi-déesse, parce qu'elle était, ma rivale, ce, n'était, pour autant, pas très gentil, de rire de son malheur. Je fusillais, Jack du regard, tandis que la brune réussit à se débarrasser, de la paire de chaussure carnivore.
On, n'était pas au bout de nos surprises, manifestement, puis qu’après, la paire de chaussure carnivore, ce fut le tour, du piano carnivore. Non, mais sérieusement, on n'était où là ? Dans, un dépotoirs, d'objets dangereux ? C'était, encore plus flippant, que la boutique de Gold.
Jack, entreprit, d'aider, Hippolyte, mais, le piano, ne sembla, pas du même avis, puisqu'il l'expédia, à l'autre bout, de la pièce. Là, c'était impossible, de retenir, mon fou rire, et c'est entre deux hoquets, que je réussis, à mettre mes mains en porte voix : - Bravo Jack ! Je t'accorde un 10 pour ton vol plané !
Finalement, calmée, je repris, mon sérieux, en me tournant vers Aaron :
- Allons aider, Hippolyte
Je lui accordait, mon plus beau sourire, tandis que épée en main, je m'aventurais, prêt du piano, bien décidée, à délivrer, la demi-déesse, je lui assenais, un bon coup, d'épée, dans l'un de ses pieds, mais, il ne sembla pas du tout, apprécier, loin de là, puisqu'une de ses cordes, sorties, pour venir, percuter, ma joue, à pleine vitesse. Sous l'impacte, je chancelais, pour me retrouver, littéralement, les fesses, parterre, totalement, éberluée. Ok, lui, il m'avait énervée, si personne, d'autres ne lui mettait, un bon coup, je sentais, que j'allais, me faire une joie, de le tailler en cure-dent
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Aider Hippolyte, c'était plus facile à dire qu'à faire. Car après avoir été en proie - sans que je puisse y faire quoi que ce soit pour la protéger - avec des chaussures carnivores, elle s'était retrouvée confronter à un piano tout autant carnivore. Cela dit, lui, il avait réussi à la gober et il était sans doute en train de la digérer quand Anna était passée à l'attaque, avant de se prendre un coup de corde et de se retrouver les fesses contre le sol.
Je m'étais précipité vers elle pour l'aider à se relever et pour l'éloigner du piano, car sa corde dansait encore tout autour de lui. Je sentais qu'il n'attendait qu'une seule chose : frapper à nouveau. Je ne souhaitais pas être sa prochaine cible, ni même qu'il s'en prenne à nouveau à Anna. J'avais jeté un oeil vers Jack. Qui sait, il aurait fait une bonne cible pour piano, mais bon... Je n'étais pas du genre à souhaiter du mal aux autres.
N'empêche, s'il se prenait le coup, ça ferait diversion et je pourrai me précipiter vers le piano afin d'en libérer Hippolyte. Il détenait la femme que j'aimais, je ne pouvais pas le laisser la déguster. J'avais tourné la tête vers Anna.
"Je vais tenter de faire diversion et on pourra aller sauver Hippolyte. Mais il faut que tu restes à l'écart, car c'est bien trop dangereux quand on s'approche du piano et tu as déjà pris un coup."
Il ne fallait pas qu'elle les cumule. Pas comme Jack qui pouvait en recevoir, vue qu'il était encore vierge de ce côté là.
"Garde ton épée avec toi, prêt à être utilisée. On ne sait jamais ce qui pourrait nous arriver d'autres."
Quand à moi, j'avais tout ce qu'il me fallait. J'étais allé le chercher au fond de la poche arrière de mon pantalon et je le tenais bien droit devant moi. Une bombe haleine fraîche, mais ça, le piano l'ignorait.
"Je suis armé ! Je vais m'avance tout doucement pour récupérer Hippolyte. Si tu nous laisses la prendre, on s'en ira et on te laissera tranquilles !"
J'avais jeté un oeil vers Aphrodite qui était une fois encore d'aucune aide. A quoi bon ça servait d'avoir une déesse avec nous, si elle se comportait comme une banale humaine ? Je la détestais encore plus !
"Prépare toi Hippolyte, j'arrive !"
Je m'avançais courageusement vers le piano. Sa corde s'était reculée pour me laisser passer. Je crois qu'il avait compris le message et que tout comme nous, il voulait que tout se termine pour le mieux. Quoi qu'il en soit, s'il tenait quoi que ce soit, j'avais mon déodorant de prêt. Je pourrai appuyer jusqu'à 3 ou 4 fois par secondes dessus et ça le ferait suffoquer. D'ailleurs, j'avais très rapidement pu tester mes théories, car à peine j'avais fait un pas de plus, qu'une autre corde était apparue et m'avait propulsée en arrière.
1...
2...
3...
4...
5 ! J'avais pu 5 fois de suite durant la même seconde, envoyer un jet de produit parfumé en direction du piano. Ca avait fait reculer la corde, mais je m'étais tout de même retrouver derrière par terre, juste à côté de Anna qui brandissait toujours vaillement son épée. Je me souvenais qu'elle m'avait parlé du désordre de l'appartement et du fait que ce n'était pas un lieu habitacle...
"On peut dire ce qu'on veut sur cet appart, mais maintenant il sent bon !"
Au moins une chose de bonne. Pas comme la douleur que j'avais sur les fesses. Anna avait eu la même ?
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
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J'avais levé les yeux au ciel quand j'avais entendu Horace dire qu'Hydranos voulait me "faire la peau". Qu'il essaye toujours, si ça pouvait lui faire plaisir. Les créatures avaient de temps à autres des idées de grandeur, il fallait les laisser s'amuser. De toutes façons, Hydranos n'avait rien d'inquiétant lorsqu'on le connaissait bien. Il avait juste la manie de fourrer ses têtes un peu trop n'importe où.
"Enfin j'ai le droit à un petit pourboire ? Quelque chose ? Je t'ai quand même aidé ma belle !"
J'avais haussé un sourcil tout en toisant Horace. Visiblement, il ne saisissait pas comment fonctionnait un marché. Il m'avait déjà dit tout ce que je souhaitais entendre.
"Estime-toi heureux que je ne te confisque pas ta perruque." conclus-je avant de téléporter tout le monde ailleurs.
La chevelure d'Horace m'avait toujours préoccupée. J'étais persuadée que c'était une perruque. Arès était toujours resté évasif sur le sujet, preuve qu'il y avait bien quelque chose de louche dans ses glandes capillaires.
Nous arrivâmes donc chez Monsieur Je-n'ai-aucun goût-pour-décorer-mon-intérieur. Après avoir brièvement goûté à l'ameublement épuré et luxueux de chez Horace, ce changement piquait légèrement les yeux. Je n'étais pas la seule à en être affectée. Hippolyte n'appréciait pas l'endroit, tout comme le personnage.
"Puisque tu connais Hydranos, tu n'es pas sans savoir qu'il va nous accueillir comme il se doit. Restez sur vos gardes."
Il avait un humour des plus particuliers. Cela ne me surprit qu'à moitié de voir des chaussures ensorcelées s'attaquer à ma nièce. Comme elle avait l'air de plutôt bien se débrouiller à les réduire en confettis, je la laissais s'amuser. Je m'écartai du groupe pour observer les différents objets étalés sous mes yeux. Elle avait mentionné mon fils lorsqu'elle avait pris l'épée en main. Je soupirai légèrement. Dès que cette "aventure" serait finie, il faudrait que j'aille le voir. Nous ne passions pas suffisamment de temps ensemble et cela me manquait. Du bout des doigts, j'effleurai un chapeau haut de forme élimé avant de m'attarder sur un tableau représentant une femme nue. Je poussai un nouveau soupir en secouant légèrement la tête.
C'est alors qu'un bruit claqua à mes oreilles. Je me retournai pour voir, perplexe, que Hippolyte venait de se faire gober par le piano à queue. Ce dernier s'agitait lourdement sur ses courtes pattes, avançant le pupitre comme s'il allait charger. Jack se tenait juste sur sa trajectoire. Je portai une main à mon coeur.
"Non..." murmurai-je d'un ton voilé.
J'avais l'impression d'être prisonnière de l'un de ces films larmoyants où la fille se sent obligée d'embrasser le garçon tout en levant sa jambe. Tétanisée, je vis Jack être suspendu à l'envers par une corde du piano, avant d'être violemment projeté au sol. La corde du piano s'enroula de nouveau autour de sa cheville et l'instrument s'amusa à le faire voler un peu plus loin.
"ARRETE CA TOUT DE SUITE !" m'écriai-je.
Bien entendu, le piano ne m'écouta pas. Il s'attaqua aux autres. Toutes mes pensées étaient focalisées sur Jack, qui gisait au sol. Allait-il bien ? Respirait-il encore ? Je devais m'en assurer. Je culpabilisais déjà suffisamment de ne pas être intervenue plus tôt.
Je me précipitai vers lui et l'extirpai des têtes réduites qui avaient heureusement amorti sa chute. Puis je posai sa tête sur mes genoux tout en caressant sa joue ensanglantée. "Jack... tu es couvert de blessures sexys." fis-je remarquer parce qu'effectivement, c'était le plus important à l'heure actuelle. "Tu vas bien ? Non, ne bouge pas trop vite. Prends tout ton temps..."
Je lui massai les épaules tandis qu'en bruit de fond, j'entendais des bruits de cordes qui claquaient comme un fouet, des cris de douleur et des notes graves qui ressemblait au thème des Dents de la Mer. Curieuse mélopée...
"Attends, je vais vérifier si tu n'es pas blessé ailleurs."
Tout en parlant, j'avais soulevé son sweat-shirt et le forçait plus ou moins à l'enlever -encore, mais je m'arrêtai lorsque je sentis une odeur de Fleur d'Oranger synthétique. Je fronçai les sourcils et regardai vers le piano, constatant qu'il venait de se faire "sauvagement" agresser par le déodorant d'Aaron.
Aussitôt, la gravité de la situation me revint avec la force d'un boulet de canon. Abandonnant Jack qui avait les bras coincés contre la tête, engoncé dans son sweat-shirt retroussé, je me levai d'un bond.
"Je te réserve le clou du spectacle." lui murmurai-je avec un clin d'oeil (qu'il ne vit pas).
Puis je me tournai vers le piano qui, tout guilleret de massacrer des humains, avait entamé la "Petite Suite" issue quatrième ballet de Debussy. Je devais admettre qu'il avait beaucoup de goût. Mais là n'était pas le problème : il avait touché à mon Jack, il allait en payer le prix.
Je remarquai qu'il boitait légèrement d'une patte. Quelqu'un avait réussi à le blesser. "J'ai bien peur que tu aies fait une touche." lui dis-je d'un ton froid.
Il cessa aussitôt ses gammes et ses arpèges, pivotant vers moi avant de vibrer et de libérer un son grave très menaçant. "Je suis sûre que tu aspirais à une autre vie." poursuivis-je sans le lâcher du pupitre. "Tu n'étais pas destiné à vivre reclus dans une caverne qui sent le tabac froid et la transpiration. Toi, tu es né pour les salles de concert, pour les cabarets, les auditoires."
Il haussa une touche noire, comme s'il hésitait à m'attaquer. Jamais personne ne l'avait traité comme il devait l'être. Un instrument noble, vibrant de vie et de rêve. Je m'avançai de quelques pas prudents, la main levée. Je la tendis de plus en plus jusqu'à la poser sur le bois noir et poli de son couvercle. Je le sentis légèrement frémir sous mes doigts.
"Tout ce que tu demandes, c'est d'être aimé pour ce que tu es." dis-je avec un sourire. "Tu veux nous éblouir, tu veux être l'apothéose d'un grand moment. L'instrument d'une émotion, le vecteur d'un sentiment."
Les touches s'agitèrent follement sur le clavier dans une mélodie claire et pleine d'espoir.
"Libère ma nièce et je t'offrirai tout ce que tu désires. Tu sais qui je suis, tu le sens. Tu sais que je suis en pleine mesure d'exaucer ton souhait. Tu ne te sentiras plus jamais délaissé."
Il émit un son hésitant entre un do et un ré, puis finalement, il souleva son large couvercle. Les cordes relachèrent le corps de Hippolyte qui en profita pour sauter hors du piano, échevelée et prête à en découdre. Je posai aussitôt ma main sur son bras pour l'en dissuader.
"Non. Laisse-moi faire."
Pour donner le coup de grâce à cet instrument, il fallait lui accorder ce qu'il voulait. Il n'était qu'une "âme" en peine. J'attendis que Hippolyte se soit suffisamment écartée pour m'approcher davantage du piano.
Je m'appuyai contre et regardai vers Jack qui avait réussi à venir à bout de son sweat-shirt.
"Je t'avais promis un spectacle ? Hum... il est temps de passer au niveau supérieur."
Avec ce que je préparais, il allait très vite oublier la petite rousse. Des projecteurs apparurent de nulle part pour éclairer le piano, tandis que ma robe disparaissait pour laisser place à une mini jupe noire et un bustier rouge très échancré. Mon rouge à lèvres était assorti. Je me hissai sur le piano et croisai les jambes, prenant une pose faussement innocente tandis que je commençais à chanter, en version acoustique, avec le piano pour m'accompagner : Baby, can’t you see I’m calling A guy like you Should wear a warning It’s dangerous I’m fallin’
There’s no escape I can’t wait I need a hit Baby, give me it You’re dangerous I’m lovin’ it
Le piano jouait tout seul. Je disparus subitement pour faire irruption dans le dos de Jack, passant mes mains sur son torse tout en chantant toujours.
Too high Can’t come down Losing my head Spinning ‘round and ‘round Do you feel me now
Je le contournai pour être face à lui, l'attirant brusquement à moi, prête à l'embrasser mais me stoppai au dernier moment. Il fallait cultiver le désir...
With a taste of your lips I’m on a ride You're toxic I'm slipping under With a taste of a poison paradise I’m addicted to you Don’t you know that you’re toxic And I love what you do Don’t you know that you’re toxic
Tout à coup, je cessai de chanter, et le piano termina dans un léger trémolo, qui me donnait l'impression d'être le son de nos coeurs battant à l'unisson. Il était tout à moi. Je m'imprégnai du moindre détail de son visage, mon regard plongé dans le sien. Comment avais-je pu le penser idiot ? Il me semblait si lumineux en cet instant. C'était lui. Il n'existait personne d'autre que lui. "J'ai chanté pour toi." dis-je en souriant, tout en déposant quelques baisers dans sa nuque. "Anna ne chante pas, elle."
Je n'avais pas besoin de vanter mes mérites, je savais que j'étais la meilleure en matière d'aimer. Mais juste pour "provoquer" la petite rousse, je lui lançai un regard supérieur tout en agrippant davantage Jack. Elle n'avait qu'à se consoler dans les bras d'Aaron. Il était très gentil, parfait pour elle. Je remarquai alors que Hippolyte semblait sur le point de faire une attaque.
"Hippolyte, ça n'aurait jamais pu être possible entre nous. Mon coeur est déjà pris. J'ai voulu le nier pendant trop longtemps. On ne peut lutter contre ses sentiments." dis-je d'un ton navré.
Pour bien lui montrer qu'elle n'avait rien à espérer, je glissai une main dans le cou de Jack et l'attirai à moi pour capturer ses lèvres. Le piano entonna l'air de Titanic. C'était tellement parfait. Pourquoi lutter ? L'amour est toujours le plus fort, en fin de compte. Je m'étais trompé. Il n'était pas que douleur. C'était même tout l'opposé pour l'instant. Oh oui, tout l'opposé...
Arya : 90% et un peu trop in love :ohhh: Piano : allié
Anna D'Arendelle
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HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
J'admettais, que la bombe désodorisante, n'était peut-être pas la meilleure des armes, pour combattre, un piano, mais Aaron, lui au moins, avait essayé, pas comme Aryana, elle faisait quoi d'ailleurs elle ? C'était quand même, pour sa ceinture qu'on était, là. Mais, apparemment, elle préférait, s'occuper de Jack, bwarf si ça pouvait lui faire plaisir, honnêtement, je m'en fichais, je préférais, sourire et rire à la remarque d'Aaron, sur l'habitat d'Hydranos, effectivement, maintenant, au moins, ça sentait bon.
Mais, dès que je tournais, la tête, en direction, du piano, je pu remarquer, qu'Hippolyte, était libre, de un, et que la déesse, semblait décider à se donner en spectacle de deux. Ça, pour être honnête, je m'en fichais, tout comme le regard, de défit qu'elle me lança. Si elle, voulait Jack, elle pouvait se le garder, personnellement, il ne m’intéresserait pas. La seule chose, qui avait attiré mon attention, chez lui, c'était son habileté, à faire de la glace comme ma sœur. Sauf, qu'Horace, semblait mieux s'y connaître que moi, dans ce domaine, et qu’apparemment, il était bien moins puissant que ma sœur. Aussi, avais-je laissé tomber mon idée, non, ce n'était pas lui, qui pourrait m'aider avec Elsa.
La chose, qui ne me plu pas, en revanche fut le « Anna ne chante pas elle », je gonflais, mes joues, façon Hamster, et me détournait, pour qu'elle ne voit pas mon air courroucée. Bien sur que si Anna chante, Anna est une princesse Disney, et Anna sait très bien chanté.
Non, je ne devais, pas entrer dans son jeu, je devais, me montrer plus mature qu'elle, si elle voulait, être puérile, libre à Aryana de le faire. En revanche, j'avais remarqué, que le piano, semblait, disposé, à aider si on le lui demandait gentiment. Alors, Anna ne chantait pas, mais Anna, avait l'intention de danser. Je, n'avais pas de longue robe, comme à Arendelle, mais, tant pis. C'était le moment, ou jamais, Hippolyte, semblait bien trop occupé à essayer de séparer le duo de blonds, je me devais, d'agir maintenant
C'est les yeux pétillant, et un sourire enfantin, que je me dirigeais vers l'instrument, et me mit à lui demander quelque chose à voix basse, il émit un bruit ressemblant, à une réponse positive, et juste après, la mélodie démarra. Guillerette, je me dirigeais vers Aaron :
- Tu danse avec moi ? La valse tu connais, c'est très facile, fait comme moi :
Je commençais dans un premier temps par lui monter les pas, comptant la mesure à coup de « 1, 2, 3 et 1, 2, 3 » l'invitant à faire de même. Puis, je positionnais ses mains, comme il le fallait, et toujours souriante, je commençais par le guider doucement, avant de le laisser faire. Alors, oui, « Anna ne chante pas », mais Anna, s'en fiche, puisqu'elle préfère largement, valser avec Aaron, plutôt, que de jouer à laquelle des deux, gagnera le cœur, d'un garçon dont je me moquais éperdument. Il, ne pouvait pas aider Elsa, à maitriser ses pouvoirs, mon intérêt, pour lui s'arrêtait donc là. Quant à Aryana, elle avait finalement été utile, puisqu'elle me permettait, de passer un bon moment, avec Aaron :
- Tu vois, c'était pas compliqué tu t'en sors très bien
Et c'était sincère, c'était beaucoup plus agréable qu'avec le duc de Weselton ou bien même Hans, j'avais l'impression d'être sur un petit nuage, et je ne pouvais pas m'empêcher de sourire à m'en faire mal aux zygomatiques
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Jack Overland
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| Avatar : Lucas Till
| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
J'avais senti qu'on m’extirpais des têtes miniaturisées, et avec soulagement, je respirai de l'air non nauséabond. En ouvrant un oeil, j’aperçus le visage inquiet d'Aryana qui se penchait sur moi. "Heiiiin ?" Les blessures vraiment sexy ? Anna allait certainement aimer alors ... Je voulu me redresser, mais la déesse commença a me déshabiller.
"Encore ???" lâchais je avant d'a moitié me faire étouffer par mon propre sweat. Je me consolais rapidement en me disant qu'au moins, elle n'avait pas commencé par le bas ... La déesse me lâcha ( Hourra ! Il ne me restai plus qu'a me libérer de cette prison de tissus... )
Je bataillais dure - elle avait réussie a coincer mon t-shirt avec le pull la bougresse - et se mit a parloter avec le pino. Pendant un instant, j'envisageais de changer mes vêtements en glace pour les casser avant de me reprendre. Non, ils étaient ma dernière armure ici, hors de question de les lâcher.
Je me débâtis un moment, les bruits de lutes avaient cessés ce qui était rassurant. Enfin ma vue se dégagea et je m'assurai en premier lieu qu'Anna allait bien. Je ne pu m’empêcher de sourire en la voyant en bonne santé. Puis je me concentrais sur ce qui se passait du coté du piano. Oh. On pouvait lui causer maintenant ? J'eus a peine le temps de cligner des yeux qu'Aryana avait changée de tenue. Ok. Aryana, la fille qui m'avait rendu chauve pour une simple petite blague se baladait avec une tenue digne du Rabbit Hall. En un sens c'était terriblement amusant, j'imaginais sans peine l'horreur qui se peindrai sur son visage quand elle reprendrai ses esprits. Pour un peu je regrettais de ne pas pouvoir la filmer pour lui ressortir un jour.
Elle passa soudain dans mon dos et m'embrassa presque avant de s'éloigner. C'est a ce moment la qu'une alarme se déclencha en moi. Pas pour ma sécurité mais plus tot parce que je savais qu'Anna voyait tout. Je ne voulais pas qu'elle pense qu'il y avait quelque chose entre Aryana et moi ! C'était la rouquine la lumière de ma vie ! La déesse me fixa, me fixa, me fixa ... Et se mit a dénigrer Anna. Quoi ? Comment ca elle ne chantait pas ? Mais j'en avais rien a faire moi qu'elle chante ou pas ! Elle n'avait pas besoin de se déshabiller pour etre belle, elle.
Puis elle se tourna vers Hippolyte et la ... jeta. Ok. Avant de m'embrasser. OK. Je ne pris pas conscience de ce qui se passait tout de suite, restant quelques instant trop choqué pour faire quoi que ce soit. Puis mes mains agrippèrent ses épaules et d'un geste brusque je la détachais de moi et fit un bond en arrière, me plaquant dans le coin de la pièce qu joignait le plafond a deux autres murs, mon bâton devant moi.
Ok. Draguer les filles, les faire rougir, les distraire et les faire rire, ok, tres bien, c'était fun. Distrayant, amusant et pas dangereux. Mais la Choupette allait trop loin.Le regard d'Hippolyte était suffisamment éloquent pour me calmer. J'étais le gardien de la joie bon sang, pas celui de la tristesse ou de la jalousie ! Je renierai mon centre si je devais apporter la peine avec moi. Et ca c'était hors de question. Je ne deviendrai pas pour moi même ce que Pitch était devenu a Sab. Je ne deviendrai pas un gardien de la tristesse.
Aryana fit un pas vers moi et sans hésiter j'envoyais vers elle une salve de neige en espérant la refroidir un peu, et la couvrit de la tête aux pieds.
"Non mais tu vois moi ? Je suis un ananas ! " Merci dieu des nains de jardin, ca sembla la déstabiliser un moment et attirer son attention sur mes paroles plus tot que sur mon corps. J'avais vu qu'elle n'aimait pas les fruits et heureusement ca sembla la reconnecter une seconde a la réalité. "Maintenant écoute moi" fis je d'une vois autoritaire en remarquant du coin de l'oeil Anna qui entamait une valse avec Aaron. Pas cool. "Je t'aime bien Arya, et justement je ne jouerai pas avec tes sentiments ou ceux d'Hippo. Regarde la ! Elle ne mérite pas ca. Et toi non plus."
Je savais que dans l'appartement d'Horace j'avais "joué". Mais ce n'avais jamais été a ce point ! La bas j'avais agacé Hyppo et un peu gêné Arya. La demi déesse me semblait .... malheureuse. Je fis apparaitre une boule de Neige dans ma main et la lui envoyait a la figure, lui envoyant un souffle de joie et d'amusement. Si nous voulions nous en sortir, nous devions être unis. Je commençais enfin a prendre conscience de la situation, la peine que j'avais vue dans les yeux de la demi déesse, avait réussi a réveiller mon esprit de gardien, et le devoir passait avant tout.
"Rhabille toi, tu étais bien mieux tout a l'heure."
Je jetais un sale regard vers Aaron et Anna qui dansaient. J'avais la main qui me démangeait de geler ce type sur place. Mais je ne devais pas me laisser avoir. Allez Jack, t'es plus fort que ca .... Oups, le sol venait de se geler sous ses pieds, le faisant glisser comme sur une patinoire. En le voyant de démener pour garder son équilibre, je ne put m’empêcher de rire, avant de partir dans un fou rire. Ca faisait un bien fou ! Je vis qu'Anna tentait de l'aider et longeait le mur en restant hors de portée d'Aryana et me posais prés d'Anna. Bon, apparemment ma blague ne l'avait pas faire rire. Dommage ...
Je m'inclinais profondément et d'un geste aidait Aaron a se stabiliser avant de lever les yeux vers ma dulcinée.
"Je crois qu'on est parti sur de mauvaises bases" annonçais je d'une vois douce. "Je m'excuse pour mon comportement. On pourrait peut être tout reprendre a zero non ?" Je reculais d'un pas et me raclais la gorge.
"Enchanté Anna, je suis Jack Frost." déclarais je en lui tendant la main. Jamais au grand jamais je n'avais été aussi sérieux avec une femme. "C'est un plaisir de faire votre connaissance.
Jack : 75% :snowball:
Hippolyte Sherman
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| Avatar : Shelley Hennig
Arrête de t'en faire. Je suis là maintenant, ok ?
Tu m'as vraiment manqué Peg !
| Conte : Inventé | Dans le monde des contes, je suis : : la fille d'Arès.
Cela semblait être cause perdue. Soit les partenaires d’expédition d’Hippolyte étaient faibles, soit le piano était incroyablement fort. Sans doute à cause d’Hydranos. Quoi qu’il en soit, elle arrivait à entendre les paroles d’Aaron, puis celle d’Anna et enfin celle de la plus belle de toute : Aryana. Hippolyte arrivait également à sentir les coups que donnaient Anna. Puis soudain une odeur particulière agréable se fit sentir. Mais qu’est-ce qu’ils foutaient. Ce n’était pas du tout le moment de se parfumer ! Il y avait une jeune femme coincée dans un piano. Et aussi amusante que la situation pouvait l’être, c’était très inconfortable pour la demi-déesse. Elle essayait de se débattre mais c’était dur et ça faisait mal. Les cordes étaient vraiment trop serrées. Mais ce fut les paroles douces d’Aryana qui changea la donne. Elle avait trouvé les mots justes, comme d’habitude. Les cordes relâchèrent Hippolyte et le capo du piano s’ouvrit. Aussitôt la lumière si faible de la grotte aperçue, aussitôt Hippolyte avait sauté. Elle était prête à mettre le piano KO. Elle allait se venger de ce qu’il lui avait fait. Et même si elle ne se sentait pas très bien, surement à cause de l’emprise qu’il avait eu sur elle, ses poignets le montrait bien, elle souhaitait sa revanche. Cependant elle sentit la main de quelqu’un sur son bras. Non mais qui lui interdisait d’aller au combat ? Hippolyte tourna la tête, et lorsqu’elle vu qu’il s’agissait d’Aryana, la demi-déesse ne put s’empêcher de sourire bêtement. Elle la touchait ! Et pour lui faire plaisir elle lui laissa la place. Elle l’autorisait à l’achever ! « Va-y Aryana ! Finis-en avec ce maudit piano ! » Mais rien ne se passa comme prévu. Au lieu de mettre la pâtée au piano, la déesse de l’amour se changea et commença à chanter accompagnée par la mélodie. Hippolyte était déçue. Bien qu’elle en prenne plein les yeux par la tenue d’Aryana et plein les oreilles avec sa douce voix si sensuelle, Hippolyte était déçue. Pour deux raisons ! Toute d’abord parce qu’elle n’avait pas combattu comme une vraie guerrière et aussi parce que ce n’était pas pour Hippolyte qu’elle faisait ce show…Mais pour ce crétin de Jack ! D’accord, il avait une belle gueule…Mais elle méritait mieux, elle méritait Hippolyte ! Pourquoi faisait-elle ça devant elle ? Hippolyte sentait son cœur se fissurer. Et il se brisa complètement lorsqu’Aryana s’avança vers elle pour lui annoncer que ce n’était pas possible entre elles. Le pire fut lorsqu’elle embrassa Jack. Un mélange de tristesse et de colère monta en elle. Hippolyte sentit les larmes humidifier ses yeux. Elle se fichait complètement d’Anna et d’Aaron qui dansaient ensemble. Elle soutenait son regard vers les deux blonds. Ses yeux humides fixaient à tour de rôle Jack, puis Aryana. La seule manière de garder Aryana pour elle toute seule était de mettre fin à la vie de Jack. Et elle en était capable. Tuer par amour n’était pas impossible pour la jeune femme. Oui. Il avait beau être son ami, Hippolyte allait réellement tuer Jack qui était l’unique obstacle entre elle et Aryana. La tristesse laissa place à la colère, à la haine. Notamment lorsque Jack envoya une boule de neige en plein sur Hippolyte. La demi-déesse leva son épée, se dirigea d’un pas déterminé et rapide vers Jack, trop rapide pour que quiconque n’est le temps de l’arrêter. « D’abord tu me voles Aryana, puis ensuite tu oses m’envoyer une boule de neige ! Prépare-toi à mouriiiiir ! » La jeune femme était arrivée à hauteur de Jack, elle était prête à en finir avec lui, à le décapiter. Mais soudain sa colère se transforma en joie. Elle n’avait plus envie de tuer mais de s’amuser. Elle baissa doucement son épée puis regarda Anna. La seule chose qu’elle avait envie, sur le moment, c’était de s’amuser. « Eh dis, Anna. Ça te dit de faire un combat pour rigoler avec nos épées ? » Oui bon, l’amusement pour Hippolyte n’était pas tout à fait le même que les gens normaux. Mais c’était uniquement dans un bon fond. Elle ne voulait pas blesser Anna. Elle voulait simplement jouer avec elle. Et bizarrement, c’était une des mieux placé pour pouvoir satisfaire Hippolyte…puisqu’elle détenait une épée !
love.disaster
Hippolyte : 75% et passe par tous les états
Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Your loveis most generous where it is most hurtful.
Mon numéro n'avait pas eu l'effet escompté. Plus que blessée, j'étais outrée. Outrée qu'en tant que déesse de l'amour, je me fasse "doubler" par une jeune fille naïve qui n'entendait rien aux choses de la vie. Jack ne comprenait pas qu'en ma compagnie, il pourrait découvrir des choses qu'il ne pouvait espérer dans ses rêves les plus fous ? Je devais lui faire entendre raison. Il devait m'appartenir. Ce n'était pas une option. Pour se faire, il fallait se débarrasser de l'élément encombrant.
Je fis disparaître la neige qui me recouvrait. Cela m'avait refroidi à peine quelques secondes. J'étais de nouveau tout feu tout flamme. Par contre, sa comparaison avec un ananas me fit hausser un sourcil. Essayait-il de me tenir à distance ? Il avait mal choisi le fruit, peut-être qu'avec une pomme, j'aurais eu un mouvement de recul.
Mon coeur venait d'exploser comme un volcan et la lave se déversait dans tout mon corps, l'embrasant en entier. Les poings serrés, je regardai l'homme de ma vie se rendre vers Anna et exécuter une courbette devant elle.
"Rhabille toi, tu étais bien mieux tout a l'heure."
Ses paroles se répétaient en écho dans ma tête. Je baissai les yeux sur ma tenue. Il ne l'appréciait pas à sa juste valeur car il avait le regard voilé par cette jeune péronnelle. Je relevai la tête et écarquillai les yeux d'horreur en voyant Hippolyte le menacer de son épée.
"Hippolyte !" m'écriai-je d'un ton révolté.
Je me téléportai jusqu'à elle, prête à la désarmer, mais comme Jack lui avait envoyée une boule de neige en plein visage, la magie fit son office. Bientôt, ma nièce ne fut plus que liesse, oubliant momentanément son amour déraisonnable pour moi. Je me laissai aller à soupir, avant de croiser le regard de Jack.
"Tout ce que nous pourrions être ensemble, si tu..."
Le souffle coupé, je le vis se détourner de moi une fois de plus pour se diriger vers Anna. ENCORE ?! Il était trop aveuglé par elle, ce n'était pas normal. J'étais bien plus jolie, bien plus envoûtante ! Ce n'était pas juste !
Mes poings se serrèrent de nouveau tandis que je les observai de loin d'un air incendiaire. L'ombre d'une idée m'effleura. Je savais comment régler ce problème. J'obtenais toujours ce que je désirais. Ce ne serait pas la première fois...
"Euh... déesse Aphrodite ?"
Je battis des cils et me tournai vers Aaron, plantant mon regard assassin dans le sien. Il venait de me déconcentrer et il n'en avait cure. Il me montrait une serviette en papier sur laquelle était écrite une adresse, entourée par un gros coeur rouge tracé au stylo bille.
"Je sais pas si ça peut aider, mais j'ai trouvé cette ça. Peut-être que votre Hydranos est là-bas." "Ce n'est pas 'mon' Hydranos." marmonnai-je en lui prenant la serviette des mains.
En tous les cas, il s'agissait de son écriture. Et le gros coeur ne pouvait sous-entendre qu'une chose : lui aussi était sous l'emprise de la Ceinture, car jamais je le l'avais connu sentimental auparavant.
"Magnifique. Il a activé ma Ceinture et il ne sait pas s'en protéger." soupirai-je. "Bon, venez tous. Taxi Arya en partance pour... cet endroit."
Je désignai la serviette en papier avant de la laisser tomber au sol. C'était à Storybrooke. Bien entendu. Il fallait que les débordements aient toujours lieu dans cette ville. A croire qu'elle était maudite.
J'attendis que tout le monde me donne la main et je nous téléportai à l'intérieur d'une maison très élégante, richement décorée et très luxueuse. Je lorgnai le jacuzzi qui trônait au beau milieu du salon, juste en face de l'écran plat, à côté du sofa puis je secouai la tête. Avait-on atterri dans la résidence secondaire d'Hydranos ? En tous les cas, il s'agissait de quelqu'un qui avait la folie des grandeurs. Je me désintéressai très vite du mobilier en remarquant un détail très agréable : Anna avait tardé à lâcher ma main. Je refermai mes doigts sur son poignet, le serrant avec force et froideur comme les serres d'un rapace sur une proie. Elle laissa échapper un petit cri plaintif mais je ne desserrai pas mon emprise sur elle. L'occasion était trop belle. "Cherchez Hydranos." demandai-je d'une voix aimable aux autres. "Il doit forcément être quelque part. J'ai un détail à régler, ça ne sera pas long."
Tout en parlant, je n'avais pas lâché Anna de mon regard implacable. De mon autre main, je lui enserrai vivement la gorge et la soulevai de plusieurs centimètres.
"Une si petite chose, si fragile..." murmurai-je tout en l'observant, la tête penchée. "Tu vas casser si vite. Sache que je n'ai rien contre toi, mais il faut que tu comprennes : tu es une entrave à notre amour. Tant que tu existes, tu l'empêches de m'aimer. Je vais essayer de ne pas te faire souffrir."
Je la regardai d'un air profondément navré. Mon poing cherchait à l'étouffer, tandis que je réfléchissais à une mort moins douloureuse. Je pouvais également lui briser la nuque. Je sentais les autres s'agiter autour de nous. Il fallait également les empêcher d'agir. Mon esprit était obnubilé par Jack. Je ne souhaitais pas lui faire de mal. J'espérais qu'il n'allait rien faire de stupide pour tenter de sauver Anna.
De toutes façons, elle était déjà morte.
Arya : 90% et un peu trop in love :ohhh: Anna : 75% (pour l'instant )
Aaron McAdams
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« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Aaron ☣ un demi dieu. ϟ
J'étais défoncé. Je sentais tous mes sens en éveil, cette sensation de bien être traverser mon corps. J'étais en pleine ébullition et Anna avait toujours sa main dans la mienne. Un, deux, trois... Un, deux, trois... On dansait, c'était irréaliste, car la seule femme avec laquelle j'aurai aimé danser était Hippolyte. Elle venait tout juste de se défaire du piano et j'aurai voulu passer un peu de temps avec elle, qu'on s'éloigne de ce groupe et qu'on rejoigne la terre ferme, mais Anna m'avait entraînée avec elle.
J'aurai voulu rester là, avec elle, car cette sensation je la ressentais trop rarement. Avoir l'impression d'être aimé, c'était un bien aussi rare que précieux. Je savais ce qu'elle devait ressentir de m'aimer alors que je n'éprouvais rien pour elle. Mais, il fallait être honnête avec elle et lui dire clairement ce qu'on me disait rarement, me laissant me prendre un mur à chaque fois :
"Je ne t'aime pas Anna..."
Je m'étais arrêté de danser, mettant un terme à toute cette mascarade. Je voyais au loin Hippolyte et je savais que je devais aller la voir, car ma place était à ses côtés, mais je devais d'abord m'occuper de Anna. Je ne voulais pas la voir souffrir, elle commençait à compter pour moi. Chaque personne qui m'accordait un minimum d'importance, comptait à mes yeux. Si elle acceptait de ne pas être aussi accrochée à moi, de ne pas tenter de rendre Hippolyte jalouse, on pourrait rester ami.
"J'adore la façon dont tu danses. Je ne veux pas te faire de mal en te disant que je ne t'aime pas, mais c'est la vérité. Mon coeur appartient à Hippolyte. Tu comprends, l'importance de l'engagement, n'est ce pas ?" avais-je dit en prenant sa petite main dans la mienne et en l'approchant de mon coeur.
"Avant que tu me dises des choses que tu devrais garder pour quelqu'un d'autre, faut que tu saches que quoi que tu dises ou fasses, ça ne changera rien. J'aime Hippolyte."
J'avais lâché sa main avant de la regarder dans les yeux avec une petite moue. Je ne voulais pas lui faire de la peine, je voulais juste ne pas lui faire croire à un amour impossible.
"Tu es pareille que moi. On s'engouffre tous les deux dans une situation pas possible, où on navigue à l'aveugle. Faut que tu ouvres les yeux et que tu te rendes compte que je ne suis pas le bon."
Je m'étais approché d'elle en déposant un tendre baiser sur son front. Je ne voulais pas lui briser le coeur, elle ne le méritait pas. Puis, j'avais tourné la tête pour chercher du regard la femme qui accaparait tout mon esprit. Tout en voulant m'éloigner de Anna, j'avais failli tomber, mais Jack m'avait retenu. Étrange, j'avais l'impression qu'il ne m'aimait pas beaucoup. Il s'était ensuite dirigé vers Anna et j'avais fait un petit signe de la main à Anna pour l'encourager à se laisser courtiser par ce jeune garçon.
Tout aurait bien pu se passer si Hippolyte ne s'en était pas mêlée. Qu'est ce qu'elle lui trouvait à ce Jack ? Et pourquoi elle voulait absolument tout régler par la violence ? Heureusement, Aryana avait stoppée Hipp, mais en même temps Jack lui avait envoyé une boule de neige au visage. J'aurai pu m'énerver contre lui, mais Hippolyte semblait très heureuse après cette attaque. Il avait émerveillé la journée de ma belle, j'espèrais que Anna émerveillerait la sienne.
""Euh... déesse Aphrodite ?" avais-je dit en trouvant une serviette de papier sur laquelle était écrite une adresse, entourée par un gros coeur rouge tracé au stylo bille.
"Je sais pas si ça peut aider, mais j'ai trouvé cette ça. Peut-être que votre Hydranos est là-bas."
Elle avait beau dire ce qu'elle voulait, mais pour moi Hydranos était avec elle. Car sinon pourquoi il aurait sa ceinture ? On avait tous donné la main à Aryana et on était apparu dans une maison. Elle était décorée d'une façon très luxueuse. Au centre du salon, il y avait un jacuzzi où on pourrait sans doute se détendre avec Hipp une fois la journée finie. Je nous imaginais bien vivre ici, mais à mon avis, la maison était déjà habitée. Quoi qu'il en soit, Aphrodite avait raison, il fallait trouver Hydranos.
Tandis que tout le monde avait commencé à fouiller la maison, en quittant le salon, je m'étais tourné pour voir si Aryana allait nous suivre ou non. Là je l'avais vue s'approcher de Anna et la prendre au cou, la soulevant de quelques centimètres. Elle cherchait à l'etouffer ou quoi ? J'aurai pu alerter les autres, mais je voulais en avoir le coeur net avant. Ce qu'elle avait dit, voulait tout dire. Elle comptait bien la stopper.
Les autres étaient revenus, sans doute parce qu'ils n'avaient rien trouvés. Quoi qu'il en soit, Anna devenait très vite toute bleue et je sentais que si personne se bougeait, elle allait y passer. Mais qu'est ce qu'on pouvait faire contre une déesse ?
Ses paroles raisonnaient dans ma tête. Anna était une si petite chose et si fragile... Ca me rappelait ce qu'on me disait à l'époque. Pour ça que j'avais vécu une bonne partie de mon adolescence chez moi, à ne pas vouloir en sortir. Jusqu'à ce que mon père vienne me chercher et me force à quitter ma cachette, avec sa ceinture en main. J'avais serré les poings en l'entendant continuer à dire à Anna qu'elle n'avait rien contre elle, mais qu'elle était une entrave à leur amour.
C'était Jack qui était venu lui faire la cour et non l'inverse. Si elle avait dit à Anna que Jack était déjà avec elle, elle l'aurait sans doute laisser tranquille! Anna était une fille bien, elle ne méritait pas qu'on s'en prenne à elle.
"Je vais essayer de ne pas te faire souffrir."
Ils disaient toujours ça. Egéon avait raison, les dieux n'avaient aucun respect pour les autres. Qu'on soit demi dieu, créature ou même un simple humain, on était insignifiant à leurs yeux. Je devais faire quelque chose et ne pas rester simple spectateur de la scène. J'avais fait quelques pas vers la déesse Aphrodite, tout en me souvenant de la discussion qu'on avait eu avec Melody, quand elle me disait que Egéon avait raison, que tout était leur faute. Qu'on ne m'aurait jamais fait de mal si mon père s'était occupé de moi, que si ils avaient fait revenir leur père à eux, Egéon et Melody, ils auraient pu avoir une enfance normale. Les dieux allaient trop loin, bien trop loin !
J'avais passé ma main dans ma poche. Il me fallait quelque chose pour stopper ça. Je n'avais pas d'armes à feu, je détestais ça. Je n'avais pas non plus de couteau ou quoi que ce soit de tranchant. Dans la poche de mon pantalon il n'y avait qu'un vieux Arlequin, qu'en sortant de ma poche, j'avais observé quelques secondes. Il me rappelait vaguement quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Je sentais mon coeur s'emballer, mais j'avais laissé tomber l'arlequin, jetant un oeil vers Hippolyte. C'était elle que j'aimais et uniquement elle. Puis, j'avais trouvé au fond de l'une de mes poches un autre objet fort utile. Mais il ne suffirait pas. En tournant la tête, j'avais vue sur la table basse du salon quelque chose qui allait m'être d'une grande aide. Je l'avais prise et j'avais jeté le contenu sur la déesse. Ca allait sans doute la rafraîchir.
Elle n'avait pas lâchée pour autant Anna, mais je sentais que ça l'avait énervée. Elle en était pas au bout de ses surprises.
"Je suis désolé déesse, mais si vous ne la lâchez pas, vous allez avoir très mal..."
J'avais allumé le briquet, laissant tomber la bouteille de Whisky que je tenais en main. Si il arrivait quoi que ce soit à Anna, je la brûlerai vif. Et si elle revenait, je recommencerai. Je savais que je ne pourrai pas la tuer, mais plus aucun dieu tuera un de mes amis devant moi. Plus jamais !
Aaron : 75%
Jack Overland
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
J'avais attendu anxieusement la réaction d'Anna. Je ne savais pas si elle allait accepter ... L'air inquiet, je passais une main dans mes cheveux sans savoir ou me mettre tendis qu'elle me jaugeait du regard. Mais tout a coup elle me tendit a main, et accepter d’enterrer la hache de guerre a condition que je laisse Aaron tranquille. Je lui fis un sourire éblouissant et serrais sa main. Je n'aurai besoin de rien d'autre que d'être moi même pour gagner son coeur.
Tout a coup, Hyppolite se mit a brailler dans mon dos et je me retournais pour voir qu'une épée allait abattre sur moi ! Elle essayait de me zigouiller ! Sans réfléchir je mis mes bras devant moi pour me protéger mais ... elle décida de proposer un combat amical a Anna.
"Non mais ... T'as fumé ou quoi ?" m'écriais je en mettant une main sur mon coeur.
Non mais elle était pas bien ? On tuait pas les gens pour ca voyons ! Je me tournai vers Anna pour voir si elle allait accepter. C'est vrai que ca pouvait être amusant tant qu'elles ne se blessaient pas. Hippo était une redoutable combattante et je ne doutais pas qu'Anna le soit aussi. Mais Aryana nous demanda de la rejoindre pour une nouvelle téléportation. Personnellement je préférais me laisser porter par le vent, mais je savais que si je faisait ca, je serai momentanément séparé d'Anna. Pas longtemps, mais être loin d'elle serait une torture, je n'en doutais pas.
Nous atterîmes dans une maison on ne peut plus luxueuse et la déesse nous demanda d'explorer. Curieux, je partis en quête d'indices, laissant les autres. De un je pourrai comme ca faire quelques blagues, et de deux, je ne voulais pas paraitre trop "accros" a Anna, pour ne pas l'agacer ou l'effrayer. Qui serait amoureuse d'un Stalker ?
Mais des voix résonnaient dans le salon et je m'empressais de faire demis tour. Le spectacle que j'apperçu me laissa sans voix, muet d'horreur. Comment pouvait elle faire ca ? Non non non ! Ce n'était pas possible ! Je vis Aaron asperger Aryana de Wisky avant de la menacer de la faire flamber. Mauvaise idée, elle serait capable de faire disparaitre le briquet, elle l'avait bien fait avec mes cheveux la dernière fois ... Ceci dit, ca lui avait demander de la concentration.
J'avais un instant envisager de faire lâcher son briquet a Aaron pour ne pas énerver Aryana encore plus mais a présent je me disais que si elle voulait le faire disparaitre, elle se concentrerai dessus et j'en profiterai pour libérer Anna. Mais le pire fut sans doute quand je compris que c'était ma faute. Non, pas encore ... Ce n'était plus Aryana et Anna que j'avais devant moi mais Pitch et Queunotte.
"Lache la ! " dis je d'un air autoritaire en m'approchant.
Je m’arrêtais a quelques pas d'elle. Pourquoi me faisait elle revivre ca ? pourquoi les gens que j'aimais finissaient ils toujours comme ca ? Je m'étais promis, je m'étais juré que plus jamais je ne laisserai une situation comme celle ci se faire. Je m'en voulais déja bien assez comme ca, je ne voulais pas que quelqu'un d'autre soit en danger a cause de moi.
Inspirant profondément, je baissais mon bâton pour ne plus la menacer et fis lentement un pas vers elle, mes yeux rivés aux siens.
"Allez," repris je de ma voix la plus douce. "Tu n'es pas comme ca. Rappelle toi a la glacerie ...On c'est bien amusés non ? C'est cette Aryana la vraie ... Tu es quelqu'un de bien, ne fais as ca s'il te plais "
Je sentais mon coeur tambouriner avec une violence inouïe, ca me faisait presque mal. Je voulais voir comment elle allait mais je me refusais a lâcher les yeux d'Aryana. Tout ne tenait qu'a un fil, un tout petit fil. Sa vie. Je fis un autre pas. J'aurai pu geler le sol sous ses pieds pour la faire glisser mais j'avais trop peur que ses doigts ne se crispes autour de la gorge de mon amour. Je n'avais plus je choix, je devais agir. Faire ce qu'il fallait pour la sauver, me sacrifier si il le fallait.
"Aryana, si tu la lâche, je te promet de passer le temps que tu voudra avec toi. Tu as ma parole, je resterai pour toujours a tes cotés si c'est ce que tu veux. Je ne regarderai que toi, je n'écouterai que toi, je ne vivrai que pour toi... "
J'étais en train de dire adieu a tout ce que j'aimais, la liberté, la joie. Pouvait on etre heureux en prison ? J'en doutais. Mais j'étais pret a tout, a tout, a vivre l’éternité avec elle si il le fallait. Le simple fait de savoir ma princesse en vie me suffirait. Pour Anna, j'allais renoncer a ma liberté, mon amour pour elle était bien plus important.
Je fis un nouveau pas vers elle et fit apparaitre une bague faite de glace. Je n'arrivait pas a croire que j'allais faire ca.
"Aryana, veux tu passer le reste de ta vie a mes cotés ? Est ce que tu accepte ma main ? "
Je levais un regard suppliant vers elle.
Jack : 75% :snowball:
Hippolyte Sherman
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Arrête de t'en faire. Je suis là maintenant, ok ?
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Hydranos amoureux de quelqu’un ? Hippolyte plaignait la personne qui devait se coltiner la créature divine. Hydranos était tellement insupportable que la jeune femme n’osait même pas imaginer l’effet que pouvait avoir la ceinture sur lui. Il n’y avait qu’à voir le comportement de personne relativement normal. Hippolyte était loin d’être comme ça en temps normal. Malheureusement elle n’arrivait pas à se contrôler. Elle était totalement envoutée par la ceinture, et donc par Aryana. Et cela lui semblait tellement normal. Hippo prit la main de sa déesse chérie avec un grand sourire. Une fois de plus, elle était heureuse de pouvoir toucher sa bien-aimée. Cela lui remettait du baume au cœur. Elle était prête à conquérir une bonne fois pour toute, le cœur de la belle blonde. Hippolyte ferma les yeux et lorsqu’elle les rouvrit, le décor avait changé. Ils étaient dans un salon luxueux, trop luxueux. Il y avait carrément un jacuzzi ! Hippolyte décida de faire le tour de la pièce, afin d’admirer les lieux. C’était dingue. « Où est-ce qu’on est ? Impossible que ce soit chez Hydranos après ce qu’on a vu dans la grotte. » D’ailleurs en y pensant, Hippolyte s’éloigna de tout objet susceptible de prendre vie. Elle avait assez donnée avec la paire de chaussure et le piano. Au tour de quelqu’un d’autre de donner de sa personne. Mais cette fois-ci, le danger ne semblait pas venir d’un objet. En effet, alors qu’Aryana avait demandé au groupe de chercher Hydranos dans la demeure, elle avait décidé de régler ses comptes. Cette fois-ci c’est Anna qui mangeait. La déesse de l’amour l’avait dans le collimateur. La rouquine ne touchait plus le sol, Aryana lui serrait le cou. Finalement, Aryana et Hippolyte n’était pas si différente. Chacune voulait éliminer l’obstacle. Cependant, Anna n’était pas une menace puisqu’elle ne semblait pas apprécier Jack autant qu’il ne l’appréciait. Aussi, Aryana ne devait pas se conduire ainsi. Pour Hippolyte c’était différent. Il y avait clairement eu un jeu de séduction entre Jack et Hippolyte. Il était un réel danger. Enfin le problème n’était plus là actuellement. Il fallait surtout essayer de raisonner sa blondinette. Mais elle fut devancée par Aaron. Sa technique était assez bibon. Envoyer de l’eau sur Aryana. Il voulait l’énerver encore plus ? Parfois il pouvait vraiment se montrer bête. Pourtant, cela le rendait attachant. Hippolyte leva les yeux en l’air. Mais en fait, c’était tout sauf de l’eau ! Il s’agit d’alcool. Il avait aspergé sa bien-aimée d’alcool et voulait la faire brûler vif ! Hip fut bouche bée. Elle s’avança rapidement vers son cousin et lui arrachant le briquet des mains. « Non mais t’es pas bien toi ! Qu’est-ce qui te prends ? » Elle fit bien attention à ne pas faire tomber le briquet et à le faire une fois dans sa main. D’accord Anna était innocente dans l’histoire mais ce n’était pas pour ce geste de sa part qu’Aryana devait souffrir. Hippolyte ne voulait pas la voir souffrir. Elle l’aimait plus que tout et elle ferait tout pour la protéger. Aussi, elle se mit devant Aaron pour l’empêcher de tenter quoi que ce soit. « Si tu veux toucher à Aryana il faudra me passer sur le corps d’abord ! » Un combat de demi-dieux, ça pouvait être intéressant non ? La jeune femme se mit en position, prête à tout combat. Mais elle laissa tomber sa préparation lorsqu’elle aperçut Jack s’avancer près de sa bien-aimée…trop près d’Aryana. Et Hippolyte tomba de haut face au discours du blondinet. Une fois de plus son cœur se brisa en mille morceaux. Jack venait de demander la main d’Aryana ! Non c’était impossible. Si la colère n’avait pas envahi Hippolyte, elle serait sans doute tombée dans les pommes. « Mais à quoi tu joues Overland ? Dégages avant que je fasse un carnage. » Un conseil, il fallait vraiment qu’il prenne au pied de la lettre ce qu’elle venait de lui dire. Hippolyte pointa son épée devant lui, prête à le combattre. Evidemment ce n’était pas équitable. Mais bon, au diable l’équité ! Hippolyte devait éliminer ce parasite et tous les moyens étaient bons. Puis dans un dernier espoir, la demi-déesse posa son regard sur la belle blonde. « Aryana, je t’en prie. Refuse. Il ne te convient pas…Et relâche Anna. La pauvre n’y est pour rien ! » Malheureusement, Hippolyte ne croyait pas tellement. Aryana était quelqu’un de coriace, qui n’abandonnait pas une idée, un plan aussi facilement. Mais à force la pauvre rouquine allait rendre son dernier souffle. Et si Hippolyte mettait fin à la vie de Jack ? Peut-être que le problème serait régler ? Aryana n’aurait plus personne à aimer et elle n’en voudrait plus à Anna. Oui ! C’était ça la solution ! Hippolyte reposa son regard sur Jack. « Je te défie en duel pour l’amour d’Aryana. Un combat à mort ! » Et évidemment elle était persuadée d’avoir toutes ses chances de gagner. Un sourire sadique fit son apparition sur le visage pourtant angélique de la demi-déesse. Alors, allait-il accepter ou allait-il faire sa chochotte ?