« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Mon nouvel ami - cette fois-ci, c'est décidé! - se prit très rapidement au jeu, et se présenta également une deuxième fois tout en me serrant la main. Et voilà qui suffisait pour qu'une amitié soit crée: comme quoi, il est parfois beaucoup plus pratique d'être un enfant qu'un adulte. Quand je volais des adultes, et que je me faisais attraper, il y avait toujours trois tonnes d'histoires - pas forcément agréables, d'ailleurs! - et une engueulade, et généralement un passage au poste de police de la ville, bien sûr. Quoique, je ne m'étais pas fait souvent attrapé, puisque je n'avais atterri qu'une seule fois au commissariat depuis que la Dark Curse avait été levée. Breeeeeeeef, tout ça pour dire que j'étais bien contente d'être tombé sur un type aussi chic qu'Henry.
Quelques secondes plus tard - nous nous étions lâché la main, depuis! - le jeune garçon me proposa de venir prendre un goûter chez-lui. Bon sang! Cette journée avait été très banale jusqu'à maintenant, mais elle prenait une tournure carrément chouette depuis une dizaine de minutes. Je n'avais jamais aussi bien fait de voler quelque chose dans le collège de ma vie! Des chaussons aux pommes? La dernière que j'en avais mangé... et bien, je crois que je n'en avais jamais véritablement mangé! Dans la Forêt Enchantée, ce genre de pâtisserie n'existait pas - ou du moins, pas dans mon milieu social - et évidemment, dans ma fausse mémoire de gamin totalement normal, j'avais sûrement déjà goûté des chaussons aux pommes, mais je savais également que c'était un faux souvenir... Depuis que j'avais récupéré ma mémoire, j'étais au moins certain de ne jamais avoir goûter ce genre de gâteaux. Donc, pourquoi pas? En plus, nous avions fini les cours et je n'avais aucune envie de rentrer dans cet orphelinat vide et ennuyeux pour le moment.
- Ouais, j'aimerais vraiment beaucoup! m'exclamais-je avec un sourire en coin qui m'était caractéristique. En plus, je n'ai jamais mangé de chaussons, et encore moins ceux de ta mère. Et j'ai jamais vu de grandes collections de livres... enfin, pas avec une autorisation, du moins!
Je commençais à marcher aux côtés du Mills, qui se dirigeait très probablement vers la maison de l'ex-maire. Evidemment, il n'avait pas parlé de Mme.Mills ouvertement, mais je me doutais qu'il s'agissait de cette "mère" là puisqu'elle faisait des chaussons aux pommes. Pommes = Evil Queen. C'était aussi simple que ça. Enfin, elle avait changé, je n'avais pas de soucis à me faire de ce côté-là... pas vrai?
- Mais du coup, Henry, t'as combien de gens dans ta famille? le questionnais-je avec un intérêt certain.
En effet, quoi de plus passionnant que d'entendre le brun parler de sa famille, quand de mon côté, je n'en avais aucune?!
Henry D. Mills
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Etre un enfant avait ses avantages. Et cela voulait dire beaucoup moins de prise de tête que les adultes... Et d'ailleurs, Henry le prouva en demandant à son nouvel ami s'il voulait bien venir prendre le quatre heures chez lui. Evidemment, le blond ne mit pas longtemps à accepter la proposition. Et puis cela tombait bien puisqu'il n'avait jamais mangé de chausson aux pommes.
-Tu verras, ceux de ma maman sont très bons ! Et j'espère que tu aimes les Marvels ? Parce que je les ai tous !
Le gamin commença donc à marcher vers le manoir Mills, tout en faisant signe à son ami de le suivre, avant que ce dernier ne lui demande de lui parler de sa famille. C'est donc tout fier que le gamin se lança dans ses explications :
-Tout d'abord, il y a ma maman biologique, Emma Swan. Ce qui fait donc que Mary Margaret Blanchard et David Nolan sont mes grands parents. Mais Mary Margaret est aussi ma grande demie soeur puisque ma mère adoptive est sa belle-mère. Parlant de soeur, j'ai aussi Alexis, que ma maman a adopté quand elle était toute petite. Et puis j'ai aussi un oncle et une tante plus jeune que moi : Nathan et Lily-Rose, les enfants de Mary-Margaret.
Oui, je vous l'avoue, c'était en vérité une famille étrange... Mais Henry l'aimait vraiment très fort... Et il n'était pas prêt à l'échange, même contre tout l'or du monde...
Les Marvels? J'avais vu, de temps en temps, les affiches de ces films d'aventures et de super-héros devant le cinéma de Storybrook. Mais faute de place et d'argent, je n'avais jamais réussi à voir un seul d'entre eux, malheureusement... Enfin, j'imagine que le Mills pourra bien me faire découvrir tout cet univers, n'est ce pas? En tous les cas, il avait plutôt motivé, pour le moment. Le jeune garçon m'expliqua ensuite la composition complexe de sa famille: pour commencer, sa mère biologique. Emma Swan, la shérif qui me regardait parfois d'un œil méfiant. Les parents d'Emma: Mary Margaret Blanchard et David Nolan. Alias Snow White et Prince Charming, mes anciens dirigeants dans la Forêt Enchantée. Nous ne venions vraiment pas du même milieu, décidément. Sa mère adoptive, donc Regina Mills, d'où le nom de famille. Et enfin, trois prénoms qui m'étaient totalement inconnus. Alexis, Lily-Rose et Nathan. Je n'aime pas trop ce dernier prénom... enfin, c'est parce-que tous les Nathan que je puisse connaître sont vraiment bêtes. Sauf Nate, le petit lion que j'avais rencontré en début de semaine, mais bon, passons (en plus, son vrai prénom, c'est Mheetu!).
- Et bien, ça me paraît bien compliqué! dis-je avec un air faussement terrifié, même si j'aurais cent fois préférer avoir une famille complexe que rien du tout.
Côté familiale, j'avais toujours été élevé par Tristan durant mon enfance, jusqu'à mes onze ans. Tristan, c'est mon grand-père. Quoique, je n'ai jamais vraiment su s'il était mon véritable grand-père de sang ou juste celui qui m'avait pris sous son aile. Breeeeeeef, en tous les cas, c'était la seule famille que j'avais vraiment eu. L'identité de mes parents m'était presque totalement inconnue, sauf pour mon père, qui se nommait Daniel. Après, ce n'est qu'un prénom, pas une piste pour le retrouver et mon informateur n'était autre que mon Grand-Père. Qui me disait qu'il avait dit la vérité, après tout? Même inconsciemment, il pouvait se tromper. Quant à ma mère, encore moins de pistes... Autant dire que c'était une cause désespérée et que je pouvais très bien les considérer comme morts tous les deux.
- C'est bien cette énorme maison, la tienne? demandais-je en pointant du doigt une jolie bâtisse.
Enfin, elle n'était pas si énorme que cela, mais pour un gamin comme moi, elle avait des dimensions de château fort. Oui, oui, de château fort. J'étais d'autant plus pressé de découvrir l'intérieur de la maison de mon nouvel ami, qui devait regorger de trésors aux valeurs inestimables. Ma main gauche - je suis gaucher - trembla un peu, avant que je ne me ressaisisse. Allons! Il t'invite chez lui gentiment, oublie l'affaire du livre et tu ne penses qu'à voler quelques ressources pour te faire de l'argent! N'importe quoi, Ezra!
Henry D. Mills
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Henry était tout excité à l'idée d'inviter son ami chez lui. Parce qu'il invitait très peu d'amis chez lui en ralité. Du moins, c'était toujours les même personne qui venait chez lui. Sa mère allait donc être surprise, mais heureuse pour lui, en voyant son nouvel ami... Et c'est d'ailleurs sur le ton de la conversation et en voyant que ce dernier s'intéressait à ce qu'il lui racontait que le petit garçon demanda donc :
-Et toi ? Tu n'as vraiment personne ?
Peut être était-ce un sujet sensible pour la'autre petit garçon ? Mais ca, le pauvre Henry ne pouvait pas le savoir. Et puis en plus, il venait tout juste d'arriver devant le manoir Mills. Henry s'empressa donc d'ouvrir la porte, tout en s'amusant de la question du blond, tout en disant :
- Je suis sûr que l'orphelinat est bien plus grand que ma maison...
La gamin déposa donc son sac dans l'entrée, avant de finalement enlever ses chaussures, tout en sentant l'odeur des chaussons aux pommes sortis du four :
La maison se trouvait juste en face de notre petit duo. Plus je rentrais dans la vie du Mills, plus je me demandais à quelle genre de vie elle pouvait bien ressembler. Surtout pas à la mienne, ou à celle de toutes les personnes que j'avais pu rencontrer dans ma courte vie. En même temps, chaque vie et chaque personne est unique et différente les unes des autres, n'est ce pas? Nous verrions bien où cela nous mènerait.
- Et toi? Tu n'as vraiment personne? me demanda alors le brun.
Comme je l'avais dit précédemment, j'avais eu quelques personnes dans ma vie. Mais, et contrairement à mon nouvel ami, on pouvait les compter sur les doigts de mes mains. Voire même, sur les doigts d'une seule main. Voire même, sur un seul doigt, en fait! Mon ancienne vie se résumait à mon grand-père, et ce, durant de longues années avant sa disparition. J'aurais bien voulu essayer de retrouver mes parents... Mais, en manque de preuves, j'ai du me résigner. Qui sait? Peut-être que j'avais eu des frères et des sœurs, dans un autre temps? Bonne question. Si jamais je devais croiser un bon génie de la lampe, voilà quel serait mon premier vœu: montre-moi ma famille!
- J'avais mon grand-père, avant la malédiction! expliquais-je simplement. Mais il a disparu...
Peut-être était-il encore en vie? Ca non plus, je ne le saurais probablement jamais. Je ne l'avais pas croisé dans Storybrook, et de toute façon, il n'avait pas forcément été pris dans la malédiction. Personne n'avait jamais pensé que la Dark Curse n'était peut-être pas assez puissante pour englober tous les personnages de conte, comme le disent les moldus - enfin, les terriens - quand ils parlent de "Pierre et le Loup", ou encore "Robin des Bois". Enfin bon, nous étions arrivé à destination! Le Manoir des Mills. Rien que le nom sonnait classe! Debout dans l'entrée de la bâtisse, Henry enleva ses chaussures tout en m'expliquant que les chaussons au pommes seraient délicieux. Sur ce point là, je lui faisais confiance à cent pour cent!
- J'arrive! m'écriais-je sans gêne alors qu'il avançait déjà vers - je suppose - la cuisine.
Recopiant son comportement, j'enlevais mes chaussures sans cérémonie, l'une tombant à côté des chaussures du jeune garçon, l'autre retombant au milieu de l'entrée. Je n'y fis pas vraiment attention, et je rejoignais Henry en deux temps trois mouvements, tout en déposant mon sac à bandoulière sur le canapé qui se trouvait là. Une personne étrangère pourrait dire que je n'avais pas vraiment un comportement approprié, mais je ne m'en rendis pas vraiment compte. Après tout, personne n'avait jamais été là ces dernières 28 années pour m'inculquer un bon comportement!
- Alors, les chaussons? demandais-je tout en étant surpris par l'intensité avec laquelle mon estomac gargouillait. Et tes parents, ils sont là?
Evidemment, je pensais que Mme.Mills devait avoir un mari. Henry n'avait-il pas une famille normale?
Henry D. Mills
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Henry n'était pas tellement du genre à se vanter de sa famille en réalité. Il préférait être quelque peu discret à ce propos en réalité. Il expliqua donc tout de même les liens qui le liait aux autres personnes de la ville de Storybrooke. Puis, il demanda ensuite à son ami s'il n'avait vraiment personne, parce que selon lui c'était injuste... Ezra finit donc par lui dire qu'il avait son grand père, mais qu'il avait disparut pendant la malédiction. Intrigué, le vrai croyant ne pût s'empêcher de proposer :
-Je pourrais t'aider à le retrouver si tu veux !
Oui, parce qu'après tout, comme sa grand-mère, il voulait les fins heureuses des autres personnes de la ville. Et si la fin heureuse d'Ezra était son grand-père, il n'hésiterait pas à l'aider à le retrouver...
Ils entrèrent donc dans le Manoir Mills, où après s'être mis à l'aise, le gamin se dirigea dans la cuisine, son ami sur ses talons, ne faisant même pas attention à ses mauvaises manières. Iil sortit donc deux assiettes du lave vaisselle, ainsi que deux verres et servit un bon jus de fruit multivitaminé à tout le monde. Puis, il prit place sur la table de la cuisine, avec son camarade de classe, commençant à manger, alors que le plus vieux lui demandait où étaient ses parents. La gamin posa donc son chausson aux pommes, avalant sa bouchée rapidement, avant de répondre :
-Ma mère travaille encore à cette heure ci. On est tranquille pour un bon moment. Et puis Alexis a quitté la maison depuis un moment... Et...
Il hésita un instant, avant de finalement répondre alors :
-Et puis je n'ai pas de papa... Du moins, je ne le connais pas...
Nous nous sommes assis autour de la table de la cuisine. Henry se charge de sortir les chaussons aux pommes du four, ainsi que deux verres et des boissons. Je lui fis un sourire: le goûter du roi, quoi! Maintenant que toutes ces ressources se retrouvaient sur la table, mon estomac gargouilla avec énergie. Peut-être même que le brun m'avait entendu, mais bon, ce n'était pas vraiment grave au pire. Tandis que mon nouvel ami expliquait certaines choses - comme le fait qu'il pourrait m'aider à retrouver mon grand-père à Storybrook (décidément, il aimait bien rechercher les personnes perdues, Henry!), le fait que sa mère soit absente, que sa sœur (c'est ça?) ait quitté la maison et le fait qu'il ne connaisse pas son père - je m'occupais de croquer dans le chausson. Délicieux... Je fermais les yeux quelques instants, avant d'avaler ma première bouchée. Bon sang! Je ne pensais pas que certaines viennoiseries aussi simples pouvaient être aussi bonnes!
- Au moins, ça nous fait un point en commun! m'exclamais-je en parlant de notre manque évident de figure paternelle.
D'ailleurs, une question me perça l'esprit: comment Mme.Mills pouvait-elle préparer des chaussons aux pommes dans le four de la maison, sachant qu'elle était encore au travail? Étrange problème... Enfin, passons à autre chose, je n'étais pas venu ici pour poser des questions inutiles à mon nouveau copain. J'avais d'ailleurs tout pleins de questions bien plus intéressantes à lui poser pour le moment. J'avalais d'une traite le contenu de mon verre - du jus d'orange, j'imagine - d'une traite avant de reprendre la parole.
- Mais tu connais l'identité de ton père? Enfin, je veux dire, il est à Storybrook? Vivant? demandais-je dans la première salve. Et pourquoi Alexis est partie? Et c'est quoi, le travail de ta mère?
Autant d'interrogations simples sur une famille normale. Et j'étais friand d'histoires sur les vies de la famille du jeune garçon. Après tout, ce n'était pas souvent que je rencontrais des personnes digne d'intérêt. Matteo était de plus en plus souvent absent, ces derniers temps, l'orphelinat était souvent vide et l'école... ben, c'était l'école quoi.
Henry D. Mills
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Henry était bien content d'avoir un nouveau copain. Et puis en plus, il semblait bien se régaler avec les chaussons aux pommes que sa maman avait fait, sûrement lors de sa pause... Il finit donc par expliquer tout sur sa famille, disant qu'il n'avait jamais connu son papa... Et comme le disait Ezra, cela lui faisait un point commun avec lui. Finissant une nouvelle bouchée de chaussons, Henry ne pût s'empêcher de dire, le ton cassant, puisqu'il en voulait à son père de ne s'être jamais présenté à lui :
- On devrait former le club des enfants avec des pères indignes...
Mais finalement, lorsqu'Ezra sembla lui accorder de l'importance, en lui demandant plus de choses sur sa famille. Il répondit alors, en se rapprochant un peu du blond :
Non... Je ne connais pas mon père. Je suis né sous X en fait. C'est en faisant beaucoup de recherches que j'ai retrouvé Emma... Mais elle n'a jamais voulu me dire qui était mon papa...
Finalement, la conversation tourna alors sur son modèle : sa grande soeur. Il sourit alors, avant de baisser le regard, soudainement triste, et de répondre :
-Elle ne supportait pas que maman soit méchante...
Il servit un nouveau verre de jus de fruits survitaminé, faisant attention de ne pas en mettre partout, en révêlant alors :
- Maman est pâtissière depuis peu.
[HJ/ Mystère de comment Regina arrive à faire des chaussons aux pommes en travaillant Ben disons qu'elle est passé en trombe pendant sa pause et que les petits chaussons aux pommes reposaient dans le four éteint bien évidemment ]
HRPG: Désolée pour l'immense retard! Tu peux me taper si tu veux!
FIRST MEETING AT SCHOOL
Ezra feat. Henry
STORYBROOK COLLEGE. DÉBUT DE MATINEE.
- Pourquoi pas un club des pères indignes, je suis sûr que le registre serait complet en peu de temps! répondis-je avec un sourire encourageant à Henry.
J'écoutais sans broncher tout le reste des réponses qu'Henry pouvait me donner. Ce flot d'informations sur la vie de famille du petit brun me faisait du bien, même s'il ne s'agissait pas vraiment de détails très heureux de sa vie. D'ailleurs, je pense que c'est pour cela que les séries dramatiques et choquantes marchent le mieux. Prenez Game of Thrones, par exemple. Il y a de la violence, des tas de choses choquantes, et les personnages principaux ou non, peuvent mourir à n'importe quel moment. C'est horrible, et les gens en général devraient arrêter de regarder ce genre de programme. Mais non! Personne n'arrête, car une fois l'épisode terminé, on se répète sans cesse qu'on a bien de la chance d'avoir une petite vie tranquille et confortable. Enfin, c'est mon avis du moins. Les séries, c'est le défouloir de l'humanité. Mais je pars dans des délires philosophiques sans intérêt là, revenons au présent!
- Maman est pâtissière depuis peu. termina alors mon nouvel ami en se resservant un verre de jus de fruit.
Alors que j'étais entrain de mâchouiller un morceau du délicieux chausson aux pommes, je faillis m'étouffer en entendant cette nouvelle. L'ancienne maire de Storybrook, l'ancienne Evil Queen, celle qui avait lancé une malédiction qui avait bouleversé nos vies à tous, elle était maintenant une pâtissière. Je rigolais un petit peu dans ma barbe, avant de m'exclamer:
- Attends, tout ça pour devenir... pâtissière?! dis-je d'un air incrédule et hilare à la fois. Pfrr, c'est trop drôle, toute cette Magie, le pouvoir, tout ça pour... pour devenir pâtissière!
Je rigolais maintenant franchement, écroulé sur la table à manger. Sérieusement? Elle avait gâché nos vies pendant vingt-huit ans, tout ça pour devenir pâtissière. Une existence de gâcher, dirais-je. Pas que le métier soit mauvais en lui-même. Mais je ne trouvais pas qu'il seyait vraiment à une ancienne Reine de la Forêt Enchantée. Je me calmais peu à peu, avant que mes rires ne se transforment en hoquet incontrôlables. Je souriais en apparence, mais ce retournement de situation m'avait bouleversé. Une seule phrase tournait en boucle dans ma tête: "Tout ça pour... ça?" J'avais perdu ma famille, mes amis, mon monde pour que sa mère se retrouve pâtissière. Et des dizaines de milliers d'autres personnes avaient dû changer leur existence toute entière pour que... finalement... elle devienne... une fabricante de gâteaux?! Maintenant, je regardais mon chausson aux pommes d'un autre œil.
Henry D. Mills
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Henry ne pût s'empêcher de lever les yeux au ciel lorsqu'Ezra finit par lui dire que le club des pères indignes seraient bien vite complet. Déjà; il était aussi certain que Leo rejoindrait le clan puisque Rumplestilskin n'avait pas vraiment été très présent pour lui avant sa mort... Ils seraient donc au moins trois dans le clan...
- On demandera à Leo de nous rejoindre aussi... Son père était un lâche...
Finalement, il annonça alors que sa mère était devenue patissière. Et il pût voir un sourire se dessiner sur le visage de son nouvel ami. Visiblement, il se retenait de rire. Et il finit donc par dire que c'était un gâchis, puisqu'elle aurait pû avoir tout le pouvoir. Mais du point de vue d'Henry c'était tout le contraire. Il haussa donc les épaules, avant de finalement faire savoir son opinion :
-Au contraire... Ca prouve qu'elle a changer et qu'elle ne pense plus au pouvoir !
Il croqua de nouveau dans son chausson aux pommes, proposant un nouveau verre de jus de fruit à son ami, avant de lui demander alors, amusé :
-Tu ne vas tout de même pas me dire que tu n'aimes pas ses chaussons aux pommes ?
Ben disons qu'elle est passé en trombe pendant sa pause et que les petits chaussons aux pommes reposaient dans le four éteint bien évidemment 
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