« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
On allait vraiment tous tenir dans cette voiture rétro ? Apparemment, la rousse roucoulait dessus, mais elle s'excita davantage en voyant un truc fuser hors du moteur. Lacey m'agrippa pour me faire baisser la tête au moment précis où la chose se dirigeait droit sur nous. Un "BONG" retentit et je me retournai juste à temps pour voir Judah secouer sa main avec une grimace de douleur. Lacey s'esclaffa et je n'eus aucune peine à l'imiter. Il fallait toujours que Juju se prenne des tas de trucs. C'était pas nouveau.
Je me redressai et pris le temps d'enrouler ma chevelure trempée dans le tee-shirt complètement mouillé que m'avait donné Wilson. Heureusement qu'il était là pour jouer les chevaliers servants. Non pas que j'en ai besoin, mais c'était toujours chouette de recevoir un coup de main en cas de coup dur. C'était pas Judah qui allait faire apparaitre une serviette de bain, oh ça non ! Il était bien trop occupé à mater les fesses de la fausse rousse ou à avoir des idées géniales. La meilleure en date était de retourner gentiment à Storybrooke.
"Oho ! Le grand dieu des enfers a peur d'un petit gong ?" me moquai-je. "Il a fait bobo à ta manucure ? Laisse-moi rire, espèce de trouillard. Si tu n'as pas suffisamment de cran, tu peux encore partir. Nous, on reste."
Je croisai les bras, pleine de défi. Il me faisait presque honte.
"Tu m'as très bien entendue, je n'abandonne jamais. Libre à toi d'aller te cacher dans les jupes d'Arès. En plus je sais qu'il en porte."
Sur ce, je montai sur la banquette arrière de la voiture, poussant le beau mec un peu niais et la petite blonde sans ménagement. Pendant ce temps, Juju s'amusait à se cramer le bras. Je secouai lentement la tête avant de lever les yeux au ciel.
"Démarre." conseillai-je à Lacey ou Belle, je ne savais jamais. "Il nous rattrapera, de toutes façons."
Hélas, il parvint à monter en voiture. Il se glissa juste à coté de moi, vêtu d'un tee-shirt particulièrement stupide. Et il passa son bras autour de mes épaules. Je me dégageai violemment, donnant un coup de coude à la nana à coté. Il insista pourtant. J'étais sur le point de le faire passer par la fenêtre quand Lacey freina brusquement, me faisant manger le fauteuil devant moi. Je remis le tee-shirt de Wilson autour de ma tête façon turban et suivis la blonde jusqu'à la boutique en question. Judah cherchait bien trop de proximité et ça m'agaçait. Je n'aimais pas qu'il mate d'autres nanas, mais je n'appréciais pas non plus qu'il me colle comme un vieux bonbon.
Une voix nous intima d'entrer à l'intérieur. Bien entendu, la blonde enchaina, après qu'un vase nous ait manqué de peu. Je soupirai et lui lançai :
"Alors y a un inconnu qui te balance un vase à la tronche, et toi tu lui réponds ! Tu sais pas si tu as affaire à un psychopathe, mais tu t'en fiches, tu fonces ! A mon avis, tu vas pas vivre longtemps, toi."
Il s'agissait surement d'une princesse. Toutes les princesses ont un petit pois en guise de cerveau, suffit de voir Raiponce. Enfin, toutes sauf moi. Je suis l'exception qui confirme la règle.
Puis, un grand homme avec un nez de souris fit son apparition. Oui, un nez de souris et des cheveux coiffés en chou fleur. Vraiment étrange. Apparemment, j'étais la seule à trouver ça bizarre car Ichabod se mit à lui faire la conversation. J'écoutais leur conversation d'une oreille distraite, inspectant les lieux d'un air circonspect. D'ailleurs, j'étais la seule à être restée debout alors que tous les autres s'étaient installés sur le drap. Ils se croyaient en sécurité ? Ils étaient tous demeurés ou quoi ? On n'est PAS en sécurité dans un endroit qu'on ne connait pas ! Ca se voyait que la plupart des personnages présents avait fait très peu de missions.
Baptiste se mit à servir une tasse de thé à chacun. Lorsqu'il me tendit la mienne, je la pris délicatement et cherchai aussitôt un moyen de m'en débarrasser. Je n'avais aucune envie de boire à nouveau un truc infâme. La soupe de maitre Merlin glougloutait toujours méchamment dans mon estomac.
"Non monsieur, il n'y a pas de gong ici. Mais si vous voulez m'appelez, il suffit de prononcer mon nom et j'apparaitrais immédiatement." répondit Baptiste à Ichabod.
Puis, il regarda pensivement en direction de la vitre du magasin.
"Mais il n'y a pas de trou, monsieur."
Je me retournai, la tasse toujours en main. Effectivement, le vitrail était impeccable. Pourtant, nous avions tous vu le gong le traverser quelques instants plus tôt. De plus en plus étrange. Je fixai la vitre d'un air circonspect, écoutant toujours la conversation.
"Oh, mais je ne vends rien mon bon monsieur. Je me contente de restaurer la demeure en attendant le retour de mon maitre." poursuivit Baptiste.
A la dernière question d'Ichabod, je perçus une note de stupéfaction mêlée d'irritation dans la voix aimable du majordome :
"Mais voyons, c'est monsieur Picsou ! Le propriétaire de la ville !"
Evidemment. Où avions-nous la tête ? Il commençait à m'agacer sérieusement, celui-là. Avisant une plante verte, je renversai discrètement le contenu de ma tasse dans le pot. En me retournant, je découvris une vingtaine de plantes en pots tout autour de nous. Et bien entendu, aucun plant de marijuana. Mais ce n'était pas ça l'important. Non, le truc qui me sautait aux yeux, c'est qu'aucune plante n'était présente avant que je pense à y verser ma tasse dedans ! J'eus une illumination : je me trouvais dans une pièce où les songes devenaient réalité ! "Un million de dollars ?" demandai-je, les yeux levés au plafond.
La voix intriguée de Baptiste me ramena sur terre.
"Vous êtes venus pour cambrioler Monsieur ?"
Je clignai des yeux. Vite, une parade !
"Non ! C'était juste un... test."
Ce qui était l'entière vérité. D'ailleurs, je les attendais toujours, mes incalculables billets verts. J'aurais aimé qu'il en pleuve du plafond, mais je n'y avais surement pas cru assez fort.
"Bien, ce serait idiot de vouloir voler Monsieur." reprit Baptiste. "Tous ceux qui s'y sont essayés ont échoué d'une façon très déplaisante. Voulez-vous une autre tasse de thé ?" "Nan. J'ai encore la soupe du vieux sur l'estomac." fis-je en plissant des yeux.
Le majordome n'avait surement rien compris, aussi il enchaina :
"Avez-vous encore besoin de mes services ?"
"Non plus. De toutes façons, vous ne savez pas où est le gong alors..."
Autant être franche. Je n'aimais pas perdre mon temps. Et puis ça m'énervait de faire la conversation avec quelqu'un d'inutile pour l'aventure que nous menions.
"Dans ce cas, je vais disposer. Vous pouvez visiter la maison, Monsieur n'y verra aucun inconvénient. Bien entendu, l'accès à la pièce du fond vous est interdit."
La pièce du fond ? Aussitôt, je suivis son regard, et trouvai brusquement cette porte particulièrement intéressante. C'était comme s'il venait d'écrire en lettres rouges "VAS Y TU N'AS PAS LE DROIT ! QU'EST-CE QUE TU ATTENDS ?". Je savais que j'en crèverais si je ne découvrais pas ce qu'il y avait de l'autre coté.
Je tentai de me calmer tandis que Baptiste s'en allait par une porte qui n'était pas là quelques secondes auparavant, et qui se volatilisa dans le mur. Au même instant, la porte du fond émit un grincement lugubre et s'entrouvrit légèrement. Je laissai échapper un couinement presque douloureux. Cette porte m'appelait.
Je vérifiai d'un coup d'oeil que Baptiste n'était pas revenu, posai la tasse vide dans le pot de la plante la plus proche et me dirigeai à grands pas vers la porte du fond. Devançant l'imbécile qui allait forcément me dire que ce n'était pas une bonne idée (je misais sur Belle ou sur la blonde), je déclarai sans ralentir l'allure :
"Comme je l'ai déjà dit, ceux qui n'ont pas suffisamment de cran peuvent se barrer. Je suis sure que ce qu'il y a de l'autre coté est hyper important, sinon Babar ne nous aurait pas empêche d'y aller. C'est toujours comme ça dans les histoires. D'ailleurs, dans la tienne aussi, Belle ! Tu te souviens de l'aile Ouest ?"
Je décochai un sourire goguenard à la brune au regard de poisson rouge et passai la porte. De l'autre coté m'attendait un amoncellement d'objets divers. Un véritable bordel. Je pris une grande inspiration. Je me sentais tellement bien dans ce genre d'endroits ! "Oh, j'ai l'impression d’être chez moi." dis-je en observant le bazar qui m'entourait.
Malgré tout, j'avais gardé mon arc sur moi au cas où il y aurait du grabuge. C'était un peu trop calme dans le coin.
Je me retournai vers la porte mais sursautai en constatant qu'elle avait disparu. Je pivotai sur moi-même en fronçant les sourcils et sursautai de nouveau en voyant tout le monde face à moi.
"Eeeh ! Me faites plus jamais un coup pareil !"
Comment étaient-ils entrés sans que je les vois ? Je n'aimais pas trop ça.
"Bon, on est tous piégés au milieu d'une brocante. Quelqu'un a une idée géniale ?"
J'enlevai le tee-shirt imbibé d'eau et le jetai dans un coin. Il percuta le sol dans un bruit spongieux. Je frémis légèrement en sentant ma chevelure mouillée et froide coller contre ma nuque et mon dos. Au moins, ça avait le mérite de garder mes sens en alerte.
Hope : 100%
Wilson Wallander
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Wilson n'avait pas tardé à sortir son téléphone de sa poche, ouvrant l'application de l'appareil photo avec quelques difficultés et fermant un œil pour être certain de bien cadrer. En deux secondes, l'image d'Hope avec son tee-shirt sur la tête était immortalisée sur l'appareil. Avec un sourire non dissimulé, tandis que les autres discutaient sans qu'il n'y prête attention, il commença à pianoter sur le clavier. Les toilettes ont voulu manger Merida ! Un petit smiley qui rigole pour la forme, et voilà que le tout était envoyé à EVE. Contrairement à son dernier séjour, il n'avait pas envie de la laisser sans rien dire, cette fois. Il prenait la situation bien plus à la légère aussi. Peu lui importait les gens bizarres qui l'entouraient ou bien même Paris qui ne ressemblait plus trop à Paris. Il voulait lui montrer qu'il était bien plus détendu et que, mine de rien, il s'amusait !
Il fut bien obligé cependant de réagir lorsque le bruit sourd du garage se fit entendre, alors qu'il avait à peine remarqué l'alarme en fond sonore. Suivant le mouvement, la tête penchée sur le côté comme à chaque fois qu'un événement intriguant se produisait, il évita de justesse le gros objet qui leur fonçait dessus, juste après avoir remarqué que Mure s'était installée dans la voiture. C'était pas un peu petit pour tout le monde ? Mais pas le temps d'y penser, Will suivant du regard le Gong – parce qu'apparemment, c'était lui – allé frapper Judah. Un « O » se forma sur sa bouche, ayant bien envie de lui demander si ça allait, sauf que c'était Hadès. Il se mit à s'énerver tout seul et puis, il ne pouvait qu'aller bien, c'était un dieu, un gong n'allait pas le tuer. Discrètement, son portable toujours en main, le petit robot prit de nouveau une photo avant de s'écarter en trottinant pour aller s'installer sur la banquette arrière. Cette virée en voiture s'annonçait particulièrement drôle !
« Wilson ? Sort de la voiture s’il te plaît et laisse ta place à Judah. T’es tout petit, tu tiendras sur les genoux de Mure sans problème, monte à l’avant s’il te plaît. »
Une petite moue déçue se dessinant sur son visage, il obéit cependant sans rechigner. Tout le monde savait que les gens s'amusaient plus à l'arrière ! Mais bon, au moins, devant, il aurait vu sur la ville et sur la conduite exceptionnelle de Lacey.
« C'est bien petit, tu comprends vite. »
Ne prêtant pas attention à ces mots, Will s'installa calmement sur les genoux de Mure, très gêné. Il était peut-être petit mais quand même, le contraire aurait été beaucoup plus pratique. Il avait peur de lui faire mal ou de la déranger... Il évita soigneusement de s'appuyer sur elle, se contentant de se tenir sur le tableau de bord.
Ally se mettait à parler aux gens dans la rue alors que lui venait de se prendre trois coups de pare-brise d'affilé dans la tête. Elle avait eu son permis comment, déjà ? Bon, la circulation n'était pas des plus propices aussi et il s'en remettrait vite techniquement. Disons que ça rajoutait du piment à leur excursion ! Il n'était pas en état de regarder tout autour de lui alors pour la boutique, il ne la remarqua même pas ! C'est pour ça qu'il faut toujours être en groupe. Histoire d'être sur de ne rien manquer. Le travail d'équipe, ça paie. Son crâne résonnant légèrement à l'intérieur, il descendit dès que la voiture se fut arrêtée, tenant la porte à Mushu pour qu'elle puisse sortir – et pour se remettre du trajet aussi, il risquait de se prendre un mur s'il ne reprenait pas ses esprits maintenant. Il en profita aussi pour prendre une photo de tout le monde en train de sortir de la voiture, l'envoyant instantanément. Oui, on devient vite accro, c'est pas de sa faute non plus !
Sans vraiment prêter attention au contexte et à cet étrange monsieur qui venait de les accueillir, Wilson se contenta d'observer la pièce, la tête en l'air, ses mains toujours accrochées à son sac. Lorsque quelqu'un apparut soudainement face à lui, tasse de thé à la main, il recula violemment. Il ne s'y attendait pas. Il n'avait rien suivi à ce qui venait de se passer. Calmant les battements de son cœur affolé, il finit par la prendre dans ses mains par pure gentillesse.
« Pourquoi y'a pas de chocolat chaud ? »
C'était injuste. Du thé, toujours du thé, ou de la soupe. Personne ne pensait au chocolat. Posant sa tasse au premier endroit venu, il attrapa son sac dans son dos et commença à l'ouvrir, tentant cette fois de comprendre malgré tout ce qui se passait autour de lui.
« Bien entendu, l'accès à la pièce du fond vous est interdit. - Pourquoi ? Y'a un dragon dedans ? »
Il n'aimait pas quand les gens ne donnaient pas d'explications et c'est exactement ce que venait de faire ce monsieur. Il lui rappelait Indiana avec tout ces trucs qu'il faut faire, qu'il ne faut pas faire, et au final on se retrouve à se faire taper par des alcooliques et rien ne va plus ! Fronçant les sourcils, il ne manqua pas de remarquer qu'Hope était soudainement bien intéressée par cet endroit, elle aussi. Ça ne l'étonnait pas plus que ça, qui ne le serait pas ? Pièce interdit était souvent synonyme de probables dangers ou choses indécentes... Peut-être que le « propriétaire de la ville » tuait des gens ? Pour... en faire du thé ?
Le regard du robot se posa avec dégoût sur sa tasse dont il s'éloigna rapidement, rejoignant Merida.
« Il s'appelle Baptiste, pas Babar. Babar c'est un éléphant. »
Pragmatique, le petit. Il ne broncha pas, suivant la rousse de près, plutôt d'accord avec sa théorie. De toute façon, ils formaient tous un bon groupe ! Même s'il ne connaissait pas l'autre grand monsieur, la blonde ou même Becey, il ne doutait pas qu'en cas de danger, ils s'en sortiraient tous sans aucun problème ! Puis bon, qu'est-ce qui pouvait y avoir là-dedans hein ? Un élevage de canards sans doute ! Mais oui, quoi d'autre !
« Quelqu'un veut un cookie ? »
Wilson avait eu les yeux posés sur son sac, fouillant à l'intérieur pour retrouver sa fameuse boîte, ne se rendant pas compte qu'ils se trouvaient à présent tous dans la pièce... qui en fait ne correspondait à aucune de ses attentes. Il s'agissait plutôt d'un dépôt. D'une déchetterie ? Quelque chose dans le genre, sans doute. Son côté maniaque le fit frissonner de toutes parts, se fichant complètement de l'absence de la porte par laquelle ils étaient rentrés. Certes, il devait y avoir énormément de choses intéressantes, là-dedans... Mais bon sang, un peu d'organisation n'a jamais tué personne !
Sa boîte tendue devant lui, il avait les muscles tendus et se mordait un peu trop fort la lèvre, se retenant de ne pas se jeter dans le tas pour commencer à trier – au moins par couleur ! – tout ce qui pouvait être empilé là-dedans.
« C'est... contemporain, tout ça. » Il se racla la gorge, n'osant pas avancer dans la pièce. « Peut-être que le gong veut jouer à cache-cache ? » Un endroit pareil c'était l'idéal pour se planquer après tout.
Belle French
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How does a moment last forever ?
| Conte : La Belle et la Bête | Dans le monde des contes, je suis : : Belle
« L'aventure n'existe pas. Elle est dans l'esprit de celui qui la poursuit, et dès qu'il peut la toucher du doigt, elle s'évanouit pour renaître bien plus loin, sous une autre forme, aux limites de l'imagination. »Pierre Mac Orlan
Quand mon Coeur fait BoomBoom
Ils se dirigeaient à toutes allure vers Notre Dame, lorsque le dieu des enfers décida une nouvelle fois d’ouvrir son clapet désagréable. Ce qu’il pouvait être machiste… Belle en était largement plus indignée que Lacey mais il semblait que les jeunes femmes formaient à mesure que le temps passait de plus en plus une seule et même personne. Toujours au volant, Lacey eu un petit sourire malsain et vira brusquement de bord pour faire demi-tour. La tête de Judah, comme elle l’avait prévu, s’écrasa dans un « boing » sinistre contre la vitre et elle ne réprima pas un petit ricanement en le regardant droit dans les yeux à travers le rétroviseur, signe qu’elle avait fait exprès. Elle finit par se garer en créneau à une vitesse hallucinante et tout le monde se dirigea vers la boutique.
Malheureusement non, ce ‘était pas un magasin de vêtement comme l’avait espéré Allycia mais une foutue boutique d’antiquité ou d’objets en tout genre qui devait certainement plaire à Belle intérieurement mais qui l’ennuyait elle à mourir. Elle se baladait dans la pièce, la tasse à la main, sans en boire une seule gorgée, d’une manière nonchalante. Après l’espèce de ragoût infâme de l’autre vieux, il était hors de question qu’elle touche quoi que ce soit qu’on lui donne dans cette ville, surtout quand ça venait de personnes aussi étranges. Les autres s’étaient assis sur un drap, elle ne se mêlait pas vraiment à la conversation, touchant parfois un objet du bout du doigt avec une moue dégoûtée. Picsou ? Y’avait vraiment un mec qui s’appelait Picsou ? C’était la seule chose qui avait retenu son attention… Et sa femme elle s’appelait comment ? Gardemonnaie ? Ce Baptiste était bien trop prout-prout à son humble avis, d’autant qu’il n’avait rien apporté de nouveau à l’heure enquête jusque-là… Elle n’avait pas vu le gong entrer, forcément, elle conduisait, mais Judah l’avait vu et même si elle ne l’aimait pas trop et que ses cheveux devaient sûrement le gêner pour voir, elle voulait bien le croire… Après tout, la boutique était pourrie, c’est pas comme s’il avait fait diversion pour visiter un truc cool… Alors pourquoi la vitre était intacte ?
Elle n’eut pas vraiment le temps de se poser la question que déjà Merida se dirigeait vers une porte verrouillée, tandis que Baptiste disparaissait enfin. Elle s’était déjà dirigé vers la porte à sa suite lorsqu’elle prévint que ceux qui n’avaient pas de cran pouvait rentre chez eux… Oui, Belle aurait sûrement trouvé que l’idée était mauvaise mais Lacey était bien trop intéressée par l’interdit et par le luxe pour dire quoi que ce soit. Lorsque la rouquine interpella Belle, elles décidèrent d’intervertir une nouvelle fois leur personnalité. Elle venait de lui parler de la Tour Ouest.
- Oui… je m’en souviens… Mais je ne sais pas ce qui s’y trouve… Rumple m’a toujours interdit formellement d’y aller et… la seule fois où j’ai tenté de lui désobéir, il m’a rattrapé par magie et m’a mise au cachot pour une semaine…
Et donc forcément, elle n’avait jamais réitéré l’expérience… Ils se retrouvèrent dans une pièce qui ressemblait à s’y méprendre à une espèce de coffre-fort, rempli encore plus d’objets en tout genre. Un tel endroit était sans aucun doute passionnant mais aussi fortement oppressant : combien de fois avait-elle dut nettoyer et ranger ce genre de pièces lors de sa vie de prisonnière ? Rien que de voir tout cela, elle se sentait largement plus épuisée… Elle constata que tout le monde les avait rejoint mais que la porte s’était refermée… oh…oh… Elle déglutit et s’avança pour tenter de l’ouvrit : ils étaient piégés… Ce n’était donc vraiment pas une bonne idée d’aller là-dedans… Enfin bon, cela ne servait à rien de se renvoyer la faute à l’un ou l’autre… Il fallait réfléchir… Cela tombait bien, Hope demandait une idée géniale. Après un instant de silence, elle leva la tête et cria à voix haute, claire et intelligible :
- Baptiste ?
Elle s’attendait déjà à ce que l’un ou l’autre lui envoie une remarque assassine du type : « tu crois sincèrement qu’il va te répondre » sauf que oui, elle le croyait sincèrement. Car si Lacey n’avait prêté attention à rien, ce n’était pas son cas. Il leur avait bien dit qu’il suffisait de prononcer son nom pour qu’il apparaisse immédiatement et… c’est ce qu’il fit… Elle ne sut pas trop comment, la porte était toujours solidement fermée mais il était avec eux. Il les regarda avec un air désaprobateur :
- Je vous avais pourtant dit que la pièce du fond vous étiez interdite… - Nous sommes profondément désolés de vous avoir désobéit, croyez-le bien mais mon amie ici présente a jugé utile de venir jettez tout de même un coup d’œil car… le gong est un farceur et peut prendre différentes forme, il est possible qu’il se soit caché parmi les objets de votre maître, Monsieur Picsou… Nous ne comptions rien vous voler, je vous assure…
Un silence s’installa tandis qu’il scrutait son visage dans les moindres détails, comme s’il y cherchait un mensonge. Ce que l’homme ne savait pas, c’est que Belle avait à présent des mois de pratiques auprès de Lacey et qu’elle mentait maintenant plutôt bien, même si ce n’était pas tout à fait un mensonge…
- Bon… Vous me semblez honnête jeune fille alors je vais vous aider… L’un des objets de cette table ou cette étagère est la clé du coffre. Si vous trouvez la bonne, vous pourrez sortir sains et sauf… mais si vous vous trompez… il risque d’y avoir des dommages irréparables… Faîtes donc bien attention…
Sans un mot de plus, il disparut… Bon… Elle se retourna vers ses coéquipiers, un peu d’appréhension dans les yeux et se dirigea avec lenteur et douceur vers la petite table qu’il avait désignée. Il semblait y avoir là différents objets de beautés, un peu placé en vrac… A dire vrai, la petite table avait l’allure d’une causeuse, cela en était peut-être la raison. Elle observa un rouge à lèvre qui semblait être d’un joli rouge vif et sur lequel il était marqué « Wateproof », puis un coupe cuticule qui semblait plutôt joli et un cure dents… Munie d’une batterie… Un cure dent électrique donc ? Puis elle se dirigea vers l’étagère où elle retrouva des objets plutôt loufoque ou de collection : Une ventouse pour toilette, une peluche licorne assez similaire à celle du dessin animé « Moi moche et méchant », une figure de 20 centimètre représentant un canard…
C’est Howard le Canard espèce d’inculte ! Un Marvel un peu ringard tombé dans l’oubli…
Comment tu connais ça toi ?
Ben ton truc c’est les bouquins, moi c’est plutôt les Comics… enfin… quand je prends le temps de lire…
Elle reposa son attention sur l’étagère pour y trouver des sortes de claquettes roses, recouvertes de plumes toute aussi roses et qui semblait dégager une odeur de lukum, cette pâtisserie orientale… Aucun de ses objets ne semblait clairement ressembler à une clé…
- Bon… Une idée ? Quelqu’un se sent inspiré par ce que nous avons sous les yeux ?
(c) crackle bones
Mure S. Ucciello
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| Avatar : Holland Roden
C’est pas bien
de pas partager. :boude:
| Conte : Mulan | Dans le monde des contes, je suis : : Mushu le Magnifique ! o(´^`)ノ
Elle était sur les nerfs. Non pas vraiment énervée à proprement parler, mais… tendue et impatiente. Elle était juste à côté. Elle savait qu’il était là. Plus près qu’elle ne l’avait été depuis la tour de l’horloge. Wilson sur ses genoux se cognait répétitivement la tête contre le pare-brise, et elle se contenta de l’ignorer en crispant son poing à côté d’elle. Toujours en train de n’en faire qu’à sa tête ce satané bout de ferraille. Le Dieu-serpillère leur signala la direction à suivre, Mure lui donna le bénéfice du doute, elle n’y voyait rien derrière le dos du bouclé sur ses genoux, et l’autre ne gagnerai rien à mentir (pour l’instant). Lorsque la voiture s’arrêta enfin, elle failli propulser Willy dans sa hâte, mais il la devança, le tout en lui tenant la porte.
Elle savait bien qu’elle avait raison de l’apprécier.
Et se précipita à la suite de la petite blonde à l’intérieur. Ignorant encore une fois Merida complètement. Elle s’était rendue compte que c’était la meilleure option avec les gens comme elle. Ce n’était pas une boutique. Déjà, ça c’était clair. Un majordome. Un propriétaire. Et une aura typique de son fichu gong. Ils étaient définitivement au bon endroit. L’environnement était surprenant pour un lieu appartenant à une personne assez fortunée pour avoir un majordome. Mais rien dans la pièce n’avait vraiment d’intérêt dans l’immédiat. Sa meilleure option se trouvait donc… « Enchanté ! Je suis Mure. » …le majordome. Elle indiqua les autres d’un geste vague, toujours en conservant son sourire éclatant. « Mes assistants. » Pourquoi est-ce que tout le monde finit toujours par sous-estimer le pouvoir des ragots. Les gens parlent, c’est comme ça qu’on apprend ce qu’on veut savoir. « Mure. » Elle détourna son attention du majordome (tout en l’observant du coin de l’œil, on est jamais trop prudent de nos jours), pour apercevoir Icha installé sur un drap au sol, et l’invitant à s’asseoir. Seulement lui… penserait à un truc pareil. Elle leva les yeux au ciel, adoucis par un petit sourire amusé. Avant de faire exactement ça, et de s’asseoir sur les genoux façon cérémonie du thé juste à côté du panda. Thé qui arriva peu après d’ailleurs et que la rouquine se contenta de tenir entre ses mains en le faisant tournoyer doucement (encore : ne jamais manger n’importe quoi). Elle écouta tranquillement Icha et Baptiste discuter, tout en donnant l’air d’être ailleurs dans son monde, son attention pourtant entièrement posée sur eux. Elle ne se retourna pas comme tous les autres pour observer la vitre réparée/qui n’a jamais été brisée, et regarda plutôt le majordome. Grand, un visage étrange, et une serviabilité à toute épreuve. C’était définitivement trop beau.
Elle ne pu s’empêcher de laisser échapper un petit soupir agacé en entendant l’autre rousse envoyer paitre leur meilleure chance d’avoir des informations. Comment cette femme arrivait à obtenir quoi que se soit en se comportant comme ça. Rien que pour l’agacer, son interlocuteur lui dira toujours le contraire de ce qu’elle veux savoir. Juste parce qu’il peut. Si elle avait encore eu ses oreilles, elles se seraient dressées sur le haut de sa tête comme un chat curieux. Son intérêt était piqué, et elle n’était pas la seule. Une pièce où personne ne doit se rendre, comme c’est mystérieux… Bien qu’elle doutait qu’ils puissent y trouver un dragon. Un seul par quête c’était suffisant. Tandis que Baptiste disparaissait comme dans un tourbillon de fumée (si cet endroit n’était pas ensorcelé elle était prête à donner ses chaussures aux bonnes œuvres), elle reposa délicatement sa tasse devant elle avant de se lever et d’arranger sa tenue. Elle observa Belle qui parlait d’une histoire similaire. « Les hommes... » Si on l’avait empêché de faire quelque chose, elle aurai probablement continué indéfiniment de chercher un moyen de le faire. Par principe. Reportant son attention sur la porte du fond, elle ne pu s’empêcher de penser que la rouquine était un don du ciel. Elle se précipita pour ouvrir la porte interdite en premier. Et les éventuels pièges dans la foulée.
Comme quoi, elle s’avérait utile quand elle voulait.
Et… pas de piège apparemment. Dommage. Tandis que l’autre essayait de les ennuyer jusqu’à la mort avec son négativisme obstiné, Mure se mit scruter tout autour d’elle. Il était là. Elle le savait. Et quand on s’appelle Mushu on s’inquiète de la sortie, seulement quand on a envie de sortir, pas avant. Si elle retournait toute la pièce, elle finirait par y mettre la main dessus. « Peut-être que le gong veut jouer à cache-cache ? » Elle ne se tourna pas vers Wilson, continuant à vérifier tous les coins suspicieuse. « Oh, ça ne m’étonnerai pas de lui. » Son sens de l’humour était bien compatible avec ce genre de scénario. Belle eu une fois de plus l’idée la plus intelligente de la pièce, cette fois en appelant Baptiste. Tout apparaissait et disparaissait à tout va dans depuis qu’ils étaient entrés, pourquoi pas le majordome. Elle l’observa avec intérêt tandis qu’il cherchait à analyser ses motivations. Nul n’aurait pu dire si elle le pensait ou pas. Très joli. Il leur donna un moyen de sortir et Mure ignora le groupe quelques secondes de plus, elle ne voyait pas l’intérêt de sortir quand ce qu’elle voulait se trouvait dans cette même pièce. - Bon… Une idée ? Quelqu’un se sent inspiré par ce que nous avons sous les yeux ? Avec un petit soupir elle se tourna enfin vers les objets en question. Pour un choix éclectique on pouvait dire que c’était éclectique. Comme tout ce qui se trouvait dans la pièce. Son regard fut immédiatement attiré par le rouge à lèvre, exactement sa couleur. Avant de reporter son attention sur le reste. Elle fronça légèrement les sourcils. Si elle n’était pas complètement saturée par la présence du gong tout autour d’elle, elle n’aurai pas à perdre son temps avec des choses aussi inutiles que retrouver une clé de coffre-fort. D’ailleurs, en quoi un canard pouvait vraiment être une clé, c’était à se demander dans quel genre de coffre ils se trouvaient.
A supposer que les dommages irréparables ne soient pas susceptibles de causer souffrance et décès prématuré, elle était prête à prendre le risque d’avancer un peu. Stagner dans une situation donnée ne la satisfaisait jamais. « Je dois choisir le plus immonde du lot, c’est vraiment trop agressif pour rester là. » Au pire elle pourra toujours les balancer plus loin pour s’en débarrasser une fois qu’ils auront établis si oui ou non la clé du coffre avait pris la forme de claquettes dont l’apparence était assez offensante pour endommager sa cornée. Des plumes ?! Franchement ?! Et de surcroit ces horreurs s’avéraient inutiles puisqu’au lieu d’ouvrir une porte elles se contentèrent de la transformer en joueuse de roller derby reconvertie serveuse de bar. Etonnement, la tenue la dérangeait moins que le mouvement involontaire de son pied qui la fit presque déraper. Elle se rattrapa de justesse au bord de l’étagère les yeux légèrement écarquillés. « C’était inattendu. » Tandis qu’un spot s’allumait au loin pour l’éclairer comme si elle était l’attraction principale du show du moment (ce qu’elle était déjà en temps normal de toute manière). De deux choses l’une, Mure a une philosophie très simple qu’elle applique à chaque moment de son existence : quand tu ne contrôle pas une situation, tu t’adaptes. Simple. Rapide. Efficace. Seulement parfois, s’adapter demande justement une seconde ou deux. Surtout quand on est pas libre de ses mouvements.
Ses pieds continuaient de bouger sans son accord, et les rollers ne rendaient pas la chose facile. Inutile de s’immobiliser dans ces cas-là, si le sort voulait que vous bougiez, vous alliez bouger jusqu’à ce que mort s’en suive. Elle connaissait le conte merci bien, les Chaussures Rouges n’étaient plus ce qu’elles étaient s’il s’agissait d’elles (elle n’allait pas éliminer l’option simplement parce qu’elle avait des rollers au pieds et pas des chaussures, parce que si elle partait là dedans son gong était définitivement hors catégorie). De plus, ce genre d’objet dangereux n’aurait probablement pas fini dans un coffre-fort à Paris (si elle devait parier, elles étaient quelque part dans le bric à brac du Magicien d’Oz). Et vu que quand on a pas d’autres options on suit le mouvement, Mure fit la seule chose possible dans sa situation :
Elle se mit à danser. En souriant amusée. Parce que clairement, elle gérait la scène et elle allait faire un spectacle digne de ce nom. On insulte jamais une scène en faisant du mauvais spectacle. Faire des claquettes avec des rollers s’avérait un exercice intéressant, mais en combinant ses restes de patinage elle gérait plutôt bien. Elle se mit à rire en tournoyant, ses cheveux passant sur son épaule jusque devant son décolleté. Bougeant les hanches d’un côté puis de l’autre en rythme avec ses pas, elle se retrouva à terminer un final… et garder la pose comme un show idéal aurait du se finir. Légèrement essoufflée, sa mèche de cheveux suivant le rythme de sa respiration saccadée, elle fit un petit mouvement de hanche pour ramener son pieds droit à côté du gauche, une main sur la hanche. Regardant les autres participants avec un petit sourire calculateur.
« Au prochain ! »
Avec un haussement de sourcil significatif, oh oui, vous allez tous y passer jusqu’à ce qu’on trouve cette clé. Elle n’allait pas leur laisser le choix non plus, elle avait un gong à retrouver.
La boutique n'était pas une boutique ! Cela voulait dire que je ne pourrais pas acheter de vêtements...Dommage...Hope me dit que ma façon de faire était quelque peu naïve. -Ça devait juste être de la maladresse ! Il faut l'excuser Puis, Baptiste se présenta comme le servant de Picsou...Mais oui ! Je me disais bien qu'il me disait quelque chose cette homme ! Je lisais plein de magazines à son nom ! PicsouMagazine ou quelque chose comme ça ! C'est le vieux riche et radin qui base toute sa fortune sur son sou fétiche qu'il gardait très précieusement. J'adorais ces aventures et voilà que j'étais chez lui ! On nous offrit gentiment du thé mais je vis que personne n'en but. Je fis de même, malgré la gentillesse de Baptiste je ne voulais pas que ce que Hope avait vécu m'arrive. Puis, au bout d'un moment il repartit en nous prévenant de ne pas aller vers la porte du fond. Ce que bien sûr, tout le monde fit. Il fallait avouer que cette porte m'intriguait aussi alors je les suivis et la porte se referma derrière moi. On était enfermés. Enfermés dans une décharge sans nom. Il y avait toutes sortes d'objets : Des petits, des grands, des beaux, des moches, des normaux, des insolites. Une décharge quoi. Heureusement Belle eut la bonne idée d'appeler Baptiste qui apparut de suite. Il nous montra sept objets et nous dit que l'un d'eux était une clé et qu'on en avait besoin pour continuer. Mure choisit les horribles claquettes rouges et nous fit un numéro de danse, c'était pas ça... Mais, j'applaudis tout de même à sa prestation ! -À moi ! À moi ! Je me promenais autour des objets encore présents. Mon regard s'arrêta sur la peluche licorne. Elle était trop mignonne ! Et puis, si c'était pas la clé, au moins je l'aurais pour moi ! -Je prends ça ! Mais à peine que ma main ait touché la peluche que he sentis des plumes me chatouiller tout le corps. Malheur, j'étais chatouilleuse! Il fallait que je les enlève mais sans avoir l'air trop bizarre. Un strip-tease ? Ça pourrait passer ! Alors, J'enlevais mes baskets et la lumière devint tamisé. Je les balançais sur Judah avec un sourire angélique, tout en m'enlevant les plumes me chatouillant les pieds et les jambes. J'enlevais ensuite ma magnifique veste qui allait avec ma robe et d'un seul coup, la musique de Barbie Girl se fit entendre ! -J'adore cette chanson ! Tout en commençant à chanter, j'enlevais ma robe ce qui fit apparaître un faisceau lumineux sur ma personne. Heureusement, je portais une magnifique lingerie. J'enlevais les dernières plumes et, je me disais que quitte à en être là, autant le rester ! -Ils auraient au moins pu penser au micro...Bon, c'est parti ! I'm a Barbie girl, in a Barbie world. Life in plastic, it's fantastic. You can brush my hairs, undress my everywhere. Imagination... Heureusement, je faisais du théâtre et du chant, alors le show, ça me connaissait ! Je me rhabillais rapidement et m'adressa au groupe aux réactions toutes différentes. -Vous ne me pensiez pas capable de faire un strip-tease ? Et bien, c'est fait ! Donc, c'est à qui ?
Pourquoi est-ce qu'il avait fallu que Hope aille dans la pièce interdite ? Baptise avait dit que nous n'avions pas le droit. Et il avait l'air gentil, le majordome. Il m'avait même répondu à toutes mes questions, sans avoir l'air de penser que c'était idiot d'autant l'interroger. Et il avait du thé. J'adorais ça, moi. C'était déjà mieux que la soupe de tout à l'heure. Je serais bien resté à boire tranquillement le contenu de ma tasse, mais bien entendu il avait fallu que quelqu'un désobéisse. C'était important de suivre les règles pourtant ! Peut être que la pièce était en réalité une salle de torture, ou un gouffre sans fond où on jette les gens qui n'obéissent pas à Monsieur Picsou. D'ailleurs, est-ce que ça voulait dire que c'était un vrai canard ? Le même que dans la BD ? Et est-ce qu'il avait conscience qu'un magazine avait son nom et racontait ses aventures ?
J'avais suivi les autres quand même, pour ne pas finir tout seul et vérifier que rien n'arriverait aux filles. Wilson traînait, au pire il se débrouillerait tout seul. J'aimais bien Allycia, elle avait l'air toute gentille comme fille et puis c'était la plus jeune d'entre nous. C'était un peu comme avoir une petite sœur tout excitée enfaîte !
Une petite sœur qui ferait des strip-teases oui ! Qu'une clé soit potentiellement transformée en rouge à lèvres, ça passait encore. Le gong volait et tapait les gens, ce n'était pas trop bizarre de se dire qu'une clé était douée dans la métamorphose, comme si il était la Mystique des Clés. C'était un peu étonnant de trouver tous ces objets dans une telle pièce aussi, moi je pensais qu'il y aurait plutôt des tableaux ou des statues toutes vieilles qui ont l'air de venir des films sur les grecques. Encore tout ça, ça allait. Rien de grave dans cette pièce au final. Maintenant je comprenais mieux pourquoi Baptiste nous avait interdit d'entrer. Pourquoi la rousse qui n'obéissait jamais n'avait pas fait un effort cette fois ?
Entre Mure qui était à peine habillée avec sa tenue de serveuse et Allycia qui était en sous-vêtements... Je ne savais plus où regarder. Partout sauf elles. Le sol était bien, voilà. Le sol à mes pieds, sans devoir voir leurs jambes nues. Gloups. Ce n'était pas possible. Hors de question que je les regarde aussi peu vêtues, c'était tellement... malpoli !
- Je ne voulais pas savoir que tu pouvais faire un strip-tease, pas du tout...
Heureusement qu'Allycia s'était rhabillée. Je pouvais regarder autre part que mes baskets. Même si j'allais avoir du mal à imaginer de nouveau la petite blonde comme une petite sœur. Les licornes, j'avais toujours pensé qu'elles étaient gentilles et elles apportaient le bonheur. Alors est-ce que les licornes pouvaient être... le mal ? Non, impossible. C'était juste la faute de la clé. Je l'espérais. Je ne voulais pas considérer les licornes comme des êtres maléfiques.
Il ne restait plus que Mure dans sa tenue de... serveuse, enfin si on pouvait vraiment appeler ça comme ça. Pour moi, c'était tout sauf des vêtements. Je n'avais pas pu m'empêcher de regarder son spectacle de danse sur patins à roulettes, parce qu'il fallait bien avouer qu'elle était drôlement douée, mais dès qu'elle avait arrêté, je n'avais plus du tout posé les yeux sur elle. C'était irrespectueux sinon, franchement ! Comment est-ce que Judah pouvait la regarder avec son drôle d'air comme si c'était génial de la voir habillée comme ça ? Il me plaisait de moins en moins lui. Il était totalement malpoli. Je retirais rapidement ma veste en cuir pour la tendre à la jeune femme, en évitant toujours de poser le regard sur elle et ses... hum. Non, ne pas la regarder du tout.
- Si jamais tu as froid...
J'étais beaucoup plus grand qu'elle, ça n'allait pas du tout lui aller mais ça serait toujours mieux. Je trouvais qu'il faisait drôlement chaud dans la pièce personnellement, mais c'était surtout une excuse pour qu'elle se couvre. Il fallait que je me concentre. Pour trouver la clé, je veux dire.
- Je vais tester aussi, en espérant que cette fois ce soit la bonne !
Je m'approchais des objets, en prenant le temps de regarder. J'étais bien attiré par la statuette de Howard le canard. J'en avais une comme ça qui traînait dans une boîte chez moi ! Je faisais la collection de tout ce qui touchait aux comics, ça serait pas mal de l'avoir celle là aussi, peut être que c'était même un collector... Mais je fini plutôt par prendre le coupe-cuticule. Allez savoir pourquoi. Un instinct mystérieux qui avait pris le dessus, peut être. Est-ce que ça voulait dire que mon don de Dragon Guerrier se réveillait enfin ?
L'objet en main, j'attendis quelques minutes, en espérant qu'il allait se changer en clé et que je n'allais surtout pas me retrouver en caleçon devant tout le monde. Je n'étais pas prêt à mettre à moitié nu devant quelqu'un. Heureusement, il n'y eu rien de tout ça. Enfin ça voulait aussi dire que la clé n'était pas le coupe-cuticule. À la place, je m'étais retrouvé tout à coup assis sur une chaise, devant une table où était posé tout ce qu'il fallait pour faire une manucure parfaite. Et face à moi, les mains posées sur la table, il y avait Judah. Il se passait quoi ?
- Vos ongles sont dans un état effroyable ! Vous les rongez parfois ? Vous mangez assez de laitage ? J'ai quand même l'impression que vous manquez de calcium, vos ongles ne sont pas du tout en forme.
Même pas besoin de réfléchir, mes propres mains savaient exactement quoi faire. Je travaillais incroyablement vite, avec précision en plus. Jamais je n'avais été aussi doué pour quelque chose ! Il y avait bien les nouilles chinoises, c'est vrai. Oh et les tresses compliquées. Avec la masse de cheveux de Judah, j'aurai pu m'entraîner à faire des coupes comme sur une fille. Je pouvais même réfléchir à autre chose, mes mains faisaient tout le travail sur celle du dieu, c'était parfait ça !
- On va commencer par limer tout ça, pour que vos ongles soient plus ronds...
J'étais très concentré tout à coup, tandis que je lui limais le bord des ongles pour accentuer la courbe. Ça allait vite, c'était normal ? J'attrapais dès que ce fut terminé un bol remplis d'eau tiède et d'un peu de paraffine, dans lequel je plongeais le bout des doigts de Judah. C'était bizarre quand même qu'il n'essaie pas de fuir. C'était rare les hommes qui aimaient qu'on s'occupe de leurs ongles. Peut être qu'il était forcé enfaîte, à cause de mon erreur concernant la clé.
- C'est pour ramollir la peau, avant qu'on ne passe aux cuticules...
Au bout de quarante cinq secondes, je retirais ses mains du liquide et les séchais doucement avec une serviette toute douce, avant de prendre le coupe-cuticule. Je pris un gel emollient, sans même savoir d'où je connaissais le nom du produit, à croire que le dieu de la manucure me possédait. Pour l'instant, j'aimais bien. C'est bien de prendre soin des autres, aussi ! J'appliquais le gel sur tout le pourtour des ongles, avant de masser pour que ça pénètre bien et de repousser les petites peaux. Parfait !
- La touche finale...
Comme il avait les ongles mous, je déposais une couche de base durcissante au karité pour renforcer et protéger ses ongles fragilisés. Il ne restait plus qu'à décorer le tout. J'attrapais plusieurs petits récipients de vernis et me mis à la tâche. Je détestais l'odeur qui donnait mal au cœur et à la tête, mais je restais quand même en place, utilisant les pinceaux, au fur et à mesure, totalement concentré, la langue légèrement tiré tellement j'étais appliqué. Dommage que ce talent allait partir. Moi j'aimais bien faire les ongles au final. Mais j'étais nul au dessin en vrai. Jamais je ne pourrais faire ce que je venais justement de faire sur les ongles de Judah si j'étais juste moi même.
- Fini ! Alors, ça vous plaît ?
Chacun de ses ongles étaient décorés, la plupart représentant des flammes. Sur son pouce de la main gauche, j'avais peins le moment où il s'était pris le gong de plein fouet dans le visage, et sur l'autre pouce, c'était la voiture roulant vers la Tour Eiffel. C'était tellement bien fait qu'on aurait dit des photos miniatures. Que ce que j'étais doué quand j'avais un coupe-cuticule avec moi !
- Oh... il faut que je sorte, je crois que je vais vomir...
Je m'étais levé d'un coup, la main plaqué contre la bouche, et en évitant de trop respirer par le nez. Ou par la bouche aussi. Mais vu que j'avais mis ma main, ça allait peut être stopper le tout. L'odeur du vernis tout à coup très mal au cœur, et ça ne me plaisait plus du tout. Le pouvoir du coupe-cuticule semblait avoir fini par m'abandonner. Adieu Icha, le pro de la manucure. Tu me manqueras.
Wilson Wallander
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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La situation prenait une tournure vraiment, vraiment, vraiment très étrange. Wilson se tenait là, immobile, avec sa boîte de cookies qu'il s'empressa de ranger lorsque Becey – ou Belle, à cet instant, s'il ne se trompait pas – se mit à appeler Baptiste. C'est vrai que le monsieur avait bien affirmé pouvoir apparaître si jamais on lui demandait de venir. Et il ne tarda pas à se manifester, d'ailleurs. Pas très content que le groupe ait dérogé à son unique règle, le majordome leur annonça néanmoins qu'il était possible de sortir. Non mais franchement, y'avait une différence entre interdire l'accès à une pièce et omettre de dire qu'en y pénétrant, il était impossible d'en sortir sans trouver le bon objet. C'était tellement le bordel ici ! Ils ne s'en sortiraient jamais !
Quoi que, la situation n'était pas totalement hors de contrôle. Seuls quelques babioles étaient présentées, mise en avant, il fallait juste trouver la bonne pour se barrer vite fait et reprendre leur quête première. Mais alors que le reste de la bande se regroupait autour, se demandant quelle était la bonne décision à prendre, Wilson s'était légèrement écarté, farfouillant dans le bordel qui s'étalait devant lui, et dans ses bras se formait un tas de livres qu'il commença à poser au sol. Ce n'était pas de sa faute, c'était dans ses gênes, il ne pouvait se retenir. Lorsque la lumière ne fut plus posé que sur Mure, le petit robot eut un sursaut de surprise. Il ne s'attendait pas, en se retournant pour voir ce qui se passait, à voir un dragon sur roller habillé bien moins « classieusement » qu'à son habitude. Le choc passé, il haussa simplement un sourcil, n'ayant même pas l'envie de rire devant ce spectacle. C'était tellement bizarre et tordu qu'il avait plus peur qu'autre chose en fait. Sans oublier le fait que, après ce magnifique show, Ally choisit à son tour un des objets exposés avant de commencer à se déshabiller sans aucune gêne. Oh non, là, c'était trop !
Tournant les yeux, Wilson se concentra entièrement sur les bouquins qu'il s'appliquait à ranger plus proprement, agenouillé au sol. Il ignorait volontairement ce qui se passait juste à côté de lui, ce n'était pas son genre ce type de... d'événement en fait. Encore, Hope, ça ne l'aurait pas choqué, c'était son métier. Mais cette pauvre Ally ! Il ne la connaissait même pas et il ne voulait pas la voir se déshabiller ! Il n'était pas de ce type de garçon. Ça le mettait mal à l'aise au possible. Après avoir construit une pile plutôt respectable, il s'attela aux vases qu'il avait remarqué être présents en bonne quantité. Il les rangea par taille, les uns à côtés des autres, du moins pour ceux qui étaient à portée de ses mains. Il n'osait pas bouger, il ne fallait pas qu'on le remarque céder à ses pulsions. Promis, une fois que ce serait passer, il viendrait aider les autres, pas de soucis ! C'est juste que là, honnêtement, c'était trop. Il se devait, plus que quiconque, de mettre un peu d'ordre dans cette pièce. Rien que pour se calmer intérieurement et pour se sentir utile. Qui sait, Picsou le remercierait peut-être un jour lorsqu'il remarquerait ses efforts.
Son attention se porta distraitement à ce que racontait les autres lorsqu'il crut reconnaître la voix d'Icha parlant de... de manucure ? Piqué par sa curiosité légendaire, Will ne put s'empêcher de jeter un rapide coup d’œil, manquant de s'étouffer en respirant face à ce qu'il voyait. Est-ce qu'il rêvait ? Peut-être. C'était fort possible. Dire que Judah lui en voulait pour la remarque faite à ses cheveux... Il était susceptible au niveau de ses mains aussi ? Non parce qu'Ichabod ne se gênait pas ! Entre le « Vous les rongez », « pas en forme » et « ramolli »... Enfin, il n'y connaissait rien dans le domaine, et il ne pensait pas que ce grand monsieur avait fait une carrière d'esthéticienne avant cet instant, mais ça ne semblait pas très valorisant tout ça. Absorbé par la vitesse d'action du posage de vernis, Wilson n'arriva pas à détacher son regard. C'était impressionnant, pas de doute là-dessus. Très impressionnant même.
Cependant, ce moment d'euphorie cessa rapidement. Le grand monsieur – il aimait bien le surnommer comme ça dans sa tête – se leva apparemment nauséeux, d'après ses propres paroles. Il ne fallait pas encore salir le sol, ils avaient fait assez de dégâts comme ça ! L'eau encore ça passait, mais s'il décidait de vomir... Par réflexe, Will prit un des vases qu'il avait encore en main, de taille moyenne, bien évasé, très pratique, se redressant à la vitesse de la lumière pour aller se placer près de cet homme qu'il ne connaissait même pas.
« Tiens, au cas où ! Ça va passer t'inquiètes pas. »
Oui, quand il voyait quelqu'un qu'il n'allait pas bien, c'était automatique chez lui. Encore, il se contrôlait assez maintenant, mais quelques mois auparavant il aurait tout de suite utiliser son pouvoir pour qu'Icha se sente moins mal. Sauf qu'il avait apprit à en user seulement quand c'était vraiment nécessaire. Faut pas abuser des bonnes choses non plus. A croire que sa folie maniaque lui était également passée, aussi, ce qui n'était pas plus mal. Suffisait d'un rien pour le distraire assez et tout allait beaucoup mieux !
« C'est très joli ce que tu as fais. »
Et il ne mentait pas. Il n'avait qu'aperçu rapidement, en le rejoignant, son travail sur les doigts de Judah – plutôt bien faits d'ailleurs, assez allongés, ils s'accordaient bien à ses mains. Après, vu qu'il ne savait même pas à quoi servait une lime à ongles, il n'était peut-être pas le plus apte à commenter son œuvre, mais bon... Au moins, il reconnaissait l'effort !
« A mon tour ! »
Après tout, s'il fallait y passer, autant que ce soit maintenant. Il ne restait pas grand chose de très attirant, à dire vrai même ce qui avait déjà été choisi n'avait pas l'air très joli. Sauf que Wall-E ne se préoccupait jamais de savoir si quelque chose était beau ou non, en général du moins, il s'était occupé de la planète pendant des siècles alors qu'elle ressemblait à un vide ordure gigantesque... Non, alors qu'elle était un vide ordure gigantesque.
Ses yeux se posèrent sur le petit tube où il ne remarqua tout d'abord que le mot « waterproof ». Si ça tenait sous l'eau, ça ne pouvait être que quelque chose de bien non ? Puis un tube, ça ressemble à une clé, on sait jamais, avec un peu de chance, ça pouvait passer. Lorsqu'il le prit en main, ouvrant le bouchon et se rendant compte seulement alors qu'il s'agissait d'un rouge à lèvres, il se sentit très stupide. Pas de sa faute s'il ne portait pas de maquillage contrairement à Ju... d'autres. Il tourna sa tête vers les autres, une moue triste se dessinant peu à peu sur son visage, ses lèvres se retroussant de dépit. Il avait raté, lui aussi. Et étant donné ce qui était arrivé aux autres, il s'attendait à ce que ce ne soit pas non plus sans conséquences. Tendant le petit objet devant lui, il ne remarqua même pas tout de suite que ce dernier venait de glisser entre ses doigts, bougeant tout seul dans les airs. Ce n'est qu'après quelques secondes plus tard qu'il comprit, observant alors le rouge à lèvres avec appréhension, alors que celui-ci se mit à foncer vers lui.
Refrénant un petit cri d'étonnement, il recula de plusieurs pas, bousculant quelqu'un sans le faire exprès et sans savoir qui, d'ailleurs. Il lança rapidement un bref « Désolé ! » sans lâcher son opposant du regard. Mais il eut beau mettre ses mains de son visage en le voyant s'élancer dans sa direction, le petit vicieux se mit à barbouiller ses paumes avant de se frayer un chemin jusqu'à son nez qu'il recouvrit complètement. Bougeant ses bras dans tous les sens dans l'espoir de le faire fuir, Wilson n'arriva même pas à l'effleurer. C'est résigné qu'il finit par le laisser faire ce qu'il avait à faire, il ne semblait pas vouloir rentrer dans sa gorge pour l'étouffer, c'était déjà une bonne chose. Il avait eu à faire à pires ennemis... Si un rouge à lèvres voulait se servir de son visage comme d'une toile de peinture, tant pis. Il ferait avec. Le ridicule ne tue pas. Il était même plutôt content de n'avoir à faire qu'à ça.
En peu de temps, le tube retomba au sol, aussi net qu'il s'était animé. Wilson avait fermé les yeux, de peur de se prendre un coup dans l’œil. Il décida alors de passer sa main sur son nez pour voir s'il arrivait à retirer ce que le mesquin petit rouge à lèvres lui avait fait, il ne remarqua aucune marque dessus. Est-ce que... ça voulait dire que ça ne s'en allait pas ? Interdit, il se mit à fixer chacun de ceux qui l'accompagnait avec un regard plein de dépit et... de crainte ? Non, pas de la crainte, c'était surtout qu'il ne préférait pas s'imaginer ce que eux voyait en le regardant.
Hope Bowman
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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
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Je plongeai la main dans la boîte à cookies de Wilson (n'y voyez là aucun sous-entendu) et croquai le biscuit tout en réfléchissant à quel objet pourrait être la clé du coffre. Déjà, je ne comprenais pas bien comment un truc qui n'avait rien à voir avec une clé pouvait en être une. Bref, vous m'avez compris. Babar se payait carrément notre tête. Le pire dans tout ça, c'est que tout le monde testa un objet. Un rien les amuse, c'est navrant.
Je m'appuyai donc contre le mur et mangeai mon cookie tout en lançant des regards désabusés aux différents spectacles proposés : Mure en rollers et tenue affriolante, le striptease de la blonde qui se vanta de son show alors que franchement, je faisais bien mieux tous les soirs au Rabbit Hole -en plus avec ses plumes, elle ressemblait à une dinde- Ichabod qui entreprit de faire une manucure à Judah. Cette fois-ci, je ne pus m'empêcher de rire. Je me détachai du mur pour venir observer les magnifiques ongles de Juju.
"Ah oui, effectivement, un vrai travail de pro !" félicitai-je Icha.
Un haut-le-coeur me saisit brusquement, pratiquement en même temps que le jeune homme. Je lui décochai un regard. Etions-nous tous les deux trop sensibles à l'odeur de l'acétone ? Je fronçai les sourcils, une main crispée contre mon estomac. C'était sûrement la soupe du vieux Merlin qui faisait encore des siennes, car habituellement, quand je me vernissais les ongles, l'odeur de m'incommodait pas. Je me reculai de quelques pas, jetant un coup d'oeil jaloux au vase que Wilson venait de tendre à Icha. Et à moi bien sûr on ne me donne rien pour vomir. Wilson, enfin ! Après tout ce que j'ai fait pour toi ! Après toutes ces soirées trop arrosées au Rabbit Hole à te voir te trémousser sur le comptoir ! J'étais presque... vexée par tant d'indifférence.
Le tube de rouge à lèvres me vengea. C'est le karma, mon petit Willy ! N'empêche, voir un robot se faire attaquer par un rouge à lèvres, ça n'a pas de prix ! Je ris légèrement lorsque le tube, ayant fini son oeuvre, tomba brusquement sur le sol.
"Oh, tu as même un petit chat sur la joue !" fis-je en désignant son visage.
Même s'il ne m'avait pas apporté son aide, je sortis un mouchoir en papier et entrepris de le débarbouiller. Hélas, au lieu d'effacer les marques, le rouge s'étala sur tout son visage, donnant une teinte cramoisie à toute sa peau.
"Oups... on dirait que tu as un coup de soleil."
J'humidifiai le mouchoir avec ma langue et repassai à l'attaque, insistant, ponçant presque sa peau. Wilson se débattait, mais je l'agrippai par le cou et continuai avec acharnement.
"Mais arrête de bouger espèce de chochotte !"
Je frottai, frottai et frottai encore, n'abandonnant que lorsque sa peau devint si rouge qu'on ne savait pas si c'était en raison du rouge à lèvres ou de mon "aide".
Je jetai le mouchoir cramoisi par terre et avisai le reste des objets.
"Le ridicule ne tue pas."
Je me saisis de la statuette du canard, m'attendant au pire. Tant que je ne me mettais pas à réciter une scène de Roméo et Juliette ou à vouloir danser un slow, tout allait bien. La statuette vibra aussitôt dans ma main. Je haussai un sourcil, observant la forme de l'objet avec une moue.
"Me dites pas que c'est le vibromasseur de monsieur Picsou ?!"
On sait jamais. Je la lâchai avec une grimace. Au même moment, une porte se découpa dans le mur et s'ouvrit.
"Ah !" fis-je, ravie. "Heureusement que je suis là !"
Je n'eus pas réellement le temps de savourer ma "victoire" que le cure dents électrique commença à s'agiter. Des étincelles s'en échappèrent et brusquement, il s'éleva dans les airs. Il tourna dans tous les sens et bientôt, des gerbes multicolores explosèrent tout autour de nous, nous forçant à nous baisser. Le feu d'artifices miniature sévit un moment avant que le cure dents n'aille dans tous les sens et fonce vers la porte ouverte ! "Saloperie de gong." marmonnai-je.
Je me redressai et le suivis en vitesse, me stoppant à l'entrée d'une pièce immense remplie... d'or. Des colonnes de pièces s'empilaient à perte de vue. Au centre, une piscine remplie de pièces miroitait dans la lumière.
Ma mâchoire en tomba. Oubliant le gong -qui avait disparu, de toutes façons- je me précipitai jusqu'à la piscine et sautai dedans. Ma chute fut brève et brutale.
"Aaaïe..."
C'était plus sympa de plonger dans l'eau, tout compte fait. Je me retournai lentement et me sentis m'enfoncer dans la piscine. "Qu'on me recouvre d'or !" m'écriai-je d'un ton solennel avant d'éclater de rire.
Tranquillement, je remuai les pièces pour cacher mon corps. J'avais rêvé de faire ça toute ma vie ! Tout comme de jouer dans une piscine à balles, mais une piscine de pièces, c'était encore mieux !
Soudain, je sentis quelque chose remuer en dessous de moi. Je m'immobilisai aussitôt, mais ce n'était pas facile quand les pièces cliquetaient sans arrêt. "Euh... qui est là ?" demandai-je d'un ton anxieux.
Qui que ce soit, je n'étais pas sûre qu'il apprécie que je m'amuse dans sa piscine. Je tentai d'en sortir mais je ne fis que davantage de boucan, sans parvenir à m'agripper au rebord. En désespoir de cause, je grognai et tendis la main vers le groupe.
"Allez quoi ! Aidez-moi à sortir de là !"
La chose remua encore. Bon sang, qu'est-ce que c'était ?
Hope : 100%
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
"Hé ! Petit gars, approche !" m'étais-je exclamé à la vue du paquet de cookies que tenait Wilson dans ses mains. Il m'en avait tendu un que j'avais pris. C'était lui même qui les faisait ? Il cuisinait comme la mère de Merida, ce qui n'était pas peu dire vue le goût exquis de ces patisseries.
"Huuum ! Trop bon !! Vraiment !! J'espère que ça plaira à ton copain aussi !"
Je lui avais fait un petit sourire amusé. Il allait faire le bonheur d'un homme ! Puis, j'avais entendu Ichabod me dire qu'il avait terminé. C'est fou ce qu'on était chouchouté ici. J'avais admiré les ongles de ma main. C'était un peu bizarre, mais le résultat me plaisait beaucoup.
"Hé !! Wilson ! On t'as trouvé quelqu'un !" m'étais-je écrié en me relevant. Ils allaient faire un couple vraiment parfait tous les deux. Une fois debout, j'avais vue quelque chose que j'aurai préféré ne pas voir, c'était d'un, le striptease de Allycia, de deux une séance de maquillage de Wilson - une vraie fille, y'avait plus aucun doute possible - et trois... En fait, non. Il n'y avait que deux choses que j'aurai aimé ne pas voir mais une autre que je prenais beaucoup de plaisir à regarder.
"Tu gères la fougère ma grande !!"
Je m'étais approché de Mure tout en passant mes mains autour de sa taille et en l'amenant vers moi.
"Tu as un job ? J'embauche au Rabbit Hole ! Faudrait juste que tu retires totalement ton haut."
J'avais retiré une main de derrière son dos, pour poser un doigt sur le haut de son haut... et l'avancer un peu pour voir en dessous... Je sentais que j'allais me prendre un coup, mais ça valait le détour. Elle serait tellement parfaite dans mon bar ! Je m'étais reculé avant qu'elle ait le temps de me faire quoi que ce soit et j'étais ré apparu plusieurs mètres plus loin, juste à côté de Allycia.
"C'était pas mal. Je te met 1. Voir 2 juste parce que tu n'as pas tout retiré."
Je n'avais pas plus envie que ça de voir le reste. Elle n'avait pas été très sympa avec moi, alors que j'étais un véritable ange avec tout le monde.
Hope venait de prendre un objet en main quand le sol s'était mis à trembler. Puis ce fut un autre objet, sans doute le gong, mais bon... Qui avait circulé dans toute la pièce à une vitesse folle, faisant des étincelles dans le ciel et quittant la pièce par la porte. Pour une fois, il n'avait rien caché. J'aurai sans doute pu le chopper en cours de route, mais j'avais vraiment hâte de voir ce qu'on allait découvrir d'autre.
Une fois la porte franchie, on était arrivé dans un véritable coffre rempli d'or. C'était comme s'il y avait une piscine au centre de la pièce et bien entendu, la première à se jeter dedans était... Merida... Ca coulait de source. C'était aussi la première qui avait demandée de l'aide à peine quelques secondes passées dans le bassin. Une créature ou je ne savais quoi bougeait autour d'elle. Si je n'avais pas prévu de faire un truc avec elle, je l'aurai sans doute laisser là, mais bon... Je m'étais approché du bord et je lui avais tendu la main.
"Une jouvencelle en détresse, une !"
Je savais que ça n'allait pas lui plaire. Mais tandis que je la tirais vers moi, quelque chose l'entrainait vers le fond. J'avais beau tirer de toutes mes forces et j'en avais vraiment beaucoup, que les pièces agissaient comme du sable mouvant sur elle. Il avait fallu que quelques secondes avant qu'elle disparaisse totalement. Je m'étais reculé et j'avais passé une main dans mes cheveux avant de la poser sur l'épaule de Wilson pour prendre appuis.
"Bon sang ! Ca c'était du monstre ! J'ai rien pu faire ! C'est comme s'il l'a avalée toute crue."
On devrait peut être partir et filer d'ici. Je pouvais sans doute faire un trou dans ce mur. En parlant de ça, il n'y en avait pas autour de nous. A croire que soit le gong était encore dans la pièce, soit il s'était également fait dévorer.
"Vraiment, je me demande ce qu'est cette chose. Tu nous tiens informé Wil ?" avais-je dit en le poussant pour qu'il tombe dans le bassin. Puis, j'avais croisé les bras pour l'observer tenter de remonter.
"Rooh mais arrête ! Tu viens à peine d'entrer ! Laisse la créature arriver. Tu pourras nous dire quelle sensation ça fait de se faire tirer vers le fond ?"
J'avais jeté un coup d'oeil vers Mure d'un air amusé. Qu'est ce qu'elle était sexy dans cette tenue. Peut-être que je perdais une rousse mais que j'allais en récupérer une autre. J'avais vraiment un truc envers les rousses ? Pourquoi c'était elles qui étaient les plus sexy ? Et dire qu'elles étaient en voie de disparition. J'avais levé les yeux au ciel avant de voir quelque chose bouger autour de Wilson. Du coup, j'avais... Sauté dans le bassin.
"Tu croyais quand même pas que j'allais te laisser ton seul mon chéri ?"
Je lui avais ébouriffé les cheveux avant de lui prendre la main.
"Au cas où tu aurais trop peur. N'hésites pas à serrer, je ne sens rien."
Puis, j'avais sentis quelque chose nous emporter vers le fond... On venait de disparaître.
Mure S. Ucciello
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Holland Roden
C’est pas bien
de pas partager. :boude:
| Conte : Mulan | Dans le monde des contes, je suis : : Mushu le Magnifique ! o(´^`)ノ
Satisfaite de sa prestation, la rouquine laissa sa place à la petite blonde qui tenta de faire de son mieux pour leur offrir un strip-tease. Pas trop mal, mais ça aurai pu être mieux. Peut-être parce qu’elle-même préférait l’effeuillage au… déshabillage pur et simple. On peut se déshabiller en public tout en restant classe après tout. Si elle avait un tant soi peu de modestie elle aurait probablement trouvé ça vulgaire. Vu qu’elle avait souvent l’impression de ne pas complètement appartenir à son propre corps (c’était ça de changer d’espèce et de sexe avec la même malédiction), elle le considérait plus comme un accessoire qu’autre chose vraiment. Un très bel accessoire à décorer de perles ou de brillants, draper de satin ou de cuir, et maquiller de noir ou de couleurs. Est-ce que vous avez déjà essayé de mettre du blush sur des écailles ? ça ne tiens pas évidemment. La peau humaine était tellement plus malléable à cet égard. Enlevant distraitement le ras-de-cou qui faisait parti du costume, elle le laissa tomber à ses pieds, comme le petit bonnet de femme de chambre. Elle analysa les patins à ses pieds, peut-être qu’elle pourrait les conserver une fois rentrée. Ça faisait très années 60, ça lui plaisait beaucoup. Mais elle doutait que les porter pour la suite soit très indiqué. Elle les enleva en nouant les lacets ensemble. Si elle les emportait ils la gêneraient à un moment ou à un autre. Avec un dernier coup d’œil, elle les déposa sur l’étagère. Elle s’en achèterai une nouvelle paire une fois rentrée.
Tandis que les mâles du groupe fixaient leur attention totalement ailleurs, ou fixement sur la petite jeune, Mure en profita pour analyser le reste de la pièce. Concrètement, trop de choses. Des vases, des objets hétéroclites comme ils pouvaient le voir depuis le début de cette petite expérience… mais rien de valeur. Pas de bijoux, pas d’argent. Pour un coffre, c’était assez inattendu. Bien que, pas la bizarrerie la plus étrange depuis leur arrivée.
- Si jamais tu as froid… Elle se retourna vivement. Icha pouvait se montrer discret quand il voulait, qui l’eu cru. Elle mit une seconde à réaliser ce qu’il voulait, sa veste tendue et les yeux rivés au sol. Elle eu de nouveau un sourire carnassier, le genre qu’elle était venu à lui réserver personnellement. Il ne pouvait pas le voir évidemment puisqu’il ne la regardait pas, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Le voir embarrassé était un de ses petits plaisirs. Elle s’approcha de lui, juste sous ses yeux, l’obligeant à lever le regard sous peine de le poser sur son décolleté. Avant d’ajouter un simple petit mot, doucement. « Merci. » Et de récupérer la veste en se tournant dans la direction opposée. Un sourire satisfait aux lèvres. Mieux valait la garder sous la main jusqu’à ce qu’ils sortent, avec un peu de chance elle trouverai des habits plus adaptés dans une boutique quelque part. Tandis qu’il s’installait pour faire la manucure du Dieu-Serpillère, elle plia la veste sur son avant bras à côté de sa hanche. Il faisait du bon boulot mine de rien, il avait des talent cachés le petit panda… Elle se demandait s’il en avait d’autres. La rouquine ricana doucement en le voyant tout à coup indisposé par le dissolvant, tout comme l’autre rousse. Pourquoi ça ne l’étonnait pas. C’est Willy qui s’attira ensuite les foudres des objets maudits, avec le rouge à lèvre. Evidemment que le rouge à lèvre allait décider de repeindre le visage du pauvre robot. On a pas idée d’avoir des accessoires de maquillage d’aussi mauvaise qualité franchement. « De la seconde main probablement... » Elle observait d’un œil à la fois calculateur et désintéressé le tube qui était retombé au sol. Tout le monde sait qu’un bon rouge à lèvre doit être choisi avec soin, la tenue a autant d’importance que la couleur. Elle reporta son attention sur le pauvre Wilson qui était maintenant peinturluré de la racine des cheveux jusqu’au bas du menton. Le problème avec le waterproof c’est que même de mauvaise qualité, c’est résistant au lavage.
Elle laissa donc Merida la Grande (qui avait visiblement besoin de bases en terme de cosmétique), étaler le rouge partout sur le visage du pauvre bouclé. Avant de se crisper imperceptiblement en sentant des mains non approuvées se poser sur son corps. "Tu gères la fougère ma grande !!"On ne tue pas de dieux, c’est mauvais pour la clientèle. A la seconde où il essaya de dévoiler plus de peau qu’elle ne voulait lui en montrer (elle avait fait un show au milieu de Storybrooke quelques jours plus tôt, il n’avait qu’à être là comme tout le monde !) elle se saisit de son poignet fermement le stoppant dans son élan. Oh elle n’était pas naïve au point de croire qu’elle avait la force de l’empêcher de faire quoi que se soit. C’était un dieu, aussi pathétique et inintéressant qu’il soit. « Je ne me déshabille que pour ceux qui le méritent petit. » Une flammèche lui échappa le long de sa joue. S’il avait été n’importe qui d’autre, elle lui aurait déjà refait le portrait. Elle n’était peut-être pas un ancien esprit de la terre, mais elle n’était pas une petite idiote de réincarnation non plus. Elle avait vécu un très long moment avant d’atterrir à Storybrooke. Elle pouvait se retrouver nue, ou juste à moitié comme ici, du aux circonstances les plus diverses et variées, mais à le faire volontairement (et comme dit plus haut, avec talent), elle ne l’aurait certainement pas fait pour lui. Et en plus il fuit devant un combat qu’il a lui même provoqué. Elle haussa un sourcil en le voyant à l’autre bout du groupe derrière la plus jeune, ergo la plus innocente, comme si elle pouvait lui servir de bouclier. Et c’était ça les dieux… « Pathétique. » Elle fut presque déçue de voir que Merida avait fini par tomber sur la clé du coffre en la personne du canard. Et de lever les yeux au ciel à la première remarque qui lui vint à l’esprit avant de lâcher l’objet au sol. Pourquoi est-ce qu’elle n’était pas surprise que ces deux vulgaires cas sociaux se soient bien trouvés.
Un petit frisson le long de son dos, fit se retourner Mure en direction des objets encore non utilisés. Le cure-dent électrique se mit à pétiller dans tous les sens (c’est un joli mot ok), et virevoltant dans les airs. Oh non ! « Viens ici ! » Elle se mit à sautiller pour essayer de l’atteindre malgré les étincelles (qu’est-ce qu’elles pouvaient lui faire franchement). Une petite exclamation frustrée lui échappa lorsqu’il disparu d’un coup en direction de la porte. Vers laquelle elle se dirigea à la suite des autres espérant au moins avoir le temps de voir ce qu’il leur préparait. Sans succès. Au moins ils avaient fini par trouver l’or. Cette pièce la distrayant de la précédente assez efficacement. Que voulez vous : elle était un dragon. Peu importe la contrée, ou l’espèce exacte, ils aimaient tous l’or. L’autre rousse se jeta dans la piscine, comme si c’était une idée lumineuse, et Mure l’ignora (elle et son petit cri de douleur) en caressant doucement une pile de pièces près d’elle. C’était brillant, c’était une couleur chaude, et elle en aurait ramené des tonnes avec elle de quoi remplir son appartement si elle avait eu un semi-remorque téléportable sous la main. Il lui fallut un moment pour se sortir de sa contemplation et constater que deux membres du groupe déjà avaient disparus (l’or c’est distrayant, elle vient de le dire). Ne laissant que l’autre sauter à la suite des deux disparus dans la piscine et se faire entrainer vers le fond. Evidemment. Elle observa leur manège d’un regard clinique jusqu’à ce qu’il disparaisse complètement. Pourquoi est-ce qu’elle ne pouvait pas espérer qu’il atterrisse sur la lune tandis qu’eux retrouvaient le gong et rentraient à la maison. Non ? C’était trop demander ? Avec un léger soupir excédé elle déplia délicatement la veste d’Icha qu’elle tenait toujours sur son bras, avant de la passer avec satisfaction. Au moins une chose agréable (en plus de l’or). C’était bien trop grand évidemment, mais tellement agréable qu’elle se contenta d’un petit soupir de contentement en s’emmitoufler dedans, ses orteils nus posés sur le bord de la piscine elle lança un regard amusé aux membres restant derrière elle. Avant de sauter dans l’or qui n’attendait qu’elle.