« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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"J'ai pris le manteau multicolore et les gants. T'en fais pas, il ne fait pas si froid que ça à Londres et on va juste faire du shopping entre filles."
Je venais de sortir du bus et de me mettre en marche pour rejoindre la frontière. Il faisait beau pour un mois de février. On était proche de la saint valentin et je comptais bien trouver le cadeau parfait pour mon amoureux. Hippolyte avait parlée d'une lettre reçue par Egéon, un ex à elle, mais apparemment c'était de grande ampleur, vue que ce garçon était aussi le fils de Poséïdon. J'étais là quand elle en avait parlée avec Aphrodite et que je les avais limite forcées à me prendre avec. Surtout que Artémis était également du voyage. J'avais hâte de la rencontrer, c'était une tantine de mon roudoudou.
"T'as regardé sous l'évier? - Sous l'évier, à gauche, là où y'a les autres. - Voilà! Si t'avais commencé par là, tu l'aurais trouvée de suite."
Je ne m'étais pas équipée de sac à dos ou de sac à main. Tout ce dont j'avais besoin était dans mes poches. D'ailleurs, je venais d'en sortir une barre chocolatée. C'était super bon ! Crunch ! Je les avais prises à la boutique de Robyn, où j'étais allée la voir la veille pour lui demander de nous accompagner. Je n'avais pas envie d'être la seule fille non divine à faire partit de l'aventure. D'ailleurs, j'espérais que Artémis et Aphrodite n'y verraient pas d'inconvénients, car j'étais censée en parler à personne et venir seule. Enfin, je l'avais dit à Elliot mais c'était normal.
"Tu sais quoi? Passe moi Ellie, ça sera plus facile. - C'est dans le placard du fond. Voilà, au troisième... parfait. Et juste à gauche... Super! J'avais raison, c'est plus simple avec toi. Ah et pendant que j'y pense, je t'ai posé le livre sur la table de chevet. Tu vas voir, il est super excellent !"
Je voyais au loin les filles. Certaines étaient déjà arrivées et d'autres non. Mais c'était pas un soucis, on avait le temps de toute façon. J'avais cherché du regard Robyn, mais elle n'était pas là. Par contre il y avait une autre fille que je ne connaissais pas. C'était une demi déesse elle aussi? Je m'étais approché d'elle avec un grand sourire.
"Salut! Moi c'est Lily. Tu veux du chocolat?" avais-je dit en tendant la barre chocolatée en direction de Louise. Ca me rappelait un vieux film que j'avais vue y'a pas longtemps, à la différence que moi c'était une barre et non une boite. Puis, j'avais levée les yeux au ciel en entendant l'autre pantouffle au téléphone.
"Non Elliot, c'est pas à toi que je demande si tu veux du chocolat. Je viens d'arriver à la frontière et... - Ok... - Oui, je passe le bonjour à ta mère."
Je m'étais tournée vers Aphrodite en lui faisant un petit sourire forcé. Elle devait en avoir autant marre que moi. Puis, Elliot s'était mis à me faire un tas de recommandations, mais j'avais donné à Louise mon portable le temps de faire coucou à tout le monde. Je m'étais approchée de Aphrodite et j'étais restée devant elle, avec un grand sourire.
"Bonjour."
Je ne savais pas trop comment réagir, du coup j'avais continuée à sourire tout en me dirigeant vers une magnifique femme aux cheveux blonds.
"Vous devez être Artémis, c'est ça? J'adore! Enfin, j'ai lu pas mal de choses sur vous à la bibliothèque, même si tout ne doit pas être vrai. Mais wouah ! Vous avez l'air véritablement incroyable et si... forte !"
Je lui avais dit tout ça en lui prenant la main et en la serrant et secouant plusieurs fois. J'étais véritablement impressioné par elle, même si comme avec Aphrodite, je ne savais pas trop comment me comporter en sa présence. Puis, je m'étais dirigé vers Hippolyte en lui faisant un grand sourire et la prenant dans mes bras.
"Hey ! C'est super de m'avoir invitée."
Puis, j'avais poursuivi en chuchottant, pour que elle seule puisse m'entendre.
"J'ai demandé à Robyn de nous accompagner, mais pas de soucis, elle sait se tenir et elle a une batte de baseball, ça peut toujours servir."
Je m'étais reculée en faisant un grand sourire à Hippolyte, qui ne semblait pas si confiante que cela. Puis, j'étais retournée vers Louise. J'avais récupérée mon portable et je lui avais mumuré un "merci".
"Elliot? - Elliot? - Elliot??? Laisse moi en placer une ! Tu te rends compte que j'ai pu dire bonjour à tout le monde le temps que tu me fasses toutes tes recommandations? - Quoi? Si, je t'écoutais, j'avais le téléphone tout contre mon oreille, mais... - Bon, passe moi Ellie! Allez! - Oui, moi aussi je t'aime! - Ah Ellie ! Pitié, donne lui un peu de Xanax ça va le calmer ! Je te laisse, j'y vais. Bisous !"
J'avais coupée mon téléphone et je l'avais rangé dans la poche de mon manteau tout en me tournant vers les filles. J'étais prête à partir.
Hippolyte Sherman
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Arrête de t'en faire. Je suis là maintenant, ok ?
Tu m'as vraiment manqué Peg !
| Conte : Inventé | Dans le monde des contes, je suis : : la fille d'Arès.
La vie est un long fleuve tranquille. Faux ! Archi faux. Parfois, il y avait des jours où l’on pouvait croire que cela était vrai. Mais le facteur passe et paf, tout s’écroule. Ce jour-là, Hippolyte avait reçu une lettre qui lui était personnellement adressée, d’un garçon dont elle ne pensait plus avoir de nouvelle. En fait, elle espérait ne plus jamais en avoir. Mais le peu de chose qu’elle demandait semblait être trop. Cependant, ce n’était pas uniquement l’expéditeur qui dérangeait Hippolyte. Le contenu de la lettre ne présageait rien de bon et cela inquiétait beaucoup la demi-déesse. Elle était même perdue. Elle ne savait pas quoi faire. Fallait-il régler le problème toute seule ? Ce n’était pas une si bonne idée. Il fallait trouver des personnes pouvant l’aider, au cas où tout tournerait mal. Arès ? Non. Il serait totalement fou de rage d’apprendre certaines nouvelles qu’Hippolyte lui avait délibérément cachée. Mais il lui fallait des personnes divines, fortes. Directement, Hippolyte pensa à Artémis et Aphrodite. Elles étaient des personnes dignes de confiance. Lorsqu’Hippolyte en parla à Artémis, Louise était juste à côté. Aussi, elle entendit la discussion à propos de Londres, d’Egéon. Elle entendit surtout la réaction d’Artémis lorsqu’elle apprit l’existence d’un autre demi-dieu, fils de Poséidon. Apparemment, l’idée d’un voyage à Londres avait ravie Louise. Hip n’avait rien contre elle, mais elle ne voyait pas la venue de mortel d’un bon œil. Hippolyte avait envie de limiter la casse. Mais finalement, Louise avait eu des arguments plutôt convainquant. Tout comme Lily. Bon, elle, elle avait fait carrément pression sur Aphrodite et Hippolyte lorsque cette dernière était allée voir sa deuxième tante. « Bon. C’est parfait. On y va le plus tôt possible ! » Oui car il n’y avait pas une minute à perdre. L’équipe était complète. Aussi, le lendemain, tout le monde s’était donné rendez-vous à la frontière de Storybrooke. Hippolyte avait pris un sac à dos où elle mit son petit bâton si cher à ses yeux, mais également son casque audio, véritable avantage. En fait, il s’agissait du casque d’Hermès qu’Arès avait modifié pour que cela colle plus au monde actuel. Elle prit aussi quelques vêtements de rechange et un parapluie. Oui, il fallait avouer que Londres n’était pas la ville du soleil. Après quoi, Hippolyte descendit au rez-de-chaussée. Artémis et Louise l’attendaient déjà ! Pour gagner du temps, la demi-déesse avait demandé à se rendre à la frontière grâce à la téléportation. Les Dieux avaient certains pouvoirs, autant les utiliser non ? Les trois filles arrivèrent très rapidement au lieu de rendez-vous. Elles étaient les premières. Mais elles furent rapidement rejointes par Aphrodite puis par Lily. Cette dernière était au téléphone, avec Elliot d’après que ce tout le monde pouvait comprendre. Il semblait s’inquiéter. Hippolyte ne put s’empêcher de rouler des yeux avant de sourire à la jolie brune. « Coucou. De rien. Même si inviter est un grand mot. » Bah quoi ? Il fallait le dire ! Inviter n’était pas vraiment le terme approprié. Il fallait plutôt dire céder. Et lorsque Lily lui avoua qu’elle avait invité quelqu’un d’autre, Hippolyte fit les yeux ronds. « Quoi ?! » Malheureusement, elle n’eut pas le temps d’en apprendre plus sur l’invité surprise puisque Lily était partie récupérer son portable qu’elle avait laissé à Louise. La demi-déesse soupira, légèrement exaspérée. Elle ne savait pas ce qui les attendait là-bas mais ça n’annonçait rien de bon. Ce n’était pas vraiment une expédition pour les humains. Bon ok, Hippolyte était aussi humaine, mais à moitié divine. Puis elle était équipée. « Espérons qu’elles savent se défendre. » s’était-elle dit à elle-même. Hippolyte observa le petit groupe, composée uniquement de fille. Il ne manquait plus personne, car la dernière venait d’arriver, Robyn. « Salut. » Oui, ni plus ni moins. Elle ne l’a connaissait pas et elle ne voyait pas sa présence d’un bon œil. La demi-déesse se tourna ensuite vers Aphrodite afin de la saluer un peu plus chaleureusement. Bon, ce n’était pas les embrassades. Mais Hip lui avait fait un sourire franc, agréable. « Bonjour Aryana. Merci d’être venue ! » Bon après, même si une partie de la famille était là, il fallait quand même qu’elle comprenne que le problème entre Egéon et Hippolyte, la jeune femme souhaitait le régler seule. Elles étaient là surtout au cas où ça déraperait. La jeune femme se retourna vers Diane, tout en gardant Aryana dans la discussion, avec une question en tête. « J’y pense maintenant mais comment Louise, Lily et Robyn vont pouvoir sortir de Storybrooke sans perdre la mémoire. » Il y avait bien une solution, mais là, ça risquait d’être vraiment embêtant pour circuler librement à Londres. « Non pas que ça ait été si horrible de te tenir la main à New-York… » avait-elle dit en se tournant vers Lily. « …mais c’est assez chiant de pas pouvoir l'utiliser comme bon nous semble ! » Peut-être qu’il y avait une autre solution ? Mais là, elle avait hâte de l’entendre !
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Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
J'avais toujours plus ou moins eu l'impression, que ma vie était sans dessus dessous. D'un côté, c'était, je le supposais, le lot quotidien, quand l'on était comme moi une divinité immortelle. Le problème, était que dernièrement, ma vie, était encore plus sans dessus dessous, que d'habitude. Il, s'était passé, bien plus d'évènement, en quatre mois, qu'en cinq millions d'années d'existences. Cela, avait eu certains effets bénéfiques, d'ailleurs, je m'étais, rapprochés, de ma famille, ou tout du moins, de certains membres, tels qu'Hippolyte, j'avais rencontré des gens, en qui j'avais confiance. Et pour la première fois de ma vie, je comprenais, ce qu'Aphrodite, disait, quand l'amour, le « grand » amour, si l'on puis dire, même si cette expression, ne m'avait jamais vraiment plu, était une chose merveilleuse.
Pour moi, Pitch, serait très certainement, le premier, et le dernier homme que j'aimerais, il était tellement, différents, de ce que j'avais eu l'habitude de fréquenter au contacte de mes frères, ou bien, des mortels. Et, c'était, vraiment rafraichissant.
Hormis, Apollon, et Diana, personne, ne soupçonnait, l'existence, de mes sentiments, même si, certains, avaient pu remarquer, un changement, dans mon comportement. J'étais, plus « accessible » dirons nous, un peu plus ouverte, un peu plus souriante, et surtout, j'étais, là, pour les personnes, à qui je tenais. Petit, à petit, cette armure, blindée, que j'avais forgée, autour de mon cœur, se fissurait. Et, je savais, que bientôt, elle ne serait plus qu'un souvenir très lointain
Diana, parlons en, elle m'aidait, à contrôler, l'arme divine, en ma possession, mais, elle arrivait, aussi, à me faire douter. J'avais le vœu de rester éternellement, vierge, et je m'y étais tenu, depuis cinq millions d'années. Beaucoup, raillaient, mon choix, et même si entendre, à tout bout, de champ, que j'étais coincée, me blessait, je n'en montrais jamais rien. Ce, n'était pas, un coup de tête. J'avais, fait ce choix, pour rester, libre. Il, était hors de question que qui que ce soit, pense, pouvoir, m'empêcher, de faire ce que je voulais, parce que nous avions eu une aventure. De plus, avoir une aventure, juste pour avoir une aventure, ne m’intéressait, pas le moins du monde. Aussi, avais-je fait ce choix
Mais, mon amie, me mettait, sous les yeux, certains, éléments, qui me faisaient douter. Néanmoins, une chose, était sure, si cela devait arriver, ce ne sera qu'avec celui que j'aimais, et le jour où par un quelconque coup du sort, nous venions à être séparé, cela ne se reproduira plus. Au moins, une chose, dont je pourrais, être fière, était qu'aucun de mes frères, ne pourrait se vanter, de m'avoir ajouté, à son tableau de chasse.
Mais, actuellement, j'avais d'autres, préoccupations, ma nièce avait reçut une lettre, venant d'une personne, dont elle n'espérait ne plus jamais croiser la route, et il se trouvait, que cette personne, faisait partis de la famille, bien malheureusement : apparemment, il s'agissait du fils, de Poséidon. Autant, dire que ma réaction, ne fut pas des plus, heureuse en apprenant, son existence. J'avais, quelque peu crié contre mes frères, qui ne prévenaient pas, de l'existence, d'un neveu ou d'une nièce. Et, que cela, éviterait, pas mal de dégât, s'ils le faisaient, que, ce n'était pourtant, pas compliqué, d'en avertir, au moins une ou deux personne.
Louise, était là, lorsqu'elle m'avait vu, disons les choses, telles qu'elles étaient, me passer les nerfs, sur un vase grecque, nous représentant, mon frère et moi. Cette horreur, ne m'appartenait, pas, elle, appartenait, à Apo', je n'avais pour ma part, jamais réellement, aimé, les représentations, de ma famille, sur les vases grecques, honnêtement, est-ce que je ressemblait à ça ? Non.
Quoi, qu'il en soit, elle avait, été plutôt, enthousiaste, à l'idée, d'une virée, à Londres. Mais, j'avais sentis, la réticence, de ma nièce, et je devais moi aussi, admettre, l'être un peu. Je, n'avais, pas spécialement, envie de la mêler, à nos histoires de familles, en règle, général, cela se terminait, bien souvent mal. Mais, elle eu finalement, des arguments, qui me firent, plier, ainsi que ma nièce, aussi lui accordais-je le droit de venir avec nous.
Et le jour, j, arriva. J'étais, dans ma chambre, en train de mettre ce qu'il me fallait, dans mon éternel, sac en bandoulière, quand j’étendis, des pas, et quelqu'un s'adosser, dans l'encadrement, de ma porte. Inutile, de me retourner, pour connaître l’identité, du visiteur, il s'agissait, de mon jumeau :
- Je sais, que tu n'es pas très tenté à l'idée de me laisser partir toute seule dis-je tout en continuant de ranger, mais, je ne le serais pas vraiment, il y aura Aphro, et Hippolyte, également, et tu sais autant, que moi, qu'il vaut mieux, éviter de la contrarier
J'avais, tentée, l'humour, mais, manifestement, cela ne marchait, pas. Passant, mon sac, au dessus, de ma tête, pour le mettre, et attrapant, mon carquois, rempli de flèche, je me tournais complètement, vers mon frère et m'avançait vers lui :
- Apo...Je sais, que tu t'inquiète, mais je ferais attention promit
Je passais, ma main, droite, sur sa joue, et le regardait droit dans les yeux :
- Tu le sauras, s'il m'arrive quoi que ce soit, et si tu le sens, alors, tu as la permission, d’accourir, à mon secours
Il prit, ma main, et la serra dans la sienne, sans dire, un mot. Il, n'y en avait pas, besoin, nous, nous comprenions d'un simple regard. Puis, il s’écarta, pour me laisser passer.
Louise, était, déjà, prête, aussi, nous retrouvions, nous, très vite, en bas, à attendre Hippolyte. Pour gagner, du temps, celle ci avait demandé, à ce que je nous téléporte à la frontière de la ville. Une fois, fait, je pu constater, que nous étions les premières arrivés. Mais bien vite, ma sœur nous rejoint.
J'avais, depuis, un moment, arrêté de faire fit, des convenances, aussi, me précipitais-je vers elle, pour la serrer dans mes bras. Je n'avais, pas vraiment eu le temps, de lui montrer, à quelle point, elle m'avait manquée, pendant ce temps, où je la croyais morte. Puisque, nos retrouvailles, avaient plutôt, était d'ordre « professionnelle » dirons nous. Et, que nous avions, presque tous faillit, y passer, dans le sanctuaire.
C'était, également, une manière, de lui montrer, mon soutient, elle était plus proche d'Hermès, que moi. Et, je me doutais que sa disparition, l'affectait, bien plus que je ne pouvais l'être.
Avec, elle, était une petite brune : Lily, d'après, les informations, que j'avais, la compagne, de mon neveu. Pour être honnête, lorsqu'elle s'adressa à moi, j'avoue avoir été surprise. Il, n'y avait, pas beaucoup de gens qui « m'admiraient » la plupart, de ceux lisant la mythologie, me trouvait, selon, l'expression, la plus employée « flippante ».
D'ailleurs, d'après ce que je comprenais, mon neveu semblait être un peu, inquiet, et quand je disais, un peu, c'était pire qu'un euphémisme. Mais, cela, me fit remarquer quelque chose. Pitch, je ne l'avais, pas prévenu, et je ne voulais, surtout pas croire, qu'il pensait, que je me « rétractais » je ne disais, pas « je t'aime » à n'importe qui. Aussi, attrapais-je mon propre portable, et tapais, un texto lui étant adressé : « Je pars quelque temps, à Londres, régler une histoire de famille, j'aurais certaine chose, à te dire quand, je rentrerais »
J'hésitais, quelque seconde, ne sachant pas très bien, si je devais le faire, ou non, mais les codes, sociaux, disaient qu’apparemment, c'était mieux, aussi après quelques secondes, j'ajoutais :
« Je t'aime »
J'avais, honnêtement, l'impression d'être ridicule, mais peut-être, était-ce parce qu'il s'agissait, de ma première « histoire » et que j'ignorais encore, comment fonctionnait exactement, un couple
made by pandora.
Louise Hollen
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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
« Non, ne t'en fais pas, ca va aller. Je vais bien ! T’inquiète pas pour moi, tu sais que ca me fera du bien de prendre un peu de distance. J'ai besoin de souffler un peu. Je te ramènerai un souvenir, promis. Allez, bye Charlie. Et si tu as un problème, appelle moi d'acc ? ». Une réponse au bout du fil. « Ok, bisou. »
Louise laissa tomber le téléphone sur son lit et le rejoignit quelques secondes plus tard en poussant un soupir. Elle se sentait las. Et rassurer Charlie n'avait pas été simple, déjà qu'il était mort d’inquiétude pour elle … Ce gamin est trop malin.
La jeune femme se leva et se dirigea vers une armoire, avant d'en extraire une besace en cuir. Elle fourra dedans quelques vêtements mais surtout les fioles de Jefferson. Le patron du Chapeauté lui avait pardonné le « kidnapping honteux de son manteau chéri » lorsqu'elle lui avait donné ses trouvailles. Il me pardonnera encore si je pense a lui rapporter une boule a neige, pensa la jeune femme en enfilant a nouveau le dit manteau. Elle avait une excuse, il allait certainement faire froid a Londres.
Louise avait « emprunté » le vêtement la veille, en fermant la boutique. Elle savait qu'elle allait sortir de Storybrook et avoir quelque chose qui appartenait a la ville la rassurait. Surtout quand l'objet en question avait permis de sauver la vie de son amis puisque c'était de ces poches que Louise avait tiré l'antidote qui avait pu soigner Charlie.
La jeune femme emporta ses papiers et un appareille photo. Eh oui, même si elles allaient en mission, Louise espérait tout de même visiter un peu la ville pour se changer les idées. En entendant Diane et Hippolyte discuter, elle avait sauté sur l'occasion et était entré dans le salon au moment ou la déesse de la chasse fracassait un vieux vase qui appartenait a Phoebus. Et elle avait argumenté. Oui elle voulait les accompagner. Non, elle ne serait pas un poids. Louise le savait, elle avait besoin de partir, de se changer les idées. Tout c'était passé trop vite. Son baiser, puis sa dispute avec Nathanaël, le combat avec le dragon, Charlie qui avait faillit y passer, sa « tentative », dont elle n'avait parlé a personne, puis cette discussion avec Dolos … Non, elle avait besoin de prendre du recul.
Et puis elle savait se défendre, elle l'avait déjà prouvé. Elle ne savait pas trop comment elle avait réussi, mais sa plaidoirie avait porté ses fruits, et les deux divinités avaient finalement accepté sa venue, bien que ce fusse a contre cœur.
La jeune femme hésita un instant, puis fourra un paquet d'Arlequins dans le sac. Durant les voyages, il était toujours bon d'avoir quelques bonbons. Elle ajouta ses papiers et de l'argent, avant de sortir et d'aller dans le salon. Elle entendit la voix de Diane, qui rassurait son frère. Elle avait de la chance de l'avoir a ses cotés. La princesse jeta un regard autour d'elle, essayant de voir si elle avait oublié quelque chose, avant de repérer ses mitaines et de les enfiler. Maintenant, elle était prête à affronter le monde !
Diane arriva, et elle attendirent Hippolyte quelques instants avant de se faire téléporter prés de la limite de la ville. Elle étaient les premières. Une fois sur place, Louise s'approcha de la limites pour l'observer. Je vais enfin sortir d'ici … Elle avait toujours rêver de voir le monde, et aujourd’hui, ce souhait se réalisait.
Plusieurs personnes arrivèrent. Diane se précipita dans les bras de la blonde. La princesse fut surprise mais eut un sourire. Il était rare de voir Diane montrer autant ses émotions, et ça faisait plaisir a voir. « Bonjour » fit elle en tentant la main avec un sourire un peu timide. « Je m'appelle Louise. ». Que dire de plus ? Pas grand chose. La femme était de toute beauté – comme les autres divinités – et il devait s’agir d'Aphrodite. « Euh .. comment peut on vous appeler ? » C'était ca avec les dieux. Ils avaient toujours plusieurs noms, et elle préférait poser la question plus tot que faire une bavure. Elle retira sa main et tritura ses manches un instant avant de se reprendre. Elle n'était plus très a l'aise avec les dieux depuis son différent avec Nathanaël. Pas au point de vouloir s'enfuir en les voyants, mais elle avait toujours un peu peur qu'ils n'entrent dans sa tête pour y mettre le bazar. Et puis c'était étrange de se retrouver seule humaine au milieu des déesses.
Rapidement, une autre personne arriva. Lily. Louise accepta la barre de chocolat, et lui passa un arlequin en échange. Étais ce une autre déesse ? Une semi-déesse ? Une créature ? Elle n'eut pas le temps de demander que la brune lui fourrait son téléphone dans les mains et s'éloignait pour aller saluer les autres. Ne sachant trop que faire, elle colla l'appareille a son oreille et entendit quelqu'un a l'autre bout du fil qui ne cessait de parler, de faire des recommandations, pour tout et pour rien. La jeune femme se contenta d'écouter tout en ayant un sourire amusé sur le visage. C'était trop mignon.
Lily revint et lui repris le portable, avant de calmer le fameux « Elliot ». « De rien » chuchota elle en retour, avant de la laisser discuter. Robyn se présenta enfin, et Louise la salua et lui envoya bonbon avant de se tourner vers Hippolyte. Elle avait bien remarqué que l’accueil de cette dernière n'avait pas été des plus chaleureux et espérait l’atténuer. Après tout, elle même n'était pas censée faire partie de l'équipée, et ses deux colocataires lui avaient parler d'un groupe de cinq personnes, pas de six, pour aller voir un certain Egeon, un ex d'Hippolyte. Enfin, de ce qu'elle avait comprit, il s'agissait aussi d'un demis dieu, fils de Poséidon. La famille divine n'était vraiment pas simple dés fois.
« J’y pense maintenant mais comment Louise, Lily et Robyn vont pouvoir sortir de Storybrooke sans perdre la mémoire. Non pas que ça ait été si horrible de te tenir la main à New-York…mais c’est assez chiant de pas pouvoir l'utiliser comme bon nous semble ! »
« Vous êtes déjà parti de la ville ? C'était comment New-York ? » La question était sortie toute seule. Louise se mit une claque mentale. Dois je me rappeler que je suis censée ne pas me faire remarquer ? Non ? Alors silence, merci. Il existait donc réellement un moyen. Se tenir la main ? Apparemment cela marchait ente une déesse et une humaine … Louise regarda le petit groupe. Bon, elles étaient six, un chiffre pair. Parfait.
Restait a voir comment se formaient les groupes, ou si il y avait une autre solution.
Lorsque j'avais vu la fille de mon frère sur le pas de la porte, j'avais su que l'heure était grave. C'est étrange comme on n'ose jamais se voir en dehors des conflits ou des problèmes menaçant toute notre famille. J'aurais aimé mieux la connaitre, mais le temps filait sans cesse. C'était quand même affligeant d’être immortelle et de n'avoir le temps de rien.
Je me trouvais chez Lily et Elliot, ce jour-là. Mon fils n'était pas présent, trop occupé à rénover son Lasergame pour une réouverture prochaine -contre mon avis, d'ailleurs. Lily était à l'étage pour endormir Cassandre. J'avais dit à Hippolyte de l'attendre, mais elle m'avait dit qu'elle était venue pour moi. J'avais arqué un sourcil, à la fois intriguée et surprise. Elle m'avait alors révélée l'existence du fils de Poséidon qui lui demandait son aide depuis Londres.
Brusquement, j'avais senti un frisson me parcourir, comme quand sous l'eau, j'avais découvert les vestiges du palais du dieu de l'océan. C'était affreusement désagréable comme sensation, comme si un courant glacé rendait l'air poisseux.
Je ne voulais pas m'y rendre. Je ne voulais rien avoir à faire avec la progéniture du frère que je haïssais. En même temps, je ne pouvais pas laisser Hippolyte livrée à elle-même. Elle m'avait certifiée que Artémis nous accompagnerait. Une raison de plus de me joindre à elle. Pour rien au monde je n'aurais souhaité qu'il leur arrive quelque chose. J'avais déjà plus que mon lot de remords depuis que je l'avais limite envoyée à la mort sur Téménos.
"Mon Marteau est Votre." avais-je assuré à Hippolyte en la fixant sans ciller.
Elle avait souri, comprenant l'allusion à la Communauté de l'Anneau. Etant plus jeune, Elliot avait tellement visionné ce film que j'en avais gardé des séquelles mentales. C'est alors que Lily avait surgi et avait plaqué un objet entre nous, sur le plan de travail.
"Et mon économe !" s'était-elle écriée d'un ton extatique.
J'avais sursauté et m'étais tournée vers elle, qui portait Cassandre dans ses bras. Le bébé nous fixait avec des yeux ronds. J'avais ensuite reporté mon regard sur le couteau posé sur la table.
"Un économe ?" avais-je répété.
"Oui, c'est super efficace pour éplucher les vilains !" s'était emballée la jeune femme. "Ca va être génial cette sortie entre filles ! Je vais faire mes bagages !"
Et elle était partie en courant, ce qui était plutôt angoissant avec un bébé dans les bras. J'avais de nouveau pivoté vers Hippolyte et avais secoué légèrement la tête, amusée malgré tout par l'entrain de ma belle-fille.
C'est ainsi que le lendemain, j'arrivai aux abords de la frontière de la ville. Je réfléchissais à tout ce que je laissais derrière moi. Lily avait raison : cela nous ferait du bien à toutes. J'avais besoin de changer d'air. Et puis, que pourrait-il nous arriver ? Londres était une ville agréable. J'en avais de bons souvenirs. En plus, réduire son compte à un demi-dieu trop arrogant ne nous prendrait pas beaucoup de temps. Nous pourrions ensuite nous détendre, flaner, faire les boutiques.
Pour l'occasion, je portais une robe blanche à motifs bleutés, avec des bottines marron et un coupe-vent orange. Je savais que les averses étaient fréquentes en Angleterre et s'il y avait bien une chose que je détestais, c'était d’être mouillée. Plonger dans l'eau, aucun problème, mais marcher sous la pluie, brr...
Mes cheveux lâchés flottaient librement sur mes épaules. Un sac assorti à mes chaussures était passé en travers de mon buste. Je voyageais léger. Au besoin, je pourrais changer de tenue en en faisant apparaitre une nouvelle.
Artémis, Hippolyte et Louise étaient les premières arrivées. Je m'avançai vers elles avec un sourire franc. Ma soeur se jeta pratiquement dans mes bras. Je la reçus avec étonnement, avant de l'étreindre avec chaleur. Ce n'était pas dans ses habitudes de se montrer aussi expansive. Quelque chose changeait en elle.
Je m'écartai enfin pour saluer les autres. Une mortelle se tenait à coté de Hippolyte.
"Enchantée de faire ta connaissance, Louise." lui dis-je avec un sourire sympathique. "Tu peux m'appeler Aryana, ou Arya pour faire plus court. L'autre nom sonne bien trop solennel."
Puis je me tournai vers Hippolyte, qui venait de me remercier d’être venue.
"Je ne pouvais pas rater ça. On doit se serrer les coudes en cas de problème. C'est à ça que sert une famille, en principe."
Je fus coupée dans mon élan par l'arrivée en fanfare de Lily. Elle parlait avec animation à son téléphone. Pas besoin d’être devin pour savoir qui était l'interlocuteur. Puis elle me dit "bonjour" sans rien d'autre. Je me sentis un peu peinée. Je ne savais pas très bien m'y prendre avec elle. Je devais lui donner l'impression d’être trop guindée. J'aurais aimé être plus proche d'elle. Peut-être que Londres allait exaucer mon souhait ?
"Salut, Lily !" tentai-je, pour paraitre plus accessible.
Mais elle repartait déjà avec son téléphone. Logique, Elliot passait avant le reste. En parlant de portable, Artémis était très absorbée par le sien. Elle pianotait dessus avec agilité, rédigeant un message très confidentiel étant donné avec quelle application elle faisait tomber sa cascade de cheveux devant elle. Subrepticement, je me plaçai derrière elle et me hissai sur la pointe des pieds pour observer par-dessus son épaule. Un sourire arqua mes lèvres alors que je lisais le texto qu'elle envoyait.
"Oouh... c'est plutot chaud entre Apollon et toi !" murmurai-je à son oreille, pour la taquiner.
Le regard glacial qu'elle me lança me fit reculer, mais je ne me départis pas pour autant de mon expression malicieuse. Puis, peu à peu, ses paroles prirent un nouveau sens. "Régler une affaire de famille" sous-entendait qu'elle ne parlait pas à l'un de nos frères. Je la dévisageai. Il était impensable que ma soeur parle à un homme.
"A moins que ça soit quelqu'un d'autre..." fis-je, mon sourire se faisant plus large. "Je pense qu'il faut qu'on ait une petite conversation toutes les deux. Tu sais... en privé !"
J'articulai les deux derniers mots à voix basse avant de lui tapoter le bras. Eh bien, cette aventure se révélait déjà forte en rebondissements. Se pouvait-il que ma soeur soit amoureuse ? Artémis ? Cela relevait de la science-fiction. Je lui avais toujours dit que tôt ou tard, cela lui tomberait dessus. Elle ne m'avait jamais cru.
Je levai les yeux sur la dernière venue, Robyn. Je l'avais déjà entrevue au Lasergame de mon fils, après le désastre de son ouverture. Elle était toujours aussi... avenante. Je jetai un coup d'oeil à son vernis à ongles noir écaillé et à son expression qui donnait constamment l'impression qu'elle allait mordre. Je lui adressai un petit signe de tête, puis m'intéressai à Hippolyte qui nous parlait du problème de la perte de mémoire. Je les laissai un moment cogiter là-dessus, avant de plonger tranquillement la main dans mon sac à franges.
J'en sortis six bracelets à breloques que je leur montrai, paume ouvertes vers elles. A la base, ils étaient tous en métal argenté et poli, mais j'avais passé un ruban d'une couleur différente et agrémenté de breloques. J'avais toujours eu un petit coté artiste. Je préférais quand tout était joli, élégant. "Grâce à ces bracelets, personne ne perdra la mémoire." certifiai-je. "Je les ai fabriqués cette nuit. Ca m'a occupé l'esprit. Chacune d'entre nous doit en porter un. La couleur du ruban correspond à la personne à laquelle on est liée. De ce fait, on peut rester à quelques mètres les unes des autres. Il ne faut pas trop s'éloigner. C'est l'unique contrainte."
Je leur souris et chassai une mèche de devant mes yeux avant de poursuivre :
"Ca sera plus pratique que de se tenir par la main, qu'en pensez-vous ?"
Je distribuai les bracelets, gardant celui avec le ruban bleu ciel pour le passer autour du poignet de Lily. Les breloques sur le sien représentaient un éléphant, un éclair ainsi qu'un bébé enveloppé dans une couverture argentée.
"A la base, cela devait être un cadeau." lui dis-je sans la regarder.
Je voulais offrir ce duo de bracelets à Elliot et elle, afin qu'ils puissent aller hors de la frontière de la ville ensemble, mais autant les utiliser maintenant. Je passai l'autre bracelet au ruban bleu autour de mon poignet et rehaussant mon sac sur mon épaule, je demandai :
"Tout le monde est prêt ? C'est le moment ou jamais de vérifier si les bracelets sont opérationnels."
Je frémis légèrement à la pensée d'avoir raté mon coup. Normalement, ils fonctionnaient. Je tentais de m'en persuader, car j'aurais eu vraiment des difficultés à expliquer à Elliot que la femme de sa vie ne se souvenait plus de lui.
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Robyn W. Candy
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(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
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Que ce soit clair tout de suite, je ne suis absolument pas amie avec Lily. Je la trouve incroyablement bavarde, agaçante et en plus, à son âge elle a déjà une môme. Sérieux, cette fille a tout pour me faire grincer des dents. Elle est un peu comme un chihuahua, toujours à japper. Je dois avoir la tête de quelqu'un qui attire les chiens. Avec le cocker qui me suit partout, j'ai même pas besoin d'animaux de compagnie.
Bref, je n'étais pas entrain de me diriger vers la frontière de la ville pour faire plaisir à cette puce hyperactive. Elle avait eu des arguments très... intéressants. Quitter la ville, visiter le monde, ça, c'était énorme. J'allais mourir si je restais coincée dans ce coin paumé. Et je ne pouvais même pas retourner dans mon monde d'origine, vu que là-bas, on voulait carrément ma mort. Avec un peu de chance, Londres est plus sympa et ne risque pas de vous envoyer dans un cachot ou vous coincer avec une vieille sourde d'oreille qui comprend que dalle.
Avant de partir, je m'étais préparée, histoire d'être prête à affronter tout les psychopathes de la terre. Et puis j'avais besoin de bouffer quand je voulais. Si je me retrouvais sans pouvoir manger, j'allais devenir très méchante. J'avais emmené des gâteaux que j'avais pris dans ma pâtisserie, une dizaine de cookies et des briquettes de jus d'orange, que j'avais mis dans une vieille sacoche noire toute usée. J'étais pas fan des sacs, mais je me voyais mal me balader les poches remplies à craquer de sucreries. De toute façon, mon long manteau noir n'avait pas assez de place. J'avais fais dans le classique côté habits. C'était pas parce que j'allais faire une virée entre copines que j'étais obligée de porter du rose et me faire des couettes. Un haut à manche longue et un jean totalement noir, ça, c'était bien. J'avais laissé accroché mes cheveux pour ne pas qu'ils me gênent. Et puis, c'était l'habitude. J'aimais pas avoir des mèches dans les yeux, ça me rendait totalement cinglée. J'étais moyennement chaude pour faire des efforts. Je connaissais aucunes de ces filles, à part Lily de toute façon. Rien à foutre d'avoir l'air d'une associable. Elles allaient devoir s'y habituer.
Toute équipée, mon sac en bandoulière tapotant contre ma hanche à chaque fois que je marchais, je me dirigeais vers le groupe formé près de la frontière. Ça en faisait, des gonzesses ! Putain, y avait une surpopulation de blondes dans le coin ou quoi ? Il y en avait deux surtout, elles n'avaient pas l'air très normales. Elles étaient beaucoup trop... canons. D'ailleurs l'une d'elle me disait quelque chose... la mère du tripoteur au Laser Game ! C'était ça ! On aurait vraiment dit plutôt sa copine. Je voulais même pas connaître les détails.
- Ahhh Lily ! Me voilà !
Je m'approchais de la petite brune et je posais mes mains sur ses épaules, avant de la serrer contre moi, en poussant un profond soupire. J'avais pas arrêté de penser à comment j'allais la saluer pendant le chemin pour arriver jusqu'ici.
- Sois rassurée maintenant.
Je l'avais relâché et je m'étais tourné vers les autres filles, en secouant la tête et en prenant un air contrarié exagéré.
- Je suis Robyn. C'est Lily qui est venue me voir. J'étais dans mon palais, assise dans la salle de trône, ma Lucille à la main, et j'ai entendu quelqu'un me demander une audience. C'était cette chère petite, qui désirait me demander de l'aide. Elle était un peu effrayé par la grandeur de ma demeure, mais il lui fallait à tout prix me demander de l'aide pour se débarrasser d'un certain vilain bonhomme. Dans ma grande bonté, je me suis levée, j'ai posé ma main sur son épaule, et je lui ai dis... « Tu peux compter sur moi, Lily ! Lucille et moi te sauverons ! »
J'avais levé le poing en l'air de manière héroïque. Mais la petite voix de Lily qui se plaignait que ça ne s'était pas du tout passé comme ça gâcha la scène. Je levais les yeux au ciel et je lui lançais un regard noir.
- Mais la ferme, je te dis que ça s'est passé comme ça dans ma tête !
J'avais croisé les bras et fais la moue. Je pouvais passer pour quelqu'un d'important parfois ? Je saluais d'une mouvement de tête les autres filles et vérifiais si le contenu de mon sac était toujours là. Je ne pouvais pas le fermer entièrement, à cause de la poignée de la batte de baseball que j'avais emmené. J'avais retrouvé Lucille devant ma porte un jour, et pas question de partir sans elle. On sait jamais. Même si apparemment, les bracelets allaient plus servir pour le moment.
- Grâce à des bijoux, on va vraiment pouvoir sortir ? Ok... bon bah je prends le violet alors.
Le même que celui d'Hippolyte. Alors c'était elle, la demi-déesse ? J'avais encore du mal à me faire à l'idée qu'on avait des espèces de créatures mystiques dans le coin. Elle faisait pas vraiment très divine pour le coup. Mais j'allais être sage et ne rien dire qui risquerait de la contrarier. Vu qu'elle était ma partenaire de survie, je préférais pas finir en mode poisson rouge sans cervelle parce que je l'aurai fait chier. J'enfilais le bracelet au ruban violet autour de mon poignet droit, avant de m'approcher d'Hippolyte. J'allais pas la lâcher.
- Je sais que j'étais pas prévue au casting et qu'on sera pas les meilleures copines du monde, mais je te préviens tout de suite, tu peux me faire confiance. Si on est en mode duo, je te laisserais pas dans la merde.
Voilà, ça c'était dit. Venant de ma part, c'était un énorme effort. J'étais plutôt du genre « anomalie solitaire », la collectivité, c'était pas mon truc. Depuis que je me retrouvais sans arrêt coincée avec Jamie, mon côté perso commençait à légèrement s'estomper. Fallait vraiment que j'arrête de côtoyer ce cocker. Je m'étais tournée vers Aryana, attendant les instructions. J'avais moyennement envie de me jeter tête baissée derrière la limite magique.
- Et maintenant ? On passe juste la frontière, et on sera toujours avec tout nos souvenirs, c'est tout ? Dîtes moi qu'on va pas marcher jusqu'à Londres, je suis pas résistante.
Et je n'avais pas mis de baskets. Ni de quoi traverser les océans d'ailleurs. Si les deux blondes canons étaient des déesses, elles devaient bien avoir un moyen pour nous emmener là bas vite fait, genre un bus magique.
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La chose la plus dure sur cette terre, c'est de t'aimer...
Les rubans c'était la vie. On pouvait sortir de la ville grâce à Aphrodite et ça c'était chouette. Ca l'était même beaucoup. J'avais jetée un petit coup d'oeil en direction de Hippolyte en lui montrant mon pouce pour lui indiquer que j'étais hyper contente d'être là. D'ailleurs, fallait toujours répondre présent pour aider ses amis, même si ça impliquait de se rendre à Londres et d'aller botter les fesses d'un demi dieux mille fois plus puissant que soit et de ne surtout pas en toucher mot à l'homme et la femme qui partagent votre vie.
A peine j'avais baissé la main que j'avais sentis quelqu'un me serrer très fort dans ses bras. Bon sang, qu'est ce qui lui prenait? M'étais-je demandé en sentant Robyn me serrer d'avantage.
"Je suis rassurée." avais-je laissée échapper en essayant de me reculer le plus possible de la jeune femme. Elle me faisait flipper quand elle se montrait trop gentille. D'un côté, elle ne l'avait jamais été. Puis, elle avait commencée à raconter l'histoire de quand je lui avais demandée de venir...
"Mais c'est pas du tout ça!" m'étais-je exclamée juste avant qu'elle m'avait demandée de la fermer. Ca m'avait fait avoir un mouvement de recul. Elle était vraiment trop méchante avec. En plus elle inventait pleins de choses pas vraies du tout. Heureusement que Aphrodite nous avait coupée pour nous distribuer les bracelets. J'avais tendu mon poignet comme une grande fifille.
"C'est sûr que c'est plus facile. A New York c'était pas toujours évident avec Hippolyte, surtout quand on a tentées de quitter l'ascenseur ou qu'on a roulée l'une sur l'autre."
J'avais vue le regard de Aphrodite et j'avais regardée ailleurs pour faire genre que j'avais rien dit. Je devrais tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler. Puis, mes yeux s'étaient posés sur le bracelet.
"Mais c'est... un éléphant? Et un éclair? Et c'est un bébé, c'est ça?" avais-je dit en levant les yeux vers Aphrodite avec un grand sourire. Elle avait parlée de cadeau qu'elle voulait faire. Je n'avais pas pu m'empêcher de sourire d'avantage. Aphrodite, la déesse de l'amour allait me faire un cadeau? La maman de Elliot? De mon homme? Ca voulait dire qu'elle m'aimait bien? J'avais regardée le bracelet avec grande attention pendant que Aphrodite distribuait les autres.
En relevant les yeux vers le groupe, j'avais observé attentivement Hippolyte qui donnait le bracelet à Robyn et Artémis qui passait le siens autour de son poignet. Louise venait de faire de même. On allait partir, on était véritablement prêtes à s'en aller. C'était... Je me sentais pas super bien à dire vrai. J'avais comme un mauvais pressentiment. Je m'étais tournée vers la ville. Si je m'écoutais, j'aurai rebroussée chemin, mais je devais continuer. Je l'avais promis. Ou du moins je m'étais portée volontaire. Mais... J'avais juste besoin de faire une chose.
"Je... J'ai oublié un petit truc, je reviens."
Je m'étais éloignée du groupe tout en sortant mon portable. J'avais appuyée sur la touche numéro une et validée pour appeler le premier numéro enregistré. Ca avait sonné une fois, puis deux et j'avais entendu quelqu'un décrocher.
"C'est moi qui prend, c'est Lily ! Lâche ça ! - Non, c'est moi !"
"Ell-iot?" avais-je en bégaillant.
"Oui?"
Les deux Elliot avaient répondus d'une même voix. Ca avait eu l'effet de me faire sourire. Je ne savais pas trop pourquoi je l'appelais. Je voulais juste entendre encore une fois le son de sa voix. De leurs voix à tous les deux. Ils me manquaient et je savais que j'allais m'absenter qu'une petite journée, mais c'était dur.
"J'ai oubliée de te dire que... Y'a l'interrupteur d'arrêt d'urgence de la chaudière dans la cave au cas où. Enfin je l'ai vue la dernière fois en... descendant dans la cave."
Il y avait eu une légère pause avant que Elliot s'était décidé à parler.
"Je le sais, Lily, c'est ma maison."
J'avais passée une main sous mon nez en reniflant, tout en gardant le téléphone tout contre mon oreille.
"Oui, je sais que c'est ta maison... Enfin, notre maison et... Faut pas oublier d'acheter du talc pour Cassandre. Elle n'en avait plus beaucoup et ça l'irrite si on en met pas. Enfin... Ellie sait comment faire. Mais faut pas oublier de lui en mettre."
"Toi aussi tu vas me manquer." avait dit Elliot en me coupant.
"Ouais..."
J'avais juste laissé échapper cela, tout en restant figée et en continuant à écouter sa respiration à travers le téléphone. Ca avait tendance à me calmer et me donner confiance en moi.
"Non, ne touche pas à la manette, le jeu est en PAUSE ! Désolé Lily, faut que je te laisse y'a une catastrophe, Ellie fait n'importe quoi ! Mais je t'aime !"
Je n'avais pas pu m'empêcher de rire une nouvelle fois, tout en entendant le téléphone se couper. Je l'avais rangé dans ma poche, puis j'avais passé mes mains sur mes yeux avant de rejoindre le groupe et de donner la main à Aphrodite. Elle semblait surprise, mais elle ne donnait pas l'impression que ce geste la dérangeait. A dire vrai, je n'avais pas tiltée sur le fait qu'on avait pas besoin de se tenir pour passer la frontière, maintenant qu'on avait les bracelets.
Une petite seconde, deux, puis on avait toutes disparues dans un hallo de lumière. Prend garde à toi Londres, les girls débarquent !
Hippolyte Sherman
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Arrête de t'en faire. Je suis là maintenant, ok ?
Tu m'as vraiment manqué Peg !
| Conte : Inventé | Dans le monde des contes, je suis : : la fille d'Arès.
« Oui, nous sommes déjà sortie de Storybrooke, sans vraiment le vouloir ! » répondit-elle à Louise. Et c’était vrai ! Bien qu’Hippolyte ait toujours souhaité secrètement de retourner à New-York, elle ne pensait pas qu’elle le ferait d’aussitôt. Mais la sortie improvisée fut quelque peu compliqué. « C’était pas mal. Mais sans plâtre, ça aurait été mieux ! » Bah oui, faire du shopping avec un plâtre à la jambe et sans béquille, il fallait le faire ! C’était chiant. Mais cela avait permis à Lily et Hippolyte de commencer à tisser une sorte d’amitié. Même s’il fallait avouer qu’avec Hippolyte, l’amitié n’était pas un long fleuve tranquille. Bref, Hippolyte écouta attentivement les recommandations d’Aryana sur les fameux bracelets. Elle était très intelligente. Il fallait que quelqu’un le souligne ! « Très ingénieux ! » La demi-déesse fit un large sourire à sa tante avant de prendre celui qui était violet. Il s’agissait de sa couleur préféré alors c’est tout naturellement qu’elle le prit, sans forcément savoir avec qui elle était en duo. La grande gagnante (ou pas) fut Robyn. Hippolyte essaya de ne pas montrer ce qu’elle exprimait actuellement. C’était entre la déception d’avoir hérité d’une co-équipière non souhaitée et l’excitation de sortir une nouvelle fois de Storybrooke. Et sa partenaire d’un jour n’avait pas attendu pour signaler sa présence, pour coller déjà à la demi-déesse. Suite à sa remarque, elle ne put s’empêcher d’avoir un petit sourire amusé. Et c’est en attachant son bracelet qu’elle décida de lui répondre le plus naturellement possible. « Intéressant à savoir. Je ne suis pas une menteuse, alors je ne peux pas te promettre que j’assurerais tes arrières. » Bon, elle y allait fort. Mais clairement, Hippolyte allait à Londres dans un but très précis et si Robyn était le boulet de l’expédition alors elle n’hésiterait pas à la laisser en plan. Oui. Parfois ses pires côtés ressortaient plus. Veuillez l’excuser pour ça ! Voyant le regard de Robyn se décomposer, Hippolyte essaya d’afficher un léger sourire amusée. « Je blague. Mais essaye de pas nous ralentir s’il te plait. » D’ailleurs, elle espérait que personne ne la ralentisse dans ce qu’elle entreprenait ! Tout semblait prêt. Les duos étaient constitués. Et c’est ensemble, d’un pas déterminé, que les filles franchirent la frontière. Hippolyte prit la main d’Artémis. Tout le monde était lié afin de faire le voyage. En temps normal il aurait duré longtemps, très longtemps. Mais Hippolyte ferma les yeux pour ne pas être perturbé par le voyage et lorsqu’elle les ouvrit, ils étaient au milieu de la foule. Le décor ? Tout simplement Londres. Non loin d’eux se trouvait le Big Ben et le palais de Westminster. Elles étaient au cœur de Londres, un quartier prisé, riche. Et cela se voyait par l’architecture des bâtisses. C’était magnifique. Et cela faisait remonter plusieurs souvenirs d’Hippolyte. La jeune femme se retourna vers le groupe, lâchant la main d’Artémis. Elle prit une posture de guide, en tournant le dos au Big Ben, pour pouvoir observer le regard émerveillé de ses compagnons de voyage. « Bienvenue à Londres ! » Puis à son tour Hippolyte observa longuement les alentours afin de retrouver son chemin. Elle savait que le lieu de rendez-vous n’était pas loin du Big Ben. Elle s’en souvenait puisque la chambre dans laquelle elle avait été donné sur une magnifique vue du palais, côté Big Ben. « Bon allons-y, suivez-moi ! » Elle voulut rajouter quelque chose pour les faire avancer plus vite, en rapport avec leur mémoire. Mais Hippolyte se retint afin de faire bonne figure ou du moins essayer. Les filles n’avaient parcouru qu’une centaine de mètre qu’Hippolyte s’arrêta. Ils étaient devant le magnifique hôtel. Rien que de l’extérieur, on pouvait ressentir toute la luxure richesse de l’hôtel. Aucun sourire ne s’afficha sur le visage d’Hippolyte. Revoir cet hôtel lui faisait se souvenir de certaines choses dont elle n’avait pas forcément envie. La jeune femme allait se retourner vers le groupe pour leur dire qu’ils étaient arrivés. Cependant, son regard croisa celui d’un homme, habillé d’une veste en cuir noir, des lunettes de soleil accroché au col de son tee-shirt blanc. Hippolyte ne le connaissait pas mais celui-ci n’arrêtait pas de les observer. Depuis quand ? Hippolyte plissa les yeux, soutenant son regard vers l’inconnu. Ce dernier continua de les observer. C’est limite insistant. Puis il remit ses lunettes de soleil avant de s’éloigner de l’hôtel. Très étrange, assez en tout cas pour les prévenir. « Faites gaffe, je crois que nous sommes surveillés. » A croire que l’arrivée du groupe était attendue, ou du moins celle d’Hippolyte car Egéon ne s’attendait certainement pas à voir un troupeau de fille. Tant pis. Il n’avait jamais indiqué les conditions pour sa venue à Londres, donc c’était de sa faute. « Quoi qu’il en soit, nous sommes arrivées ! » Hip monta les quelques marches puis entra dans le luxueux hôtel. Elle s’arrêta brusquement lorsqu’elle vu le monde qu’il y avait. Le hall était très grand, toujours aussi magnifique mais il y avait une queue au niveau de la réception. Bref, l’hôtel était rempli d’une grande foule d’anglais mais également d’étrangers. La jeune femme n’aimait pas ça, elle n’aimait pas qu’il y ait autant de monde et qu’elle ne sache pas où la personne qu’elle attendait se trouvait. Mais elle savait qu’elles étaient au bon endroit. Le regard d’une jeune femme au loin lui permettait de l’affirmer. Une fois de plus, ils étaient observés. Cette fois-ci, il s’agissait d’une femme plutôt élancé, très jolie avec sa crinière châtain et ses yeux bleus gris. En tout cas, elle était largement plus discrète que l’autre gars. Mais malheureusement pour elle, Hippolyte l’avait remarqué. « Faites attention, on est une fois de plus observé. » La jeune femme réajusta son sac, tenant les lanières. Elle essayait de rester aux aguets. C’était bizarre que des personnes les surveillent. Ça ne sentait pas bon. Du moins, c’était le point de vue d’Hippolyte.
love.disaster
Diane Moon
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| Avatar : Claire Holt + Mia Talerico pour Le Berceau de la vie
“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
J'aurais du me douter, qu'Aphrodite ne résisterais pas à l'envie de me taquiner. Et même un regard glacial, ne la fit pas se départir, du sourire malicieux qui était accroché à ses lèvres. Je finit, par lever, les yeux au ciel, suite à la mention d'une discussion privée, comme si j'avais le choix. De toute façon, il était déjà prévu dans ma tête qu'elle soit au courant :
- Tu sauras tout en temps voulut lui promis-je
Pour répondre, à la question d'Hippolyte, elle sortie, des bracelets à breloque, tout en expliquant, qu'il nous permettrait de quitter la ville, sans que les mortelles ne perdent, la mémoire. Pour ce faire, elle devait être en binôme avec l'une de nous trois, que ça soit, elle, Hippolyte ou moi même. Ma sœur, prit, le bleu ciel, et tendit le second à Lily, ma nièce quand à elle, attrapa, le violet, et se retrouva avec Robyn, quant à moi, ce fut le vert :
- Je crois que tu es condamné, à être avec moi, dis-je à Louise, avec un sourire, ne t'en fais pas, il y a pire comme partenaire
Je posais, un instant mon regard, sur les breloques du mien : un croissant, de lune, une flèche et une biche. Mes symboles. C'était, peut-être, stupide, mais je me sentais émue. Cela, voulait dire, qu'en dépit, de nos différences, ma sœur me connaissait vraiment bien. Beaucoup, plus que je ne voulais l'admettre d'ailleurs. J'avais, toujours, dit qu'Apollon, était celui qui me connaissait le mieux, et que personne d'autres, n'y arriverait jamais. C'était, faux, bien entendue. Mais, cela, avait, toujours, plus ou moins, été un moyen de me protéger. Diana avait raison à mon sujet : j'avais tellement peur, de souffrir que je rejetais les gens. Et pourtant, des personnes, avaient réussit, à gratter cette surface glaciale. Il, est vrai que si Hadès entrait, en pleine partis de Mario Kart avec Louise et Hippolyte, il, n'en reviendrait pas.
Nous, étions, prête, et c'est d'un pas déterminé, que nous avancions, vers la frontière, Hippolyte, prit ma main droite, Louise, la gauche, tandis que les autres faisaient de même avec ma nièce et ma sœur, et en un instant, nous, n'étions plus au même endroit. Hippolyte, nous fit savoir, que nous étions arrivés à destination.
Je, n'avais jamais été à Londres, mais d'un côté, quand on me connaissait, c'était normale. On, avait, bien plus de chances de me trouver, dans une forêt, que dans une grande ville. Mais, la première sensation, que je ressentais, fut une sensation de malaise. Et, cette sensation, ne m'était, pas inconnu, je ne l'avais ressentis qu'une fois, mais c'était assez récent, pour que je m'en souvienne. Notre lien, était rompu. Ce lien, psychique, qui nous unissait, Apollon et moi. Sans doute, un effet, des bracelets. Mais, quoi qu'il en soit, je me devais, d'ignorer, les mauvais, souvenirs, que cela, engendrait, ce n'était vraiment pas le moment
Ma, nièce nous dit de la suivre, elle se retenait, également, de justesse, de rajouter, quelque chose, sur la mémoire. Je fronçais légèrement, les sourcils. Hippolyte, n'était pas du genre, à avoir beaucoup d'amis je le savais. Elle, avait un sacré caractère, et ne prenait pas de gant, pour parler, aux gens, ce qui faisait, que ou ça passait, ou ça cassait. Et généralement, c'était la seconde option. Mais, aujourd'hui, elle semblait encore plus « rude » que d'habitude. Quelque chose, la tracassait, je le sentais. Je fermais les yeux un instant, pour laisser mon pouvoir d'empathie, me dire quelles étaient exactement, les émotions, qu'elle ressentait.
Tout, cela ne dura, pas plus d'un quart de seconde, aussi, lorsque nous, nous mirent en route, Je pressais doucement, son poignet avec ma main, avant de lui sourire. Je ne parlais, pas énormément, je préférais, largement, agir. Pour moi les gestes, parlaient plus que les mots. Et par, ce geste, je l'assurais de mon soutien. Qu'importe, son passé, qu'importe, son présent, et qu'importe son futur, elle resterait ma nièce. Et mon affection, pour elle, serait toujours la même.
Après, un certain temps à marcher, nous, nous retrouvâmes, devant un hôtel. Un hôtel, comme j'en avais, horreur, d'ailleurs, un étalement, de richesse. Pour moi, ce genre de choses, ne servait, qu'à dire « regardez nous sommes l'élite, et vous, qu'êtes vous donc ? » néanmoins, étant de nature, sarcastique, je ne pu empêcher, celui qui cogitait, depuis un moment dans ma tête, après aussi, après avoir émit un faux sifflement admiratif, je me tournais vers ma sœur:
- Il, ne s'embête pas on dirait, le gamin de tête de plancton
Mais, mes instincts, de traqueuse et de chasseuse reprirent vite le dessus, j’avais tout comme ma nièce, remarqué, qu'un type, veste en cuire, et lunette de soleil, nous observait. J'avais, fait disparaître, mon carquois, pour ne pas trop attirer, l'attention, mais, si l'on nous observait, vraiment, quelque chose, me disait, que je n'allais pas tarder, à le faire apparaître, lui, ainsi que mon arc. Je vis, Hippolyte, soutenir le regard du type, jusqu'à ce qu'il ne remette, ses lunettes, et ne parte. La fille d'Arès se retourna vers nous, pour nous prévenir, que nous étions observé :
- J'ai remarqué, dis-je, et je n'aime pas ça, mieux vaut être prudente
Nous, pénétrâmes à l'intérieur de l'hôtel, qui était, à l'image de la façade, étalement, de richesse et de luxe. Heureusement, qu'Apo, n'était pas avec nous, il aurait été capable, de commenter, tout ce qu'il voyait, des meubles à la décoration, et nous dire de quelle époque, de quelle style, c'était, voir même qui était l'artiste les ayant réaliser.
Je soupirais, il m'était vraiment impossible, d'arrêter de penser à mon frère. Peu, importe, ce que je faisais, je ramenais, bien souvent tout à lui. Cela, devait sans doute agacer, les autres, maintenant que j'y pensais.
Mais, à nouveau, mes instincts reprirent le dessus, nous étions observés, et Hippolyte nous le fit savoir. Sans, que nous, nous y attendions, la femme s'approcha soudainement, de Lily, comme pour lui arracher son bracelet :
- Navrée trésor mais je crains que cela ne soit pas possible dis-je en m'interposant, pour faire barrage
Ce à quoi, je ne m'attendais, pas en revanche, c'était le type, de dehors, qui entra à sa suite, et se mit immédiatement, à nous attaquer. La première chose que je remarquais, fut leur force, surhumaine : des demis dieux ? Mais, mes frères et sœurs, avaient-ils tous eu des enfants en même temps ou quoi ? Peu importe, il était hors de question, que je les laisse s'approcher, de plus prêt, faisant, apparaître, mon carquois, et mon arc, je bandais, ce dernier le plus rapidement, dont j'étais capable, et décochait une flèche dans l'épaule de la fille. Normalement, cela ne devrait pas la tuer, juste la paralyser, et lui causer une vive douleur. Mais, d'un côté, si elle était une demi déesse, elle était à moitié mortelle. J'ignorais, donc, les effets que cela pourrait avoir :
- Aphro, Hipp ! dis-je à ma sœur et ma nièce, ne les laissez surtout, pas vous séparer, de votre binôme, j'ai l'impression que c'est ce qu'ils cherchent à faire
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Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Ma soeur était une huitre. Attention, je ne sous-entendais pas qu'elle était bête, je voulais juste parler de sa façon de se refermer sur elle-même lorsqu'un sujet lui déplaisait. Et rien de la mettait plus mal à l'aise que de parler de garçons. Pourtant, pour une fois, c'était elle qui avait lancé le thème. "Tu sauras tout en temps voulu.". Hum, voilà qui était très incertain. Je me promis de revenir lui en parler plus tard, quand nous ne serions que toutes les deux.
Brusquement, je sentis quelqu'un me prendre la main. Je frémis et baissai les yeux sur la main de Lily dans la mienne, puis je les relevai vers cette dernière, foncièrement surprise d'une telle proximité. D'ailleurs, tout le monde se donna la main, comme si l'on s’apprêtait à faire une ronde. Je n'étais pas sure que cela soit indispensable pour se téléporter toutes en même temps, étant donné que nous avions les bracelets, mais je n'allais pas les contrarier.
Un flash de lumière nous engloba, nous faisant apparaitre au milieu d'une foule compacte. Je levai les yeux vers Big Ben et le palais de Westminster avant d'embrasser toute la rue du regard. "Eh bien... tout a bien changé depuis l'époque victorienne !" laissai-je échapper dans un souffle.
Je n'étais plus retournée dans la capitale de l'Angleterre depuis cette époque révolue. Bien entendu, j'avais vu la ville dans des films ou des documentaires, mais y revenir véritablement, c'était autre chose.
Autrefois, la ville charriait une odeur de bois brulé ainsi que de métal chaud. Les flammes brulaient dans les réverbères des rues, et les gens se déplaçaient en sulkys. Les dames se promenaient en robes longues avec des ombrelles, et les messieurs ne sortaient jamais sans leur chapeau.
Je ne pus m’empêcher de ressentir une once de nostalgie en voyant à présent toutes les pancartes publicitaires, les bus rouges à deux étages et la foule qui se massait, vêtue d'habits sans aucune élégance. Heureusement, les bâtiments étaient toujours aussi majestueux, ancrés dans le temps. Il suffisait d'un peu d'imagination pour remonter dans le passé. Le bruit des sabots des chevaux contre le pavé, du gamin qui vendait le journal à la criée, de la fleuriste qui accrochait une rose au gilet d'un monsieur contre une pièce...
Hippolyte me sortit de mes pensées en prenant la tête du groupe. Je lâchai la main de Lily -décidément- et m'engageai à la suite de ma nièce. Elle savait où était le point de rendez-vous. En chemin, elle nous apprit que nous étions surveillés. Je m'en étais tout de suite rendue compte. Un homme nous fixait sans en avoir l'air, non loin de l'entrée de l’hôtel.
Je montai les marches et pénétrai dans le bâtiment imposant. Je le reconnus au bout de quelques secondes. Il avait beaucoup changé. Les peintures et les tapisseries n'étaient plus dans les mêmes tons, mais l'architecture globale était à l'identique. Je me souvenais encore d'avoir gravi l'escalier avec ses alcôves, d'avoir siroté un bon verre en charmante compagnie dans la salle de brandy. Oui, cela avait été choquant pour l'époque qu'une femme se rende dans cette salle privée réservée aux messieurs, mais j'étais en charmante compagnie, probablement la meilleure et la plus pernicieuse de toute la période victorienne.
"Oscar Wilde adorait venir ici." dis-je d'un ton rêveur. "Il me lisait des extraits inachevés de son Portrait de Dorian Gray, au coin du feu. La cheminée a l'air d’être d'époque, mais tout le reste a été refait."
Je me doutais que raconter mes souvenirs ne devait pas intéresser grand-monde, aussi je me tus. Il n’empêche que je pensais toujours à lui avec tristesse, car il avait été un grand ami, et je n'avais rien pu faire pour éviter sa déchéance. Contre le temps qui passe, on ne peut rien.
Je toisai la foule, remarquant à nouveau une jeune femme qui avait l'air de nous observer un peu trop. Que se passait-il ? Je me doutais bien que nous ne serions pas accueillies par un plateau de thé et des petits biscuits, mais je ne m'attendais pas non plus à entrer directement en "guerre". Pourtant, elle était déjà déclarée. J'en pris pleinement conscience quand je vis la jeune femme châtain tenter d'arracher le bracelet de Lily. Je fis un pas pour m'interposer mais Artémis fut plus prompte à réagir. Elle décocha une flèche dans l'épaule de la fille qui étouffa un cri et tomba au sol sous la violence de l'impact.
Je me retournai juste à temps pour voir le jeune homme qui nous avait observées entrer dans le hall et courir vers nous, menaçant. La foule se dispersa aussitôt dans un méli-mélo incompréhensible. C'était la panique. Les gens se demandaient pourquoi quelqu'un venait d'attaquer une femme avec une flèche.
J'hésitai à dégainer mon marteau que j'avais caché dans mon sac. Un seul coup suffirait à tuer l'homme qui accourait, mais je ne pouvais m'y résoudre. Il était à moitié mortel, il ne méritait pas une telle fin. Et surtout...
"Essayez de les garder en vie ! Je veux savoir quelles sont leurs motivations !"
Elles avaient l'air évidentes : nous démembrer. Mais je voulais connaitre les détails, les circonstances, leurs motivations profondes. Ma curiosité me perdrait un jour. J'attrapai Lily et Louise par les poignets pour les placer au centre du cercle minuscule que nous formions, ma soeur, Hippolyte et moi. Hors de question que ces jeunes mortelles commencent l'aventure par des blessures.
En voyant l'homme foncer comme un boeuf vers nous, l'idée d'utiliser mon marteau m'effleura de nouveau l'esprit. Il devait avoir la tête suffisamment dure pour y résister, non ? Je le fixai à mon tour, fermement campée sur mes pieds, dans ma petite robe blanche à motifs bleus. Viens, idiot... viens, je t'attends.
A la dernière seconde, un pistolet apparut dans ma main levée et j'appuyai sur la détente. Le coup partit, la détonation résonna dans le hall de l’hôtel, pétrifiant tout le monde pendant deux secondes. Et les cris retentirent, les bruits de pas paniqués redoublèrent d'intensité. Je restai immobile au milieu de la foule qui se dispersait, jetant un regard indifférent à l'homme massif qui venait de s'écrouler.
Puis, je baissai mon arme fumante et m'approchai de lui. Il avait une main crispée sur son abdomen. Sa chemise était ensanglantée. Hum... pas mal. Sans viser, j'avais réussi à toucher son foie. Il allait devoir manger de la soupe pendant des mois. Pauvre poussin.
Je me penchai brusquement vers lui et le maintins au sol, plaquant ma main sur son torse tandis que je posai le canon de mon arme sous son menton. "Alors joli coeur. Si j'étais toi, je raconterais tout ce que je sais." murmurai-je tandis que ma chevelure caressait sa joue. "Dis-nous où est Egéon. Je n'aimerais pas salir les dalles de marbre avec ta cervelle. Ca serait trop d'honneur alors que ce sol a été foulé par Oscar Wilde."
J'armai le chien de mon arme, afin de bien lui montrer que je ne plaisantais pas. Dans mon dos, j'entendis un petit hoquet. J'espérais ne pas avoir trop chamboulé Lily. Je n'étais pas si méchante, au fond, mais quand on s'attaquait à ma famille, on en payait le prix.