Ne sachant pas trop quoi faire, je me saisis de ma veste et l'enfile avant de prendre mon sac et de sortir du Manoir pour aller marcher un peu. J'avais besoin de voir quelqu'un... Oui j'en avais marre de passer mes journées toute seule et c'est comme ça que je finis par m'arrêter devant la demeure d'Anastasia. J'hésite quelques minutes mais m'approche de la porte avant de finalement frapper. Bien sûr, je n'ai pas à attendre longtemps et la rouquine m'ouvre la porte avant de me faire entrer.

Je la suis jusqu'au salon et m'installe sur le sofa avant de sourire à l'Impératrice qui vient de s'asseoir en face de moi. J'espère au moins que je ne la dérange pas. Je retire ma veste et la pose à côté de moi avant de soupirer légèrement et de briser le silence qui commençait à s'installer entre nous deux.

-Excuse moi d'être venue comme ça sans prévenir Ania mais j'avais besoin de parler à quelqu'un et j'ai pensé que tu serais la bonne personne.

Aujourd'hui était encore une journée extrêmement routinière. Anya avait du travail. Elle avait donc allumé son ordinateur et y pianotait depuis ce qui semblait être des heures. Ses yeux commençaient d'ailleurs à fatiguer. Heureusement, elle avait des lunettes de confort qui permettaient à ses yeux de ne pas trop souffrir du contact continu avec l'écran. De fait, elle avait rarement des maux de têtes, ce qui n'était pas négligeable pour son travail. Et son hobby principal, la lecture, à laquelle elle s'adonnait généralement le soir avant de dormir. Elle avait donc encore quelques heures devant elle avant de reprendre ce merveilleux roman de Victor Hugo qu'elle avait acheté dans sa version originale une semaine plus tôt. L'avantage d'avoir appris le français étant petite fille...
Elle songeait justement à ce roman lorsqu'on sonna à la porte alors qu'elle n'attendait personne. Ce qui arrivait en fait la plupart du temps depuis une semaine. Mais Anya ne s'en plaignait pas, car justement elle ne voyait pas assez de monde à son goût. Par contre, elle espérait pour une fois que ce n'était pas encore un nouveau client.
Quelle ne fut alors pas sa surprise de voir Regina, quand elle ouvrit la porte. Jamais elle n'aurait parié sur elle, car ce n'était pas dans ses habitudes de passer. Ce qui n'empêchait pas les deux femmes d'être très proches. Anya était de fait ravie de la voir venir, quoique surprise. Elle savait cependant que même si elle venait pour le travail elles pourraient dériver sur autre chose.
La jolie rouquine la fit donc entrer avec plaisir, oubliant déjà sa surprise. Elle la laissa s'installer sur le canapé et se posa en face d'elle. La reine rompit alors le silence d'une manière pour le moins inattendue.
Elle avait besoin de parler.
Waouh. La reine avait besoin de parler. Ca aurait surpris pas mal de monde, mais pas Anya car elle savait que Regina était au fond aussi humaine que les autres habitants de la ville. Ce qu'elle prouvait une fois de plus. Anya était presque honorée qu'elle l'ait choisie, elle.
- Tu as bien fait de passer, répondit-elle tous sourires. Tu as même très bien fait, poursuivit-elle. Moi aussi j'ai besoin de voir du monde mais tu me connais... Je taffe, je taffe, encore et encore et au final je ne sors quasiment jamais. Sinon, comment tu vas? demanda t-elle afin d'éviter de parler d'elle.

-Eh bien, je ne cesse de penser à mon fils.

Oui en fait, j'avais pensé qu'Anya saurait la seule qui accepterait de m'écouter parler de mon fils sans me dire qu'il fallait que je me calme ou quoi que ce soit. Je jeta un léger coup d'oeil vers son ordinateur et me rendis compte qu'elle avait l'air de pas mal bosser. C'est tout pour être bénéfique mais elle avais aussi besoin de voir du monde, ce qu'elle m'affirma d'ailleurs et je lui fis un léger sourire avant de me remettre à penser à Henry, cet être que j'avais tenu dans mes bras quand il était bébé, que j'avais bercé pendant plus de cinq ans, qui était venu dormir avec moi quand il avait fait un cauchemar et maintenant, il vivait chez son autre mère...

Je leva le regard vers l'Impératrice et me mis finalement à parler d'Henry et c'est comme si plus personne ne pouvait m'arrêter, quand je parle de mon fils, c'est comme si j'étais dans un autre monde. Totalement isolée des autres, je plongea donc mon regard dans celui de la rouquine avant de finalement me lancer:

-Tu sais Anya, il me manque atrocement. Il a toujours été la seule personne qui me rendait heureuse, je l'aime au plus profond de mon âme. Pour mon fils, je serais capable de tout faire, même de donner ma propre vie pour lui, il est la chose la plus précieuse que j'ai au monde. Je me souviens encore quand je le tenais dans mes bras quand il était encore un petit bébé et qu'il ne cessait de pleurer, même les yeux en larmes, c'était le plus beau bébé du monde. A chaque fois que je suis avec lui, je suis la plus heureuse au monde, cet enfant est un don du ciel Anya et je n'ai pas envie de le perdre, il est précieux, il a le coeur du véritable croyant et il me rends meilleure. Tu sais que mon coeur est sombre mais il est cette petite lumière qui l'illumine de jour en jour. Son absence est difficile, je me sens perdue, triste et seule sans lui, bien sûr, j'ai ma fille Alexis que j'aime plus que tout au monde, autant que mon fils mais je ne sais pas, il y a quelque chose de différent, Henry est unique et Alexis aussi, j'aime mes deux enfants comme les choses les plus précieuses que j'ai au monde. Ils sont les battements réguliers de mon coeur et il y en a un des deux qui est en train de m'échapper...

Je baissa le regard pour fixer mes ongles parfaitement manucurés et me rendit compte que que je le veuille ou non, j'aimais mes deux enfants plus que tout au monde mais qu'Henry était en train de m'échapper, que le petit garçon que j'avais vu grandir était simplement en train de m'abandonner (bien sûr, je ne me doutais pas qu'il reviendrais rapidement). Je me rendis rapidement compte que je n'étais pas toute seule et ramena mon regard sur Anastasia avant de sourire légèrement.

Excuse moi, tu n'as certainement pas envie d'entendre ça. Dis moi, tu n'aurais pas un verre d'eau par hasard ?

Le sujet qu'aborda Regina surprit quelque peu Anastasia mais elle ne fit aucun commentaire. Elle ne pouvait sans doute pas la comprendre car elle n'était pas (encore) mère. Cependant, elle avait connu l'amour maternel, un jour, et savait que ce lien était aussi unique que fort. Et la biologie n'entrait pas nécessairement en jeu! Anya était donc ravie de récolter les confidences de l'ancienne méchante reine, ravie de la voir sous ce jour plus doux.
Elle n'avait cependant pas prévu qu'elle aurait autant de choses à dire... Regina n'était pour ainsi dire plus la même. Elle était littéralement transportée par ses sentiments. Anya ne pouvait que la regarder, en espérant avoir la force d'aimer un enfant de la même façon un jour. Elle ne connaissait pas Henry - ni Alexis, d'ailleurs - mais une chose était sure: leur mère aurait donné le monde pour eux.
Mais soudain, Regina sembla revenir sur Terre, laissant ses émotions retrouver leur place derrière un sourire impeccablement lisse. Anya manqua de sursauter, car elle s'était aussi perdue dans ces confidences. Dans le bon sens du terme, évidemment. Elle aimait tellement voir son amie dans un tel état! Mais elle savait aussi que la vie était rarement tendre avec elle, ce qui lui donnait bien souvent envie de l'étreindre. Bien sur, Anya se retenait, sentant que Regina ne serait pas nécessairement à l'aise.
- Tu ne m'as absolument pas dérangée, la rassura t-elle en se levant pour lui remplir un verre d'eau.
Une fois de retour, elle tendit son verre bien frais à Regina avant de reprendre:
- C'est très beau de t'entendre parler comme ça. Très touchant. Henry et Alexis ont de la chance de t'avoir et je suis sure qu'Henry reviendra vite vers toi, ajouta t-elle sans connaitre l'histoire qui se tramait chez les Mills.

Apparemment, je ne l'avais pas dérangée et elle avait même été contente de m'entendre parler comme ça. Il est vrai que quand je parle d'Henry, je suis complètement dans un autre monde, un monde où seul lui et ma fille compte. Ils sont les seuls qui m'aiment réellement pour celle que je suis. Je me saisis du verre d'eau que me tendis Ania et en but une gorgée avant de le poser sur la table basse et je ne quittais pas la jeune impératrice des yeux. Elle était si gentille, elle, elle ne m'avais jamais vu comme la méchante reine, elle m'avais seulement vu comme une amie et je pense que c'est pour cela que je l'a pensais être la seule personne qui puisse me comprendre.

-Tu as sans doute raison, je n'ai pas de doute à me faire là dessus, c'est juste que c'est vide à la maison sans lui et puis en ce moment, je ne vois pas beaucoup ma fille non plus alors je suis un peu... enfin bon.. Au fait, j'ai quelque chose pour toi, tu l'avais perdue au Granny's et je me suis dit que tu serais heureuse de la retrouver.

Je tendis la main devant moi et la bougea légèrement avant de faire apparaître le même collier qu'elle portait quand on s'était rencontrée la première fois, qu'elle portait quand elle m'avais vu sous les traits de Regina avant que je ne devienne mauvaise, ce même collier dont je lui avais fait cadeau. Je lui souris et lui tendis avant qu'elle ne le saisisse.

-J'ignorais si tu serais contente de le retrouver ou non mais je l'ai pensé alors je me suis dit que je ferais mieux de te le rendre...

Regina ne le disait pas clairement mais Anya avait tout saisi: elle était seule. Peut être pas tous les jours, mais globalement, elle se sentait seule. Et c'était une chose que la jeune femme connaissait plutôt bien et depuis longtemps. Certes, pas dans sa tendre enfance. Mais à partir du moment où elle avait perdu la mémoire, elle avait été plutôt solitaire. L'orphelinat n'aidait pas, pas plus que l'amnésie ou que le sort noir. Enfin, son métier n'était pas le métier le plus riche en relations humaines, il fallait bien l'admettre. Le problème quand on se trouve une passion...
- Tu sais, si tu te sens seule, tu peux passer me voir. Comme aujourd'hui, ajouta la jeune femme. Je ne vois pas énormément de monde alors si on peut se soutenir toutes les deux, c'est peut être pas mal.
Anya lui décocha un sourire franc puis but elle aussi une gorgée d'eau, ce qui laissa le temps à Regina de reprendre et ce, pour annoncer une nouvelle plutôt surprenante. Typiquement le genre de nouvelles qu'elle aimait entendre, à vrai dire. Regina avait retrouvé son pendentif! Incroyable.
- Oh! s'écria Anya, réellement surpris en attrapant le collier que la reine lui avait un jour offert. Je ne pensais pas le revoir un jour, celui-là. Perdu chez Granny, tu dis? Dans ce cas, j'ai de la chance que tu y passes de temps en temps! s'écria la jeune femme.
Puis sans réfléchir, et parce qu'elle était très heureuse de retrouver son bijou, Anya se leva et étreignit Regina, chose qu'elle n'aurait jamais pensé faire un jour. C'en était même gênant, en fait. Regina n'était clairement pas madame câlins, et c'était quelque chose qui se savait. Et le fait qu'elle lui ouvre son coeur ne signifiait pas nécessairement qu'elle voulait aller plus loin.
- Désolée, s'excusa machinalement Anya en reprenant sa place. Je me suis laissée emporter. Je suis très sentimentale avec les objets, notamment les cadeaux qu'on me fait... et que je perds comme une bécasse.
Le sentimentalisme envers les bijoux, ça la connaissant. La chainette offerte par sa grand-mère pouvait en témoigner. La perdre l'aurait surement tuée, tant elle y tenait, tant elle avait de signification. Un peu comme le collier offert par Regina, même si l'histoire de ces deux bijoux n'avaient rien de semblable. Ce bijou aussi avait une importance. Une très grande importance.

Lorsque Anya m'annonça que si jamais je me sentais trop seule à la maison, je ne devais pas hésité à venir la voir comme je l'avais fait aujourd'hui et puis, en plus, elle ne voyais pas grand monde elle non plus, alors on pourrait se voir toute les deux et se serrer les coudes face à cette solitude. Je but une gorgée d'eau et souris à la rouquine, mais un sourire sincère, un sourire d'amie.

-c'est très gentil de me proposer ça Anya et puis tu as raison, comme ça au moins, on pourra se serrer les coudes toutes les deux face à cette solitude.

Je lui fis un clin d'oeil et ris légèrement avant de me souvenir que j'avais retrouvé le fameux médaillon que je lui avais offert la première fois que l'on s'était rencontrée quand je n'étais encore que la Reine Regina et pas la Méchante Reine. Je lui explique que je l'ai retrouvée chez Granny et la jeune femme, heureuse que je l'ai retrouvée, se lève et m'enlace, heureuse. Je souris et la câline à mon tour avant qu'elle ne se retire et ne retourne s'asseoir.

Ce n'est rien ne t'inquiètes pas. Et puis, tu as raison, c'est bien que je passe souvent chez Granny. Ruby l'a retrouvée sous le comptoir, il s'était glissé dessous mais tu sais ça arrive à tout le monde de perdre des objets, à moi aussi ça m'est arrivée tu sais...

Je but une nouvelle gorgée d'eau et m'adossa dans le fauteuil avant de me rendre compte que j'étais chez Anya mais qu'on avais fait que de parler de moi. Je plongea mon regard chocolat dans celui de l'Impératrice et me décida finalement à parler de son livre, un léger sourire se dessina sur mon visage:

Alors dis moi Anya, de quoi parle ton livre ?

Au grand plaisir d'Anastasia, Regina trouvait son idée bonne. Elle la gratifiait d'un immense sourire comme on en voyait rarement sur son visage. Ca faisait chaud au coeur, en tout cas. Il était tellement bon d'avoir une amie sur qui compter! Anya n'avait pas ressenti ça depuis des années.
Bien sur, il y avait Puka - enfin William - mais ce n'était pas pareil. Ce n'était pas une femme, donc pas une meilleure amie/ Quant à Arina, son amie de l'orphelinat, elle ne l'avait pas revu depuis des années. Depuis bien avant la malédiction, en fait. Or, elle avait été sa seule confidente. Regina pourrait-elle tenir ce rôle à ce tour? La jeune femme l'espérait. Son clin d'oeil semblait indiquaient qu'elles étaient sur la bonne voie. Et puisque Regina avait retrouvé son collier, Anya possédait à nouveau de quoi symboliser ce lien un peu surprenant entre les deux femmes.
Elle rattacha d'ailleurs le collier immédiatement et prit soin de vérifier que le fermoir tenait bien en place, juste au cas où. Le pendentif vint s'entrechoquer avec la clé de sa boite à musique dans un doux tintement familier.
- Encore merci, reprit-elle. Il faudra que je pense à remercier Ruby d'en avoir pris soin, ajouta t-elle.
Anya ne connaissait pas réellement la jolie serveuse, mais elle savait qu'elle avait bon coeur. Et que c'était une louve, ce qui ne lui faisait pas peur. Des loups vraiment dangereux, elle en avait vu en Russie et Ruby n'en faisait pas partie!
Puis la jeune femme enchaina en essayant de donner un aperçu de ce qu'elle écrivait, d'un point de vue personnel, plus par plaisir que dans l'espoir de publier un jour. C'était très gentil à Regina de demander. Anya se sentait intéressante, ce qui ne manquait pas de lui faire plaisir. Malheureusement, elle n'avait pas grand chose d'extraordinaire à raconter à ce propos.
- Eh bien... par où commencer, bredouilla t-elle, un peu gênée de parler d'elle (quoique flattée, parce qu'elle était un peu paradoxale). A vrai dire en ce moment j'ai peu de temps à moi pour avancer dedans. Beaucoup de traductions à faire pour un tas de personnes plus ou moins aimables et pas mal d'autres choses aussi. Je n'écris pas quand je suis fatiguée, ça sert à rien, les idées sont mauvaises. Mais j'aimerais me tourner vers le fantastique, même si c'est un peu cliché vu le monde d'où on vient, sourit la jeune femme.

Ce n'est rien t'inquiète pas, je t'ai dit, j'étais sûre que tu serais heureuse de le retrouver.

C'est vrai que Ruby avait été gentille de prendre soin de ce bijou, il représentait beaucoup pour moi et pour Anya. Finalement après avoir bu une gorgée d'eau, je demanda à la rouquine de quoi parlait son livre. Quoi ? J'ai le droit de savoir non ? Après tout, je suis bien là pour ça ? J'allais pas parler que de moi. Un léger sourire se dessina sur mon visage lorsqu'elle m'annonça qu'elle voulait se lancer dans le fantastique et ajouta que c'était plutôt drôle vu le monde d'où on vient.

-Oh mais tu sais, connaissant ce monde, tu peux avoir que de très bonnes références pour ton livre.

Je ris légèrement et bu une nouvelle gorgée d'eau avant de m'adosser dans le canapé de la jeune femme. J'étais heureuse d'être en sa compagnie, je la considérait comme une amie, elle était l'une des seules qui ne m'avait jamais vu comme la méchante reine et j'avais confiance en elle, c'est pour cela que je me sentais bien avec elle. Finalement, je décida de parler de l'ancien temps et puis j'avais envie de savoir un truc...

-Dis moi Anya, trouves tu que je suis redevenue la "gentille" Reine que tu as connue ? Je veux dire.. Trouve tu que j'ai plus l'air d'une héroine que d'une méchante ?

Regina n'avait pas tort. Anastasia n'allait effectivement pas manquer de références et d'inspiration. Quand elle aurait ou prendrait le temps de se poser face à sa page Word et de fouiller dans son esprit à la recherche des bons mots. Ce qu'elle remettrait à plus tard, du moins pour le moment.
Pour une fois qu'elle était en aussi bonne compagnie, elle avait presque envie de demander à Regina de rester faire une soirée pyjama ou un truc débile du genre, mais elle n'en fit rien. Après tout, il s'agissait d'une reine, pas de n'importe qui! D'une amie, aussi... Anya se devait donc de répondre sincèrement à sa question, qui aurait cependant pu s'avérer délicate. On pouvait en effet la résumer ainsi: La Méchante Reine était-elle toujours flippante et méchante? Vaste programme...
Mais Anastasia pensait avoir un avantage pour y répondre, car elle connaissait intimement la reine. Et surtout, elle l'avait connu et sous ses bons et sous ses mauvais jours, ce dont tout le monde ne pouvait pas se vanter. Contrairement à beaucoup, Anya avait non seulement connu cette reine là mais elle s'en souvenait également, ce qui, une fois de plus, n'avait pas été le cas de tous.
Relevant la tête vers Regina, Anya croisa son regard marron et sourit:
- Tu es mon amie et je n'ai pas pour habitude d'être amie avec les méchants, répondit-elle. Tu as toujours été la gentille, au fond, tu l'avais juste oublié l'espace d'un moment. Mais tu as l'étoffe d'un héros. Plus que beaucoup de personnes ici bas et surement plus que moi.

HJ: j'adore ton nouvel avatar