Tu es la seule personne qui n'est jamais réellement cru en moi, tout du moins l'une des seules personnes. Tu n'as jamais oublié la Reine que tu as rencontré la première fois et j'ai confiance en toi, je sais que tout ce que je te dirais, tu sauras le garder pour toi.

Impérial Queen

Anya m'expliqua donc qu'elle avait retrouvée Dimitri par hasard et que le soir même il l'avait demandé en mariage sur un coup de tête mais qu'il était tout de même souvent absent en ajoutant qu'elle ne s'en inquiéter pas, que c'était peut être par peur de la vie à deux mais qu'il restait toute façon un homme. Je souris à sa remarque et approuva d'un regard avant que je ne lui dise finalement ce que je pensais sur notre amitié et qu'elle se rende compte que nous pensions toutes les deux la même chose sur le fait que les aventures qu'on à vécues nous ont renforcées et qu'on ne serait pas devenues comme ça si les choses auraient été différentes.

Elle approuva mon affirmation et ajouta que on se serait même jamais rencontrées si elle n'avait pas lâchée la main de sa grand mère. Je souris lorsqu'elle me dis qu'on aurait manqué plein de choses. C'est vrai que les choses auraient été surement différentes mais il fallait que les choses arrivent, il fallait que je fasse sa rencontre.

Tu as raison, on aurait raté pas mal de choses et je dois dire que le fait qu'on est vécu tout cela, ça veut dire qu'on fais les choses bien. Enfin, je veux dire on a vécu ça parce qu'il le fallait et même si tu aurais vécue avec ta grand mère, je suis sûre qu'on se serait connues par un autre moyen.

HJ:

made by pandora.

Regina sourit en entendant la réflexion d'Anya sur les hommes, ce qui fit sourire son auteure à son tour. Quoiqu'elle ne fut pas une réelle féministe, elle aimait profondément lancer des remarques assassines sur les hommes, jugeant qu'ils le méritaient, la plupart du temps. Dimitri était bien sur au dessus du lot, sur le dessus du panier, comme on dit, mais elle se garderait bien de le lui dire trop souvent. Parce qu'il s'en rendait compte, il allait devenir infernal. Or il était important aux yeux d'Anya qu'elle continue de porter la culotte dans leur couple. Le mener par le bout du nez était tellement jubilatoire!
Mais il n'était pas l'heure de parler des hommes. Les deux femmes avaient en effet engagé une conversation très philosophique sur le destin dans laquelle les hommes n'avaient pas leur place. Il serait toujours temps de se faire des confidences sentimentales plus tard, quoique Regina ne soit peut être pas friande de ces choses là. Après tout, ne s'était-elle pas assez confiée comme ça pour la journée?
- Comment tu penses qu'on se serait connu si j'avais eu la vie que j'aurais du avoir? demanda t-elle finalement. Pendant une fête à ton château?
C'était la seule idée qui lui venait à l'esprit. Assez spontanément, d'ailleurs. Le fait est qu'elles ne se seraient sans doute pas rencontré dans un autre cadre qu'un cadre officiel, cérémonieux. A moins que la curiosité d'Anya l'ait aussi entrainé là où il ne fallait pas aller? Mais auraient-elles seulement été amies si Raspoutine n'avait pas gagné en puissance à ce point? Tant de questions troublantes voire horrifiantes se percutaient dans la tête d'Anastasia! Pour un peu, elle en aurait eu le tournis.

HJ: J'ai réussi à te répondre c'est ce qui compte ^^ et ton post était bien

Tu es la seule personne qui n'est jamais réellement cru en moi, tout du moins l'une des seules personnes. Tu n'as jamais oublié la Reine que tu as rencontré la première fois et j'ai confiance en toi, je sais que tout ce que je te dirais, tu sauras le garder pour toi.

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Elle n'avait pas tord, je lui avais dit que même si elle avait tenue la main de sa grand mère et qu'elle aurait pu vivre avec elle, on se serait connues, ça j'en étais certaine et elle me demanda donc comment, on aurait pu se rencontrer pendant un bal à mon palais.

Oui je suppose qu'on se serait rencontrées à un bal au palais, mais qui sait, peut être que le destin aurait fait que tu viennes tout de même te promener autour de mon palais.

Je lui souris et rangea donc la broche dans ma poche avant de lever le regard vers Anya. Elle avait le même regard que la première fois que je l'avais rencontrée, ce même regard qui m'avait tout de suite fait savoir qui elle était réellement et j'avais tout fait pour l'aider à se souvenir et je suis sûre que j'avais permis légèrement à ce qu'elle se souvienne.

Tu te souviens de la robe que je t'avais offerte Anya la première fois qu'on s'est connue ?

Je l'avais retrouvée sa robe, je l'avais retrouvée à la boutique de Monsieur Gold parmi tant d'autres choses et j'avais pas hésité pour l'acheter et je la gardais à la maison et je me demandais si elle serait heureuse de la revoir. J'attendais donc une réponse de sa part, prête à lui dire que je l'ai en ma possession.

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Regina approuvait le raisonnement d'Anya - qui était, en même temps, logique, il fallait bien le dire. Le fait est que les personnalités nobles se rencontrent souvent lors de cérémonies officielles. Parfois pour leur plus grand déplaisir, d'ailleurs. Notamment quand il s'agissait de mariage forcé, ce à quoi Anya avait eu la chance d'échapper. Pas Regina, d'après ce qu'elle savait. Mais au lieu d'y penser, Anastasia souriait suite au dernier commentaire de l'ancienne reine qui avait vu juste. Oui, elle aurait probablement été capable, même en tant qu'altesse, de trainer près d'un palais par curiosité.
- Je suis un peu trop curieuse, approuva t-elle toujours avec ce grand sourire franc et complice. Ca fait peut être mon charme, ajouta t-elle en pensant à Dimitri.
Puis elle repensa à cette fameuse première rencontre entre la reine Regina et celle qui n'était alors qu'Anya, l'orpheline, celle qui cherchait une famille et non une couronne, tandis que Regina se languissait de l'amour, sans chercher alors la haine.
Mais soudain, la conversation changea de ton, quoiqu'en restant lié à ce souvenir commun, le premier d'une longue suite. Subitement, Regina parlait vêtement. A croire que les deux femmes se retrouvaient pour un après midi papotage lambda, ce qui n'était évidemment pas le cas. En effet, Regina ne parlait pas de n'importe quelle fringue mais d'une robe spéciale: la première robe de princesse d'Anya, celle qu'elle lui avait offert.
- Oui je me rappelle très bien. Je me suis sentie comme une princesse et je t'ai prise pour Marraine la Bonne Fée, se souvint la jeune femme. Elle était très belle. Tu as bon goût quand il s'agit de vêtements, dans ce monde comme dans l'autre, précisa Anya qui, même du temps du sort noir n'avait pu s'empêcher de trouver le maire très chic. Pourquoi?

Tu es la seule personne qui n'est jamais réellement cru en moi, tout du moins l'une des seules personnes. Tu n'as jamais oublié la Reine que tu as rencontré la première fois et j'ai confiance en toi, je sais que tout ce que je te dirais, tu sauras le garder pour toi.

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Comme je m'en doutais, elle se souvenait très bien de la robe, je souris lorsqu'elle m'annonça qu'elle m'avait pris pour sa marraine la bonne fée, je me leva et lui souris.

Finalement, tu ne te trompes pas énormément parce que même si tu ne souvenais pas, tu était quand même une princesse.

Je lui souris et écouta avec attention ce qu'elle me disait avant de me demander pourquoi je lui posais cette question. Je me mordis la lèvre et m'approcha d'elle.

Ferme les yeux.

Elle fit et je bougea légèrement la main avant que sa robe n'apparaisse derrière elle dans une fumée violette. Je lui dis donc qu'elle pouvait ouvrir les yeux et continua de sourire.

Je l'ai retrouvée dans la boutique de Gold, alors j'ai pensé que tu l'as voudrais. Retourne toi.

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Regina avait raison. D'une certaine façon, l'amnésie n'avait jamais rien changé au fait qu'Anastasia était née de sang royal. Certes, elle n'avait pas eu la vie que pouvait espérer une telle personne, car d'ordinaire les royautés ne finissent non pas dans un orphelinat miteux mais dans un beau château. Mais ce n'était que des détails, d'autant qu'Anya n'était pas une grande passionnée du bâtiment. C'est pourquoi, dans sa nouvelle vie, elle se contentait à merveille de son petit studio ou encore de la petite maison de Dimitri. Car bien que princesse sur le papier, elle se comportait rarement comme tel, ce qui faisait probablement son charme, d'ailleurs. Et sa singularité.
Anya souriait à cette pensée quand Regina lui demanda de fermer les yeux. Quoique surprise, elle obtempéra, se doutant qu'une bonne surprise l'attendait mais que l'ancienne reine voulait ajouter un petit effet théâtral à ladite surprise. Soit. Comme Regina était une sorcière redoutablement douée, Anastasia ne doutait pas que l'effet serait réussi.
L'opération ne dura que quelques instants. Bientôt, affichant un grand sourire, Regina demanda à la jeune russe de se retourner - ce à quoi elle obéit encore, telle une enfant le matin de Noël.
Une fois retournée, elle eut alors le plaisir de retrouver la robe dont elles venaient de parler. Elle était aussi belle que dans les souvenirs de la jeune femme, si ce n'est plus.
- Ma première robe de princesse, dans ce monde comme dans l'autre, commenta Anya. Merci de l'avoir retrouvée. Tu penses qu'elle plaira à Dimitri?

Tu es la seule personne qui n'est jamais réellement cru en moi, tout du moins l'une des seules personnes. Tu n'as jamais oublié la Reine que tu as rencontré la première fois et j'ai confiance en toi, je sais que tout ce que je te dirais, tu sauras le garder pour toi.

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Je savais qu'Anastasia serait heureuse de retrouver sa robe et le fait qu'elle me dise qu'elle la considérait toujours comme sa première robe de princesse dans ce monde comme dans l'autre me fit sourire avant qu'elle ne me demande si elle plaira à Dimitri, je leva un regard amical vers elle et lui souris de plus belle.

Pour le savoir, il faudra que tu la mettes Anastasia mais n t'inquiètes pas, je suis sûre qu'elle lui plaira.

Je sentis mon téléphone vibrer dans mon sac, je m'excusa auprès de mon hôte et me saisis de mon téléphone avant de voir un message d'Henry qui me disait qu'il avait besoin de moi pour un travail à l'école apparemment. Je tapota sur mon téléphone, lui répondant positivement et leva le regard vers la rouquine.

C'est Henry. Il a apparemment besoin de moi pour un devoir qu'il doit rendre demain. En tout cas, merci pour ce merveilleux moment que j'ai passé avec toi et au fait...

Je fis apparaître une magnifique paire de chaussures sous la robe et souris avant de ramener mon regard vers Anastasia.

Une fois que je serais partie, soulève la robe, il y a une seconde surprise dessous. Passe un bon après midi Anya et si tu veux discuter ou simplement sortir un peu, n'hésites pas à m'appeler.

Je lui souris et me dirigea vers la sortie avant de quitter les lieux, la broche de mon père toujours dans la poche et heureuse d'avoir pu passer du temps avec Anastasia, elle me faisait du bien et me faisait comprendre que je n'étais peut être pas si méchante que tout le monde le pense.

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Le raisonnement de Regina respirait la pure logique. Oui, effectivement, il suffisait de porter la robe devant Dimitri pour savoir s'il aimait ou pas. Malheureusement, les occasions de porter une telle tenue se faisaient assez rares dans ce monde-ci. Anya devrait donc ruser... ou mettre cette robe comme elle aurait pu enfiler un jean! Après tout, elle était une princesse! Il fallait bien qu'elle le rappelle au monde de temps en temps!
- Ne t'en fais pas, je compte bien la porter pour lui, sourit la jeune femme.
A peine avait elle laissé échapper ces paroles que Regina saisit son téléphone, y lut apparemment un texto avant de répondre brièvement. Puis elle reporta son attention sur son hôte, qui avait déjà compris que le moment entre filles touchait à sa fin. Ce que Regina ne tarda pas à confirmer, expliquant qu'Henry avait besoin de son aide avant de la remercier. Anastasia se leva donc, prête à la raccompagner sur le pas de la porte, même c'était rapidement fait dans un studio comme le sien.
- J'ai été ravie de te voir, approuva t-elle avec un grand sourire. Maintenant tu devrais filer accomplir ton devoir de super maman! Amusez vous bien!
Soudain Regina s'interrompit au beau milieu de la phrase pour faire... de la magie?! Encore? Dimitri aurait détesté, mais Anya trouvait cela merveilleux. Reprenant d'un air mystérieux, Regina lui adressa encore un dernier - et étrange - conseil avant de filer sur des paroles qui laissaient présager des retrouvailles prochaines.
- Tu peux aussi m'appeler toi! s'écria t-elle juste avant que la porte ne se referme derrière l'ancien maire de la ville.
Puis curieuse et pressée de suivre le conseil de Regina, Anya se précipita sous la robe pour y découvrir une paire de chaussures assorties.
- Je suis vraiment trop gâtée, commenta t-elle pour elle même en examinant ces chaussures qui auraient pu rivaliser avec les pantoufles de vair de la fameuse Cendrillon. Dimitri va tomber par terre si jamais il voit ça.
Souriant à cette idée, Anastasia attrapa la robe et alla la pendre dans sa chambre afin qu'elle ne vole plus dans ce qui lui servait de pièce de jour. Puis elle plaça délicatement les chaussures en dessous avant de se remettre au travail.