« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Au moment même où j'entends la voix de Mary Margaret, je soupire. Qu'est-ce-qu'elle me voulait encore et pourquoi elle gueulait ? Je n'allais pas tarder à le savoir. Les mains posées sur mes hanches, je la regarde arriver comme une furie vers Bodhi et moi avant qu'elle ne me saute limite au cou mais que je ne la repousse d'un mouvement de main, pas fortement certes mais assez pour me protéger d'elle. ❝ Non mais vous allez pas bien, faut vous calmer ma parole ! ❞
Je tourna le regard vers l'homme qui nous avait rejoins peu de temps avec la folle furieuse et lui souris sans pour autant lui répondre quoi que ce soit. Je ne sais pas trop pourquoi mais il avait l'air bizarre, ou c'est peut être moi je sais pas... En tout cas, je croisa rapidement le regard de Jefferson qui venait de nous rejoindre et ne réagissait pas à ses paroles mais fut surprise lorsque Bodhi annonça que j'étais "bonne" ❝ Je vous demande pardon ? ❞, rapidement il se repris, se rendant compte de sa bêtise et un léger sourire se dessina sur mon visage. ❝ Pour ton information Jefferson, comme la si bien dit Monsieur le Maire ici présent, j'essaie de changer. La Méchante Reine fait partie du passé. ❞
Je repensa aux paroles de Mary Margaret concernant Emma. Elle avait disparu ? Le sortilège était fait pour "évacuer" ou tout du moins empêcher les dieux de voir la ville mais pourquoi Emma était de l'autre côté ? Serait-ce possible que... Je plongea mon regard dans celui de ma belle fille ❝ J'ignorais Mary Margaret qu'en lançant ce sortilège, votre fille serait de l'autre côté. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi... Ce sortilège, je l'ai crée pour rendre la ville invisible aux yeux des dieux... ❞
Mary Margaret avait raison. Peut être que certains dieux étaient loin d'être méchants mais je n'avais pas pensé à cela. Pour moi, le plus important est que la ville soit protégé d'une quelconque attaque extérieure. Je laissais les hommes parler entre eux et leva le regard vers le ciel. Le dôme entourait toute la ville et je dois dire qu'au fond de moi, j'étais plutôt fière de ce que j'avais fait. Je baissa le regard vers le sol mais il fut soudainement attiré par un balai en train de marcher sur les toits pour finir par entrer dans une cheminée. Surprise, je ramena mon regard vers ma belle fille ❝ Non très chère... Vous n'avez pas eu d'hallucinations car sinon moi aussi parce que je viens de voir un balai qui marche sauter dans une cheminée... ❞
Tout cela commençait à devenir de plus en plus bizarre et je n'y comprenais plus rien... Un balai qui marche et quoi bientôt ? Des céréales qui volent ? Je tourna le regard vers le reste du groupe, me demandant bien ce qui allait suivre...
« Oui, très bonne, je suis d'accord... » Jefferson eut un sourire sardonique destiné à la fois à Regina et au maire, parfaitement conscient du lapsus que cet oiseau innocent venait de sortir en beauté. « Ah oui, bien sûr, dans ce sens-là aussi, elle est bonne ! »
Le Chapelier avait entendu parlé de la mort du Ténébreux très récemment. À vrai dire, il s'était débrouillé pour que ce dernier le croit Jefferson mort, car depuis la fin de leurs petites affaires du monde des contes, le voyageur au chapeau se gardait bien de croiser la route du plus dangereux sorcier de tous les temps, par simple conscience du danger que cela représentait pour sa fille. Alors sa mort l'enchantait, l'indifférait tout en même temps, et l'identité de l'auteur lui importait autant qu'une échelle. C'est à dire pas du tout, bien sûr. Les échelles, c'est nul, c'est fade, ça n'a aucun intérêt, à part grimper sur des murs.
« Expié ses fautes hein ? » Le Chapelier arbora son expression la plus sarcastique qu'il avait sous la main, s'inclinant élégamment devant la Méchante Reine comme pour lui présenter ses hommages. « Oh, pardon, je ne m'en étais pas rendu compte, Regina. Pardon pour les vingt-huit ans passés loin de ma fille en gardant le douloureux souvenir du mauvais père que j'ai été. Pardon que tu aies eu à me laisser derrière toi, le jour où tu m'as piégé à Wonderland. Vraiment, tes efforts pour te rattraper me vont droit au coeur ; nous séparer de la Sauveuse, quelle riche idée pour sauver la ville !.. »
Jefferson sentait tous ses muscles se tendre, ses paroles se crisper. Il avait beau chercher à contrôler ce qu'il avait au fond de lui, bien caché sous la sociopathie, les diverses retrouvailles qu'il avait vécu au fil du temps après la malédiction continuaient de le réchauffer, continuaient de lui redonner l'extraordinaire capacité humaine de ressentir des émotions, de faire preuve d'empathie. Mais il n'était pas encore prêt, pas encore préparé à subir une véritable tempête. Pas encore. Alors il arrêta son monologue à ce stade, se contentant d'hausser les épaules, bien qu'à la seule mention de sa fille de la bouche du maire le laissa les dents serrées. Sifflant presque comme un serpent en colère, il posa sa main sur l'épaule de l'oiseau bleu, avant de se pencher vers lui pour murmurer simplement :
« Ne ramène plus jamais ma fille dans cette conversation, surtout si c'est pour dire des choses pareilles. Pour un maire, tu n'as aucun sens de la diplomatie. »
Ou alors, vérifie bien ce que tu boiras à l'avenir. D'un point de vue extérieur, on pouvait clairement sentir que Jefferson ressentait comme un complexe, depuis cette abominable déchirure qu'avait été cette séparation avec sa fille. Il était un père protecteur, terrorisé à l'idée que l'on lui enlève son trésor, alors la moindre mention de sa fille de cette manière revenait à l'insulter, car il ne faisait qu'entendre comme un sous-entendu murmuré au fond de son cerveau : « Tu es un mauvais père, et tu ne pourras jamais en être un bon. Tu ne pourras pas la protéger. » La conversation prenait un tournant dramatique, et Jefferson finit par soupirer, tapant dans ses mains pour détendre l'atmosphère.
« Bon ! C'est pas tout ça, mais il faudrait éviter de mettre tout le monde dans le même panier. Vous avez laissé un Chapelier fou de votre côté et enfermé dehors des alliés de poids. Votre sens stratégique me laisse sans voix… et c'est moi que l'on dit fou. Quelle ironie ! Ah ! Quelle douce ironie en effet… J'en connais un parmi ces Dieux qui semblent si terrible à vous entendre, tous les deux, et il a beau être fourbe et menteur, je ne pense pas qu'il ait une dent en particulier contre la ville, encore moins un dentier complet, alors vos mesures me paraissent aussi exagérée qu'un kilos de sucre dans un litre de thé. »
On se serait cru dans une tragédie grecque, s'il n'y avait pas eu le premier incident. Un balai qui court le long de la rue comme si sa vie en dépendait. Du moins c'est ce que prétendit Mary Margaret Blanchard, et pendant un instant, Jefferson se demanda s'il n'était pas passer chez elle mettre quelque chose dans son café pour s'occuper ce matin-là. C'était sans compter sur Regina, qui affirma avoir elle aussi aperçu l'une de ces étranges créatures. Jefferson s'apprêtait à rétorquer, mais un premier cri intervint. Une femme paniquée, sortant en hurlant de sa maison, criait à qui pouvait l'entendre -et à ce volume c'était probablement toute la ville- qu'un mystérieux balai venait de l'attaquer chez elle. Un deuxième cri. Un troisième. Et tout à coup, les cinq personnes réunies sur la grande place n'étaient plus seules à ressentir l'immense tension qui régnait dans l'air, le son du silence provoqué par la lourdeur de l'atmosphère. Un quatrième. Un cinquième. C'était l'apocalypse, mais au moins, les rues seraient propres, vu le nombre de gens qui clamaient s'être faits attaqués par des balais. Et Jefferson dans tout ça ? Il était resté bras croisés, à les regarder s'agiter, n'éprouvant pas la moindre empathie à leur égard, plus agacé par les cris qui commençaient à déranger ses oreilles.
« C'est ça qu'ils envoient les Dieux ? Des balais qui marchent ? En tout cas, chapeau, et c'est le cas de le dire, Regina vient à peine de créer le dôme pour protéger la ville et on est attaqué… de toutes parts ! »
Et comme pour souligner ses paroles, un grondement commençait à retentir au loin, faisant vibrer le sol, à défaut de pouvoir couvrir les cris des gens qui courraient un peu partout comme des dératés. Des bruits de pas. Beaucoup, beaucoup de petits pas qui, en une synchronisation inespérée, provoquaient l'impression que des géants allaient abattre leur colère sur Storybrooke. Sauf que c'était des balais, et de uns, ça n'avait pas de chair donc Jefferson pouvait oublier le flingue, et de deux, ça n'avait pas de bouche et donc Jefferson pouvait oublier les fioles qu'il conservait dans ses poches. Il allait falloir trouver une méthode, quelque chose, juste histoire de trouver une meilleure solution.
« Mary Margaret Blanchard, je propose que l'on se mette à couvert, ou en hauteur. Je ne sais pas pour les autres, mais on est juste en plein milieu d'un terrain bien dégagé et bien découvert, et pour une archère et un tireur, je pense que mettre de la distance est la meilleure chose à faire. »
C'était la mère d'Emma, et à l'heure actuelle, son seule raccord avec la shérif, et la seule personne présente avec qui il partageait quoi que ce soit, alors autant l'inciter à se mettre en sécurité… plus ou moins. Ce disant, le Chapelier fila un peu plus loin dans la rue, sans se préoccuper du fait que les autres allaient le suivre ou non, cherchant un mur ou une voiture, quelque chose qui réduirait l'espace et leur permettrait d'être un peu moins des proies, et un peu plus de potentiels prédateurs à l'armée qui semblait en marche dans leur direction. Il finit par jeter son dévolu sur un bâtiment facile d'accès, avec un escalier de service qu'il s'empressa de gravir avant de monter encore et encore, jusqu'à atteindre le toit. De là, il avait une vue dégagée sur la grande place, et sur ce qui arrivait à l'horizon, loin de l'agitation, des cris et de l'anarchie, ainsi qu'un pan de mur qui allait lui servir de couverture le temps de comprendre la situation. Le Chapelier dégaina son pistolet.
*Pitch Black
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black
Je n'avais jamais aimé faire la rencontre d'inconnu. Les gens pouvaient cacher bien des secrets sous un sourire, moi y compris, alors j'avais largement préféré rester en retrait lors de la confrontation entre la bien connue madame Blanchard et la Reine noire. Puis le Chapelier s’était joint à nous, je le reconnaissais, je l'avais entraperçus dans les cauchemars de la jeune Paige le soir où elle avait eut l'audace de s'infiltrer dans mon cimeterre. Incident que j'allais omettre pour éviter des conflits aussi inutiles que bruyants avec Jefferson. Il semblait protecteur envers sa fille, ce qui était tout à son avantage, mais je n'étais pas aussi tolérant que la Reine noire. Et je devais admettre que le maire manquait cruellement d'entrainement dans l'art subtil des mots, il était plus un homme d'action peut-être? Je l'ignorais, je n'avais guère prêter attention aux élections alors ce maire était plus une personne à qui je devais une coquette somme pour avoir détruit l’intégralité d'nu quartier durant mon accrochement avec Apollon. Cependant, leur petit conflit commençait à me donner une migraine, la colère était la source de taux les maux. Encore une fois, mais je pouvais comprendre Régina, elle voulait se repentir, cherchait à effacer la souillure qui ternissait son âme. Sauf que pour elle... Il faudrait bien plus qu'un lavage à 180° pour arriver à tout faire disparaître, mais elle essayait malgré les deux acharnés qui la pointait du doigt. Oh, ils avaient peur, ils craignaient pour la vie d'être chers, c'était une peur bien répandue durant ces temps troublés. La peur de voir un frère, une fille, un ami ou un amant périr et vivre avec son absence durant le restant d'une vie devenue bien triste. C'était une peur tellement... Primale, basique, humaine. Peur que je ne ressentais pas, j'avais entièrement confiance pour les deux personnes qui m'étaient chères. Diane pouvait très bien se débrouiller seule, elle était bien plus forte que ses ennemis le pensait et... Ils le regrettaient toujours amèrement. Quand à Nightmare, elle était pleine de ressource et d’ingéniosité et elle était une grande fille. Oui, elle était plus que capable d'encaisser cette crise. Mais passons, car un cri venait de déchirer le silence et un frisson parcourut l'échine du Roi cauchemar. Une personne avait peur, ooh, elle courait délicieusement pour sa vie, puis un second hurlement, plus proche. Bientôt se fut un concert qui de cris qui s’élevait doucement autour de nous, c'était... revigorant. Malgré l'atmosphère qui devenait de plus en plus pesante, je me sentais aussi revigorer qu'après une bonne nuit de sommeil. Car Storybrooke entier tremblait, oh elle tremblait de toute son âme, et vous savez ce qui était encore mieux? Je n'y étais pour rien! Je pouvais sentir la peur et la magie saturer l'air alors qu'un grand sourire apparut sur mon visage, ha, qu'il était bon de se baigner dans une vague de peur. Cependant, il y avait toujours un leger problème qui se manifestait sous la forme d'un balais. D'un groupe de balais... Un troupeau de balais? Une balainade? C'était... Surprenant, même pour Storybrooke. Surtout lorsque ces balais empestaient la magie et se mouvaient comme une véritable petite armée. Encerclant rapidement notre petit groupe, Margaret n'eut pas le temps de suivre le plan de Jefferson, que j'entrapercevais sur l'un des toits... Peu de temps après, Jeff était le seul à ne pas être entouré par plusieurs régiments de bois. Les balais se comptaient facilement en centaines, le plus étrange dans cette histoire? Tous tournaient leurs "visages" vers une seule et unique personne. Notre maire.
La question du soir étant désormais "qu'est-ce qu'une bande de balais saccageurs veulent à notre maire?" Et bien je l'ignorais, ne me demandez pas. Mais toujours est-il que ces balais étaient là pour une raison et une telle démonstration de pouvoir cachait forcément une machination plus grande encore. Et j'étais celui qui aimait préparer des plans, pas les subir. Le fossoyeur s'avança vers l'armée de balais quittant légèrement le groupe pour avancer vers les soldats de bois qui se tournèrent tous vers lui. Et d'un mouvement parfaitement synchroniser, les balais firent un pas. Puis un autre, se rapprochant encore et toujours du groupe. Pitch resta impassible, regardant les balais s’approcher peu à peu. Le Roi Cauchemar soupira avant de regarder l'armée devant lui. Puis, une barricade de pics de sables noirs tranchants comme l'acier se matérialisèrent autour du groupe, formant une protection infranchissable contre laquelle se réduisait en miette plusieurs soldats balais. Le fossoyeur se téléporta avant de se poser nonchalamment sur l'un des pics, restant debout et en équilibre sur la pointe. Les balais stoppèrent leurs assauts insensés en comprenant que cela ne les mèneraient à rien. Alors Pitch prit la parole, sa voix magiquement amplifiée pour se faire entendre jusqu'au delà de la grande place.
"J'espère que l'auteur de cette mascarade trouvera le courage de se montrer... Où bien est-ce qu'il aurait trop peur?"
Pitch tendit l'oreille, dans l'attente du réponse, ses réserves de sables noirs se matérialisant déjà comme une fine particule autour de lui tandis qu'il puisait déjà dans la peur des habitants de Storybrooke pour se préparer à ce qui allait suivre, les balais n'étaient pas un problème, après tout, j'avais moi aussi des troupes sous mon commandements...
Bodhi Blu Butler
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Un balai venait de traverser la rue tranquillement. Je clignai des yeux sur cette apparition troublante. Mary Margaret et Regina firent la remarque, me confirmant qu'elles avaient aussi bien vu que moi. D'accord. Les problèmes se manifestaient. Mon regard fut attiré vers le toit. Déconcerté, je vis un autre balai sauter dans une cheminée. Je m'ébrouai pour faire lâcher prise à Jefferson. Sa main glissa de mon épaule. J'aurais aimé m'expliquer avec lui mais une femme sortit alors de chez elle en hurlant qu'un balai l'avait agressée. D'autres personnes crièrent. Des gens s'agitèrent, couraient en tous sens. C'était la panique. Je sentis mon pouls s'accélérer. Je tentai de rester de marbre, tournant sur moi-même de temps à autre pour observer. Et brusquement, je me stoppai net. De petits tremblements scandés parcouraient le sol. Comme des centaines de pas militaires.
Jefferson s'empressa de déguerpir. Je lui lançai un regard scandalisé. Eh bien, quel héros ! Il avait bon dos de tout me reprocher ! Lui qui s'enfuyait au premier problème venu ! Il avait dit qu'il cherchait un endroit en hauteur, mais à mon humble avis, il voulait plus un perchoir pour rester en sécurité. Quel couard...
Une centaine de balais fit bientot son apparition, nous encerclant lentement mais surement. Leur "pas" était déterminé et implacable.
Je passai une main sur mon front, n'en pouvant plus de tous ces regards posés sur moi. Les gens attendaient que je trouve une solution géniale. La peur se lisait tout au fond de leurs yeux. J'avais promis de les aider, de les protéger... mais comment faire ? Perdu, je me tournai vers Regina qui semblait tout aussi démunie que moi. "Dites-moi que vous avez déjà eu à faire à des balais ensorcelés par le passé !" lui dis-je.
Pitch prit les choses en main, et sur ce coup-là, je ne pouvais que lui en être reconnaissant. Il éleva des pics de sable noir entre nos ennemis et nous. Les balais s'immobilisèrent tandis que l'homme apparaissait sur l'un des sommet sableux, tel un funambule. En tous cas, il n'avait pas froid aux yeux. On avait besoin de quelqu'un comme lui en des temps si troublés. Ses paroles résonnèrent en écho dans toute la place, mais nul ne lui répondit.
Les balais semblèrent l'écouter et brusquement, un bruit abominable me pénétra jusqu'aux os. Les balais craquaient de concert. Les craquements m'évoquaient des cranes qu'on broyait avec acharnement. Lentement, des bras en bois se détachèrent à leur corps droit et raide, pourvus de seaux. Je haussai un sourcil, me demandant ce qu'ils comptaient faire avec ça.
"Euh... des seaux ?"
La réponse ne se fit pas attendre. D'un même élan, ils firent tourner les seaux en cercles de plus en plus rapides avant de les jeter contre les pics de sable noir. A leur contact, les seaux explosèrent, mais leur contenu gicla sur les parois. Tout d'abord, il ne se passa absolument rien. Puis, lentement, les pics de sable s'effritèrent, avant de s'affaisser sur eux-mêmes et d’être absorbés par le liquide. Pitch réussit à descendre avant d’être englouti à son tour.
Je déglutis avec peine. Les balais firent un pas, un autre, avant qu'un bruit clair et crissant ne me fasse sursauter. Deux épées venaient d'apparaitre au bout de leurs mains raides et boisées. Des lames en acier, pas en bois. Pourquoi fallait-il toujours que les méchants en fassent trop ? Je soupirai, au comble du désespoir et de l'agacement.
"Les gars..." commençai-je.
Les balais continuaient d'avancer, imperturbables.
"On pourrait s'asseoir et discuter ensemble de ce qui vous ennuie, non ?" proposai-je sans trop y croire.
J'ignore si c'est parce que les balais étaient trop raides pour s'asseoir, quoi qu'il en soit j'eus l'impression qu'ils accéléraient l'allure. Je reculai de plusieurs pas, prenant Regina et Mary Margaret par la manche pour les entrainer avec moi. Cependant, inutile d'adopter la technique du Chapelier et de fuir : les balais nous encerclaient. Et subitement, une voix d'homme âgée résonna dans toute la place. Le timbre était tellement magnétique qu'il semblait prendre toute la place, comme s'il venait de voler toute l'atmosphère.
"Arrêtez." dit-il.
Brusquement, j'eus l'impression de ne plus avoir d'air dans les poumons. Je retins mon souffle.
Les balais se stoppèrent brusquement, obéissant à leur... maitre ? Je repris confiance. Mes paroles avaient été entendu. L'auteur de cette plaisanterie souhaitait établir un contact. J'inspirai profondément, prêt à enchainer sur d'autres mots. C'est alors que j'entendis la suite, prononcée d'une façon à la fois chantante, sirupeuse et sournoise :
"Si vous voulez savoir qui je suis, survivez. En attendant, mes amis... détruisez-les tous... Jusqu'au dernier. "
Je secouai lentement la tête alors que les balais marchaient de nouveau droit sur nous, levant leurs épées d'un air menaçant. Je ne comprenais plus rien. Il ne voulait plus discuter, alors ?
J'avisai une pancarte posée au sol dont je me saisis. Je ne savais pas trop ce que je comptais en faire. Au mieux, je pourrais me défendre. Au pire, je m'en servirai comme bouclier. Le maire qui se cache derrière un panneau publicitaire en plastique. Voilà qui serait très glorieux.
Regina Mills
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J'avais lancé le sortilège après l'approbation de Bodhi, bien sûr jusque là j'ignorais que ma fille aînée se trouvait de l'autre côté, sans ça bien sûr le sort aurait été levé depuis longtemps pour qu'elle revienne auprès de moi mais bon pour l'instant, j'avais à faire à des balais... qui marchent. Je sais qu'on est à Storybrooke mais faut pas abuser quand même. Je fronça les sourcils lorsque Jefferson me répondit sacrastiquement tout en ajoutant que nous séparer de la sauveuse était une brillante idée. J'avais une folle envie de lui balancer une boule de feu en pleine gueule mais j'aurais dû me taper les foudres de la Sauveuse quand elle reviendrais. ❝ Encore une fois, j'ignorais qu'elle serait envoyée de l'autre côté ! ❞
Des centaines de balais firent leurs apparitions devant nous, des grondements se firent entendre et ils approchaient dangereusement de nous, ils finirent rapidement par nous encercler, Jefferson avait déjà filé depuis longtemps, quel lâche. Il avait dit monter sur le toit pour avoir une meilleure vue mais c'est surtout parce qu'il voulait être tranquille à l'abri et regarder la scène de son perchoir. Paumes de mes mains vers le sol, Bodhi tourna le regard vers moi et je fis de même, j'étais encore plus désemparée que lui devant ce qu'il se passait ❝ Je n'en ai pas le souvenir Monsieur le Maire mais ce qui est sûr, c'est qu'ils ne sont pas amicales. ❞, Pitch pris les choses en main et créa un mur de sable noir devant nous afin de nous protéger des balais mais ils avaient plus d'un tour dans leur sacs si je puis dire.
Bientôt ils ne furent plus des balais ordinaires mais ils avaient des bras au bout desquels ils tenaient des sceaux. Devant cette image, un léger sourire se dessina sur mon visage ❝ Des sceaux ? Rien que ça ? ❞ mais mon sourire disparu bien vite lorsque je me rendis compte qu'ils avaient fait tourner les sceaux de plus en plus vite et les avaient jeter sur le mur de sable noir. Les grains de sables disparaissaient plus rapidement que je ne le pensais et bientôt il n'y eu plus rien. Mais des épées venaient d'apparaître au bout de leurs mains. Elles étaient loin d'être en bois ❝ Je vous jure que là... ça en devient flippant ! ❞
Alors que le Maire essayait de paraître amical avec les balais, rien n'y fis. En même temps, ça me semble difficile de faire ami ami avec un balai, ce que je trouve d'ailleurs super bizarre enfin bon... Ils commençaient dangereusement à se rapprocher de nous, Bodhi recula nous entraînant Mary Margaret et moi par la manche mais bon, on ne pouvait aller bien loin vu qu'on étaient entourés de toute part. Mais soudainement une voix, qui était certainement celle d'un vieil homme retentit et les balais se stoppèrent. Leur maître ? Peut être bien mais ce dernier annonça qu'il fallait qu'on se débarrasse d'eux pour connaître son identité et rapidement, ils reprirent leurs actions et se rapprochaient de nous, leurs épées en l'air. J'observa Bodhi prendre une pancarte pour se cacher derrière. Le Maire qui se cache derrière une publicité ? On aura vraiment tout vu ... Je me place devant lui et fronce les sourcils. ❝ Bon ça suffit ! Je vais faire du bois à brûler ! ❞
Une boule de feu se créa dans ma main et je n'attendis plus longtemps avant de la jeter sur un groupe de balais qui disparu dans un amas de poussière mais rapidement le même nombre réapparaît devant moi, je recule pile au moment où il s'apprétait à me mettre un coup d'épée, finissant côte à côte avec Mary Margaret. ❝ Bon... Apparemment on en détruit, le même nombre réapparaissent... Là je suis à cours d'idée je dois dire... Des suppositions seraient les bienvenues ! ❞
Jefferson n'avait pas fuit... Il avait juste essayé de trouver un point en hauteur afin de pouvoir mieux tirer. Et Mary Margaret l'aurait bien suivit si elle ne s'était pas retrouvée prise en sandwich par les balais, et par Pitch et son mur de sable noir. Bon, le point positif, c'était qu'ils était au moins tous en sécurité grâce au fossoyeur... Du moins, jusqu'à ce que les balais ne fassent tomber le mur.
Mary Margaret avait déjà la main sur son carquois, prête à tirer une flèche. Sauf qu'un craquement sinistre se fit entendre, et que les balais... Et bien ils avaient tous des bras, et des seaux aussi !
-On nage en plein délire...
Bodhi finit donc par les prendre par la manche et les éloigner du groupe de balais. Et la brunette préféra se laisser faire en fait. Mais bien vite, il se refirent encercler par les balais, alors que Bodhi se cachait derrière une pancarte. Une pancarte qui vantait les mérites d'un dentifrice ultra bright. Tellement bright que le mec sur la pancarte et qui souriait ressemblait à une boule disco... Mais passons, nous ne sommes pas là pour vanter les produits de beauté ()
Une voix se fit donc entendre, comme si elle était à l'extérieur du dôme et les balais s'arrêtèrent alors... Avant de sortirent des épées en métal. Sérieusement ?!? Regina commença donc à tout carboniser et Mary Margaret laissa tomber son plan d'archère. Ca ne servirait strictement à rien... Par contre, si elle arrivait à chopper une épée...
Dans tous les cas, dans le chaos de cette bataille, elle se retrouva aux côtés de sa belle mère qui lui annonçait que si les balais disparaissaient, ils revenaient au même nombre...
-Je le sens très mal...
La jeune femme se mit dos à dos avec sa belle mère et fixa un balais un peu en retrait. Elle sortit donc une flèche de son carquois, banda son arc et tira. Evidemment, le balai fut désorienté et elle se jeta sur lui pour tenter de lui arracher son épée. Mais il la vit arriver et pointa son épée sur elle. Elle se protégea donc de son bras, sentant la lame s'enfoncer dans sa chair et l'égratigner, avant de pousser le balai sur le côté, faisant tomber son épée à terre. Elle donna un coup de pied dedans, la ramenant au centre du groupe, avant de reculer précipitamment et de s'en saisir. Au moins, elle était armée, même si elle pissait le sang...
- J'ai pas de plan là tout de suite !
*Pitch Black
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Pitch n'était pas un homme heureux. Car Pitch n'aimait pas qu'une armée de balais décide d'attaquer son sable noir avec de l'eau magiquement augmentée. Il n'aimait qu'une voix ne lui dicte quoi faire, il n'aimait désormais plus les balais. Il était juste venu ici pour régler des affaires avec le maire, parler un peu et repartir. Mais non, bien sûr que non, voilà qu'un petit plaisantin décidait de jouer au sorcier avec une armée de balais armés d'épées en fer. Alors Pitch n'était pas amusé. Au contraire, cette histoire commençait légèrement à lui taper sur le système. Et puis le fossoyeur ne devait pas oublier qu'il n'était pas seul cette fois, même si Régina pouvait surement se défendre d'elle même contre cette menace, le maire, Jefferson et Mary était de nouveau encerclés avec la sorcière. Quand à moi, je m'étais perché en haut d'un lampadaire, observant la scène d'un œil dubitatif. J'avais participé à de nombreuses batailles durant ma longue vie, mais celle-ci devait surement se trouver au sommet au niveau de... L'originalité? La fossoyeur regarda Régina tirer une boule de feu sur la horde, retardant légèrement les assauts des balais. Bien, il semblerait que je doive aussi m'y mettre, n'est-ce pas? Pitch ferma les yeux, se concentrant sur ses créations, il allait les appeler mais prenait garde à ne pas invoquer Nightmare, il ne voulait pas que sa fille ne se retrouve dans ce combat, mais il fallut une poignée de seconde au fossoyeur pour que plusieurs étalons noirs aux yeux d'or n'émergent du sol, juste en dessous du groupe présent sur la place. Les chevaux venait d’apparaître de manière à ce que le reste du groupe soit déjà sur la croupe des Cauchemars. Exception faîtes de Jefferson qui n'en avait nul besoin. Les étalons filèrent parmi les balais, créant la panique dans les rangs des soldats de bois et les réduisant en copeaux sous leurs sabots noirs. Ils esquivaient les coups d'épées et les sceaux d'eau avec grâce et agilité. Je savais qu'ils n'aimaient pas être chevauché par de simples mortels, mais la situation l'exigeait. C'était une technique simple, la quantité sur la qualité, mais c'était efficace. Sauf que moi, je préférais l'inverse, et un seul de ces Cauchemars valait un millier de ces soldats de bois.
Pitch fut soudainement tirer de son sort lorsque le lampadaire fuit scier magiquement, les balais avait réussit à limer le fer pour me faire tomber. Le fossoyeur fut surpris par son manque d'équilibre et tomba sur le sol quelques mètres plus bas. Aussitôt, il fut recouvert par un tas de balais acharnés. Une fraction de seconde plus tard, les balais se dispersèrent aux alentours alors que Pitch se releva, couvert de petites écorchures et blessures, mais surtout, ses yeux étaient animés par un feu qu'il ne voulait pas éteindre. Le roi Cauchemar se tourna vers les balais qui venaient de l'entourer avant que sa gigantesque faux noire apparaisse dans sa main et que sa toge de combat remplaçait son costume. Maintenant c'était personnel.
"Question. Qui est-ce que vous venez d'énerver et qui est la définition du mot Terreur?"
Jefferson Hyde
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
Dissimulé derrière sa petite cachette improvisée, Jefferson observait les événements se dérouler sous ses yeux, réalisant qu'il l'avait échappé belle puisque aucun de ses compagnons d'infortune n'avait pu s'enfuir avant la marée de balais qui sortirent de nulle part. Enfin, de nulle part, c'était un bien grand mot, puisqu'on les avait entendu arriver, mais passons. L'heure n'était pas à la la logique, encore moins dans l'esprit contorsionniste du Chapelier. Couché sur le sol, le visage fermé, Jefferson analysait la situation avec attention, tendant une oreille pour tenter de percevoir d'où venait la voix off qui venait de retentir dans toute la grande place. Une voix grave, à la fois mielleuse et menaçante, malicieuse et intimidante. Celui qui les avait mis dans ce pétrin avait envie de s'amuser, et étrangement, le Chapelier pouvait presque compatir avec lui. L'ennui était si vite arrivé, si… ennuyeux ! Quoi de mieux qu'une armée de balais pour passer le temps ?! Sur la place, le grand type que Jefferson ne connaissait pas semblait aborder la situation avec un calme presque suspect, avant de fabriquer une muraille faîtes d'énormes pieux de sable noir, et le Chapelier ne put s'empêcher de souligner l'ironie de la situation : la ville était enfermée sous un dôme qui leur servait désormais de prison, des balais attaquaient cette même ville, au point que l'autre sorcier avait été forcé de créer une autre muraille dans ce même dôme. Dômeception.
« Toiiii… bouge pas… »
Pistolet en main, couché à plat ventre sur le sol, Jefferson visait minutieusement les soldats de bois un par un. Il savait que tirer dans le tas ne lui servait à rien, alors tout ce qu'il pouvait faire à cette distance et avec un nombre limité de balles, c'était de neutraliser ceux qui s'approchaient un peu trop du petit groupe d'apprentis touristes. Un bras qui éjectait par-ci, un balai qui se cassait en deux sous l'assaut d'une balle par là. Sauf que les murs ont des oreilles, et les oreilles en question avait clairement perçu l'écho des coups de feu, au point qu'il entendait déjà des petits pas d'enfants gravir l'escalier de service et se frayer un chemin jusqu'au toit.
« C'est parti... »
Se levant prestement, le Chapelier fit face au petit troupeau qui arrivait, les défiant d'un sourire assuré, flingue dans une main et l'autre dans une poche de son manteau. Sortant celle-ci d'un geste lent, il la pointa vers ses adversaires, avant de simplement l'agiter dans un mouvement qui voulait dire « venez me chercher, si vous l'osez ! ». Les balais ne se firent pas prier. Bondissant dans un joyeux bazar chaotique et un bruit curieusement métallique, ils eurent tôt fait de franchir la distance qui les séparait encore de leur cible. Premier coup de feu. Un soldat tomba, très vite remplacé par un autre. Deuxième coup de feu. Un bras explosa, faisant tomber son épée. Troisième coup de feu. Et puis, plus rien. Repoussé en arrière par la force de l'attaque, Jefferson souffrait de quelques coupures ici et là, dont une sur sa joue. Son sourire suffisant avait disparu, rematérialisant ses fameux airs de cinglé psychotique, tandis qu'il respirait lourdement. Un petit panache de fumée s'échappait du canon de son pistolet, qu'il se contenta de jeter à côté de lui, pour enfin ouvrir les yeux sur ce qui se passait : il n'y avait plus que des cendres. Devant lui, autour de lui, sur lui, sur la grande place, tous les balais avaient disparus, remplacés par des cendres flottant dans le vent. Et pendant que le Chapelier constatait que ses compagnons d'infortune faisait un tour à cheval au lieu de chercher une solution, la même voix off de toute à l'heure s'éleva dans le silence pesant qui avait envahi les lieux, mais cette fois, adressée directement à Jefferson.
« Le maître des chapeaux ! C'est intéressant, j'en ai justement un pour toi... Que penserais tu de faire un échange ? Ou mieux... Je t'offre le mien ! »
Poussant un profond soupir, le choc passé, Jefferson leva les yeux vers le ciel chargé de nuages noirs, cherchant vainement qui était son interlocuteur. Puis, frappant dans ses mains d'un air énigmatique, il sourit de toutes ses dents, s'inclinant d'un air théâtrale devant un paratonnerre comme s'il s'agissait de la personne qui avait parlé.
« Je crois m'adresser au maître des balais ! C'est fou, tu tombes à pic, j'ai justement besoin de faire un peu le ménage chez moi. Pourrais-tu me dépanner ? » À mesure qu'il parlait, le Chapelier tournoyait sur lui-même, à la recherche d'un point de repère, de quelque chose qui pouvait trahir la présence d'une tierce -ou sixte ?- personne. « Oh mais je ne me sépare jamais de mon chapeau. Ce n'est pas le mien pour rien ! Mais si tu as besoin de changer car le tiens est trop vieux ou abimé, tu es la bienvenue dans ma boutique !.. » Son regard se posa sur la fontaine, située sur un côté de la grande place. Sur le rebord, un petit objet bleu venait d'apparaître, attisant la curiosité du Chapelier, qui descendit aussitôt des toits avec adresse, avant de saisir l'objet entre ses mains. « Un cadeau ! Quel générosité, pour quelqu'un qui souhaite nous tuer à coups de balais… Tiens, sacré spécimen ! Du sur mesure ! Le tissu est très agréable au toucher. Dommage pour la lune et les étoiles dorées, ça casse la pureté de ce joli bleu, et ça ne va pas avec mon manteau. Tu aurais dû venir chez moi, j'insiste ! Je pourrais te faire le meilleur chapeau que tu aies jamais porté ! »
Une preuve d'intelligence serait de ne pas mettre le chapeau. Une preuve de folie serait de l'enfiler aussitôt. Mais intelligence et folie sont-ils vraiment incompatibles ? Et sur cette pensée, le Chapelier laissa un petit rire lui échapper, avant de retirer son couvre-chef pour se parer de celui du mystérieux tortionnaire. Pendant un instant, le temps cessa d'avancer, et l'espace cessa de tourner. Jefferson se sentit comme envahi de quelque chose de nouveau et familier à la fois. Il avait encore le douloureux souvenir de ce qui s'était passé le jour où Emma avait réparé son chapeau à portail, ce jour où dark-Jeff s'était emparé de son corps et avait fait souffrir les rares personnes que le Chapelier aimait sincèrement. Mais cette fois, ce n'était pas une possession, c'était une sorte de… cohabitation. Retirer le bonnet du père Noël -pardon, du mystérieux maître des balais- était désormais impossible, et pourtant, il ne se sentait pas agressé en lui-même. Il avait juste une folle envie de regarder la fontaine. Oh, quelle jolie fontaine ! Une jolie fontaine avec des bulles qui montent vers le ciel ! Des bulles… qui montent vers le ciel ?!
« La fontaine est devenue une bouilloire ! Mais c'est génial ! »
Et alors qu'il s'apprêtait à en faire éclater une comme un enfant innocent, une petite voix dans sa tête le lui déconseilla d'un ton des plus malicieux...
Alors que le combat faisait rage et que chacun cherchait la solution pour vaincre l'armée de balais enragés et bien... Mary Margaret se mit soudainement un chevaucher un cheval. Comme tous les autres qui se trouvaient sur la place en fait. Son épée à la main, elle allait donc en finir avec un balai, bien qu'il allait ensuite réapparaitre lorsque... Et bien tous les balais partirent littéralement en cendres. La jeune femme arqua les sourcils, avant de descendre de sa monture. Puis, la même voix qu'auparavant se fit de nouveau entendre :
Le maître des chapeaux ! C'est intéressant, j'en ai justement un pour toi... Que penserais tu de faire un échange ? Ou mieux... Je t'offre le mien !
Mary Margaret leva donc les yeux vers Jefferson, toujours sur son point de vue en hauteur, avant de le voir redescendre et se diriger... Vers la fontaine de la Grande place. Mary Margaret laissa donc les autres en plan, gardant tout de même son épée en main, allant rejoindre Jefferson. Parce que c'était trop suspect... Et en plus, il y avait un chapeau bleu sur le bord de la fontaine. Et le Chapelier l'examinait déjà...
-Tu comptes quand même pas le mettre, non ?
Mais Jefferson ne l'écouta même pas et mit le couvre chef sur sa tête. Anxieuse, Mary Margaret lui jeta un regard inquiet, avant que son esprit ne soit préoccupé par les bulles en savon qui montaient vers le haut du dôme. Des bulles en savon ?!?
La jeune femme les suivit donc du regard, oubliant totalement Jefferson l'espace d'un instant, levant la tête au fur et à mesure de la montée des bulles vers le dôme, avant de réaliser que Jefferson tendait la main pour essayer d'en éclater une. Aussitôt, la brune lui tappa la main, comme une maman le ferait à son gamin, en disant :
-Touche pas ca !
Parce que quelque chose lui disait que ce n'était pas des bonnes choses. Et qu'elles détruiraient le dôme aussi. Mais au lieu de cela, une fois en haut, elle disparaissaient... La princesse allait donc faire une remarque lorsque... Et bien une goutte tomba juste à ses pieds. Il pleuvait ?!? Alors que le dôme les protégeaient ?!?
Sentant une odeur de brîlé, la jeune femme baissa donc le regard pour voir... Un trou dans le sol... Un trou fait à l'acide ?!? Il pleuvait de l'acide ! Elle prit donc Jefferson par la main et le tira de toutes ses forces, alors qu'il regardait toujours les bulles l'air ébahi, en lui disant alors :
-Allez rammène toi, faut qu'on bouge de là !
Elle se tourna donc vers les trois autres, en leur criant alors, puisque Jefferson ne semblait pas vouloir bouger :
-Il pleut de l'acide ! Il faut trouver un endroit pour se protéger. Et lui, il veut pas bouger de là !
Il fallait au moins s'éloigner des bulles d'acide !
Regina Mills
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : lana parrilla
Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Alors qu'on essayais de tous de se débarasser de ces foutus balais qui étaient en train de vraiment nous gâcher la vie, je me mis soudain à chevaucher un cheval, tout comme Mary Margaret et les autres en fait. Une nouvelle boule de feu dans la main, je m'apprêta à en réduire en cendres plus d'un mais tout d'un coup, il n'y eu plus aucun balais, ils étaient tous partis en cendres et le pire c'est que c'est même pas de ma faute. Je descendis du cheval et vint vers les autres avant de tourner les yeux vers ma belle fille ❝ Je vous jure que c'est pas moi... ❞
Mais rapidement la même voix qui avais retentie tout à l'heure pour demander aux balais de nous tuer se fit à nouveau entendre et s'adressa à Jefferson. Je regarda la scène sans rien dire et me rendis rapidement compte qu'il était descendu plus vite que l'éclair et qu'il venait de troquer son chapeau contre un chapeau bleue avec des étoiles. ❝ Il l'a quand même pas mis... ❞. Et si, il l'a mis et pour preuve, il devint rapidement très bizarre. Il s'approcha de la fontaine et des bulles se dessinèrent très rapidement.
❝ Alors ça c'est bizarre... C'est de la magie mais plus puissante que la mienne... Et ce chapeau, je suis sûre de l'avoir déjà vu quelque part... ❞ mais je n'eu pas le temps de réfléchir plus longtemps parce qu'il commençait à pleuvoir. Mais le dôme est censé nous protégé de la pluie non ? Mais alors... Je redescendit mes yeux vers la fontaine et me rendis compte que les bulles arrivées vers le dôme éclatées avant qu'il ne se mette à pleuvoir. ❝ Qu'est-ce-que c'est que ça encore ? ❞
Mary Margaret vint rapidement vers nous en nous disant qu'il pleuvait de l'acide et qu'il fallait rapidement trouver un endroit où se protéger et que Jefferson ne voulait pas bouger, mais il allait quand même bouger car je n'allais pas le laisser seul sous la pluie d'acide. J'attendis qu'on se rassemble et avant que les gouttes ne nous touche, je bougea légèrement les mains et on disparus tous avant de réapparaître dans mon caveau. Je me retourne vers le Maire et les autres. ❝ Désolée, j'ai pas mieux mais au moins, on est protégés par la magie. ❞
Je me rendis compte que Jefferson était encore plus bizarre, le chapeau devait en être la cause. Je regarda les autres et leur fit signe de ne toucher à rien avant de retrouver le premier livre que j'avais étudié quand Rumple' m'apprenait la magie, j'étais certaine que j'avais entendue parler de ce chapeau dans un bouquin. ❝ Regardez dans les livres qu'il y a autour de vous. Je suis sûre de connaître ce chapeau, je l'ai étudié quand j'apprenais la magie avec Rumple' mais je ne sais plus dans lequel. Si on le retrouve, on sera peut être à qui il appartient. ❞