« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La voix d'Hope parvinrent aux oreilles d'Harris avec douceur. Il quitta temporairement le groupe, empruntant à son tour les couloirs du château et demanda de l'eau avant de se nettoyer un peu, histoire d'être présentable. Ils avaient tous une mine triste sur le visage, les habitants de DunBroch perdaient espoir. Dans la famille, Élinor exceptée, ils n'étaient pas doux avec les mots, se comportant souvent de façon maladroite, ne se rendant compte de leur brutalité qu'après coup. Harris s'apprêtait à rejoindre le groupe quand il entendit une voix pousser un cri de surprise. Il eut un léger sourire.
-Maude.
Saluat Harris heureux de voir un visage familier. Un visage qu'il connaissait bien, une personne qu'il avait si souvent fait tourner en bourrique, la nounou, qui l'avait longtemps été pour les triplets, elle était encore là. Cela n'étonna pas Harris.
-Je vais te chercher des biscuits.
Elle s'efforça de sourire, comme pour rassurer le préadolescent et tourna les talons mais Harris l'arrêta dans son élan.
-Non...ça ira, merci Maude.
Harris devina qu'Hope irait voir son père, il voulait le voir aussi, il attendit qu'Hope soit sortie pour rejoindre la chambre.
-Père. Appela le garçon en entrant d'une voix faiblarde.
Il s'approcha silencieusement du lit, le roi Fergus devait s'être endormi.
-Je vais aller chercher Hubert et Hamish, c'est moi qui les ai embarqué là-dedans, c'est à cause de moi qu'ils se sont fait prendre et que vous avez envoyé vos troupes les chercher, je vais réparer mon erreur, je vous demande pardon. Murmura-il.
Si Harris était persuadé d'une chose, c'était que toute cette histoire, il en était la cause, il avait été égoïste de penser qu'en allant chercher Hope, tout redeviendrait comme avant, sans songer aux conséquences de ce que son égoïsme aurait pu causer. Il posa sa petite main sur celle de son père avant de sortir sur la pointe des pieds.
L'ex-rouquin rejoignit les autres, visiblement, il fut le dernier à arriver dans la salle et se dirigea immédiatement vers sa mère pour la saluer avant d'écouter les autres parler à tour de rôle.
-Je suis d'accord avec Pascal, on peut faire confiance à Judah pour ça, enfin comme stratège. Déclara le petit après avoir eu une grande inspiration.
Il se tourna vers sa mère, il allait partir avec eux, forcément.
-Tout va rentrer dans l'ordre.
Dit il en se tournant vers sa mère. Cette phrase sonna comme une promesse, il ramènera ses frères et un remède, ils trouveraient un moyen pour restaurer l'éclat de Dun broch.
Elinor Bowman
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J'avais finalement, donné l'ordre, d'ouvrir la salle du trône, personne, n'avait rien vu, personne, n'avait rien entendu, pour les habitants de château, je m'étais, simplement, isolée, pour penser, à notre situation, actuelle, et comment l'améliorer. J'avais, repris, cet air impassible, qu'étais, devenu, le mien au fil des ans, et m'étais, assise, dans le trône, d'ordinaire occupé, par le roi. Cela, n'était, pas la première fois, que je le faisais. Dès, que Fergus, avait été empoisonné, je m'y était installé, immédiatement. Comme pour montrer, aux derniers, réticents, que, j'étais celle qui commandait.
Je fit savoir, que j'étais disposé à recevoir, notre groupe de visiteur, aux gardes, qui transmirent, le message. Et bientôt, je pu voir, les compagnons, de route de Merida, et Harris, entrer, lui aussi, était présent, mais pas ma fille. Un, léger doute ne pu s'empêcher de s'emparer de moi. M'en voulait-elle, pour ne pas être allé directement la voir ?
Nous, étions, tellement, opposés, toutes les deux, que, j'avais, par moment, l'impression, de tout faire, de travers quand il s'agissait d'elle. Mais, fort heureusement, je la vis, débouler, dans la salle du trône, comme à son habitude, peu soignée. J'aurais pu, faire une remarque, comme j'en avais, l'habitude « une princesse, se doit d'être toujours propre sur elle » aurais-je pu dire. Mais, honnêtement, à quoi cela aurait-il servit ? Elle, ne m'aurait pas écouté, comme d'habitude.
Je cachais, le léger sourire que j'esquissais, en la voyant ainsi. Elle, n'avait pas changé, et ça, c'était, une chose bonne à savoir. Tout, comme, le fait de se précipiter, vers moi et de me tomber dans les bras, faisant totalement fit des convenances. Mais, pour être, honnête, je m'en moquais, également, à l'heure qu'il est, tout ce qui m'importait, était de l'avoir au près de moi. Je la serrais, dans mes bras, comme si elle, n'était qu'une illusion, et que l'instant d'après elle disparaitrait. Elle m'annonça, son plan, c'était un plan à la « Merida » comme d'habitude. Très peu préparé, et décidé presque sur l'instant, ignorant le danger. Mais, s'il y avait, une personne capable de réussir, c'était bien elle.
J'assistais, ensuite à la dispute, avec son ami, tous les deux, avaient manifestement, des points de vu, différent. Mais, après qu'elle mai fait les présentations, et que j'ai eu le temps, de voir, chacun parler, je pu me faire une opinion, sur l'entourage de Merida, et une chose était sur, elle ne le voyait peut-être pas, mais, elle était bien entouré, elle avait des amis, fidèles, qui n'avaient pas hésité, à la suivre jusqu'ici, et au fond de moi, j'étais vraiment émue. J'adressais, un regard de gratitude, en particulier, aux trois derniers qui avaient parlés, et finalement mon ordre tomba à l'adresse de l'un de mes généraux :
- Vous, allez écouter tout ce qu'il vous dit, sans rechigner, au point où nous en sommes, nous n'avons guère le choix. Soit, cela, sauve Dun Broch, soit nous perdons définitivement nos terres, quoi qu'il en soit, nous ne pouvons plus reculer, ni rester là, les bras croisés. Les frontières, ne tiendrons pas longtemps, et finiront par tomber, et à ce moment là, vous savez pertinemment, de quoi il en retournera
Il s'apprêta à contester, mais un regard de ma part suffit à le faire taire. Me tenant, droite, prêt du trône, je me tournais, vers le groupe entier :
- Pourriez vous me laisser seule un instant avec Merida et Harris s'il vous plait ?
Je les vit, hésiter, puis finalement, faire ce que je leur avait demandé me tournant à nouveau vers le général présent je lui adressais à nouveau la parole : - Dès que l'entretient, avec mes deux enfants sera finit, vous ferez, tout ce que cet homme, vous dira, ais-je été clair .
Avec réticence, il accepta, et sortie à son tour. Seule, avec mes deux, enfants, je laissais, enfin tomber le masque, de souveraine, pour redevenir leur mère. Sans aucune, retenue, je les prit tous les deux, dans mes bras, ils m'avaient tellement manqués :
- J'aurais sincèrement, aimé, vous revoir dans d'autres circonstances, avouais-je
Je passais, mes deux mains, l'une sur la joue d'Harris, l'autre sur celle de Merida :
- Je suis si fière, de vous, dis-je sincèrement
Ils avaient grandit, depuis la dernière fois que je les avaient vus, pas physiquement, mais mentalement. Même, si je savais, que Merida serait toujours Merida, et Harris, toujours Harris. Ils, avaient prit, ce que l'on appelle je suppose de la « maturité » :
- Je, ne peux t'empêcher, ni t'interdire de ne rien faire, dis-je à ma fille, tu es suffisamment, âgée, maintenant, pour prendre tes propres décisions, mais s'il te plait, écoute tes amis. Ils, ne sont pas là, pour t'embêter, mais pour t'aider
Je me tournais, cette fois ci, vers Harris, et me baissais, à sa hauteur, prenant ses deux mains, dans les miennes :
- Quoi que tu puisse, penser, rien de ce qui a pu arriver, à tes frères, ou à ton père, n'est de ta faute.
Me relevant, je regardais, une dernière fois, mes enfants :
- Quoi qu'il puisse, arriver, faites moi une promesse : veillez toujours l'un sur l'autre
Ce que j'avais à leur dire, en privé, était finit, aussi, fis-je savoir, que leurs compagnons, pouvez à nouveau rentrer, dans la salle. Pour le reste, c'était à mes deux enfants, de voir. Je ne, pouvais, les empêcher de rien.
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Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
"Un instant." avais-je dit alors qu'ils étaient prêt à partir. Je m'étais tourné vers la jeune lionne, du moins si j'avais bien compris qui elle était.
"Tu ne m'as quand même pas comparé à ce Judah de la Bible?"
Je l'avais fusillée du regard avant de lui faire un grand sourire.
"Excellent! C'est la première fois qu'on me fait la remarque et je me sens flatté, car j'ai justement choisi ce prénom en fonction de lui."
Puis, je m'étais tourné à nouveau vers la carte. Fallait être sûr de son coup et surtout, fallait donner l'impression d'être occupé le temps qu'ils discutaient, pour pas qu'on écoutait ce que je disais à Tom et Jerry qui venaient justement d'apparaître à mes côtés.
"Vous allez avec eux. Mais que ce soit bien clair... Si vous avez le choix entre sacrifier votre vie ou la sienne..." avais-je dit en désignant Merida du menton, même si elle ne pouvait pas m'entendre.
"...n'hésitez pas une seule seconde. Car si vous revenez sans elle, vous passerez l'éternité à mes côtés, créatures d'Arès ou non."
J'espérais me montrer suffisament convaincant. J'avais encore d'autres projets pour elle et moi. Pas question qu'une simple sorcière mette en péril mes plans.
"Cependant... Seule sa vie à elle m'importe. Ne vous mettez pas en danger inutilement, ces contrées sont dangereuses et malheureusement, je n'ai ni Peine, ni Panique sous la main, donc je dois faire avec vous..."
Je les avais regardés à tour de rôle, avant de taper dans mes mains et de revenir vers les autres.
"Bon, vous avez décidé quoi faire? C'est parfait! Moi aussi. Je vous donne Starsky et Hutch, j'en ai plus besoin. De toute façon en cas de pépin, je pourrai toujours les faire venir à moi. Mais ce sont que des mortels que j'aurai en face et pas une stupide sorcière, avec des pouvoirs et tout un tralala..." avais-je dit en bougeant les bras dans tous les sens, juste avant de porter mon attention sur Merida et de faire les pas qui me séparaient d'elle.
"Ils t'obéiront quoi que tu leurs demandes. Mais si tu ne me les ramènes pas, je ferai de la bouie avec ton ancien grand amour à écailles vertes."
Après avoir achevé mes recommandations, j'avais tourné la tête vers Simba en lui faisant un petit clin d'oeil. Je ne savais pas pourquoi j'avais fait ça, mais bon. Puis je m'étais adressé à Pascal.
"Je ne t'ai pas demandé de nous accompagner pour fuir à la première occasion, alors tâche de faire ce pour quoi tu es venu! Quand à vous..." avais-je dit en me tournant vers Elinor.
"...votre majesté. Je sais qu'on est rien censé demander à une Reine, mais si je reviens et avec vos soldats, j'aimerai beaucoup que vous organisiez un nouveau tournoi pour la main de votre fille."
Je savais que Merida allait grogner, du coup je m'étais mis à rire.
"Je plaisante. Je pense que j'aurai plus que la cote quand je reviendrai victorieux. Vous aurez sans doute beaucoup de princesses de haut rang à me présenter."
Un petit clin d'oeil à la Reine... Je ne savais pas si ça l'avait énervée ou non, mais elle semblait décider à me faire confiance et elle avait demandée à parler à Merida et Harris seule. C'était justement ce que je souhaitais. Quitter cette pièce pour vaquer à mes occupations. J'avais donc tourné la tête en direction de la porte, pour partir.
"Bon ! On y go, chacun de son côté ! On a pas que ça à faire ! Qui plus est maman our..." hum... S'était peut être pas une bonne idée de dire "maman ours"... "...super! Maman Ouuuh Super chouette veut parler à ses enfants, alors dehors." avais-je affirmé en leur faisant un signe pour qu'ils empruntent les portes sur les côtés, tandis que moi, je sortais par la grande porte.
Une guerre... Tous les dieux en rêvaient. Je n'avais jamais eu ma véritable grande guerre. Enfin, si, à Olympe, mais c'était pas vraiment ce que j'appelais une guerre quand on avait toutes les cartes en mains et que l'ennemi n'avait aucune chance. Quoi qu'il en soit, j'espérais grandement que ce petit don de Arès allait marcher. Une fois en dehors de la grande salle, je m'étais arrêté, à l'abri des regards et j'avais mis ma main devant moi, paume vers le haut. Je m'étais concentré et une petite boule de feu était apparue dedans, tandis que mon sourire se faisait triomphant. Ca faisait un bien fou de sentir une nouvelle fois toute cette puissance. Arès si tu savais... Je t'ai dit que ça n'avait pas marché, mais ça a marché. Bientôt je serai victorieux et bientôt le monde des contes sera à nous.
La boule de feu avait disparue, ainsi que mon sourire, quand j'avais sentis ma main trembler à nouveau. Je l'avais maintenue serrée avec mon autre main et ça avait passé tout seul. Bon ok, je n'étais peut être pas encore totalement opérationnel, quelque chose bloquait sans doute encore mes pouvoirs, mais le peu que je pouvais faire, ça me suffisait amplement. Le reste allait finir par arriver. C'était évident.
Hope Bowman
« Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ »
| Avatar : Karen Gillan
“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
| Conte : Rebelle | Dans le monde des contes, je suis : : Merida
« Our fate lives in us. You only have to be brave enough to see it. »
Je savais que Judah avait raison en restant en arrière, à s'occuper des défenses du château et des environs. Il n’empêche que je m'étais sentie trahie par tous dans la salle du trône, quand Samuel, Even et Harris avaient approuvé son plan. Le pire, ce fut quand Pascal se rangea de leur coté. A ce moment-là, je ne m'étais plus contrôlée : j'avais plaqué une main sur mon front et avais eu besoin de me mordre le poing pour m’empêcher de dire ce qui me brulait les lèvres, à savoir : "Mais t'es complètement teubé ou tu le fais exprès ? Tu prétends que Juju a un plan génial ? Juju ?! Tu te souviens, celui qui t'a emprisonné avec moi pendant six mois interminables ? Tu as raison, il a d'excellentes idées ! Ecoutons-le !"
J'aurais pu dire tout cela mais devant ma mère, cela aurait été déplacé, car pour balancer une telle info, il fallait obligatoirement raconter toute l'histoire et je n'avais pas spécialement envie de débattre sur ma vie amoureuse avec elle. Et encore moins en présence de mon petit frère. Il y avait des limites à l'abus. Du coup, j'avais été obligé de ronger mon frein en silence, les écoutant débattre même si tous tombaient plus ou moins d'accord.
Il fut décidé que Juju prenait le commandement des armées de Dun Broch. Déconcertée, je lâchai un grognement et tournai résolument le dos à tout le monde. J'en avais trop marre. Pourquoi ne m'écoutait-on jamais ? Bon, je devais reconnaitre que pour une fois, on avait approuvé mon idée d'aller secourir mes frères, mais en ce qui concernait le reste...
Bientôt, tout le monde sortit de la salle. Ne restait que Maman et Harris. Elle nous prit dans ses bras avec une telle chaleur que j'en fus toute bouleversée. J'eus bien du mal à ne pas le montrer. Je me mordis les lèvres quand elle passa sa main douce contre ma joue, et encore plus lorsqu'elle me donna des conseils avisés que je n'allais pas suivre. Je le savais déjà. J'étais une cause perdue.
Une heure plus tard, après un crochet rapide à nos chambres, nous étions prêts à partir vers l'inconnu. Je portais toujours ma robe vert sombre et mes Converse noires et blanches, mon sac à dos sur une épaule, mon carquois accroché à ma taille et mon arc en main. Mes cheveux fous voletaient librement autour de mes épaules. Je n'avais pas ouvert la bouche depuis que j'avais quitté la salle de trône. Je voulais leur montrer à tous que je n'étais pas contente.
Tandis qu'ils parlaient entre eux, je levai la tête vers les tours du château noyées dans la brume. Je faisais mes adieux. Mieux valait imaginer le pire pour avoir la rage au ventre, pour se battre avec plus de fougue.
Je lançai un regard méprisant à Judah lorsqu'il s'approcha de moi. Que voulait-il ? Un dernier baiser ? J'avais déjà la main prête à le gifler, au cas où.
"Ils t'obéiront quoi que tu leurs demandes. Mais si tu ne me les ramènes pas, je ferai de la bouie avec ton ancien grand amour à écailles vertes." dit-il d'un ton assuré.
Je levai un sourcil, à la fois déconcertée et peu impressionnée. Je croisai les bras, cherchant une répartie bien sentie, à la hauteur de sa propre stupidité, mais ne trouvant rien de suffisamment fort, je poussai un soupir, et lâchai en roulant des yeux :
"Va te faire foutre."
Je m'éloignai de lui à pas précipités, le coeur battant. En apparence, je n'étais que froideur et mépris, mais à l'intérieur, je bouillonnais. Une part de moi angoissait à l'idée de ne plus jamais le revoir, mais la partie la plus revêche certifia une nouvelle fois que c'était lui qui ne voulait pas venir, de toutes façons.
Il n'a qu'à crever sur un champ de bataille, si ça lui fait plaisir, songeai-je rageusement.
Je montai sur la selle de mon cheval noir et flattai son encolure. J'eus une brève pensée pour Angus, qui était resté à Storybrooke. Et dire que j'avais hésité à le faire venir avec moi... Quelle chance il avait ! Au moins, il était à l'abri. Enfin... sauf si Chronos se pointait en ville pendant que l'on était pas là.
Je n'en pouvais plus d'entendre Judah parler et donner des consignes dans le vent, aussi je talonnais mon cheval afin de mettre le plus de distance possible entre moi et le château. Je fus la première à me lancer sur le pont-levis, les sabots de ma monture résonnant jusque dans les douves, en contrebas. Les autres me suivirent bientot.
C'est ainsi que commença la chevauchée de la communauté de Dun Broch pour aller combattre la sorcière.
Trois jours de galops intensifs. Heureusement, le temps se montra clément. Les nuits étaient fraiches mais grâce à mon sac de couchage Quechua, je pouvais braver les températures basses sans frissonner.
Comme je détestais le silence, j'abandonnai très vite mon mutisme pour avoir des conversations très animées avec mon frère, mon meilleur ami, Even et Pascal. Nous passâmes de grands moments tous assis autour du feu de camp, à faire rôtir des marshmallows au bout d'un bâton -merci Samuel pour cette nourriture 'indispensable'- à raconter des anecdotes respectives sur nos vies. L'alcool manquait pour rendre ces folles nuits absolument uniques, mais je devais reconnaitre que je m'étais tout de même bien amusée.
La dernière nuit, je pris une grande décision. J'étais emmitouflée dans mon sac de couchage, les yeux rivés sur les étoiles épinglées sur la voute noire de la nuit. Je tournai la tête vers Pascal, tranquillement allongé quelques mètres plus loin. J'esquissai une moue et rampai jusqu'à lui façon chenille géante ou rouleau de printemps. Sur le dernier mètre, je butai sur une pierre et perdis le contrôle. Je roulai sur moi-même et lui donnai un coup de coude dans le ventre.
"Aie ! Tu peux pas faire attention ?" fis-je, grimaçant en frottant mon coude de ma main, à l'intérieur de mon sac de couchage.
De moi on ne voyait que ma tête. Je lui lançai un regard implacable avant d'extirper l'index de mon sac Quechua pour tapoter le bas de son cou. Là, je pris quelques instants pour réfléchir, et fronçai les sourcils d'un air menaçant. "Bon, que ça soit bien clair : on n'est plus un couple. Il n'y a plus de "nous" ni rien." fis-je d'un ton sec. "Je dis pas que j'ai pas envie de regarder encore un coup sous ta chemise, mais je le ferai pas. J'ai évolué, tu vois ? Et tu devrais faire pareil. C'est un conseil que je te donne. Faut prendre du plomb dans la tête."
Je me tus, le temps de réfléchir encore un peu. Il me regardait d'un air un peu ahuri. Il avait toujours cet air-là ou je m'en rendais compte seulement maintenant ? En tous cas, c'était limite flippant.
Mon doigt avait glissé de son cou au col de sa chemise. Je faillis l'enlever mais je sentis subitement un métal tiède contre ma peau. Sans attendre, j'agrippai l'objet et le sortis de dessous sa chemise, me moquant de ses protestations. Je haussai un sourcil incrédule en découvrant de quoi il s'agissait : une chaine en argent sur laquelle était passé un coquillage nacré incrustée de saphirs. Je clignai plusieurs fois des yeux sur cet étrange bijou, avant de les relever sur le caméléon qui venait de changer de couleur. "Ca fait longtemps que tu portes des colliers de fille ?" demandai-je, de plus en plus perplexe.
On ne connait jamais véritablement les gens. Je tapotai quelque peu sa chemise et m'écartai de lui, les yeux écarquillés. Puis je lui tournai le dos et rampai de nouveau, me rendant jusqu'à Samuel, cette fois-ci. J'ignorai s'il dormait ou non, mais il fallait que j'en parle à quelqu'un. Le coup du coquillage m'inquiétait bien trop. Je donnai plusieurs pichenettes sur son nez et chuchotai à son oreille, plaquant mes mains tout autour, histoire que ça soit discret :
"Pascal il aime les bijoux de filles ! Je te jure, il y a même des pierres précieuses dessus ! Si ça tombe, il est de l'autre bord ! Ca l'a rendu gay de sortir avec m...!"
A deux doigts de m'esclaffer, je m'interrompis brusquement, me rendant compte que ma déduction ne tournait pas à mon avantage. C'était même dur de se dire que j'avais fait changer mon ex de bord. Sans doute qu'il avait été dégouté des filles à cause de moi. Je me mordis les lèvres et me roulai en boule dans mon sac de couchage, préférant ne plus rien dire du tout à personne. Cause perdue, le retour.
Le lendemain, nous atteignîmes enfin l'ile de la sorcière. La tour se dressait, haute et noire dans la brume, au sommet d'un rocher. Nouvelle pensée pour le Seigneur des Anneaux. Décidément, le scénariste de la mission s'en était sérieusement inspiré. ( ). Elle n'était entourée que par l'eau calme et tranquille d'un lac.
Trois barques en bon état nous attendaient au bord de la rive. Je descendis de mon cheval, méfiante. C'était trop beau pour être vrai. En levant les yeux vers le ciel, je remarquai les nuages sombres s'amonceler, tandis que s'élevait un bruit en continu. Le tonnerre.
"Il va y avoir de l'orage. Mais bon, il est encore loin. On a largement le temps."
Je mis la capuche de ma longue cape sur ma tête et enjambai la barque la plus proche, avant de me tourner pour tendre la main à Harris.
"Viens." lui dis-je avec une douceur inattendue. "J'ai promis à maman et papa qu'il ne t'arriverait rien, et tu sais quoi ? Je tiens toujours mes promesses."
J'ajoutai à l'adresse des autres, une fois que mon frère fut assis :
"Autant ne prendre que deux barques. Je pense que c'est une mauvaise idée de se séparer. S'il y avait plus de place, j'aurais aimé qu'on soit tous dans ma même, mais bon..."
Even grimpa aussitôt avec nous, ce qui me surprit mais me fit chaud au coeur en même temps. Elle avait raison : les mecs qui avaient des gouts de nanas n'avaient qu'à prendre l'autre barque. Je défis la corde qui accrochait la notre à la rive, même si j'avais un mauvais pressentiment. Ne jamais reculer, ne pas revenir en arrière. C'était pour Hubert et Hammish. Ils avaient besoin de nous, de moi.
Je me demandai brusquement si Tom et Jerry allaient apparaitre comme par magie si je les sonnais. De tout le voyage, je ne les avais pas vus une seule fois. Pourtant, Judah avait juré qu'ils m'obéiraient au doigt et à l'oeil. Avec un regret, je songeai que j'aurais du faire des tests bien avant de me lancer dans l'inconnu. A présent, il était trop tard.
Pascal Méléon
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| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Bon, une heure de pause, c'était mieux que rien pour se reposer avant de partir pour trois longs jours de traversé. J'avais laissé le plus gros de mes affaires dans ma chambre, ne prenant que le sabre, le bouclier, des m&m's, de quoi dormir et bien manger depuis plusieurs jours. Enfin un voyage quoi, j'avais connu pire. Puis cette fois il n'y avait pas de dragon qui allait faire fuir ma monture, mais oui, direction la maison de la sorcière. En avant toute!
Même si le départ fut un peu précipité par le départ de Mérida, tout le monde réussis à tenir le rythme et le voyage fut... Plutôt agréable je devais l'admettre, trois jours à filer aussi rapidement que le vent avec Brave à mes côtés, ne s'arrêtant que pour bivouaquer et oublier les problèmes autour d'un feu de camp et de quelques marshmallows, je leurs raconta quelques anecdotes sur ma rencontre avec Lily, sur ma rencontre avec Brave et sur le choc que cela m'avait fait lorsque j'avais découvert ma vrai nature. Je ne parla pas de mon aventure avec Méri et de mon passé avec Judah, et ils furent assez gentils pour ne pas poser de questions sur mes cicatrices, pour la première fois depuis le bal. Pascal réussit à baisser sa garde, à se sentir en confiance, entouré d'amis. Il oublia la guerre, le chamboulement dans sa vie qu'était Aryana, il oublia tous ses problèmes pour se concentrer sur l'instant présent, sur le groupe, sur la chaleur du fond qui réchauffait les cœurs. Oui, Dun'Broch n'était pas si mal pour rapprocher les liens. C'était la vie, la vraie, celle qui me donnait envie de continuer malgré tout.
Puis le soir du deuxième jour, juste après que tout le monde ai fait un bras de toilette, Pascal se leva et s'étira avant de jeter un regard vers le lion du groupe Even Samuel et de lui sourire en tapotant sur le pommeau de mon sabre:
"Alors Sam, je crois que nous avons un duel à faire?"
Cela attira l'attention du groupe, voyant déjà qu'elle serait l'animation de la soirée. Est-ce que c'est moi où Harris venait de lancer des paries? Oh bon sang, dans quoi je venais de me lancer moi? Bref, ce n'était qu'un petit duel amical histoire de se remettre en forme et d'amuser la galerie. En quelques minutes à peine, la clairière qui nous servait de lieu de repas se transforma en une petite arène alors que les deux combattants se préparaient. Pascal siffla plusieurs fois pour faire comprendre à Brave qu'il ne craignait rien, je ne voulais pas d'accident. L'aiglonne se posa sur une branche alentour alors que Pascal retira sa veste pour ne plus porter qu'une chemise, il hésita quelques instants, mais décida qu'il risquait surement de déchirer l'une de ses rares chemises et la retira rapidement. Il fit rouler les muscles de ses épaules et de ses bras avant d'attraper son sabre rouge et de se tourner vers l'assemblée. Mérida se contenta d'un facepalm habituel alors que les autres louchèrent sur la cicatrice qui me déchirait le torse de haut en bas. Je n'aimais pas que les gens l'observe de cette manière... Mais je leurs faisait suffisamment confiance pour montrer mes blessures, puis quelqu'un allait forcément les voir à un moment où à un autre, alors autant retirer s'afficher dés le début, et puis j'y tenais à cette chemise. Pascal garda cependant le pendentif d'argent, refusant de le quitter, et dégaina son sabre entouré d'une gaine de cuir spécialement faite pour l'entrainement que j'avais "emprunté" dans l'armurerie, il en donna une à son adversaire lion et craqua sa nuque avant de s'approcher de Sam pour lui serrer la main. Puis les deux adversaires se reculèrent avant de se mettre en garde, je n'avais pas pris mon bouclier pour que cela soit juste, et je n'allais pas me rendre invisible pour les mêmes raisons. Harris donna le top, victoire en première touche, on évite les coups en-dessous de la ceinture.
Les deux adversaires ne se quittèrent plus du regard, tournant en cercle durant quelques instants et s'examinant. Il était à peu prêt de la même taille que moi, donc je n'avais pas l'avantage de l'allonge. C'était peut-être le seul adversaire que j'affrontais à armes égales depuis... Depuis bien longtemps, ce n'était pas un serpent divin cracheur de venin où un soldat incapable de tenir une épée correctement, là c'était différent. J'allais peut-être pouvoir affronter quelqu'un de mon niveau, c'était étrangement rafraîchissant. Le lion commença par une botte vers ma gauche que le caméléon para habilement, ce dernier contre attaquer aussitôt en visant les jambes de son adversaire, nouvelle parade, nouvel éclat entre l'acier rouge et gris. Et le rythme s'accéléra, il était plus offensif, plus ardent dans ses attaques, surement son côté lion qui entrait en jeu. Il commença par mener la danse, me forçant à parer coup sur coup, mais rien ne passa. Ses attaques étaient rapides et audacieuses, mais j'arrivais à voir dans son jeu, c'était efficace et il était aussi endurant que moi. Sauf que j'avais une chose qu'il n'avait pas, l'expérience d'une guerre. Toutes ses batailles que où j'avais survécu en passant mes ennemis au fil de la lame. C'était ça qui lui manquait, et un peu de technique. Il avait l'endurance pour supporter cette tactique d'attaque sans faiblir, même si le combat commençait à s’étirer sur la longueur et qu'il commençait à faiblir légèrement. Etant porté sur la défensive, j'étais mieux préparer pour la seconde phase du combat. Pascal para un coup un coup d'estoc in extremis et se décala pour éviter un nouveau coup qui l'aurait surement touché sans ça, puis il passa à l'offensive sans perdre de temps, enchaînant les bottes sur le lion qui fut forcé de reculer. Pascal commença à faire des moulinets d'une précision redoutable tout en avançant vers son adversaire, accélérant toujours le rythme tandis qu'il s'approcha de nouveau. Sam essaya de parer et le sabre de Pascal arrêta net la lame du lion, le caméléon fit un mouvement de poignet vif et le bruit de l'acier retentit une dernière fois. Le sabre de Samuel vola dans les airs et tout le monde suivi sa chute en silence jusqu'au moment où il s'enfonça dans la terre meuble avec un bruit mat. Pascal mit la pointe de son sabre sur le torse de son adversaire avant de dire avec un sourire fatigué:
"Touché. Et ce n'est pas passé loin, on se fera une revanche un de ces jours."
Il rangea son sabre avant de serrer de nouveau la main de Sam, il était audacieux et astucieux, c'était le plus important, il lui manquait juste un peu de technique et il pourrait devenir un cauchemar pour ses adversaires. Il y eut quelques applaudissements de la part des gagnants et des soupirs pour les perdants alors que je remettais ma chemise, Brave piailla joyeusement avant de se poser sur mon épaule et de frotter la tête contre ma joue. Bien c'était une bonne journée qui venait de se terminer.
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Mérida utilise coup de coude, c'est super efficace. J'ai mal. Et puis qu'est-ce qu'elle voulait? M'empêcher de dormir? Je m'étais déjà fait piquer par une bestiole alors ça pouvait difficilement s'empirer.
"Bon, que ça soit bien clair : on n'est plus un couple. Il n'y a plus de "nous" ni rien. Je dis pas que j'ai pas envie de regarder encore un coup sous ta chemise, mais je le ferai pas. J'ai évolué, tu vois ? Et tu devrais faire pareil. C'est un conseil que je te donne. Faut prendre du plomb dans la tête."
... Je me demande s'il y avait des opticiens à Dun'Broch, non parce que sincèrement? Tu penses que j'avais encore des sentiments pour toi? Fallait ouvrir les yeux pour de bon, nous avions déjà eu cette discussion, tu sais, lorsque tu m'as tiré dessus. Mais il faut croire que ça avait du mal à rentrer avec toute cette tignasse. Je veux bien croire que tu as évolué, mais tu penses que j'ai fait quoi durant mes six mois loin de tout? Et lors de mon retour à Storybrooke? Et arrête de me toucher le cou, je ne suis pas une peluche et tu... Elle venait de le prendre. J'étais quelqu'un de foncièrement gentil et calme, je me considérais comme une personne plutôt difficile à énerver, mais il y avait des limites, des limites dont Méri se rapprochaient dangereusement, elle avait beau être mon ex, je n'allais pas lui faire un traitement de faveur, elle voulait jouer au plus con? Tu parles à la personne qui à suivi son ancien pire ennemi et son ex dans une contrée moyenâgeuse pour sauver la ville d'un titan maléfique, je pense que je pourrais faire un bon joueur. Et là je commençais à voir rouge, tiens, comme la couleur de ma peau.
"Ca fait longtemps que tu portes des colliers de fille ?"
Le caméléon se retint d'hurler pour ne pas déranger tout le monde, préférant passer une main sur ses tempes pour ne pas faire quelque chose qu'il pourrait regretter, même si ça lui remettrait un peu les idées en place. Non Pascal, lever la main sur une femme c'est moche, même si elle te tape sur les nerfs. Alors tu te calmes. Hope rendit le pendentif au caméléon, ce dernier le prit et ferma la main dessus avant de le repasser autour de son cou, profitant de la fraîcheur de l'argent contre ma peau, bon Pascal. Il est temps de régler les choses.
"Hope, faut qu'on parle, maintenant."
J'avais beau avoir murmurer, le ton de ma voix était sans appel, cela dût la surprendre car elle leva son regard vers moi. J'avais aimé ses yeux bleus à une époque, il y a une éternité, maintenant je devais lui dire ce que j'avais sur le cœur. Le caméléon lui fit signe de le suivre à l'extérieur du campement, histoire de ne pas déranger tout le monde, étrangement elle me suivi, et lorsque j'étais sûre que nous étions hors de portée, Pascal se tourna vers la princesse en lui jetant un regard noir alors qu'elle s’apprêtait à dire quelque chose, mais l'ancien étudiant ne lui en laissa pas le temps:
"Non maintenant tu te la fermes et tu m'écoutes. Juste... Tais-toi et laisse-moi parler."
Le caméléon soupira avant de regarder Mérida durement, essayant de bien choisir ses mots:
"Je sais que tu passes un mauvais moment et que cela occupe ton attention, mais est-ce que tu es suffisamment aveugle pour croire que je suis venu à Dun'Broch pour tenter de te reconquérir? Tout faux, Méri, tu me tapes sur le système avec tous tes sous-entendus et tes regards noirs, splendide comme progression au passage, mais bordel. Je n'ai jamais voulu être envoyé en pleine guerre durant six mois , je n'ai jamais voulu voir des amis tombés comme des mouches. Je m suis inquiété pour toi, j'ai paniqué lorsque j'ai appris que tu avais une aventure avec Judah, d'accord? J'ai franchement crû qu'il t'avait balancé un sort ou une connerie dans le genre et je me suis inquiété pour toi, c'est pour ça que je suis allé le voir. Et qu'est-ce que j'apprends, qu'il est mortel et sympa et qu'il a changé, suffisament pour que je ne lui veuille plus lui arracher les dieux après ce qu'il m'a fait, ce qu'il nous a fait. Je ne cherche pas à te pourrir le bonheur que tu arrives à avoir avec lui, mais alors ne vient pas me gâcher le mien. "
Pascal sortit le pendentif de sa chemise pour le montrer à la princesse, la Lune reflétait l'argent du collier et les pierres précieuses:
"Tu sais qui me l'a donné? Une amie, quelqu'un qui a de nouveau réussi à me faire sourire malgré la période de merde que je traversais. Et je lui en suis éternellement redevable, donc je vais le répéter une dernière fois. Je sais que c'est fini entre nous, depuis des mois déjà."
Pascal soupira avant de tourner le dos et de retourner vers le campement, sans laisser le temps à Méri de répondre, je n'avais pas envie ce soir, et surement dans les prochains jours, voir semaines. Bon sang, j'aurais pas put me la fermer pour une fois? Elle allait surement me détester, mais j'en avais marre de me faire marcher sur les pieds.
Le lendemain, Pascal jeta un coup d’œil au ciel noir avant d'embarquer sur la barque avec Simba, ce n'était pas un temps à naviguer, mais nous n'avions pas le choix, il fallait récupérer les frères... Même si cela impliquait d'affronté une sorcière. Ouaip, les prochains jours allaient être tops, misère. Et je prends le premier tour de rame, ça m'évitera de penser trop longtemps.
Harris Bowman
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A l'aventure compagnon je suis parti vers l'horizon...
CRÉDIT - CSS
Harris cru s'étouffer, un tournoi, pour Mérida...non mais...
"Pardon?"
L'étreinte d'une mère pour ses enfants, sa main douce et bienveillante sur les joues de ses héritiers, ce fut un moment qu'Harris aurait bien voulu faire durer un peu plus. Elle était fière, ce fut la plus belle chose qu'il puisse entendre en ce moment, quoi de plus beau pour un enfant que ces paroles? Ce n'était pas sa faute, elle avait lu dans ses pensées, elle avait su reconnaitre les signes de sa détresse.
3 jours séparaient Harris de ses frères, deux nuits transformer en ourson. Et quoiqu'on puisse dire, Harris était un ourson gourmand, même sous cette forme. Harris c'tait un peu éloigner la dernière nuit, chantonnant la petite contine sur mordu en dansant sur ses pattes arrière dans un fourret avant de tomber à la renverse, ses yeux se rivant sur les étoiles. Il manqua de s'endormir avant d'être réveillé par un bruit de feuillage. Il grogna sur l'inconnu...qui se trouvait être un écureuil, lui présentant un glan...non mais...on n'était pas dans un Disney quand même. Harris soupira avant de rejoindre le campement. L'orage, Harris l'avait également senti. Harris se dirigea vers la barque de Mérida avant d'esquisser un sourire.
"C'est moi qui vais te sauver ! J'ai déjà sauvé une princesse tu sais...dans un pays plein de bonbons!"
Even grimpa dans la barque, Youhou, Harris était content. Elle où le fait que Judah ne soit pas avec eux. ça, c'était top.
*Samuel King
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« C'est ça King Kong ?!
Je préfère King Lion ! »
| Conte : ➹ Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Simba, le roi des nanimaux! *-*
Depuis ma venue au monde, j'avais eu beaucoup de chances. On ne peut pas dire que j'avais vécu la vie dont tout lionceau aurait rêvée, mais à chaque fois qu'il m'arrivait quelque chose, je n'étais jamais seul. Je pouvais toujours compter sur la présence de mes amis. La plupart d'entre eux étaient là, ce soir, autour de ce feu, à mes côtés. Et même s'ils n'étaient pas là pour moi, on était tous là pour l'un d'entre nous. On formait un groupe unis, pouvant compter les uns sur les autres et jusqu'à la fin, on resterait souder.
Par le passé, Timon et Pumba avaient été là pour moi quand mon père avait trouvé la mort. Lors de la malédiction, j'avais trouvé Merida et même si on ne pouvait pas dire que c'était l'amie parfaite, elle était devenue indispensable à mes yeux. Je savais que je pouvais compter sur elle et elle savait qu'elle pouvait compter sur moi.
Quand tout était rentré dans l'ordre, j'avais retrouvé Tama et on avait vécu de nouvelles aventures plus merveilleuses les unes que les autres, même si elle me faisait grandement flipper quand elle parlait de manger des humains au petit déjeuner. Bien sûr, je savais qu'elle plaisantait, mais avec une lionne affamée, on ne pouvait jamais être vraiment sûr qu'elle ne passerait pas un jour à l'acte.
Mes amis m'avaient aussi permi d'en rencontrer d'autres. Harris, cette petite boule de poil la nuit, qui devenait un garçon formidable une fois le jour levé. Pascal, qui même s'il arrivait à me battre au duel à l'épée - faudrait que je pense à m'entraîner -, je savais que je pouvais compter sur lui.
On avait tous été embarqués dans cette aventure et quand je les regardais, je lisais en eux qu'ils avaient tous la même crainte. On avait beau rigoler autour de ce feu, mais on savait qu'on était plus qu'à une journée de marche de chez la sorcière et qu'on souffrirait encore et encore, comme toujours. Mais le fait qu'on était tous ensemble, sous ce magnifique ciel étoilé, qu'on pouvait compter les uns sur les autres ça nous donnait de la force, du courage et qu'elle qu'en serait l'issue, demain, on aurait au moins vécu ça ensemble.
La situation ne s'y prêtait pas vraiment, mais je crois que je n'avais jamais été aussi heureux de toute mon existence. J'avais regardé Merida, qui discutait avec Pascal, fait surprenant... Puis, Harris, qui était endormi, toujours dans sa forme petite boule de poils vue que la nuit battait son plein. Puis, j'avais tourné la tête vers Nala. Quand je la regardais, ça sonnait comme une évidence : elle n'était pas mon amie.
On avait vécu beaucoup de choses par le passé, on avait grandit ensemble, on s'était aimé, mais elle n'avait jamais été mon amie. Mon amie c'était Merida. Tama était comme une soeur à mes yeux. Quand aux autres, ils étaient les meilleurs compagnons de vie qu'on pouvait trouver. Mais elle, non.
Elle était bien plus que eux tous réunis. Elle représentait tout pour moi. Et même si elle avait dit non, une fois, je savais que ça serait ainsi. On était fait pour être ensemble, qu'importait ce que les autres pouvaient en penser. Je savais que tôt ou tard, on ne serait plus qu'un. C'était pour ça que je lui avais souris, même si j'aurai plus dû lui en vouloir pour son histoire de dinde au four.
Quand on prenait le temps de regarder les gens qui nous entouraient, on se rendait compte à quel point c'était quand même plus facile de vivre sous les étoiles.
~
"Je peux te demander un truc?" avais-je dit à Pascal, quand on s'était retrouvé tous les deux dans la barque.
"Est ce que t'as déjà été attiré par moi?"
Oui, ce que Merida m'avait dit, comme quoi il était sans doute gay, ça m'avait perturbé. Est ce qu'il avait des vues sur moi et que c'était pour cela qu'on s'entendait bien? Je n'étais pas spécialement intéressé, mais j'aurai bien aimé savoir si je plaisais aux garçons. En fait, c'était une question véritablement débiles. J'avais secoué la tête avant de me mettre à ramer.
"Oublie, désolé..."
On était quasiment arrivé au bout, quand il avait fait nuit l'espace d'une fraction de seconde. J'avais été éblouis en levant les yeux au ciel, car le soleil battait son plein. Alors pourquoi il... Oh mon dieu... Quelque chose était passé devant le soleil. Quelque chose de suffisament grand pour le cacher quelques secondes. Ce n'était pas un nuage, comme on aurait pu le penser, mais une créature volante. Au début j'avais songé à notre dragon, mais non, car une seconde était apparue, puis une troisième.
"Vous avez vue là haut?" avais-je dit en pointant le ciel du doigt. Ces volatiles volaient en cercle autour de nous. Et c'est quand j'avais tenté de mieux distinguer à quoi ils ressemblaient qu'un avait piqué en direction de la barque des filles et de Harris.
Even Jones*
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| Avatar : Chloë Moretz
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Nala
Finalement, partir sauver des enfants des griffes d'une vilaine sorcière qui peut être déteste l'eau et a la peau verte, ça n'avait pas été aussi atroce que je l'imaginais. Du moins les trois jours de voyage avaient été plutôt sympas. On reparlera de tout ça une fois qu'on aura affronter la méchante de l'histoire. Bizarrement, je sens que mon avis va radicalement changer.
En tout cas, pour le moment, ça avait été cool. Je sais pas si c'est parce que Judah n'était plus avec nous ou parce qu'on allait peut être tous morfler, mais j'avais plutôt l'impression qu'on était chez les scouts. Entre les histoires autour du feu, les marshmallows et les blagues pas souvent drôles, je m'étais sentie à l'aise. Si on oublie la boule dans ma gorge qui arrêtait pas de me rappeler qu'on allait tout droit vers le danger, et le combat entre Simba et Pascal qui n'avait pas été aussi bien que du catch à la télé. Y avait un peu de muscles et de cicatrices, d'accord. Mais j'en aurai énormément voulu à Pascal si il avait amoché mon copain.
Le pire quand même, ça avait été les nuits. Dans mon sac à dos, je n'avais pas pensé à prendre un sac de couchage. Bien sûre. Ça aurait été trop simple. Mon dos commençait à hurler de douleur et je me sentais un peu seule. Ma mère me manquait beaucoup. Elle devait sûrement avoir envie de me secouer par la peau du cou. J'avais envie d'être à la maison pour lui faire un câlin et regarder toute la nuit des séries télés avec elle. Je n'avais pas intérêt à mourir. Elle m'en voudrait beaucoup je pense.
Heureusement qu'il y avait Harris. La version nounours était une peluche vivante, et j'en avais bien profité. Il était adorable comme tout, et c'était pas désagréable d'avoir quelqu'un a qui faire des câlins. J'en aurai bien fait à Simba aussi, mais je ne savais pas trop comment me comporter avec lui. On s'était fait des sourires, d'accord. Mais ça voulait dire quoi ? Je lui aurai bien parlé un peu plus aussi, mais je me sentais comme une idiote. J'avais peut être fait de trop mauvais choix ces derniers temps.
Quand nous étions finalement arrivés chez la sorcière, j'avais vite compris qu'elle serait pas du tout une Glinda. Vous savez, comme la gentille Sorcière du Nord dans le Magicien d'Oz. Elle ressemble plus à un fée, mais bon... Enlever des enfants, ça pouvait cacher des troubles liés au besoin d'être mère. Peut être qu'elle avait fait ça juste parce qu'elle était en manque de maternité. Par contre vivre sur une île, dans une tour, et au milieu d'un lac... je sais pas. Je le sentais moyen.
Les barques accentuèrent ce sentiment. Il y avait un orage qui approchait. Et nous devions monter dans des barques. Un tout petit bateau. Qui risque de couler plus vite que le Titanic. Génial. Je me tournais vers le cheval beige qu'on m'avait «donné» pour que je puisse suivre le mouvement. Au début, j'avais été plus que septique à l'idée de devoir passé autant de temps avec un potentiel apéritif sur pattes. Mais maintenant, je me rendais compte que j'aurai nettement préféré me balader sur son dos plutôt que de monter dans cette barque. Je devais avoir des problèmes avec les moyens de transports. Je passais une main sur sa crinière blonde, avant de m'approcher du bateau en prenant le temps de lui faire un petit signe de la main pour lui dire au revoir. C'était un peu gamin, mais j'avais l'impression de l'abandonner, et c'était pas sympa. Et puis, si je pouvais me racheter auprès d'un cousin éloigné des zèbres... vu le nombre que j'en avais mangé dans ma vie, je me sentais un peu trop dans l'âme d'une meurtrière.
- Une princesse dans un royaume de bonbons ? Tu connais le conte du Casse-Noisette ?
Quoi que Mary, ou Clara selon les versions, n'était pas une princesse. Je voyais qu'une personne qui vivait dans un monde avec des sucreries partout. Quoi qu'il y avait l'autre timbrée de la pâtisserie qui avait parlé de ce genre de choses, un jour. Mais de toute façon, cette fille est sûrement une droguée. Il vaut mieux pas que j'écoute tout ce que dit cette folle aux gâteaux.
Je montais prudemment dans la barque qui se mit à tanguer dès que j'y posais un pied. Je me dépêchais de m’asseoir, en évitant de trop bouger. Les eaux étaient plutôt sombres, et j'avais moyennement envie de faire trempettes. J'ai un lien de famille avec les chats, à part les douches, je suis pas fan de l'eau. Surtout la mer, la piscine et les lacs. Et la pluie. J'étais montée avec Mérida et Harris par réflexe. Ils avaient été les premiers à grimper dans une barque, et je ne voulais pas me retrouver toute seule dans un de ces bateaux. Et puis je voulais pouvoir aider à protéger Harris.
Mais la chance, au final, avait l'air d'être avec nous. La traversée se passait bien. Aussi bien que notre voyage enfaîte. J'avais peut être un peu trop stressé. Toutes les sorcières n'avaient pas des pièges pour empêcher les gens d'entrer. D'un côté, personne de saint d'esprit ne voudrait aller sur l'île d'une sorcière. Sérieusement. À part nous.
- C'est quoi ça ?
J'avais presque murmuré, comme Simba avait pointé du doigt en même temps que moi ce qui volait dans le ciel. C'était plutôt gros. Et avec des ailes. Il y en avait trois, mais je ne pouvais pas vraiment bien voir ce que c'était. Je le sentais mal, quand même. Des bestioles volantes qui apparaissent alors qu'on arrive enfin chez une sorcière... Je sais pas pourquoi, mais ça laisse présager quelque chose de mauvais.
- Baissez vous !
Cette fois, j'avais hurlé. L'une des créatures avait plongée sur notre barque. Elle était plus grande qu'un homme, avec des ailes immenses et la peau grise. Et une sale tête aussi. J'avais attrapé mon sac à dos que j'avais gardé accroché et quand elle était arrivée prêt de nous, je l'avais violemment frappé en plein visage. J'avais à peine eu le temps d'apercevoir des oreilles démesurées et une ressemblance certaine avec une chauve-sourie qu'elle s'était de nouveau élevée dans le ciel.
- Les garçons attention !
Une deuxième de ces créatures s'était cette fois jeté sur la barque où se trouvait Pascal et Simba. Je vis une silhouette tombée dans l'eau, tandis que la chose remontait déjà rejoindre les autres, comme si elles se préparaient de nouveau à l'attaque. Je me penchais par dessus la barque pour sonder les eaux sombres, sans même prendre le temps de regarder qui était resté dans la barque.
- Pascal est tombé à l'eau ! Il faut qu'on le sorte ? Mais comment on le sort ? Il sait nager au moins ?
Je ne savais même pas comment réagir. J'étais un peu trop soulagée de savoir que ce n'était pas Samuel qui avait fait le grand plongeon. C'était méchant, mais je préférais que ce soit le caméléon dans l'eau. Mauvais karma pour moi, je sais. Il fallait quand même qu'on le sorte de l'eau. Sauf que pour le coup, je n'arrivais pas à réfléchir. Avec les cris des chauves-souries monstrueuses qui annonçaient qu'on allait encore morfler, je ne savais plus où donner de la tête. Peut être que, pour le coup, il fallait mieux que je laisse faire les vraies guerrières.
Pascal Méléon
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| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Je rame, et je rame, tout va bien dans cette petite barque filant tranquillement sur l'eau. Un peu d'exercice pour s'échauffer pour la journée à venir, ouaip, la sorcière et l’île qui était... Charmante? Bien dans le genre Halloween, mais toute l'année, ce qui tuait un peu le principe de la fête des morts. Dommage, ça faisait longtemps que je n'avais pas fait d'Halloween, je pourrais peut-être me déguiser en fantôme en me planquant sous un drap en me rendant invisible? Ouais, y'avait de l'idée... ... Je parlais de quoi déjà moi?
"Je peux te demander un truc?"
Mais bien sûr cher camarade timonier! Qu'est-ce que tu voulais savoir? Si le terrible monstre du Loch Ness se cachait parmi les eaux troubles de ce lac? Qui sait, peut-être qu'il nous observait depuis les profondeurs en attendant le moment propice pour frapper une embarcation et nous entraîner vers le fond... Bon, je devais arrêter de dire ce genre de choses, ça allait nous porter malchance et un dinosaure marin allait pointer le bout de son nez pour prendre son petit-déj. C'était probable, et cette fois pas d'Astrid pour faire la traduction.
"Est ce que t'as déjà été attiré par moi?"
... Pascal arrêta de ramer pour se tourner vers le lion en lui haussant un sourcil tout en lui jetant un regard qui voulait simplement dire "what the fuck?". D'où lui venait cette idée à la base...? Oh Méri, c'est ça? Bref, on m'avait posé beaucoup de questions sortit de nulle part, mais je pense que celle-là devait être la première mondiale, bravo Simba, tu as gagné un cookie imaginaire. Bon, fallait tout de même que je lui réponde, pas vrai? Histoire d'éviter un quiproquo extrêmement gênant avec Even, d'ailleurs il se passait quoi entre-eux? Je ne connaissais pas toute l'histoire mais j'étais un peu curieux. Meh, je demanderais plus tard.
"Oublie, désolé..."
"Désolé de te décevoir, je sais, mais non. J'ai déjà une fille qui m'attend à Storybrooke. Je crois, peut-être, je sais pas, c'est compliqué. Tout est toujours compliqué avec les filles."
Il fallait mieux que j'évite de parler trop fort avant que les deux tigresses de l'autre barque ne m'entendent, et puis je devais être clair avec moi-même. Et puis je n'avais pas envie d'y penser, je devais d'abord me concentrer sur le fait d'être le bon petit couteau-suisse de Judah et survivre à son bordel, ensuite on bottera le derrière poussiéreux de Chronos, et ensuite je pourrais me concentrer sur mes histoires de cœur... N'empêche qu'elle me manquait.
"Vous avez vue là haut?"
Oh, tiens, les problèmes arrivent. Formidable. Pascal leva la tête pour regarder les trois silhouettes voler dans leurs directions. Des oiseaux? Nah c'était trop gros pour être des oiseaux, et ils avaient le soleil derrière eux, ce qui les rendait flous et presque impossible à fixer durant plus de quelques secondes, ouais, bien trop gros pour être des oiseaux alors... C'était quoi? Le caméléon trouva sa réponse bien assez tôt, c'était gros, c'était moche, ça avait des ailes, et ça fonçait droit sur notre barque. En fait, c'était des chauves-souris ayant fait de la muscu. Et elles venaient droit vers nous, ha, rectification, elles étaient déjà sur nous. Et mer..
Pascal jura lorsque l'une des chauves-souris mutantes le heurta de tout son poids, faisant basculer le caméléon par-dessus dessus bord qui tomba dans l'eau brusquement, en fait, le choc entre les différences de températures secoua le caméléon qui laissa échapper un cri de surprise et de douleur, Pascal se battit pour remonter à la surface le plus rapidement possible. Je n'avais pas voulu cette baignade, l'eau était sombre, froide, et mon hypothèse sur le Lock Ness venait de me revenir à fond la caisse. Oh misère, il fallait que je sorte de l'eau avant de me faire manger, ou pire, attraper un rhume. Non parce que ma dernière baignade avait été bien plus... Appréciable. Et l'eau était plus chaude, moins Écossaise. Le caméléon nagea rapidement jusqu'à sa barque, voyant que Sam tentait de repousser les assauts de deux de ses créatures cauchemardesques. Ont devait accoster, sinon ces machins allaient devenir véritablement dangereux. Ils devaient être la première ligne de défense contre les intrus, il fallait que Méri vise juste, parce que mon arc était toujours dans la barque. Brave venait déjà de partir en piquet vers l'une des créatures, lui labourant le dos avec ses serres, visant les ailes sans faire assez de dégât pour faire tomber la créature, Pascal en profita pour se hisser difficilement dans la barque, se secouant rapidement et ignorant le froid qui l'engourdissait pour prendre son arc et se retourner vers les cibles volantes. Uniquement pour en apercevoir une qui chargeait de nouveau sur lui.
"Ooooh espèce de sale petite p"
Pascal se prit la chauve-souris de plein fouet une nouvelle fois, lâchant son arc dans la barque et tombant de nouveau dans l'eau glaciale. Bon sang, je déteste déjà cette île.
90%
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
Je t’écris... seul dans mon trou... Depuis mon départ, je n'ai reçu qu'une seule carte. Tu penses si cela m'est dur. Néanmoins j'accepte ce sacrifice et je me prépare à un plus grand. Hier encore, on était retranché dans une zone libre, mais il n'a cessé de pleuvoir depuis plusieurs jours et la boue nous a forcée à avancer encore et encore.
Chaque matin je regardais au loin, dans l'espoir de voir apparaître les cavaliers ou des canons. Mes les renforts se faisaient attendre et on était de moins en moins nombreux. La famine nous guettait, ainsi que les maladies qui se faisaient de plus en plus fréquentes.
Je n'avais de cesse de penser à toi. J'aurais aimé fuir, on l'aurait tous voulu, pour retrouver nos maisons, mais si on avait quitté nos positions, on les aurait perdues à jamais. C'était cet espoir de vous revoir qui nous faisait tenir.
Maintenant je les entends. Ils sont nombreux, ils arrivent, ils s'avancent vers moi, mais je sais que ce ne sont pas les nôtres. J'ai trouvé refuge dans ce trou quand les miens sont tombés les uns après les autres et c'est à mon tour maintenant.
Quoi qu'il arrivera, garde ton sang-froid. Il faut penser à l'avenir et non à ce que nous avons perdu. Quoi qu'il arrive, sache que...
"Et merde !"
J'avais levé les yeux. Je n'arrivais pas très bien à distinguer qui avait dit ça, car j'étais couvert de plusieurs épaisseurs, pour que la pluie ne m'empêche pas de t'écrire ces mots. J'avais d'abord mis à l'abri cette lettre, même si je savais que tu ne la recevrais jamais, puis j'avais levé les yeux vers cet homme qui se tenait là. Il semblait si jeune, si propre. Ca ne pouvait pas être un soldat, car on était tous aux limites de notre existence. Il tenait une épée en main. Il avait les cheveux longs qui lui retombaient sur les épaules. Il venait de me tendre la main.
"J'ai rarement fait la guerre mais dans mes souvenirs, les soldats sont debout."
J'avais agrippé sa main, je n'avais pas véritablement le choix. Une fois hors de ce qui était censé être ma dernière demeure, je les avais vue. Tu te rappelles quand je t'avais parlé de ces renforts qui devaient arriver? Je savais que la Reine ne nous abandonnerait pas. Ils étaient là, devant moi. Moins nombreux que je l'aurai espéré, mais un nouvel espoir se lisait dans leurs yeux. Ca faisait si longtemps que je n'avais plus vu aussi nettement les armoiries de Dun Broch.
"Si l'ennemi me voyait, il se moquerait de moi." avais-je dit en indiquant mon pied qui venait de s'enfoncer dans la boue, d'où le fait que j'avais dit une grossiertée. Je l'en avais dégagé, avant de me tourner vers mes soldats et de leur indiquer de continuer à avancer.
"C'était destiné à qui?"
Il avait dû me voir ranger la lettre. Je ne savais pas quoi lui répondre, car si je lui disais qu'elle t'était destinée, je repenserais à ce qui t'étais arrivé. La seule lettre que j'avais reçu une fois sur le front, avait été celle de notre voisin et ami qui m'annonçais que tu ne m'écrirais plus. Tu avais trouvée la mort à cause d'une attaque par le front ouest.
On était pris de toute part et même si j'avais voulu en finir moi aussi, pour te retrouver, je ne devais pas. Je me forçais à continuer pour les autres, pour toutes les autres familles qui risquaient elles aussi de perdre un être cher à cause de cette guerre. Je m'étais contenté de lui sourire, sans doute pour le remercier, car même si j'avais envie de te revoir, il était encore trop tôt. Il me restait un dernier acte à accomplir, un dernier combat à mener.
"Vue que tu n'es pas très bavard, je vais t'appeller le muet ! Et tu sais quoi, le muet ? J'adore les soldats qui ne parlent pas. Ca change de ceux qui se plaignent. Alors en avant et en silence !"
~
C'était là, maintenant. Les bâteaux arrivaient au loin et mes archers étaient tous sur les premières lignes. J'avais ordonné aux soldats de rester derrière, d'attendre que les premières flèches pleuvent, car j'avais un plan. On allait gagner et sans qu'aucun des nôtres tomberait. J'avais levé la main, les préparant à tirer.
Les premiers bâteaux avaient accostés que déjà les soldats avaient brandit leur épées et ils avaient foncer vers mes archers. Mais à peine avaient ils fait leur premier pas, que les flèches avaient foncées sur eux.
"Rechargez ! Allez ! Vite !"
Ils ne comprenaient pas ma tactique, mais pour l'instant tout marchait comme sur des roulettes. Ca allait être ma première grande victoire en tant que Judah ! Oh oui, on allait voir enfin ce que cet Hadès était capable de faire ! J'en salivais d'avance et je connaissais une Princesse qui serait plus que ravie de partager ma gloire.
"Attendez... Attendez encore..."
Ca y est, les soldats continuaient à avancer et ils devaient désormais enjamber les premiers corps pour nous attaquer. Une fois les flèches prêtent à partir, j'avais fait ce sourire qui voulait tout dire. Celui qui annonçait à ceux qui étaient de mon côté que mon plan allait marcher et également celui, qui pour les ennemis qui me regarderaient dans les yeux, y verraient leur mort.
J'avais dirigé ma main vers les flèches, sans détourner mon regard des forces ennemies. Je voulais les voir tomber, je voulais les voir souffir, je voulais les voir payer. Tandis que les archers levaient leurs arcs, le bout des flèches s'était enflammé. Ca avait eu pour effet de les surprendre, mais pas moi, car je savais ce que j'avais... fait.
"FEU !" avais-je hurlé tandis qu'elles partaient toutes en direction de nos ennemis. Cette fois ci ils ne se contentaient pas de tomber. Ils prenaient feu et ils emportaient d'autres soldats avec eux. Un vent de panique s'était emparé des troupes ennemis tandis que d'autres bâteaux et d'autres soldats arrivaient.
"Visez les bâteaux !" avais-je ordonné. Les bâteaux ennemis étaient sans doute remplis de poudre. J'avais envie de voir ce que ça donnerait nos flèches enflammées contre toute cette pourdre.
"Préparez vos flèches ! FEU !"
Cette fois ci les bâteaux encaissés les coups à la place des soldats, tandis que les troupes ne pouvaient toujours pas avancer, attendant simplement que les leurs tombent. Le feu créait un barrage entre eux et nous. Le mat d'un bâteau avait commencé à prendre feu, tandis qu'on en voyait un exploser au loin. Ca avait un côté magique. Je l'avais promis au muet, je l'avais promis à tous. Une victoire sans perte de notre côté ! Voilà à quoi allait ressembler mon règne !
"Rechargez !"
"Monsieur?"
"Quoi? Profite de l'instant ! Respire ce parfum de victoire ! Encor un ou deux coups et on les aura tous !"
"Mais votre main, monsieur... Vous allez bien?"
J'avais regardé celui qui était devenu mon ami, le muet, puis j'avais posé mes yeux sur ma main. Je ne l'avais même pas sentis. Elle tremblait. C'était de pire en pire à chaque fois. J'avais tenté de la stopper en la serrant fortement avec mon autre main, mais ça n'avait eu pour effet que de faire diminuer le tremblement. Non... Ca n'allait pas arriver, pas maintenant.
"En position ! FEU !"
Les flèches s'étaient envolées dans les airs et avaient touchées leurs cibles, mais trop peu s'étaient enflammées et ma main reprenait de plus belle. Cette fois ci les soldats pouvaient à nouveau foncer vers nous. Il fallait rispoter et rapidemment.
"Re... chargez ! Vite !" avais-je dit à bout de souffle. Bon sang! Encore un petit effort et les bâteaux exploseraient.
"Prenez vos épées !"
"Non ! Pas encore ! Rechargez vos arcs ! Dépêchez vous !"
Les soldats n'étaient plus qu'à quelques mètres, mais il fallait une dernière fois attaquer les bâteaux.
"FEU !" avais-je hurlé à nouveau, mais aucune flèche avait pris feu. Cette fois ci les soldats étaient sur nous. Les premiers archers n'avaient pas eu le temps de dégainer leurs épées et c'était désormais les nôtres qui tombaient les uns après les autres. Les soldats de seconde ligne, les nôtres, avaient déjà leur épées, mais à cause des archers qui se trouvaient devant eux, ils ne pouvaient passer que difficilement, ce qui limitait leur champs d'action. J'avais sortit à mon tour mon épée, mais j'avais un mal fou à la tenir en main.
"Monsieur, mettez vous en retrait."
"Non ! Ils sont beaucoup moins nombreux, on peut y arriver ! On les repousse et on continue à envoyer des flèches. Il me faut juste du temps. Juste un petit peu de temps."
A peine j'avais fini ma phrase qu'une giclée de sang était arrivée jusqu'à mon visage. Je voyais l'épée sortir du corps du muet et le soldat ennemi me faire face. Sur le moment je n'avais pas su quoi faire, puis quand il m'avait attaqué j'avais riposté.
~
Il est comme tous les autres. Confiant et sûr de lui. J'ai confiance en lui, car je me dis que peut être ça sera lui. Peut être qu'il pourra faire la différence et nous permettre de retrouver notre paix passée. En tout cas je le prie tous les soirs.
Certains l'appellent Judah, d'autres se contentent de son rang, général, capitaine, colonel, on ne sait pas vraiment. Personne sait réellement qui il est. On sait juste que la Reine nous l'a envoyée. Et pourtant, quand je le vois si confiant, quand je le vois si sûr de lui, je me dis qu'il ne peut être qu'un ange que les dieux nous ont envoyés afin de nous protéger. Je sais qu'à ses côtés je serai en sécurité.