« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
On était tous ensemble pour passer la nuit. En dehors de Pascal, qui était je ne sais où. Mais j'espérais qu'il allait bien, il avait l'air d'être sympa. Quoi qu'il en soit, on devait rester souder, rester unis et attendre le petit matin pour pouvoir reprendre la route. J'avais attendu de voir où Even allait s'asseoir, pour m'asseoir à l'opposé. Je ne voulais pas être juste à côté d'elle, ça aurait été trop bizarre, ni être trop loin. En face, je pourrai l'observer surveiller que personne s'approchait d'elle. Je ne parlais d'un autre homme, mais plus d'un ennemi. Fallait être prudent vue que des soldats pouvaient débarquer à tout moment.
J'avais mis mon sac de manière à m'en servir de coussin. Et juste avant de m'allonger, j'avais vue que Harris, ou plutôt le petit ourson, s'était approché de Even et il s'était allongé juste à côté d'elle. Ca allait la maintenir au chaud de la fourrure d'ours à ses côtés. J'avais souris à l'idée qu'elle passerait une bonne nuit. Je l'avais regarder poser sa tête tout contre Harris, me disant que j'aurai bien aimé que c'était contre moi qu'elle la pose, mais bon...
Elle avait raison sur un point, il était véritablement mignon. Il donnerait même envie d'en avoir un et... J'avais ouvert grand les yeux. Elle disait quoi là? Elle pensait la même chose que moi, mais à voix haute? J'avais remarqué qu'elle m'avait jeté un coup d'oeil. Ca signifiait quoi? Elle m'envoyait un message? C'était dans ce genre de cas qu'il fallait se lever, aller la voir et lui proposer d'avoir un enfant? J'avais déjà fait l'erreur de croire qu'elle voulait m'épouser. Je me faisais surement encore des idées. Quoi qu'il en soit, j'étais resté là à l'observer et à me poser une tonne de questions.
Quand le matin avait pointé le bout de son nez, j'étais toujours là, assis, mais contre l'arbre. A quel moment j'avais bougé? Les yeux grands ouverts, à la regarder. J'avais dormi? Je me souvenais plus grand chose de la nuit passée, si ce n'était que j'avais qu'une seule chose en tête : la vision de pleins d'oursons qui couraient dans ma cuisine et qui mangeaient mes céréales. J'avais secoué la tête et je m'étais levé d'un bond. Etrangement, j'étais en forme. J'avais humé l'air, ça sentait le poisson. Quand Harris était partit en chercher? Bon sang, parfois je me faisais peur. Je m'étais levé pour rejoindre le groupe et j'avais vue Pascal arriver avec le rouquin.
J'en avais profité pour m'approcher de Even, vue que Merida était aller voir son ex. C'était bizarre d'imaginer la présence de son ex et de Judah au même endroit et en même temps. C'était même flippant et ça m'avait fait frissonner. Une fois à côté d'Even, je lui avais tendu une barre énergétique. J'en avais encore tout un stock.
"Tiens. Le poisson n'a pas l'air mauvais, mais le manger cru, c'est bizarre, Merida a raison."
J'avais tourné la tête vers Judah qui se recoiffer. Il était sérieux? Je l'avais regardé bizarrement avant de voir que Harris s'était lancé dans la préparation du poisson. Voir ce poisson mort et cru, ça m'écoeurait. J'étais pas fait pour ça.
"Beurk." avais-je laissé échapper avant de me tourner à nouveau vers Nala. Elle partageait le même point de vue que moi?
"J'ai l'impression qu'on va avoir une journée très longue et épuisante à passer. Entre Judah et Pascal qui vont se disputer Merida et... Hé !!!" m'étais je écrié en me tournant vers la rousse.
"Pas question qu'elle vienne avec toi. Le baiser de la dernière fois a largement suffit et ses lèvres sont à moi !"
J'étais resté bloqué quelques secondes, regardant Merida partir. J'avais dit ça à voix haute? Ses lèvres n'étaient pas nécessairement à moi. Je voulais juste dire que je l'avais déjà embrassée et plus de fois que Merida. Car elle, c'était qu'une seule et unique fois et en plus on avait trop bu. Le savenhope s'était arrêté le jour même où il avait débuté. En me tournant vers Nala, j'avais porté mes yeux sur ses lèvres, me mordant les miennes avant de regarder ailleurs.
"Harriiiiiiis ! Attends, je vais t'aider!"
Tant pis si j'allais me sentir mal, je préfèrais être en train de découper un poisson que de vivre cette situation embarassante. Je m'étais assis à côté de Harris et j'avais pris un poisson en main que j'avais de suite laissé tomber par terre.
"Comment tu peux tripoter ce truc, c'est écoeurant."
Au moment même où j'allais essayer de le reprendre en main, voilà que Merida revenait avec trois types. C'était quoi ça encore? Je m'étais relevé brusquement et j'avais pris la main de Harris qui était juste à côté de moi.
"Reste à côté de moi."
J'avais également regardé autour de moi pour voir à quelle distance était mon arme. Mais elle était bien trop loin. Cela dit, tout ceci était inutile, car ils semblaient obéïr à Merida. C'était des soldats de Dun Broch. J'avais relâché la main de Harris, me sentant beaucoup mieux. Puis, j'avais tourné la tête vers Even pour lui faire un petit sourire confiant. Tout allait bien se passer, l'armée allait nous escorter jusqu'au château.
Cependant, ce que le soldat avait dit sonnait comme un glas. Dun Broch avait été attaqué? Des troupes ennemis se trouvaient de partout? Son... père... Je m'étais approché de Merida pendant qu'elle parlait et au moment où ils lui avaient dit qu'il était sur le point de mourir, j'avais passé ma main dans le dos de Merida pour la retenir.
"Ca va, c'est rien. C'est... Ca va aller. Ne t'en fais pas."
J'aurai bien voulu dire d'autres choses pour la réconforter, mais Judah m'avait coupé la parole.
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
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« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
Le soleil venait de se lever et ça faisait quelques minutes que je contemplais mes mains. J'avais entendu Harris revenir avec les poissons et je l'avais observé les déposer par terre et tenter de les préparer. Il était débrouillard, même si c'était qu'une tête de noeud. Quand à mes mains, elles allaient mieux. Je les avais fermées et ouvertes plusieurs fois avant de les passer dans mes cheveux. Puis, un dragon était apparu. J'avais levé les yeux au ciel, avant de passer mes mains derrière mon dos et de m'approcher de la bête. Pascal devait se trouver sur le dos de la créature, vue que je l'entendais parler.
"Mais à ton service. Et surtout, ne me remercie pas." lui avais-je dit en le voyant descendre de mon dragon. J'avais fait un signe de la tête à la créature qui était redevenu un homme. Une fois à ma hauteur, Pascal avait passé sa main dans ses cheveux et... il me piquait ma gestuelle j'avais l'impression. Je comptais bien lui faire remarquer tôt ou tard.
"Mouais..." lui avais-je répondu, septique. Il m'en devait une. C'était toujours bon à prendre, mais j'aurai peut être dû le laisser mourir, tout simplement. La rousse ne me l'aurait pas pardonné, mais... Enfin bref... Je me tenais devant Astaroth, un grand sourire aux lèvres.
"Alors! Toi aussi tu sauve la vie des ex de la fille que tu convoites?"
"Mais... Seigneur... C'est que... Vous m'aviez demandé..." s'était-il mis à bégayer avant que je lève les yeux au ciel et que je lui fasse un signe de déguerpir. Ah ces créatures... ils n'avaient pas du tout le sens de l'humour.
Voyant que tout le monde vaquait à ses occupations, j'en avais profité pour faire une petite séance coiffure. Juste un petit truc de rien du tout, histoire d'avoir les cheveux bien coiffés. C'était important d'être présentable pour rencontrer ses futurs beaux parents. Un petit sourire s'était dessiné sur mes lèvres.
"Ouep." avais-je laissé échapper en entendant Merida demander à Pascal si on était des 'potes qui dépotent'. Je crois qu'on pouvait nous qualifier de la sorte. J'étais revenu vers eux et après que Merida avait donnée un coup de poing à Pascal, j'avais passé un bras autour de ses épaules pour le ramener contre moi et passer une de mes mains dans ses cheveux pour les ebouriffier.
"Ah mon petit caméléon à moi !" avais-je dit avant de le relâcher et d'aller faire quelques étirements. Je voulais véritablement être en forme, en plus d'être présentable. Puis au bout de quelques minutes, trois soldats étaient apparus. Je m'étais tourné vers eux, comme si de rien était. Après tout, ils n'étaient que trois. Merida était apparu à leur suite vue comment ils se parlaient, ça ne pouvait signifier qu'une chose... C'était comme elle venait de le confirmer, des soldats de Dun Broch. Chouette!
Merida nous avait présenté comme ses amis.
"...et amant!" m'étais-je empressé de répliquer. Car oui, eux, c'était ses amis... Moi, j'étais son amant... je pouvais le prouver s'il le voulaient. Ici et maintenant !
L'homme qui avait le plus de balafres et qui semblait être le chef avait dit que l'armée s'était lancée à l'attaque d'une ensorceleuse. Il y avait des sorciers dans le coin? Ca promettait d'être intéressant. De nombreux pays voisins n'avaient pas accepter de leur prêter mains fortes et ils s'étaient tournés du côté de leurs ennemis, les Macintosh. C'était donc ces soldats qu'on avait vue hier. Merida ne s'était pas trompé. Puis, ils avaient parler des frères de Merida qui étaient retenus prisonniers. Oh mais oui, c'était vrai... il y en avaient d'autres. J'avais levé une nouvelle fois les yeux en ciel en grimaçant à l'idée qu'on allait finir par avoir deux colocataires de plus.
Ensuite, ils avaient parlé du château qui était sous bonne garde, mais d'après leur dires, ce n'était plus pour très longtemps que vue le territoire retrécissait. C'était toujours ainsi... On était fort, puissant et on avait de grandes contrées à nous, puis un autre arrivé et nous prenait tout. C'était une réaction en chaîne. Ils avaient fini par lui dire que son père était mourrant. Et... Aïe... Ca je sentais que ça allait moins bien passer. Simba l'avait retenue tandis que j'étais resté là, au loin, à les observer, sans ciller.
"Wouah..." avais-je laissé échapper.
"Et que faites vous là, devant nous?"
Celui à la barbe grise m'avait observé et il ne savait pas s'il devait me répondre ou non, mais il l'avait tout de même fait.
"On rentrait au château quand on a entendu du bruit..."
"...ce n'était pas la question!"
Je lui avais coupé la parole, car il se contentait de répondre à ma question par autre chose que ce que j'avais demandé. Ce que je voulais véritablement savoir, c'était pourquoi ils étaient là... Je m'étais avancé de lui.
"Ce que je vous demande, c'est pourquoi, alors que le Roi vous avez donné une mission, vous revenez vers le château sans l'avoir accomplie?"
"Mais c'est que... On a perdu beaucoup d'hommes... Il ne restait plus que nous..."
"Oui... C'est exact! Il ne reste plus que vous, mais vous êtes en train de battre en retraite. C'est donc ça la puissante armée de Dun Broch? Une armée de lâches?"
Je sentais qu'il n'avait qu'une envie, c'était de sortir son épée, mais il n'osait pas le faire devant la Princesse, pensant sans doute qu'elle avait la même opinion d'eux. J'avais secoué la tête, ces soldats m'écoeuraient.
"Tom?"
Le dragon était apparu de derrière un arbre et il était venu se mettre juste à côté de moi.
"J'ai envoyé ton... frangin ou je ne sais quoi, prévenir Dun Broch qu'on arrivait. Le comité d'accueil ne devrait plus être très loin. Tu vas rester ici et t'assurer que personne nous suive."
"On va rester avec lui!" avait dit le barbu, sûr de pouvoir se rattraper, mais je m'étais contenté de le regarder avec un air méprisant.
"Inutile. Quand quelqu'un me sert, il ne me déçoit jamais, lui."
J'avais fait un signe vers Simba pour lui indiquer de lâcher Merida, qu'elle était capable de tenir debout toute seule, puis j'avais pris la route de Dun Broch.
"Ne traînez pas derrière, il reste encore pas mal de route."
Harris Bowman
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Des soldats de Dun Broch. Harris se sentit rassurer...le temps de quelques secondes. Ils se courbèrent devant le prince pour le saluer avant que la voix de Meri les interrompt. Juju leur tomba dessus. Harris soupira.
-Batte en retraite...plutôt replis stratégiques. Oui forcément, quand on est immortelle, on peut se permettre de n'avoir aucune stratégie, on peut peut pas mourir.
La voix d'Harris sonna comme un reproche. Ils étaient trois, face aux autres, ils n'avaient aucune chance, ils devaient se replier, analyser la situation et partir avec un plan en tête.
Vos autres frères sont toujours retenus prisonniers par la sorcière. Cette phrase raisonnait dans la tête d'Harris dont le visage se figea. Il mit deux bonnes minutes avant de pouvoir réagir. Bordel, s'il n'avait pas été voir la vieille aux statues pour retourner à Storybrook, rien de tout ça ne serait arriver, il serait au château à apprendre les stratégies militaires ou autres trucs qui d'ordinaire l'ennuyaient. On aurait laissé Meri vivre sa vie en paix et il aurait un jour pris la succession de son père. Mais pas si tôt.
-Je suis un abruti. Harris leva les yeux au ciel avant de poser ses mains nerveusement sur sa tête avant des faires descendre lentement sur son visage puis dans le vide.
-C'est de notre faute...on n'aurait jamais du...
Et Maintenant, qu'est-ce qu'ils devaient faire. Merida posa une autre question, Harris ferma les yeux, craignant la réponse. parce que si ça n'allait pas pour les frères, c'était fort possible pour que ce ne soit pas plus joyeux chez les parents. Il ne s'attendit cependant pas à ce que ce soit aussi grâve. Il ouvrit les yeux quand le soldat eut terminé ses nouvelles peu réjouissantes. Il blêmit soudainement. Ce n'était pas possible, pas lui, pas papa.
-Et maman?
Le soldat ne répondit pas.
-Et maman?
Cette fois, la voix d'Harris se voulait plus nerveuse, plus pressante. Mais l'homme ne répondit toujours pas. Harris attrapa sèchement sa besace. Le mignon petit Harris s'était réfugié au fond de lui. Il était Harris de Dun Broch. Judah annonça qu'ils allaient partir. Il n'eut pas besoin de le redire deux fois, Harris était sur ses talons. Muet, il le resta. La journée de marche avançait, Harris n'avait toujours pas rouvert la bouche, pour le plus grand plaisir de Judah sans doute, qui n'avait pas besoin de se préoccuper du garçon. Une poignée d'hommes arrivèrent près d'une dizaine de kilomètres avant le château. Ils furent surpris en voyant Harris et Mérida, cela ne dura que quelques secondes avant de les saluer. Harris leur jeta un regard froid. Il n'avait pas la tête à les saluer, il n'avait pas le coeur à sourire.
-Ma mère comment va elle? Demanda froidement le petit brun.
Ils ne répondirent pas, Harris leva les yeux au ciel.
-Mais vous êtes tous muets ma parole! MA mère, votre Reine, je veux savoir comment elle va. Dites-le-moi !
Harris venait de hurler sur le soldat. Sa voix mélangée colère et inquiétude, avec du remords qui faisait office de cerise sur le gâteau. Il se mordit les lèvres avant de reprendre la route. Pourquoi il ne réfléchissait pas quand il avait une lourde décision à prendre? ça avait mis ces frères en danger, et peut-être bien plus. Il posa sa main contre le flanc d'un destrier avant de lever la tête vers son propriétaire. Il évalua le nombre de monture et celui du groupe. En montant derrière les cavaliers, ils étaient assez s'il l'envie de monter derrière un cavalier leur prenait. Harris ne mis pas longtemps à faire son choix et monta sur le destrier du capitaine, son visage toujours aussi fermer.
Pascal Méléon
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| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Pascal avait déjà la main sur son sabre lorsque les soldats apparurent, puis il aperçut la tignasse rousse de Méri mener tout ce petit monde à la baguette et cela était suffisant pour savoir que tout était sous contrôle. Trois soldats qui avaient des têtes de déterrés et qui espionnaient notre campement n'était rien face à une Méri en colère. Par contre, les nouvelles n'étaient pas bonnes, pas bonnes du tout. Catastrophique même, nous étions des pièces d'échecs qui venaient de tomber en pleine partie, en pleine défaite. Vu le résumé du soldat, le royaume n'en avait plus pour longtemps.... Bordel, ils avaient mis le roi au lit à cause d'un foutu empoissonnement, technique qui me révulsait au passage, et les deux frères d'Harris et de Méri avait été kidnappés par une sorcière, encore une. Bon sang, mais qu'est-ce qui avait causé tout ce chaos? Pascal serra la main sur la poignée de son sabre, une colère sourde envahissant lentement son cœur. La guerre, la guerre et encore la guerre, pour des terres et du pouvoir, brisant les anciennes alliances pour verser le sang de ceux qui les avaient autrefois accueillis à leurs tables en tant qu'amis. Toute cette camaraderie, réduit en néant par ce qu'un seigneur court sur patte voulait plus, plus et encore plus. La guerre était une monstruosité, une catastrophe qui rongeait la terre et les esprits, combien de soldats étaient déjà mort? Combien d'orphelins, de veuves? Et pour ça au nom d'un titre. J'avais envie de hurler devant cette bêtise, mais j'allais faire mieux, j'allais changer les choses. Nous allons changer les choses, cette guerre, on allait la gagner, Mérida et Harris pourraient revoir Dun'Broch en paix. Je le savais déjà, notre allait, il devait inverser la tendance. Et nous en avions les moyens, nous avons les armes et l'expérience, suffisamment de force pour gagner du temps et affaiblir cette foutue armée. Ils voulaient la guerre, ils allaient l'avoir.
Pascal regarda Judah crier sur les soldats, il avait un peu raison, mais je ne pouvais pas les blâmer, je pouvais les comprendre. J'avais été à leurs places sur le champ bataille, j'avais vécu ce genre de carnage... Alors je comprenais leurs peurs de mourir, beaucoup n'avait pas voulu devenir soldat. Le caméléon avança la tête baissée, pensif, mais plus déterminé que jamais. Il jeta un regard inquiet à tout le monde, un terrible doute se glissant dans son esprit. Est-ce que tout le monde allait survivre? Est-ce que tout le monde pouvait survivre à une guerre? Pas une guerre on l'on avait une chance, non, une guerre presque perdue qui allait peut-être se changer en bain de sang dans les semaines à venir. Il le fallait, les prochains jours allaient être un véritable enfer, surtout pour Hope et Harris. C'étaient leurs maisons, leurs parents, leurs terres. Hope ne le montrait pas mais cela se devinait, elle le vivait mal. Comment pouvait-on bien vivre ce genre de nouvelle!? Et Harris était encore un gamin, il ne méritait pas ça, pas à son âge. Pascal soupira avant de passer une main sur son visage tandis que Brave se posa sur son épaule, le caméléon commença à caresser son plumage distraitement, toujours plongé dans ses pensées. Il leva la tête pour voir le groupe de cavalier arriver vers eux, une escorte, qui venait de s'arrêter. L'ancien étudiant détourna le regard lorsque Harris craqua sur le soldat, l’engueulant purement et simplement. C'était le genre de spectacle que je ne voulais plus jamais revoir.
Pascal monta sur l'un des chevaux alors que le cavalier descendit, il chercha quelques instants dans son sac avant de tomber sur un gros paquet jaune, c'était un paquet contenant... D'autres paquets de m&m's... J'avais de quoi tenir plusieurs semaines avec ça. Le caméléon s'empara d'un des paquets et rangea le sachet dans son sac avant de donner un coup de rêne à son cheval pour le mettre au niveau de celui qui portait Harris.
"Hey champion..."
Le caméléon lui donna le paquet de bonbon au chocolat en hochant la tête avant de se pencher vers lui et de dire:
"T'en fais pas, je suis sûr que tout va bien se passer. Et puis j'irais récupérer tes frangins moi-même. Foi de caméléon!"
Les sorcières, j'en faisais mon affaire. Non sérieusement, j'avais affronté deux fois Gothel et Swain et j'étais toujours debout. C'était un truc intéressant à mettre sur un cv ça, "Chasseur de Sorcière", ça annonce direct la couleur. Mais ouais, il en faudrait bien plus pour m'effrayer qu'une vieille au nez crochu et avec des pouvoirs magiques. Après ça, on allait avoir une guerre à gagner, donc je n'allais pas trimer.
Peu de temps après, l'escorte arriva au château et... Et c'était vraiment si terrible que ça? Le château était en bon état mais il manquait au moins une centaine de soldats pour défendre correctement ce fort! Et c'était le gros des troupes qui s'en occupaient? Oh misère. Ils étaient aussi peu nombreux? La troupe de Résistance dans laquelle j'étais la dernière fois devait surement compter plus d'homme. Mais merde quoi... En cas de siège, je leurs donnaient deux jours à tout casser, quatre maximum. C'est tout, surtout avec des engins de sièges, aller Pascal faut pas désespérer, tu avais tenu en vadrouille dans la forêt en attaquant par guérilla durant six mois. Il y avait pire comme situation, même si elle n'était pas géniale. Le pont-levis s'abaissa pour nous laisser rentrer, les quelques gardes en haut des remparts nous firent des signes tandis que le groupe entra dans la cours du château, il y avait quelques serviteurs qui travaillaient et des soldats de garde mais c'est tout. Le château dégageait une sensation de misère et de mal-être, où était les chanteurs et les sourires sur le visage des gens... C'était tellement triste.
Alors que tout le monde descendait de sa monture, une servante arriva avant de s'incliner devant Mérida avant de nous dire que les chambres étaient prêtes pour chacun d'entre nous avant de passer devant la reine. Bien, j'avais besoin d'organiser mes affaires et mes pensées avant de rencontrer la Reine. Ensuite, ça allait commencer, nous étions déjà dans une situation bancale, j'espérais juste pouvoir passer une nuit tranquille pour avoir les idées claires. Histoire d'être au maximum de ma forme pour être prêt pour ce qui va arriver. Bon sang, nous y étions pas vrai? Pascal suivi le reste du groupe jusqu'au dortoir, une chambre chacun, c'était cool. Hope et Harris avaient les meilleures chambres, mais c'était normal. Enfin bref, Pascal se prépara à ouvrir sa porte lorsque Samuel passa à côté de lui, une idée germa dans son esprit, un petit truc pour se changer les idées après avoir rencontré la Reine.
"Dit Sam, ça te dirait de t’entraîner un peu dans la journée? Histoire de voir si aucun de nous deux est rouillé. "
Il lui avait dit ça en désignant son sabre, histoire de voir s'il pourrait tenir en pleine bataille, face à un adversaire qui ne voudrait qu'une chose, le tuer.
Elinor Bowman
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| Conte : Rebelle | Dans le monde des contes, je suis : : Elinor
La guerre...La destruction, tout s'effondrait autour de nous, autour de moi. Et pourtant...pourtant, je ne pouvais pas me permettre de flancher, pas un seule instant. Non, je me devais, de rester, droite, digne, « une reine doit être brave en toute circonstance », c'était l'une des règles de ma mère. Un sourire, amère, se dessina, sur mes lèvres, les règles, c'était justement, ce qui avait faillit, nous éloigner pour toujours avec Merida. J'avais, été élevé, dans l'idée d'épouser un jour, quelqu'un d'important, et avait accepté, dès mon plus jeune âge ce destin, qui devait être le mien, appliquant, à la lettre, toutes les règles que ma mère m'enseignait. Et, j'avais voulut faire de même avec ma fille, sauf que Merida, n'était pas moi. Merida, était un esprit libre. Et, avec tout ce qui nous était arrivé, à toutes les deux, j'avais finit, par me rendre à l'évidence : Merida, prendrait la suite de son père, sans personne pour lui dire ce qu'elle devait faire.
Je soupirais, je n'avais pas imaginé, lorsque nous étions rentré chez nous, que la situation, pourrait un jour, à ce point dégénérer, certes, l'équilibre, entre les différents clans, était fragile, et je savais, que certains, nous en voulait, pour avoir, finalement, annulé, cette histoire de fiançailles, mais jamais, jamais je n'aurais imaginé, qu'une guerre se préparerait un jour. Et que, cette sorcière, me prendrait mon bien le plus précieux : ma famille.
Je donnais, bien souvent, l'impression, d'être taille dans le roc, que rien ne pourrait m'atteindre, mais, c'était faux. J'étais humaine, avant d'être femme, et mère avant d'être reine. J'avais quatre enfants, quatre merveilleux, enfants, et aujourd'hui, j'ignorais, ce qu'il était advenu d'eux exactement. Deux, de mes fils, étaient prisonniers, j'ignorais, où était le troisième, quand à Merida, je l'espérais, sincèrement, en sécurité, de l'autre côté...
J'avais tort, encore une fois. Quittant, le chevet, de Fergus, je m'avançais, pour repartir dans la grande salle du château, discuter avec nos soldats, mais en chemin, une porte, attira mon attention : la chambre de Merida. Je n'y étais pas revenu, depuis bien longtemps, l'évitant à chaque fois. Mais, aujourd'hui, quelque chose me poussait à le faire.
Poussant, doucement, la porte de la chambre, j'entrais dans la pièce, elle aurait pu, paraitre, froide, et inhospitalière, ma fille ne l'occupant plus, depuis des années. Mais, j'avais, expressément, demandé, à ce qu'elle soit toujours accueillante, et qu'un feu, y soit toujours allumé.
Lentement, je laissais, mon regard, parcourir, l'endroit, pour finalement, m'arrêter, sur un objet, que je n'avais pas regardé depuis bien longtemps. Une tapisserie, la tapisserie, celle qui aurait pu nous séparer à jamais. Doucement, je levais ma main, laissant, mes doigts courir, sur le tissus, caressant, les contours, du visage de ma fille.
A mon grand regret, aucun de mes enfants, n'avaient hérités, de mes cheveux bruns, ils avaient tout prit de Fergus, et bien, que je ne pouvais, imaginer Merida, sans sa tignasse, flamboyante, si bien assortie à sa personnalité, je regrettais, par moment, qu'ils n'aient pas plus hérité de moi, au niveau génétique.
Toute, à ma rêverie, je n'entendis, pas, le garde, entrer essouffler, ce n'est que quand il se mit à parler, que je tressaillis.
Comme prise, en faute, j'enlevais, rapidement, mes doigts de la tapisserie, et prit mon attitude la plus digne. Lui demandant, de quoi il en retournait. C'est alors, que j'appris, qu'elle était ici, ma fille, et Harris, aussi, ainsi qu'un petit groupe de personne. J'étais à la foi, heureuse, soulagée, et aussi, appeurée. Pourquoi, donc étaient-ils venus ? Pourquoi, n'étaient-ils pas restés, là où ils étaient ? Pourquoi, revenir ici, il n'y avait pas d'avenir pour eux à Dun Broch, du moins pas d'avenir heureux
Ne montrant rien du trouble qui m'animait, j'ordonnais, immédiatement, à ce que des chambres, soient préparées, pour nos hôtes. Quant, à moi, je descendis, dans la grande salle, où étaient réunis, notre chef des armées. Après, les salutations, d'usages, nous pouvions commencer la réunion.
Notre situation, n'était pas glorieuse, et l'optimisme, n'était pas de mise, les choses me furent, annoncés clairement, sans détour. Je ne voulais pas que l'on me « ménage » je l'avais clairement, dit, à de nombreuses reprises, et j'avais su m'imposer, comme il se devait. De toute façon, cela faisait, bien longtemps, que les gens de Dun Broch, avaient compris, quelle genre de femme, j'étais
La réunion, se finit, j'avais demandé, à ce que l'on maintienne, les frontières, c'était mon ordre, et personne ne l'avait discuté. Alors, que nous avions, terminé, un serviteur, vint me prévenir, que mes deux enfants, et leur compagnon, étaient arrivés :
- Montrez leur, leur chambres, et préparez leur de quoi se restaurer ordonnais-je, je serais dans la salle du trône, que personne ne me dérange sous aucun prétexte. Je leur accordais un entretient, plus tard.
Sur, ces faits, je me tournais, pour saluer, notre maitre des armées, ainsi que les hauts gradés et toujours, sans montrer aucune émotion, je me dirigeais, vers la salle du trône, dont je fermais les deux volumineuses, portes. Là, j'effleurais, du bout des doigts, le bois, dont était fait le trône, qui d'ordinaire appartenait, à Fergus, et prit place dedans. Je restais, quelques minutes, là, assise, en silence, le visage fermé, marqué par aucune émotion, le regard fixé droit devant à moi, regarder les diverses tapisseries, et puis finalement...Je m'effondrais.
Tout, s'effondrait, tout, absolument, tout, je me devais de conserver, cette image, de femme, forte, taillé dans le roc, mais au fond de moi, je le savais, parfaitement, je ne tenais plus. Et, il m'arrivait, de plus en plus fréquemment, de craquer. Pour, ce faire, je m'isolais, que ce soit, dans ma chambre, dans la salle du trône ou ailleurs, et là, à l’abri des regards, je laissais la femme blessé, ressortir.
Passant, ma main, sur mon visage, tremblante, une phrase, une seule phrase, une question, dans un murmure franchit mes lèvres : Merida, pourquoi es-tu revenu ?
(c) sweet.lips
Hope Bowman
« Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ »
| Avatar : Karen Gillan
“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
| Conte : Rebelle | Dans le monde des contes, je suis : : Merida
Durant toute la chevauchée, je m'étais abimée dans un silence presque méditatif. Les yeux dans le vague, mon esprit était accaparé par mille pensées, toutes plus cauchemardesques les unes que les autres. Je tentai de les freiner un peu, mais c'était peine perdue. Plus je m'approchai du domaine de mon enfance, et plus j'avais l'impression de m'enfoncer dans un abime de douleur. J'avais gardé les mains posées sur le cou de ma monture, cela me faisait du bien de sentir chaque mouvement de mon cheval.
Lorsque je vis les tours du château s'élever dans le ciel brumeux, mon coeur se serra. Je pris une grande inspiration et suivis l'escorte médiocre jusqu'à la cour centrale. Les visages qui se levèrent à mon arrivée étaient creusés, fermés, les regards fuyants. A l'époque, on me souriait toujours. J'avais la nette impression que plus personne ne se rappelait comment faire. Plus personne n'avait de pensée agréable. Quelques bruits animaient plus ou moins la cour, mais le silence régnait en maitre. Aucun enfant ne jouait, les domestiques ne chantaient pas. La grandeur du passé était révolu.
Je descendis de ma monture, le coeur en abime. Je chancelai légèrement, n'ayant plus l'habitude des longues marches à cheval. Mes cuisses m'élançaient et des fourmis parcouraient mes membres. Il fallait vraiment que je me remette à niveau. Pourtant, j'aurais pensé que tourner chaque nuit autour d'une barre maintiendrait en forme... Il fallait croire que ça ne suffisait pas.
Une servante s'inclina tristement devant moi et de nous précisa que nous pouvions nous rafraichir avant de voir la reine. Aussitôt, j'eus l'impression de revivre, comme si j'étais restée en veille pendant toute la journée et que mes batteries se relançaient. Je passai devant Pascal, Sam, Even et Judah sans les voir, pris la main de Harris pour la serrer très fort, même si mes doigts étaient gelés. "On va bientot voir maman." certifiai-je. "Elle va bien. J'en suis persuadée. Va te débarbouiller un peu. Tu sais à quel point elle aime que tout soit en ordre !"
L'ombre d'un sourire naquit sur mon visage tandis que je me penchai vers lui. Je n'avais jamais su m'occuper de lui, ni de mes autres frères. Je n'étais pas douée avec les gens en général. Je ne faisais que les abimer. Pourtant, j'aurais aimé faire plus attention, savoir le rassurer... Cela avait été dur de l'entendre poser cette même question sur notre mère durant le voyage. Il n'en avait pas démordu. Je ne lui en voulais pas mais... il n'avait fait que me faire du mal, sans le savoir.
Je lui lâchai la main pour la passer dans ses cheveux, avant de rehausser mon sac sur mes épaules, et de m'éloigner. J'entrai dans le couloir glacial du château, me dirigeant sans escorte jusqu'à ma chambre. Je connaissais le chemin par coeur. J'empruntai un escalier en colimaçon et montai les marches quatre à quatre, me prenant les pieds dans ma jupe. Je laissai échapper un juron et attrapai le tout dans mes mains sans aucune grâce. Il fallait que je réapprenne beaucoup trop de choses, ça commençait à m'énerver.
J'accordai à peine un regard à la pièce qui m'avait vue grandie. Elle était inchangée. Le lit à baldaquin couvert d'épaisses tentures pourpres était toujours au même endroit, de même que le bureau en bois sombre juste devant l’âtre de la cheminée allumé. Je remarquai un bouquet de fleurs des champs sur la table de chevet. Les fleurs étaient fraiches. Sans doute que les domestiques les changeaient régulièrement, en vue de mon retour. Ce détail éveilla une douce chaleur dans mes entrailles glacées. Mon visage se ferma de nouveau tandis que je jetai sans ménagement arc, carquois et sac à dos sur le lit. Je me dirigeai ensuite rapidement vers le miroir de la coiffeuse, fis couler un peu d'eau dans la bassine afin de faire une toilette de chat, après quoi je sortis.
Silencieuse comme une ombre, je me déplaçai dans le couloir parcouru de vent-coulis. Avant de voir maman, je devais rendre visite à quelqu'un d'autre. Deux gardes se trouvaient devant la porte. Lorsqu'ils me virent, ils s'inclinèrent mais ne bougèrent pas d'un poil. "Ecartez-vous." ordonnai-je.
Ils s'exécutèrent avec réticence. Ils croyaient quoi, que j'allais commettre un attentat dans mon propre château ? J'ouvris la porte et la refermai très vite, de peur que quelqu'un me voit.
La pièce était lugubre et sentait la... mort. Je pris une grande inspiration et me précipitai sur les rideaux pour les arracher d'un coup sec. Le soleil pale entra subitement dans la chambre, et le tas de couvertures s'anima dans le lit.
"Diantre !" maugréa une voix caverneuse et épuisée. "Qui va là ?"
Je sentis mes épaules trembler en entendant mon père s'exprimer avec une telle fatigue, bien qu'il cherchait à tous prix à se montrer vaillant. Je me précipitai sur lui et le serrai de toutes mes forces.
"Merida !" grogna-t-il, bourru. "Doucement, tu m'étrangles !"
"Oh, désolée."
Je voulus m'éloigner mais sa grosse main se posa dans mon dos, m’empêchant de faire le moindre geste. Il me serra à son tour, avec nettement moins de force que par le passé. Je fermai les yeux à m'en fendre les paupières. Les larmes se mirent à couler toutes seules, malgré tous les efforts que j'avais fait pour les repousser.
"Tu es là..." balbutia-t-il. "C'est tout ce qui compte."
Je hochai la tete, nichant mon visage dans sa barbe broussailleuse. Notre étreinte dura plus longtemps qu'il ne faut pour le dire, puis je m'écartai, restant assis sur le bord du lit, gardant sa main calleuse dans les miennes. Il passa un gros doigt sur ma joue pour sécher mes larmes, et je me surpris à laisser échapper un rire nerveux, sans parvenir à m’arrêter de pleurer. Son visage était blafard, terne. Ses yeux n'avaient plus aucun éclat et semblaient déjà voilés, lointains. Sa barbe et ses cheveux étaient gris par endroits. Le roi de Dun Broch était à l'image de son domaine : vieilli, affaibli. Je reniflai bruyamment.
"Ne pleure pas, ma fille." reprit-il en tapotant ma joue, avant que son bras ne retombe mollement sur la couverture. "J'ai déjà été bien pire..."
Je me mordis les lèvres, sentant mes nerfs lâcher totalement. Ce n'était pas vrai, mais c'était son boulot de père de vouloir minimiser la chose.
"Je ne partirai plus jamais." lui promis-je en posant sa main sur mes genoux. "Plus jamais. On va faire de Dun Broch un grand royaume, comme avant. Tu verras, papa..."
Il acquiesça avec difficulté. Je sentais qu'il luttait pour ne pas sombrer dans l'inconscience. Je passai une main sur son front fiévreux. J'aurais voulu rester avec lui toute la journée, mais le devoir m'appelait ailleurs. "Je reviendrai te voir. Avec Harris." lui dis-je en me relevant. "Il va bien, lui aussi. Il faut que tu te battes, d'accord ?"
"Tu me prends... pour... une chochotte ?" murmura-t-il, la voix sifflante.
J'esquissai un maigre sourire. Même alité, il ne pouvait s’empêcher de faire de l'humour. Je me penchai vers lui, déposai un baiser sur son front brulant, et sortis de la pièce.
Je me dépêchai, courant dans le couloir, soulevant mes jupes -c'était vraiment pas pratique ce genre d'attirail. J'entrai dans la salle du trône, toute essoufflée, les cheveux défaits ondulant autour de moi. Mes compagnons de route étaient déjà présents. Je remarquai que Judah était penché sur une carte, l'air très impliqué. Je secouai vaguement la tête et m'élançai vers maman, qui venait de se lever du trône sur lequel elle était assise. Quelques soldats et dignitaires étaient également là, mais je n'en avais cure d'eux. Le plus important, c'était ma famille.
Je courus jusqu'à elle et tombai dans ses bras. Elle m'avait tellement manquée. Plus de larmes, désormais. Je devais rester forte. "Je suis là. Tout va bien se passer, maman." murmurai-je en la serrant avec chaleur.
Ces derniers temps, je prenais l'habitude de faire des promesses que je serai incapable de tenir. Je m'éloignai d'elle, l'observant avec anxiété. Elle avait le regard de ceux qui ont déjà trop perdu, et qui se heurtent sans cesse contre un mur. J'espérais que mon soutien lui ferait du bien. Je me mordis les lèvres. Le temps était venu d'agir. Mon plan était très simple. Je l'exposai direct, à haute et intelligible voix :
"Je pars en expédition pour secourir Hubert et Hammish. Cette plaisanterie n'a que trop durer. On va commencer par le commencement : on va botter les fesses de la sorcière. Qui est avec moi ?"
Je n'avais pas employé un langage châtié. Je jetai un coup d'oeil à maman, craignant qu'elle ne me fasse la remarque, même si je me doutais qu'il y avait plus grave à l'heure actuelle.
Judah fut le premier à prendre la parole, et ce qu'il dit me révulsa. Je pivotai vers lui et lui lançai un regard à la fois stupéfait et indigné :
"Je te demande pardon ? Tu crois que tu es venu pour quoi, faire du tourisme ? Tu penses pouvoir bronzer sur le chemin de ronde du château pendant qu'on va risquer nos vies ? Tu n'as pas le choix : tu es venu, tu assumes. Tu viens."
Je jetai un coup d'oeil aux autres, les défiant de refuser ma proposition. Puis, me souvenant que Maman n'en connaissait pas la moitié, je les désignai tour à tour et les présentai rapidement, d'un ton agacé : "Maman, voici Pascal Méléon -non, ce nom n'est pas une blague. C'est un... ami", dis-je d'un ton grinçant. "Là c'est Samuel et Even, ils sont cool, même s'ils ne servent pas à grand-chose. Et le caniche peureux que tu vois là, cramponné à la carte comme à un doudou, c'est Judah."
Je plissai des yeux dans sa direction.
Hadès Bowman
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on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
J'avais levé les yeux de la carte et j'avais tourné la tête vers Merida. J'étais décidé. Allez secourir ses frères n'était pas une priorité à mes yeux. Elle avait évidemment réagis par l'attaque, en m'accusant d'être peureux et lâche. Je n'étais pas là pour faire du tourisme, comme elle l'avait fait remarquer. Et partit à la découverte d'une île, ça c'était du tourisme. Je ne comptais pas me joindre à eux.
"Tu crois que c'est le moment de faire les présentations?"
Je m'étais approché de la Reine, détournant totalement mon regard de Merida.
"Les paysans ça ne s'attaque pas avec des soldats ! Vos soldats ne sont que des pions qu'on déplace d'un endroit à un autre. Ils suivent une certaine logique. On les forment pour combattre d'autres soldats qui suivent la même logique et non des paysans. Ils sont mal organisés, imprévisibles, ce n'est pas une armée qui peut en venir à bout !"
A ce que j'avais vue sur la carte, au nord est il y avait les paysans qui posaient problèmes et le général n'avait rien trouvé de mieux que d'y envoyer des soldats alors que l'avant poste ne comptait que cinq cent hommes face aux deux milles qui allaient arriver en bâteaux.
"Alors il faudrait quoi? Y envoyer nos femmes et enfants ?" avais dit le général.
"Des canons. Faites revenir vos canons de l'avant poste, positionnez les face aux contrées voisines, ici." avais-je dit en retournant vers la carte et en pointant un point dessus.
"Et envoyez votre cavalerie les contourner par là et là."
"C'est le peuple de Dingwall, on ne peut pas entrer dans leur territoire avec des soldats, ce sont nos alliés."
Pourquoi il m'adressait la parole? Je ne parlais pas aux souffifres. J'étais revenu vers la Reine.
"Je ne demande pas à vos cavaliers de leur déclarer la guerre, juste de passer par chez eux pour gagner du temps et pour envoyer les autres peuples hors de nos frontières."
"Mais ce sont nos alliés!" avais répliqué une nouvelle fois le général. Mais je n'avais toujours pas tourné la tête, contentant de regarder Elinor.
"C'est le moment où jamais pour eux prouver qu'ils sont avec et non contre vous! On ne fait que passer par leur terres, on ne demande pas à ses lâches de brandir l'épée avec nous!"
"Il est fou..."
On ne pouvait pas discuter avec ces généraux, ils étaient juste bûtés.
"Majesté... C'est le moment où jamais de passer à l'action. Les tirs de canons vont se perdre dans l'eau. Les ennemis arriveront par bâteaux, ça ne sera pas des tirs ciblés. Vous allez juste épuisé vos soldats à transporter des boulets dont seulement une partie toucheront leur cibles. C'est du corps à corps qu'il faut au sud. Quand ils descendront de leurs bâteaux les flèches fileront à toute allure et les corps tombant de vos ennemis ralentiront les soldats à l'arrière, ce qui laissera le temps de recharger et de tirer une nouvelle fois. On éliminera deux lignes de soldats sans perdre un seul des nôtres !"
'Les nôtres', ça me faisait vaguement sourire.
"Une fois les paysans retournés dans leurs contrées, on pourra ramener les canons au château et préparer une ligne de défense au cas où l'attaque du sud échouerait, ce qui n'arrivera pas." avais-je dit en me tournant et en m'approchant de Merida.
"J'ai connu de nombreuses batailles, j'ai cinq millions de guerre derrière moi. J'ai vue de grands hommes tomber, de grands peuples succomber sous les tirs ennemis. Je suis le plus apte ici à remporter une bataille. Je connais toutes les ruses, toutes leurs façon de se battre. Et ce n'est pas deux milles hommes qui vont m'effrayer."
"On en a que 200 de notre côté."
Je m'étais tourné vers le général, le fusillant du regard.
"199... J'ai pas besoin de trouillards à mes côtés. Allez donc vous cacher derrière les jupes de votre mère, c'est là bas qu'est votre place."
"Ca suffit !" avait-il hurlé en sortant son épée. Tom était apparu devant lui et l'avais pris au coup. Il l'avait soulevé de quelques centimètres.
Après un signe de tête que j'avais fait à Tom, il avait fait plier le genou au général qui s'était retrouvé à terre devant moi. J'en avais profité pour regarder une nouvelle fois la Reine.
"Avec un seul de mes hommes je peux mettre le général des forces armées de Dun Broch à terre. Imaginez ce que je pourrai faire avec deux cents soldats."
Ils n'avaient pas le choix, ça servait à rien de discuter plus longuement. J'avais fait les quelques pas qui me séparaient de la jeune rousse.
"Tu auras Tom et Jerry avec toi. J'en ai pas besoin. Ils t'aideront à ramener tes frères ici. Mais si personne s'occupe de maintenir les frontières en place et qu'on laisse à ces imbéciles de généraux la tâche de s'en occuper, quand tu reviendras, il n'y aura plus de château. Fait moi confiance, je sais ce que je fais."
Je m'étais tourné à nouveau vers tout le monde.
"De toute façon on a pas le choix. Et plus de temps on perd à discuter, moins de chances on a de gagner que ce soit au sud, dans le nord est ou de ramener les mangeurs de cookies sains et saufs."
Even Jones*
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Toute cette histoire... ça me serrait le cœur. C'était peut être un peu naïf de ma part, et je n'allais sûrement pas le dire à voix haute sous peine de récolter les moqueries de ma rousse préférée. Mais la guerre, l'esclavagisme, les pertes... je connaissais. Scar n'était peut être pas un roi avec des épées, des bateaux et des armées, mais il était plutôt doué dans son genre, et il avait fait plus que souffrir les lionnes. Même si je ne voulais pas vivre ça encore, j'allais devoir prendre sur moi. La tête d'Harris avait fini de me convaincre.
J'avais chevauché comme tout le monde jusqu'au château en serrant les dents, malgré ma folle envie de demander si on ne pouvait pas plutôt faire une ballade à pied. Je n'étais pas hyper fan des chevaux depuis une certaine aventure dans la savane. Le seul cheval que j'aimais un tant soit peu, c'était Darshkan. Et lui, il ne se baladait pas à quatre pattes au moins. Quoi qu'il aurait bien besoin qu'on le remette un peu sur le droit chemin.J'aurai bien aimé qu'il vienne lui aussi. Ça ne lui aurait pas fait de mal un peu d'aventure. Et puis, j'aurai eu quelqu'un avec qui discuter. Même si il est bougon, je suis sûre qu'il aurait apprécié. Pour une fois, il n'aurait pas risqué de se faire dévorer par Tama.
Je secouais la tête en essayant de rester en équilibre sur ma monture. Il fallait que j'arrête de laisser mon esprit dériver n'importe où alors qu'on était pris en pleine guerre politique. Je commençais un peu stressé, ça devait me venir de là. J'ai légèrement tendance à penser à autre chose quand j'ai peur.
Et vu le climat du château où ne venions d'entrer, mes raisons étaient plus que fondées. Tout le monde avait l'air fatigués, tristes, apeurés et pas du tout dans leurs assiettes. C'était normal, d'un côté. Mais vu le caractère de Hope, j'imaginais son peuple comme une bande de vikings qui boivent de l'hydromel directement dans des cornes de grosses bestioles. Pas... ça.
Après être descendue de mon cheval et avoir retirer la deuxième bretelle de mon sac à dos pour éviter de le perdre pendant que nous chevauchions, je suivie comme tout le monde la servante qui nous emmena jusqu'à nos chambres. C'était la première fois que j'allais dormir dans un château ! Enfaîte, c'était même carrément la première fois que j'entrais dans un château. Dans d'autres circonstances, j'aurai adoré. Au moins,nous avions chacun notre chambre. Ça ne me gênait pas de dormir au milieu de tout le monde dans une clairière, mais dormir dans le même lit que Judah, Hope ou... Simba, ça me tentait pas plus que ça. Quand je dors avec quelqu'un, je fini toujours par lui faire des câlins dans mon sommeil donc bon...
J'entrais dans la chambre qu'on m'avait assigné et je refermais la porte rapidement, pour me retrouver dans une pièce toute en pierre, avec un grand lit au milieu. Il n'y avait pas grand chose enfaîte. Une cheminée, quelques tapisseries sur les murs, et c'était tout. Mais mieux que rien. Je m'approchais du lit et je me laissais tomber dessus, le sac toujours sur mon dos. Je restais là, sans bouger, la tête dans le drap. J'avais atrocement mal aux jambes à cause de ma leçon d'équitation accélérée, mais surtout l'ambiance déprimante qui habitait le château était incroyablement contagieuse. Tout ces gens, qui souffraient à cause de la guerre... ça me donnait envie de pleurer.
J'étais restée un bon bout de temps comme ça, sans même bouger un muscle, jusqu'à ce que quelqu'un tape à la porte et qu'on me fit savoir que la reine nous attendait dans la salle de trône. Je me relevais le plus rapidement possible, en faisant la grimace. J'avais perdu l'habitude de vivre à la dure, clairement. Je retirais mon sac pour le poser à côté de mon lit, retirais ma queue de cheval et ébouriffais mes cheveux pour avoir l'air un minimum présentable devant la souveraine. J'allais rencontrer celle qui avait élevée Hope. Vu sa fille, elle devait avoir un sacré caractère aussi.
Je sortie de la chambre et suivi les autres jusqu'à la salle de trône, où nous attendait Elinor, la mère de Mérida et Harris. La première chose qui me frappa quand je la vis, c'était que cette femme avait une prestance de dingue ! Même si ça se voyait qu'elle en voyait des dures, elle avait l'air forte. Pas du genre à se laisser faire. Je ne savais pas comment réagir devant une reine, alors je restais dans mon coin, en croisant les mains dans le dos et en évitant de la regarder dans les yeux. J'avais bien une reine, mais pour lui dire bonjour, j'avais plutôt l'habitude de frotter ma tête contre la sienne. C'était quand nous étions encore lionnes, bien sûre. Pas sûre que celle-ci adore le concept. J'allais juste me taire, acquiescer à tout et suivre les autres. Après tout, certains sont plus doués que d'autres pour faire la guerre.
- Votre majesté...
Bon d'accord, je ne peux pas rester à me taire. Je m'étais retenue pour ne pas répliquer quand Hope avait dit que Samuel et moi ne servions à rien, mais justement. Je ne la ramène peut être pas beaucoup, mais je sais quand même un minimum réfléchir.
- Je sais qu'on a pas vraiment l'impression de pouvoir faire confiance à Judah, vu son prénom en plus de ça, mais pour le coup, il a raison. Le laisser s'occuper des armés pendant que nous allons sauver vos fils, c'est un excellent plan. Je ne m'y connais absolument pas en sorcières, mais si ils sont aussi mignons que Harris, alors il faut vraiment qu'on aille vite les sauver. Enfin, je trouve que c'est un bon plan personnellement. Je ne sais pas comment ça marche chez vous, si vous votez ou quelque chose comme ça, mais en tout cas, je suis du même avis que Judah.
Ce qui n'était peut être pas une bonne idée au final. À chaque fois que je prononçais son nom , j'avais l'impression qu'il allait me planter un poignard dans le dos. Ce nom craignait vraiment. Toute autant que la position dans laquelle je m'étais mise. Je ne voulais pas avoir Hope comme ennemie, mais je ne voyais pas d'autres possibilités. En plus, si un dieu s'occupait de couvrir nos arrières, c'était comme avoir un bonus.
- Alors ? En tout cas, plus on parle, plus cette sorcière est entrain de leur faire je-ne-sais-quoi. On devrait peut être se dépêcher, je sais pas ce que vous en pensez.
Il aurait vraiment fallu que je me renseigne sur le faune locale avant de partir. Je croisais les bras et je regardais tout le monde, dans les yeux cette fois. L'idée de devoir affronter une sorcière n'était pas ultra excitante, mais je voulais sauver leurs frères.Un jour, j'arrêterais de me prendre pour l'héroïne d'un dessin-animé.
Pascal Méléon
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"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Pascal entra en même temps que le reste de la bande dans la salle du trône, admirant la prestance de la salle du trône même ne temps de guerre. Il s'arrêta instinctivement à quelques pas des marches qui menaient aux deux trônes royaux, normalement il se serait incliné devant la Reine et figure d'autorité du royaume, mais Mérida en décida autrement en se jetant dans les bras de sa mère. Je ferais aucun commentaire là-dessus, parce qu'il n'y en avait aucun à faire, ce n'était pas une princesse qui venait accomplir ses devoirs auprès de sa reine, c'était juste une fille heureuse de retrouver sa mère. Et ça faisait chaud au cœur.
"Je pars en expédition pour secourir Hubert et Hammish. Cette plaisanterie n'a que trop durer. On va commencer par le commencement : on va botter les fesses de la sorcière. Qui est avec moi ?"
Evidemment, bête comme j'étais, je fus le premier à lever la main. J'avais bien fait une promesse à Harris, pas vrai? Je n'avais absolument rien contre ceux qui pratiquant la magie, mais je savais ce qu'une sorcière mal attentionnée pouvait causer comme dégâts, il suffisait de voir Gothel. Il fallait s'attendre à tout avec eux, maîtrise des animaux et des éléments. Ils ont. Transformation en truc pas beau avec beaucoup de griffes? Ils ont aussi. Mais... Cette sorcière pourrait aussi être notre porte de sortie, c'était peut-être la seule capable de soigner Fergus de son empoisonnement... Et le retour du roi pourrait facilement booster le moral des troupes et ruiner celui de nos adversaires, sans oublier qu'il ne s’appelait pas le "Roi Ours" pour rien.
"Je ne viens pas avec."
Oh tiens, Judah avait des envies suicidaires maintenant? Dommage, juste au moment où je commençais à l'apprécier. Et pourtant, son discours et son embrouille avec le général prouvait un point, il savait ce qu'il faisait. En fait, il était surement le seul mec capable de comprendre une situation aussi catastrophique en un rien de temps et de la décortiquer pour préparer un plan A, B et même C pour le coup. Ses arguments se tenaient, bon sang, j'oubliais souvent qu'il était aussi vieux. Et qu'il avait vu tellement de guerre, ouais, pour la première fois de ma vie, j'allais mettre ma vie entre ses mains. Evidemment, la réaction de Mérida ne se fit pas attendre:
"Je te demande pardon ? Tu crois que tu es venu pour quoi, faire du tourisme ? Tu penses pouvoir bronzer sur le chemin de ronde du château pendant qu'on va risquer nos vies ? Tu n'as pas le choix : tu es venu, tu assumes. Tu viens."
Mérida fusilla toute l'assemblée du regard, mais je ne baissa pas les yeux, si Judah venait, le royaume tombait. Je savais que le sauvetage et des frères était important, mais si c'était pour qu'il se fasse pendre haut et court lorsque le château tombera, ce n'était pas la peine. Mais je n'allais pas intervenir maintenant, trop tôt, surtout que la reine ne connaissait pas encore mon nom. Ce qui venait de se faire, oui, Pascal Méléon, je me suis toujours demandé comment la Malédiction avait fait pour que je me retrouve avec un nom aussi naze. Enfin bref, je n'avais pas oublié la petite trace d'amertume dans la voix de Méri lorsqu'elle m'avait présenté comme un "ami", na, j'avais juste fait l’appât pour une armée entière pour éviter que tu te fasses capturer. Mais merci, ça me va droit au cœur. Quoiqu'au moins je n'avais pas été qualifié d'inutile, hourra.
- Alors ? En tout cas, plus on parle, plus cette sorcière est entrain de leur faire je-ne-sais-quoi. On devrait peut être se dépêcher, je sais pas ce que vous en pensez.
Le caméléon réfléchit quelques instants, la proposition d'Even se tenait, mais non, on ne pouvait pas partir alors que nous avions plusieurs heures de marche dans les pattes et une nuit de sommeil catastrophique, je n'avais presque pas dormi lors de ma chevauchée à dos de dragon. Et il fallait mieux partir le ventre plein et l'esprit clair pour la traversé jusqu'à l’île. Trois jours aller d'après la carte, un ou deux jours sur l’île en question et trois jours retour, cela faisait une semaine minimum loin du château. Donc une semaine où Judah ne sera pas là pour organiser la défense du royaume s'il venait avec nous pour affronter la sorcière.
"Si je puis me permettre..."
Pascal s'avança d'un pas avant de s'incliner devant la reine et de reprendre:
"Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, trois jours de traversé, c'est long et il faut que l'on soit au max pour affronter une sorcière. Je propose de prendre une nuit de repos avant de partir. Et Judah ne doit pas venir, même s'il en a pas l'air ce type peut faire des miracles avec un peu de temps et de moyen. S'il vient, ça serait une semaine de perdue."
Le caméléon ignora royalement le regard noir de Mérida avant de s'incliner de nouveau et de faire un pas en arrière, quelqu'un avait quelque chose à ajouter?
*Samuel King
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« C'est ça King Kong ?!
Je préfère King Lion ! »
| Conte : ➹ Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Simba, le roi des nanimaux! *-*
Even venait de nous rejoindre. Elle avait retirée sa queue de cheval? J'adorais quand elle ébouriffiée ses cheveux et qu'elle avait ce petit côté lionne même en étant toujours humaine. C'était terriblement sexy et... Judah! Voilà, il exposait bien la situation, fallait que je me concentre sur lui c'était plus sage. J'avais quand même regardé une nouvelle fois vers Even, avec un petit sourire, juste avant qu'elle s'était rendu compte que je la regardais et que je m'étais tourné à nouveau vers Judah. Juuuudah ! C'était lui le point central. Ou pas. Mais bon, il parlait. Même un peu trop d'ailleurs...
"Psst." avais-je dit à Pascal.
"C'est ok pour l'entraînement. On fera ça sur la route si tu veux."
On avait été coupé quand on était venu nous chercher pour nous annoncer que la Reine était prête à nous recevoir. Ensuite, Even avait pris la parole et...
"Quoi? Tu veux y aller juste parce qu'ils sont mignons?"
Je m'étais rendu compte que ce n'était pas une bonne idée de contredire ce qu'elle venait de dire. Oui, les enfants de Elinor étaient "mignons", mais je pensais qu'on pourrait peut être attendre que Judah revienne avec ses soldats pour aller sur l'île. Enfin bon, c'était qu'une idée. J'avais hoché la tête et j'avais écouté ce qu'elle avait dit ensuite, croisant les bras et restant dans mon coin.
Ils avaient tous l'air de penser que Judah pourrait faire des miracles. Ils avaient oubliés qu'il n'était plus un dieu? Quoi qu'il en soit, plus loin de moi il était mieux, mieux ça serait.
"Tout a fait d'accord, il dégage. Enfin... Il va aider les armées... La frontière. Là bas quoi. Il y sera mieux qu'ici. Qui plus est, il va faire froid sur l'île, on sera au bord de l'eau."
Je ne comprenais pas trop ce que je voulais dire par là, mais si ça pouvait le convaincre qu'il avait raison de ne pas venir avec, ça allait très bien pour moi. Je m'étais rendu compte que depuis le début de la discussion et même pendant mon entrée dans la salle, je ne m'étais pas incliné devant Elinor. D'un côté, on avait le même titre, n'est ce pas? Il n'y avait donc pas de raisons que je le fasse. Je ne devenais pas comme Judah en étant prétentieux? Je devais m'incliner. Mais maintenant ça ferait bizarre. Bon sang, qu'est ce que c'était compliqué d'être dans un autre Royaume.
Je m'étais approché de Harris et j'avais posé mes mains sur ses épaules.
"T'en fais pas, on va aller sauver tes frères et on trouvera un remède pour ton père."
D'ailleurs oui, personne évoquait le papa de Hope. J'avais saisi l'occasion pour m'approcher de Elinor et m'incliner avant de lui parler.
"Majesté, on a entendu parler de ce qui est arrivé à votre époux. Quand on aura vaincu la sorcière, on cherchera un remède chez elle. Tout vous sera rendu. Aussi bien vos fils que votre époux. Vous avez ma parole."
Et celle de Pascal, Merida, Harris et Nala... Car oui, on allait tous les ramener, c'était évident. Une sorcière face à 4 grands guerriers et deux créatures, elle ne ferait pas le poids. Six jours pour faire l'aller et le retour et ça serait emballé et pesé. J'avais tourné la tête vers Merida en lui faisant un pouce de la main. On allait y arriver, c'était évident.