« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Les jeunes se débrouillaient enfin non pas vraiment. La brunette arrivait à utiliser l'avion parce que je lui avais appris, le lionceau utilisait le pistolet mitrailleur sans grand effet, la fée n'était pas vraiment en état mais faisait de son mieux et le dernier non plus mais il était encore un enfant. Trop jeune, pas assez expérimenté, pas assez je ne sais quoi. Mais bon alors que je vérifiais si tout se passait bien, le dragon était occupée. Ce qui me laissait le temps de regarder une petite scène de Godzilla sans effet spéciaux. Bon je vais leur accorder le courage. Pour l'instant, ils ont la moyenne.
Observant la bataille épique si elle en est, je vis ce que la fée fit remarquer à voix haute. Un amas de lumière se fit de plus en plus gros devenant un portail. C'était un peu facile mais bon qui s'en plaindrait. A l'instant même, Louise détruisit mon Rafale avant de secourir son jeune ami. Je fis alors disparaître l'avion avant qu'il ne s'enflamme et laissa partir Adrian et bientôt Charlie ainsi que Lena poussés par Louise. La jeune femme voulait rester, bien qu'elle reste. Je n'avais fais qu'attendre le moment où le portail pour affronter ce sorcier. De manière indirect mais j'avoue ne pas vouloir affronter ce dragon avec mes capacités divines et guerrières. Je me mis à sourire à l'adresse de la brunette :
Alors on a des courageux dans la salle ?
Je me mis à rire en faisant face au dragon qui venait de reculer de quelques pas suite au coup de missile qu'il se prit dans la poitrine. Malheureusement, ce ne fut que des blessures superficielles, je ne pouvais pas m'attendre à plus de la part d'une amateur. Mais le secret c'est les yeux ! Il faut viser les yeux ou la bouche quand elle est ouverte. C'est le secret de comment tuer un dragon quand on est mortel et qu'on a pas d'arme divine ou magique.
Prenant une grande inspiration, je me mis à crier :
FAAAAAAAAAAAAAAAAAAALKORRR
Cette fois c'était un cri. Un vrai, je sentais encore la terre trembler et Louise se boucher les oreilles sous une grimace de douleur et le dragon lui même semblait ne pas avoir apprécier. Je me mis à sourire : Désolé
Mais il fallait au moins ça. Alors du portail apparut une forme immense qui s'envola dans les airs. Il s'agissait d'un dragon, d'un de mes dragons. Falkor était un grand dragon couleur cuivre, aux grandes ailes puissantes ornés de différentes cornes et pics mais possédé aussi un souffle enflammé très puissant, même pour un dragon.
Il savait ce qui fallait faire et alors qu'il avait disparut il y a quelques secondes, il réapparut. Fendant l'air de son vol à la fois rapide et gracieux, il cracha du feu au dragon adverse qui eut les yeux mais aussi la narine brûlé au quatrième degrés. Le dragon magique lança alors un cri d'agonie alors que Falkor disparut de nouveau dans le ciel. Je souris de nouveau :
Tout allait tellement vite, j'avais frolée la mort mais j'avais été sauvée, certes j'avais repris des forces mais pas assez pour rester et me battre contre le dragon. Je restais vers Charlie et avait créer un bouclier au moment même où le dragon avait voulu à nouveau le toucher. Il n'allait pas bien, vraiment pas bien. Il avait les mêmes symptômes que moi, Louise volait avec l'avion mais ne tarda pas à le faire tomber au sol et à sortir avant de venir en courant vers nous avant de sauver Charlie avec une potion, la même que j'avais bu au moment où j'étais dans le plus mauvais des états. Je ne m'étais pas trompée concernant le flux de lumière, il s'agissait d'un portail. Un portail pour Storybrooke ? Peut être bien.
Je restais non loin de Charlie et Louise, prête à répliquer au cas où le dragon voudrais se battre contre moi mais Louise me demanda de prendre Charlie et de traverser le portail avec lui. Il avais besoin d'aide et moi aussi. Bien sûr, au début, je ronchigna un peu mais ses mots firent tilt. J'étais une fée gardienne et protéger les plus faibles était mon devoir. Aussi, je fini par approuver sa demande. J'aida Charlie à se relever et passa un de ses bras autour de mon cou pour qu'il s'appuie sur moi. "Tiens le coup Charlie, on va rentrer à la maison."
Je regardais Louise et Connor et voyais qu'ils se battaient avec le dragon, quand à nous deux, je guida Charlie jusqu'au portail et je regarda une dernière fois derrière nous avant de passer le portail. J'avança donc rapidement et finalement rapidement le décor changea et quand je regarda autour de moi, je fut heureuse de retrouver le Granny's Dinner, le lycée, la bibliothèque...On étais à Storyrbooke. Un léger sourire se dessina sur mon visage avant que je n'aide Charlie à s'asseoir sur un banc "On est revenue Charlie, je te l'avais bien dit qu'on rentrais à la maison."
Ma transformation magique disparu pour que je me retrouve en fille "normale" avant d'aider Charlie pour qu'on se rende à l'hôpital afin qu'on le soigne et qu'on me soigne aussi. J'avais besoin de repos et lui aussi. Cette épreuve avait été difficile mais on en étaient sortis saint et sauf enfin on en avait l'air en tout cas... Tout était fini, enfin....
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Hadès Bowman
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« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
Les dragons combattaiennt dans les cieux, mais le nôtre subissait de très lourds dégâts. La plupart des aventuriers avaient décidés de passer le portail, tandis que le dieu et la sorcière étaient restés. Quand le divin et le magique combattaient côte à côte, ça pouvait provoquer de très gros dégâts.
Le portail avait beau être de plus en plus grand, de plus en plus insistant, ils ne semblaient pas vouloir fuir et ils préféraient finir le combat. Que pouvait-on faire face à des hommes et des femmes qui n'avaient pas peur d'affronter la mort en face?
Après une dernière attaque, le dragon émis une immense lumière blanche qui l'entoura intégralement, avant qu'il ne disparaisse. Les nuages gris avaient laissés place au ciel bleu. Fantasia avait retrouvé toute sa beauté et les dégâts causés par les diverses personnes présentes avaient disparues.
Il ne restait plus qu'eux deux, le dragon blanc du dieu qui était redescendu en direction de la terre ferme et moi, la licorne.
"Décidement, vous êtes plus résistant que les précédents à être venu sur ces terres. On a beau vous effrayer, tenter de vous faire fuir, il n'y a rien à y faire, vous perséverez."
Un hibou venait d'apparaître sur la branche d'un arbre. Tandis qu'une loutre venait de se secouer aux abords du lieu où on se trouvait, faisant tomber quelques goutelettes d'eau autour d'elle et s'approchant des deux derniers visiteurs.
"Vous aviez la possibilité de partir, de quitter Fantasia à jamais, mais vous ne l'avez pas fait."
Un crocodile rampait jusqu'à nous, tandis qu'un petit chat venait de surgir de derrière un buisson.
"Un dieu et une sorcière. Un être divin et un être magique. Mon maître aurait adoré. Il était persuadé que les deux ensemble seraient bien plus fort que si on venait à les séparer."
La tortue avait mis plus de temps arriver, mais on était désormais tous les six là devant nos deux prisonniers? Invités?
"Je suis désolé de vous décevoir, mais si vous attendiez d'avantage de réponses en restant ici, j'ai peur que vous repartiez sans rien avoir de plus. Je ne sais pas ce qui vous a conduit jusqu'à nous, mais je suis la Licorne, la gardienne protectrice de ce jardin de la connaissance. Nous sommes tous les six des gardiens. Notre maître nous a créé et mis ici dans le but de protéger ce Paradis Perdu et si nous ne pouvons vous empêcher de le quitter, nous devrons le détruire. Alors s'il vous plaît, maintenant vous devez quitter cet endroit et ne plus jamais y revenir."
D'un geste de la corne, je leur avais indiqué le portail qui était toujours ouvert, du moins pour le moment.
"Ouvrir un portail à Fantasia est non seulement risqué, mais ça nous demande beaucoup d'énergie. Nous ne pourrons pas le garder ouvert encore très longtemps." venait de dire la tortue qui s'était métamorphosée en nain, le même qu'on avait vue auparavant.
La licorne l'avait regardée avant de tourner à nouveau sa tête vers les deux êtres qui avaient un choix à faire. A l'opposé, la porte venait de trembler et c'était une nouvelle fois ouverte. La fissure était réapparue.
"Quittez cet endroit, maintenant."
La loutre venait de se changer en perroquet prédateur, la même espèce qui avait attaqué le groupe précédement. Tout n'était que mise en scène pour les effrayer et les faire quitter ce lieu au plus vite.
"Vous n'êtes pas les premiers à être venus ici. Mais vous êtes ceux qui y sont restés le plus longtemps. Je ne sais pas ce qu'il cherche, de qui il a besoin, ni même comment il vous fait venir, mais si vous êtes ici, c'est une raison suffisante pour vous demander de partir et au plus vite." avais dit le crocodile.
Depuis que la porte s'était ouverte, le sol s'était mis à trembler et il était de plus en plus difficile de maintenir les nuages gris à distance.
"Il n'y a que de mauvaises choses qui sont sorties de cette porte. Jamais rien de bon. Vous ne trouverez pas de réponses en restant ici."
Je me répétais, mais je les sentais sceptique. Ils ne semblaient pas décider à partir. Pourtant il le fallait, ils n'avaient pas le choix et ils devaient sentir que l'air devenait de plus en plus nauséabond, malsain...
"La dernière fois que quelqu'un a tenté de franchir la porte, il en est sortit un être horrible. Un sorcier sombre qui a combattu et tué notre magicien. Il a volé sa magie et il a quitté notre monde. Nous nous sommes promis que ça ne se reproduira jamais plus." avais enchaîné le chat.
Les six créatures s'étaient réunis au même point, juste devant les deux êtres.
"Il est temps." avaient-ils dit tous en choeur tandis que quelque chose d'invisible, une force d'une incroyable puissance, poussait Arès et Louise vers le portail. La porte continuait à vrombrir et la faille était de plus en plus visible.
Charlie Buckett
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| Conte : Charlie et la chocolaterie | Dans le monde des contes, je suis : : Charlie
Charlie n'entendait que de faibles sons, des voix lointaines. Il n'entendait pas ce qu'ils se disaient. Il ne savait même pas ce qu'il se passait, si Lena et Adrian étaient sauf ou blessés. Il espérait qu'ils ne le soient pas. Personne, ni Lou'. Il avait du mal à respirer, il se sentait juste partir petit à petit, ses os le tiraillaient, son sang chauffait en lui. Il voulait bouger mais ce ne fut que peine perdue.
Quelques instants plus tard, il sentie des mains tremblantes le soulever, mais ce fut si court, il perdit totalement conscience, se noyant dans ce trou noir, qui le terrorisait.
Quelques secondes passèrent après que Louise lui fit avaler le liquide de la fiole. Des secondes bien longues, Charlie reprit une grande bouffée d'aire frais, se sentant revivre. Il ouvrit les yeux, Louise l'ayant pris dans ses bras. Il sentait ses larmes de soulagement, lui disant de ne plus jamais refaire ça. Charlie voulut aussi l’enserrer mais il était encore trop faible, sa vue était encore brouillée et il ne se sentait pas capable de parler.
Cependant, d'un seul coup, un froid l'envahit, sa meilleure amie s'étant relevée, comprenant qu'elle s'adressait à quelqu'un d'autre, ne comprit vaguement que certaines paroles échangées avec, il lui semblait, la fée. Elle était sauve. Il essaya de bien suivre leur échange mais c'était difficile, il était bien assommé encore. Certains mots lui vinrent aux oreilles ; "passe le portail", "expliquer ma vision des choses", "Emmène le", "Protège le", "je couvre vos arrières"..
Il essayait de comprendre ce que tout ça signifiait. Il avait peur de comprendre certaines choses. Sa vue reprenait petit à petit une vision plus nette. Il reconnut Lena qui l'aida à se relever. Il fit quelques grimaces, il avait mal mais il sentait qu'elle non pus n'était pas au meilleure de sa forme, due surement au poison.
L'adolescent ne voulait pas trop s'appuyer sur elle, pour ne pas la fatiguée d'avantage mais son corps ne voulait pas obéir, il avançait juste, complètement assommé, il avait du mal à avoir encore les idées claires. Il comprit suite à ce que la fée venait de dire, qu'ils allaient rentrer chez eux.
Mais Louise, où était-elle ? si eux avançaient, sa meilleure amie devait être derrière eux, à les suivre. Et Adrian où était-il ? Il secoua sa tête, essayant de réfléchir et de reprendre plus de force. Ce qui ne fut pas un grand succès. Il se laissait guider vers une sorte de portail. Il voulut regarder en arrière pour voir si Louise les suivait mais se fut trop tard. Ils avaient passé celui-ci.
Une forte lumière l'aveugla un instant. Quand il retrouva sa vision, il fut surpris de voir leur ville. Il ne comprenait pas tout mais il ne voulait pas y penser. Lena l'aida à s'asseoir et il la vit reprendre forme "humaine". Il regarda vers où était le portail et ne vit pas Louise apparaître. Il sentait un peu plus ses membres revenir et serra le poing. Un simple murmure sortie d'entre ses lèvres "Louise.....". Il sentait son inquiétude monter, malgré toutes les douleurs qu'il pouvait ressentir physiquement, celle-ci était plus forte.
Il ferma les yeux quelques instants et souffla légèrement, une grimace lui fit rouvrir ceux-ci. Il regarda sa camarade, qui avait les jambes flagada, qui vint vers lui pour l'aider à se relever et marcher. Il savait où elle voulait l'emmener. Il ne voulait pas y aller, mais il ne se sentait incapable de protester quoique ce soit et puis Lena avait besoin de soins. Il sourit faiblement à la fée, il la remerciera mieux une prochaine fois.
Il regarda autour, il ne vit pas Adrian et il regarda de nouveau derrière lui, vers le portail, il voulait y retourner, il voulait ramener Louise, mais comme beaucoup disait, ce n'était qu'un gosse. Cependant, il culpabilisa et de la colère montait petit à petit en lui. Il espérait que tout se passe bien.
lumos maxima
Louise Hollen
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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
L'Apprenti Sorcier Charlie & Lena & Connor & Adrian & Louise
Au moins elle l'avait touché. Louise abaissa l'arme, un peu lourde pour elle, et jeta un regard a Connor. « Courageuse, je sais pas. Mais en colère, ça oui. ». Elle fixa le dragon, qui avait reculer sous le choc. Comment faire pour battre ce monstre ? Elle allait demander a Connor si il avait une idée quand soudain celui-ci se mit a hurler. Laissant le lance missile tomber au sol, Louise plaqua les mains sur ses oreilles en grimaçant tant cela était douloureux. Lorsqu'il eut fini, il lui fit comme un sourire d'excuse. « Désolé ». Louise avait plus lu le mot qu'autre chose, et détacha ses mains de son crane.
Elle ne voyait pas vraiment ce qui avait pris le dieux. Mais en voyant un nouveau dragon sortir du portail elle comprit. Elle vit la créature s'élever dans les airs, fendant gracieusement les cieux avant de disparaître pour réapparaître quelques instants plus tard et attaquer le dragons de Fantasia. C'est Falkor, mon dragon . « Pas mal du tout » avoua elle en voyant l’immense bête se tordre de douleur sous les assauts de la créature divine. Celle ci disparut a nouveau et tout a coup, le dragon ennemi émit une lumière blanche aveuglante et disparut sans laisser de traces. « C'est finit ? » demanda Louise en se tournant vers Connor, surprise.
Elle observa leur environnement. Tout était comme avant, plus rien ne subsistait de la bataille qui avait fait rage. Le ciel était a nouveau bleu, l'air c'était allégé, et les arbres se tenaient droits, tendant gracieusement leurs branches verdoyantes vers le soleil.
La licorne apparut. Yvan se rappela la jeune femme. Il leur expliqua la vérité. Tout ceci n'était qu'une mascarade, une habile mise en scène destinée a les faire fuir. Elle tiqua. Comment savaient ils qu'elle avait des pouvoirs ? Qu'elle était magique ? Personne n'était au courant hormis Charlie et Diana. En théorie du moins. Elle jeta un coup d’œil discret a Connor pour voir sa réaction. Avec un peu de chance il s'en ficherai et ne poserai pas de questions. Au pire, elle mentirait, ne voulait pas que son secret s'ébruite.
Les autres gardiens arrivaient, se mettaient en demis cercle, entourant les deux humains. Ils leurs demandaient de partir, de quitter Fantasia, de les laisser en paix. Louise ramassa le bâton qu'ils avaient utilisé, le soupesant, essayant par ce contacte de calmer son esprit en ébullition. Cela marcha et elle sentit petit a petit ses pensées s'apaiser, malgré la colère qui grondait toujours en elle. Elle comprenait ce que vivaient ces créatures. Tout comme elle, elles essayaient de protéger quelque chose qui était précieux à leurs yeux. Petit à petit, elles changeaient de forme, essayant de les intimider, les poussant de plus en plus a quitter ce … « Paradis perdu ». Pourquoi une tel expression ?
Le sol avait commencer a trembler, les nuages gris avaient refaits leurs apparition au loin, et l'air devenait de plus en plus lourd. Et elles parlaient, leur expliquant. Louise sentait les questions se présenter a son esprit a une vitesse effrayante. De qui parlaient ils ? Comment cela c'était il passé ? Pourquoi avait il attaquer le magicien ? Pourquoi ces nuages gris qui semblaient les effrayer ?
Les six créatures s'étaient réunis au même point, juste devant la princesse et le dieu. "Il est temps." avaient-ils clamer ensemble alors qu'une force invisible poussait la jeune femme et son compagnon vers la faille. Elle tenta de résister mais compris bien rapidement l'inutilité de ses efforts. De toute façon, plus rien ne l’intéressait ici. Son amis était ailleurs et elle devait absolument le retrouver. Elle fit face a la faille, se retourna une dernière fois vers les animaux avant de lâcher. « Je suis désolée pour votre magicien. Vraiment », et de passer le portail, presque propulsée dedans. Elle tomba de l'autre coté, sentant le béton sous ses mains.
Levant les yeux, elle aperçut les bâtiments rassurants de Storybrook, éclairé par le soleil. Elle était chez elle. La jeune femme se releva, le jambes tremblant violemment. C'était fini, enfin. La panique allait pouvoir reprendre ses droits.
Enfin presque. Son regard se fit soudain dur.
Elle venait de le voir, et la colère qu'elle pensait ne plus avoir avait resurgit avec une force qui la déstabilisa. En trois pas elle fut sur lui, sera le poing, pris son élan et l'envoya avec toute la force dont elle était capable dans la joue d'Adrian, le faisant s'écraser au sol. Elle s’accroupit au dessus de lui et l'attrapa par le col, ramenant son visage prés de celui du garçon. « On abandonne pas un homme a terre. » Sa voix était glaciale, tranchante. « Il a quinze ans, t'a sauver la vie, et tu l'as laisser derrière toi comme ça ? Tu te rends compte a quel point c'est pitoyable ?». Ses yeux lançaient des éclaires. Un sifflement de mépris lui échappa. « Espèce de lâche ». Elle ne comprenait pas comment il avait pu faire ça, comment il avait pu abandonner ainsi un enfant. Ça la dépassait totalement, et la mettait dans une rage folle.
D'un geste brusque, elle le lâcha et fit demis tour, voulant s'éloigner avant de faire une bêtise, sa main douloureuse serrée contre elle. Ça fait vachement mal ! pensa elle en faisant un grimace lorsqu'elle essaya remuer les doigts. de Elle se consola en se disant que l'autre aurait certainement une magnifique marque qui le suivrait pendant des jours. Peut être cela le ferait il réfléchir ?
Frapper Adrian l'avait un peu calmée. Elle s'approcha de Connor, apercevant Charlie et Lena un peu plus loin. « Merci pour tout a l'heure, pour l'avion et tout. » , fit elle en s’arrêtant a sa hauteur. Elle ramassa le bâton qu'elle avait accidentellement ramené de Fantasia. Il ne semblait pas marcher, étant juste devenu un vulgaire objet de décoration. « Je vais garder ça en souvenir... ». Il y eut un instant de silence, la princesse ne sachant pas réellement quelle attitude adopter maintenant que la tentions retombait. « Je suis désolée pour votre famille. » lâcha elle finalement dans dans un souffle. Après tout, il était un dieu, tout comme Dolosy et Peggy, ce n'avait pas du être facile pour lui. Peut être le prendrait il mal venant d'une humaine, mais … Elle soupira et passa a coté d'Ares en posant une main sur son bras, avant d'aller rejoindre Charlie.
Là, elle rassura son amis, l'accompagna a l’hôpital ainsi que la fée, se répétant sans arrêt en elle même de tenir encore un peu, que ce ne serait pas long, de continuer a sourire et a rassurer son ami. Une fois certaine qu'ils étaient entre de bonne mains, elle les laissa seuls.
Elle chercha pendant quelques minutes un lieu vide, et trouva sa terre promise dans une petite pièce réservée a l’entrepôt de la literie. Elle se glissa dans l'ouverture, poussa la porte et se laissa glisser contre le battant en explosant en sanglots. Trop. Tout cela était trop pour elle. Elle pleurait sans retenue, sanglotant violemment, incapable de faire autre chose que de pleurer, pleurer, pleurer. Elle laissa s'exprimer sa peur, sa colère, sa détresse, sa fatigue.
Lors qu’enfin les larmes se tarirent, elle sortit, rentra directement à la colocation, avala un somnifère et se coucha, esquivant les questions des autres habitants, plongeant rapidement dans un sommeille agité.
Seule Louise était restée guidait non pas par son courage mais par sa colère. Je pouvais comprendre, j'étais après tout un des dieux les plus instables sur ce côté ci.
Le dragon du magicien finit par disparaître se transformant en un immense amas de lumière. Puis alors que Falkor redescendait, les dégâts causées il y a quelques instants n'étaient plus et ce monde avait regagné son ancienne beauté. Un joli petit paysage que mes sœurs auraient aimés surtout Hestia et Déméter ainsi qu'Artémis. Ils avaient effrayés de nous effrayer et de nous faire fuir, je vois. Mais j'étais un dieu, je n'étais pas n'importe qui non plus. Plusieurs animaux venaient et parlaient, les Y.E.N.S.I.D commençaient à se rassembler. Puis c'est vrai que Louise sentait la magie donc il est vrai que nous ne manquions pas vraiment de moyen.
Cette fois la tortue, Donatello, venait d'arriver; réunissant ainsi les six créatures. Et la licorne qui était indéniablement le chef nous apprit que nous devrions partir et que rester ici ne nous apprendra rien de plus. Dommage mais j'avais appris certaines choses déjà. De plus, elle me révéla une chose intéressante, le terme de Paradis Perdu. Comme celui de Jeremiel et Uriel, tiens il venait d'arriver en plus. Il se disait notre allié mais ces demi déesses magiques, le coup du Paradis Perdu et le fait qu'il soit le fils de Chronos faisait que maintenant il était en haut dans la liste des suspects. Sur laquelle figurait lui ainsi que les deux plus puissants sorciers de la ville l'ancienne maire et celui que certains appelaient Rumplestinskin mais aussi ce sorcier vu dans l'hologramme et le mauvais sorcier. Cinq personnes à surveiller.
Les créatures nous pressaient de partir, racontant comment leur créateur était mort tué par un sombre sorcier. La porte tremblait et ils avaient peur. Nous devions partir. Je leur demandais alors si il souhaitait que j'y implante quelques corps militaires afin d'assurer leur protection. Ils refusèrent. Je partis vers le portail avant de me retourner :
Est ce que le nom d'Uriel ou Jeremiel vous évoquent quelque chose ?
Je pus lire sur le visage de la licorne que mon intuition était vraie, elle semblait intriguée que je connaisse ce nom. Je partis alors vers le portail, le traversant suivis de Falklor.
Tic Toc Uriel. Devine qui frappe à ta porte ?
Je me mis à sourire puis me retrouvais une nouvelle fois à Storybrook. Observant la scène où Louise frappait Adrian. Je n'allais pas y prendre part, chaque être est différent et réagit différemment au danger. Je souriais encore quand mon expression changea tout au coup quand la brunette montra qu'elle compatissait pour nous, les dieux. Je ne savais pas trop comment réagir ? Me sentir outré, m'énerver ou sentir cet insignifiant sentiment de compassion, qui montrait qu'ils n'étaient pas tous comme je le pensais. C'était mon erreur. Je ne fis qu'étouffer un petit sourire, finalement ils n'étaient peut être pas des cas désespérés. J'en fus assez touché pour l'enlever de la liste des êtres magiques que je soupçonnais, c'est dire.
Il partit alors s'asseoir sur le banc face au groupe qui commençait à se diviser. La ville dormait mais pas les siens. Il se mit alors chantonner de façon à ce que personne ne puisse l'entendre :
Wanderers this morning came by Where did they go Graceful in the morning light To banner fair
Certes, il ne savait pas chanter comme Aphrodite ou même Apollon mais cela ne lui était pas interdit. Il chantonnait cette chanson, vidant son esprit. Le calme et la paix de cette ville n'était qu'éphémère et bientôt comme la jeune fille lui a prédit de terribles accidentes allaient arriver, mais en cette nuit il préférait chantonner sous le clair de lune.