Aussitôt dit, aussitôt fait. C'était peut être ça, la royauté. Tout avoir et tout pouvoir faire en un claquement de doigt. Dans l'absolu, du moins. En tout cas, après avoir terminé son gâteau, la jeune fille se leva et suivit la reine, curieuse de savoir par quelle pièce elles allaient commencer. Le palais était si grand, il devait recéler de mille et une pièces plus incroyables les unes que les autres et Anya suivit Regina sans trop d'inquiétudes. Non, elle pourrait pas être déçue.
Et elle ne le fut effectivement pas.
C'était même à croire que Regina pouvait lire dans la tête de la jeune fille car elle l'avait emmenée dans la bibliothèque. Elle qui aimait tellement lire, elle était ravie. Elle avait en effet eu la chance de pouvoir lire, de temps en temps, dans son orphelinat. En fait, ils avaient découvert à son arrivée qu'elle était lettrée, ce que personne n'avait su expliquer. Quoiqu'il en soit, il était donc arriver à la petite fille d'alors de pouvoir se réfugier un temps dans les contes, à défaut d'en vivre un.
Machinalement, elle commença donc à feuilleter les ouvrages, qui étaient vieux et reliés, bref, de pures merveilles. Dans son dos, Regina semblait la laisser faire alors la jeune fille s'aventura un peu plus loin, observant aussi les tableaux et les bibelots.
Soudain, elle aperçu une boîte plus, une sorte d'écrin, dans lequel trônait une merveilleuse couronne luisant de mille feux. Fascinée, la jeune fille ne put s'empêcher d'abandonner les ouvrages pour avancer vers l'objet qui lui semblait... familier? Non, c'était impossible! Comment l'objet d'un autre royaume que le sien pouvait-il lui être familier?
Tandis qu'elle chassait cette pensée idiote de sa tête, Anya entendit Regina pour la première fois depuis quelques minutes et se rappela où elle était et se demanda à peine pourquoi la reine avait manqué d'écorcher son prénom.
- Oh pardon, s'excusa t-elle machinalement. C'est la couronne... elle est vraiment très belle, elle saute aux yeux. C'est la vôtre?

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The Evil Queen & Anastasia

Comme je m’en doutais, l’écrin contenant la couronne de l’Impératrice Alexandra n’était pas passé inaperçu aux yeux de la rouquine et ça m’enchantais plus qu’autre chose. Je souris et ce fameux sourire s’agrandit lorsque je vis que la couronne ne lui paraissait pas inconnue et je me doutais bien qu’au fur et à mesure, elle aurait des doutes et finirait par se souvenir à un moment où à un autre. Finalement, je failli écorcher le prénom de la demoiselle mais me repris bien vite et lui demanda si tout allait bien et si elle avait vu quelque chose de particulier.

Apparemment, dans cet immense amas d’anciens livres, elle m’avait presque oublié, ce qui me fit sourire quelque peu, elle se retourna et me fit face avant de s’excuser et m’avoua qu’elle trouvait la couronne très belle et scintillante. C’est déjà un bon début, je m’approchai et observa à mon tour la couronne et attendit quelques secondes avant qu’elle ne finisse par me demander si elle m’appartenait. « Non, ce n’est pas ma couronne, la mienne est dans mes appartements. Celle-ci est… Elle est à une amie. Tu aurais peut être une idée non ? Elle vient de Russie si je me souviens bien. »

Je lui souris et regarda autour de nous, c’est vrai qu’une multitude de livres nous entouraient et je n’avais pas eu le temps de tous les lire même depuis mon mariage avec le roi. Finalement, tandis que mon regard se portait sur les livres, celui d’Anya restait bloqué sur la couronne et cela m’enchantait vraiment. Je m’approcha d’elle et lui souris « Alors ? »

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La question de la reine surprit la jeune fille qui, en conséquence, reporta son attention sur la couronne, la fixant à s'arracher les yeux. Il semblait que Regina voulait jouer aux énigmes mais Anya avait peur de ne pas être à la hauteur. Et pourtant...
Il lui sembla avoir un éclair de génie, comme si la couronne l'inspirait, à défaut de pouvoir conter elle même son histoire. Il ne restait à la jeune fille qu'à oser soumettre son idée...
- Eh bien, commença t-elle en détournant son regard de la couronne, il y avait - d'après ce que j'entendais à l'orphelinat - un tsar, en Russie, quand j'étais enfant. Mais la famille a été renversée, je ne sais pas trop comment et je sais qu'ils sont morts. Sauf une, apparemment. Vous savez, mes amis pensent que c'est moi, cette princesse disparue. Moi, la petite orpheline amnésique! Oh bien sur, toutes les fillettes rêvent d'être une princesse alors pourquoi pas? Je sais seulement que je dois aller à Paris retrouver ma famille mais je ne sais pas qui c'est. Et si ce n'est pas eux, alors je dirais que je me suis trompée. Donc peut être que la couronne est à la femme du tsar. Etait, corrigea Anya.
Elle avait fait bien plus que répondre à la question et la jeune fille se demanda soudain pourquoi elle avait commencé à raconter sa vie. Etait ce à dire que la reine lui inspirait confiance?

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The Evil Queen & Anastasia

La rousse avait l’air d’en savoir vraiment beaucoup sur le Tsar et l’Impératrice, je souris à sa réponse « Tu sais, peut être que tes amis ne se trompent pas, qui c’est tout est possible non ? », je lui souris et referma la boîte avant de ressortir de la bibliothèque avec Anastasia pour ensuite la conduire dans la salle de bal. Je la laissa quelques secondes regarder les décors qui l’entouraient, l’immense tapis rouge sur le sol, les deux sièges royaux qui étaient sur l’estrade et également l’urne en verre qui contenait la couronne du roi, je retourna dans la bibliothèque et fit disparaître la couronne avant de revenir en me téléportant dans la salle de bal et y retrouva Anastasia au centre, émerveillée.

« Je vois que tu aimes la salle de bal je me trompe ? », je lui souris et m’avança vers elle avant de passer ma main droite derrière mon dos et claqua des doigts avant qu’une fumée pourpre n’entoure la jeune fille pour la laisser avec une magnifique robe aux couleurs d’or avec de magnifiques chaussures. Je souris devant l’image d’Anastasia dans cette robe de bal. J’étais certaine de qui elle était, elle avait la grâce de l’Impératrice Alexandra, la douceur et les yeux de sa grand-mère et le sourire de son père, le Tsar Nicolas. Oui, maintenant, je savais bel et bien que Raspoutine allait s’arracher les cheveux. « Anya, je suis une sorcière. Ne t’inquiètes pas, je ne te ferais pas de mal. »

Je souris à la rouquine et l’observa regarder la robe avec admiration avant de relever les yeux vers moi « Je ne suis pas méchante Anya. Je te montre simplement une des choses que je suis capable de faire. », je m’avança vers elle avant de lui tourner autour « Veux tu que je t’apprenne à danser ? », mais la jeune fille ne faisait plus attention à moi car son regard était attirée par une odeur qu’elle avait l’air de connaître. Une petite bouteille couleur vert émeraude trônait sur la petite table à côté de la couronne du roi et je savais bel et bien que cette odeur ne lui serait pas inconnue. « Tout va bien Anya ? »

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HJ:

Anya ne répondit qu'avec un hochement de tête et se contenta de suivre Regina. Après avoir descendu un bel escalier, les deux femmes se retrouvèrent dans une immense salle de bal.
Elle ressemblait quelque peu à la salle que la jeune fille avait visité - presque par hasard - à St Petersbourg, quelques temps plus tôt. Bien sur, celle ci était en bien meilleur état et aussi splendide que ce que la jeune femme s'était imaginée en faisant le tour des ruines de l'ancienne demeure impériale.
D'ailleurs, elle ne se priva pas de réitérer sa curiosité de la bibliothèque en observant chaque détail de la pièce, osant même toucher les trônes. Tout était tellement grandiose, si bien que ses haillons faisaient un peu tache dans le paysage.
Mais à peine la jeune fille avait-elle pensé cela que ses vieux vêtements disparurent, remplacés par une splendide robe de princesse, pour le coup. Instantanément, et par la force de choses qui la dépassaient, la jeune fille se trouvait bien plus en adéquation avec son environnement.
Souriant comme une enfant, elle se dit alors qu'elle aimait la magie et n'eut pas peur de la reine. de toute façon, qu'aurait-elle pu lui vouloir, à elle, l'orpheline? Non, décidément, Anya avait choisi de lui faire confiance depuis les premiers instants et ne se ravisa pas, fascinée. Ce qui se passait correspondait tout à fait à l'idée qu'elle se faisait de la belle magie, même si elle n'y connaissait franchement rien. Alors elle se contenta de remercier la reine pour ce beau cadeau.
- Je suis presque aussi impressionnante que vous, dans cette tenue, commenta t-elle en souriant maladroitement, s'arrêtant un moment, intriguée par un flacon verre émeraude près du trône, qu'elle n'avait pas vu avant.
L'odeur qui s'en échappait lui rappelait quelque chose, mais elle ne savait pas quoi. Surement un très vieux souvenir auquel elle n'avait pas accès car personne à sa connaissance n'était assez riche pour posséder une telle chose.
Puis, effectuant une révérence, elle ajouta:
- Je serai honorée que vous m'appreniez à danser.
En effet, pour ce qu'elle connaissait de cet art, Anya aimait cela, du moment que son partenaire ne lui cassait pas les pieds, au propre comme au figuré. Et du moment qu'il n'y avait pas trop de règles. S'il y avait bien une chose dont elle avait marre, c'était les règles, car elle en avait trop subi dans son orphelinat. Malheureusement, si elle était effectivement une princesse, elle aurait à en apprendre une tripotée.

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The Evil Queen & Anastasia

Apparemment, je ne m’étais pas trompée et la tenue plaisait énormément à Anastasia. Après tout, je ne me trompe jamais alors… Comme je m’en doutais, elle se trouvait jolie et elle m’avoua qu’elle était aussi impressionnante que moi dans cette tenue, je lui répondis par un sourire et fut ravie qu’elle soit attirée par la fiole couleur émeraude qui trônait sur la petite table à côté du fauteuil du Roi. Je m’avança vers la jeune fille et m’empara du flacon avant de l’ouvrir, répandant une odeur de menthe poivrée dans la pièce et referma rapidement le capuchon de la bouteille. « Huile pour les mains à la menthe poivrée, c’est une vieille amie qui l’a oublié ici. Mais dis moi, tu as l’air de reconnaître cette odeur, je me trompe ? »

Je lui souris et reposa la bouteille sur la petite table avant de changer également de vêtements, trônant ma tenue contre une robe couleur rouge, virant légèrement vers le pourpre avec un col en plume, très jolie. Souriant, je m’approcha de la rouquine et lui souris « Très bien, dans ce cas, allons y. », d’un simple mouvement de main, une musique se fit entendre et je releva le regard vers mon invitée, tandis que deux de mes gardes que j’avais métamorphosé en princes venaient se joindre à nous. « Nicolas dansera avec toi, ce sera plus simple. », je lui souris et nous commençâmes à danser et ce fut comme si elle avait toujours fait ça.

Elle se mit à danser et je voyais qu’elle aimait ça et d’ailleurs je dois dire qu’elle était plutôt douée. Je m’arrêta quelques minutes et observa la jeune fille avant que la musique ne se stoppe et que la danse ne se termine. Je fis signe aux deux gardes de nous laisser seules et je m’approcha de la rouquine « Anya, on dirais que tu as fait ça toute ta vie. »

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Oui, Anya reconnaissait l'odeur, mais elle n'aurait su dire d'où. Elle avait beau creuser dans sa mémoire, la réponse restait hors de portée, alors elle laissa tomber, se contentant de hausser les épaules.
En fait, elle était plus intéressée par la danse que le flacon, bien que celui-ci l'avait fortement attirée, presque aimantée. Menthe poivrée, avait dit Regina. Une odeur forte, pénétrante, mais apparemment pas assez pour qu'elle se souvienne. Alors pourquoi se forcer vainement quand elle avait la chance de danser?
Balayant ce nouveau trou dans sa mémoire, la jeune femme suivit les instructions de la reine et se présenta à Nicolas, un prince qui, pour le coup, sortait réellement de nulle part.
Il était roux, grand et charismatique et vêtu comme le tableau de la famille impériale qu'elle avait vu avant de quitter la Russie. Il avait l'air de quelqu'un de très important, ce qui aurait intimidé la jeune fille si elle n'avait pas eu l'impression d'appartenir, pour un temps du moins, à ce monde de paillette et de diamants. Aussi, Anya n'eut aucun mal à rentrer dans la danse, au propre comme au figuré.
Il se produisit alors quelque chose d'étrange. Alors qu'elle n'avait - à sa connaissance - jamais dansé de sa vie, Anya eut l'impression de connaitre les pas. Elle n'avait qu'à se laisser entrainer, comme si la musique l'habitait. Pourtant, quelques temps auparavant, Dimitri avait eu l'air de la trouver gauche, lorsque lui et Vladimir avaient décidé de lui enseigner la valse... A croire que la jeune fille avait appris dans la nuit! Car même Regina semblait surprise.
- Pourtant je n'ai jamais appris, lui répondit Anya. Il y a quelques jours, les amis avec lesquels je voyage ont voulu m'apprendre la danse, parce que c'est un truc de princesse, mais l'un d'eux n'a pas eu l'air convaincu par ma prestation, confia t-elle machinalement. En tout cas, j'ai adoré danser, conclut-elle, entièrement sincère.

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Je dois avouer que je commençais à m'attacher à la jeune fille et apparemment, elle m'aimait bien aussi. J'avais envie d'une chose, lui faire découvrir mon univers, qu'elle sache qu'il n'est pas si différent du leur mais qu'elle puisse peut être se souvenir de certaines choses. Aussi, je lui proposa de danser et elle accepta avec plaisir et à mon grand étonnement, elle se débrouiller très bien. Je n'avais plus aucun doute, elle était belle et bien l'impératrice, j'en étais certaine désormais. Elle avait reconnue la couronne, elle avait reconnue l'odeur de l'huile pour les mains de la mère du Tsar et elle dansait comme une véritable altesse.

« Pourtant je n'ai jamais appris. Il y a quelques jours, les amis avec lesquels je voyage ont voulu m'apprendre la danse, parce que c'est un truc de princesse, mais l'un d'eux n'a pas eu l'air convaincu par ma prestation. En tout cas, j'ai adoré danser. », je lui souris et lui fais signe de me suivre pour qu'on continue la visite du Palais. On passa plusieurs minutes sans rien dire et je brisa finalement le silence. « Ton ami se trompe, tu es une très bonne danseuse, tu m'as épaté Anya. Ah au fait, la robe... Je t'en fais cadeau. », je lui souris et on arriva finalement devant la pièce que je préférais, la pièce qui refermais tous mes trésors.

Je me retourna vers la rouquine et lui souris avant de plonger mon regard dans le sien, une main sur la poignée. « Cette pièce dans laquelle tu t'apprêtes à entrer est mon sanctuaire, cette pièce renferme tous mes trésors. », je lui fis un clin d'oeil et actionna la poignée avant que la porte ne s'ouvre, je lui fis signe de me suivre et on s'engouffra dans une pièce immense et très grande remplie de multiples choses en or, des tableaux et au centre de la pièce, une petite boite en argent trônait. Je vis Anya s'en approchait, je la suivie. « Tu es la première à entrer ici et également la première à voir cette boîte. Veut-tu savoir ce qu'il y a dedans ? »

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Anya n'avait jamais, du moins pas à sa connaissance, fréquenter de reine. Jusqu'à ce jour-ci. Et force était de constater que ladite reine - Regina - était plutôt cool, un adjectif qu'on avait pas l'habitude d'entendre pour décrire une reine. Surtout dans ce royaume, mais ça, la jeune fille ne pouvait pas le savoir.
Pour elle, Regina était simplement une amie un peu plus âgée désireuse de partager son savoir et de la gâtée, elle, l'inconnue un peu pauvre. En l'espace de cette seule journée, Anya avait ainsi l'impression d'avoir réalisé tous ces rêves de petite fille, ceux qu'elle formulait le soir dans son lit, à l'orphelinat près de St Petersbourg.
A présent ce temps semblait si loin! Après tout, n'avait-elle pas dansé en compagnie d'une altesse dans une somptueuse salle de bal? N'avait-elle pas visité des mondes qu'elle n'avait que vu dans les livres jusqu'à présent? N'était-elle pas en route vers son destin, vers sa famille?
Anya délaissa ces pensées enivrantes lorsque Regina complimenta sa façon de danser, ne pouvant s'empêcher de sourire un peu bêtement. Ce n'était pas très digne d'une princesse, pour le coup, mais Regina ne tiqua pas. De toute façon, rien ne prouvait pour le moment qu'elle était de sang royal, ce qui arrangeait bien la jeune femme qui aimait faire et dire ce qu'elle voulait sans se soucier d'un protocole rébarbatif et emprisonnant.
De même, quand la reine lui offrit la robe qu'elle portait, elle se retint de lui sauter au cou, quoique l'envie ne lui manquait pas. Il lui semblait en effet qu'on ne lui avait jamais aussi beau cadeau. En dehors peut être de la robe bleue que Dimitri lui avait récemment dénichée, certes...
Puis la visite continua.
Anya suivit la reine dans un couloir, puis un autre, prêtant attention à chaque détail. Enfin, les deux femmes se retrouvèrent devant une porte close, qui intriguait la jeune fille. Elle comprit d'ailleurs bientôt qu'elle avait raison d'être intriguée quand la reine lui révéla ce que renfermait cette pièce... Elle comprit donc que Regina s'apprêtait presque à l'autoriser à pénétrer dans son jardin secret, ce qui n'était pas rien. Elle devrait vraiment lui faire confiance.
Mais la jeune fille n'osa en souffler mot, se contentant de regarder les portes s'ouvrir.
Ensuite, elle découvrit une pièce splendide, qui semblait avoir la taille d'une nef de cathédrale.
Elle était remplie de merveilles qui auraient fait pâlir Ali Baba en personne, sans parler de ses quarante voleurs. Peintures, sculptures, ors, pierreries... Cette salle devait être hautement protégée vu les trésors qu'elle renfermait. Surement par la magie, songea d'ailleurs la jeune femme, puisqu'elle n'avait pas vu de gardes.
Mais elle quitta bientôt cette pensée, concentrant toute son attention sur ce qu'elle voyait. Et plus particulièrement sur une boîte qui trônait sur un joli présentoir, juste à l'entrée de la salle. On ne pouvait pas la louper, fatalement. Regina sembla s'en apercevoir et proposa de l'ouvrir... Autant offrir un bonbon à un enfant, non? Anya n'hésita pas une seconde.
- Oh merci! oui! J'aimerais beaucoup! s'écria t-elle comme une enfant de huit ans.

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J'avais confiance en elle et je savais que la faire entrer dans mon jardin secret confirmerait le fait que j'ai confiance en elle et que je sais qu'elle en est digne. Aussi, je lui souris et ouvris les portes avant qu'elle n'entre dans la pièce, moi sur ses talons et qu'elle ne regarde autour d'elle. C'est vrai qu'il y avait vraiment de belles choses, des tonnes de bijoux, des diamants, de l'or, des tableaux et j'en passe mais tout comme moi, elle posa son regard sur une jolie boîte posée sur un beau présentoir à l'entrée de la salle.

Je m'approcha alors de la jeune femme et souris avant de lui proposer d'ouvrir la boîte, contente comme tout, elle approuva et m'annonça qu'elle serait vraiment heureuse de voir ce qu'il y avait à l'intérieur. Je lui souris et posa ma main dessus avant de faire un léger mouvement et une lueur violette s'échappa de la paume de ma main avant qu'un cliquetis ne se fasse entendre et que la boîte ne s'ouvre, montrant une bague avec une chaîne en or. Je laissa Anya la prendre dans sa main et lui souris. « Elle est belle n'est-ce-pas ? Quelqu'un que j'aimais de tout mon coeur me l'a offerte, depuis je la garde ici, dans mon jardin secret, je viens me recueillir ici quand je me sens seule et j'ouvre cette boîte avant de prendre la bague et d'essayer de me souvenir des bons moments que j'ai vécu avec cette personne. »

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