« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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| Avatar : Garrett Hedlund
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !
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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?
| Conte : La Planète au Trésor | Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins
And when he had opened the third seal, I heard the third beast say, Come and see. And I beheld, and lo a black horse; and he that sat on him had a pair of balances in his hand.
C'était amusant. A les voir ainsi se dispersés, ils lui faisaient pensé à une fourmilière qu'il aurait dérangé. Ils étaient si peu organisés, si... Petits. Il ne put s'empêcher de sourire, ironiquement. Ils étaient des Dieux, et pourtant, ils agissaient comme une armée sans chef, livrée à elle même. Enfin armée.... Un groupe d'enfant sans surveillance. L'acide les avait prit au dépourvu, comme si ils s'étaient étonnés de se voir attaqués. N'avaient-ils pas compris? Avec un sourire narquois, il se redressa, une moue méprisante sur le visage, attendant simplement de voir comment ils allaient réagir. C'était presque scientifique comme curiosité. Cela détonnait gravement avec les émotions que Jamie ressentait, plus tumultueuses les unes que les autres. Les humains pouvaient être fascinant. Comment pouvait-il s’inquiéter pour des gens qu'ils ne connaissaient même pas? Un Dieu, il s'agit de son rôle, veiller sur la multitude, et parfois, par curiosité, se pencher sur l'un ou l'autre. Mais les humains, eux, pouvaient s'en passer allègrement. Ce n'était pas l'avis de Jamie visiblement, puisque sous sa peau, le sang devint torrent et le coeur s'emballa. Il ressentit cela avec le flegme d'un scientifique regardant son expérience prendre forme. Cela ne rendit son expression que plus méprisante. L'acide fusa, fumant, sur les Dieux, qui criaient des ordres pour l'un ou l'autre. Le Dieu enfant eut la créativité de le surprendre, créant à son tour un cheval, opposé de Diaval. Il aurait presque applaudit l'effort. C'était ingénieux. Le Pégases blanc attaqua Diaval, et le coup reçut résonna comme un lointain gong dans son esprit. C'était... Diffus. Mais présent. Cela l'étonna. Le lien qui le liait à sa monture était fort, impossible à briser. Ils ressentaient l'un pour l'autre une loyauté sans bornes et sans autre motivation que de vivre l'un pour l'autre pour répandre la Famine. Dans des temps immémoriaux, il avait sauver ce cheval, alors à l'agonie, mourant de faim et de mauvais traitement. Son créateur lui avait désigner sa tâche, lui conseillant de prendre comme son premier frère une monture pour répandre plus aisément son dessein. Il aurait pû choisir de se distinguer de lui, mais son coeur asséché trouva en l'animal mourant la seule amitié qu'il connu jamais. Achevant la souffrance de l'animal, il lui donna un Nom, et ensemble, ils devinrent craint du monde des Hommes, loyaux envers eux même, amis. Mais en sauvant la vie de Diaval, le Cavalier avait lié son coeur et son âme vides à lui, et quand le mal frappait l'un, l'autre le ressentait. Il en fallait cependant beaucoup plus qu'un coup de sabot ou qu'une balle normalement. Leurs pouvoirs s'étaient-ils affaiblis? Ils ne devaient pouvoir ressentir la douleur de l'autre que pour soulager le second. Ou alors... Agacé, il se rendit compte que le défaut provenait de son vaisseau. Une balle en plein torse, une griffure à la joue, et son hôte paniquait. Le corps lui échappait, en état d'alerte. C'était ridicule. Le Cavalier en leva les yeux au ciel, volant à nouveau l'expression de son hôte. Mais Jamie s'agita. Comment osait-il lui prendre son corps? Comment osait-il, qui était-il pour cela? Il sourit. Un démon, petit humain. Le corps eut un frisson. Pour un homme qui ne croyait en aucun dieu, il devait faire face à une vague divine des plus concrète. Il faillit en rire, mais soudain, Diaval fut projeté sur le sol et Famine ressentit l'impact avec recul. Mais il le ressentit, pleinement. Avant même la conscience de Jamie. Son regard noir foudroya Hermès, et soudain, il ressentit une faiblesse. Comme un léger... Recul. Pendant quelques secondes, ses yeux noirs redevinrent gris. Pendant quelques secondes, son expression méprisante redevint humaine. Pendant quelques secondes, Jamie plongea dans les yeux d'Hermès. Cela ne dura pas cependant et le Cavalier se reprit aussitôt. Découvrant ses dents, il prit une expression féroce, dégoutté par la faiblesse de son hôte. De rage, il écrasa la conscience de Jamie, la reléguant au plus profond des ténèbres de pétrole. Son mépris laissa place à la colère, alors qu'il serra le point pour sentir la morsure des articulations de métal sur la peau de son hôte. Il menait une guerre, il n'avait nul besoin des faiblesses d'un gamin incapable de supporter une vague oppression. En vérité il était déçu. Au vu de tout ce qu'il avait espionner dans son esprit, son hôte avait déjà vécu bien pire comme situation. Enfin, de son point de vue. Claquant la langue, il reporta son attention sur les Dieux, le voyant converser pour trouver une stratégie. L'acide tombé sur le sol fumait, créant des volutes de vapeur nauséabonde, les entourant. Il entendit vaguement Aphrodite mentionner une idée à Arès, mais cette idée le fit sourire. Il n'en sourit que d'avantage en entendant Arès ordonner à son armée divine de revenir à la vie. A travers la fumée, l'armée immortelle s'avança vers eux mais le Cavalier ne lui accorda qu'un mince regard. En réalité, il se délectait de l'expression que prenait le visage des Dieux. Si fiers, si soulagés, si confiants. Plein d'espoir. Oh comme c'était mignon. Arès coula vers lui un regard qui hurlait la fierté et l'orgueil. La réaction du Cavalier fût à la hauteur de ses attentes. Avec exagération, il se mit à applaudir lentement. Le son résonna en écho aux pas de l'armée, qui continuait à avancer vers eux avec fracas. Aussitôt, le regard d'Arès s'embrasa, comme piqué au vif par son attitude. Le Cavalier lui sourit avec distance. -Ô Arès, quel honneur tu me fais! railla-t-il. L'armée des Immortels! L'armée divine! J'en tremblerais presque, si j'avais peur... Il prononça le dernier mot avec froideur, tout en conservant son sourire. D'un geste de l'index, il caressa sa joue, recueillant de la plaie que le Dieu de la Guerre lui avait infligé une mince goutte de sang. Il l'observa un instant, avant de plonger dans le regard d'Arès. Ils se fixèrent un instant, puis d'un geste sec, le Cavalier claqua des doigts, envoyant le sang sur le sable, qui s'en abreuva aussitôt. Pendant un instant, il ne se passa rien et l'armée d'Immortels se rapprocha, dangereusement. Mais soudain, un cri s'éleva de l'intérieur du régiment et les Dieux se figèrent Il était si simple de les prendre au dépourvu... Les cris s'élevèrent avec plus de force, et une voix inhumaine prit le dessus sur la voix des Immortels. Des entrailles de la terre se muait le corps difforme et pourri d'un Cyclope. L'expression d'Arès fût une merveille. -Oh, Arès... Tu n'es pas si naïf. La confusion du Dieu était palpable, de même que sa surprise. Ses frères et soeurs n'avaient rien à lui envier. Le Cyclope écrasa de son poing une rangée d'Immortels, les balayant avec un cri décharné. La bataille entre le monstre et les soldats soulevait la poussière du sable, se mêlant à la fumée de l'acide. C'était apocalyptique, et le coeur de Jamie fit un bond dans sa poitrine. Le Cavalier s'en réjouit. C'était merveilleux, exactement comme il l'avait désiré. Ils étaient plus perdus que jamais. Et lui se mit à rire. Arès le foudroya du regard, et la Cavalier saisit sa chance. De sa confusion, il se fraya un passage dans l'esprit du Dieu, le ramenant à son tour à faire face à ses échecs, à son orgueil, à la mort, à la Famine. Il déchira son excès de confiance, avilissant sa rage de vaincre, le blessant mentalement. C'était tout ce qui lui restait derrière sa force mise à l'épreuve et le Cavalier fut réjouit de le voir légèrement tituber. Avec dédain, il releva un sourcil, avant de tourner à nouveau les talons. Sans un regard pour le Cyclope dévorant les Immortels, il siffla Diaval dans le ciel, qui hennit en réponse. Laissant les Dieux à leur confusion, il revint à sa balance, sa chère balance, où il glissa une poignée de sable. Le rideau de lave s'éleva à nouveau, fusant vers le ciel et le Cavalier tendit la main, l'approchant de feu, comme pour en saisir les flammes. Qu'allait-il donc leur faire? Les brûleraient-ils sur place, tandis qu'il se perdrait dans la confusion? Les changeraient-ils en statue de cendre, comme à Pompéi? Il avait tant d'idées.. Tout entier à sa réflexion, il entendit une seconde trop tard le sifflement que le rideau de lave cachait. Il cru un instant qu'Arès le fusillait à nouveau de ses lances mais l'objet qui frappa sa nuque était bien moins... Conventionnel. Toujours accroupi, il le ramassa avec curiosité. Une canette vide?
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
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« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
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Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
"Coca-Cola, et vous voilà ragaillardi !" avais-je dit en jetant un oeil à la canette qui gisait au loin et qui ne semblait avoir eu pour effet que de surprendre le cavalier. Quand il s'était redressé et qu'il avait tourné la tête vers moi, je lui avais adressé un petit sourire et un clin d'oeil.
"Sans rancune mon grand!"
Puis, je m'étais rapproché du groupe divin, si on pouvait appeler ça comme ça. Un peu plus loin, le cyclope continuait à combattre l'armée d'immortels. Impressionnant. Je me doutais bien que Arès était tout excité, prêt une nouvelle fois à aller combattre cette race de créatures qui protégeait la Cité à l'époque. Le cavalier les avait ramenés à la vie et c'était vraiment... impressionnant. Je regrettais grandement d'avoir loupé le combat à l'époque.
"La forme? Tu tiens le coup?" avais-je dit en tapotant l'épaule de Hermès avant de retirer le bras d'Aphrodite de sur lui et de la forcer à se tenir seule, debout. Puis j'avais chuchotté quelque chose à l'oreille du jeune homme, qui après une hésitation avait disparus.
"Donc vous êtes deux? C'est la grève chez les Cavaliers? Y'en a deux qui sont en congés maternités?"
Tout en me tournant vers le cavalier, j'avais croisé le regard de Artémis à qui j'avais adressé un petit sourire. Toujours aussi.. coincée!
"Alors voyons voir, l'autre s'occupe de Lily... J'ai pas encore vraiment compris pourquoi, mais il semblerait qu'elle a de l'importance à vos yeux. C'est mon petit doigt qui me la dit. Quand à toi, tu veux entrer dans ma Cité? C'est ça? Tu sais combien de millions d'années il m'a fallu pour y entrer? Je doute que mon bouclier, qui cela dit est bien plus résitant que le tiens ma belle, bien que tu t'es considérablement améliorée... Aphrodite." avais-je dit en levant les yeux au ciel avant de jeter un petit coup d'oeil vers elle. "Je disais donc que mon bouclier n'est pas si facile que ça à retirer, car il est... Mais chut, tu ne le répètes pas, n'est ce pas?" avais-je chuchotté tout en m'approchant du dit cavalier. "...lié à moi! Bouuh !! Comment vais je faire pour le détruire?"
J'avais tendu le bras, ouvert ma main et quelque chose était apparu dedans... A l'époque ça aurait été quelqu'un d'autre qui l'aurait tenu, mais je me voyais bien avec... L'éclair de Zeus en ma possession.
"Quel que soit la personne qui te contrôle, elle est aussi stupide que toi..."
Un petit clin d'oeil et une boule d'énergie apparue comme par magie autour du cavalier, l'immobilisant... Les boucliers ce n'était pas uniquement autour des Cités ou d'une ville. Ils étaient si bêtes que ça mes frères et soeurs? J'avais fait tourner l'éclair de Zeus dans ma main avant de me tourner vers Arès, Artémis et Aphrodite.
"Passons aux choses sérieuses. Je reconnais Hadès comme mon maître et blablabla, vous signez en bas... Enfin vous savez comment faut faire, n'est ce pas? C'est donc à vous de jouer. Et ne croyez pas que mon bouclier va le retenir très longtemps. Sans compter ses Cyclopes dont je suis sûr que s'il a réussi à en ramener un, ça sera un jeu d'enfant pour lui d'en faire venir d'autres. Du coup, vous me donnez ce que je demande et en échange, je botte le cul à ce truc avec toutes les défenses de la Cité qui seront en ma possession."
J'avais un grand sourire aux lèvres.
Diane Moon
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| Avatar : Claire Holt + Mia Talerico pour Le Berceau de la vie
“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
You may had my pity, you can take my life but you never have my Loyalty
Je trépignais, je pense que c'était le bon mot, j'avais beau me rabrouer intérieurement, rien n'y faisait, j'en avais assez de devoir attendre que cette foutu paralysie s'en aille. Pour le moment, j'estimais la récupération de mes moyens à presque 70%, il me fallait donc attendre encore un peu, mais lorsque je voyais, Aphrodite se faire presque piétiner par le cheval je dût faire un gros effort pour ronger mon frein. Fort heureusement, Hermès se chargea de la protéger. Puis, elle nous dit d'essayer de nous focaliser sur le cavalier, donnant des directives à tout le monde. J'hochais la tête en guise d'acquiescement, lorsqu'elle me dit d'envoyer une salve de flèches sur lui, dès que je le pourrais. 75% à présent, encore un peu de patiences. Je ne lui laisserais néanmoins pas voir lorsque je serais sur d'avoir récupéré la mobilité de mon épaule à 100%. J'ignorais, si cela fonctionnerait mais j'espérais vivement, qu'il y aurait au moins un petit effet de surprise. Et en parlant de surprise, je ne m'attendais pas à ce qu'Arès appelle son armée d'immortel, mais d'un côté, peut-être n'était-ce pas une mauvaise chose, peut-être était-ce don nous avions besoin après tout. 83%, j'inspirais longuement pour me calmer, je devais laisser cette apparence de glace, de froideur sur mon visage. C'était mon « masque » ma manière de me protéger, ça et mes sarcasmes. Avant, c'était le fait de n'être pratiquement jamais sur l'Olympe. Je n'aimais pas Zeus, je ne l'ai jamais porté dans mon cœur, je l'ai toujours plus ou moins considéré comme un tyran, il n'a jamais vraiment eu ma loyauté, je ne chassais que parce que je l'avais décidé, et il semblait l'avoir comprit que du jour ou lendemain je pouvais leur tourner le dos, et ne jamais revenir, c'est pourquoi il restait « cordial » l'on va dire avec moi. Il a de nombreuses fois, essayé d'obtenir ce qui lui était dû, mais il n'y était jamais arrivé. Je réservais ma loyauté pour une personne que je jugeais digne, cette personne le mérite à mon sens bien plus que n'importe qui d'autres. Et la plupart des dieux avaient compris une chose : obtenir ma loyauté, était une chose à ne pas prendre à la légère. J'étais calme, maître de moi même et assez bon maître de conférence dirons nous. J'avais une certaine capacité à convaincre les gens, sinon comme aurais-je eu autant de chasseresses ? Les chasseresses....Peut-être était-il temps pour moi de redevenir recruteur. J'avais pour projet si je m'en sortais de monter une école de tir à l'arc, ici à Storybrooke, je verrais à ce moment là, lesquelles sont les plus aptes dans cet art, et lesquelles surtout seraient prête à renoncer aux hommes. Je palpais mon épaule, 88% bien, encore un peu de patiences Artémis, encore un peu de patiences. Mais avant, que je n'ai récupéré toutes mes fonctions motrices, Un Cyclope jaillit de sous la terre. Non, impossible, ils étaient tous morts, c'était Arès lui même qui s'en était chargé. Comment était-ce possible ? Je n’eus pas le temps de plus me questionner, déjà il balayait, d'un revers de main, une poignée, de l'armée d'Arès, 95% merde, je ne pouvais pas encore, me défendre, ni défendre les autres. Et déjà, le cyclope arrivait vers moi. Je n’eus à nouveau pas le temps, d'esquiver, d'un revers de main, il m'envoya littéralement valser. Aussi attéris-je quelques mètres plus loin. J'étais sonnée, et surtout, j'en avais assez, dès que je pouvais attaquer, on dirait que les éléments, le destin ou ne sais quelle autre stupidité, se liguais contre moi. J'étais en colère, j'étais énervée, et ce n'était pas bon. 100% j'attendis quelques instants et me relevais, faisant mine de chanceler, j'attendis que le gros lourdeau s'approche et sans crier gare, envoyait une salve de flèches directement sur lui. Avec une seule, je pouvais tuer, alors imaginez avec plusieurs, le cyclope ne se releva pas. Aussi, la dernière fut-elle destinée au cavalier. Je la lançais droit sur lui, elle alla se planter directement dans son ventre. J'ignorais si cela ferait des dégâts, mais au moins, je m'étais vengé de celle qu'il m'avait renvoyée dans l'épaule. Puis, une chose à laquelle je ne m'attendais pas se produit, Hadès arriva, je ne voulais pas me faire de fausses joies, et j'avais à son encontre, une bonne douzaine, voir plus de griefs, mais je ne pus empêcher, mon cœur et mon pou de s'accélérer, deux dieux, avec deux armes divines, avec cela, nous avions des chances de battre ce cavalier. À nouveau je ne montrais rien, restant stoïque, le regardant faire, il s'approcha d'Hermès, lui chuchota quelque chose à l'oreille, et ce dernier s'en alla, laissant Aphrodite sans appuie, aussi me précipitais-je pour aider ma sœur, tout en jetant un regard glacial à mon frère, auquel il ne fit pas attention m'adressant un petit sourire. Oh je pouvais facilement deviner ses pensées « Artémis, toujours aussi coincée, Artémis, celle qui n'a rien compris à la vie » je levais les yeux au ciel. Pitié, s'il fallait ne plus avoir sa virginité pour ne pas être « coincé » je préférais encore la conserver. La plupart de mes frères et sœurs me pensaient, soit folle, soit coincée, et à vrai dire, je n'avais jamais rien fait pour les contredire. Mais c'était justement fait exprès. À ma connaissance, seule deux personnes avaient vraiment comprit ce que j'étais. Je n'étais pas coincé, j'étais sauvage, je n'avais pas de « maître », j'étais libre, indomptable, fière. J'étais comme la nature, ou comme un animal. Mais, ça, je me gardais bien de le révéler, j'aimais conserver, cette image de vierge coincée, prête à s'outrer à la moindre petite allusion sous la ceinture. Ils me prenaient pour une oie blanche, je les laissais faire, me contenant de rire intérieurement. Mais lorsque dans la main d'Hadès, l'éclair de Zeus apparut, je ne pus qu'être inquiète. Comment ? Comment l'avait-il eu ? À nouveau cela ne me disait rien de bon. Si Hadès possédait deux armes divines au lieu d'une, il y avait de quoi s’inquiéter. Puis, il se tourna vers nous, ceux qui restaient. Commençant son discours. J'aurais dût savoir qu'il y avait anguille sous roche, il voulait qu'on le reconnaisse comme maître de la cité. Et à ce moment là seulement il nous aiderait. Oh non Hadès, tu n'auras pas ma loyauté ne compte pas là dessus. J'amenais Aphrodite à Arès lui ordonnant de s'occuper d'elle, serrait les poings prit une grande inspiration et me dirigeais vers notre frère :
- Sais-tu dis-je une fois à sa hauteur, que je n'ai jamais accordée ma loyauté Zeus ? Et toi tu me la demande, que dis-je tu essaye de la monnayer ?
Je lui fis un grand sourire et éclatais de rire, un rire joyeux, comme s'il venait de me raconter la meilleure blague de l'univers. Reprenant un air sérieux je lui fis face :
Sérieusement Hadès, t'as quoi à la place du cerveau, de la semoule ? Tu as provoqué une guerre, j'y ai perdu toutes mes chasseresses, pas une seule n'a survécu, tu m'as séparé à jamais de frère et sœurs que j'aimais. Et parmi les survivants, j'ignore qui d'autres est en vie ! Et tu veux que je te reconnaisse comme mon maître ? Eh bien voilà ma réponse
Sans crier gare, je le giflais, cela faisait 21 ans, 21 longues années que j'en rêvais. Puis, sans lui accorder un seul regard, je me dirigeais vers Arès et Aphrodite, une fois arrivée devant le premier. Je m'agenouillais devant lui :
- Arès, je te reconnais en tant que mon maître et seigneur de la citée, mon arc et mes flèches sont à ton service et je te jure, une entière loyauté
Je croisais son regard surprit avant de baisser humblement la tête. Oui, Hadès était peut-être l'unique personne à pouvoir me dire si Apollon était toujours vivant, mais tant pis. Quitte à ne jamais le revoir, à ne jamais savoir si nous avions pu un jour nous retrouver, si notre lien gémellaire ne fonctionnait plus parce qu'il était mort. Je jurais fidélité à Arès, il était le seul et l'unique pour moi qui méritait ce titre. Zeus était un tyran, quant à Hadès...Hadès était bien trop colérique. Arès, avait l'air d'un bourrin, mais je savais qu'il n'était pas que ça, et que contrairement à la plupart de nos frères, il avait un cerveau et savait s'en servir
Artémis : 80% Jay : 250%
Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Je comptais sur la stratégie militaire de Arès pour se ranger de mon avis. Il n'était pas totalement confiant à l'idée d'unir toutes nos forces sur le Cavalier, mais l'apparition de son armée d'Immortels me permit de me sentir quelque peu soulagée. Je n'étais pas sotte, je savais très bien que nos chances de survie étaient minces, mais je caressai l'illusion que cela suffirait.
Bien entendu, le Cavalier avait d'autres funestes cadeaux dans sa hotte de ténèbres. Il appela un cyclope qui s'amusa très vite avec l'armée d'immortels. Les corps volaient dans les airs par dizaines. Je détournai le regard, me focalisant sur le Cavalier. Il fallait le garder à l'oeil. Il avait de nouveau érigé un rideau de lave et semblait vouloir passer la main au travers. Subitement, un objet le percuta en pleine tête. Je plissai des yeux, cherchant à comprendre ce qui se passait. Tandis que ce dernier se penchait pour ramasser l'objet aux reflets métalliques rouges et blancs, je dévisageai le nouveau venu. J'étais surprise de le voir ici. A croire qu'il avait un peu de plomb dans la cervelle, tout compte fait...
Avec sa désinvolture habituelle, Judah s'approcha de notre petit groupe comme s'il revenait d'une promenade tranquille. Je grimaçai lorsqu'il m'obligea à m'écarter de Hermès, et me dégageai brusquement avec un regard réprobateur. Chancelante, je tentai de rester droite et digne, même si ma jambe continuait de m'élancer terriblement.
Je secouai lentement la tête en constatant que le dieu des facteurs venait de disparaitre sur les directives mystérieuses de Judah. Quel courage, vraiment ! J'aurais du lui donner un coup de pied quelque part quand j'en avais l'occasion...
Je me mordis les lèvres, mettant le monologue de Hadès à profit pour me régénérer. Je sentis mon coeur manquer un battement en entendant les propos concernant Lily. L'autre Cavalier s'était donc attaqué à elle... Je tressaillis. En avait-il après le dieu qui avait élu domicile dans sa tête ou l'enfant prodigieux qu'elle portait ? Aucune de ces deux hypothèses ne me rassurait.
Je fis quelques pas vers un rocher et m'appuyai dessus le temps de soigner ma blessure, sans pour autant m'écarter du groupe. Je lançai un regard à la bataille qui faisait rage non loin. Le cyclope agitait ses mains monstrueuses et écrasait les immortels qui s'approchaient trop près de lui. Il fallait que ça s’arrête...
J'aperçus l'éclair de Zeus scintiller dans la main de Hadès. Etrangement, cela ne suffit pas à me rassurer, cette fois. Il redoubla d'audace en emprisonnant le Cavalier dans un champ magnétique composé d'énergie divine. Puis il s'auto-congratula en nous ordonnant pratiquement de le proclamer maitre de l'Olympe.
Artémis fut la plus prompte à réagir. Je sentais qu'elle attendait cet affrontement depuis des années. Finalement, le combat se ferait peut-être sans le Cavalier. L'ombre d'un sourire se dessina sur mon visage avant qu'il ne disparaisse. Je me redressai et les rejoignis, d'un pas aérien. Je sentais encore une douleur intérieure, il faudrait plusieurs heures avant qu'elle s'estompe, mais la souffrance physique n'était plus là.
Je m’arrêtai à mi-chemin, pétrifiée par la gifle qu'Artémis venait de faire à Judah. Une exclamation m'échappa, mais elle n'avait rien de offusqué. Au contraire, c'était uniquement de la surprise. Voir ma soeur perdre tout son sang-froid était grandiose. Comme elle m'avait manquée...
Je savais que nous étions en train de vivre un évènement qui allait rester à jamais gravé dans l'Histoire de l'Olympe. Presque émue, j'observai Artémis se détourner de Judah pour s'agenouiller devant Arès. A tâtons, je cherchai quelque chose dans la poche de ma robe blanche (oui une robe à poches, ça existe). J'en sortis un petit objet rectangulaire que je dirigeai vers Judah. Un petit "clic !" résonna dans la plaine et mon sourire se fit plus large tandis que je croisai son regard médusé. "Il me fallait un souvenir de ça." dis-je en m'esclaffant à moitié. "Le jour où le grand Hadès a perdu la face !"
Je tournai le téléphone portable vers lui juste assez pour qu'il contemple son expression déconfite, avec la marque de la main d'Artémis sur sa joue rouge, puis je rangeai mon mobile à sa place. Il était miraculeusement encore intact, c'était un signe divin !
Je m'avançai vers Hadès, le visage fermé, toute sympathie ayant disparu de mes traits. "Tu es en retard." lui fis-je remarquer. "Je ne peux me permettre de récompenser quelqu'un qui n'est pas ponctuel. Tu n'es pas notre sauveur, Judah."
Je laissai échapper un petit soupir avant de poursuivre d'un ton faussement impressionné en tapotant son épaule :
"En plus, tu ne réfléchis jamais... C'est bien, tu as emprisonné le méchant Cavalier. Mais que va-t-il advenir quand il va se délivrer ? Je ne pense pas que tu sois de taille à l'affronter seul. Tu fanfaronnes, mais tu n'as rien dans le..."
Je me tus avant de terminer ma phrase, baissant involontairement les yeux vers son pantalon incroyablement serré. On n'allait pas entrer dans ce genre de débat, ce n'était ni le lieu, ni le moment pour ça. Aussi, j'armai mon fusil à pompe, levant les yeux vers Judah pour lui jeter un regard menaçant.
"J'ai déjà essayé de te mettre du plomb dans la cervelle, mais je crois qu'Artémis a raison concernant la semoule..."
Nouveau soupir impatient, avant d'ajouter :
"Tu peux me tenir ça ?"
Sans attendre, je lui mis le fusil à pompe dans les bras, même s'il tenait toujours l'éclair de Zeus et que cela aurait pu très vite dégénérer. Je n'avais plus peur de rien. Il n'avait qu'à tous nous détruire si notre décision lui déplaisait... C'était ce qu'il faisait de mieux, de toutes façons : anéantir ses frères et soeurs.
Vivement, je pivotai sur mes talons pour rejoindre Artémis et m'agenouiller devant Arès, baissant la tête en signe d'allégeance. J'éprouvais toujours un certain ressentiment contre lui mais il était notre meilleure chance à l'heure actuelle. Il s'était toujours montré réfléchi.
"Arès, je souhaite que tu deviennes le maitre et protecteur de l'Olympe. Mon âme et mon amour sont tiens. A partir de maintenant et à jamais, je te serai loyale et fidèle."
J'avais l'impression de réciter des voeux de mariage. Je n'avais jamais apprécié ce genre de blabla. J'espérais surtout qu'en retour, il en soit de même pour lui. Je levai les yeux vers lui avant de lui sourire d'un air confiant, mon regard débordant de tendresse.
Puis je tournai la tête vers Artémis pour croiser son regard déterminé. Nous étions deux à ignorer Judah. Il n'allait surement pas apprécier.
Aphrodite : 70% : Jamie : 250%
lumos maxima
Connor Williams*
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| Avatar : Gerard Butler
| Conte : Intrigue divine | Dans le monde des contes, je suis : : Arés/Mars
Mon armée venait de se réveiller et elle devait tuer un cyclope ramené à la vie, devenu légèrement plus fort. C'est que ces montres monoculaires sont coriaces quand ils veulent. La première ligne des Immortels éclata en quelques instants, marquant le départ au combat des premières lignes qui étaient dés lors restés derrière. Les lances, flèches et épées s'enfonçaient dans le corps gigantesque du monstre mythologique. Les géant, nu, avait maintenant de nombreux points rouges causées par les soldats olympiens. Les tâches contrastaient avec sa peau bleuâtre. Artémis quand elle attaqua Famine. Je devais tuer ce monstre, cette créature. Je la reconnaissait. Ne sachant ni son nom, ni sa personnalité je me devais de l'aider à retourner en paix. Nous nous étions combattus tout les deux à mort, un lien avait été crée. Un lien que ceux qui ne comprennent pas qualifierait de " malsain " mais que seuls les vrais guerriers qui se sont combattus peuvent connaître. Un lien immortel, unique et très puissant, celui du respect guerrier. L'un est mort pour que l'autre puisse être en vie, aucune injustice, la loi du plus fort avait parlée. Le serment tacite du vrai guerrier, peu le connaissait. J'en étais à l'origine. Si ton adversaire est brave, valeureux tu lui devras respect. L'honneur était pour moi, une chose importante qui s'était perdue dans ces temps de fourberie. Pas de traîtrise, pas de coup en douce ni de poignard dans le dos juste des hommes pariant leurs vies, leurs sangs et leurs sueurs au profit de la voie du réel combattant, celle de l'honneur. Peut être mourrait il afin d'assouvir les ambitions d'un ambitieux monarque, la vision ou l'idéal d'un chef valeureux ou bien juste pour combattre pour sa propre personne mais fut une époque où ces hommes vivait pour l'honneur, inspirant le respect des futures générations, peu les comprendrait. Ces hommes qui se tuaient pour l'honneur, pour la vie, pour vivre. Et ce sont ces noms que l'Histoire ne retient pas mais ce sont ces hommes que j'avais réveillé. Certains, diront que je fais la même chose que la Famine, mais ce ne seront que des ignorants. Chaque soldat savait, chaque soldat avait eu le choix. Il s réjouissait de leur futur Vahalla que je leur proposais. Certes, il n'avait plus leur conscience mais dans leurs corps seraient gravés les joies et douleurs de leurs combats. Ils mourraient et revenaient. Venaient tous de différentes époques et différents pays, mais tous combattait pour l'honneur et pour celui qu'ils avaient vénérés, aimés ... Moi ou l'honneur et le combat, les lieux où vivaient le bonheur et la vie primitive, l'exaltation des sens. Bien sûr la perversion des hommes avaient changés cela mais les souvenirs et l'Histoire restent.
Le silence. Je rendais grâce à l'esprit de mon adversaire, non pas la Famine mais le cyclope. Il avait gagné mon respect, je me devais de lui honorer la mémoire et lui offrir le repos éternel qui venait de lui être enlevé. J'oublia Famine, j'oublia l'univers. Le cyclope et moi, juste nous deux dans cette plaine, cette terre que nous ensanglantons de plus en plus. Olympe me pardonneras tu comme j'ai pardonné mon ennemi ? Une larme coula, une larme pour la vie du cyclope. Puisse tu reposer en paix, brave guerrier. De nouveau tu mourras pour que les miens puissent survivre, d'Arès le dieu de la guerre tu as gagné le respect, je te pardonne, retourne donc auprès des tiens ...
Le silence encore. Le temps s'était arrêté pour moi, ce que je pensais de longues minutes ne dura quelques secondes. La douce caresse du vent se porta sur mon visage, la chaleur vint me porter. Une lance apparut. Serrée de mon étreinte, elle en était prisonnière. Je pris une grande inspiration. Sautillant sur place, je fis trois pas. Un. Deux. Trois.
La lance fendit l'air. Elle se tenait droite et volait à haute vitesse. Puis un bruit assourdissant. Le géant tomba sans vie, sous un immense fracas.
Je l'avais eu comme la première fois, une lance dans l'œil. C'était la plus belle façon de lui rendre hommage.
Puis seulement je revenus sur le même plan de conscience que mes frères et sœurs. Voyant en face de moi le funeste émissaire de la fin des temps. Accroupi, j'avais peiné à comprendre, ressentir ce champ de bataille.
Il avait certes était excité par la puissance du cavalier et avait sorti son armure divine mais il n'avait pas ressenti le champ de bataille, car contrairement à toutes les autres scènes auxquels il avait participé, celle là était la seule à ne pas lui appartenir. Il devait s'en emparer, s'emparer de ce champ de bataille, de cette bataille, il devait régner sur son royaume qui était en face de lui. Il avait été aveugle, il avait été détruit par Famine et ses pensées pour ses compagnons, ses soldats lui avait permis de combattre cette destruction intérieure. Il était meurtri, il était blessé, il avait ressuscité. Il avait prouvé sa faiblesse, titubée, être horrifiée d'avoir revu le Cyclope. Mais il avait longtemps oublié son rôle, son devoir, sa nature. Tout lui avait été enlevé, il avait jeté les restes. Il comprenait maintenant. Les images d'une Hippolyte violée et torturée, de ses sœurs misent en pièces, de ses frères suppliant le cavalier de mettre fin à leur jour. Toutes ces images lui avait fait éprouvés la peur. Elle l'avait détruite, l'avait mis en pièces, la douleur laissait encore un arôme amère au dieu mais plus important, il s'était souvenu. Souvenu de la peur, de cette sensation d'impuissance. Elle était son arme, elle était son alliée. Il devait se nourrir de cette peur.
Léger, je me sentais léger. Des poids, des peines s'étaient évaporés. Je me sentais enfin prêt à rendre hommage à cette terre, que je n'utiliserais que pour sauver, que pour combattre avec honneur et non lâchement. Je ne pensais pas pouvoir la combattre seul, Olympe devait nous aider.
Puis alors que je repris mes esprits et allait attaquer le cavalier tout en essayant de trouver un plan possible, un bruit avait retentit. Un objet avait touché Famine, une canette.
C'était Hadès. Il parlait et agissait avec toujours autant de désinvolture qu'à son habitude. Il parlait d'une certaine Lily cible d'un autre des cavaliers. Puis, il nous dit qu'il nous sauverait si nous l'acceptions comme maître, il semblait savoir quelque chose. Il avait le sourire aux lèvres, sa requête semblait déraisonnable mais réponses extrêmes au situation extrêmes. J'aurais pu lui dire oui, pour mes sœurs, pour ce qu'il savait. Je devais m'approprier le champ de bataille ! Je n'eus le temps de ne rien dire qu'Artémis le gifla. Elle avait elle aussi son honneur, son code de vie. Elle me ressemblait, elle ne venait que rarement en Olympe, elle devait ell aussi sûrement me détester. Je ne m'en préoccupais pas, ma renaissance m'avait été permit, j'allais protéger ma famille, ma terre, les hommes.
Puis sans rien dire, sans rien demander, Artémis s'agenouilla devant moi. Elle fit ses vœux, elle me promit fidélité et allégeance. Elle me reconnut comme maître de l'Olympe. Je restais interdit. Elle me voulait comme seigneur de l'Olympe, moi qui n'avais pas été capable de me soulever comme l'avait fait Hadès. Aphrodit se fit elle aussi remarquée. Elle tira les oreilles à notre frère puis vint elle aussi me prêter allégeance. Une sensation nouvelle vint le jour. J'entendais alors Olympe palpiter, respirer. Elle vivait, je la sentais. Son souffle, sa peur, sa colère je le sentais. Etait ce réel ? Je ne sais pas.
Je ne bougea pas pendant quelques secondes, l'expression du visage emplie de surprise.
Je fus fort embarrassé mais tellement honoré. Je ne devais pas les abandonner, ni même refuser Je n'en avais ni le droit ni l'envie.
Je les regarda souriant puis les redressa en même temps :
" Moi Arès, j'accepte cette tâche. J'espère ne pas vous décevoir. Je vous protègerais de mon corps et mon âme et protègerais l'Olympe notre terre sacrée "
Puis je leur souris à nouveau avant de regarder Hadès :
" Mon frère je m'excuse pour mes erreurs du passé. Nous sommes une famille alors rejoins nous. Viens à nos côtés, viens acceptes nous et nous t'accepterons, te pardonnerons. Je ne veux pas te voir mort, comme aucun de nous tous. Rejoins nous Hadès, nous avons besoin de toi. "
Je lui tendis la main, j'espérais ne pas tous les décevoir mais Hadès nous serait utile puis au final nous étions une famille pour le meilleur et le pire. Artémis, Aphrodite, Hermès, Hadès ne mourrez pas !
Hadès Bowman
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Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
J'avais porté ma main à ma joue. C'était plus par habitude qu'autre chose, car nous les dieux, on ressentait peu la douleur et une simple giffle n'allait pas me faire beaucoup de mal. De toute façon ce qu'elle pensait, je m'en fouttait royalement.
"Tes chasseresses? T'es sérieuses? Ces poupées de chiffons qui savaient à peine tenir un arc? Tu appelles ça des chasseresses? Si tu veux vraiment voir une armée, regarde derrière toi, ça s'en est une !"
Des immortels, de puissants guerriers prêt à tout pour réussir leur objectif. Voilà ce qu'était une véritable armée et pas une équipe de femmes pas capables de faire une guerre.
"Si tes frères et soeurs, ou plutôt si Nos frères et soeurs avaient eu plus de jugeote, ils auraient été de mon côté quand je suis entré dans la Cité, mais à part Her... Pas un seul a été avec moi. Pas un! Alors hein! Frères, soeurs, chasseresses, je m'en contre fou totalement!"
Ah quand on dit un truc qui blesse, ça fait mal, n'est ce pas? Car voilà qu'elle m'ignorait déjà, se rapprochant de Arès et Aphrodite. J'avais levé les yeux au ciel tout en secouant la tête. Elle n'avait qu'à aller pleurer auprès d'eux, je m'en moquais royalement. Mais une fois à hauteur de Arès, elle s'était arrêtée, agenouillée et...
"Quoi?"
Qu'est ce qu'elle était en train de dire? Non mais elle perdait la tête cette pauvre fille! Je savais qu'elle avait un grain? J'avais instinctivement tourné la tête vers Aphrodite. Fallait qu'elle fasse quelque chose, qu'elle lui fasse entendre raison et revenir sur sa décision. C'était stupide, tellement stupide de croire un seul instant qu'elle pouvait me défier aussi ouvertement !
"Tu fais quoi là?"
Cette fois ci je m'adressais à Aphrodite qui n'avait rien de mieux en tête que de... prendre une photo. Non mais elle se foutait de moi? Ok, c'était un jeu... Maintenant elle me tenait son fusil à pompe. Bonne idée, ça m'aiderait à me défouler sur l'autre blonde à la noix qui s'agenouille devant la mauvaise personne!
"Bon ça suffit ce petit jeu, Aphro tu..."
Qu'est ce que? Ah non, pas elle aussi. Non mais c'était une blague? Sérieusement c'est une blague? Et voilà que l'autre cruche se sentait flatté? Cette fois ci je n'avais pas pu m'empêcher de rire. C'était trop amusant... Trop stressant mais trop amusant.
"Arrête, tu vas pas croire leur débilité et accepter ça? Arès! Dois je te rappeler que tu as une dette envers moi et que ça serait la seconde fois que..."
Je n'avais pas pu finir ma phrase car bien entendu il ne m'écoutait plus. Il croyait qu'il allait gagner? Il pensait que réciter bêtement des paroles le mettrait maître d'Olympe? Mais si je ne levais pas le bouclier, ça changerait quoi? Quedalle pauvre tâche ! Et voilà que maintenant il se mettait à me parler comme à un frère, à s'excuser et à me tendre la main... Je souriais à m'arracher la mâchoire avant de secouer la tête et de le fusiller du regard.
"Mais va te faire foutre !"
Il croyait quoi? Qu'on était frère? Cet imbécile ne sera plus jamais considéré comme tel! J'aurai dû le laisser entrer avec dans la cité à l'époque et l'y condamner aussi. Non mais quel con que j'avais été de croire qu'il était de mon côté! Lui? Arès!
"Ok, vous avez que prendre votre petite cité de merde et me foutre la paix! Je vois que j'aurai dû vous laisser vous démerder avec l'autre idiot en armure! Qui sait, si je ne l'avais pas stoppé, il vous aurait peut être donné le coup de grâce et j'aurai été débarrassé de vos têtes de piafs sans cervelle."
Je m'étais reculé d'un pas, pas question de prêter allégeance à ce type... En jetant un oeil vers Aphrodite, je sentais une colère monstre monter en moi. Elle me donnait envie de vomir. Jamais j'aurai dû l'aider par le passé, jamais j'aurai dû lui faire confiance, jamais j'aurai dû... faire ce que j'avais fait! J'avais une nouvelle fois secoué la tête tout en passant une main dans mes cheveux. Puis, j'avais légèrement souris en levant la tête vers Artémis.
"Tu vois, lors de la dernière guerre tu n'étais pas là et tu te permets de me critiquer, mais voit le bon côté, aujourd'hui, tu es là et tu as le droit aux prémices de la prochaine..."
Pas question que je les laisse s'en tirer comme ça... Moi vivant, aucun d'entreseux s'en sortira indemne après l'affront qu'ils viennent de me faire. Tous les dieux ne sont pas présent aujourd'hui, y'en a surement certains qui se mettront de mon côté et on bottera le derrière de ce nouveau maître de pacotille !
"Oh oui, je t'avais oublié toi..." avais-je dit en regardant le cavalier. Je sentais la force du bouclier diminuer. Il était en train de se libérer. Puis, tout à coupe, j'avais sentis un autre bouclier céder, bien plus fort, bien plus puissant... J'avais tourné la tête vers la Cité. Elle était toujours identique, mais il n'y avait plus d'orage dessus, plus d'éclair, juste un gros nuage...
"Quoi? Non, non... Pas question, non! Tu crois quoi espèce de fou? Que c'est la solution miracle? Je ne sais pas comment tu fais, mais je te conseil d'arrêter et tout de suite!"
J'avais laissé tomber le fusil à pompe de Aphro que je tenais toujours et j'avais pris fermement en main l'éclair de Zeus. Au loin, je sentais les défenses de la Cité tomber, le bouclier se retirer. Elle allait revenir, ils allaient tous revenir... Pas question! Jamais! Je m'étais tourné vers Arès d'un air menaçant, arme divine en main.
"Je ne le répèterai pas deux fois. Maître d'Olympe ou non, sois tu cesses ce que t'es en train de faire, soit je..."
Pfiou... Il faisait chaud, très chaud même et elle devenait lourde, bien trop lourde cette arme... J'avais penché la tête pour regarder l'éclair, il n'avait pas changé. Personne ne faisait pression dessus. Le cavalier était toujours à sa place, Arès, Artémis et Aphrodite aussi. Mais bon sang, c'était quoi ça?
"Arrête ça... Ne..."
Ca y est, je n'avais plus le choix, je devais laisser tomber l'arme. Je n'arrivais plus à la porter. Je ne savais pas quel maléfice il utilisait, mais s'il croyait que me désarmer suffirait, il se trompait! Il me restait ma puissance, la mienne, celle qu'il ne pourrait pas me retirer. J'avais fait apparaître une boule de feu dans ma main qui s'était dissipée aussi vite qu'elle était venue...
"Quoi?"
La surprise, j'y étais habitué aujourd'hui. Rien ne se passait comme je l'avais prévu et... Il faisait de plus en plus chaud... J'avais tourné la tête vers le cavalier, qui me regardait toujours... Oui, toujours... Car depuis un bon moment il ne me lâchait plus du regard, à croire qu'il attendait quelque chose... Son visage était impassible, mais j'avais pourtant l'impression qu'il souriait.
"Hadès... Hadès... Hadès... le temps est venu pour toi de tirer ta révérence..."
"Qui a dit ça?"
J'avais beau regardé autour de moi, aucun semblait comprendre. Je n'étais pas fou, quelqu'un venait de parler... A moins que seul moi je pouvais l'entendre. J'avais tourné la tête vers là d'où venait le son de la voix... Olympe... La cité me parlait? La cité? Ok, je commençais à avoir très chaud, je me sentais faible, incapable de tenir une arme divine et maintenant j'entendais des voix. Je ne savais pas comment il avait fait, mais il allait me le payer et me le payer très chers! Je m'étais tourné vers Arès, tout en appelant tous ceux qui m'étaient fidèles... Cerbère, Peine, Panique, Hermès... Tous allaient venir ici et me le tenir le temps que je lui enfonce mon bras dans son ventre à cet imbécile! Tous... Et pourtant, plus j'étais en colère, plus je m'approchais de lui, plus je sentais des gouttes perler sur mon front. Je transpirais? Ca ne m'était jamais arrivé...
"J'ai ouvert les sceau les uns après les autres, je les ai appelés et ils sont venus. Ainsi, le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les dieux par l'épée et les hommes par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre."
Ca y est, ça arrivait... Je le sentais. Je ne savais pas quoi, mais c'était là, à l'intérieur de ma tête, dans tout mon corps...
"Et quand chacun d'entre eux eu chevauché sur toute la terre et accomplis leur mission, le jour de l'apocalypse, le dernier jour des hommes et des dieux arriva."
Pas maintenant, pas comme ça... Je tentais au mieux de rester debout, de me tenir droit. J'avais levé les yeux vers Artémis, Aphrodite et Arès... Je sentais ce qui arrivait... Je ne savais pas comment, je n'aurai pas pu l'expliquer, mais je le sentais et elle devait l'avoir sentis aussi par le passé... Aphrodite... Elle était la seule qui pourrait comprendre ce qui se produisait... Car elle aussi avait déjà assisté à ça... Elle avait déjà vue un dieu, devenir mortel...
"Afin de leur donner un dernier espoir, il les fit apparaître..."
Le trident de Poséïdon fut éjecté de la cité et tomba à plusieurs mètres de Artémis, tandis que le marteau de Héphaïstos suivi, tombant à quelques pas de Aphrodite. Quand à moi, je me tenais là, n'étant plus qu'un spectateur, ne pouvant plus agir...
"Je les fis apparaître, car je voulais une dernière fois voir ces valeureux guerriers combattre, ces dieux, ces fils et filles de Gaïa... mais rien, absolument rien ne les sauva et chacun fut frappé à tour de rôle par la mort."
Il s'était tue, je ne l'entendais plus, mais je savais qu'il n'avait pas disparu pour autant. Le calme avant la tempête... Puis en une fraction de seconde, je vis un millier de choses dans ma tête. Certains bien trop vites pour pouvoir les assimiler, d'autres qui sonnaient comme une évidence : cité, portail, bébé, titan, merida... Le lien... J'avais levé les yeux vers le cavalier tout en titubant. Je sentais que mes jambes allaient me lâcher et je le voyais sourire ouvertement cette fois ci, car oui, le cavalier, ou qui que ce soit qu'il avait été... a gagné.
Mon corps émis une vibration tout autour de moi, puis il se transforma en une immense boule de feu. La boule de feu se divisa en deux. Une alla se brisa sur le cavalier, brisant le bouclier qui le tenait prisonnier et pour ainsi dire, le libérant... L'autre s’élança sur la cité et le bouclier céda. Le nuage disparu, laissant place à une immense charge d'énergie qui monta dans les cieux et ouvrit dans les étoiles un... vortex.
"Wouah... j'ai loupé quoi?" s'écria Hermès en réapparaissant là où se tenait Judah quelques secondes auparavant...
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Jamie Skyrunner
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !
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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?
| Conte : La Planète au Trésor | Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins
Le bouclier céda dans une déflagration et le rire du Cavalier claqua dans l'air, aussi sinistre et désincarné que la masse du forgeron sur le fer qu'il modèle. Autour de lui, le chaos s'installait, le chaos de la fin de l'Olympe. Comment ce Dieu avait-il pu croire qu'il ignorait qu'il était la clef de la montagne? Comment Hadès avait-il pu croire qu'il agissait seul? Les Cavaliers étaient quatre. Ce chiffre n'était pas anodin. Jamie était terrifié. Il pouvait sentir dans ses veines courir le sang, dans sa poitrine pulser le coeur, à un rythme infernal, si vite qu'il aurait pu danser dessus si il l'avait désirer. Sa tête rejeté en arrière, il ne put s'empêcher un sourire horriblement fier, mauvais en voyant le portail s'ouvrir, dans une colonne d'air que la fumée de l'acide emplissait dans une vibration proche des plus belles descriptions d'Apocalypse. Il avait réussi. Le portail était ouvert. L'air montait vers le ciel, comme happé par une violente aspiration, happé vers un univers noir et millénaire, un univers qui n'aurait jamais du pouvoir s'ouvrir.... Sans eux. A travers le trou qui avait déchiré le ciel, on apercevait une noirceur égale à celle de ses yeux, une noirceur de malheur et de chaos. De mort. D'un geste presque désincarné, il abaissa la tête, faisant face aux Dieux. Leur surprise était délicieuse, mais leur peur l'était encore plus. La mort de leur frère les avait frappés en plein coeur, et chacun semblait réaliser à quel point sa puissance était réelle. Comme l'immortalité peut prendre une tournant surprenant quand on réalise qu'elle peut prendre fin en un claquement de doigt. Même le Dieu Enfant sembla surpris. Tellement crédules. Par pure plaisir, le Cavalier attrapa entre ses mains une masse d'air, épaisse et vibrante, qu'il fit déferler sur les Dieux, les poussant au sol. Cela ne leur ferait rien, mais c'était si bon de pouvoir les mettre à genoux. Ô comme son maître serait fier de lui. Comme son maître était fier de lui. Quand il tendit les mains, il sentit une réticence dans son corps, comme si son hôte tentait de l'en empêcher. Il trouva cela charmant mais le Cavalier avait reprit de sa puissance, il ne se laisserait pas perdre par la peur de son hôte. Son séjour en captivité avait affermit sa prise sur l'homme, et il appuya encore plus la pression de l'air sur les Dieux, juste pour montrer à Jamie son impuissance. Il avait beau hurler, se débattre, tenter de reprendre sa place, il n'était qu'une ridule sur un lac, et il eut tôt fait de le repousser du revers de la main, l'assignant au rôle de spectateur. Ô si seulement il avait pu apprécier la grandeur de son honneur! Si il avait comprit l'incroyable tâche qu'il réalisait... Avec un sourire carnassier, il montra à Jamie ce qu'il allait faire, ce qui devait être fait... Son hôte pâlie comme la mort. Se redressant de tout sa taille, il domina les Dieux, poupées de chiffe sur le sol de l'Olympe. S'approchant d'Arès, il mima un semblant de révérence, le mépris le plus ostensible sur le visage. -Je suppose que je dois te féliciter, ô Arès, félicitations pour ta promotion, railla-t-il avant de s'accroupir près de lui. Dommage que cela ne te sauve pas... Ni ne sauve tes frères et soeurs.... Et au fait... Tendant sa main sur le côté, il désigna à Arès l'endroit où quelques secondes auparavant, son armée c'était tenu. Il ne restait désormais plus que poussières et métal, happés par le vortex, détruit par la puissance de la mort d'Hadès. Un sourire cruel défigura son visage, et il dût se redresser en vitesse pour éviter l'attaque du nouveau Roi d'Olympe, qui le manqua malgré sa rage. Sa victoire lui donnait des ailes, il était plus rapide, plus fort. Plus vicieux. Il y eut un bruit près de lui, et Diaval fût soudain à ses côtés. Le Cavalier eut pour lui un sourire très différent, et un regard plein de gratitude. Si il avait pu éprouver de l'amour, cela aurait probablement été ce qui aurait tinté son regard. Mais un Cavalier n'a d'amour que pour son propre pouvoir. Tendant la main, il laissa Diaval poser son nez contre ses doigts, tout en tournant son regard vers les Dieux, qu'il engloba d'un regard malsain. Chacun commençait à se redresser, à se rapprocher les uns des autres. C'était presque... Mignon. La dernière bataille de l'Olympe allait se jouer entre des enfants titubants et une puissance qu'ils ne pouvaient se figurer. Il en sourit encore d'avantage. Tue les. Tue les tous... La voix résonna dans son esprit, comme elle l'avait fait auparavant, douce mais impérieuse, millénaire et multiple. Mais cette fois, son récepteur n'eut aucune crainte. Jamie sentit son coeur tomber comme une pierre dans son estomac ulcéré, mais le Cavalier ne ressentit qu'une profonde sérénité, une sorte d'apaisement. Qu'y avait-il de plus doux que de savoir ce que vous devez faire? Un Cavalier est un Soldat. Un soldat reçoit des ordres. Un soldat obéit aux ordres. Un nouveau sourire colora son visage, mais il fût bien plus serein. Son visage même sembla un instant plus serein. Pendant quelques secondes, un oeil inavisé aurait pu croire voir Jamie. Et pendant un instant, les Dieux auraient pu croire que tout allait prendre fin. Mais ils se seraient trompés. Tout cela ne faisait que commencé. Ouvrant la main, paume vers les Dieux, il dématérialisa son gant de métal, laissant apparaître la peau nue. Le sourire qui traversa son visage se fit plus malsain, plus violent, et derrière ses yeux, Jamie se mit à hurler pour les avertir. Le cri ne traversa pas les prunelles noires du Cavalier. Puis, soudain, il y eut une pression dans l'air, comme une onde de choc, et tout se passa vite. Trop vite. De la cité, deux formes furent soudain éjectés, projetées au sol comme si on les y avait poussées de force. Elles s'effondrèrent à quelques mètres des Dieux, mais hélas, déjà trop loin pour les sauver. Hestia fut projeté à quelques mètres d'Aphrodite, tandis qu'Héra tomba à quelques mètres du Cavalier. Si les deux Déesses étaient hébétés, les Dieux en présence semblaient ressentir toute la palette des émotions contradictoire de la surprise et de la peur. Même Hermès sembla comprendre que quelque chose funeste était à l'oeuvre. Plantant son regard dans les yeux d'Hermès, le Cavalier laissa un instant à Héra, juste un instant pour qu'elle relève la tête et voit. Qu'elle les voit mais surtout, surtout qu'ils la voit. Il y eut un instant de silence, et au moment où la déesse forma un mot de ses lèvres, le Cavalier la saisit à la gorge, la tirant en arrière, enfermée dans l'étau de son corps. Pas exactement comme si il avait craint qu'elle ne fuit, non. Mais pour la maintenir en place pour qu'ils voient ce qui les attendait. Dans le processus parfois, le corps avait tendance à convulser. Cela rendait le spectacle difficile à suivre. La gorge d'Héra se contracta et un cri inhumain s'échappa de ses lèvres, qui finit en un gargouillis maladif. La paume de Jamie sembla à la fois impulser quelque chose et en retirer une autre, ce qui tordait la peau, la rendant cendrée et informe, cadavérique. Les joues de la déesse se creusèrent, sa peau devint grise et des cernes violacées vinrent achevés le portrait mortuaire de la déesse, dont les pieds tressautaient dans le vide. Tout son corps de tassa, ses bras perdirent tout muscles pour ne devenir que des os recouvert de peau flasque, ses seins se flétrirent, ses épaules s'affaissèrent. En quelques secondes, la Déesse devint un cadavre défiguré par la Famine, sa force aspiré vers l'intérieur de son corps vers le point culminant de la faim: son ventre. Le ventre se vida, se creusant vers l'intérieur du corps, se déchirant à l'instant où les côtes saillantes traversèrent la mince peau qui retenait encore le corps ensemble. D'un geste sec, le Cavalier la rejeta sur le côté, où elle rebondit mollement, ses cheveux magnifiques se répandant en couronne autour de son corps ravagé. Il y eut un hurlement. De rage, de désespoir, de colère, de vengeance. Mais il n'en avait pas fini, aussi le Cavalier ne s'en occupa nullement. Frappant ses deux paumes l'une contre l'autre, il fit s'élever une colonne de poussière, aveuglant un instant les Dieux. Il y eut un cri, et soudain Diaval fût à ses côtés, Hestia tirée en avant, ses cheveux coincés entre les dents de la monture. Il cru entendre une déesse hurler le nom de celle du feu sacré et le Cavalier eut soudain un éclair de créativité qui anéanti Jamie. De sa main ganté, le Cavalier attrapa la Déesse, avant de passer son bras autour de l'encolure de Diaval, qui s'envola. la poussière se souleva à son envol, dissipant un instant le rideau qui empêchait les Dieux de voir. Il n'eut aucun regard pour eux, attendant simplement que Diaval s'approche de la colonne de lave qui s'éleva soudain vers le portail, activé cette fois par une toute autre personne. Le geste fut simple, pas même violent. La déesse tomba comme une pierre dans le brasier de lave, hurlant avec violence tandis que le feu divin venait faire fondre sa chaire. Elle se consuma un instant avant de se taire, disparut à jamais dans le feu qu'elle était censé gardé. Flattant l'encolure de Diaval, le Cavalier attendit qu'il fût à une distance convenable du sol pour se laisser retomber, atterrissant avec souplesse auprès du corps d'Héra. avec dédain, il donna un léger coup de pied dans l'épaule de la mort, souriant quand de la cendre de peau s'effrita à son contact. Puis, il fit à nouveau face aux Dieux. -Veuillez m'excuser, prononça-t-il avec humour. J'ai un goût prononcé pour le burlesque.
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle?
Arès venait d'accepter notre allégeance à Aphrodite et moi, mais Hadès ne l'entendait pas de cette oreille. Je l'entendis parler de nos frères et sœurs. Ainsi, voilà donc la raison pour laquelle il les avait tous tués, parce qu'ils avaient refusé de lui prêter allégeance. Très calmement, je me relevais et fis face à mon frère :
- As-tu la moindre idée de pourquoi tu ne trouves personne pour te reconnaître en tant que maître de l'Olympe ? Hormis notre frère bien sur, mais on ne peut pas lui en vouloir sa naïveté n'est plus un secret. Je vais te le dire moi : Tu es vaniteux, orgueilleux, imbu de toi même, tu n'as aucune noblesse d'âme, tu veux le pouvoir pour le pouvoir. En gros, tu veux être un Zeus numéro deux. Et ça...Hadès, personne ne voudra que ça recommence. Tu peux nous tuer tous jusqu'au dernier. Mais à ce moment là, tu n'auras plus personne pour te prêter serment. Je me fous de toi Hadès, je me fou de tes petits problèmes d'égo surdimensionné, tu n'es pas intéressant.
Mais lorsque je finis ma phrase, quelque chose sembla soudainement changer, Hadès se mit semble-t-il à parler tout seul, et à transpirer de plus en plus. J'aurai voulu dire que je ne m’inquiétais pas pour lui, j'aurais voulu dire que je me moquais de ce qu'il lui arrivait, c'était faux, et je le savais parfaitement. Abruti, arrogant et vaniteux ou non, il restait mon frère. Et même si je n'approuvais pas ce qu'il faisait, j'éprouvais quand même une part d'amour pour lui, les liens du sang, je ne prenais réellement compte de leur importance que maintenant. Je ne comprenais pas ce qui se passait, tout cela me dépassait, encore plus lorsque je vie le trident de Poséidon jaïre de la citée et atterrir à quelques mètres de moi, ainsi que le marteau d'Héphaïstos faire de même avec Aphrodite. Puis, le corps d'Hadès se transforma en une gigantesque boule de feu, se divisa en deux, frappa le bouclier retenant prisonnier le cavalier et celui de la citée créant un vortex. Je tournais mon visage inquiet vers Aphrodite et Arès. Était-ce la fin ? Avions nous perdu ? Je n'eus pas le temps de formuler mes questions qu'Hermès débarqua, demandant ce qu'il avait loupé :
- La mort d'Hadès...Et ça dis-je en pointant le vortex.
Ce n'était peut-être pas le moment, mais je me devais tout de même de rendre hommage à mon frère :
- Hadès...Tu étais un connard, prétentieux, vaniteux, imbu de lui même....Mais tu étais mon frère, et malgré tout je t'aimais en tant que tel, puisse tu enfin trouver la paix où que tu sois
Ce n'était pas le moment de faire du sentimentalisme, une pression se fit dans l'air, et devant nous apparurent Héra et Hestia. À nouveau mon cœur et mon pou s'accéléra, j'avais peur de comprendre, je ne voulais pas comprendre surtout, je ne voulais pas à nouveau voir notre famille bien diminué, se rétrécir encore plus. Le cavalier se saisit d'Héra par la gorge, je voulus crier, je voulus bouger, mais quelque chose semblait m'en empêcher. Aussi, assistais-je impuissante à la mort de ma sœur. Le crie qui sortit de ma bouche par la suite, fut un mélange de peine, colère, tristesse et surtout haine. Jamais je n'avais éprouvé de la haine pour qui que ce soit. Mais lui, lui si, je lui ferais payer, tout ce qu'il nous faisait subir, il le payera au centuple s'il le fallait, je me le promettais. Mais, ça n'était pas fini, son cheval attrapa Hestia dont je hurlais le nom, je tentais de faire apparaître mon arc, mais rien ne se produisit, il semblait ne pas m'obéir. J’assistais à nouveau avec horreur au spectacle, celui d'Hestia atterrissant sur le champ de lave. Et il en était fier en plus ce fumier, il en riait, j'avais baissé la tête laissant mes larmes de rages couler le long de mes joues. A présent je la relevais, plantant un regard de haine comme personne n'avait jamais dût en voir, dans le sien :
- Espèce de...Espèce de pourriture crachais-je ça t'amuse hein ? Tu te crois très fort. Mais tu n'es rien, tu n'es qu'un vulgaire pantin, une simple marionnette que l'on manipule. Et il est à présent temps de briser les fils qui te retiennent que tu sois complètement désarticulé.
À nouveau, j'allais essayer de faire apparaître mon arc. Mais quelque chose d'autre se passa, je ressentis comme une vibration, cela venait du trident de Poséidon, à nouveau la vibration se fit ressentir dans tout mon être. Mais c'était plus que ça. Un battement de cœur, égalait une vibration. Essayant d'ignorer le nœud qui me tordait l'estomac, je positionnais ma main au dessus de l'arme, qui vint soudainement prendre place dans cette dernière. Formidable, comment on s'en servait de ce truc ? Je devais le savoir et vite. Aussi, dis-je à voix basse de manière à ce que personne ne puisse m'entendre :
- Poséidon, où que tu sois, si cette supplication te parviens, aide moi je t'en pris
Rien ne sembla se passer pendant un long moment, jusqu'à ce que je sente une présence, comme une aura qui sembla s'enrouler autour de moi. Et je savais ce que je devais faire. Au moment où j'en prenais conscience, l'océan de mon frère gronda et s'agita, une masse d'eau importante, quitta son lit, et fondit tel un tsunami droit sur le cavalier. Quant à moi je positionnais le trident à l'horizontale face au cavalier un jet d’énergie partie en direction de ce dernier et le frappa en plein fouet. Je n'aimais généralement pas voir les autres souffrir, mais là, je devais admettre que j'appréciais le spectacle :
- Arès, Aphrodite, dis-je il y a à présent trois armes divines, si nous l'attaquons avec, chacun notre tour, peut-être aurons nous une chance de le vaincre. Hermès, sais-tu te servir d'un arc ?
Cette question était très importante, tout autant que l'arc en question. À nouveau, un sentiment de malaise me vrilla l'estomac. C'était une sensation oppressante comme un avertissement. Je décidais de l'ignorer. Je ne pouvais pas imaginer à quel point j'avais eu tort....
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Je sentis de la chaleur après mes vœux. De la chaleur et une éclatante lumière qui m'aveugla. Personne ne la vit excepté moi. Un flux de lumière entrait en mon être, venant du sol et du ciel. La chaleur se fit presque étouffante, la lumière bien trop aveuglante. J'eus l'impression de léviter, d'être moins lourd. Je sentais quelques palpitations dont j'ignorais l'origine. Je repris mes esprits, le temps s'était arrêté, enfin c'était l'impression que j'en avais. Je vit plus clair, plus loin, ressentait d'étranges sensations.
Une déflagration, voilà ce que je vis. Hadès se plaignait, agissait de façon plus étrange que d'habitude. Et enfin il s'était transformé en une masse flamboyante et informe, pour ensuite se séparer en deux boules incandescentes qui vinrent frapper le bouclier Olympien et l'entrave du cavalier. Quand à Hadès, il disparut. Je sus immédiatement, mon frère venait de nous quitter.
Mes poings se serrèrent et de ma bouche sortit un cri, un rugissement guttural et bestial. Je devais tuer le cavalier, je devais venger la mort de notre frère. Le vortex avait désintégré mon armée en plus, ils reviendront certes mais seulement dans quelque temps. Quelques légions arrivent mais en un nombre inférieur à tout à l'heure. Pourquoi ? On n'aurait pas pu continuer à vivre tranquille ? Hadès avait pleins de défauts, mais il était mon frère. Les Immortels n'avaient peut être plus aucune conscience mais ils étaient mes camarades. Je pris quelques grandes gorgées d'air. Respirer, se calmer. Je ne faisais pas dans la dentelle.J'étais contrôlé par ma rage, mais c'était avant. J'ai maintenant de nouvelles responsabilités, ma famille compte sur moi.
Le cavalier prit l'initiative et nous attaqua avec la pression de l'air, nous faisant plier le genou. Je combattis du mieux la pression, sentant de nouvelles forces en moi, ma cheville me faisait un peu mal mais rien de grave. Je chancela légèrement puis, pris de nouveau par la fureur, je pris une impulsion et fonça vers mon ennemi. D'un coup sec je tenta de l'attaquer mais il esquiva. Je ne l'avais pas entendu me féliciter, je ne voulais pas lui répondre, pas avec des mots mais avec un regard empli d'envie meurtrière et de mépris.
Sans que je ne pus continuer de l'attaquer, un onde de choc vint me perturber. Les évènements qui suivirent passèrent trop rapidement. Je ne pus pas bouger, je ne pus pas tenter de l'arrêter. J'assistais à l'exécution humiliante de deux de mes sœurs. Hèra et Hestia, elles me détestaient pourtant, mais une larme vint perler ma joue droite. Elles venaient de mourir avant même d'avoir pu profiter des retrouvailles, avant même d'avoir pu se pardonner. J'étais roi de l'Olympe et trois membres de ma famille venaient de mourir. Je devais agir, je devais me reprendre. Elles étaient mortes comme feu Hadès. Famine allait mourir, il avait payé. C'était une évidence, il allait perdre. Puis, si je mourrais tant pis. Oui je ne le veux pas mais bon, avoir une vie de cinq millions d'année ce n'est pas mal ... Artémis venait d'utiliser le trident et proposait un plan d'attaque. Je regarda alors ma sœur : " On pourrait essayer de l'attaquer en même temps, enfin ça dépend si vous pensez pouvoir vous coordonner "
Je redevins calme, merci Famine d'avoir pu m'aider à me contrôler. Cependant, j'étais maintenant motivé comme jamais et je voulais ta tête, te haïssait encore plus que Zeus. Bravo le parasite t'es sur ma liste noire !
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Quelque chose aussi lourd que du plomb avait élu domicile à la place de mon coeur. Plus aucun battement. Ou alors, la masse était si énorme qu'elle me rendait sourde. De toutes façons, je n'entendais plus rien. J'avais l'impression de vivre ce que je voyais comme une simple spectatrice, comme si j'étais détachée de mon propre corps. J'étais tellement horrifiée que je ne ressentais plus rien.
Le bouclier qui retenait prisonnier le cavalier avait cédé, Judah était mort, un portail en avait résulté et formé un vortex au-dessus de nos têtes, Hermès était revenu, Hestia et Héra avaient sombré dans une agonie abominable... Je ne pouvais plus fermer les yeux. Pourtant, j'étais incapable de les garder ouverts. Des faits. C'était simplement des faits. N'y pense pas maintenant ou tu vas devenir folle. Balaye toutes ces images. Elles appartiennent au passé. Enferme-les dans un coin de tes pensées. Tu auras tout le temps pour pleurer. Mais pas maintenant. Pas aujourd'hui. Peut-être que je ne l'aurais jamais. J'allais probablement mourir, moi aussi. C'était le sort que nous réservait le Cavalier. Il ne nous avait pas fourni des armes divines pour nous aider à le combattre ; il voulait que nous soyons glorieux dans notre ultime bataille. Il aimait le grand spectacle, les mises en scène grandioses. Il orchestrait notre mort selon ses désirs les plus vicieux et cruels.
L'armée de Arès avait été réduite en cendres par l'apparition du vortex. Artémis avait réussi à articuler quelques paroles pour le salut de Hadès. Quant à moi, je ne pouvais plus parler. Les mots restaient bloqués à l'intérieur de ma gorge contractée. Je m'aperçus tout à coup que je pleurais en silence. Des larmes roulaient sur mes joues. J'avais l'impression que ma peine et ma détresse coulaient toutes seules... Pétrifiée, je jetai des regards de temps à autres à Olympe. Je savais que d'autres dieux allaient venir, d'autres allaient souffrir et périr pour la plus grande satisfaction du Cavalier. Il s'amusait avec nous comme si nous n'étions que des poupées de chiffon. Mes poings se crispèrent jusqu'à ce que mes ongles pénètrent dans mes paumes. Il fallait que cela cesse.
Je vis alors Artémis avec le Trident de Poséidon en main, invoquer notre frère. J'entrouvris la bouche, guettant le moindre frémissement dans l'air, le moindre signe... Il ne se fit pas attendre. Un raz-de-marée submergea le Cavalier avant que ma soeur ne lance un jet d'énergie dans sa direction. Puis, il y eut un échange très rapide entre elle et Arès.
Sans attendre, je me saisis du marteau de Héphaïstos. Dès que je l'eus en main, je ressentis une drôle de sensation au creux de mon ventre. Pendant un bref instant, j'entendis le bruit des forges et sentis l'odeur métallique du fer en fusion. Je fermai brièvement les yeux, mes mains serrant davantage le manche du marteau. Héphaïstos... Un de mes amants, un de mes amis... Il était enfermé quelque part non loin, et bientot, le Cavalier allait l'anéantir, lui aussi. Je me mordis les lèvres, soulevant les paupières, le regard fermé. Cela n'arriverait pas.
Je respirai par saccades, animée par le seul but d'atteindre le Cavalier par tous les moyens. Une onde apaisante émanait du marteau. Héphaïstos vivait à travers lui. J'avais presque l'impression de l'avoir à mes cotés, qui guidait mes pas...
Ignorant la proposition de Arès, je m'avançai d'une démarche précipitée vers le Cavalier. Il fallait frapper vite et fort. Sinon, il allait continuer son massacre. Je me stoppai arrivée devant lui, pris mon élan et levai le marteau. Il heurta l'armure avec une telle violence qu'un éclat de métal s'en détacha et écorcha ma joue. Aveuglée par la rage et la douleur, je tapai et tapai encore. Chaque choc du marteau contre l'armure faisait reculer le Cavalier de quelques pas. Mais ce n'était pas assez. Cela ne suffisait pas. Je voulais l'atteindre en profondeur. Je voulais qu'il ressente la peine que j'éprouvais, car peut-être alors que le mortel en lui remonterait à la surface et reprendrait le contrôle.
Je laissai échapper un hurlement enragé tout en frappant avec davantage de hargne. Ma force fut décuplée par la puissance du marteau et le Cavalier vola quelques mètres en arrière, terminant sa course sur le sable dans un fracas de métal. Un soupir d'épuisement s'échappa de ma gorge en feu mais je m'efforçai de m'avancer vers lui. Il était à terre, peut-être qu'on allait enfin pouvoir le maitriser...
"Artémis, Arès. Aidez-moi." dis-je d'un ton essoufflé qui ne trahissait en rien ma ténacité.
Le marteau toujours dans ma main, je m'approchai encore, quand soudain... le Cavalier disparut. Le temps d'un battement de cils, il n'était plus allongé sur le sol, mais se trouvait debout devant moi. Son armure était intacte, comme si elle n'avait subi aucun dommage, alors qu'une fraction de seconde plus tôt, elle était cabossée.
Le cri que je voulais pousser se coinça au fond de ma gorge quand je sentis sa main gantée se refermer autour de mon cou. Mes pieds décollèrent du sol et battirent dans le vide. Dans un geste désespéré, je tentai d'utiliser mon marteau, en vain. Je manquai d'air. Alors, je m'agrippai de toutes mes forces à sa main qui enserrait ma gorge comme un étau.
Je plongeai mon regard dans le sien, acceptant une seconde fois tous les tourments que j'y verrais. J'étais à la recherche de quelque chose. Il fallait que je trouve... Il le fallait... Je basculai à nouveau dans l'horreur la plus totale. Mes yeux grands ouverts se noyaient dans le trou béant de ses orbites. J'y lisais mes peurs les plus profondes, j'y ressentais toute la souffrance de l'humanité, mais plus encore, la lente agonie de mes soeurs qui venaient juste de rendre l’âme... J'étais Hestia qui brulait dans le feu qu'elle était censée protéger. J'étais Héra dont la peau se flétrissait jusqu'à être rongée de l'intérieur par une faim insatiable... Puis je les vis. Tous. Un par un. Etre mutilés, torturés. Détruits.
Je ne pouvais pas hurler. Seuls des gémissements étouffés franchissaient mes lèvres tremblantes. A mesure que je m'enfonçais dans l'enfer créé sur mesure par le Cavalier, je sentais autre chose... Mon corps m'alertait. Mon coeur palpita en crescendo. Oh non...
A travers le rideau de ténèbres, je sentis le gant du Cavalier se désagréger lentement contre mon cou. Je soutins son regard. J'y lus le triomphe accompagné d'un sourire carnassier. Il relâcha son contrôle un court instant, croyant avoir déjà gagné, et je vis clairement la clé de l'espoir. La seule chose capable de mettre un terme à tout ça et de mener à notre victoire. Non, pas notre victoire : la leur...
Je cessai de me débattre et jetai un regard de coté à Arès et Artémis. Dans un dernier effort, je parvins à balbutier d'une voix désaccordée :
"Hope... Tuez-la..."
J'aurais souhaité leur dire tellement plus, mais mon corps n'avait déjà plus aucune consistance. J'avais l'impression de voler... Comme c'était étrange de se sentir si léger alors que le coeur est si lourd...