« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Tout n'était plus qu'une question de temps. Il était là, face à elles, avec le bébé dans les bras. Il attendait un signe, quelque chose, une décharge lui faisant comprendre que l'heure était venue... Mais rien ne vint. Ses ennemies continuaient de tenter de l'attaquer, avec plus ou moins de succès, son bouclier de goudron lui permettant d'en éviter certaines. Il était vulnérable, avec ce petit être à ses côtés, ne pouvaient attaquer à sa guise et n'en voyait pas l'intérêt, à présent.
Le ciel s'assombrit soudainement et sa tête se leva en sa direction, les sourcils froncés et l'air grave. Son assurance n'était plus aussi forte et... à vrai dire, il n'était plus aussi fort. Son corps, ce corps qu'il avait « emprunté » faiblissait à une vitesse folle et l'agitation tout autour, pas seulement sur cette terre mais, tout autour, le laissait perplexe. Puis un coup fut porté à son cœur, pas celui de son hôte, mais bel et bien au cavalier, à sa source même, à ce qu'il était. Il se recula sous le choc et il sut ce que cela signifiait. Ils avaient échoué. Un cri résonna, que lui seul put entendre ici, une voix impérieuse, grave, sourde et marquée de rage. Ses yeux se posèrent sur l'enfant et, après avoir laissé échapper un grognement mêlant déception et colère, il le posa au sol, se recula encore davantage, recevant alors à ce moment précis une onde, envoyée par cette EVE, qui le propulsa encore plus en arrière. Comme si c'était important, maintenant...
« Il ne laissera pas tomber comme ça... »
Ce n'était qu'un murmure, comme pour se rassurer, se dire que la guerre ne faisait que commencer et que malgré l'échec de cette bataille, un jour, il reviendrait. Et ils le craindraient davantage.
Un étau se resserra autour du cavalier, qui pouvait à ce moment là seulement ressentir la vraie douleur. Il était renvoyé d'où il venait, rejoindrait sa monture en attendant le prochain appel, dans l'obscurité et l'inconscience. Le regard de Wilson s'assombrit totalement, alors qu'il se repliait sur lui-même, sa bouche s'ouvrant sans que le moindre cri n'en sorte. Seul son visage se tordant, des rictus de douleur déformant son expression, montrait que quelque chose était en train de se passer, à l'intérieur.
Le cavalier s'en alla alors.
Wilson s'en rendit compte à la seconde même, qu'il récupérait son corps, tombant à genoux sur le sol, ses mains s'y appuyant. Tout son corps tremblait et il avait chaud... Qu'est-ce qu'il avait chaud... L'armure aussi, avait disparut, ses vêtements étaient trempés, il transpirait comme s'il était en train de se consumer. Même s'il savait que ce n'était pas de sa faute, tout ce qui venait de se passer, il ne pouvait s'empêcher de ressentir cette culpabilité dévorante, ce sentiment d'avoir fait le mal, mais il ne put pleurer. La douleur était si forte. Il ne voyait plus rien, en levant les yeux vers EVE, qu'il cherchait pourtant, pour qu'elle le rassure, qu'elle lui dise que tout allait bien se passer. Mais c'était trop tard, à présent. Depuis le début, c'était trop tard. Il était déjà condamné.
Sa peau prit une couleur loin d'être normale, presque jaunie, des plaques apparaissaient sur son corps, comme sur celui d'Elijah auparavant et il avait tellement envie de s'arracher la peau, à cause de ces fourmillements qui le parcouraient. Et sa tête, oh sa tête, tout était flou, le moindre petit mouvement lui donnait l'impression qu'il allait se déchirer un organe. Alors il décida d'arrêter de luter, de laisser tout cela s'emparer de lui, incapable même de s'excuser, de se faire pardonner. Sa gorge était bloquée par le sang, qu'il recrachait petit à petit, prit d'horribles nausées. On ne pouvait même pas distinguer la vraie couleur de ses yeux tellement ils étaient rouges...
Finissant par s'affaler complètement sur le bitume, Wilson accepta. Il accepta sa destinée. Il aurait aimé que ce soit moins douloureux, ne pas être si seul, ou au moins être lui-même pendant ces derniers instants, mais il ne pouvait réécrire l'histoire. Et il ressentait à ce moment précis plus d'émotions humaines qu'il n'aurait jamais pu avoir autrement... Ce qui était une bonne chose, finalement, il avait comprit l'importance de la vie maintenant....
Maintenant qu'il laissait échapper son dernier souffle et la laissait au profit de la mort.
made by pandora.
Cavalier: ---
Connor Williams*
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| Avatar : Gerard Butler
| Conte : Intrigue divine | Dans le monde des contes, je suis : : Arés/Mars
Le cavalier venait de nous immobiliser pour la dernière fois. Nous ne pouvions bouger tandis que notre frère subissait la colère, la haine du cavalier face à ses derniers instants. Il savait, je savais; il avait perdu. Je ne dis rien mais mon visage parlait pour moi, je voulais secourir Hermès. Je tente de me lever, je suis comme Atlas, portant le monde sur son dos. J'essaye, mais je n'y arrive pas. Pourquoi cette différence de force ? Je tremblais de l'effort et de la rage, mais j'avais désormais du contrôle. Pus comme avant, je garderais toujours le contrôle. Je ne suis plus seul, je ne suis pas un pantin. J'essaya de mon mieux quand tout à coup cela fut fini. Il avait arraché les ailes d'Hermès. Il l'avait blessé, il avait tué des membres de ma famille, fait disparaître Aphrodite. Et maintenant, c'était fini et bonus Apollon n'avait rien. Nous avions gagnés, mais jamais une victoire m'avait donné un tel goût amer sauf cette fois là au jardin des Hespérides. Mais cette fois, j'avais été impuissant. Ma haine et mon impuissance me hantait. Et une fois que l'entrave fut fini j'alla vers Hermès et lui donna un peu de mon énergie " Tu t'es bien battu, je suis désolé pour tout. Tu as été impressionnant . "
Je me força un sourire et lui tapota la tête gentiment pour le féliciter. Je savais qu'il guérirait mais je l'avais toujours vu comme plus ou moins un enfant. Mais là, il avait été impressionnant. Je lui donna assez d'énergie pour qu'il puisse guérir une dizaine de fois plus vite. De plus je ressentais quelque chose encore qui me perturbait.
Je laissa Artémis jouir de ses retrouvailles avec Apollon, les deux ayant il me semble une relation similaire à celle que j'entretenais avec Aphrodite. Donc je les comprenais un peu et décida de les laisser.
Je vis alors l'humain allongé au sol, la vie quittant son corps blessé et insignifiant. J'approcha vers lui et eut l'envie de lui arracher la tête. Mais non, ce n'est pas lui qui avait tué mes frères et sœurs, mais le cavalier. Lui aussi n'avait été qu'un pantin. Je ressentais de la pitié pour cet être pathétique. Il n'avait pas mérité cela. Il n'avait été un pion sur un échiquier dont il n'avais même pas eu conscience. Il ne méritait pas de voir son corps pourrir, s désagréger dans cette plaine d'un monde qui n'était pas le sien. Il avait le droit d'être enterrer dans son monde ou de revenir à la vie, le petit Eliott faisant des miracles parfois.
Je ne me sentais pas vraiment de nous téléporter jusque là bas, à cause de toute cette évolution. Je préférais y aller autrement. Il y avait bien l'avion que j'avais pris avant la bataille mais je préférais un moyen de locomotion à deux places. Que prendre ?
Puis une idée me vint. J'étais le nouveau seigneur de l'Olympe, et elle regorgeait de tonnes de choses ...
J'appela ainsi un chariot divin. En un éclair il était apparu, un char antique doré aux fioritures représentants le soleil. Il avait la place pour au moins quatre personnes et plus impressionnant il était tiré par trois étalons à la crinière enflammé. Ils dégageaient une chaleur plutôt agréable qui me permit d'oublier ce qui s'était passé, ce ne dura qu'un court moment. Mais rien qu'un peu valait le centuple de rien. Je devais avancer, ne pas reculer, ne pas regarder en arrière et toujours continuer.
Je porta le corps et l'allongea derrière moi. Puis, prenant les rennes je leur ordonna de se mettre en route tandis que je m'asseyait sur le bige. Les chevaux ne mirent que quelques secondes pour m'amener au centre commercial de Storybrook. Je descendis tout en caressant lentement et tendrement les montures. Tandis que les spectateurs de la scène affichaient des expressions de surprise en voyant le dieu que j'étais, dans mon armure ébène et rougeoyante arrivé à bord d'un char antique descendant du ciel et ceci tiré par les canassons flamboyants. Je pris alors le corps à l'arrière et le posa devant la petite assemblée féminine qui me faisait face. Elles étaient devant moi et après avoir posé le corps du jeune homme anciennement parasité par la Famine au côté de celui qui avait été son partenaire, je posa mon regard vers les jeunes femmes : " Je suppose que vous avez aussi combattu un cavalier ... "
Puis je m'approcha d'une des demoiselles. Je savais que c'était elle rien qu'en la regardant. Ma fille, que j'avais abandonné pour lui donner une enfance. Elle était si belle et j'étais si proche d'elle. Je souris tendrement malgré mon visage marqué par ma peine. Je posa ma main légèrement ensanglanté sur sa joue alors qu'elle venait à peine de se lever. Elle était seulement blessé, sa vie n'était pas en danger. Je poussa un soupire de soulagement et lui donna un peu de mon énergie pour qu'elle se rétablisse le plus vite possible. Je souriais encore avant de dire d'une voix douce :
" Tu es devenue une belle jeune femme Hippolyte. Et ne t'en fais pas c'est terminé "
Puis je regarda alors la nymphe que j'avais laissé vivre. J'avais massacré sa famille, je m'en voulais et elle devait sûrement me haïr pour notre dernière rencontre. Je baissa un peu les yeux, toujours la main sur le front de ma chère fille :
" Je suis désolé et je ne te demanderais pas de me pardonner pour ce que je fais. J'assume et je ne mettrais la faute sur aucun autre. "
C'était mon pêché, je l'assumais. Mon fardeau, ma douleur, mes erreurs. Encrés dans mon âme, mon sang, ils étaient mon serment de ne pas devenir comme Zeus, un tyran. Ce fut maintenant à la troisième fille de cet assemblée que je connaissais d'avoir ses quelques mots :
" Eris cela fait si longtemps ... tu as beaucoup changé "
Ma tête était remplie des souvenirs de l'enfance d'Hippolyte, du génocide des nymphes et de mes ébats avec ma sœur. Oublié la douleur, la guerre n'était pas finie. Mais plus jamais cette peine, plus jamais cette impuissance, plus jamais autant de morts ...
Morrigan Ødegård
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| Avatar : Katheryn Winnick
Just like the wind, I am wild & Free
| Conte : Mythologie revisitée et incrustation dans "Dragons" | Dans le monde des contes, je suis : : Eris, déesse du Chaos, reconvertie en version viking. Longue histoire.
La fin aurait dû avoir lieu. Chacune d'entre nous n'aurait pas dû survivre à Peste. La mort lors d'un combat. Que demander de plus ? C'était la plus belle manière de partir, un honneur. Je n'avais rien eu à faire, juste regarder les assauts menés contre le cavalier, dans un dernier effort pour survivre. Mon bras était ensanglanté, douloureux. Je n'avais même pas cherché à le guérir. Il n'y avait eu que le petit être qui venait de naître. Cet enfant encore ensanglanté, si petit... quelque chose avait remué au plus profond de moi. Cette envie folle d'enfanter, de donner à son tour la vie au lieu de la prendre. Les monstres n'étaient pas pareils. Un enfant aurait été la chose la plus merveilleuse qui puisse m'arriver. C'était un espoir fou, une illusion. Je ne pouvais pas l'expliquer, c'était au-delà de l'inimaginable. Ce bébé me bouleversait, peu importe les épreuves qu'il nous faisait traverser par sa simple naissance. Il y a des choses illogiques, inexplicables. Je ne voulais pas le blesser, les attaques contre Peste m'avait tordu les entrailles, en imaginant l'enfant blessé ou pire, tué.
Et puis Wilson était mort. Le cavalier était parti. De manière si brusque, tellement improbable. Son corps se désintégrait, rongé par la maladie. Le sang dégoulinait le long de son menton et il se voyait distinctement que la vie quittait son corps de la pire des manières, rongée par l'un des fléaux. Ça faisait quand même quelque chose, de le voir au sol, inerte désormais. Je me remémorais ma rencontre avec ce robot, qui m'avait touché et m'avait donné une vision différente des mortels. Je l'avais « aimé », d'une certaine manière. Pas de l'amour, pas de la passion. Mais juste un attachement pour lui si particulier, plus amusée par sa fragilité et sa volonté qu'autre chose. Jamais Peste n'aurait dû le choisir comme hôte. Un être aussi innocent ne devrait jamais connaître les horreurs qu'il avait dû subir.
Mais malgré tout, j'étais juste restée à le regarder, corps inerte posé sur le sol de manière grotesque, abîmé par la maladie. Il était parti, ce n'était plus qu'un cadavre. Un de plus que je croisais dans ma vie. La peine était un sentiment qui m'habitait en ce moment. Mais le cavalier avait été battu, sa perte n'avait pas été vaine. Jamais elle n'aurait pu être évitée.
Lentement, je m'approchais vers cette femme aux pouvoirs si multiples et proche de Wilson, qui tenait dans ses bras le bébé. Elle n'avait pas l'air de le tenir correctement, de savoir si prendre. Je tendis les bras vers lui, sans prendre en compte le sang qui me recouvrait.
- Donne le moi, je vais m'en occuper.
Je le pris doucement, pour le caler contre moi, les yeux rivés sur son minuscule visage. Du sang avait séché sur sa peau douce, et ses yeux étaient clos, comme si il dormait. Il n'avait pas l'air d'avoir peur, ses pleurs s'étaient arrêtés, comme si il avait compris que le cavalier ne viendrait plus le tourmenter. Je me mis à me balancer doucement pour le bercer, avec toute la délicatesse possible. J'aurai aimé qu'il soit mien. Mon propre enfant. J'aurai pu fuir avec lui, l'emmener loin des autres. L'idée me traversa l'esprit, enivrante et si tentante. Sa propre mère ne pouvait pas le protéger, et aucune des femmes en ces lieux ne pourraient s'occuper de lui.
Un lueur flamboyante illuminant le ciel m'arracha à mes réflexions. Un char tirés par des chevaux enflammés se dirigeaient vers nous, guidé par un homme que je ne connaissais que trop bien. Mon frère, Arès. Sa présence en ces lieux me surpris. Je n'étais pas au courant de sa venue à Storybrooke. Encore moins que je le reverrais un jour. Je resserrais mon étreinte sur l'enfant calé contre moi et relevais fièrement la tête, malgré mon visage barbouillé de terre et de traces ensanglantées.
- Arès. Je ne pensais pas te revoir en de telles circonstances. Que fais-tu ici ? Si tu cherchais un peu de guerre pour te rappeler la bonne époque, je crois que tu arrives trop tard.
Mon ton était sarcastique, et en même temps j'étais heureuse de le revoir. Notre relation avait principalement été basée à l'époque sur les plaisirs charnels, mais je n'en étais pas moins attachée à lui. Pas autant que Dollos, mais je le respectais plus que d'autres. Bien que le voir s'adresser à sa fille alors qu'il l'avait abandonné le faisait baisser dans mon estime. Il avait eu la chance d'avoir un enfant, il aurait dû la protéger. Je ne l'aurai pas pensé comme ça. Enfaîte je n'aurai jamais pensé qu'un jour il devienne père. Ce n'est pas ainsi que je le vois.
Jauge de vie : 40%
Emma Swan*
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| Avatar : Jennifer Morrison
| Conte : Once upon a time | Dans le monde des contes, je suis : : la fille de Blanche et Charmant
❝ I'll stop the whole world ,I'll stop the whole world... from turning into a monster ❞
J'ouvrais un œil, j'étais de nouveau consciente,de retour parmi les vivants, je me relevais avec difficulté, mon corps tanguant vers l'avant comme si attirer par le sol ,mais je devais rester stable sur mes jambes, je ne devais plus tomber, je jetais un coup d’œil autour de moi, j'étais toujours seul, personne n'était la ,peut être que je m'étais juste évanoui pendant une heure ce qui expliquerait pourquoi il n'y avait personne d'autre que moi ici.
Enfin que moi c'était un bien grand mot,il y avait une présence dans mon esprit,mais cette présence ne semblait pas allez très bien, elle criait à l'intérieur de moi, de rage, quelque chose s'était passé qui n'avait pas plus à la présence, je me bouchais les oreilles,mais sa ne servait a rien car s'était à l'intérieur de ma tête, donc je changeais d'avis et laissait tomber mes mains le long de mon corps. Tout d'un coup le silence, la présence c'était tut, je pensais que j'étais de nouveau seul à l'intérieur de ma tête,mais tout d'un coup une force invisible quitta mon corps, quelque chose de puissant, quelque chose qui me fit hurler tellement la sensation était désagréable.
La présence était partie ,mais elle semblait avoir laissé quelque chose sur son passage, quelque chose d'incontrôlable, aussi puissant que son propriétaire, je pouvais la sentir cette puissance, tellement grande que j'avais l'impression que je pouvais détruire tout sur mon passage, comme si j'étais une sorte de déesse remplis de pouvoir divin. Des ondes quittait mon corps, la pièce où j'étais se retrouva bien vite sans dessus dessous ,les carreaux de la fenêtre se brisèrent, je jetais un coup d'oeil a mes bras ,car j'avais senti une sensation de chaleur, mes bras ,mes mains et mes doigts étaient en flammes, mais ma peau ne brûlait pas, la douleur semblait disparaître avant même d'avoir pu apparaître, puis après les flammes il y eu de l'eau ,l'eau coulais le long de mon corps puis le feu revint pour tous sécher sauf bien sûr mes vêtements enfin tout n'était pas trempé, je retirais bien vite mon pantalon ,me dépêchant d'enfiler une robe, celle-ci pris feu a certain endroit, c'était un cauchemars et j'espérais me réveiller.
La puissance continuait de traverser mon corps entier, comme un tsunami de puissance et j'avais l'impression qu'à tout moment quelque chose d'horrible allait se passer, comme si j'allais exploser sous toute cette puissance, il fallait que je quitte la maison et au plus vite, je n'enfilais même pas de chaussures, je courrais bien vite tout en bas, je me retrouvais à l'extérieur, de nouvelles ondes quittait mon corps, repoussant des voitures plus loin, faisant exploser les carreaux, pas le temps de faire quoi que ce soit pour stopper tout cela, je ne pouvais rien contrôler, je me mis a courir le plus rapidement possible dans les rues de Storybrook, je laissais des traîner d'eau sur mon passage, des carreaux se brisèrent encore,j'allais finir par détruire la ville entière si je ne faisais pas quelque chose, mais je ne savais pas quoi je suivais mes pieds qui m'entraînaient bizarrement vers le centre commercial, comme si quelque chose ou quelqu'un la-bas pourrait m'aider, je me doutais que personne ne saurait quoi faire, avec une puissance pareille ,une vendeuse de bijoux à l'intérieur du centre s'enfuirait tout simplement en courant, d'ailleurs c'est ce que faisait déjà les gens, ils courraient le plus loin possible ,pour s'éloigner de moi.
"Pousser vous de mon chemin."
J'avais hurlé ,me stoppant dans ma course pas très loin d'un groupe de gens, je remarquais des chevaux,ce qui était très bizarre, ils avaient la crinière en feu, je remarquais deux corps allonger au sol, les autres me fixaient du regard"Partez d'ici."Leur disait-je en criant, je levais les bras en l'air des éclaires quittait mon corps, j'hurlais de nouveaux sous la puissance, tout se remit en route d'un seul coup, ondes quittant mon corps, flammes, eau et d'autres choses, je ne contrôlais rien du tout, je tombais a genoux, les bras le long de mon corps, je m'auto-électrocutais, mélanger avec l'eau qui me sortait du corps c'était encore pire qu'avant. Mais je ne pouvais pas rester ici, je devais partir, quitter la ville ,j'étais encore plus dangereuse qu'avant. Je levais les yeux pour remarquer que quelqu'un s'avançait vers moi, ma vision était quelque peut flou donc je ne savais pas qui c'était.
"Mais vous êtes fou ?Éloignez vous de moi tout de suite."Je me tordais à cause de l'électricité, c'était horrible ,mais la douleur ne restait pas longtemps, ma robe avait des trous, noircis à cause des flammes. Je suffoquais à cause de l'eau qui voulait ressortir par le haut, j'avais l'impression de me noyer. Je tentais de me relever mais rien à faire mon corps ne m'obéissait plus ,je jetais un regard implorant à la personne pas loin, il fallait qu'il parte, qu'il s'éloigne, se n'était pas le moment de jouer les super-héros. Je me recroquevillais sur moi-même, je savais très bien que j'allais finir par exploser et que j'allais entraîner les autres avec moi, bande d'idiot, ils ne pouvaient pas écouter quand je criais qu'ils devaient s'éloigner ? Il n'était pas question que je les entraîne dans ma propre mort et encore moins ce type suicidaire pas loin de moi, qu'on me laisse exploser et mourir en paix, je ne causerais pas de douleur, tout le monde serait sain et sauf.
Je savais que le type était près de moi maintenant, je levais la main ,une main couverte de flammes, je tentais de le repousser sans le toucher."Non...oust"J'étais à la fois fatigué et exaspérer, je bougeait la tête, fixant mes yeux verts sur la présence près de moi, les larmes m'embrouillaient la vision, je me pris de nouveau des coups de jus, des ondes quittèrent mon corps de nouveau."Que ça s'arrête ,je veux juste que ça s'arrête ....pitié....stop.... je n'en peut plus..."Disait-je a voix haute, la voix tremblante, cette explosion mettait trop de temps à arriver, peut être que si je tentais une nouvelle fois de me relever je pourrais arriver à temps à la frontière, je posais mes mains au sol, puis me poussait sur mes jambes, je faillis tomber par terre, j'attrapais la personne près de moi par le coude, je remarquais enfin qui c'était ,je secouais la tête."Non..."Je tentais de le repousser.
"C'est moi la sauveuse...je vais les sauver ...il faut que j'évacue tout sa ...et tout le monde ira bien,d'accord ? Peut importe mon sort ,il n'est pas question que je reste ici ...il faut que je parte,reste la ,veille sur les autres...veille sur mes parents et Henry...et sur..."Je me prenait de nouveau des coups de jus ,je n'eut pas le temps de finir ma phrase,que je retombais au sol.
(c) sweet.lips
Elliot Sandman
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| Avatar : Pierre Niney *o*
Tous les mots sont fins
quand la moustache est fine...
| Conte : Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : Le fils de Hadès et Aphrodite
When you feel my heat. Look into my eyes. It’s where my demons hide. It’s where my demons hide. Don’t get too close. It’s dark inside.
Je me sentais un peu mieux. Un peu.
Le dieu présent chez Hope m'avait donné un peu de son énergie histoire que je tienne le coup, mais lorsque nous apparûmes dans le centre commercial, je titubai légèrement. Qu'est-ce que je n'aurais pas donné pour un bon lit ! Hélas, ce n'était pas le moment de roupiller. Il y avait du grabuge. Ou plutôt, il y en avait eu. Le magasin n'était plus qu'un champ de ruines. Des corps sans vie trainaient un peu partout, si bien que je ne savais plus où donner de la tête. Non, trop tard. J'arrivais trop tard pour ceux-là. La minute s'était écoulée, je sentais que leurs âmes s'étaient déjà égarées. Quelques uns remuaient encore, signe que la vie cherchait encore à battre en eux. Je leur insufflai mentalement le courage de tenir bon jusqu'à l'arrivée des secours. Quelqu'un avait forcément fait le 911 !
Je jetai un rapide coup d'oeil à ceux encore debout, bien qu'ils n'aient pas l'air très bien portants. Une femme blonde avec un bébé dans les mains, dont les joues ensanglantées laissaient présager qu'elle avait du se battre avec beaucoup d'ardeur. A coté d'elle, je reconnus Connor, qui avait l'air épuisé, quoique toujours digne et fringuant. Ce mec, c'était un pic, un roc, une péninsule ! J'aurais tant aimé lui ressembler... A coté de ça, j'avais l'air d'une crevette tout juste sortie d'un emballage sous-vide.
Je fis un pas pour m'avancer vers lui.
"Arès !" dis-je en essayant de coordonner mes pensées. "Où est maman ? Et... Lily, je... je comprends absolument rien à ce qui se passe..."
Je clignai des yeux, désemparé. Dans ma grande naïveté, je croyais que mon oncle allait tout m'expliquer de A à Z. Dans l'idéal, j'aurais même aimé qu'il me fasse asseoir, qu'il me donne une camomille et qu'il se lance dans la grande épopée de son récit. Je secouai la tête. Non, ça c'était ma mère qui le faisait lorsque j'étais petit et insouciant. Nous nous installions ensemble sur le canapé, bien au chaud sous une couverture polaire, et elle me racontait des histoires mythiques sur le ton d'une grande narratrice. J'avais toujours les yeux remplis d'étoiles avec l'un de ses contes. C'était comme si elle les avait vécus. A présent, je savais pourquoi ils étaient si vivants. Ils faisaient partie d'elle.
Arès n'eut pas le temps de m'expliquer. Dans la vie, rien ne se passe jamais comme on le souhaite. Il allait falloir que je vive avec ça, et avec tout le reste...
Emma venait de faire irruption, avançant comme un robot. De ses doigts partaient des jets de flammes plutôt impressionnants. J'écarquillai les yeux, en proie à une panique sans précédent. Je n'avais pas peur de mourir -je l'avais déjà fait, je savais que je reviendrai- mais je craignais pour sa vie à elle. Elle était humaine, elle ne pouvait faire de telles choses... Que se passait-il, à la fin ?
Tous les éléments semblaient se déchainer et s'échapper d'elle. Foudre, eau, flammes... Je me plaçai devant tout le monde, écartant les bras dans l'espoir bien dérisoire de les protéger. Ils étaient tous K.O. Je n'étais guère mieux, mais je n'avais pas encore combattu. J'étais peut-être le dernier rempart contre la fureur dévastatrice d'Emma.
Je sentais qu'elle luttait. Elle cherchait à repousser la puissance qui la submergeait. Il fallait que je l'aide. Il le fallait. Je m'approchai d'un pas lent et précautionneux, évitant les éclairs et les flammes. Je fus contrait de sautiller plusieurs fois à gauche ou à droite pour ne pas me les prendre. Je devais vraiment avoir l'air stupide, mais qu'importe. Je continuai d'avancer vers elle. Elle s'était recroquevillée sur le sol, dans les gravats, le corps secoué de spasmes.
Une fois devant elle, je m'agenouillai. Elle remarqua ma présence et voulus que je m'éloigne, levant une main enflammée vers mon visage. Je sentis ma joue bruler à ce contact. Je serrai les dents et continuai d'approcher. Elle refusait... Elle m'implorait de la laisser. Mais je ne suis pas quelqu'un qui abandonne ses amis.
Elle chercha à se relever, mais elle perdit l'équilibre. Tombant en arrière, elle eut le réflexe de m'attraper par le bras. Je lâchai un grognement douloureux en sentant la douleur cuire ma peau, passer à travers le tissu de ma chemise. Cependant je restai là. Nos regards se croisèrent. Dans le brouillard de ses yeux, je lus le farouche entêtement de me repousser. Elle ne voulait pas que je meure pour elle, mais elle ne comprenait pas. La mort ne m'effrayait pas.
"C'est moi la sauveuse...je vais les sauver ...il faut que j'évacue tout sa ...et tout le monde ira bien,d'accord ? Peut importe mon sort ,il n'est pas question que je reste ici ...il faut que je parte,reste la ,veille sur les autres...veille sur mes parents et Henry...et sur..."
Elle bascula en arrière, la puissance la terrassant brusquement. Vivement, je passai ma main sous sa tête pour qu'elle ne heurte pas le sol. Ses paupières étaient closes sur une larme qui s'évapora au contact de sa peau brulante. La force qui l'habitait tentait de me grignoter, de ronger ma résistance et ma peau, mais je n'allais pas me abandonner maintenant.
"Emma. Laisse-moi te sauver, cette fois." murmurai-je avant de me pencher vers elle.
Il fallait que j'essaye quelque chose, sans savoir si cela allait fonctionner. J'inclinai la tête vers la sienne et effleurait sa bouche du bout des lèvres. De l'extérieur, les autres allaient surement croire que j'étais en train de l'embrasser, alors que mon but était tout autre. Lentement, j'aspirai l'énergie qui l'habitait. Un filet de lumière dorée passa entre nos lèvres pendant quelques secondes.
J'ouvris brusquement les yeux. Mon coeur battait si fort que je crus qu'il allait sortir et courir tout seul dans le magasin. Je respirai par saccades rapides, les pupilles injectées de sang. Je posai délicatement la tête d'Emma sur le sol alors qu'elle venait de soulever les paupières.
Puis je me mets debout. Je marche. Vite. Très vite. Tourne en rond. Prends la main de Arès. La lâche. M'approche de la fille aux cheveux châtains pour les sentir. Souris. Retourne vers la blonde au bébé. Sors un mouchoir. Essuie le sang sur ses joues. Touche le nez du bébé du bout du doigt. Ris.
J'avais l'impression de faire toutes ses actions à une vitesse folle. L'énergie que j'avais en moi était bien trop survitaminée. C'était... bon ! Mon coeur s'emballait, il ne suivait plus. J'allais trop vite, trop vite, trop vite pour lui. Je ne pouvais pas m’arrêter. Mes pensées s'embrouillaient, allaient à l'allure d'un TGV.
Et brusquement, j'étendis les bras et la puissance s'échappa. Deux jets de lumière percutèrent les corps au sol. Je crus reconnaitre Wilson avant qu'il ne tombe en cendres. Wilson ? Wilson !
Je voulus m'approcher pour vérifier les cendres, mais c'est alors qu'un autre corps attira mon attention. Mon coeur en vrille vrilla davantage quand j'aperçus Lily. Elle était consciente mais elle avait l'air... endommagée. Pas physiquement. En tous cas, quelque chose clochait.
Un chuchotement traversa mon cerveau en travaux.
"Elliot..."
Je regarde de tous cotés. Même en l'air. Qui me parle ? Lily ? Lily ! Ses lèvres ne remuent pas. Je me tourne vers les autres, sourcils froncés.
"Vous aussi vous...?"
"Elliot..."
Le murmure, encore. Mes yeux tombent sur le bébé. Remontent vers la blonde. Redescendent. Remontent. Un rire nerveux m'échappe.
"Elliot."
Je sais qui essaie d'attirer mon attention. Je m'approche. J'inspire. Expire. Je regarde la blonde en avalant difficilement ma salive.
"Je crois que c'est à moi, ça."
Le temps reprit son cours. J'étais de nouveau dans le présent. L'avance rapide était terminée. La blonde serra davantage son étreinte autour du bébé, me lançant un regard plein de défi, genre "si tu le veux, il faudra me l'arracher à mes bras morts."
Je me détachai d'elle avec un air mauvais, retournant auprès de Lily. Je caressai son front, l'enveloppant d'un regard tendre.
"Je vais m'occuper de toi. Tout va bien se passer."
J'arrivais un peu tard pour tout ça, et bien que j'étais toujours dans la perplexité la plus totale, je pris sur moi pour cette fois. Comme le 911 tardait à arriver à mon gout, je soulevai légèrement la jeune femme pour la porter dans mes bras. Puis je me tournai vers les autres toujours présents. Je ne savais pas vraiment quoi dire, puisque je ne savais rien. Alors je me contentai de disparaitre dans un éclair argenté, serrant le corps abandonné de Lily dans mes bras.
Le bébé émit un gargouillis et s'évapora dans un "Tzing !" lumineux. Une seconde plus tard, la blonde ne serrait plus que du vide dans ses bras ensanglantés.
Comme si j'allais lui laisser, non mais vraiment...
made by pandora.
Hippolyte Sherman
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| Avatar : Shelley Hennig
Arrête de t'en faire. Je suis là maintenant, ok ?
Tu m'as vraiment manqué Peg !
| Conte : Inventé | Dans le monde des contes, je suis : : la fille d'Arès.
Erythie && Morrigan && Kiana && Evelyne && Hippolyte && pleins de monde
Ce fut le trou noir. Lorsqu’elle s’était évanoui après sa chute, c’était comme si tout s’était déconnecté, ou comme si tout s’était mis en pause. Elle n’avait pas rêvé. Heureusement, cette phase noire se termina rapidement lorsqu’elle reprit connaissance. Apparemment ce fut grâce à la rouquine. En effet, elle avait sa main posée sur le front d’Hippolyte. La demi-déesse ouvrit les yeux, elle se bascula en avant, en position assise. Elle toucha quelques instants sa tête qui lui faisait affreusement mal. Elle effleura sa peau, qui comportait de nombreuses égratignures. Puis sa main passa le long de sa jambe où là, elle constata avec horreur la grosse plaie. C’était limite si on ne voyait pas un bout de l’os sortir de son genou. Au vu de ça, Hippolyte crut qu’elle allait une fois de plus tomber dans les vapes. Mais c’était une grande fille, une battante. Alors, elle prit la main de la rouquine puis se leva en grimaçant. Elle ne put s’empêcher d’émettre un léger cri de douleur. Elle avait vraiment trop mal. Aussi, elle décida de remettre ses fesses à terre, à s’assoir pour laisser sa jambe sans aucun appui. Impuissante, faible, elle assista à la scène de fin du cavalier. Pourquoi mourait-il maintenant ? Qu’est-ce qui se passait ? Hippolyte n’en savait rien et elle n’était pas du tout en état de chercher à comprendre. Lorsqu’une lueur brillante fit son apparition, avec des chevaux à la crinière de feu, Hippolyte fut tellement intriguée qu’elle essaya une seconde fois de se lever afin d’en voir plus. C’est là qu’elle comprit. Il s’était approché d’elle, il l’avait appelé par son prénom, il était descendu du ciel. Il s’agissait tout simplement de son père. Enfin, elle le rencontrait. Dans son état, elle était ravie d’enfin faire sa connaissance. Elle n’avait actuellement pas la force de lui en vouloir pour son abandon, pour la mort de sa mère. Elle se contenta de sourire en sentant la chaleur de la main d’Arès caresser sa joue, pour atterrir ensuite sur son front. Elle buvait ses paroles, elle les prenait comme remontant. Après ce qu’elle venait de vivre, elle en avait besoin. Cependant, Hip n’arriva pas à sortir des sons, à formuler des phrases à l’adresse de son père. Elle ne savait pas quoi lui dire. Sans doute que si elle était dans son état normal, elle aurait été méchante, elle lui aurait clairement dit sa façon de penser. Cependant, ce n’était pas le moment. Alors il fallait profiter de ces quelques instants. Hippolyte ne répondit donc rien. Elle observa Erythie, puis Eris en sentant que la douleur qu’elle ressentait quelques minutes auparavant, était en train de faiblir. C’était certainement grâce à son père. La jeune femme reposa son attention sur ce dernier afin de le remercier. Mais elle n’eut pas vraiment le temps de formuler sa phrase qu’un phénomène étrange se passa. Une femme semblait très mal au point. Limite elle détruisait tout sur son passage. Malheureusement, Hippolyte était encore trop faible pour faire quoi que ce soit, même avec l’énergie que lui avait donné la rouquine puis son père. De toute façon, un garçon venait d’arriver. Il était à peine plus âgé qu’elle. Il était accompagné de…Nath ? Ok. Passons, ce n’était pas le moment de courir après les garçons. Hippolyte observa le nouvel arrivant aller vers la jeune femme, et l’embrasser ? Hippolyte s’essuya les yeux pour bien se rendre compte qu’elle ne rêvait pas. Puis le jeune homme arriva vers eux, prenant sa main d’Arès, sentant les cheveux d’Hippolyte. C’est lorsqu’il fut près d’elle qu’Hip reconnut le garçon de la photo qu’on lui avait envoyé. Qui est-ce que c’était ? Hippolyte se retourna vers son père. « C’est le garçon de la photo. Qui est-ce ? » Forcément qu’Arès le connaissait puisque c’était lui qui l’avait amené ici pour retrouver cet homme. Tous les morceaux étaient en train de se coller et Hippolyte commençait à y voir plus clair. Alors qu’elle voulut reposer toute son attention sur le jeune homme, celui-ci venait de disparaître, emmenant la femme enceinte et le bébé avec lui. Ouawh. C’était à ne plus rien comprendre. Le cerveau d’Hippo était trop fatigué pour émettre des hypothèses. D’ailleurs d’avoir assisté à toute cette scène avait fait oublié la blessure d’Hippolyte. Mais la réalité prit le dessus lorsqu’Hip voulu poser son pied au sol. Une nouvelle grimace et la jeune femme se laissa tomber au sol. Oui, le sol était bien mieux, la position assise était préférable. « Je pense que je vais avoir besoin d’un chirurgien. » Bah oui, il fallait bien qu’on lui remette l'os de la jambe en place. Car même si les dieux avaient certains pouvoirs permettant de donner de l’énergie, sa jambe avait besoin d’un expert dans ce domaine. Sauf qu’elle ne pourrait pas vraiment y aller toute seule, dans cet état. Et il est clair qu’après cet événement, son portable n’avait pas survécu. Elle ne savait même pas où il était tombé. Donc impossible de contacter les urgences. Tant pis, quelqu’un allait devoir faire le taxi. Hip observa à tour de rôle les personnes encore présente en leur adressant un sourire qui voulait tout dire…
Quelque chose interagie avec le monde et le cavalier se retrouve soudainement en train de « mourir », plutôt de partir, parce que tout le monde sait qu'un cavalier de l'apocalypse ne meurt jamais complètement. Je regarde « l'âme » du cavalier quitter Wilson et mon cœur se serre. Il n'avait absolument rien demandé et voilà qu'il était mort. Je sens la tristesse de la Terre. Elle pleure ces deux être perdus. Je me rapproche des filles et soudainement, quelque chose survient. Inquiète, je m'approche de mon arbre en reculant. Un char tiré par des chevaux enflammés. L'espace d'un instant, je m'attends à ce que Hélios sorte, mais non. C'est Arès, la personne que j'ai le moins envie de voir. Je fronce les sourcils, le laisse se rapprocher de tout le petit monde et attend. Je n'ai pas envie de le voir, de l'entendre. Mais je ne suis pas invisible et il me voit. Je soupire et plonge mon regard dans le sien, il pense vraiment que j'ai envie de lui pardonner.
▬Tu as raison, je ne vais pas te pardonner. Tu as exterminé ma famille et tous les jours, je me demande pourquoi je suis en vie. Tu es une personne sans cœur Arès et même si tu as une fille magnifique, tu ne changeras pas pour elle parce que tu es comme ça depuis la nuit des temps. Tu es imbu de ta personne et sans cœur.
Je crache sur le sol et me concentre sur les événements qui se passe autour de moi, je ne veux en aucun cas avoir à faire avec une personne tel que lui. Même Eris est une meilleure … En fait non, c'est pas vrai. En fait tout les dieux sont ainsi. Même Hadès parce que personne à bougé après le massacre des Hespérides. Personne ! La Terre a raison, vaut mieux fréquenter les fragiles mortels qui savent que leur vie est courte plutôt que les immortels orgueilleux. Je regarde Elliott partir avec la femme qu'il aime et son fils et je souris, je suis heureuse, j'ai vraiment eu raison de donner la pomme à Hadès. Mais pourquoi Aphrodite, sérieusement?
Evelyn Nichols
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Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...
TechnoDino, rassemblement
| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : EVEEEEE
Wall-E... ~ "Et je vis : et voici un cheval blanc, et celui qui était assis dessus ayant un arc ; et une couronne lui fut donnée, et il sortit en vainqueur et pour vaincre. "
C’était fini… Tout était fini… Et tout le monde était sous le choc… Sous le choc pour diverses raisons, chacune propre à son détenteur. Il y avait d’abord ceux qui avait du mal à réagir face à ce qui venait de se passer, face à la fin brutale des événements, puis celui qui avait appris qu’il était papa et que la mère de leur enfant n’était plus trop en état de marche… Il y avait cette famille qui venait de se retrouver, ce père et fille loin l’un de l »autre si longtemps et qui avaient des millénaires à rattraper. Evelyn ne connaîtrait jamais cette sensation. Evelyn, c’était EVE, un robot. Et un robot n’a pas de famille, un robot n’a pas de papa, ni de maman. Un robot n’est pas censé avoir d’ami non plus… Mais un ami, ça oui, EVE en avait un… Wall-E…
Retour en arrière
Nous y revoilà, la scène se passerait presque au ralenti tant Evelyn analyse de choses en même temps. Elle n’est pas loin d’Hyppolite qu’elle vient de réveiller, elle a le bébé dans les bras et a envoyé valser le cavalier… Elle espère que son ami n’a pas trop mal dans son armure de goudron, elle espère que tout se passe bien pour lui. Pourtant, Evelyn est une humaine particulière, une humaine qui voie bien plus de chose que la normale et elle voit quand quelque chose ne va pas. Elle pet observer le fluide vitale de Wilson, celui du cavalier, tous deux de couleurs différentes. Ces minces vaisseaux lumineux qui montent vers le ciel… et les étoiles…
Tout ce passe très vite et pourtant si lentement dans l’esprit de la jolie blonde. Comme si elle avait mis le film au ralenti, pour être sûre de ne pas en louper une miette, de ne pas louper les détails importants et les tenants et aboutissants. Un jeune homme vient d’arriver, il semble un peu pommée, il pose quelques questions mais Evelyn ne les entends pas, comme si elle était derrière un vitrage épais. Elle voit seulement qu’une femme blonde le rejoint, qu’elle ne semble rien contrôler de son corps et que son fluide vital change de couleur toutes les deux secondes, comme une télé qui est mal réglée… La télé… C’est Wall-E qui lui a fait découvrir… Wall-E… Elle se retourne alors vers lui et ce qui reste du cavalier. Si tout semble si lent, si tout son semble lointain comme si elle était plongée au fond de l’océan, c’est qu’elle pressent la suite des événements, pour la seule personne qui compte sur cette terre, dans ce monde, dans cette ville. Son seul ami… Sa seule famille… Elle sait qu’elle va le perdre, elle le sait pas parce qu’elle le voit avec distinction comme un devin dans sa boule de cristal, mais parce qu’elle découvre un pouvoir immense que l’humain a et dont elle ne connaissait encore rien quelques heures avant. Oui, l’humain est faible fasse à son évolution, les habitants de Storybrooke sont faibles face à Evelyn qui a eu débloqué toutes ces capacités cérébrales, mais les humains sont tout de même capable d’une chose qu’elle était encore incapable de faire quelques secondes auparavant. Ils sont capables de pressentir un terrible malheur, quand c’est la dernière fois qu’ils regardent les traits du visage tant apprécié d’un proche. Oui, elle est à présent capable d’appréhender cela avant que celui se produise. Nouveau pincement désagréable au cœur, nouvelle brûlure à la poitrine, nouveau liquide lacrymale dans ses yeux… Wall-E va disparaître.
Elle a à peine le temps de cligner des yeux que la foudre s’abat deux fois. Qui est la seconde personne ? Aucune idée, elle ne voit plus que son ami. Son ami qui s’est recroquevillé, couvert de spasmes, son ami dans le besoin et dont personne ne semble se soucier, son ami qui était devenu un cavalier mais qui était à présent en train de disparaître LUI et pas le monstre à l’intérieur. Il n’y avait plus qu’un faisceau qui se dégageait du corps : la peste s’était déjà évanouie dans la nature. Evelyn n’a le temps d’apercevoir le visage de son ami que quelques secondes avant que la foudre le s’abatte. Puis plus rien. « Tu étais poussière et redeviendra poussière »… Il l’avait cherché des yeux… Il avait voulu qu’elle soit la dernière personne qu’il voit et elle avait secrètement espérer la même chose. Quel lui arrivait-il ? Elle se sentait si faible à présent, si vulnérable, si humaine. Ses genoux frappent violemment le sol tandis qu’elle reste là, agenouillée, impassible, à regarder le tas de cendre, les yeux baignés de larme. Pas un bruit, pas un son, pas un sanglot, rien. Juste une contemplation silencieuse et robotique, des larmes luisants sur son visage. Wall-E est parti… Elle venait juste de le retrouver… Et c’est elle qui l’a touché la dernière… Et si c’était elle qui l’avait détruite ? Si elle était la cause de tout ça ? EVE est un robot, un objet de science qui comprend tout de l’humain, de la faune et la flore, des sciences environnante mais rien du divin. Elle ne connait que la mythologie, la théologie, tout ce qui peut être étudié, mais rien sur les règles magiques qui le gouverne. Elle ne comprend pas qu’elle n’y est pour rien, que ce n’est pas elle qui a voulu ça et que Wall-E n’a pas disparu pour toujours, elle a juste l’impression de l’avoir perdu à jamais. Elle ressent ce qu’il avait ressenti quand on l’avait arraché à la terre pour la ramener d’où elle venait… Mais elle, elle n’a aucun moyen de le suivre, aucun vaisseau auquel s’accrocher… Elle ne peut que le faire vivre dans sa mémoire. Plus rien n’a d’importance maintenant. Ce qui se passe autour, les joies, les peines, elles ne les voient plus, les yeux rivées sur les cendres.
Oui.
C’était fini… Tout était fini… Et tout le monde était sous le choc…