« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« In your head... In your head... Zombies... Zombies... What's in your head ? »
The Last of us : Team Elliot
Nous étions donc tous réunis dans le hall du laser game, attendant mes directives pour commencer à jouer. Je me frottai les mains avec conviction, lançant un regard malicieux à chaque participant, tour à tour. On allait s'éclater ! J'étais aussi surexcité que quand j'avais joué à mon tout premier jeu vidéo, l'année de mes dix ans. C'était Crash Bandicoot, le rusé petit renard vêtu d'un short bleu qui sautait sur des caisses pour récolter des pommes. La logique des jeux vidéo m'épaterait toujours...
"Bien." dis-je d'un ton assuré. "Avant toute chose, il faut que..."
Les lumières crépitèrent avant de s'éteindre totalement, nous plongeant dans l'obscurité la plus totale. Machinalement, je levai les yeux au plafond. Que se passait-il ? Pourtant, j'avais vérifié toute l'installation du laser game avant d'en ouvrir les portes aux visiteurs... "Pas de panique." dis-je vaillamment, bien que le noir complet m'angoissait légèrement. "ça doit être les fusibles qui ont sauté. Je... je vais essayer de trouver..."
Je me tus, préférant agir au lieu de parler dans le vent. Je me déplaçai, cherchant à tâtons le mur le plus proche. Mes doigts rencontrèrent une masse de cheveux. Je continuai de marcher. Quelque chose de doux et de ferme à la fois entra en contact avec mes paumes, vite suivi d'une exclamation choquée. Je palpai, intrigué, avant de sursauter.
"Oh, pardon !" m'écriai-je en enlevant mes mains en vitesse, rouge jusqu'aux oreilles (fort heureusement, personne ne pouvait me voir).
J'avais peur de comprendre ce que j'avais touché sans faire exprès, mais plus encore, j'ignorai à qui ça appartenait ! Je décidai de garder les bras le long de mon corps, mais du coup je n'osais plus esquisser un pas. Pourtant, il fallait bien que je fasse quelque chose ! Tout dépendait de mon aptitude à rallumer les lumières !
Subitement, il fit de nouveau jour. Je clignai des yeux, poussant un "Aaah..." soulagé. Je n'aurais pas à chercher la boite à fusibles, finalement ! Puis, je m'aperçus d'un truc bizarre. Vraiment, très très bizarre.
Je me trouvais juste derrière l’entrepôt du laser game. Les tôles de la structure étincelaient dans la lumière du soleil, m'aveuglant presque. Je mis la main en visière pour tenter de discerner quelque chose. Lily était avec moi. Okay. Ca c'était bien. Le dénommé "Jay" ainsi que la brune à l'air warrior et la blonde qui était arrivée en dernière. Je fronçai les sourcils, indécis.
"Je nous ai téléporté ? Sérieux ? C'est moi qui ai fait ça ?"
Je ne comprenais rien. Je savais que je ne maitrisais pas tous mes pouvoirs, mais j'avais quand même appris à gérer la téléportation ! C'était le B à BA inscrit dans le manuel du parfait dieu ! Bon, il n'existait aucun bouquin de ce genre, mais j'étais sur que ça serait inscrit au chapitre un, si c'était le cas !
Je tentai de reprendre une contenance. Ne pas affoler les participants dès le départ. Et puis il n'y avait pas mort d'homme. Il suffisait de retourner à l'intérieur pour commencer la partie.
"Où sont les autres ?" demandai-je. "A moins que j'ai halluciné, une bonne moitié n'est pas là. Pourquoi je n'aurais téléporté qu'une partie d'entre nous ?"
J'étais trop claqué, la voilà l'explication ! Ne dormir que deux heures la veille de l'inauguration de son laser game, c'est suicidaire ! Je secouai la tête pour me remettre les idées en place.
Nous nous trouvions juste à coté des bennes à ordure. Elles étaient vides pour l'instant, et pourtant je sentais une terrible odeur de décomposition. Je fronçai le nez. D'où cela pouvait-il venir ?
Je me détachai du petit groupe, contournai la benne et entendis alors un bruit de mastication. J'écarquillai les yeux sur l'horreur que je découvris. Un zombie était en train de grignoter tranquillement un cadavre affalé contre le mur, les tripes à l'air.
Je plaquai une main contre ma bouche, reconnaissant de qui il s'agissait. Je me détournai avec lenteur afin de ne pas faire de bruit, et retournant à grands pas vers les autres, je chuchotai d'une voix presque aphone :
"Y a un zombie qui est en train de bouffer Elton !"
Qui était donc Elton ? Face à leurs mines indécises, j'ajoutai en vitesse :
"Elton, mon homme d'entretien ! L'unique employé que j'avais, putain !"
Je passai une main tremblante sur mon visage. J'avais encore tout le détail de ses entrailles devant mes yeux. C'était épouvantable. Elton était un mec tellement gentil, tellement sympa ! Toujours rendant service. Je n'avais pas voulu qu'il travaille aujourd'hui, mais il avait insisté pour qu'aucune mauvaise herbe ne dépasse du chemin qui menait au laser game. En tous cas, à présent, il y avait des intestins dessus.
Je plaquai une main contre ma bouche, réprimant un haut-le-cœur. "C'est pas possible... c'est pas possible... C'est pas un vrai zombie." dis-je fermement en faisant les cent pas. "Ils ne devaient pas intervenir maintenant. Avant, il y avait le moment où on prenait notre équipement ! On n'a rien ! Même pas de lampe torche, de munitions ! C'est des flingues en plastique !" fis-je en désignant mes holsters. "Oh putaaaaain !"
Je hurlai presque, en proie à une terreur extrême. Tout était en train de filer entre mes doigts et le pire dans tout ça, c'est que j'entrainais des gens qui n'avaient rien demandé, avec moi dans ma chute. Je levai les yeux et croisai le regard de Lily. Non, pas elle... pas ici...
J'entendis un grognement derrière moi. Le zombie était sorti de derrière la benne à ordures et marchait vers nous, les bras levés, des restes de repas au coin des lèvres. "Il n'est pas réel, il n'est pas réel..." répétai-je avec ténacité.
Je levai la main dans sa direction, me concentrant pour le pulvériser à distance. Je restai ainsi un long moment, crispé au maximum, avant de fixer ma paume comme un imbécile, puis je l'agitai en tous sens comme si mes pouvoirs étaient "cassés".
"C'est quoi ce délire ?" criai-je d'un ton suraigu.
Je paillai comme un dindonneau sur le point d’être abattu. Elliot, ressaisis-toi ! Je jetai des regards frénétiques en tous sens. Avisant un balai Swiffer abandonné contre le mur -objet appartenant au regretté Elton- je m'en saisis et tapai en plein sur la tronche du zombi avec. Une fois qu'il fut par terre, à moitié assommé, je le hissai dans la benne à ordures et l'enfermai dedans.
Puis je revins vers les autres d'un pas chancelant, trainant le balai Swiffer derrière moi.
"Je... je crois qu'ils sont réels, en fait." fis-je d'un ton atone, l'air hagard.
Jamie Skyrunner
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| Avatar : Garrett Hedlund
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !
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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?
| Conte : La Planète au Trésor | Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins
ça y est, ça allait commencé. Jamie fût donc réduit au silence au moment de répondre à Mademoiselle-Mure-Ongles-Tranchants concernant sa proposition de tournée général après la grande partie. Après tout, il pourrait bien la reproposer par la suite, quand il reviendrait aux hangars, plein de sueur et plutôt rassérénés par leurs émotions. Se faire courser par des gugus maquillés en zombis, ça pouvait avoir le don de creuser l'estomac. Il espérait juste que le propriétaire -Elliott donc- avait mit autant de coeur à l'ouvrage pour le maquillage que pour la mise en scène. Ou que pour sa pseudo parade pompeuse à l'encontre de Mure. Croisant les bras, il donna un léger coup de coude à Théodore, qui avait l'air plus excité que jamais. ça risquait d'être amusant. Qu'on leur refile une arme, et ils feraient un malheur. Si seulement il avait pu prévoir. Avant même qu'Elliott eut pu s'expliquer, il y eut un grésillement au plafond et toutes les lumières furent aspirées par le noir. Ah ben c'était sur que quand on s'amuse à faire tomber la foudre sur le toit, il fallait s'attendre à ce genre de chose. Tout ça pour impressionner Mure... Ou plutôt Lara-Croft-Lily. Même Théo n'en était pas arrivé à ce genre d'extrémité pour impressionner Sally. Dans le noir, il leva les yeux au ciel. "Pas de panique, fit soudain la voix d'Elliott, quelque part devant lui. ça doit être les fusibles qui ont sauté. Je... je vais essayer de trouver..." Il laissa sa phrase en suspend et Jamie prit le parti de supposer qu'il allait remettre les fusibles en place. N'empêche, ce n'était pas très rassurant, si même le propriétaire était aussi... Peu assuré, qu'est-ce que ça allait donner une fois à l'intérieur du jeu? Avec un sourire un peu sarcastique, Jamie se pencha vers Théodore... Mais soudain, il n'y était plus. En fait, soudain, la lumière était revenue mais Théodore avait disparut. Comme un tour de passe-passe. D'ailleurs, ce n'était pas vraiment la même lumière. Moins nette, plus réelle. Pas artificiel. Qu'est-ce qu'il foutait donc dehors? "Je nous ai téléporté ? Sérieux ? C'est moi qui ai fait ça ?" Jamie détestait la magie et tout ce qui s'y rapportait. Les dieux et toute leur panoplie. Non, vraiment, ce n'était pas sa tasse de thé peu importait les centaines de cours que Théodore avait pu lui donner à ce sujet. C'était bien sa veine d’être tombé sur un gamin à peine sur de ses pouvoirs. Bon ok, le gamin devait avoir son âge, mais il était incapable de savoir comment ou même si il les avait transportés là et ça, vraiment, c'était puéril. Enfantin. Et toujours pas tellement rassurant. "Où sont les autres ? A moins que j'ai halluciné, une bonne moitié n'est pas là. Pourquoi je n'aurais téléporté qu'une partie d'entre nous ?" Écarquillant des yeux qu'il n'avait pas souvenir d'avoir plissé ni focalisé sur Elliott, Jamie détourna enfin la tête pour estimer l'étendue des dégâts. Or donc, ils étaient bien dehors, et il n'était plus que cinq. Lily-Lara à la droite d'Elliott, et de part et d'autre de lui même, deux femme. L'une blonde avec un bonnet. L'autre étant Robyn. Et malgré toute la tension qui pouvait existé entre eux, il ne put s'empêcher de lui jeter un regard appuyé. C'est quoi ce bordel? Et presque aussitôt, il sentit une espèce d'angoisse lui grimper dans les tripes. Où était Théo? Pas qu'il s'inquiète outre mesure, mais il n'était lui même pas tellement à l'aise avec l'idée de ne plus avoir un oeil sur son crétin de petit frère. Et pourquoi, comment ils s'étaient retrouvés en si petit comité soudain? Le fait qu'Elliott pose la question n'était pas, mais alors pas du tout, rassurant et l'angoisse se mêla en tension dans le sang de Jamie. Tout ça ne valait rien qui vaille... Détournant le regard, il analysa vaguement ce qui les entourait. Bon, au moins, le lieu n'était pas inconnu, ils étaient toujours à Storybrooke. Juste à l'extérieur du bâtiment. Au pire, rejoindre les autres ne prendraient pas un trop long moment. Ils n'avaient qu'à revenir à l'intérieur et... "Y a un zombie qui est en train de bouffer Elton ! Elton, mon homme d'entretien ! L'unique employé que j'avais, putain !" Ah d'accord. Jamie eut un petit sourire, mais il se figea très vite. C'était bien l'intro du jeu, non? Tout ça, la téléportation, le coup du 'oh mon dieu, il y a un zombi derrière la benne', ça faisait bien partie du gameplay de cette partie non? Le léger problème c'était qu'à moins qu'Elliott soit le meilleur acteur que Jamie ai pu rencontrer, il ne simulait pas. C'était même assez criant de vérité. Trop criant de vérité. Par réflexe, il passa ses mains sur ses hanches, pour sentir une piqûre froide contre ses reins. C'était quoi ça? Par réflexe, il plaqua sa main dans son dos, là où la sensation métallique commençait. "C'est pas possible... c'est pas possible... C'est pas un vrai zombie. Ils ne devaient pas intervenir maintenant. Avant, il y avait le moment où on prenait notre équipement ! On n'a rien ! Même pas de lampe torche, de munitions ! C'est des flingues en plastique ! Oh putaaaaain !" Ah peut-être que le gamin avait des flingues en plastique mais celui que Jamie sentait dans son dos était bien réel lui. Métallique, froid, petit. Plus revolver que colt. Comment était-ce... Soudain, derrière Elliott, il y eut un sorte de gémissement, mêlé dans un cri et un mort-vivant grisâtre surgit lentement de derrière la benne. Le premier réflexe de Jamie fût d'attraper Robyn et la blonde par l'épaule pour les faire reculer. C'était quoi, ça?! C'était quoi, ça, putain de merde?! Des bouts de boyaux tapissaient la commissure de ses lèvres, tombant par monceaux tandis qu'il avançait vers le groupe, bras levé, ridiculement angoissant. Il était absolument immonde, putréfié et moisie et Jamie se demanda une seconde si tout ça avait le moindre sens. Pourquoi avait-il du dire oui à Théodore? Et où était Théodore bon sang?! "Il n'est pas réel, il n'est pas réel, répéta Elliott, avant de brusquement tendre la main vers le zombi comme si ça allait avoir un effet miracle. C'est quoi ce délire ?" Il n'avait aucune idée de ce dont pouvait parler Elliott, mais pour être franc, ça devenait légèrement angoissant. Légèrement tirant vaguement sur le sûrement. Portant les mains à son dos, il saisit la crosse du revolver mais n'eut pas le temps de le sortir. Avec une habilité qui frisait le ridicule tellement c'était surréaliste, Elliott se jeta sur le zombi armé d'un balai, le frappant entre les deux yeux jusqu'à le mettre au sol, sous leur regard purement et simplement médusé. Puis il le hissa dans la benne. "Je... je crois qu'ils sont réels, en fait." Alors Jamie explosa légèrement. -Tu crois?! Tu crois seulement?! Putain c'est quoi ce délire? Il n'était pas du tout du genre à paniqué, mais ce petit magicien l'énervait. Qu'on se permette ainsi de transgressé les réalités les plus basiques de ce monde pour les transformer en jeu passait. Perdre le contrôle de ce jeu ne passait pas du tout. -Où sont les autres? Qu'est-ce qui c'est passé? Où était Théo nom d'une Nébuleuse moribonde?!
Krystal Oliver
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| Avatar : Ashley Benson
| Conte : Le roi lion | Dans le monde des contes, je suis : : Tama
Il était enfin arrivé, tout souriant comme s'il était l'humain parfait, quelle connerie, je lui lançais un regard assassin, prêt à l'égorger de mes crocs si je les avais encore. Une chance il m'avait pas reconnu, du moins je crois, car il ne m'avait pas regardé. Ah si seulement je pouvais le tuer là ici maintenant, tant pis pour les témoins, je pouvais aussi les tuer, qu'est-ce que ça pouvait faire, je les connaissais pas, j'aurai ensuite qu'à partir et à mettre le feu ! Quelle idiote je faisais, j'aurai dû prendre un couteau chez Sarabi avant de venir … Non ça cuisine était toujours en réparation, mais même comme ça elle devait encore avoir un couteau non ?
« Bah tien ... »
Voilà qui faisait noir maintenant, pas comme ça que j'allais pouvoir tuer Aloysius moi maintenant, non mais vraiment qu'elle idée à la con j'avais eu de venir ici, j'aurai vraiment dû ramener un autre lion avec moi, ou attendre un autre endroit moins … moins comme celui-là ! Je sentais que cette journée allait être un enfer sans nom …
D'un coup voilà qui faisait jour, et on était … Hein ? Comment on avait fait pour arrivé là ? Et surtout : Il était où Aloysius ?! Ah non j'étais pas d'accord, ma proie venait de me filer entre les pattes ! Dégoutée ! T'as un des singes sans poils, qui d'ailleurs avait une tête atypique, qui disait que c'était de faute, comment il aurait pu faire ça ? Lui aussi était comme le mâle de Belle, capable d'utilisé la magie je sais pas quoi ? Ça y est j'ai mal au crâne. Je comprenais rien à ce qu'il disait, et puis du coup sans l'autre, je connaissais plus personne ici, la journée va être longue …
« Je vais regretter de m'être levée moi ce matin ... »
Une odeur pestilentielle me fit des hauts le cœurs, il y avait un animal crevé pas loin ? J'avais l'impression d'être au cimetière des éléphants lorsque les charognards étaient parties en laissant une partie de leur repas pourrir au soleil. J'avais un peu suivit le singe sans poils super bavard et qui paniquait tout seul, alors que si j'avais bien compris, tout ça c'était à lui normalement, et en plus c'était le responsable de notre situation. Pas doué le pauvre, bah c'était un humain donc bon.
L'autre était de plus en plus paniqué, il lui fallait vraiment pas grand chose, juste un humain mangeant un autre humain … Quoi ?! Pas le temps de réfléchir plus longtemps à la question qu'une main me fit revenir en retrait, derrière un mâle que je connaissais pas, mais à l'odeur c'était pas un ancien animal. Plus ça allait et plus j'étais perdue moi.
« STOP ! STOP ! »
J'avais tendu mes deux bras pour retenir l'attention de tout le monde. Là fallait vraiment qu'on m'explique cette injustice, tous les autres lions, alors qu'on est quand même au sommet de la chaine alimentaire, on avait pas le droit d'attaquer les humains, mais là un singes sans poils en bouffait un autre ! Lui avait le droit et moi pas ?! Non mais ça allait pas du tout cette histoire, j'allais aller me plaindre. Bon je pouvais plus allez voir mon psychiatre pour lui faire part de ma colère ...
« Alors là faut qu'on m'explique ! C'est quoi c'est injustice ?! Moi on me dit qu'on a pas le droit de manger les humains, que c'est pas bien du tout et lui là … Il en mange un ?! Pourquoi il peut lui ?! Non mais je suis pas d'accord moi ! »
Totalement indignée, j'en croyais pas mes yeux, il avait l'air de se régaler en plus le bougre ! Il me donnait super faim, j'avais bien envie de le rejoindre, si je disais à Nala que finalement il y en avait d'autre qui le faisait elle m'en voudrait peut-être pas trop ? Quoique lorsqu'il s'approcha de nous, il avait vraiment une sale mine, et je compris vite que c'était pas son repas, mais lui qui sentait la chaire pourrit.
« Je trouvais que les singes sans poils que vous êtes étaient là, mais là, lui il est totalement hors concours … Il doit vraiment être malade, il schlingue comme pas permis … même les hyènes en voudraient pas ... »
Vraiment son odeur et sa figure me dégoutait, j'avais même pas le cœur à me lécher les babines en me focalisant sur les restes de tripe qu'il avait coincé entre les lèvres. Finalement celui qui paniquait réussi à se débarrasser de l'homme en décomposition -je savais même pas comment c'était possible de survivre ainsi- d'une manière totalement improbable. Sarabi m'avait donc mentit sur l'utilisation d'un balai ? Celui qui m'avait touché, d'où il m'avait touché d'ailleurs ? Posa une question intéressante, car j'avais envie de retrouver rapidement Aloysius pour retourner tranquillement chez moi après.
« C'est vrai ça, ils sont où ? Et puis c'est quoi ce merdier ? »
Robyn W. Candy
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| Avatar : Jennifer Lawrence.
PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
Le monde que nous connaissions a disparu. Definitivement.
« Que ce que je fais ici. Que ce que je fais ici. Que ce que je fais ici. Que ce que je fais ici. » Je n'arrêtais pas de me répéter cette phrase, comme si je me plantais une fourchette dans le bras pour essayer de me réveiller d'un cauchemar. C'était génial, fabuleux ! Tout le monde se connaissait, et moi j'étais dans mon coin, avec la flippée racontant n'importe quoi. J'étais juste bonne à compter jusqu'à trois milles dans la tête pour calmer mon irrésistible envie de foutre mon poing dans la gueule de Théodore. Il se croyait tellement intelligent, avec son garde du corps pour le surveiller. Le seul jour où je décide de me sociabiliser, il faut que je tombe sur les deux personnes qui me détestent plus que tout. Pitié, qu'on ne soit pas dans la même équipe. Au moins j'aurai une bonne raison pour les exploser. Et ce serait une bonne chose.
Une autre blonde entra à son tour, et elle avait pas l'air de connaître plus de monde que moi. J'aimais bien son bonnet, mais c'était pas une raison pour aller la voir. Mon envie d'être adorable et souriante s'était envolée. Enfin, j'avais déjà essayé d'être souriante, c'était pas trop mal. Le "adorable", on en reparlera dans deux ans. J'étais beaucoup plus mignonne quand j'avais l'air d'une gamine aux grands yeux. Un petit sourire et hop ! Un grand gaillard aux mains monstrueuses est devenu mon meilleur ami. Il me manquait Ralph. C'était mon seul et unique ami. J'y avais même pas le droit ici.
Pas le temps d'avoir des sentiments et de pleurer ce géant casseur de bâtiment. Môssieur le maire en personne avait fait le déplacement ! Je savais pas qu'il aimait les zombies lui... il était flippant ce type. J'avais voté pour lui parce que l'autre princesse à l'air niaise était pas du tout le genre de personne que j'aime, mais mister Black ne m'aspirait pas plus confiance. J'avais pas du tout voulu l'avoir comme psy, et j'avais mes raisons. Il a l'air trop gentil et paternel. Le genre qui cache une passion pour la collection de pieds et de mains dans son frigo. Oui, j'ai voté pour un type que je soupçonne d'être un psychopathe. Ça fait longtemps que j'ai arrêté d'essayer de comprendre mon sens de la logistique.
Ah enfin ça va commencer ! Je me rapprochais du groupe, tout en évitant Théodore et en restant un peu en retrait. J'en avais marre du blabla, moi je voulais aller jouer ! C'était comme un monde virtuel, j'allais m'éclater. La vie réelle est trop fade pour un personnage de jeu vidéo. J'étais pas réelle, à l'origine. Parfois j'avais vraiment envie d'être à la place de Mario. Je préférerais écraser des champignons qui marchent plutôt que de vivre cette vie. Profites bien de ta chance, petit plombier.
Avant même qu'on ne puisse enfin se lancer dans le jeu, ce pour quoi j'étais là bien entendu, les lumières s'éteignirent. Toutes. Nous étions dans un noir complet. Ma gorge se serra tout à coup. D'accord, je la joue grosse dure et connasse de première, mais j'ai peur du noir. Ça me fait flipper de me retrouver sans lumière. J'ai toujours une source de lumière la nuit pour éviter de faire une crise de panique. Ce serait trop bête de m'évanouir, j'en entendrais parler pendant des siècles. Et le duo maléfique adorerait ça. Je ne pouvais que respirer à grand coup et attendre que le patron pas si doué niveau électricité nous ramène la lumière.
Quelque chose se plaqua tout à coup contre ma poitrine. Sérieusement, c'était comme fait exprès. Le pire était que le connard profitant du noir ne retirait pas ses sales pattes et palpait tranquillement, comme si c'était tout à fait normal.
- Eh ! Arrête ça tout de suite !
J'allais pas hurler non plus qu'on se faisait plaisir avec mes attributs. C'était carrément glauque. Si c'était Théodore, j'allais me faire un plaisir de tout répéter à son espèce de poupée de porcelaine aux grandes jambes. Il en avait marre de son jouet peut être. Quelqu'un s'excusa tout à coup et les mains se retirent. La voix.... ce n'était pas celle du gringalet aux airs de tortue. Plutôt à celle de...
La lumière revint tout à coup, si violente je fermais les yeux pour éviter de me brûler la rétine. On était dehors. Plus dans le hall ! J'avais quand même pas bugué ? Quoi que si mon don pour la téléportation était de retour, c'était vraiment cool. Mais non, c'était le garçon aux cheveux en pétard. Il nous avait téléporté ? Il savait téléporter des gens ? J'étais jalouse là. Pourquoi lui ? Il était sûrement pas d'un jeu vidéo. Quoi que... un laser game, une tendance à téléporter les gens... c'était une aptitude digne d'un personnage virtuel. J'allais le garder à l’œil lui.
Je tournais la tête pour regarder chacun des participants quand il annonça qu'il manquait certaines personnes. C'était bien vrai ça. Il n'y avait plus Théodore, déjà un bon point ! Il restait la brune habillée en un croisement entre une prostituée et une exploratrice, la blonde au bonnet, le patron qui s’appelait Elliot je crois, bien entendu. Et Jamie. Il me regardait avec l'air un peu paniqué, et je lui rendis son regard. C'était bizarre. Pour qu'en plus il fasse un minimum attention à mon existence, c'était vraiment que ça sentait pas bon dans l'air.
Non, pas du tout même. Ça puait le cadavre pas frais. Sûrement un chat crevé laissé dans la benne à ordure à côté du petit groupe qu'on formait. Elliot avança tout de seul, et je lançais un coup d'oeil autour de moi, en essayant de réfléchir à une explication logique. Parce que oui, même si je joue les connes, j'aime faire travailler mes neurones. Je n'avais pas vraiment peur, même si la tension était montée. C'était plutôt l'excitation de l'aventure qui bouillonnait dans mes veines. Que ce que ça m'avait manqué les énigmes à résoudre et le danger ! C'était comme pendant les courses de voiture, avec les pièges et les bonus. Sauf que là, j'avais pas de voiture sous la main et j'étais avec des gens que je ne connaissais même pas. Jamie ne compte pas, on ne se supporte pas. La dream team.
Vu la tête que tirait le grand manitou des lasers games, ça avait pas l'air d'être une bonne nouvelle qu'il rapportait. Je fronçais les sourcils et me rapprochais pour essayer de comprendre son charabia. J'ai juste compris « zombie » et « Elton ». Mais de quoi il parlait ? Et puis un zombie apparu. Un vrai de vrai. Le genre qui fait des « graouuu » et qui a les bras tendus, avec des morceaux en moins. C'était « the walking dead », mais en vrai. Il était pas faux, et il avait du sang partout. C'était la fin du monde alors ? Je savais que ça arriverait un jour, et merde !
Avant même que je ne puisse faire un geste, une main me tira en arrière et Jamie s'avança vers le cadavre ambulant. Il était taré ou quoi ? Comme disait si bien Elliot qui était légèrement paniqué, nous n'avions pas d'armes. Il allait se faire bouffer, arracher la gorge en criant pendant que des bulles de sang se formeraient et après il deviendrait lui aussi un zombie et essayerait de tous nous manger...
La blonde au bonnet se mit à crier à l'injustice. Mais de quoi elle se plaignait la blondasse ? Qu'elle pouvait pas manger de gens, génial ! Cette tarée était cannibale, et elle allait vouloir tous nous bouffer. Une parfaire reine des zombies humaine. Elle ne m'intéressait pas, le zombie si. Avant même qu'on ne puisse faire quoi que ce soit, Elliot se jeta sur lui avec un balais Swiffer et le mit K.O en à peine une minute et le jeta dans une benne à ordure.
Je pris une grande inspiration et fermais les yeux quelques secondes. C'était rien que des zombies. J'avais personne que j'aimais en ville, donc pas de panique concernant les proches à sauver. Apparemment les balais étaient des armes redoutables, et ils étaient pas bien rapides ces zombies. Et encore, il n'y en avait qu'un. Peut être que c'était un cas isolé, et qu'il n'y en avait pas d'autre.
Tout le monde était entrain de paniquer là. C'était agaçant et pas du tout une manière de survivre. Il avait jamais connu la traque et la mise à mort ou quoi ? Je m'approchais de Elliot, qui avait l'air sur le point de tourner de l’œil tant il était pâle. D'un geste expert et sans crier gare, j'abattis mon poing serré contre sa mâchoire. Je n'avais pas mis beaucoup de force dedans, mais que ce que ça faisait du bien !
- Ça, c'est pour avoir profité de la situation pour me peloter dans le noir. Tu croyais vraiment que j'avais pas reconnu ta voix ? Reposes encore une fois tes mains sur moi, et je te jure que tu rejoindras ton pote Elton. Compris ? Et arrêtes de pleurnicher comme une gonzesse, on va avoir besoin d'un homme là !
Je le pointais du doigt et je sentais de nouveau l'irrésistible envie de lui en coller une autre. Si il croyait que j'allais oublier ses mains baladeuses, il se fourrait le doigt dans l’œil jusqu'au coude. En plus si ça pouvait le ramener parmi les vivants, ce serait tout bénéfique. Je me retournais vers tout le monde et pris une nouvelle inspiration en essayant de calmer mon envie de hurler.
- Il y a un problème. Je crois qu'on vient tous de le constater. Ce n'est qu'un zombie, mais apparemment on est bon pour se faire un remake de « la nuit des morts-vivants », mais avec nous en protagonistes. Soit c'est la fin du monde, soit c'est encore plus tordu comme histoire. Il manque des gens, c'est bizarre.
Je connaissais pas non plus les membres de l'autre groupe, à part Théodore, mais si c'était vraiment l'invasion zombies, autant avoir le plus de monde possible sous la main. Quoi que... c'est plus facile quand on se sépare, non ? Ça fait trop longtemps que je n'ai pas vu de films d'horreur aussi ! Je me mordillais la lèvre inférieure et croisais les bras. Je ne suis pas une leader pas nature, et je n'ai pas du tout envie de prendre le rôle. Je suis indépendante. Mais je suis pas encore prête à crever.
- Qui sait comment survivre à des zombies ? Personnellement j'ai survécu à des cafards géants qui ont essayé de me bouffer et à un roi taré qui a essayé de me tuer. Mais moi, les zombies généralement ils sont plutôt cool. Quelqu'un de tenté par le rôle de Rick Grimes ?
Ça irait bien à Jamie tient. L'autre blonde avait plutôt l'air d'une cannibale comme dans le tome onze des comics, et j'avais bien l'attention si on devait se la coltiner de la garder à l’œil. Elle avait l'air grave. Et Elliot pareil. C'était un profiteur pervers. Elle était quoi la petite brune ? Pas une droguée j'espère, je suis pas prête à gérer une autre tarée que moi. Bonjour l'équipe de survivants !
Lily Olyphant
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| Avatar : Lucy Hale ♥
« Copain Grand Sourire ! »
« T'inquiètes Elliot, c'est
pour Halloween... un déguisement...
mais ça fait mal... »
| Conte : Dumbo ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Dumbo ☣ l'éléphant qui sait voler. ϟ
Tout autour de moi, il y a des visages familiers, mais ça ne m'empêche pas d'être seule. Je suis entourée d'endroits vieillots, de visages épuisés, paniqués. Et il y a ces choses... Ils n'ont aucune expression. Elliot en a jetée une dans une poubelle comme si c'était une vieille chaussette usée. Peut être qu'ils ne sont que ça.
Je me souviens qu'il avait l'air abattu en voyant apparaître Elton dans la ruelle. On l'était tous. Fallait il partir du principe que tout ceci était réel, ou c'était juste le jeu, simplement le jeu qu'Elliot avait créé? Je crois qu'on était tous conscient qu'on n'était plus dans le laser game, dans une partie banale et ordinaire, mais qu'on avait foncé tête baissée dans notre tombe.
Elliot avait pris un balai Swiffer. Ce n'était pas sa faute, c'était la première arme qu'il avait vue autour de lui. Il avait tapé le zombie en pleine tête, à plusieurs reprises. C'était une fois ko, du moins si il l'était vraiment, qu'il l'avait hissé jusqu'à la poubelle. Je m'étais demandée pourquoi il ne l'avait pas calciné, vue qu'il pouvait le faire, mais je m'étais très vite rendu compte que la situation avait totalement échappée à son contrôle et que je crois que pour une fois, ça allait être vraiment Elliot avec moi, avec nous et non pas ce dieu qui m'effrayait autant qu'il m'excitait.
Je trouvais cette situation un peu drôle, mais aussi un peu triste. Tout autour de moi, ils marchaient, ils se bousculaient les uns aux autres, ils répétaient sans cesse les même gestes. J'avais envie de pleurer, de m'asseoir par terre, de mettre ma tête entre mes mains et de me noyer dans mon chagrin. Mais c'était impossible. Car moi aussi j’avançais. Je marchais, traînant des pieds, sans véritable but, sans lendemain...
Tout autour de moi, il y a des visages familiers, mais ça ne m'empêche pas d'être seule. Je suis entourée d'endroits vieillots, de visages épuisés, paniqués. Et il y a ces choses... et moi.
"STOP !!!" avais-je hurlée quand la vendeuse de bonbons avait demandée si il y avait quelqu'un de tenté de jouer le rôle de Rick Grimes. Je ne savais même pas qui il était.
Je me sentais trembler, mon regard brouiller sans doute par les larmes. J'avais un mal fou à reprendre ma respiration. On aurait pu penser que j'avais été choquée par ce que je venais de voir, mais non, c'était autre chose, bien autre chose. J'avais juste eu le temps de me tourner, de prendre mes cheveux en main, avant de vomir une grande quantité de mes réserves. Une fois fini, je m'étais essuyée avec ma main, du mieux que je pouvais.
"Ne refais jamais ça, jamais !"
Je m'étais parlée à moi même et on allait surement me prendre pour une folle. Ce fichu dieu dans ma tête, François, n'avait même pas eu le courage de me répondre, ou de me dire qu'il était désolé! Je n'étais pas sûr de ce qui venait de se produire, mais je l'avais ressentis comme si c'était vraiment réel. Je me voyais encore debout, regardant mes amis, ou du moins ce qu'il en restait et ne pouvant ni leur parler, ni leur faire comprendre que j'étais encore moi.
"Je ne veux pas savoir, tais toi!"
François avait enfin daigné me parler, mais c'était juste pour me dire que tout ceci n'était pas obligé d'arriver. Mais je savais que c'était un dieu, qu'il pouvait voir l'avenir et qu'il avait juste ouvert un peu trop son esprit. J'avais portée une main à mon ventre, sentant une autre remontée. Mais ça avait fini par passer. Après avoir repris mon souffle et m'être passée une main sur les yeux, je m'étais tournée vers le groupe et vers cet imbécile qui nous avait fait venir ici.
"Wouah, chapeau! Encore une fois pour faire souffrir les gens, tu excelles."
Je n'étais pas sûr de penser vraiment ce que je disais, mais il fallait que ça sorte. J'en avais marre de ce type! Déjà que j'essayais au mieux de le faire sortir de ma tête, mais là il allait nous conduire dans une mort certaine et on parlera de ses sombres exploits constamment... D'un côté, si je ne survis pas, je n'entendrais plus jamais parler de lui, c'était peut être ce qui pouvait arriver de mieux. J'avais reniflée pour faire stopper l'écoulement de mon nez puis je m'étais tourné vers la vendeuse de bonbons.
"La prochaine fois que tu le frappes. Prend une batte de baseball !"
Ca lui fera beaucoup plus mal. Puis, je m'étais approché de la cannibale. Étrangement, c'était à côté d'elle que je me sentais le plus en sécurité. Elle avait un visage mignon, qui inspirait la confiance, même si j'espérais qu'elle parlait plus avec sa bouche que son estomac. J'avais pas vraiment envie de finir en amuse gueule.
"Et merde..."
Avais-je dit... Enfin, non, c'était plutôt François qui avait parlé à travers moi. Ah non, il n'allait pas s'y mettre lui aussi. J'en avais marre qu'un dieu puisse contrôler mon corps et contrôler mes actes. Enfin là, sur le coup j'avais apprécié le fait qu'il me fasse remarquer que quelque chose s'avançait vers nous.
"Ell...iot ! Derrière toi !"
J'avais regardé autour de moi, il me fallait aussi une arme, mais la seule chose qui était à proximité, c'était ce marteau et ce tournevis. Ce n'était pas un chantier que j'allais faire, mais une guerre que j'allais mener. Je m'étais dirigé vers ces deux objets, m'éloignant petit à petit de la jeune femme. Puis, tout à coup je m'étais souvenu de ce que j'avais ressentis dans cette vision que j'avais eu... et la seule chose qui me vint en tête fut de me tourner vers Elliot, qui était déjà partit vers le Zombie pour lui dire...
"Ne le tue pas! Ne les tuez pas..."
Ils étaient vivants, encore vivants. J'étais consciente que si on ne les tuait pas, ça serait nous qu'ils tueraient, mais je ne pouvais pas les tuer...
Elliot Sandman
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quand la moustache est fine...
| Conte : Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : Le fils de Hadès et Aphrodite
« Je suis l'homme de la situation. Si, si, j'vous assure ! »
The Last of us : Team Elliot
Oulah. Deux secondes. On se calme, on fait un break. Je passai une main sur mon visage, geste qui allait finir par devenir une habitude. Non, pas moyen de se recentrer, de réclamer quelques minutes de répit, car on n'était pas dans un jeu vidéo. Il n'y avait pas de menu pause. Là, c'était la vraie vie !
Que s'était-il passé ? Réflexe de base de l’être humain : paniquer et se mettre à gueuler sur tout et n'importe quoi. Le type qui nous accompagnait en était la preuve vivante. Bon, je n'étais pas plus glorieux dans l'affaire. A peine quelques secondes plus tôt, je hurlais avec la voix d'un soprano. A présent que je m'étais ressaisi, je voyais toute la scène avec un certain détachement qui me faisait ressentir les choses avec un certain décalage. J'étais en état de choc. Aussi simple que ça.
Je lançai un regard atterré à la blonde au bonnet avant de froncer les sourcils. Super, en plus on avait une cinglée aux tendances cannibales dans notre groupe. Discrètement, je me dirigeai vers Lily dans l'intention de lui conseiller de ne pas approcher cette folle, mais à cet instant précis, un coup fulgurant me décrocha la mâchoire et explosa mon nez. Je vis des étoiles danser devant mes yeux tandis que je chancelai, légèrement sonné par ce choc imprévu. Puis j'ouvris des yeux ronds comme des billes, découvrant la jeune femme brune qui s'agitait devant moi en me pointant du doigt.
"Ch'avais pas fait exprès !" dis-je, les mains plaquées sur mon nez douloureux. "Mais ch'est noté... Si on se retrouve à nouveau dans le noir, ch'attendrai que quelqu'un d'autre allume la lumière !"
Moi, sarcastique ? A peine. Précautionneusement, je passai la langue sur mes dents. Mon incisive avant-gauche bougeait un peu. Cette idiote avait failli me casser une dent !
Je lui jetai un regard indigné et belliqueux tandis qu'elle se mettait à parler pour tenter de motiver les troupes, ou autre chose. Mon regard s'éclaira quand elle parla de Rick Grimes.
"Oh, c'est moi Rick !" m'écriai-je comme un gamin qui vient de trouver une super figurine dans un Kinder Surprise.
C'est alors que Lily cria un "STOP" retentissant. J'étais plutôt d'accord avec elle, ça partait un peu dans tous les sens. Puis elle se mit à vomir comme ça, sous nos yeux. Avec un pincement au coeur, je m'aperçus que je n'avais rien fait pour la ménager, et avec le bébé... Sa réflexion, adressée à personne en particulier, me laissa perplexe. Elle parlait toute seule ? Oh... certaines personnes n'étaient pas taillées pour garder la tête froide face aux zombies. J'aurais cru que Lily en serait capable, mais après tout, je lui avais dit de ne pas rester ! Pourquoi n'avait-elle rien écouté ? Et voilà qu'elle sous-entendait que c'était de ma faute si on en était là. Bon, j'étais à moitié d'accord. Un peu. Un chouilla. Okay, tout était de ma faute, mais pourquoi fallait-il en faire toute une histoire ?
Elle avait pleuré. Elle semblait si fragile que j'eus la brusque envie de la serrer dans mes bras. Ma Lily si jolie...
"Et merde..."
Si charmante...
Quoi, derrière moi ? Je me retournai, poussai un cri loin d’être viril en découvrant qu'un autre zombie venait de surgir de derrière l’entrepôt. Il s'avançait lentement mais résolument vers nous.
"ça pousse comme des champignons, ces saletés !"
Comme un prolongement de mon bras, je fis tourner le balai Swiffer entre mes doigts, manquai de le faire tomber, et le rattrapai gauchement tandis que je me précipitai sur le mort-vivant. Une fois juste devant lui, je levai haut le balai pour l'assommer, mais les paroles de Lily me firent hésiter. Je me retins de tourner la tête pour lui dire :
"Quoi ? Mais Lily, ce sont des macchabées qui veulent nous manger ! C'est pas des... Ah, mais laisse-moi parler, toi !"
Le zombie me griffait presque les bras tant il était prêt. Je le fis reculer d'un coup de balai, criant et crachant mes poumons. Jamais encore je n'avais combattu au corps à corps avec un mort sur pattes. C'était éprouvant. Il ne bougeait pas beaucoup mais c'était un sacré sport d'éviter ses dents et ses mains. Je gesticulai tellement que je trébuchai et perdis l'équilibre. Je chutai en avant, poussant le zombie à l'aide du balai, et nous tombâmes de concert sur le sol dans une étreinte improbable.
Je me relevai d'un coup en grimaçant, repoussant les mains affamées du zombie, et sans réfléchir, je levai le balai pour enfoncer le manche dans la tête du mort-vivant. Le sang pourri gicla sur mes Converse et le bas de mon jean. Je grimaçai, et sortis le balai du crane percé du mort avec bien des difficultés. Puis, je m'aperçus qu'en tombant, je m'étais ouvert l'avant-bras. C'était guère profond, rien de plus qu'une égratignure, mais ça piquait. Je me mordis les lèvres. Ne pas pleurnicher. Les héros ne pleurnichent pas pour trois gouttes de sang. Il suffit de voir tous les litres que perd Joel sans sourciller dans le jeu vidéo. Il encaisse tranquille, ce mec. Trop fort.
Me tournant vers les 4 autres, je déclarai sans détour, le souffle saccadé mais d'un ton assuré qui me surprit :
"Je suis Rick. J'assure grave pour le casting."
Puis, je pris le temps de m'approcher d'une démarche qui trahissait la fatigue et la détermination pour continuer sur le même ton :
"Si vous voulez survivre, il va falloir m'écouter, même si vous n'en avez pas envie. On est dans le jeu que j'ai imaginé. Normalement, ça n'aurait pas du commencer comme ça. Je sais pas où ça a foiré. Le truc, c'est que je n'ai plus mes pouvoirs. En revanche, je sais comment on peut s'en sortir."
Je fis une pause, le temps que tout le monde savoure le suspense insoutenable, et j'ajoutai :
"Il faut sauver Ellie. C'est la fin du jeu. La fin prévue, en tous cas. Si on se rend à l’hôpital de Storybrooke et qu'on la délivre, tout reviendra à la normale. Je n'ai rien imaginé ensuite, mais si j'ai bien compris, ça se nourrit de mon imagination. Une fois que l'histoire touche à sa fin, il n'y aura plus rien d'autre."
J'eus un rictus tandis que je songeai à voix haute, les yeux baissés sur mes chaussures rougies de sang :
"Le plus simple serait peut-être de me tirer une balle dans la tête. Ca pourrait être une éventualité... On serait tout de suite délivré. Peut-être... peut-être pas..."
Je relevai la tête et mon sourire se figea quand j'aperçus leurs regards à tous les quatre. Je plissai des yeux, incertain, puis je mis mon balai Swiffer en travers devant moi, en réflexe préventif.
Ils n'allaient tout de même pas me tuer, n'est-ce pas ?
"Si ça tombe, ça ne marchera pas et vous serez bloqué éternellement ici !" glapis-je.
Je jetai un coup d'oeil frénétique au marteau et au tournevis que Lily avait en mains. Elle était vraiment flippante... Mais où avait-elle trouvé ça ? J'espérais que les autres n'allaient pas trouver la bonne idée de se choisir une arme à leur tour...
Jamie Skyrunner
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| Avatar : Garrett Hedlund
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !
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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?
| Conte : La Planète au Trésor | Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins
Une cannibale, une schizophrène, un Dieu maladroit et Robyn. Ok. Leur chance de survie devait approché le deux. Le trois si on comptait le fait qu'il avait un flingue sur lui. Génial. Franchement, quelle brillante idée ça avait été de venir! ça aurait quand même été dommage d'éviter la fin du monde! Avec un soupir Jay se pinça l'arrête du nez, sentant une migraine sourde, proche de la tension envahir sa tête. Non, sans rire, il aurait vraiment regretté de ne pas avoir été de la partie... Mais bon, c'était un peu tard pour ça. ça lui apprendrait à ne pas suivre son instinct. Etrangement, c'était Robyn qui avait l'air le plus à l'aise. Enfin à l'aise. Elle avait l'air d'être beaucoup moins paniquée qu'une personne 'normale' plongée dans une telle situation. C'était peut-être une bonne chose. Si tout le monde se mettait à paniquer, ça allait rendre le tout beaucoup plus compliqué. Quand elle mentionna des 'Cafards Géants' et 'un roi taré', Jamie se rendit compte qu'il n'avait aucune idée de qui elle avait été, avant. En fait, il n'avait aucune idée de qui ils avaient été, tous. Pour la plupart, il ne les connaissait même pas de vue. Pas que ce soit d'une importance capitale, cela dit. Le plus important, dans le cas présent, c'était d'avancer. Si il se souvenait des quelques films de zombies qu'il avait vu dans son adolescence, rester sur place n'était jamais une bonne idée. Les gens finissaient décimés ou mangés, voir les deux. -On devrait bouger alors, fit-il après un silence, comme pour répondre à Elliott. Si la partie se finit quand on trouve l'hôpital, alors on devrait bouger, avant que d'autres de ces trucs arrivent.,ajouta-t-il en voyant que tout le monde se tournait vers lui. Rester ici ne sert à rien. Rick-Grimes-Elliott eut l'air ravie de son intervention, comme si le fait de proposer quelque chose venait de lui sauver la vie. C'était peut-être le cas en fait. Mais ça, Jamie n'y pensait pas trop. Il n'avait aucune envie de restreindre encore plus les chances de leur groupe de s'en sortir en éliminant l'un de leur membre. Règle un de la survie en terre zombie: Plus on est, plus il y a de cible pour les zombies. Et plus il y a de chance de s'en sortir si on court vite. Oui, Jamie était gentil mais non, Jamie n'était pas stupide. Juste pragmatique. Il n'avait pas l'intention de laisser quelqu'un derrière, même si ce quelqu'un était totalement responsable de ladite situation déplaisante. Cela dit, il ne comptait pas se laisser mourir non plus. Il avait survécu à la quête du Trésor de Flint, il ne comptait pas crevé sous forme d'hamburger pour zombie. Saisissant la crosse du revolver qui lui était miraculeusement apparut dans le dos, il extirpa le revolver usé de son jeans. Le Dieu-Gamin eut une sorte de petit hoquet. -Je compte pas te tuer, affirma-t-il en enlevant le chargeur de l'arme pour jeter un coup d'oeil à l'intérieur. Trois balles, pas une de plus. Jamie pinça les lèvres. Ce n'était pas exactement ce à quoi il s'était attendu. De plus, une arme à feu était un risque si les zombis crées par Mr Grimmes respectaient les codes de la culture zombie. -Tu les as crée pour qu'ils réagissent au bruit? demanda-t-il en relevant la tête vers Elliott. Cela lui permit de réaliser que la totalité du groupe le fixait avec autant d'émotions que de paires d'yeux. Il fallait avouer que voir un flingue n'était pas très rassurant, surtout pas au vu de la situation. Lâchant la gâchette, qu'il avait prit par réflexe, il leva aussitôt les mains, dans un geste qu'il espérait rassurant. -Wow, je compte tirer sur personne. C'est arrivé dans mon dos quand on a été... Téléportés, dit-il, faute de meilleurs mots. Il n'y a que trois balles, ajouta-t-il comme si ça devait lui donner plus de crédits. Cela ne détendit en rien l'atmosphère et Jamie décida de laisser tomber la question pour le moment. C'était bien sa veine d'avoir reçu la seule arme décente du jeu. Cela dit, rien ne disait que les autres n'en avaient pas reçu eux aussi. Quoi que... Vu comme Elliott maniait le balai Swiffer, c'était à peu près certain qu'il n'avait aucun AK-47 dans ses converses. Et les outils tenus fermement par Lara-Lily ne devaient pas être en compétition avec une quelconque hâche cachée dans son bustier. Restait la blonde -mais Jamie devait avouer que l'idée qu'une cannibale ai une arme n'avait rien de rassurant- et Robyn. En tournant les yeux vers elle, il s'était attendu à son habituel regard frisant le mépris. Elle devait le trouver pathétique à jouer les Grimes-bis. Mais non. En fait, elle ne le regardait même pas lui, elle fixait son arme. Avec une pointe... D'envie? Jay en eut à la fois un frisson et un sentiment de satisfaction. Frisson parce qu'il ne pouvait s'empêcher de l'imaginer lui tirant dans la jambe si elle avait reçu cette arme et satisfaction d'avoir un avantage par rapport à elle. Vipère-zéro, gentil-un. Oui, c'était débile de tenir ce genre de compte dans une telle situation mais ça restait terriblement agréable. Rangeant son revolver à l'avant de son jean, il en profita pour rentrer son t-shirt sous sa ceinture. -Bon on avance? Il avait lancé ça comme une question, mais il avait déjà commencer à partir. Une part de lui se mit à espérer qu'ils le suivent, pas du tout certain qu'ils le feraient. Cela dit l'idée devait leur semblé bonne puisque lorsque Jamie se retourna, tout le monde avait quitter les deux cadavres de leur point de départ. Ouf. C'était déjà ça. Ralentissant le pas, il s'arrangea pour se trouver près d'Elliott. -J'ai pas la prétention de prendre la tête du groupe, lui lança-t-il sur un ton qui se voulait détaché. C'est toi qui a crée ce jeu, tu en connais le règles. Va falloir que tu assumes, Grimes. Mais je peux aider. Oui, Jay avait toujours eue une âme de Lieutenant. Dans son monde, il aurait tout donner pour devenir Lieutenant de la Marine Galactique, et sous les ordres du Capitaine Amelia, il s'était révélé plutôt bon. Alors malgré toute la tension et la pression qu'il ressentait, il devait avouer qu'il ressentait aussi une forme de... Contentement. ça restait dans ses cordes. Oui, ils étaient dans la mouise. Oui, complètement. Mais ils étaient aussi un groupe. Un groupe disparate mais un groupe. Ce qui impliquait une forme de hiérarchie. Et ça, le Jim enfoui en lui connaissait. Y avait ses marques. Rick Grimes, non. Daryl Dixon, pourquoi pas. Il faudrait qu'il félicite Robyn pour ses bonnes références d'ailleurs. En se faisant la réflexion, il ne put s'empêcher de lui jeter un coup d'oeil. Elle baissa aussitôt les yeux, avant de les détourner. Elle ne lorgnait quand même pas sur son flingue, si? Malgré lui Jay se raidit un peu. Ça n'avait peut-être pas été une si bonne idée que cela de le sortir comme ça. Il aurait peut-être du le cacher. Quoi que... C'était dans les films de zombies que cacher une arme déservait au groupe au final? Ou alors c'était dans les films de guerre? Soupirant pour lui même, il se sentit soudain un peu vieux. Ouais, il allait falloir qu'il se remette à jour dans ses classiques. Il allait peut-être falloir qu'il se mette à faire une 'To Do List' mentale pendant ce jeu. Au cas où.
Krystal Oliver
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| Avatar : Ashley Benson
| Conte : Le roi lion | Dans le monde des contes, je suis : : Tama
Super j'étais entourée d'abrutis fini même pas capable d'expliquer quoique se soit et qui se parlait entre eux de chose que je ne comprenais pas. Qu'est-ce que j'avais fait pour méritez de tomber sur des andouilles pareilles ? Le sort s'acharnait c'était violent. Si seulement je pouvais tous les tuer, là maintenant, ni vu ni connu je t'embrouille. Après tout, il y en avait bien un qui avait eut le droit de les manger … Pas sûr que mon estomac soit assez fort pour manger tous ses idiots en une fois, mais bien défiguré on mettrait du temps à les reconnaître et moi j'aurai le temps de trouver une excuse bidon pour m'innocenter. Pour sûr que Lacey m'aiderait sur ce coup là !
Non vraiment fallait que je parte d'ici, entre celui qui panique, celui qui me touche -faudra que je me venge- et celle qui vomi partout … Au secours ! Avec mon odorat, c'était pire que tout. Mais elle avait mangé quoi sérieux ? Elle était malade la pauvre fille, fallait l'abattre, comme dans la vie sauvage, le plus faible était à sacrifier. D'ailleurs elle s'approchait de moi après avoir engueuler le mec qui paniquait facilement, faible, mais pas si débile, c'était déjà un bon point. Tout comme l'autre femelle qui lui en avait collé une.
Je fus tellement occupée à la dévisager, sentant quelque chose de bizarre chez elle, en plus d'être de la nourriture qui me titillait les papilles, que j'avais pas vu l'autre humain puant qui s'approchait de nous. Ce fut encore le même qui se fit attaquer, tant mieux s'il pouvait les attirer ça serait parfait, hors de question que je me frotte à ça, rien qu'à les regarder j'avais pas envie d'enfoncer mes crocs dans leur chaire dégarnie. Les humains pouvaient avoir des maladies vraiment écœurante. Comment l'autre estomac fragile ne pouvait pas avoir envie de les tuer ? Fallait penser au reste de l'humanité qui allait saigner du nez et des yeux à les regarder.
« Il y en a beaucoup des humains aussi laid ? Faut vraiment les tuer, pour leur bien, vivre avec une tronche aussi répugnante ça doit être dure. »
Rick c'était qui ? Et puis il fallait sauver qui ? Il était comme Simba lui, à parler de gens qu'on connait pas. Devait tous avoir des problèmes aux cerveaux, peut-être qu'à rester trop longtemps à Storybrooke j'allais finir comme eux. Pitié non. Quoiqu'il en était, j'avais nullement envie de l'écouter -car j'y comprenais absolument rien à son charabia- ni même de lui obéir. D'où il était le chef lui ? En tout cas si tout venait de son imagination, j'espérais qu'il n'avait rien prévu de bizarre.
« Qui ne tente rien n'a rien, plus vite on te tue, plus vite on a de chance que tout s'arrête et qu'on rentre tranquillement chez nous. Moi ça me paraît un bon plan. »
C'était quand même l'information la plus importante de son discourt non ? Bon il avait dit aussi qu'on pourrait rester coincé ici, mais ça c'était surement parce qu'il avait comprit que sinon il était mort. Ce qui pour ma part était le cas, en plus vu qu'on pouvait le manger, j'aurai vite fait de faire disparaître la moitié des preuves et au pire accusé les singes sans poils à moitié crevé. Bon le gros naze qui m'avait touché lui, était d'avis d'écouter l'autre et de ne pas le tuer. J'étais définitivement avec des attardés. Pas envie de rester avec eux. Surtout qu'il avait un objet étrange, et qui devait surement faire du bruit vu sa question. Attendez là, ils n'étaient pas des humains comme les autres juste en plus moche et plus décharné ? J'étais perdue …
« C'est clair t'es pas le chef, mais je sais que part là y'a pas de singe sans poils mourant pour nous attaquer. »
J'emboîtais vite le pas à celui qui avait un objet et qui disait des choses étranges à propos de celui-ci, et une fois à sa hauteur -et de l'autre- je lui avais sortie ça, avant de continuer à avancé me retrouvant seule devant et suivant mon odorat pour éviter d'autres humains répugnants sur plusieurs mètres et plus. Finalement mon odorat me servait bien ici je pouvais les sentir venir. Que les autres suivent ou non n'avait pour moi aucune importance.
Robyn W. Candy
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| Avatar : Jennifer Lawrence.
PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
Personne ici n'était taillé pour les attaques de zombies dans le coin. D'accord, monsieur j'ai-les-mains-baladeuse assurait plutôt bien avec son balais transperceur de crâne. Mais quand même. Fallait se cacher ou quelque chose comme ça, au lieu de rester dans le coin. Autant se coller une flèche lumineuse au-dessus de la tête qui indiquerait que le dîner est servi, hein. Notre Rick de pacotille était d'accord pour être notre chef, mais c'était surtout de sa faute si on était dans une merde pareille. Si il fallait le tuer pour sortir de là, j'avais un peu envie de dire pas de quartier, pas de pitié. On s'en débarrasse vite fait bien fait et hop ! Chacun retourne à ses occupations en niant à la police avoir un jour vu un gringalet qui manie le balais comme un sabre.
Mais bon, je n'ai pas d'arme sous la main. Alors que l'autre chanceux à un flingue. Sérieux, un flingue ! Peut être que trois balles, mais quand même ! Toujours les même qui ont de la chance... j'avais quoi moi ? Rien du tout. D'accord, me mettre une arme à feu entre les mains n'est sûrement pas une bonne idée. Je suis déjà maladroite avec un couteau entre les mains, alors un revolver ? J'allais me tirer dessus sans faire exprès. Mais au moins, j'aurai une chance de pouvoir m'en servir pour sauver ma peau. C'était clair comme de l'eau de roche que Jamie me laisserait crever plutôt que d'utiliser ses précieuses munitions. Je pourrais toujours hurler et me faire arracher la gorge, tout le monde pourrait en profiter pour s'enfuir. Vu le coup que j'avais mis à Elliot, pas sûre qu'il me considère comme sa meilleure amie. Allez, avec un peu de chance, je pourrais m'entendre avec les deux filles. Même si Lara Croft était rien qu'une petite sensible et Blondie une psychopathe. Ça aurait été trop simple d'avoir le fils de Super-Man dans l'équipe.
En attendant, Jamie avait commencé à avancer. Il se prenait pas un peu pour le chef lui ? Pour tout avouer, dans le plus extrême des cas, je préfère encore que ce soit lui qui donne les ordres. Même si je ferais pour tout pour ne pas lui obéir. Ça lui offrirait trop de satisfaction. Je levais les yeux au ciel en poussant un soupire et lui emboîtait le pas, tout en retirant ma veste trop large et la nouant autour de ma taille. La tension dans l'air avait réchauffée l'atmosphère, et je préférais me balader en débardeur pour avoir moins chaud. Ce n'était pas vraiment prévu, mais rien à foutre. J'avais chaud, soif, et j'aurai bien mangé des cookies. C'était plus simple de faire comme si de rien n'était, même si la mort de chacun planait dans l'air. Et apparemment, Blondie était la première à le savoir.
- Waouh ! Enfaîte tu es un GPS pour invasion de zombies toi ! Tu vas peut être pouvoir servir à quelque chose finalement.
J'avais fais un sourire amusé à la blonde cannibale en lui tapotant sur le bras. Entre le flingue et la carte interactive, il y avait peut être une petite chance de survie. Surtout le flingue. Que ce que ça faisait d'en tenir un et de tirer avec ? C'est rapide, sûrement que ça donne les même sensations qu'on peut éprouver lorsque que l'on fait de la course automobile. Un sentiment excitant et tellement grisant...
Je détournais le regard quand Jamie me regarda. Bon, j'avais une légère obsession pour son arme. C'est pas que je le voulais, mais mon côté gamine avait envie d'essayer. Juste le tenir même. J'avais beaucoup trop conscience de la dangerosité d'une telle chose entre mes mains. C'était pas une raison non plus pour me soupçonner sans arrêt. J'avais de toute ma vie volé une seule chose. Et c'était une médaille d'or, donc rien de bien dangereux. Vu l'endroit où il l'avait rangé en plus, je me tenterais même pas à lui prendre l'arme.
Je passais à côté de lui et baissais une nouvelle fois le regard vers son arme, en levant les yeux au ciel quand je vis son regard sur la défensive. Ça va hein, j'allais pas lui arracher et me mettre à courir avec. Il a de plus longues jambes que moi en plus, j'allais pas aller loin.
- Mais arrête de flipper comme ça ! Je vais pas le voler, ton flingue. D'ailleurs, qui a dit que j'étais intéressé par ton arme ?
Je m'écartais, un petit sourire aux lèvres. C'était plutôt relaxant de l'embêter. Se concentrer sur autre chose que des cadavres ambulants qui cherchent à nous bouffer. Tout les moyens sont bons pour se changer les esprits. Tiens, prenez cette boutique où sont entassée devant des tas d'objets comme des tables et des miroirs. Ça peut être très distrayants. Encore plus cette chaise, toute seule, mise de côté. J'avais pas d'arme, rien du tout. Et j'étais pas assez musclée pour me balader avec une table à la main pour écraser des zombies avec. Alors qu'une chaise... vous avez déjà vu Buffy contre les vampires ?
Sans rien dire aux autres, je m'approchais du tas de meubles et attrapais par le dossier la chaise en bois. Pas trop lourde, d'assez bonne qualité... elle était pas vraiment jolie, mais c'était pas ce que je lui demandais. Je retournais vers le groupe, ma chaise fermement tenue. Le ridicule ne tue pas, les zombies si. Chacun fait avec les moyens du bord.
- Dîtes, quelqu'un sait casser du bois à main nue ? J'aimerais bien des pieux pour me la jouer chasseuse de zombies.
On a deux mâles avec nous, autant qu'ils servent à quelque chose. À part vouloir jouer les gros durs, jusqu'ici ils n'ont pas fais grand chose. Comme on dit, on est jamais mieux servi que par soit même ! Peut être que pour une fois, ça changera. L'apocalypse change les gens, non ?
Lily Olyphant
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Lucy Hale ♥
« Copain Grand Sourire ! »
« T'inquiètes Elliot, c'est
pour Halloween... un déguisement...
mais ça fait mal... »
| Conte : Dumbo ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Dumbo ☣ l'éléphant qui sait voler. ϟ
Il l'a tué, il l'a tué, il l'a tué !!! J'en avais encore des frissons dans tout le corps. Non seulement il n'écoutait pas ce que je disais, mais en plus mon ex petit copain était devenu un meurtrier. J'aurai voulu hurler, mais rien ne sortait ou alors c'était François qui m'empêchait d'ouvrir la bouche. Après tout, lui aussi avait vécu ce bond dans le futur, si c'était bien le futur. Lui aussi avait ressentis ce qu'on ressentait quand on était une de ces choses.
Je me souvenais de la souffrance qu'on éprouvait coincer dans ces choses, mais ce que j'avais occulté, c'était son envie de... manger. Cette envie de se jeter sur la première personne venue, de la dévorer, de lui sortir les entrailles et de se baigner dans leur sang... Ca me faisait encore plus frissonner. Il avait raison, ça allait être nous ou eux et à l'heure actuelle, je préfèrais largement que ce soit nous les survivants. Je ne voulais pas le perdre... Le bébé. Elliot c'était pas pareil, enfin c'était... Je voulais perdre personne...
"Laisse faire les professionnels." avais-je dit en m'approchant de Robyn, en prenant sa chaise, la mettant en équilibre par terre contre le rebords et en donnant un grand coup de pied. Ca avait brisé les pieds. C'était presque ce qu'elle voulait. J'avais ramassé deux des pieds et en me redressant j'avais relevé mon short. Une habitude avec les pantalons... Pourquoi Lily avait choisi un t-shirt qui ne recouvrait pas tout quand elle se penchait?
"Tiens la girl, prend ça, t'auras plus qu'à le tailler mieux."
Je lui avais fait un petit clin d'oeil avant de rejoindre le groupe et de passer une main sur mon nez pour éviter à la morve de tomber.
"Alors les vieux? On se tire d'ici ou vous voulez croupir avec ces choses?"
Lily était un peu trop traumatisée par tout ça pour prendre les choses en main. Fallait que je me comporte comme un véritable homme et que je l'aide à surmonter tout ça. Non, parce que c'est vrai quoi, ma belle, faut te ménager un peu. Faut laisser faire les mecs et t'es entourée par une floppée d'entre eux. Beaux gosses en plus pour la plupart. Va plus te mettre du côté de l'autre là, celui aux revolvers, lui au moins il ne se promène pas avec un balai en main. De toute façon je te le dis toujours, un mec, un vrai de vrai, c'est un qui a quelque chose dans le pantalon. Je ne dis pas qu'Elliot a rien, mais ce Jamie là il a l'air d'être sacrément en forme et bien rodé pour ce genre de choses, alors allez, va près de lui.
J'avais fait, ou plutôt on m'avait forcée à faire les pas qui me séparaient de Jamie. C'est vrai qu'il était plutôt beau gosse, mais je me sentais plus en sécurité aux côtés d'Elliot. Mais bon, quand François voulait un truc, forcément fallait lui obéir. J'avais tourné la tête vers le beau gosse... vers Jamie en lui souriant.
"Salut... Ca... Wouah... T'as ce qu'il faut toi!"
Je parlais bien entendu du flingue, mais allait savoir pourquoi, j'avais baissé les yeux. FRANCOIS !!!! M'étais écrié à l'intérieur de moi même. J'avais de suite détourné la tête avant de me mettre à marcher. Si personne se décidait à quitter cet endroit, moi j'allais le faire.
"Faut qu'on se bouge, on dirait un groupe de statues! Allez, ça ne doit pas être si terrible que ça."
J'avais tourné au coin de la rue, puis j'étais revenue sur mes pas, plutôt... RAPIDEMENT.
"Monsieur beau gosse??? Y'a un truc là derrière qui s'approche."
Je ne savais plus trop à qui je m'adressais, mais je m'étais quand même bien rapproché de Jamie. Pour ma défense, il avait un révolver.