« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Treasure, that is what you are Honey, you're my golden star You know you can make my wish come true If you let me treasure you If you let me treasure you ♫
Eugène, aux fourneaux, au beau milieu d'une île déserte. J'avais vraiment peine à le croire. Pourtant, le chevalier servant avait bel et bien allumé un feu ; un doux fumet parvint même bientôt à mes narines. Tout ceci me donnait envie de sortir de l'eau, surtout que j'avais nagé un long moment, l'air de rien. Le soleil avait sérieusement décliné. La mer et le ciel se mélangeaient dans un dégradé de bleu intense. Il ne faisait pas encore nuit, même si quelques étoiles naissantes brillaient déjà dans le ciel.
En quelques brasses, je me rapprochai du rocher, me hissai dessus à l'aide de mes bras et pris tout mon temps pour m'habiller. J'esquissai un sourire en prenant le caleçon d'Eugène. Il l'avait enlevé dans l'eau et avait fait des pieds et des mains pour que je ne le voie pas nu -il avait dû suivre un entraînement spécial pour réussir à enfiler son pantacourt sous l'eau, car personnellement, c'était un exercice trop ardu pour le commun des mortels. Je mis donc son caleçon avant d'enfiler mon mini short et mon tee-shirt. Heureusement, les doigts de fée de mon compagnon de fortune avaient eu raison du vomi. Mes vêtements dispensaient à présent une odeur de sel et d'algue. Il y avait mieux comme lessive, mais ça ferait l'affaire. Après tout, nous étions destinés à vivre à la dure pour l'instant. Il ne valait mieux pas commencer à faire la difficile. De toutes façons, j'étais du genre à m'accommoder d'à peu près n'importe quoi.
Je descendis du rocher et rejoignis Eugène autour du feu de camp. Je pris place à coté de lui, me laissant tomber dans le sable dans un soupir de contentement. "Le petit papa noël ?" répétai-je. "Non mais tu es obligé d'employer un langage de bébé pour t'exprimer ? Je n'ai plus huit ans, je te signale !"
Peut-être avait-il encore l'impression que j'étais une petite fille, référence à notre dernière entrevue. J'avais bien envie de lui montrer les avantages qui faisaient de moi une femme, mais je commençais à être un peu lassée de devoir sans cesse lui apprendre les choses de la vie. Aussi je me contentai de baisser les yeux sur mes jambes et remarquai alors que le caleçon d'Eugène dépassait de mon mini short en jean. Je roulai les bords sur eux-mêmes pour arranger ce petit détail et redressant la tête, je levai la main vers le feu pour prendre un oiseau grillé piqué sur une branche.
"Voyons si c'est aussi bon que ça en a l'air."
Le feu crépita tandis que je mordais à pleines dents dans le corps roussi et déplumé du volatile. Je mâchai en hochant la tête d'un air bluffé. J'avalai ce que j'avais en bouche et déclarai, impressionnée :
"Tu es plein de surprises, Eugène Fitzherbert. Je ferais bien de toi mon esclave personnel. Tu me ferais à manger tous les jours et tu me tiendrais compagnie."
Mes yeux brillaient d'envie. J'observai la voûte étoilée d'un air pensif avant de froncer le nez et de poursuivre en grommelant:
"A ce niveau-là, tu serais plus utile que Judah. Parce que lui, niveau serviable, c'est pas trop ça. Des fois, j'ai même l'impression que ça lui écorcherait la tête de faire la vaisselle, alors qu'il lui suffit de claquer des doigts... Ce n'est plus un poil qu'il a dans la main, c'est carrément l'équivalent du torse velu de Killian Jones..."
Je me tus, m'apercevant que j'étais en train de faire référence à une personne qu'un homme aussi rangé que lui ne pouvait connaître. Eugène ne fricotait pas avec les pirates. Mmh... Je me souvenais encore des malfrats qui nous avaient coincés dans la ruelle, le fameux jour où j'avais emmené la Justice League au Rabbit Hole. Preuve donc que le petit Eugène avait un lourd passé. C'était peut-être la raison pour laquelle il piquait mon intérêt. J'avais le chic pour me frotter aux bad boys. De toutes façons, les gentils garçons finissaient toujours par me laisser tomber. Je faisais peut-être trop peur.
Un gros soupir ébranla mes épaules et je mordis rageusement dans l'oiseau grillé pour éviter de penser à tout ce que m'évoquait la Justice League. En l'espace de quelques minutes seulement, l'ile avait totalement basculé dans l'encre de la nuit. Fort heureusement, la lune pleine et blanche dispensait une lumière appréciable, se reflétant dans l'océan. Mon regard s'attarda sur le feu de camp. Subitement, j'eus un mauvais pressentiment.
"On devrait l'éteindre."
Les bestioles en tous genres sont attirées par les flammes, c'est bien connu. Comme en réponse à ma peur, j'entendis bientôt des bruits diffus de percussions. Je sursautai. "C'est quoi, ça ?" m'écriai-je. "Tu as entendu, toi aussi ?"
J'étais prete à ressortir mon idée de s'enterrer dans le sable. Je regardai de tous cotés, anxieuse. Pourquoi n'avais-je pas fabriqué d'arme ? Au lieu de nager comme une idiote, j'aurais du prendre le temps de construire un arc !
C'est alors que je les vis. Plantés en rang d'oignons et nous observant d'un air menaçant. Une dizaine d'indigènes dont la peau halée était peinte de blanc et de rouge. Ils portaient des pagnes, mais au lieu de me focaliser sur leur tenue, je fixai les piques et autres armes qu'ils tenaient en main.
"Eugène..." fis-je d'une voix blanche en l'agrippant par le bras.
Je restai immobile, pensant stupidement que si je ne faisais pas un geste, les autochtones allaient s'en aller, mais peine perdue : ce qui semblait être leur chef leva le bras en hurlant : "MIOM MIOM !" et les autres répétèrent le même mot avec exaltation. Puis ils se mirent à courir vers nous d'un même élan, piques en avant.
"COURS, PATATE, COURS !" criai-je.
Je me relevai d'un bond et tirai Eugène par le bras pour qu'il me suive. Je n'avais pas envie que les indigènes le mangent ou l'empalent au bout de leur pique. Et je me mis à courir comme une dératée le long de la plage.
Super, ces vacances improvisées allaient me faire perdre au moins deux kilos.
Le premier moment de détente de la journée fut enfin là. Enfin, je pouvais souffler un peu, ne craignant plus les petites blagues de la Renarde. Le sables se collait à ma peau aussi j'en ai profité pour sécher mes vêtements auprès du feu. Les rares fois où je suis allé à la plage, j'ai remarqué à quel point il est utile de se sécher avant d'essayer de retirer les grains de sables. Bien vite, le feu fit effet grâce à sa chaleur et je pu sans problème m'essuyer. Bien, il ne reste plus qu'à déguster les oiseaux grillés. Et apprécier les compliments d'Hope. Cela faisait si longtemps que j'attendais ce moment. De pouvoir rester calme en sa présence. Aaaaaaaaah, quel beau jour finalement! Même s'il y a des chances qu'on finissent nos jours ici. Et que je ne revoie plus jamais ma chère et tendre et mon futur enfant. NON! Pas ça! Pourquoi suis-je ici? NON! Je ne veux pas perdre la seule famille qui me reste!
Je me pensais intouchable, mais être ici me montre à quel point je ne peux tromper ma famille, même avec la meilleure volonté du monde. La Renarde a eu tort de croire que je chercherais un jour à la voir pour faire des choses pas très catholique... En parlant de catholique, elle ressemble beaucoup à l'actrice de la série... Euh, je l'ai sur le bout de la langue... BORGIA! Voilà, c'est ça! Borgia! Une série censée représenter l'une des plus sulfureuses familles de la Renaissance. Mais bon, j'ai fais des recherches et la série ne s'attache qu'au mythe et... Je m'égare totalement! C'est pas vrai, pourquoi faut-il que la stripteaseuse du coin ressemble tant à un mythe aussi... attaché aux plaisirs de la chair. Il faut croire que tout est lié. Hope est la mythique Lucrezia des temps modernes. Même s'il n'est pas encore tombée amoureuse de son frère. Mouais... Ne tire pas tes conclusions trop vite Eugène. Elle est encore très loin d'être méprisable. La preuve, tu l'aime bien pour ce qu'elle est.
Je remarque qu'être détendu me permet de réfléchir comme d'habitude à des sujets dont tout le monde se moque. Ceci veut donc dire que je vais bien. Qu'est-ce qui pourrait briser tout ça? Je n'en sais rien et je ne veux surtout pas imaginer le résultat. C'est alors qu'un bruit de percussions casse mon rêve en morceau. Des cannibales. Comme si on avait besoin de ça. Et en plus, je ne possède rien qui me permette de me défendre. Je cherche quelque pouvant remplacer mes menottes comme une liane mais rien. Les seules armes disponibles sont ces lances que les cannibales brandissent aux dessus de leurs têtes. La Renarde me prit par la main pour me pousser à m'enfuir le long de la plage. Je cours malgré moi, cherchant toujours une arme pour repousser es indigènes qui sont à notre poursuite. Bientôt, nous prenons la direction de la forêt afin d'essayer de les semer. Les arbres semblent vouloir nous étreindre et former une véritable prison autour de nous tant les branches nous gênent.
Celles-ci me fouettent le visage avec force tandis que je vois des ombres se déplacer tout autour de nous. Leur vitesse ne me dit rien qui vaille. C'est alors qu'un cannibale atterrit devant moi, prêt à me tuer avec sa lance. Par réflexe, j'esquive non sans difficultés et l'assomme d'un coup de tête. Sa lance primitive lui saute des mains pour tomber par terre. Je m'en empare juste à temps pour assommer un autre indigène avec ma nouvelle arme. Je lance son arme à Hope pour qu'elle puisse aussi avoir de quoi faire. Je sais, c'est primitif, mais on a que ça.
Notre fuite nous emmène très loin de notre position originelle. Peut-être avons nous réussi à parcourir une bonne partie de l'Île. J'en viens à être convaincu tant nous ne savons pas comment échapper à de tels ennemis. Nous arrivons près d'une grande falaise. Je m'arrête in extremis au bord et stoppe Hope au bon moment pour ne pas qu'elle s'aplatisse comme une crêpe. Oh non... On est vraiment coincé. Je repousse les indigènes avec ma lance. Un deux, trois, quatre, cinq... et ainsi de suite et... Ma lance se casse. Super, j'ai vraiment pas de veine! Si seulement mon fils ou ma fille était né plus tôt. Si seulement Raiponce pouvait être là, afin que je lui dise au revoir... Judah...
Attendez... Judah? Le Dieu des Enfers? Celui qui surveille Hope depuis quelques mois et qui ne supporte pas qu'on la touche? Je répète vivement le nom de Judah de plus en plus fort tant je trouve l'idée géniale même si elle peut sembler absurde. La culotte va bien me servir sur ce coup-là.
-Judah! Hope, on peut échapper aux cannibales! Judah! JUDAH! CA Y EST, J'AI LA CULOTTE DE HOPE ET PAS TOI! JE VAIS BIEN DORMIR CE SOIR! JUDAH! JUDAAAAAAAAAAH! JE SAIS QUE TU ES LA!
La Renarde semble comprendre mon manège mais la suite ne semble en aucun cas la réjouir. Je sais, Judah est quelqu'un d'extrêmement dangereux mais il est le seul à pouvoir nous sauver sans que nous soyons obligé de tomber dans la falaise.
Hope Bowman
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Ils courent, ils courent, les furets... Tandis que nous étions coursés par une bande de cannibales, j'avais vraiment l'impression d'être un menu Macdo à emporter. Voilà c'était ça : j'étais un Big Mac sur pattes. Je tentai de chasser ces affreuses pensées, me focalisant sur la cadence de ma course.
Ne ralentis pas, Hope. Garde le rythme !
Et voilà, cette fois-ci, j'avais une chanson de Mary Poppins dans la tête. A croire que cette île allait finir par me rendre folle. Je m'engageai dans la jungle, Eugène sur les talons. Les branches basses me griffaient le visage et ralentissaient ma progression. Dans une tentative désespérée, je levai les bras sans cesser d'avancer, mais un coup d'oeil par-dessus mon épaule m'apprit que les cannibales nous talonnaient de très près. Je vis que l'un d'entre eux venait de surgir devant Eugène. Je roulai des yeux avant de faire volte-face, prête à en découdre.
Je m'aperçus alors que j'avais oublié que j'étais désarmée. Super plan, Hope. Côtoyer Eugène ne te réussit vraiment pas. Il a remplacé ton cerveau par de la gelée anglaise. Je secouai la tête et m'élançai vers l'indigène. Sus à l'ennemi ! Sauf que mon acolyte s'en sortait plutôt bien. Il lui avait pris la lance, et fit un petit moulinet des plus appréciables avant de m'envoyer l'arme. Je l'attrapai au vol et la fis chanter dans le vent. CLAC ! Je la tapai sur le nez d'un cannibale qui approchait. TONG ! Je l'aplatis sur le crâne d'un autre. Je me penchai pour faucher les jambes d'un autre et le faire brutalement tomber à la renverse. Après quoi, je récupérai une autre lance et la lançai à Eugène, en signe de reconnaissance. On formait une sacrée équipe, quand même !
Mieux valait réfléchir à plus tard pour les embrassades. On avait beau avoir mis KO quelques autochtones, d'autres accouraient déjà. J'entendais leurs cris résonner dans la foret. Je recommençai à courir, le souffle haletant, tenant fermement ma lance en main. Ma vision était floue. J'avançais à vive allure sans même y voir vraiment, entre les branches qui me griffaient le visage et le manque d'oxygène...
Soudain, Eugène me stoppa. Je heurtai son bras tendu de plein fouet et grimaçai, me courbant en deux, ma main libre crispée sur mon ventre.
"Aïeuh... Non mais t'es pas bien ? Tu... tu cherches à me faire cracher mes boyaux ?"
Je respirais par saccades, lui lançant un regard incendiaire avant de baisser les yeux... et de voir l'abysse auquel il venait de me faire échapper. Je lui aurais bien dit merci mais je n'en eus pas le temps. Les cannibales nous avaient rattrapés (non sans blague ?) et se jetaient déjà sur nous.
"Mais laissez-moi... le temps de... respirer... Têtes de dentifrice !" m'écriai-je, le souffle saccadé, tout en les repoussant de ma lance.
Ils stoppèrent un court instant, m'observant de leurs yeux vides, comme s'ils comprenaient le sens du mot "dentifrice". C'était tout ce qu'ils m'évoquaient, avec leurs tronches peintes en blanc granuleux. Fort malheureusement, ils ne dispensaient pas une odeur de mentholée.
Puis ils chargèrent de nouveau avec plus de hargne. Je les maintenais en respect du mieux que je pouvais, faisant des prises de ninja avec ma lance, mais je jetai un coup d'oeil oblique à Eugène lorsque j'entendis son arme se briser en deux.
"T'es cassé." constatai-je en assommant un indigène. "C'est emmerdant, ça..."
Les ennemis semblaient de plus en plus nombreux. J'en avais assez de simplement les assommer. Il allait falloir intensifier la chose si je voulais leur faire peur... La loi du plus fort prédominait toujours.
J'en étais là de mes conclusions lorsque j'entendis Eugène péter un gros boulon. Il était en train de hurler des stupidités. Les indigènes, aussi surpris que moi, cessèrent toute hostilité, le scrutant de leurs yeux affamés. Je restai immobile, ma lance levée vers eux, les yeux frénétiques. Puis soudain, ma rage éclata. Je poussai un grognement et pointai la lance en avant dans un geste brusque. La pointe déchira la chair du cannibale le plus proche et perfora son torse. Le sang gicla sur les indigènes derrière lui qui reculèrent d'un pas. Je laissai échapper une exclamation à la fois apeurée et dégoûtée en voyant le cannibale empalé sur ma lance, les yeux révulsés, un filet de sang perlant au coin de sa bouche. Je lâchai mon arme et le cadavre s'écroula sur le sol, à mes pieds.
Les autochtones restèrent indécis un moment, puis l'un deux lança un "Miom miom ?" interrogateur. Ils se renvoyèrent un regard avant de se jeter sur le corps de leur "collègue".
Je grimaçai d'écoeurement et retrouvant mes esprits, j'attrapai énergiquement Eugène par le bras pour le faire quitter cette scène plus que dérangeante. Mieux valait les laisser savourer ce repas improvisé... Je l'entraînai le plus loin possible, au coeur de la jungle. Lorsque je décidai que nous étions hors de danger, je le lâchai, me tournai vers lui avant de lui donner un coup de poing bien senti dans le bras.
"Il te manque une case ou quoi ? On n'invoque pas un dieu pour rien !" m'écriai-je d'un ton furieux. "Tu crois que des cannibales, ça fait peur ? Regarde, je leur ai donné de quoi s'occuper ! Ca ne sert à rien de demander de l'aide quand on peut s'en sortir seuls ! En plus, implorer Judah..."
Je secouai la tête avant de me taper le front. Eugène n'était pas normalement constitué, c'était la seule explication logique. J'écartai la main de mon visage et remarquai qu'elle tremblait de façon incontrôlable. Pas étonnant, étant donné ce que je venais de faire.
"C'est le premier homme que je tue." dis-je à voix basse en croisant les bras, l'air buté. "Mais bon, on s'en fout. On n'en parle plus. C'était la seule chose à faire."
Je tentai de m'en persuader. De toutes façons, c'était rien qu'un méchant cannibale. Il ne manquerait à personne, en tous cas pas à ses "potes" qui l'avaient transformé en pique-nique improvisé.
"On a de la chance que Judah ne se soit pas pointé. Là, on aurait vraiment été m... Et merde."
J'émis un claquement agacé du bout de la langue lorsque je remarquai un homme fin comme un spaghetti juste derrière Eugène, un type qui arborait des cheveux noirs coiffés comme une fille.
"Juju ! Qu'est-ce que tu fais là ?" lui demandai-je avec dédain, les bras toujours croisés. "Une promenade de santé ?"
Hadès Bowman
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Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
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"Wouah, la classe. Un mec se promène avec ta petite culotte, l'agite et hurle mon nom. J'aurai bien dit que tu dois en mouiller ta petite culotte, mais apparemment, tu ne l'as plus..."
Je venais juste d'apparaître devant la jeune femme et devant moi se tenait de dos le beau mâle avec une culotte... Franchement, plus je le voyais, moins je l'apprécié. Ici, il n'y avait pas de cuisines à ravager, du coup c'était pas pour m'énerver qu'elle m'avait fait venir. De toute façon c'était pas elle qui avait prononcée mon nom.
"Alors jolie coeur, tu me dis pourquoi je suis là?"
Avant que Merida dise quoi que ce soit, car je la voyais déjà réagir, j'avais porté toute mon attention sur Eugène qui venait de se tourner pour me faire face.
"C'est à toi que je parle. Tu m'as invoqué, donc tu as le droit à trois souhaits. Mais si je peux te donner un conseil, choisi en premier d'avoir la vie sauve... En second, d'obtenir du savon, car y'a pas à dire, mais tu tiens une culotte qui a été portée pendant un long moment par la seule femme de Storybrooke qui sait retirer une culotte plus vite que son ombre... Pour le troisième voeux, je dirai que... Fais en ce que tu veux. Achète toi un cerveau, ou une visite chez le coiffeur. Tiens, ça te serait très utile ça."
J'avais fait les pas qui me séparaient des deux jeunes gens, tout en observant le lieux où je me trouvais.
"Je ne sais pas pour vous, mais j'ai pas l'impression qu'on soit à Storybrooke. Alors?" avais-je dit en détaillant le beau mâle.
"Pas de perte de mémoires? Tu es toujours au courant que t'as une femme qui t'attend quelque part?"
J'avais jeté un coup d'oeil vers Merida. Qu'est ce qu'ils avaient tous à vouloir tromper leur copine pour elle? Elle semblait pourtant si ordinaire.
Essoufflé, j'apprécis le sermon que me fait la Renarde. Elle qui n'aime pas les leçons de morale, elle est mal placée. Mais elle a raison, on invoque pas un dieu pour rien. Du moins je suppose. Je l'ai pas vraiment invoqué, je voulais juste le provoquer pour qu'il protège Hope, et accessoirement... moi. Certes, je suis naïf. Certes. Mais que devais-je faire? Me faire embrocher ou sauter dans le gouffre d'environ cent mètres? Le pire, c'est que là, on risquait de se perdre. Je peux bien sûr faire appel à mes connaissances pour me diriger mais cela date de tellement loin. C'est comme tirer avec un pistolet aux balles rouillées. On ne sait ce que le résultat va donner. Néanmoins, nous sommes en vie pour le moment, et c'est plutôt cool. Reste plus qu'à trouver un moyen de s'en aller. Leur collègues ne va pas suffire pour rassasier toutes la tribu. A ce que j'en ai vu, ils sont au moins quarante. Et encore, c'est sans compter les femmes et les petits enfants. Puis vient le moment où Hope me fait sa tête de "OH-NON-JUDAH-EST-LA!" Quand on parle du loup, on en voit la queue. Sans mauvais jeu de mots.
Je ne m'attendais pas à ce qu'il vienne, APRÈS que l'on ai besoin de lui mais passons. Et si je voulais qu'il vienne, c'est pour éviter les effusions de sang inutile. Parce que bon, je ne voulais pas les tuer ces pauvres cannibales, juste les retenir. La Renarde est capable de tout mais là, on vient de passer un cap. Je regarde le dieu d'un air curieux. c'est la première fois que je le voit en vrai. Mais je ressens une sorte de dégoût quand son regard me transperce de part en part. Je ne lui plait pas, ça c'est sûr et certains. Mais cette histoire de voeux m'intéresse même si je pense qu'il se fiche de moi. Un génie, à la limite. Pourquoi pas? Mais un Dieu? Je n'ai plus qu'a appeler tous les dieux du panthéon grec et je finirais riche dans ce cas-là. D'une moue sceptique, j'écoute attentivement le Dieu des Enfers déblatérer ses âneries encore pire que Hope. D'une, ce n'est pas de ma faute si les circonstances ont voulue que je veuille nettoyer la culotte de Hope. Et de deux, je ne retire aucune fierté d'avoir la culotte de la Renarde. Je le regarde encore quelques secondes avant de demander mon premier voeux.
-Comme tu sembles gentil avec tes voeux. Si tu me fait vraiment cette fleur, alors je souhaites que nous puissions nous retrouver dans un endroit calme, sans qu'aucun d'entre nous puisse mourir. Même de tes propres mains et/ou flammes ou d'un de tes sous-fifres/collègues de l'Olympe. Je crois que je n'ai rien oublié. Pour les deux autres voeux, je laisse le soin à Hope de les faire.
Hope Bowman
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Alors là c'était le pompon ! Judah jouait les génies au rabais. Je plissais des yeux durant son petit monologue. Je n'en croyais pas un mot. J'étais certaine qu'il pouvait exaucer certains voeux, car il était divin et par conséquent, en mesure de venir à bout d'à peu près tout, mais il aimait tellement faire le mal que je ne voyais pas quel intérêt il pouvait tirer du fait de nous "aider". Il s'amusait encore à nos dépens. Enfin, surtout à ceux d'Eugène, parce que j'étais rodée à force. Je ne me laissais plus prendre à ses petits jeux vicieux.
Le "magicien ex-voleur futur époux de la fille aux cheveux magiques", lui, par contre, tomba en plein dans le panneau. J'assistai en live aux Bisounours II, le retour. Eugène était-il crédule à ce point ? Sérieusement ? Il songeait réellement que Judah allait lui accorder un souhait aussi "meugnon" ?
Je lui lançai un drôle de regard en l'entendant m'offrir les deux autres voeux. Qu'étais-je censée faire ? Dire "merci, trop sympa" ? Pour tout avouer, je ne savais pas trop quoi demander. Je ne m'y attendais pas ! Histoire de gagner du temps, je levai la main et envoyai une tape à l'arrière du crâne d'Eugène, comme pour dire : "espèce d'idiot !". Ma petite gifle fit voler ses cheveux longs façon l'Oréal. Je roulai des yeux. Vraiment tout pour m'insupporter, celui-là.
Puis je pivotai vers Judah, qui semblait très amusé par toute la scène. "Déjà, parlons culotte." dis-je d'un ton agacé. "Le sous-vêtement que j'ai filé à Eugène à cause de son insistance..." précisai-je en tournant la tête juste assez pour lui jeter un coup d'oeil plein d'ironie. "... était propre à la base. Je change de culotte tous les jours, mais c'est sympa de me faire passer pour une souillon !"
Je levai le nez en l'air tout en croisant les bras, montrant bien mon mécontentement. C'est vrai, quoi ! Pourquoi insinuait-il ce genre de choses ? Ce n'était pas comme s'il avait déjà été au contact de ma petite culotte ! Une pensée effleura mon esprit. C'était peut-être là tout l'épicentre du problème. Eugène avait un point d'avance sur ce qu'il convoitait, aussi bizarre que cela puisse être. Je penchai la tête sur le coté, un sourire narquois en travers de mon visage.
"Aaaah... c'est ça qui t'énerve, en fait. Eugène a été plus loin que toi. Je pourrais aller tellement plus loin avec lui..." dis-je d'un ton énigmatique.
Je me reculai vers ce dernier, puis posai nonchalamment mon bras replié contre son épaule, tout en me hissant sur la pointe des pieds car il avait une taille plutôt imposante comparée à la mienne. Et je poursuivis sur le même ton :
"Il est méga chaud. Je suis sure que je peux le faire succomber..."
Je me sentis tomber sur le coté. Je retrouvai mon équilibre de justesse et lançai un regard stupéfait à Eugène qui s'était écarté. "Tu me blesses, là !" fis-je avec une moue.
Je sautillai jusqu'à Judah et lui murmurai à l'oreille :
"Je veux que Eugène ressente de la jalousie. Enormément de jalousie. Pour ce que je vais faire. Tu te débrouilles comme tu veux, mais il faut que ça le fasse bouillir. Oh je sais ! Fais-lui croire que je suis... Raiponce."
Mon regard pétilla tandis qu'il croisait celui de Judah. Je l'attrapai par le col de sa chemise pour l'attirer à moi. Je l'embrassai avec lenteur et délectation. Je savais qu'Eugène n'en perdait pas une miette. J'étais méchante, tellement méchante... mais j'en avais assez. Je voulais un peu de tendresse, d'attention de sa part. Etait-ce trop demander ? Je ne souhaitais pas le piquer à sa future femme, je voulais juste m'amuser un peu avec lui. Lui montrer ce que pouvait être la vraie vie... Et puis, il n'aurait pas invoqué Judah, ça ne m'aurait pas énervé, je n'aurais pas eu envie de l'embêter.
Je fis durer le baiser plus que de raison. Il faut dire que la façon d'embrasser de Judah était très surprenante. C'était à la fois sauvage et doux, exquis et presque addictif.
Je me reculai, le souffle court. Je me rendis compte alors que j'avais passé les mains dans sa nuque. Je fis mine de réfléchir avant de continuer de disperser mon venin. Après tout, il fallait équilibrer les forces. J'avais compliqué la vie d'Eugène, il fallait bien que je fasse de même avec Judah.
"Deuxième voeu : je veux que tu me dises ce que tu ressens concrètement pour moi."
C'était puéril. Etant donné que c'était le dieu qui proposait des souhaits, il était évident que ces derniers n'avaient aucune emprise sur lui. Cependant, je demeurais curieuse. J'aimais vraiment bien jouer avec mes boys aux cheveux longs.
Hadès Bowman
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Serais ce possible que Merida soit bien plus sadique que le dieu des Enfers en personne? Je m'étais contenté de sourire pour simple réponse et elle avait déposée ses lèvres tout contre les miennes. Je ne pouvais pas changer d'apparence, je n'avais pas ce pouvoir contrairement à d'autres dieux ou déesses, tel que Eris. Mais il y avait tout de même quelque chose que je pouvais faire.
Je pouvais ensorceler un esprit et lui emprisonner les sens afin de lui faire voir ce que je souhaitais. C'était ce que je venais de faire avec Eugène.
Quand les lèvres de la jeune femme et les miennes s'entrechoquèrent et que je sentis sa main passer dans mon cou, ce que notre pauvre cher Eugène voyait, était les mains de sa bien aimée se poser tout contre ma peau. Ses lèvres embrasser tendrement les miennes. Son corps s'éveiller à chaque mouvement, ses sens se titiller, tout se titillait chez le jeune homme. Raiponce était belle et majestueuse avec ses longs cheveux. Réaliser un voeux quand je pouvais en profiter, ça avait un certain charme.
Quand Merida se recula, le souffle court, je l'avais tout autant. Et quand elle prononça son second voeux, mon sourire s'effaca.
"Hum..."
Je ne pouvais pas répondre à ce genre de questions et de tout façon il y avait bien plus intéressant que répondre à ça, n'est ce pas? Comme ramener la jeune femme vers la réalité.
"Je pense qu'avant de réaliser n'importe quel voeux, je devrais te rendre ton apparence, non? Parce que depuis avant, Eugène te voit toujours comme une blonde hyper sexy et j'ai pas spécialement envie qu'il se jete sur toi."
Je m'étais tourné vers le jeune homme.
"Ca va, tu contrôles, n'est ce pas? Je veux dire ton pantalon n'est pas trop serré? Tu peux aller piquer une tête sinon, ça devrait te rafraîchir."
Un dernier coup d'oeil vers la jeune femme.
"Voilà qui est mieux, il te voit plus que comme Merida, juste Merida..." avais-je dit en insistant bien sur le "juste".
Imaginons que vous regardiez la télévision. Maintenant, causez des interférences comme celle qu'on retrouve dans Slender. Vous comprenez mon étonnement quand ce phénomène arrive autour de moi pile au moment où "Raiponce" embrasse Judah à pleine bouche. J'eu une sorte de haut-le-coeur au début mais je savais que ce n'était pas Raiponce. Il s'agissait simplement de Hope. Dommage pour elle, je lui donnait l'occasion de mettre fin à certains calvaire mais soit. Qu'elle assume, on verra après! Les interférences se font de plus en plus fréquentes. Et elles sont surtout plus violentes. On est dans un remake de Matrix ou quoi? Le plus étrange est le simple fait que rien ne semble déranger le Dieu des Enfers et la Renarde. Ils ne voient rien ou quoi? NON! Ils ne bougent pas! C'est vraiment ce qu'il y a de plus bizarre là. Je ne serais pas dans une autre dimension où quelqu'un dirige ma vie où un truc comme ça? Plus je regardais Hope et son acolyte, plus mon cerveau cogitait en quête d'une explication. Les dires de Judah ne m'atteignirent même pas. Je suis plutôt en colère contre le fait que la Renarde se soit permise des choses sans rien me dire. Mais je ne savais pas comment exprimer cette colère. Pas de manière pacifique. Tant pis, je le fais au feeling, on verra ce que ça donne.
-Attends? Hope? Tu m'as amené ici?
Ma voix est quelque peu emprunte d'énervement mais je tiens le coup. Je sais que ceci à l'air totalement fou, mais jamais je n'ai vu un monde devenir aussi étrange quant à la distinction entre le monde réel et virtuel. Mais pourquoi aurait-elle fait ça? Genre, inventer un sort pour m'emmener dans un tel endroit... Elle doit sûrement être de mèche avec un magicien ou... Un dieu... J'aurais dû m'en douter. Si ce sont des illusions. Il n'y a qu'un seul moyen de vérifier. Mais il me faut une arme. Quelque chose de tranchant. Je pense à une chose. Je sais que des sorts peuvent me permettre de vivre dans un rêve. Dans ce cas, il est temps de vérifier quelque chose qui semble idiot à la base.
-Quoi? Ça te semble fou? Dingue? Tu t'es engagée à tester ma fidélité pour t'amuser?
Là, j'étais presque sur le point d'exploser. Quoi? Comment ça je suis parano? Non, c'est pas vrai! Juste un peu parce que j'ai cru depuis le départ que ce que je vivais était réel. Si ça se trouve, je ne suis que la victime d'une ignoble farce!
-Depuis le début, j'obtiens ce que je veux. Je cherche de la nourriture, il y en a. Je cherche une arme, je m'aperçois que les indigènes en ont. J'invoque le Dieu des Enfers, il arrive! C'est comme si quelqu'un s'était arrangé pour que tout arrive comme je le souhaite!
Mais la question est: Pourquoi y a-t-il des interférences maintenant? Peut-être que le sort prend bientôt fin? Dans ce cas, je comprends pourquoi Judah ne peux pas m'accorder le vœu de sortir de cette île. Je guette la moindre réaction de sa part, cherchant à savoir si j'ai vu juste ou si je suis en train de délirer totalement.
-Je ne vais demander qu'une seule chose qui va peut-être prouver que je suis dans un rêve. Donnez-moi un livre à lire et... on verra bien.
Je vois qu'ils ne comprennent pas ce que je veux dire. Mais je le sais. Je l'ai appris il y a longtemps de la bouche de mon maître et je veux vérifier ses dires. Il n'y a que de cette façon que l'on peut savoir si je suis délirant ou pas.
Hope Bowman
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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
| Conte : Rebelle | Dans le monde des contes, je suis : : Merida
Treasure, that is what you are Honey, you're my golden star You know you can make my wish come true If you let me treasure you If you let me treasure you ♫
Juste Merida... Trop sympa ! Judah n'aurait pas pu me rabaisser davantage. Je me sentais insultée. Il sous-entendait quoi, que Raiponce était plus sexy que moi ? Je ne pus m’empêcher de rire jaune. C'était une blague. On savait très bien qui des deux assurait le plus niveau sexy attitude. Je n'avais plus rien à prouver à personne. Mes jambes interminables et mon décolleté bien rempli parlait d’eux-mêmes.
Puis j'écoutais Eugène qui se mit à délirer. J'ouvris un oeil plus grand que l'autre, la bouche entrouverte, essayant de me concentrer pour comprendre sa théorie du complot.
"C'est bon, t'as fini ?" le coupai-je. "Judah, donne-moi un livre, que je lui aplatisse sur la tronche. Ca va peut-être l'aider à se 'réveiller' !"
Je fis des guillemets avec mes doigts pour bien montrer toute l'ironie de la chose, avant de taper dans la main du dieu des enfers qui appréciait visiblement mon sens de la rhétorique. Puis je croisai les bras et analysai Gégène de haut en bas.
"Tu crois vraiment qu'on n'a rien de mieux à faire que de monter tout un plan pour tester ta virilité ? Euh pardon... ta fidélité ?"
Je me mordis les lèvres avant de rire franchement. Puis je levai de nouveau la main, attendant que Juju tape à nouveau. Quelques secondes plus tard, constatant que rien ne se passait, je me tournai vers lui, lui lançant un air plein d'impatience, mais il ne semblait pas décider à frapper dans ma paume.
"Eh, le jeu de mots déchirait, là ! Allez, tope-là !"
Non, il ne voulait pas. Agacée, je tapai du pied et baissai la main. Je décidai de m'acharner sur Eugène.
"Tu obtiens ce que tu veux parce que tu es très débrouillard !" arguai-je d'un ton dédaigneux. "Ou alors..."
Brusquement, une théorie s’échafauda dans mon esprit. Je plaquai une main contre ma bouche en dévisageant le type mal coiffé en face de moi. "Ou alors... tu arrives à tout ce que tu veux parce que c'est toi tout ça !" m'écriai-je en désignant les alentours d'un geste digne d'un chef d'orchestre. "Tu cherches juste à brouiller les pistes en faisant croire que tout est de ma faute. Mais en fait, c'est la tienne ! Peut-être que ça a échappé à ton contrôle et que tu t'en mords les doigts !"
Je commençai à faire les cent pas, la main posée sur le menton dans une attitude très sérieuse -expression faciale très rare sur mon visage.
"Tu m'as jeté un sort." repris-je sans cesser de marcher en faisant de petits cercles. "Ou pire, tu m'as fait boire un truc hallucinogène pour m'endoctriner dans ta façon de vivre Bisounours !Tu t'es dit que le meilleur moyen c'était de m'isoler sur une ile déserte, que je finirai par craquer et par te dire que je veux devenir pure et chaste comme ta chère Raiponce ! Eh ben ça prend pas !" fis-je en levant farouchement la tête vers lui. "Au contraire, en m'isolant avec toi, tu m'as juste donné envie de te sauter dessus ! C'est l'instinct de survie, ça... Le besoin de se coller à l'autre pour ne pas se sentir seul ! Tout se tient en plus ! Tu as peut-être été aidé par quelqu'un pour lancer un sortilège d'une telle envergure, et quand les cannibales ont échappé à ton contrôle, tu as invoqué la seule personne susceptible de mettre un terme à tout ça, et nous sauver : j'ai nommé Juju !"
Je cessai brusquement de faire les cent pas pour m'asseoir sur un rocher couvert de végétation. Je posai les mains sur mes genoux et ajoutai, observant Gégène d'un air atterré :
"T'es vraiment un grand malade, toi."
Il ne comprenait pas que j'étais très bien comme ça ? C'est énervant ces gens qui veulent vous changer sous prétexte que vous n’êtes pas dans la "norme" ! Et c'était quoi la norme, d'abord ? Avoir une coupe de cheveux des années quatre-vingt et ne pas ouvrir plus de deux boutons de chemise sous prétexte que ça faisait mauvais genre ? Pauvre Gégène... Quelque part, il me faisait de la peine dans son obstination.
"Tout ce que j'ai à dire, c'est : on n'élabore pas un plan d'une telle envergure pour changer une nana. Si tu as fait tout ça pour moi, à mon avis, il faut vraiment te poser des questions sur ton futur mariage. T'es pas encore cuit pour entrer dans le moule, tu te poses des questions, mon grand." dis-je d'un ton fataliste. "Je pourrais t'apporter des réponses, mais comme tu ne veux rien entendre..."
Je roulai des yeux avant de secouer la tête. Je ne savais pas si je devais me sentir flattée ou affligée par un plan aussi dingue. C'était plutôt déroutant.
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
Elle voulait que je lui tape dans la main pour ce qu'elle avait dit, mais elle se croyait où? Déjà m'avoir fait venir pour m'embrasser c'était... J'avais souris. C'était pas mal du tout. J'aurai finalement bien tapé dans sa main, mais j'avais envie de la faire enrager. Sans compter que ce que disais ce charmant jeune homme était pas mal du tout. Alors Merida était responsable de tout ça? J'avais croisé les mains pour l'entendre expliquer les raisons de ses actes.
Hum... Elle n'avait pas tort. Tout pouvait très bien être de sa faute à lui. Si on regardait bien, il obtenit tout ce qu'il voulait. Donc... par conséquent y'avait de fortes chances qu'il ait également tout prémédité. Ca sonnait juste. Je me demandais bien comment il allait se défendre sur ce pont là, mais Merida était tellement surexcitée qu'elle n'avait pas arrêtée de parler. Je l'écoutais attentivement, car la chute m'intéressait grandement.
Envie de lui sauter dessus? C'est bien ce qu'elle avait dit? Il avait fait tout ça pour qu'elle ait envie de lui sauter dessus? En fait, il était amoureux de Hope... Ca se tenait. Sa copine était bien trop chaste et trop... En fait je me demandais bien s'ils l'avaient déjà fait. Ca faisait un couple de vieillard. Aucune originalité, pas d'amusement entre les deux, aucun feeling. Ca ne collait pas... Ils étaient juste ennuyeux à mourir.
Quand Merida s'était assise sur le rocher, totalement dépasséer par la situation, je me tenais toujours là, debout devant eux, avec les bras croisés. La seule chose qui me vint à l'esprit fut de me tourner vers Eugène et de lui dire :
"Elle marque un point. Faut que tu changes de copine. Regarde Merida..."
J'avais pointé un doigt vers Merida avant de me remettre dans la même position qu'au départ.
"Elle avait une vie pathétique à traînée de gauche à droite, à faire des striptease pour passer le temps, à embêter son prochain. Et aujourd'hui... Depuis qu'elle m'a rencontrée, elle va beaucoup mieux. Oh oui, tu peux dire que je suis mauvais et tout ça et pas une bonne fréquentation pour elle, mais sortir avec moi est la meilleure chose qui lui soit arrivé."
J'étais fier de ma réplique. Il ne pouvait pas nier qu'elle allait beaucoup mieux.
"Oh mais j'y pense, en fait oui, tu l'as changée. Si vous n'aviez pas monté ce petit groupe toi, ton pote et l'autre blonde, vous n'auriez pas réussi à m'énerver et je n'aurai pas insisté. En fait c'est grâce à toi. Tu sais quoi? Eugène, c'est ça? Je t'admire. Désormais on sera pote!"
J'avais un grand sourire aux lèvres et un pote de plus! Un!
"Surtout cache ta joie... Bon ok, mes potes je les ai tous tués, mais le bon côté c'est que je les aimais bien au final!"