Diane Moon « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Claire Holt + Mia Talerico pour Le Berceau de la vie
“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
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________________________________________ 2014-07-12, 14:47 |
| Diane Moon
« J'ai demandé à la luuuuuuneuuuh » Fiche Technique.
Surnom(s) → Diane suffira amplement, c'est le nom qu'elle s'est choisit. Évidemment, il y a bien un petit rigolo qui s'amuse à l'appeler selon son humeur "Didi" "Arté" ou "Artété" mais il est déconseillé de l'imiter Age → +/- 5 millions d'années, mais d'apparence on lui donnerait pas plus de la trentaine Occupation / Emploi → Déesse à temps plein
Votre personnage est-il tiré d'un conte ? : Hercule Si oui, lequel et qui est-il dedans ? : Il s'agit d'Artémis, la déesse de la chasse et de lune
Vous.
Caractère → Calme, c’est le premier adjectif pour la décrire. Artémis c’est un peu une force tranquille que rien ne semble pouvoir ébranler sauf peut-être les diverses idées farfelues d’Apollon ou bien les aventures divino/titanesques aux conséquences désastreuses. Sa patience est néanmoins à toute épreuve, n’est pas déesse de la chasse qui veut, et n’est pas la sœur jumelle d’Apollon qui veut également, il lui fallait au moins cette qualité pour réussir à le supporter depuis tout ce temps sans développer des envies de s’en débarrasser de manière définitive. Pour autant, même s’il est parfois difficile de vivre avec un boulet pareille attaché au pied, elle sait néanmoins développer des trésors de douceur et de gentillesse qu’elle partage généreusement avec le restant de son entourage.
Mais Artémis, c’est aussi la discrétion incarnée et ce dans tous les sens du terme. Si toute la ville a déjà mit un visage derrière le nom d’Apollon, rare sont ceux pouvant se vanter d’avoir pu faire de même avec elle. Outre la discrétion médiatique, elle a tendance à se faire « oublier » à se fondre dans la masse le plus possible, préférant ne pas attirer l’attention sur elle. Si Apollon a pour lui, la lueur éclatante du soleil, Artémis a pour elle, celle plus pâle de la lune. Elle est la lumière dans les ténèbres, celle qui fascine tout en étant crainte, son amitié est de ce fait plutôt compliqué à obtenir. En effet, elle ne se laisse pas approcher facilement, et si elle devait être un animal ce serait sans conteste une biche. Artémis est faites pour être admiré mais de loin seulement, comme la biche si vous l’approchez de trop près elle fuira sans un regard en arrière. Pour autant, si vous savez faire votre bout de chemin vers son coeur et fissurer sa carapace, c’est une amie loyale que vous allez gagner, on pourrait simplement le résumer par « à la vie à la mort. » Artémis, est farouchement protectrice avec les personnes auxquelles elle tiens, Apollon en tête. Elle ne supporte pas qu’il leur arrive du mal, c’est plus fort qu’elle. Ne vous y trompez pas, c’est autant une qualité qu’un défaut et souvent plus ce dernier d'ailleurs.
Au fil des siècles, elle s’est forgée une carapace autour du coeur, refusant d’y laisser réellement entrer qui que ce soit. Évidemment, il y a eu quelques couac puisque s’ils se comptent sur les doigts d’une main, des gens auxquels elle s’est attachée il y en a eu au cours de sa longue existence et ce bien avant Storybrooke. Pour autant, aucun n’a jamais réellement su qui elle était, c’est le fardeau de chaque immortel et si « Diane » est le nom qu’elle utilisait le plus souvent -pour ne pas dire tout le temps- ses « identités » ont été multiple. Nomade, elle ne restait jamais plus d’une dizaine d’années au même endroit, afin de ne pas révéler que le temps n’avait pas d’emprise réelle sur elle et que de ce fait, elle ne vieillissait pas. De ce fait, elle n’a jamais vraiment forgé de relation « durable » avec qui que ce soit, autre qu’Apollon ses chasseresses et Aphrodite bien sur, mais ça c’est une autre histoire.
Les mythes bien que divergeant d’une légende à l’autre, s’accorderont sur un point : son désir de rester éternellement vierge. Cela viendrait du calvaire éprouvée par Leto en leur donnant naissance à Apollon et elle. Comme vous vous en doutez, si comme dans chaque mythe il y a une part de vérité, la véritable raison n’est pas celle évoquée dans les livres de mythologie grecque. Déjà, sa mère ne s’appelle par « Leto ». Et elle n’est pas non plus la fille de Zeus, néanmoins on y reviendra plus tard également. Son désir de ne pas s’attacher à un individu de sexe masculin est quand à lui bien réel, mais pour les mêmes raisons qu’elle accorde difficilement son amitié : Artémis est immortelle, elle ne vieillit donc pas. De ce fait, s’attacher à un homme signifiait pour elle le voir vieillir et mourir, chose qu’elle refusait. Aussi, pour ne pas souffrir choisit-elle de ne jamais s’attacher romantiquement parlant à qui que ce soit. Mais cette interdiction qu’elle s’est imposée, l’empêche également d’avoir des enfants hors s’il y a bien une chose dont on ne se doute pas c’est son côté maternel extrêmement développé. Artémis, c’est une maman dans l’âme qui ne peut pas l’être, et c’est un peu pour cette raison que ses chasseresses ont vus le jour. Si le désir d’avoir un enfant, peu paraître un motif égoïste pour créer des créatures, sachez bien qu’elle adorait ses chasseresses. A la fois, maman, grande sœur et amie elle se fondait dans les trois rôles avec beaucoup d’aisance.
Parmi ses défauts, outre ce côté solitaire se trouve également l’orgueil couplé d’une fierté mal placée. Elle ne supporte pas quand la situation lui échappe, ou lorsqu’elle ne comprends pas quelque chose. Têtue, pour ne pas dire bornée, lorsqu’elle estime être dans son bon droit il est extrêmement compliqué de lui faire changer d’avis sans une remise en question totale, ce qui prends parfois hélas pas mal de temps. Il lui arrive également d’être particulièrement obtus sur certains sujets, si bien qu’il est souvent impossible d’en discuter avec elle.
Une Particularité ? → Un lien psychique partagé avec Apollon
Olympe il y a bien longtemps Je suis née, il y a très, longtemps, beaucoup plus longtemps, certainement, que ce que l'on pourrait croire, au fond d'une forêt, profonde, comme il n'en existe malheureusement, plus beaucoup. Moins d'une minute, après, mon frère jumeau, est venu à la vie. Je suis donc, la première, même si lui affirmera haut et fort le contraire. Cela, m’agaça un certain temps, mais, j'ai finalement, passé outre. Une existence, comme la mienne, si je la passais, à me battre, contre Apollon, pour savoir, lequel des deux, est le premier né, deviendrait, très vite extrêmement pénible. Mon rôle, fut très vite, déterminé. Déesse de la chasse et de la lune, c'est surtout, la partie « chasse » que l'on retiendra de moi. Mon rôle, semblait comme définit à l'avance. Pour autant, j'ai toujours, eu un immense respecte pour toute forme de vie. Aussi, si je chassais, c'était toujours, avec le plus grand respect. Je refusais, qu'il y ai des souffrances, inutiles. Une, flèche, et c'était finit, la créature, n'avait pas le temps d'avoir mal, ni de souffrir. Je, rendais, par la suite, hommage, à son courage, avec tous les égares lui étant dût. Je n'ai supporté, de voir un être vivant souffrir inutilement, c'est pourquoi, chaque animal, qui tombait sous mes flèches, avait le droit d'être ainsi honoré, avec le plus grand respect. L'on retiendra, surtout, de moi, mon côté, solitaire, j'ai toujours, eu une net, préférence, pour les grandes, forêt, plutôt, que la citée d'Olympe. Et, son roi, n'est pas étranger à tout ça hélas. A cette époque, et pendant, très longtemps, nous étions, tous gouverné par Zeus. Le problème, de mon frère. Etait, très certainement, sa tendance à la paranoïa. Je le trouvais, égoïste, instable, ne se préocupant, que de garder son dérrière, sur le trône de la citée, afin de nous commander tous. J'ai du caractère, j'ai toujours eu du caractère. Je suis têtu, et j'ai tendance à être une forte, tête, et à ne faire que ce que je veux, et non, ce que l'on me dit de faire. J'ai refusé, de lui prêter serment, d'allégeance, je lui ai tenu tête. Mais, tout, cela n'était bien évidemment, qu'une facade. J'avais, peur, il me terrorisait, et pourtant, je n'en montrais rien. Seule, Apollon, était au courant, de ce sentiment, de crainte. Parce, que je me devais, de rester forte. Je, ne devais, pas laisser, une once de sentiment, traverser mon visage. Je, devais rester de marbre. Nous, n'étions, pas une famille, nous étions tous, frères et sœurs, mais nous étions, des étrangers, les uns pour les autres. Le seule, que je considérais, comme ma famille, était Apollon. Il, était, la personne, la plus importante pour moi, mon pilier, ma moitié d'âme. Tout simplement, mon frère jumeau. Nous, avons, toujours été extrêmement, lié, lui et moi. Notre, relation, a toujours, été extrêmement, fusionnelle. Une, relation, souvent moqué, pour les autres. Je, n'y ai honnêtement, jamais réellement, prêté attention, la plupart de mes frères et sœurs, adoraient railler, mon choix de vie. Ils, ne comprenaient, pas, pourquoi je souhaitais, rester, éternellement, vierge, pour eux, c'était tout simplement stupide. Pour eux, mais pas pour moi. Car, je n'ai pas prit, cette décision, sur un coup de tête, bien au contraire, c'est une décision mûrement, réfléchit. Je me suis forgée une carapace blindée autour du cœur, j'ai toujours refusée de m'attacher. Au fond, j'avais peur de souffrir. Et, ça me paralysait. Ce, n'etait qu'une de mes très nombreuses, phobie. L'ont peu juger, cela stupide, pour une déesse d'avoir peur. Mais, honnêtement, je m'en fiche. Je, suis telle que je suis, avec mes craintes, et mes doutes. Et puis, petit à petit, le désire, de crée la vie, s'est immiscé en moi. Alors, à partir d'un élèment lié à la nature, j'ai crée 5 créatures, 5 chasseresses, mes compagnes de chasses, mes meilleures amies. J'ai fait, en sorte qu'elles aient chacune une personnalité différente, pour pallié, au fait, que je ne pourrais hélas jamais, leur donner une âme. Seule, les titans, le pouvait. Je, me suis appliquée, pour chacune, aucune n'a été laissée de côté. Elles ont toute reçus un bout de ma personnalité, tout en étant toute, très différente. Et, j'ai su dès l'instant, où elles sont nées, qu'elles auraient une place très à part dans ma vie et dans mon cœur. C'est ainsi que mes chasseresses, devinrent, mes amies, les seules que j'ai eu pendant très longtemps, toujours là pour moi, tout comme j'étais toujours là pour elles. Nous formions, une équipe entièrement féminine et extrêmement, soudée. Même, si Apollon, n'hésitait jamais, à venir s'incruster, en particulier pour tourner autour de Silena ma lieutenante. Je, le laissais faire, parce que je la savais, parfaitement, apte à se défendre elle même. Et pour preuve, à chaque fois, mon frère finissait par se faire jeter, sans aucune délicatesse. Je dirais, qu'Apollon, et moi sommes très similaires, sur beaucoup, de points, notamment, une certaine neutralités, dans les conflits, des mortels. Malheureusement, les époques antiques, ont comme qui, dirait légèrement, modifié ça. Que ce soit, les Égyptiens, les Grecs, ou je ne sais quels autres civilisations, tous nous vénéraient, sous différents noms. J'ai toujours, pensé, que c'était stupide. Nous étions, des dieux, certes, mais nous n'étions, pas parfait, et encore moins, la solution, aux problèmes des mortels. Non, mes frères et sœurs, se livraient, des combats sans fin, mais tout en subtilité, jamais, ils ne s'attaquaient directement, non, c'était pire. Ils, utilisaient, les mortels, comme les pionts, d'un échiquier géant. Et, je serrais, les dents, en voyant cela. Ils, se faisaient, la guerre, pour des territoires, pour avoir des temples érigés à leurs gloires. Quelle futilité. Je n'ai pas dit, que mon frère était ainsi, bien au contraire. Il, est resté neutre. Enfin, jusqu'à un certain point : la guerre de Troie. Cette guerre, fut je crois, le meilleur exemple, des conflits, internes à notre famille. Il y avait d'un côté, ceux pour les grecs comme Athéna, et de l'autre ceux pour les Troyens, comme mon frère. Ce, n'est pas la guerre elle même, ni même son origine, qui l'a décidé, à se lancer dedans, en réalité, c'était plutôt Athéna, Athéna qui ne peu pas faire profile bas, qui est obligé d'être bouffit d'orgueil. Cela, n'a pas plus à Apollon. Il, a foncé tête bessé, comme à son habitude, et a insisté, jour et nuit, pour que, je l'aide. J'ai finit, par cédé, pour ne plus être embetté, mais honnêtement, mon « aide » consistait en réalité, à faire en sorte, qu'Apollon, n'agisse pas sans réféchir. J'ai dit que pendant, très longtemps, Apollon, avait été mon seule lien ? Il, est temps, à présent, de passer aux autres, plus précisément à Poséidon. C'est peu après, cet événement, que nous, nous sommes rapprochés dirons nous. Zeus, était encore une fois, dans une de ses colères noires, j'avais refusé, d'utiliser mon empathie, pour jouer les « détecteurs de mensonge ». Je, n'en ai rien, montré, je lui ai tenu tête, sur le moment, puis, je me suis finalement, laissé, tombé, tremblante comme une feuille, avant, d'évacuer toute la pression en pleurant, le tout au bord de l'océan, d'Olympe. J'ai toujours, eu des émotions exacerbé, et j’évacue, souvent la pression, ou en chassant, ou en trouvant, un coin tranquille pour pleurer. Après, tout va beaucoup mieux. Mais, ce jour là, je n'ai pas fait attention, au fait qu'il y avait quelqu'un, ce n'est qu'après coup, que j'ai sentis sa présence. Il, s'est simplement, assis, prêt, de moi, et tout en m’ébouriffant, gentiment, mes cheveux, m'a dit de sécher mes larmes, que j'étais beaucoup mieux, en en pleurant pas, le tout, en m’appelant « blondie ». C'est très probablement, de la seule et unique personne, qui hormis Apollon, eu le droit, de m'appeller autrement, que « Artémis ». Quant à moi, je le baptisais, gentiment « tête de plancton » et c'était ainsi, que nous, nous appellions, la plupart du temps. Poséidon, était mon grand frère, mon vrai grand frère, j'ai toujours eu énormément, d'affection pour lui. Il, ne raillait, ni ma virginitée, ni même le fait, que je place mes chasseresses en amie, et non en simple créature. Et l'humanité, continua de se développer, et avec ça, est également, venu la libertée, que j'attendais, tant. Chaque dieux, s'est au moins une fois, mellé de la vie des mortels, que ce soit, de manière bienveillante, ou pour provoquer des conflits. J'ai suivis, Apollon, là où l'art se développait. Botticelli, Michel Ange, De Vinci. Qui croyez vous qui les a inspiré ? Mon frère. Toujours, accompagné, de mes cinq fidèles chasseresses, nous avons, passé beaucoup, de temps, dans les cours d'europes. Je me souviendrais, toujours d'un passage à la cour de Louis XIV. La cour, s'était rassemblé pour aller chasser, et quoi qu'on en dise, les dames, aussi étaient de la partis, elles étaient, là pour minauder, dans leur belle robe, et leurs ombrelles, tout en chevauchant en amazone. J'ai toujours eu horreur, de ça. Je, sais, que c'était une pratique de cour, mais, je refusais, de m'incliner, devant un roi. Pendant, qu'il vivait, dans le luxe, son peuple lui mourrait de faim. C'était, ce que je détestais dans la monarchie. Quoi qu'il en soit, ils étaient, en pleine chasse au cerf, mon animal fétiche, sauf qu'ils ne respectaient, pas les principes de la chasse, que j'avais moi même instauré, j'avais jeté un regard brillant, de colère en direction, de mon frère, qui se contenta, d'un simple sourire, alors, sans avoir que faire, de l'avis, des gens, présents, me débarassais-je de ma selle d'amazone, pour passer à la monte classique, et à cru. Lançant, mon cheval, au galop, je passais, par des chemins détournés, pour faire fuir, le cerf. Pas question, qu'ils s'en prennent ainsi, à l'animal qui me caractérisait :
Quand on chasse, il y a des règles à respecter sire
J'avais planté mon regard droit dans celui du monarque, sans sourciller, il était peut-être roi, mais, j'étais la déesse de la chasse, et je ne supportais, pas que l'on traque ainsi, un animal sans lui laisser ne serait-ce qu'une once de répit. Il s'est contenté de me regarder, et d'esquisser un léger sourire complice avant de lâcher :
Vous portez bien votre nom.
Je me souviens avoir tressaillit, il n'avait pas pu me percer à jour. Nous, n'étions, que des mythes. Quoi, qu'il en soit, cette histoire, fut le nouveau sujet de discussion, à la mode, de la cour de Versailles. Je, n'avais, jamais aimé, les cours, et particulièrement, pas Versailles, où tout, n'était qu'apparence. De plus, je n'avais jamais, été une très grande adepte du Roi. Entre lui, et moi, c'était une grande histoire de mépris. Plus particulièrement, de mon côté. Disons, qu'il a fait certaines choses, qui à mon sens sont inacceptable. C'est ainsi, que nous sommes partis, avec Apollon, continuant, notre périple, pour débarquer dans le « nouveau monde » tel qu'était nommé l'Amérique, à cette époque. Nous, nous y sommes établit, pendant, un certain temps, avant d'à nouveau, partir. et puis nous, nous sommes retrouvés à la cour D'Autriche. Où je fis la connaissance, de la jeune Maria Antonia, ou de son nom Français : Marie Antoinette. C'était une enfant, espiègle, et pleine de vie, et j'avais une affection, toute particulière pour elle. Aussi, fus-je honorée, lorsque sa mère, l'impératrice Marie Thérèse, m'assigna à son éducation. Apollon, me mit en garde, « ne t'attache pas trop à elle », j'aurais dût, l'écouter, il était le dieux de la divination, mais, je n'en ai fait qu'à ma tête. Ariane, ma dernière chasseresses, a essayé avec l'aide de Silena, de me faire entendre raison, mais je n'ai pas voulu les écouter elles non plus. J'aurais peut-être dût. L'annonce de son décès, m'a bouleversée, bien plus que je ne l'imaginais. J'ai été marqué au fer rouge, et je ne me suis que plus investi, dans ce qui me tenait à cœur : l'émancipation, de la femme. De toutes, les époques, j'ai toujours, été là, pour inspirer, les plus grandes. Dans leur combat. Le droite de vote des femmes, à votre avis, qui l'a inspiré ? J'étais, là, lors des grands combats majeures, j'ai assisté, à la lute de Simone Veil, pour le droit à l'avortement. Et, j'ai œuvré, encore et toujours, pour que la femme s'émancipe de l'homme. Mais, il est temps, à présent, d’entamer, la dernière partie de mon histoire. Je, vous avais parlé d'Aphrodite n'est-ce pas ? Nous, avions, de part nos natures, été souvent en conflit, dans l'histoire. Pas, des conflits, directe, plutôt, dans nos actes, nos manières d'être et d'agir. Mais, elle est tombée enceinte, d'un autre dieu, chose qui aurait dût être, totalement, impossible. Zeus, n'a pas apprécié, pas du tout, même. Et, alors, que tout le monde ou presque lui tournait, le dos, j'ai refusé, de la laisser, tomber. Cet, élan, de sympathie, envers ma sœur, me surprit moi même, mais, j'insistais, pour rester, au près d'elle, et petit à petit, une complicité, se noua entre nous. J'admettais, l'envier, de pouvoir être mère quelque part. Je, pense, que j'aurais moi aussi aimé l'être. Mais, j'ai fait vœux, de chasteté. Si seulement, j'avais su, qu'à peine liée nous serions séparée....
La Guerre Divine et ses conséquences
La guerre, la guerre divine, c'est très probablement, le pire souvenir, de toute mon existence. La culpabilité, me ronge à chaque fois, que j'y repense. Je, n'étais, pas là, quand elle s'est déclarée, j'étais en chasse. Une, chasse, qui me prendrait du temps. Malheureusement, l'angoisse, me rongeait, également. Je m’inquiétais pour Apollon, et pour Aphrodite, et j'avais bien du mal à me concenter, cela mes cinq amies, l'avaient bien remarqué :
Dame Artémis, laissez nous y aller
Je relevais, la tête pour croiser le regard de Calypso, que venait-elle de dire ?
Laissez nous y allé, vous serez plus tranquille, en nous sachant, avec le seigneur Apollon, et vous pourrez, terminé votre chasse rapidement, pour nous rejoindre ensuite
Je ne voulais pas, j'avais un mauvais pressentiment, un très mauvais pressentiment, mais elles, insistèrent toutes, à tour de rôle, aussi finis-je, par les laisser partir à contrecoeur. Si seulement, j'avais su...La chasse dura plus longtemps, que je ne l'avais, imaginé, et trop concentrée, je ne sentis, pas la rupture, de mon lien psychique avec Apollon. Si, je l'avais été un peu moins, je l'aurais sentis, et j'aurais su. J'aurais su, qu'il fallait, que j'abandonne. Ma chasse finit, je retournais, devant Olympe. Mes les portes, de la citée, étaient scellés. La panique s'emparra de moi, et je finit par les retrouver....Quatre corps, quatre corps féminin, sans vie, étaient, étendus parterre. Je portais, mes mains, à ma bouche, pour étouffer, le « non » étranglée, qui sortait, en même temps que mes sanglots : Cassiopée, Eulalie, Calypso et Ariane, étaient mortes, et c'était ma faute. Rongée, par le chagrin, je restais, là, à les pleurer, pendant plusieurs, minutes, jusqu'à ce qu'une voix ne me sorte de mes pensées. Silena, elle était encore vivante, je pouvais, la sauver :
Ne bouge pas, je vais arranger ça
Je m'agenouillais à côté d'elle, tremblante, faisant circuler de l'énergie régénératrice dans ma main afin de la soigner
Non
Je relevais la tête, articulant un stupide « quoi ? »
Je, ne veux pas que vous me sauviez, si vous m'aimez autant, que vous l'avez toujours prouvé, si vous tenez à nous, autant, que vous le disiez toujours, alors je veux partir de votre main
Je l'ai imploré, supplié, de ne pas me demander ça, mais elle est restée inflexible. Alors, je l'ai prise dans mes bras, toujours en larme et juste avant de mettre fin à ses jours lui murmurait un « pardonne moi »
Je vous pardonne mère, car vous le faites par amour. Quand, le moment, sera venu, pensez à nous, ne restez pas seule
Je fis exprès d'ignorer, sa dernière recommandation, je savais, de quoi elle parlait, mais pour moi, c'était hors de question, de les remplacer comme des jouets cassés. Alors, avec un « crack » significatif, je lui brisais la nuque, et restait, pendant un très long moment, à serrer son corps, sans vie, dans mes bras, pleurant, hurlant, et quand finalement, mes larmes se sont taris, j'ai transporté, les cinq corps, dans la forêt, où nous étions, auparavant, et leur trouvait, le coin, le plus beau, pour leur offrir, une sépulture, digne de ce nom, à chacune, après quoi, je fit apparaître, une arme à feu, que je collais sur ma tempe, et tirait. Mourir, n'a rien de très réjouissant, même si l'on sait que l'on va revenir, cela reste une sensation, fort désagréable. Particulièrement, lorsque vous mettez vous même fin à vos jours. J'étais morte, en même temps, que mes chasseresses, quand nous, nous régénérons, nous pouvons, choisir, de conserver, ou de changer l'apparence, que nous voulons. Mais, qui dit, nouvelle apparence, dit également, personnalité, différente. Nous, ne sommes, pas les mêmes, lorsque nous avons physiquement 20 ans, et lorsque nous avons, physiquement le double. C'est pourquoi, je choisis de reprendre, mon apparence juvénile. Je, ne reprendrais, très probablement, jamais, celle que j'avais au moment, de mourir, car pour moi, elle était morte, en même temps, que celles qu'elle avait crée. Les 21, années qui suivirent, furent, très probablement, les pires de toute ma vie. Pour, commencer, mon deuil passé. J'avais, essayé, de « localiser » mon frère jumeau, à l'aide de notre lien psychique. Le problème, est que lorsque je voulu le faire, je me rendit compte, que notre lien, avait été comme rompu. J'ignorais donc, s'il était toujours, vivant, ou si pire, il était mort. Mais, n'ayant, ressentis, aucune sensation, de ce genre, je gardais, espoir, me disant, qu'il était là, quelque part, et que nous réussirions, très bientôt, à nous retrouver. J'étais naïve. Si, 21 ans, dans notre vie, ne semble qu'une broutille, 21 ans, séparés, de ceux que j'aimais, et plus particulièrement, d'Apollon, fut, une torture. Je, m'établissait, dans un premier temps, en Louisiane, à la Nouvelle Orléans, pour être plus précise. J'avais, aimé cet endroit, lors des années 20, les club de jazz, m'avaient toujours, attirés, et je me souvenais, avoir, dansé plus d'une fois, au son des cuivres, tout en raillant, les regards langoureux, que les femmes jetaient à mon frère. Oui, assurément, les années que j'avais passé là-bas, à cette époque, étaient sans doute, les meilleures de ma vie. Aussi, avais-je, en quelque sorte, espéré, y retrouver mon frère. Car tout, au fond de moi, j'espérais, qu'il soit toujours en vie, là quelque part, et que la coupure de notre lien, soit volontaire. Qu'il voulait, que je le cherche. Cette idée, m'aida à tenir, le temps, que je passais en Louisiane, parce que oui, Apollon, ne se manifestait pas, et ce fut horrible, chaque jour, était une torture. Je, ne vivais pas, je survivais. La guerre, semblait, m'avoir définitivement, tout pris. Et pourtant, je ne pouvais, pas me résoudre, à l'idée que mon frère ne soit plus. Non, pas lui, c'était hors de question, je le refusais. Même, infime, je gardais, l'espoir de le revoir. M'y accrochant, comme à une bouée de sauvetage. C'était ridicule, bien entendue, mais cela m'aidait à tenir.
Votre vie après la malédiction.
Malédiction ? Mais de quoi tu cause ?
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