« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Nous étions fin mai. Terminant mon verre de vin, je le pose dans l’évier avant de lever le regard vers l’horloge. J’avais donné rendez vous à Eloïse en début d’après midi et il était déjà midi cinquante. J’avais déjeuné toute seule dans le salon, devant Netflix. J’étais habillée très sobrement, chemisier gris, pantalon noir, bottes à talons noires et mes cheveux bruns coupés au carré. Ca leur avait clairement fait du bien. M’approchant de la table de la cuisine, je pose mon regard plusieurs minutes sur les deux pins. Ces fameux deux pins qui pourrait me ramener à la maison et me permettre d’être accompagnée par Eloïse. J’allais pouvoir lui montrer une bonne partie de mon monde et peut être que ça me ferait également du bien de pouvoir aller sur la tombe de Daniel.
« Salut Elo. Retrouve moi sur la grande place dans une demi-heure. » énonçais-je au téléphone à la jeune femme sur sa messagerie.
Glissant mon portable dans la poche de mon pantalon, je me saisis de mes clés, des deux pins que je glisse dans la poche de ma veste et quitte le Manoir avant de fermer à clé derrière moi. Me téléportant dans une nuage de fumée violet, je réapparaît sur la grande place avant de me retrouver rapidement en face de ma meilleure amie. Un léger sourire perle sur mon visage tandis que je fouille dans ma poche pour ressortir un pins et lui tendre tandis que je garde le second entre mes mains.
« Ton billet pour le Monde des Contes. » énonçais-je avec un sourire « tu sais comment ça marche ? » demandais-je à la jeune femme.
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Eloise A. St-James
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Eloise avait eu une session d'entraînement intéressante avec les gardiens de l'Olympe. La plupart c'était fait botter le cul, mais il y en avait deux ou trois qui promettaient de devenir très intéressants à force d'entraînement. La déesse en avait pris son partie : les gardes ne seraient jamais aussi bons que ce qu'ils avaient été durant un temps. Apollon avait un très bon chef au niveau de la famille, moins au niveau de la gestion du personnel, du moins pour la brune. Mais après tout, c'était son job à elle que s'occuper de la protection interne d'Olympe, cela l'avait toujours été. La guerrière s'était rendue compte au fil du temps qu'elle avait délaissé son rôle et donc qu'elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même à présent de voir que les procédures les plus simples n'étaient plus respectées... Enfin...
Ce fut en sortant de la douche après sa session d'entraînement qu'elle remarqua que son portable indiquait un message. Regina l'invitait à la rejoindre dans la demi-heure, ce qui intrigua la déesse. Remarquant qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps, Eloise s'habilla d'un jean et d'un débardeur blanc puis enfila des tennis confortables avant de planquer des armes sur elle, comme elle en avait toujours eu l'habitude. Puis elle se téléporta sur la grande place avec cinq minutes d'avance, prête à l'aventure qui ne manquerait sans doute pas d'arriver avec sa meilleure amie.
- Sérieusement ? S'étonna-t-elle en tenant le pin's dans sa main. Comment as-tu réussi à en obtenir ? Demanda-t-elle, curieuse. Euh, franchement, non. Je ne pensais pas que j'irais un jour de mon plein gré alors que je n'ai pas porté attention au mode d'emploi. Avoua-t-elle à sa meilleure amie.
Généralement, elle était embarquée de force dans des aventures se déroulant dans le monde des contes. Peut-être que pour une fois, s'y rendre d'elle-même serait un peu plus reposant ? En tout cas, quand elle avait songé à une aventure avec Regina, elle ne s'était pas trompée ! Et pour le coup, la déesse avait hâte d'aller visiter cet autre monde.
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Regina Mills
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Retourner dans le monde des contes. C’était assez étonnant de se dire que désormais on pouvait s’y rendre comme on le souhaitait et en revenir. J’avais promis à Eloise que je lui ferais découvrir mon monde, mon ancien chez moi. Oui désormais Storybrooke était ma maison même si clairement parfois le Palais Sombre me manquait mais je n’allais pas le dire, non il ne valait sans doute mieux pas. Cependant, aujourd’hui, j’allais y retourner, en compagnie de ma meilleure amie qui plus est et ça, c’était vraiment cool. Alors une fois sur la Grande Place, je lui avais tendue le pin’s avec un grand sourire.
« Ouais, c’est assez cool comme idée je dois avouer. » énonçais-je à la jeune femme avant de reprendre « Je suis l’adjointe du Maire, il m’a suffit de demander. » ajoutais-je « enfin plus ou moins. » ajoutais-je avec un clin d’oeil.
Un petit sourire perle sur mes lèvres alors que j’installe le pin’s sur mon vêtement tout en levant le regard vers la jeune femme.
« C’est vrai qu’on est habituée à être embarqué souvent dans des aventures toutes aussi folles les unes que les autres contre notre gré. » énonçais-je avec un petit rire « mais c’est tout simple, pose le sur ton vêtement, touche le en pensant à l’endroit où tu veux aller et ça nous y emmènera. » énonçais-je alors « il te suffit de penser à la Forêt Enchantée, au Palais Sombre plus exactement. » ajoutais-je.
Je ne tardais pas à le faire moi-même avant de toucher le pin’s et de me retrouver rapidement dans le monde des contes, face à mon ancien palais. Ma meilleure amie ne tarde pas à réapparaître à mes côtés. Je tourne la tête vers elle et lui souris.
« Bienvenue chez moi. » énonçais-je avec un sourire.
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Eloise A. St-James
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Découvrir le monde des contes, de façon volontaire, c’était très rare. À dire vrai, cela n’était arrivé qu’une seule fois à Eloise, quand Hypérion les avait amenés à Arendelle et dans d’autres royaumes. Donc non, comme elle l’expliqua à sa meilleure amie, elle n’avait pas prêté attention au mode d’emploi pour utiliser les badges de voyage.
- Fais gaffe avec mon frère, il est très malin quand il s’agit de jouer des tours pour se venger. Prévint-elle sa meilleure amie en souriant, clairement amusée malgré tout.
Eloise écouta attentivement Regina quand celle-ci lui expliqua le mode d’emploi du truc puis elle la regarda disparaître. Au fond, c’était un peu comme sa capacité de téléportation, il suffisait de penser à l’endroit où l’on voulait être et le tour était joué. Inspirant à fond, la déesse pensa à la Forêt Enchantée, au Palais Sombre de la méchante reine et elle disparut de Storybrooke pour réapparaître dans ledit palais.
- Eh bien, eh bien… Fit-elle en regardant attentivement le palais. Madame ne s’est pas privée hein… Il t’a fallu combien de temps pour le construire ton petit chez-toi ? Questionna-t-elle sa meilleure amie.
Il avait dû en falloir du temps, même avec la magie songea-t-elle. En tout cas, Eloise était impressionnée. Clairement, le Palais avait été fait pour montrer la grandeur de la personne qui l’habitait et personne ne pouvait ignorer à qui était le palais. La guerrière n’était même pas certaine que les gens avaient eu le cran de venir se frotter à Regina quand elle était ici. Et si ça avait été le cas, une petite boule de feu jetée par la fenêtre qu’elle voyait et dont la vue s’étendait au loin et le tour était joué, plus de révolte !
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Un petit sourire perle sur mes lèvres avant que je ne lève le regard vers Eloïse quand elle vint à me dire de me méfier d’Hardés.
« Oh tu sais, je commence à bien le connaître notre cher Hadès et il me connaît aussi, il fait que je suis assez bonne vengeresse moi aussi quand je le veux. » énonçais-je avec un clin d’oeil et un sourire.
Je lui expliquais donc par la suite comment fonctionnait les badges et qu’il ne fallait surtout pas les perdre parce que les pins seraient nos moyens de retour à la maison. Puis j’appuyais sur mon pins avant de disparaître et de réapparaître devant le Palais Sombre, rapidement rejointe par ma meilleure amie. Un léger sourire perle sur mon visage.
« Il fallait que la Reine que j’étais ait un palais digne de ce nom. » énonçais-je en riant « En réalité, c’était le Palais de Léopold. Quand il est mort, j’en ai hérité et disons que j’ai pas été très sympa et c’est pour ça qu’il est devenu aussi sombre, parce que j’étais sombre mais avant il était bien plus lumineux quand Blanche était petite et que mon coeur n’avait pas encore été embrumé par l’obscurité. » expliquais-je à ma meilleure amie.
M’approchant du Palais, je lève la main et d’un mouvement abaisse le bouclier de protection. Tournant le regard vers ma meilleure amie, je reprends rapidement la parole.
« Quand j’ai jeté la malédiction, j’ai protégé mon palais. Parce que la fumée sombre détruisait tout sur son passage alors je me suis dit que j’allais préserver cet endroit. » énonçais-je alors avant de lui faire un signe de tête « Viens, je vais te faire visiter et j’en profiterais pour me changer. On ne sait jamais qui on pourrait croiser et avec nos tenues de Storybrooke, on risque de pas passer inaperçues et peut être qu’il vaut mieux que ce ne soit pas le cas, sait-on jamais. Je devrais avoir aussi quelque chose pour toi. » énonçais-je à la brune alors que j’ouvrais la marche.
( Pando )
Eloise A. St-James
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Si seulement il ne s’agissait que de vengeance… Hadès avait un esprit tellement particulier que la déesse n’en avait pas encore compris la logique, alors même que cela faisait plus de 5 millions d’années qu’ils se connaissaient… Ceci dit, que pouvait-elle faire de plus ? Elle avait averti sa meilleure amie, c’était sa seule possibilité. Se mêler plus que cela de cette histoire, c’était la migraine assurée pour elle, plus quelques petits autres problèmes dont elle souhaitait se passer. Elle en avait déjà assez comme ça des soucis, surtout avec le futur incertain qui s’annonçait pour tous…
- Je t’ai prévenu, le reste, ça ne concerne plus que toi et Hadès. Répondit la guerrière en haussant les épaules.
Elle se permettrait peut-être de lui dire qu’elle l’avait bien prévenu si jamais Hadès se retournait contre Regina de la façon que lui seul utilisait… Là, elle avait bien plus intéressant à faire, notamment visiter le château de Regina lorsqu’elle était encore la Méchante Reine.
- Je t’avoue que j’ai encore un peu de mal à faire concilier la Regina d’avant et celle que je connais… Tu es tellement protectrice avec tes enfants et j’entends l’affection que tu as pour Blanche-Neige quand tu parles d’elle petite… Alors savoir que tu as essayé de la tuer de nombreuses fois, je t’avoue que j’ai du mal à superposer cette facette avec celle de super maman…
Ceci dit… C’était sans doute valable aussi pour elle. Il y avait quelques années encore, elle n’aurait jamais essayé de s’interposer dans les histoires des jumeaux… Aujourd’hui, elle était prête à donner sa vie pour sauver la leur, sans aucun souci. Le seul qui avait toujours eu le droit à ça, c’était Arès. La seule faille de sa carapace de l’époque… Eloise se mordit l’intérieur de la joue pour penser à autre chose et se concentra plutôt sur Regina qui venait de faire tomber le bouclier qui entourait son palais.
- Tu te rends compte que le fait même que tu sois là, ça ne nous permettra pas de passer inaperçues ? Fit-elle remarquer en souriant tout en suivant la sorcière. Tant qu’on évite les tenues de bal à corset, ça me va… Soupira-t-elle.
Elle était bien consciente qu’elle devait se mettre à la mode de l’époque. En soi, ça ne la dérangeait pas réellement. Par contre, elle espérait vraiment avoir une tenue qui lui permettrait de bouger et de pouvoir se battre si nécessaire. Et se balader avec la Méchante Reine, c’était prendre un risque de tomber sur des gens qui souhaitaient se venger.
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«Toute façon, je sais que je pourrais venir te voir si jamais j’ai le moindre soucis avec cet imbécile. » énonçais-je avec un léger sourire et un clin d’oeil.
Si je pouvais, j’enfermerais Hadès dans un placard et je le laisserais croupir. Enfin par moment en tout cas. Cependant, on avait clairement autre chose à penser là tout de suite. Je voulais qu’on puisse se promener tranquillement sans que les yeux ne se retournent sur mon passage, après tout, ici, j’étais toujours connue comme la méchante reine, alors il ne valait mieux pas qu’on me reconnaisse trop.
Je tourne le regard vers Eloïse avant de reprendre la parole quand ma meilleure amie m’explique qu’elle a un peu de mal à concilier l’ancienne Regina avec celle qu’elle a pu connaître à Storybrooke. Je me pince les lèvres et souris légèrement.
« Ça me rassure sur le fait que j’ai véritablement évoluée et ça me fait plaisir. Je crois qu’au fond, devenir la méchante reine était une sorte de bouclier que j’ai pu mettre autour de mon coeur. C’était plus simple d’être méchante que de demander de l’aide parce que je souffre. Je suis consciente aujourd’hui du chemin que j’ai fait et le fait que tu me dises que tu as du mal à concilier le fait que j’étais totalement différente de celle que je suis aujourd’hui me rassure, j’ai réussis à faire mon bout de chemin et c’est en partie grâce à ma famille et à mes amis. » énonçais-je avec un sourire.
Nous entrons dans le palais. La jeune femme me fait comprendre qu’elle ne souhaite pas de tenues de bal à corset mais sans doute plus que quelque chose pour pouvoir se balader librement. Elle avait d’ailleurs raison sur un point, on ne passera pas inaperçues vu qui je suis pour ceux qui vivent encore dans ce monde. Une fois que nous arrivons dans mes appartements, je tourne le regard vers la jeune femme.
« Voilà pour toi » énonçais-je en lui tendant une tenue apte pour ce monde mais qui lui permettrait de se déplacer librement et de se battre si nécessaire, vu qu’elle était avec moi et qu’on risquait de croiser des personnes qui risquaient de vouloir se débarrasser de moi. Bougeant légèrement la main, un nuage de fumée violet m’entoure avant que je ne réapparaisse dans une toute nouvelle tenue, beaucoup plus apte à ce monde. Une cape au dessus des épaules, j’en donne une à Eloïse et lui souris « tu es prête à voir le monde d’où je viens ? » demandais-je à la jeune femme.
belle âme
Eloise A. St-James
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Venir la voir si elle avait un souci avec Hadès… Oui bien sûr. Eloise serait bien évidemment présente pour sa meilleure amie, mais personne n’avait jamais véritablement réussi à raisonner Hadès quand il s’y mettait… Ce mec était capable de tout et avait une façon de penser tellement étrange qu’il en était imprévisible. Et la guerrière savait parfaitement qu’un adversaire imprévisible était le plus difficile à combattre… Ceci dit, elles n’en étaient pas encore là, alors tout ceci n’avait pas vraiment d’importance.
- Bien sûr que tu peux compter sur moi. Répondit-elle en souriant.
Tout en suivant Regina vers ses appartements, la déesse lui fit part de sa difficulté à faire concilier la Méchante Reine avec celle qui était à présent sa meilleure amie. Il n’y avait pas à dire, la magicienne avait énormément changé, et ce n’était pas la brune qui allait s’en plaindre bien évidemment. Elle écouta attentivement son amie et ne put qu’hocher la tête, comprenant le cheminement de l’ancienne souveraine ainsi que le besoin qu’elle avait eu d’avoir un bouclier.
- On est pareil toi et moi sur ce point… Avoua la guerrière. Moi aussi j’ai préféré jouer à la méchante, me faire haïr des autres… C’était plus simple pour me protéger, à l’époque la famille divine n’était pas celle d’aujourd’hui, nous étions tous divisés à quelques exceptions près comme les jumeaux ou Arès et moi. Mais si on voulait survivre, il fallait jouer un rôle et être une garce est très facile… L’arrivée de Storybrooke et la naissance d’Elliot ont tout changé à ce niveau-là et pour ma part, je trouve que c’est tant mieux…
De son point de vue, la déesse n’avait fait que gagner des choses depuis les événements datant de quasiment trente ans. Il n’y avait que deux points négatifs à ses yeux, deux pertes dont elle ne se remettrait jamais totalement : Hippolyte et Arès. Sur tous les autres tableaux, elle avait touché le jackpot. Alors la brune essayait de ne pas trop s’appesantir sur les pertes pour continuer à avancer et à profiter de tout ce qu’elle avait obtenu.
- Merci ! Sourit-elle avant de prendre la tenue que lui tendait son amie.
D’un claquement de doigts, Eloise était habillée d’une robe bleue fluide à manches longues et bouffantes avec une cape rouge que lui tendit Regina. Elle rajouta un collier avec une pierre blanche qui tombait pile poils pour souligner son décolleté. Après tout, elle était plus que capable de se défendre contre n’importe qui, alors autant mettre ses atouts en avant.
- Je te suis ! Répondit-elle à sa meilleure amie, après avoir toutefois vérifier que ses poignards étaient toujours dans ses étuis attachés autour de ses cuisses.
On était jamais trop prudent et la déesse était déjà venue dans ce monde, sans pouvoir utiliser ses pouvoirs alors autant être préparée à plus ou moins tout !
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Hadès était peut être un idiot mais il n’était pas méchant, bien au contraire. Cependant, parfois il pouvait faire le con et foutre la merde mais je savais clairement à quoi m’en tenir avec lui et le fait de savoir que ma meilleure amie ne serait jamais loin pour me venir en aide avec son frère me rassurait sur la situation. Je lui répondis d’un simple sourire alors que nous avancions dans mes appartements. J’avais tellement envie de lui montrer le monde d’où je venais, mon ancien chez moi, le manoir dans lequel j’avais grandie mais aussi là où j’avais connue Daniel, sa tombe également. C’était peut être idiot mais ça me semblait important.
« Finalement, Storybrooke a été plus bénéfique pour nous que je n’aurais pu le croire lorsque j’ai lancé la malédiction. » énonçais-je avec un sourire amusé et un léger clin d’oeil.
Et dire qu’à l’origine, j’avais lancé le Sort noir pour interdire aux « gentils » d’avoir le droit au bonheur. Mais maintenant, c’était du passé. J’étais bien loin de cette version de moi-même et même si elle me hantait encore beaucoup trop à mon goût, je savais parfaitement que je ne redeviendrais plus celle que j’étais par le passé, c’était beaucoup trop dangereux. Nous étions dans mes appartements et après lui avoir donnée une autre tenue pour se changer, je m’étais changée à mon tour et une fois que nous fûmes toutes deux prêtes, je lui souris.
« Cette robe te va vraiment très bien. » énonçais-je avec un sourire avant de reprendre la parole après avoir pris sa main dans la mienne pour nous faire disparaître dans un nuage de fumée violet, nous faisant réapparaître dans les jardins de la maison de campagne de mon enfance. Je tourne le regard vers la déesse et lui souris « ça, c’est la maison de campagne dans laquelle j’ai grandie et là-bas, c’est l’écurie où j’ai rencontré Daniel pour la première fois. » énonçais-je à la jeune femme « viens. » ajoutais-je alors que je me dirigeais vers la maison.
Nous ne tardons pas à y arriver. Poussant la porte d’entrée, je remarque avec bonheur que tout a été maintenu intact grâce sans doute à un sortilège de protection de ma mère. Je me tourne vers Eloïse et lui souris.
« Bienvenue chez moi. » énonçais-je alors.
codage par aqua
Citation :
je te laisse imaginer ce que tu veux comme décoration intérieure, mais genre on sait à peut près à quoi ça ressemble, c'est gigantesque, c'est bien décoré, c'est lumineux et c'est riche quoi :')
Eloise A. St-James
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Eloise le savait bien, Regina était capable de se défendre. Ceci dit, elle n’avait pas pu s’en empêcher, il avait fallu qu’elle la prévienne : si Hadès se rendait compte qu’elle lui avait chipé des pass pour le monde des contes, ça pourrait se finir en vengeance tordue dont il avait le secret. Mais puisque la sorcière était sûre d’elle, la déesse n’ajouta rien de plus, lui faisant simplement savoir qu’elle serait là au besoin. C’était à cela que servait les amis, d’autant plus lorsqu’il s’agissait de sa meilleure amie.
- Sans doute. Et même les habitants sont au final bien contents de vivre à Storybrooke malgré ce qu’ils peuvent bien en dire parfois…
Ces paysans avaient juste eu un peu trop tendance à devenir chiants quand ils s’estimaient floués. Au final, presque 10 ans après la fin de la Malédiction, la plupart était encore en ville, profitant des bienfaits de la technologie pour certains, de cette ville emplie de magie et sans trop de préjugés – on passera sur les préjugés sur les divins qui étaient quand même là bien avant eux – bref, la plupart avait trouvé de quoi se satisfaire de cette nouvelle vie.
- Merci. Répondit-elle en souriant. Le style médiéval te va bien à toi aussi.
Et sur ces mots, les deux femmes disparurent, direction l’un des endroits où Regina avait vécu une partie de sa vie. Elles apparurent devant une maison de campagne qui semblait bien luxueuse depuis l’extérieur. Suivant sa meilleure amie, elle nota que c’était ici que celle-ci avait rencontré Daniel pour la première fois. Un lieu cher à son cœur donc. Et la déesse se dit qu’elle ne s’était pas trompée en pensant que l’intérieur serait luxueux, c’était clairement le cas. Pour une maison de campagne, elle n’imaginait pas les choses ainsi.
- Une maison de campagne hein ? Ça tient plus d’un manoir ça ! S’exclama-t-elle en regardant autour d’elle.
La pièce principale était extrêmement grande, lumineuse et très bien aménagée, il fallait le dire ! Tout aussi montrait la richesse de la famille habitant là. La mère de Regina n’avait pas souhaité apparemment que les quelques visiteurs puissent douter de la richesse de la famille… Ce qui lui rappelait assez Marie Stuart avant qu’elle ne se fasse tuer par Elisabeth Ière…
- Et tes appartements sont aussi luxueux ? Demanda-t-elle à la sorcière. Comment c’est arrivé entre Daniel et toi ?
Elle connaissait l’histoire de façon succincte, c’était le moment d’avoir les détails.