« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Je le crois aussi. Je t’avoue que je l’aime bien cette ville tu sais…surtout avec toute sa modernité. » énonçais-je à la jeune femme.
Il est vrai qu’avoir vécue dans ce monde me prouvait à quel point la vie à Storybrooke, dans le monde moderne pouvait-être véritablement une bonne chose. On avait tout à porté de main et c’est sans doute ce qui manquait ici. Bien sûr, la magie pouvait être utile mais je crois que je n’arriverais pas à me passer de mon portable ou encore de ma voiture, il m’en avait fallut du temps pour réussir à conduire après avoir passé toute ma vie durant à cheval ou bien dans un carrosse. Mais pour l’instant, nous étions revenues dans la Forêt Enchantée et je m’apprêtais à faire découvrir à ma meilleure amie, tout mon monde.
Après l’avoir complimentée sur sa tenue vestimentaire, je lui souris.
« Merci très chère. » énonçais-je alors.
Nous disparûmes toutes deux avant de réapparaître devant ma maison de campagne, celle où j’avais grandie, celle où j’avais eu le bonheur de connaître Daniel, mon premier amour, celui qui sera a jamais gravé dans mon coeur. Nous entrons toutes deux dans la maison avant que je ne ris légèrement en entendant les affirmations de la déesse.
« C’est vrai que c’est grand. » énonçais-je en riant « si je me souviens bien, c’est mon grand-père paternel qui a fait don de cette maison à mes parents le jour de leur mariage. » expliquais-je alors tandis que quelques souvenirs reprenaient vie dans mon esprit alors que je foulais à nouveau les sols de ma maison d’enfance.
Je tourne le regard vers la brune avant de reprendre la parole.
« Viens avec moi, je vais te montrer. » énonçais-je alors tandis que je grimpais les escaliers avec elle pour pousser la porte qui menait à ma chambre d’enfant.
Mes appartements étaient grands et luxueux, je prenais plaisir à retrouver ce grand miroir qui avait tant attisé ma curiosité quand j’étais encore enfant, mon immense dressing où se trouvait toujours mes nombreuses tenues d’enfants et d’adolescentes. Les grandes fenêtres et surtout le balcon qui donnait une vue sur l’entièreté de notre propriété me rappelait tous ces instants que j’avais pu passé à contempler l’horizon, espérant fuir de cette vie un jour. Si seulement j’avais su à ce moment là…
« Tout est intact, c’est fou… » soufflais-je alors tandis que je passais ma main sur les draps soyeux de mon immense lit. Je me rendais compte que tout ça, c’était beaucoup trop pour une petite fille.
Mon regard vint se poser sur une poupée de porcelaine à la robe rose poudrée et à la longue chevelure châtain ondulé.
« Oh Miss Acacia. Je ne me souvenais plus que je l’avais laissé ici. Elle est intacte. » énonçais-je en la prenant dans mes mains avant de la tendre à Eloise « c’était ma poupée préférée. » énonçais-je « je sais ce que tu penses, tout ça, tout ces trésors, c’est beaucoup pour une petite fille…il faut croire que ma mère voulait toujours en mettre plein la vue et rappeler notre rang social. » avouais-je alors « bien que je me serais contenté de peu si j’avais eu l’amour de ma mère. » avouais-je alors à la jeune femme « regarde. » énonçais-je alors que je lui montrais une peinture où je me trouvais avec mes parents alors que j’avais un peu plus d’une dizaine d’années, un léger sourire sur le visage. Mon père avait une main bienveillante posée sur mon épaule et un sourire sur le visage tandis que ma mère avait le visage fermé et serrait mon épaule droite et son regard était sombre et froid, la peinture faisait ressortir tout ça « c’est fou ce que ce peintre était doué. » énonçais-je à la jeune femme « on voit à quel point ma mère pouvait m’aimer sur cette peinture. » soufflais-je alors.
Prenant quelques instants alors que je m’approche du balcon, je finis par tourner le regard vers Eloïse.
« Il avait quelques années de plus que moi quand on s’est connus tous les deux. Son père travaillait pour mes parents. Il était très gentil et bienveillant. Quand j’ai eu l’âge de monter à cheval, c’est Daniel qui m’a appris. Plus je grandissais et plus je me rendais compte que j’aimais passer du temps avec lui, que j’aimais sa façon de voir les choses et puis avec Daniel, j’étais libre d’être moi-même et je n’étais pas ramené à mon statut de princesse. Il a toujours cru au véritable amour et à quel point il pouvait être puissant. Puis un jour alors qu’on était à cheval tous les deux, Rocinante s’est affolé à cause d’un serpent et Daniel m’a rattrapée avant de me prendre dans ses bras et il m’a embrassée. C’est là que j’ai compris que les sentiments étaient réciproques et c’est comme ça que tout a commencé. » expliquais-je alors à Eloïse « mon père appréciait énormément Daniel et voyait à quel point j’étais heureuse avec lui et que j’aimais vraiment passer du temps avec lui. Mais ma mère voyait ça d’un très mauvais oeil. C’était mon premier amour et sans doute le plus précieux de tous. » ajoutais-je avant de fouiller dans la poche de ma tenue et d’en sortir l’alliance en argent qu’il m’avait offerte alors que j’avais tout juste seize ans et que nous étions tous les deux dans l’écurie sur laquelle mon regard venait de se poser « j’ai toujours cette alliance avec moi pour me rappeler qu’un jour quelqu’un m’a profondément aimée pour celle que j’étais véritablement, pour me souvenir qu’à chaque instant, je me dois de lutter pour qu’il ne soit pas mort en vain. » énonçais-je alors à la jeune femme.
Respirant profondément, je tourne le regard vers la jeune femme.
« Tu sais, parfois j’aimerais remonter le temps et pouvoir empêcher ma mère de tuer Daniel. » énonçais-je à Eloïse « C’est le seul homme qui m’a sincèrement aimé, qui a donné sa vie pour moi, qui m’a prouvé que le véritable amour existe bel et bien et je l’ai laissé mourir. Je n’ai rien fait pour le sauver. Et le pire c’est que je suis la méchante reine et que malgré toutes les choses horribles que j’ai pu faire, c’est ça mon plus grand regret. Ne pas avoir sauvé la vie de l’homme que j’aimais. » avouais-je à Eloïse « on continue la visite ? » énonçais-je alors en respirant un bon coup et en voulant changer de sujet, mais je connaissais ma meilleure amie, ça n’allait sans doute pas être aussi simple que ça.
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Eloise A. St-James
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Certes… La modernité était incontestablement un avantage indéniable. Eloise avait connu l’évolution de la Terre alors du coup, elle était assez contente d’avoir les modernités actuelles. Ceci dit, parfois elle ressentait un peu de nostalgie face à des choses du passé : l’émerveillement simple des gens devant un magicien au début des années 50, la simplicité des vêtements des années 90… Bref, plusieurs choses étaient plus simples avant et parfois elle regrettait la modernité.
- Ouais… Enfin je vais te dire, internet et tout ce qui est lié, je m’en serais bien passée… Soupira-t-elle. Parfois je me dis qu’on aurait mieux fait de rester bloqués à la Renaissance… Voir même à une époque encore plus lointaine…
Des guerres moins destructrices, des armes moins sophistiquées, les informations qui étaient bien moins facilement accessibles… C’était sans doute ce dernier point qui était contrariant, parce qu’Eloise avait encore en tête l’équipe spéciale de l’armée qui avait pour mission de surveiller Storybrooke et plus particulièrement les dieux. Ils avaient même réussi à créer une puce qui bloquait leur capacité de régénération et déjà l’un des habitants de Storybrooke, Shérif de la ville à l’époque, avait voulu s’en munir, voire même en créer à son tour. Donc ouais, la technologique s’était cool, mais parfois elle le regrettait amèrement.
- Ton grand-père était membre de l’aristocratie ? Demanda-t-elle à sa meilleure amie.
Sûrement vu le manoir. Regina avait donc sans doute toujours été habituée au luxe. Un point à retenir quand on la voyait soupirer en passant un coup de torchon sur le comptoir du bar au Roni’s parce qu’un idiot avait renversé de la bière, histoire de se moquer un peu d’elle bien sûr, de façon parfaitement amicale.
- C’est ton sort qui a maintenu tout cela en état ?
Déjà que le Sort Noir était impressionnant en lui-même, si en plus d’avoir embarqué des gens dans un autre monde et leur avoir modifié la mémoire et fait revivre la même journée pendant 28 ans, le truc avait aussi permis de garder certains endroits parfaitement à l’abri, elle disait… En fait non, elle ne dirait rien du tout parce que de base déjà ce Sort l’impressionnait grandement. Et qu’elle imaginait à peine la douleur qui avait dû être celle de sa meilleure amie pour que celle-ci en vienne à de telles extrémités.
- Ta mère… Elle était paysanne à la base ? Demanda la déesse, curieuse en voyant la douleur de sa meilleure amie alors que celle-ci s’éloignait pour lui montrer une peinture de famille.
La fille et le père parfaitement humains et plein d’énergie, la mère une véritable statue de glace… La guerrière imaginait fort bien une femme froide, fière et prête à tout pour garder son statut social, voire même l’augmenter, sans doute en mariant sa fille unique à un roi, même si celui-ci était vieux comme pas permis…
- Je n’ose pas imaginer ce que tu as ressenti… Je ne connais même pas les relations parents/enfants, vu que je n’ai appris qui était mon père qu’il y a quelques années. Avoua-t-elle. Et puis, Japet veut me tuer alors je ne suis pas certaine qu’il soit un modèle parental très fiable tu vois. Ajouta la brune avec un sourire en coin.
Même si ça lui faisait mal. Quand Eloise avait appris qui était son père, elle avait été très déçue, d’autant plus quand il avait essayé de tuer Peggy qui s’était alors fait passer pour elle. Mais le pire avait été d’apprendre pourquoi il avait fait deux enfants alors que clairement ce n’était pas un truc qui lui plaisait. Pan lui avait avoué qu’il avait eu un second enfant parce que son aînée était une fille. Juste ça. Il n’avait même pas essayé de voir ce qu’elle pourrait devenir. Le fait qu’elle soit de sexe féminin l’avait condamné aux yeux de son père. Pas de figure familiale stable pour elle donc. Elle ne connaissait même pas le nom de sa mère… Eloise soupira en rejoignant Regina sur le balcon.
- Je te l’ai déjà dit je crois… Je t’envie dans un sens. Pour avoir connu ça. Moi… J’ai eu plusieurs histoires bien sûr, depuis le temps que je suis Terre… Mais rien d’aussi puissant que ce que tu as vécu. Dit-elle doucement. Tu as raison de t’en souvenir et de chérir ce souvenir. Tu devrais aussi récupérer la peinture pour te rappeler que ton père aussi te chérissait de tout son cœur. Tu as été aimée et c’est le présent le plus important du monde. Déclara-t-elle en regardant droit devant elle, envieuse mais dans le même temps heureuse pour son amie.
Eloise tourna vivement la tête vers Regina et manqua de répondre sèchement à son envie avant de se taire et de plutôt réfléchir à ce qu’elle venait de lui dire. Dans un sens, elle comprenait, faire revivre son amour, tout faire pour pouvoir vivre avec lui… Oui, elle comprenait fort bien qu’on ait envie de revenir sur les événements les plus douloureux de sa vie. Mais la déesse savait aussi malheureusement que cela ne pouvait pas se faire et surtout ne devait pas être fait.
- Ne te dis jamais un truc pareil… Le Temps est trop capricieux pour permettre ce genre de choses. Si tu le faisais et parvenais à vivre heureuse avec Daniel, qui ne te dit pas qu’une autre catastrophe n’arriverait par la suite qui te l’enlèverait ? Lui dit-elle doucement, peu désireuse de lui faire de la peine. Les événements que tu as vécus ont fait de toi celle que tu es aujourd’hui. La mère d’Alexis, d’Henry et Daniel. Ma meilleure amie. Sans toutes ces douleurs, tout ceci ne serait jamais arrivé. Il faut parvenir à vivre avec nos regrets…
Elle-même en avait, plusieurs même. Ses plus grands regrets étant bien sûr la mort d’Hippolyte et d’Arès. Elle ferait n’importe quoi pour les sauver mais savait fort bien que cela n’arriverait jamais… Même en rejoignant Chronos elle n’était pas certaine qu’un jour elle puisse réparer tout ça. Et dans un sens, elle ne voulait pas le savoir, parce qu’alors, qu’aurait-elle sacrifié pour parvenir à ce résultat ?
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by Wiise
Regina Mills
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
J’étais heureuse de partager cette escapade avec ma meilleure amie. Qui aurait pu croire il y a des années de cela qu’un jour, je puisse être proche de la déesse de la guerre ? Moi-même je ne l’aurais pas cru mais les événements ont fait que des liens se sont tissés et ça, c’est une chose que je ne regrette pas. Cependant, être ici dans ce « palais » dans lequel j’ai grandie me fait étrange, comme un écho d’un passé lointain pourtant si proche à la fois. Je ne sais pas trop comment décrire cela. Posant mon regard sur ma meilleure amie alors que nous marchions entre les murs de cette maison qui m’avait vu grandir, je finis par reprendre la parole.
« Pour le coup, c’est pas faux. Mais je vais te dire, ce que j’apprécie vraiment dans la modernité dans laquelle j’ai crée Storybrooke, c’est la présence de l’hygiène et surtout la médecine. C’est quand même pas plus mal d’avoir des anti-biotiques pour certaines maladies même si pour le coup, je peux soigner d’un mouvement de la main, pour certains, c’est quand même bénéfique. » avouais-je à la jeune femme.
Cependant, je comprenais les réticences de la jeune femme au fait de l’importance d’internet dans le monde moderne, c’était par cette intermédiaire que notre existence ainsi que celle de Storybrooke avait fini par être connue par le reste du monde, ainsi que par le gouvernement et les dieux étaient sous surveillance et c’était quelque chose qui n’était clairement pas ce qu’il y a de plus bénéfique mais cela faisait quelques temps que les choses semblaient s’être calmées mais j’ignorais pendant combien de temps ça allait durer. Après tout, avec Storybrooke, on est jamais à l’abri de rien. Alors que nous nous trouvions dans ma chambre, enfin qui ressemblait plus à un appartement vu la gigantesqueté des lieux, la jeune femme me demande si mon grand-père était membre de l’aristocratie, après tout, cela expliquerait que mon père ait hérité de cet immense manoir à son mariage avec ma mère.
« Yep. Il était Roi, le Roi Xavier, c’était le Roi du royaume dans lequel a grandie ma mère. Et donc mon père était prince et du coup, en l’épousant, elle est devenue princesse, puis moi aussi a ma naissance. Mais je l’aimais pas, c’était pas le meilleur homme qui soit sur la planète. Il est mort jeune, je devais avoir neuf ans, je suis sûre que c’est ma mère qui l’a tué. Enfin, je pourrais jamais en être certaine. » énonçais-je à la jeune femme « D’ailleurs, avec un père pareil, je me demande comment mon père a fait pour être aussi merveilleux. » énonçais-je avec un sourire.
Mon père était et restera sans doute le plus grand homme que j’ai connu et le premier que j’ai profondément aimé. C’est d’ailleurs son sacrifice qui m’a permis de lancer la malédiction et aujourd’hui encore je le regrette même si j’ai eu mes enfants dans cet autre monde, si je pouvais ramener mon père à la vie, je le ferais, oh ça oui. Je fais un léger signe de la tête alors que je déambule près de mon lit.
« Oui, j’ai voulu protéger cet endroit, parce que même si j’ai eu une enfance assez hard avec ma mère, c’est aussi ici que j’ai connu Daniel et que j’ai connu certains moments de bonheur donc je voulais que ce lieu soit préservé alors avant de jeter la malédiction, j’ai pris l’initiative de tout maintenir sous un sortilège de protection, le même que j’ai utilisé pour mon palais. » énonçais-je à la jeune femme.
Lui montrant la peinture familiale, je soupire. On voyait bien sur la dite peinture que je ressemblais bien plus à mon père qu’à ma mère, c’était une vraie statue de glace, froide, rigide et mauvaise. Respirant profondément, je reprends la parole par la suite.
« Oui. Elle était fille de meunier. Si je te raconte sa rencontre avec mon père et la façon dont elle pu obtenir le droit de l’épouser, tu vas trouver ça complètement ridicule. » avouais-je à la jeune femme « mais dans un sens, je comprends qu’elle ait souhaité que je devienne Reine parce qu’elle s’était battue pour intégrer les hauts rangs de la société et elle ne voulait pas que ce soit en vain, même si pour cela, elle devait réduire mon bonheur en cendres. Finalement, c’est ce qu’elle a plus ou moins fait en écrasant le coeur de Daniel. » énonçais-je à la jeune femme « même si aujourd’hui je sais que mon bonheur ne se résume pas à un homme mais à un tout… »
Mes enfants étaient d’ailleurs la première chose qui me comblait de bonheur. Puis mon petit fils aussi. Un petit sourire perle sur mon visage avant que je ne reprenne la parole par la suite.
« Mon père était un homme bon qui ne voulait que mon bonheur, il me félicitait toujours pour les exploits que j’accomplissais. Il m’aimait telle que j’étais et appréciait beaucoup Daniel. Ma mère, elle c’était…plus compliqué. Quand je ne voulais pas lui obéir, elle usait de la magie contre moi. Mon père tentait toujours de prendre ma défense mais elle le menaçait également d’user de ses pouvoirs sur lui. Si tu savais comme je détestais la magie à l’époque, comme je haïssais tout ce qu’elle pouvait faire. C’est assez étonnant de se dire que je suis finalement devenue une sorcière de haut niveau en sachant que je souhaitais de tout mon être ne jamais devenir comme ma mère… » avouais-je alors « Tu sais, c’est pour la mémoire de mon père que j’ai appelé mon fils Henry. Il était tellement bon et généreux et un père si fabuleux que j’espère de tout mon coeur qu’Henry soit ce même genre d’homme. » énonçais-je à la jeune femme.
M’avançant vers le balcon, je commence à lui raconter mon histoire avec Daniel, notre première rencontre et cet amour immense qui avait pris vie dans mon coeur avant de s’éteindre quand ma mère avait arraché le sien. Jouant avec l’alliance qu’il m’avait offerte entre mes doigts, je finis par poser mon regard sur la jeune femme, un léger sourire compréhensif sur les lèvres.
« Tu as sans doute raison. Tu sais, j’ai toujours peur que la méchante reine revienne et ne brise tout ce que j’ai réussi à faire depuis la rupture de la malédiction. Et ça, je ne veux pas alors j’essaie de garder à l’esprit tout ces instants si importants à mes yeux. Mon père, Daniel. J’essaie de ne pas les oublier et de me souvenir de ce que mon père m’a dit un jour : « N’oublies jamais qui tu es vraiment. » et je crois que j’ai fini par le comprendre depuis peu. » avouais-je alors à la jeune femme tandis que je bougeais la main pour faire disparaître la peinture qui avait terminé son voyage dans mon salon à Storybrooke « J’ai envoyé la peinture à Storybrooke. » énonçais-je à ma meilleure amie.
Plongeant mon regard dans celui de ma meilleure amie, j’avale difficilement avant de reprendre la parole, réfléchissant à ce qu’elle venait de me dire.
« Il faut croire que c’était mon destin de perdre Daniel et tu as raison, si les choses ne s’étaient pas faites ainsi, je n’aurais jamais eu tout ce que j’ai aujourd’hui, je n’aurais pas mes enfants, et je ne t’aurais pas toi. Je n’aurais pas appris à devenir celle que je suis aujourd’hui. Je crois qu’il est temps que je vive pleinement en étant celle que je suis vraiment. Ce n’est pas la méchante reine que je suis mais Regina et je crois que c’est déjà bien. » énonçais-je à la jeune femme avant de reprendre la parole « au fait, en parlant de Daniel, je voulais te demander quelque chose… » commençais-je avant de m’humecter les lèvres « je parle de mon fils. Tu sais à quel point dans ce monde, il est important d’être protégé, d’avoir une bonne fée qui veille sur nous. Bien sûr, ça fonctionne différemment à Storybrooke mais…Daniel est relié à ce monde que je le veuille ou non étant donné que c’est mon fils. Et s’il m’arrive quelque chose, je sais que je peux avoir confiance en toi pour veiller sur lui. Est-ce-que tu acceptes d’être la marraine de Daniel ? » demandais-je à la jeune femme.
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Eloise A. St-James
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Elles n’avaient clairement pas le même avis sur la modernité. Autant Eloise pouvait en apprécier certains aspects, autant elle aurait préféré en oublier la plupart. Contrairement à Regina qui voyait les bons côtés, notamment la médecine et l’hygiène.
- Tu sais que l’hygiène, c’est à la Renaissance qu’elle a pris un coup ? Avant, les gens se lavaient régulièrement et n’attrapaient pas autant de maladies… Bon, c’est vrai aussi qu’ils mourraient jeunes, de guerre ou de famine, mais quand même… Y avait des trucs bien avant aussi.
Elle avait l’impression d’être une vieille grand-mère en disant cela. Mais bon, ayant plus de 5 millions d’années, il fallait bien dire que des époques différentes, la déesse en avait vu passé certaines. Elle avait juste du mal avec celle d’aujourd’hui qui était beaucoup plus complexe que les autres, surtout à cause des moyens de communication et de surveillance mis en place. Il n’y avait qu’à voir comment l’aventure à la Nouvelle Orléans c’était terminée quelques années plutôt…
- Elle a sacrément bien joué ta mère pour parvenir à s’extraire de sa condition… Releva-t-elle. Quant aux liens du sang, tu sais, ça ne fait pas tout. Regarde-moi, si j’étais la digne fille de mon père, je serais une femme cruelle et froide. Ce que je n’ai jamais été, même durant ma période de rébellion. C'est une chance je pense que la génétique ne fasse pas tout... Sinon, tu n’aurais pas réussi à te racheter et moi non plus.
C’était on ne peut plus vrai. Le sang ne faisait pas tout, elle en était la preuve vivante. Mais de même que l’environnement et les moyens à disposition des parents, ça pouvait aider à ce que l’enfant tende dans une direction ou dans une autre. Le truc cool, c’était aussi que cela permettait de se racheter au besoin. Eloise ne penserait jamais que quelqu’un était pourri jusqu’à la moelle de naissance. C’était quelque chose de progressif. Et si certaines étaient effectivement pourris, ça n’était pas forcément à cause du sang mais des autres facteurs. Voire à cause d’un problème psychologique. Comme pour Zeus, même si elle le détestait et était bien contente de sa mort, il n’avait pas été pourri au départ. Il avait été un enfant comme le reste des dieux. C’était juste qu’ils en avaient perdu tous souvenirs, à cause d’une décision d’Hypérion.
- Je comprends pourquoi tu as choisi de tout protéger. La rassura-t-elle d’un sourire.
Elle aussi l’aurait sans doute fait si elle avait eu des souvenirs de son enfance. Elle aurait essayé de protéger l’endroit qui avait accueilli ses rires, ses joies d’enfant. Malheureusement, elle ne retrouverait sans doute jamais la mémoire, car les Titans ne souhaitaient pas qu’ils l’aient. Et la guerrière ne comprenait pas pourquoi. Ni ce qui avait motivé ce choix. Ceci dit, à présent ils avaient trois Titans avec eux, dont un qui semblait assez enclin à répondre aux questions, peut-être tenterait-elle de nouveau d’avoir ses réponses…
- Moi je ne connais pas ma mère. Même pas son nom. Quant à mon père… C’est un enfoiré de première qui a eu un second enfant parce qu’il n’acceptait pas que son aînée soit une fille. T’imagine le personnage ? C’est bien que tu aies eu quelqu’un qui t’aimait suffisamment pour se battre pour toi malgré ta mère. Dit-elle doucement. Tu l’as bien élevé. Henry sera un homme bien. Lui assura-t-elle.
Elle ne lui promit pas qu’il ne ferait pas d’erreur, parce que c’était impossible à promettre. Mais il serait un homme de bien, c’était certain. Elle avait assez côtoyé les mortels pour le reconnaître facilement.
- C’est bien que cette peur soit là. Pas parce que j’aime te torturer. La rassura-t-elle avec un sourire. Mais parce que lorsqu’on a une peur pareille, on sait ce qu’on a à perdre si on succombe à notre part la plus noire. Cette peur, c’est un rappel de ce pourquoi tu dois te battre, pour éviter de retourner dans tes travers. Et je trouve que tu gères ça plutôt bien. Affirma-t-elle ensuite.
Eloise ne savait pas vraiment qu’elle était sa peur à présent. Elle avait déjà perdu son frère le plus proche, la nièce qu’elle avait chéri le peu de temps qu’elles s’étaient connues… Bien sûr, elle ne souhaitait pas la mort des autres, mais la déesse n’avait pas réussi à créer un lien aussi important avec Elliot, Ellie ou même Cassandre qu’elle ne l’avait fait avec Hyppolite. Il n’y avait que Melody qui pouvait se targuer d’avoir un lien particulier avec elle et la brune n’était pas certaine que la sirène s’en vanterait un jour. Elles étaient trop semblables, à toujours ne vouloir compter que sur elles-mêmes… C’était sans doute à cause de ça que la déesse était moins froide avec Melody qu’avec les autres…
- Ouais, être Regina, c’est déjà pas si mal. Puissante magicienne et meilleure amie de la déesse de la Guerre, franchement c’est déjà beaucoup de boulot non ? Plaisanta-t-elle avant de redevenir sérieuse quand Regina lui annonça qu’elle voulait lui demander quelque chose à propos de son dernier né. Mais la déesse ne s’était clairement pas attendue à cela… Elle était surprise et très touchée par la demande de sa meilleure amie. C’est… Mince Gina. C’est une sacrée responsabilité. Mais surtout un sacré honneur pour moi. J’accepte avec plaisir. Lui répondit-elle avant d’enlacer sa meilleure amie, profondément émue. Mais t’as quand même intérêt à rester en vie. Lui lança-t-elle en se reculant.
Faudrait pas en venir un jour à ce qu’elle ait la garde de cet enfant. Parce qu’Eloise ne savait pas s’occuper de tout petit. Les plus âgés, elle savait gérer, mais les bambins, c’était une toute autre histoire.