« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
“J'aimerai comprendre : elle les préfère vieux et intelligent ou jeune et con?”
J’étais encore là. A l’université. Sirotant un soda, au milieu des étudiants qui passaient. A vrai dire, je crois que j’avais fait une boucle dans ma vie. J’avais commencé par être livreur de pizza, puis j’étais devenu Maire, et enfin Agent de Police. Aujourd’hui, je ne faisais rien. Enfin si, je livrai des pizzas. Et j’étais encore revenu pour la 5eme fois me renseigner pour les cours du soir. Pour reprendre mes études. En gros, j’avais fait une boucle. Et une belle. J’étais redevenu celui que j’étais il y a plusieurs années : perdu, sans travail vraiment passionnant et célibataire. Aussi je m’étais tourné vers l’université. D’abord, il y avait aussi des filles célibataires, donc c’était la raison principale de ma venue, et ensuite… Bah, je cherchais quoi faire dans la vie. Et on m’avait toujours dit que : les études, c’était important. « Mouais... »
Je parlais tout seul, avachi sur un banc. Les études, ça me semblait un peu barbant. Hormis Honey, je n’avais jamais vu quelqu’un d’épanoui là dedans et ici. Les gens étaient tous plutôt tendus, stressés et sérieux. C’était le contraire de ma personnalité. Jetant le verre de soda que je venais de vider, je me relevais. Ma place n’était certainement pas ici. J’avais besoin d’un métier sans prise de tête intellectuelle, et dans l’action. Donc ici, je ne trouverai pas chaussure à mon pied. Les mains dans les poches de mon sweat à capuche, lunettes de soleil sur les yeux, je passais devant la salle de classe de Honey sans m’y attarder réellement. Depuis notre dernière discussion, je n’avais pas spécialement envie de la revoir ou même de lui parler. Le soir même, j’avais pris une grosse cuite pour oublier tout ça. Me retournant une dernière fois, ce que je vis me fit l’effet d’un poids dans la poitrine. Son nouveau mec, sortait justement de la classe. Plus intrigué que jamais, je m’arrêtais, à moitié retourné vers lui. A bonne distance pour qu’il ne me remarque pas. Puis, lentement, je m’étais mis dans l’ombre d’un meuble, et je restais immobile. Comme les vieilles techniques ninja que j’utilisais depuis me l’avait appris, je devins rapidement presque invisible. Alors, sans bruit, je le suivais. Par curiosité. Qu’avait-il de plus que moi hormis 40ans d’âge physique supplémentaire ? J’étais curieux de savoir. Peut être que ça répondrait à la question « Pourquoi ça n’avait pas marcher entre nous ! » Intimement, je savais que je faisais une connerie. Mais bon. C’était pas comme si j’étais quelqu’un de sage et brillant. Le suivant par le même procédé, je passais juste derrière lui pour rentrer dans son bureau. Et, j’enlevais ma capuche et mes lunettes et prononçait d’une voix claire pour le faire sursauter. « Mais c’est que c’est presque sympa ici ! »
C’était bien sûr de l’ironie. Avec un sourire un peu idiot, je l’observais droit dans les yeux. Presque avec un air de défi. Bon. J’étais là, face à lui. Et maintenant ? Et maintenant… J’avais l’air un peu idiot et un blanc s’installa. « Vous savez si on peut faire des cours du soir sur du droit ici ? »
J’allais me faire passer pour un simple étudiant en quête de savoir. C’était une bonne option ça. En espérant simplement que Honey n’ait jamais parlé de moi à cet homme. Il me faisait un peu froid dans le dos. Mais bon, je n’avais jamais eu peur de qui que ce soit ; et ça n’allait pas commencer aujourd’hui. « Enfin j’veux dire, pour le soir. Les cours. La journée, je travaille. J’ai pas l’argent pour me permettre de faire les cours du jour. Hm… Vous avez l’air haut placé en plus ici, vu la taille du bureau et ho… Le Doyen ! D’accord. On vous appelle le Doyen parce que vous êtes vieux ? »
Bon là, je le cherchais. Mais bon, c’était plus fort que moi.
Stefan Vulpesco
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Cela faisait quelque temps déjà que le Doyen avait pris l’habitude de prendre une pause bien mérité hors de son bureau pour aller rejoindre une certaine salle de classe dans les quartiers des sciences. Il n’y allait pas pour rendre une visite de courtoisie à divers professeurs. Clairement pas. En fait, il allait voir sa nouvelle compagne. La première depuis des siècles. S’il avait eu des relations d’un soir avec des tonnes d’humains depuis les siècles, jamais il ne s’était attaché à quelqu’un de cette manière. Il n’aurait jamais cru que cela arriverait. Après tout, il était dévoré par la douleur de la perte de son épouse. Avant Honey, jamais il n’aurait pu penser possible qu’il puisse aimer à nouveau au point de devenir un être nouveau. Oui, le grand Dracula avait arrêté de chasser les humains la nuit et le voilà aller cambrioler les stocks de poches de sang de l’hôpital de la ville. Si sa créatrice le voyait faire, elle se ficherait bien de sa gueule…
C’est bien satisfait de sa visite du jour que le vampire, avec un sourire que seule la blonde pouvait lui arracher, sortait de la salle avant d’enfoncer ses mains dans ses poches, prenant la direction de son bureau sans se préoccuper de la présence qu’il pouvait sentir. Après tout, il y avait tellement d’humains entre ces murs qu’il y avait toujours une odeur par si ou un cœur qui battait par là. Pourtant, après avoir traversé quelques couloirs, il était bien forcé de constater que ça faisait un bon moment qu’il pouvait sentir la même flagrance, entendre le même cœur et les mêmes pas feutrés qui se voulaient sûrement discrets. L’homme soupira discrètement avant de s’arrêter et se retourner pour regarder derrière lui. Personne en face. Qui que ce soit, il ne voulait pas être vu, songeait-il en ouvrant la porte menant au bureau de sa secrétaire.
- Bonjour Germaine. Veuillez ne pas me transmettre des appels pendant une petite demi-heure. J’ai du travail à faire et potentiellement un visiteur… - Très bien monsieur Vulpesco! Un café? - Non, merci. C’est gentil. Retournez au travail.
Il entra dans son bureau, entendant la porte s’ouvrir discrètement et des pas se faufiler pendant que la vielle dame devait être tournée de sorte à faire dos à l’intrus. Entendre la voix du jeune homme ne l’étonna pas le moins de monde et il alla s’asseoir en le laissant parler. « C’est presque sympa ici! ». Presque… Mots soigneusement choisis pour se montrer désobligeants. Croisant les doigts, le doyen se contenta de hausser un sourcil, bien content de ne pas lui donner la satisfaction de sursauter comme il l’espérait. Que c’était pratique d’être un vampire!
- Ne me prenez pas pour un idiot, dit-il d’un ton calme et détaché. Vous êtes rentré dans mon bureau sans vous annoncer à ma secrétaire. Ce n’est certainement pas pour suivre des cours du soir. Vu votre humour douteux, j’ai l’impression que votre présence ici est à titre personnel. Qu’ai-je fait pour vous toucher à ce point? J’ai noté sévèrement un travail abominable que vous m’auriez remis lorsque j’étais enseignant? J’ai couché avec votre mère? AHHHH! Je sens que je me rapproche, j’ai couché avec quelqu’un à qui vous tenez, n’est-ce pas? D’ailleurs, votre tête m’est familière, mais je ne sais plus où je vous ai vu…
Plissant les yeux, Vulpesco essaya de se souvenir où il avait pu voir ce jeune homme et il sembla avoir un éclair de génie, se souvenant d’un jour où il avait remarqué du coin de l’œil un jeune homme qui les regardait, lui et Honey. Un sourire mauvais étira ses lèvres, commençant doucement à assembler les pièces du puzzle dans son esprit.
- Vous connaissez cette chère Honey Lemon… N’est-ce pas? Ne niez pas, vous savez que c’est vrai. Je me rappelle où je vous ai vu. C’est lors d’une balade avec la jolie blonde. Comment oublier ce regard courroucé? Au départ, j’avais pensé que vous étiez peut-être un adolescent coincé et frustré qu’un vieil ancêtre comme moi, je puisse trouver chaussure à son pied. Pourtant, vous revoilà à juger mon âge et la décoration de mon bureau… Si vous étiez un simple passant, vous ne seriez pas ici. Non… Vous connaissez ma compagne. Je dirais que vous vous sentez proche d’elle, mais pas elle… Après tout, je ne vous ai pas vu à sa soirée du jour de l’an. J’imagine qu’elle ne vous considère pas comme quelqu’un d’important et cela vous frustre. Elle m’a mentionné avoir récemment croisé… un ex. Enchanté, l’ex. Je suis Stefan Vulpesco, Doyen de cette université et clairement, sans vouloir me vanter, le meilleur coup qu’a eu Honey Lemon. Puis-je faire autre chose pour vous aider?
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“J'aimerai comprendre : elle les préfère vieux et intelligent ou jeune et con?”
Note. Coucher, et encore coucher. Les mains dans les poches de ma veste à capuche, je me mis à ricaner légèrement. C’était la première fois que je rencontrais quelqu’un d’aussi vieux et d’aussi vulgaire. Je n’avais que Maître Splinter en guise de référent, et c’était l’opposé total. Jamais ce dernier n’aurait parler comme ça à un coeur pur comme le miens ! « J’ai pas fait d’étude, et j’ai pas d’maman. »
J’avais une tête de sale gosse, que j’avais pris volontairement. Quand j’avais annoncé que je n’avais pas de mère, j’avais dit ça sur le ton de la conversation, car ça ne m’avait jamais affecté. Je n’avais eu que mon père adoptif et il avait comblé cette présence sans le moindre mal. « Vous êtes vulgaire ! »
J’avais sorti une barre de céréale que j’avais emporté. J’avais toujours plus ou moins faim, et je pouvais avaler une quantité incroyable de nourriture sans grossir. C’était l’avantage d’avoir un mutagène. Mon record s’élevait à 67 bols de ramens et 7 pizzas XXL. Au passage, je mis quelques miettes par terre sans m’en rendre compte. « Courroucé. Compagne. Hm. »
Je continuais de le regarder, sans rien dire. L’interrompant en répétant les mots quand ils les prononçaient. Je savais que c’était énervant au possible. Au départ, je l’avais juste suivi pour en savoir un peu plus sur lui, de manière anodine. Mais maintenant j’étais piégé. Les mains dans les poches, je regardais l’extérieur, réfléchissant. J’avais deux options. Soit je partais et j’avais peut être une chance d’intégrer les cours du soir, soit j’allais au bout et dans ce cas précis… J’éliminais certainement tout ses chances. Jetant l’emballage dans la poubelle quand il eut fini son monologue, j’avais pris une décision. J’avais jamais été fait pour les études !
« On utilise plus ce langage au XXIeme siècle. »
C’était juste un constat. J’avais appris avec le temps, qu’il n’y avait pas plus énervant que d’établir juste des constats et des vérités absolues. « Je crois que vous ne devriez pas dire ça. La connaissant, j’pense qu’elle apprécierait moyennement qu’on parle d’elle comme un morceau d’viande. ‘Fin. J’dis ça. J’dis rien. »
J’avais hausser les épaules. J’étais encore amoureux d’Honey, mais je n’en avais parlé qu’à elle, et je n’avais pas besoin de le faire ressentir. Aussi, j’avais employé un ton neutre et légèrement déçu. « Moi aussi j’peux être vulgaire. C’est pas un concours de bite. »
J’avais toujours cette expression neutre, les mains dans les poches. Je savais, en réalité pourquoi j’étais là. Avec un léger sourire en coin, un peu espiègle, je poursuivais mon raisonnement. J’avais parfois l’air d’un imbécile, mais je savais que parfois j’arrivais à dire des choses intelligentes. « J’dis ça pour me mettre à votre niveau. Non, j’passais juste voir. Vous voyez, pour savoir si elle allait être heureuse avec vous. Quel type d’homme vous étiez. En général, il me faut pas trop longtemps pour cerner quelqu’un. Et là c’est fait. Dommage, elle va être malheureuse. Vous en parlez depuis le début comme une possession. Ma, ma, ma… C’est de là que viens Maman vous savez. Ouais, vous en parliez tout à l’heure en glissant deux mots sur la mienne. ‘fin. »
Je lui adressais un sourire chaleureux, bienveillant et totalement faux. Quand mon rictus s’éteignit, je pris une expression un peu plus peiné. Car, je l’étais réellement. Outre le fait qu’on ne soit plus ensemble, j’étais vraiment, vraiment triste qu’elle soit tombé dans les bras d’un homme comme lui. Je ne l’avais pas du tout imaginé ainsi.
« Bref. Je ne rentrerai pas dans votre petit jeu. Y’a pas d’éléments de comparaison valable en fait, c’est ça le plus intriguant. Tout ce qu’j’ai à dire, que je vous souhaite d’être heureux, et de la rendre heureuse. Et pas uniquement avec des orgasmes. Du genre, je m’intéresse à elle et non à moi, je l’a considère comme une personne et non comme une conquête que je brandis d’avoir voler à son ancien prétendant. »
Je le regardais brusquement dans les yeux. Cette fois-ci, j’avais changer totalement d’attitude. J’avais pris une attitude de guerrier, que je prenais uniquement quand j’utilisais les arts martiaux et que je combattais. Je savais que je n’étais pas du tout effrayant poiur mon interlocuteur, mais au moins, il savait qu’il n’avait pas affaire à un garçon normal. « Prenez soin d’elle. A sa juste valeur. »
Stefan Vulpesco
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Il était vraiment nigaud ou il le faisait exprès. Le vampire haussa un sourcil, croisant les bras sur son torse et se reculant dans sa chaise de manière décontracte, écoutant ce qu’il avait à dire, cet orphelin de mère. C’était quoi cette soi-disant conscience qu’il brandissait comme une distinction. Comme s’il cherchait à prouver qu’il était forcément meilleur que lui, sur tous les plans. Stefan se contenta de lui adresser un sourire mauvais à la fin de son discours et il se leva, se mettant face à face du jeune homme. Il le regardait dans les yeux sans flancher, comme pour le mettre au défi d’être courageux.
- Un concours de bite… Ah oui, bien sûr, comme si c’était moi qui essayais de prouver que j’étais meilleur que le compagnon actuel de mon ex prétendante. Quand je n’ai rien à faire et que je m’ennui, je vais fanfaronner chez des inconnus, je viens les déranger en plein travaille et je montre à quel point je me préoccupe tellement plus que la personne en face de cette femme qui n’en a rien à faire. Oh… C’est vous non?
Il rompit le contact en s’approchant de la grande bibliothèque derrière son bureau. Il laissa trainer ses longs doigts sur les couvertures de ses nombreux ouvrages.
- Déjà, je vous en prie, ne soyez pas hypocrite. Vous n’êtes pas ici pour jouer ni au chevalier, ni à l’allié féministe protégeant une femme d’un pauvre machiste d’une autre époque. Si vous connaissiez un peu votre anglais, « ma », il est utilisé dans bien d’autre contexte. Ma fille, ma grand-mère, ma mère, ma compagne. Cela signifie en rien que ce sont des morceaux de viandes. C’est seulement pour indiquer un lien qui unie le locuteur et le sujet de son propos. Honey Lemon est mon égale et elle peut choisir de partir quand elle le souhaite.
Le vampire attrapa un libre assez gros qu’il prit en main et se rapprocha à nouveau de son « invité » forcé.
- Je n’ai absolument rien à prouver à un enfant de deux ans qui fait sa crise du non. J’ai déjà mon fils à la maison, je ne suis pas votre père. Si vous avez besoin d’apprendre à respecter une femme, a bien la traiter et surtout à savoir comment la garder dans votre vie, ce ne sera pas moi qui vous aidera. Vous avez raison, elle mérite d’être heureuse. Je ne suis peut-être pas l’homme parfait pour elle, mais je ne reproduirais pas les mêmes erreurs que vous, soyez-en certain. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais les femmes aiment la maturité. Si elles veulent materner, elles vont faire un bébé ou adopter. Leur compagnon n’est pas supposé tenir ce rôle. Après tout, où est légalité dans une relation maternante? Après, vous vous étonnez qu’elle ne voulait plus de vous.
Stefan lui mis un dictionnaire de 1880 dans les mains de la tortue.
- Vous avez raison. Ma manière de parler n’est pas typique du 21ième siècle. Je suis mieux que les hommes de votre époque qui ont oublié les bonnes manières et l’art du discours. Vous auriez beaucoup à apprendre, mon cher. Et promis, je prendrais soin d'elle. Pour elle.
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« C’est clair, vous avez l’air de crouler sous le travail. »
Je regardais autour de moi, non sans un empreinte d’ironie. Je ne l’aimais pas beaucoup. Et je savais que quand je n’aimais pas beaucoup les gens, j’avais tendance à pouvoir être insupportable. Or, ici, précisément, c’était le cas. J’essayais de me calmer pour ne pas envenimer la situation. J’avais assez de problème comme ça en ce moment, il était donc inutile d’en rajouter. « Tant mieux si vous la considérez comme votre égal. »
Je n’avais rien à rajouter. De toute façon, je n’allais absolument m’éterniser ici. Regardant sommairement encore autour de moi, je reportais mon attention sur l’homme que j’avais en face de moi. Qui avait-il donc été dans une autre vie pour avoir ce lexique si particulier ? Décidant de laisser cette question en suspens pour le moment, je poursuivais d’un ton toujours très calme. « J’ai jamais dit que j’avais besoin de savoir comme respecter une femme. Vous faites souvent ça ? Des prétéritions et des sophismes ? »
J’avais dit ça sur le ton de la conversation, les mains dans les poches. Moi j’aimais bien les métaphores, personnellement. D’un air un peu enfantin, je restai face à lui, les sourcils froncés. J’étais désormais plus curieux que dégoûté. Visiblement, quelque chose m’avait échappé avec le fait que Honey se mette avec cet homme. Mais quelque chose me disait aussi que si elle lui trouvait quelque chose, c’était parce que nous étions bien différent. Dans le sens où, notre rupture me paru alors plus sensé et je commençais à comprendre sincèrement ce qu’elle me reprochait en réalité. Ce n’était pas douloureux, au contraire, comprendre aider mieux à s’en sortir. « Vous dépassez un peu la limite, en vous lançant dans une analyse qui a un léger jugement. C’est pas très pro. Mais comme je suis gentil, je passe l’éponge. D’ailleurs, en réalité, j’men fous un peu. J’étais juste curieux, et maintenant j’ai ma réponse. »
Je restais toujours là, devant lui sans rien dire. Mes yeux ne le quittèrent pas. Je lui avais fourni un avertissement et presque menacé. Ce à quoi il avait répondu par des tournures de phrases pompeuses. Hm. Il avait une haute estime de lui même ce garçon. C’était bien mon opposé sur ce domaine. « Ah. »
Je prenais son dictionnaire de 1880 dans mes mains. Au moins, maintenant je savais d’où il venait. Enlevant la poussière avec soin, j’observais l’ouvrage sans un mot, les sourcils froncés. Y’avait-il un message caché là dessous, ou comptait il simplement m’offrir un vieux bouquin. « Merci, c’est très gentil à vous. Là prochaine fois je viendrai aussi avec un cadeau. C’est ma coutume d’adoption. »
Au Japon, normalement, les échanges de cadeaux étaient réguliers et devaient aller dans les deux sens. Même si ça m’ennuyait de le faire, j’étais désormais obligé d’offrir un truc à Stefan. Je ne plaisantais pas trop avec les règles nippon. J’ouvrai le dictionnaire. « Je ne sais pas si utiliser un lexique ancien permet aujourd’hui d’avoir une bonne rhétorique, mais je m’y pencherai c’est sûr. Bon ben, je vais vous payer un café. »
Je soupirai. J’étais obligé, il m’avait offert un cadeau. J’avais été éduqué comme ça, et même si ça m’ennuyait cruellement de le faire, je soupirai. C’était comme ça.
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Stefan Vulpesco
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Dracula n’aimait pas cet humain un peu gamin sur les bords et semblant quelque peu jaloux. Il n’arrivait clairement pas à comprendre ce que Honey Lemon avait pu lui trouver. Elle si intelligente et cultivée... C’était étonnant qu’elle ait pu se contenter d’un jeune homme n’ayant même pas un but fraichement définit dans sa vie. On disait souvent que les contraires s’attirent, mais le vampire n’avait jamais vraiment compris ce concept puisqu’en sociologie, on apprenait rapidement que l’humain était porté à chercher des gens qui lui ressemble. En même temps, les vivant étaient d’une nature totalement contradictoire, pouvant être son inverse ou son contraire. Ils évoluaient, grandissaient. Peut-être que la demoiselle qu’il avait connue et celle qu’avait connu ce jeune homme était différente. Le temps lui ayant défini de nouveaux besoins qu’elle ne se connaissait pas encore. Tout cela n’était qu’hypothèse comme tout ce qu’il avait pu dire juste alors. Sauf sur le fait qu’il était bon au lit. Il aimait juste s’en vanter.
- Les jeux de mots, les prétéritions, les sophismes et autres styles grammaticales sont des petits plaisirs que je m’offre dès que je le peux. De votre temps, on n’en voit plus l’utilité, mais de mon temps, c’était tout un art. Les nobles s’affrontaient même pour définir qui était le plus vif d’esprit. J’ai l’impression que l’avènement de l’internet à inverser la donne. On en cherche plus à être le plus brillant, mais le plus idiot pour attirer des “j’aime”. Et pour mon analyse, elle n’est pas donnée par un professionnel de la santé mental, alors le professionnalisme ne me concerne pas. De plus, vous ne voulez pas étudier ici, je ne vois pas en quoi je devrais garder des pincettes avec vous.
Un sourcil levé, il écouta les remercîments du jeune homme. Il semblait qu'il n’avait pas compris que c’était pour appuyer sa pique, mais il ne dit rien. Il n’avait pas besoin d’un dictionnaire. De toute façon, il l’avait consulté il y a des siècles, ayant lu tout son intégralité. Cet ouvrage n’avait plus de secret pour lui.
- Je dois dire que ce changement de comportement m’étonne quelque peu. Vous venez ici en vous moquant de mon âge et maintenant vous voulez me payer un café... Qui êtes-vous, au juste? Bref, je ne dirais pas non. J’ai quelque peu soif.
Bien sûr, il mentait. Sinon il aurait fait sortir l’inconnu pour se sustenter. Il n’aurait clairement pas pris de café, mais refuser aurait sembler étrange. Alors, autant le faire. Il y avait déjà l'ami d’Honey Lemon, Wasabi, qui se méfiait de lui. Il n’avait pas envie d’attirer l’attention d’un autre “héro”.
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« Des petits plaisirs ? On doit bien se marrer chez vous. »
Je le regardais, le dictionnaire dans les mains. Je l’imaginais bien dans un concours de figure de style, monter sur une estrade avec des gens de la même espèce que lui. C’était vraiment déroutant. Je n’y comprenais décidément plus grand-chose aux femmes. C’était… Mon opposé le plus total. J’étais jeune, il était vieux. J’étais cool, il était ennuyant. J’étais drôle, il l’était pas. Et j’étais gentil, il avait l’air assez méchant. Je fronçais encore un peu les sourcils, me demandant si je ne devais pas plus m’instruire sur la gente féminine. « Vous parlez comme un papy. »
Je le regardais, cette fois-ci avec un constat alarmant. Tout ceux qui disaient « de mon temps », c’était des papy à mes yeux. Je continuais de le regarder. Je pouvais bouger assez vite pour éviter une gifle, et mon sens du danger m’avertirait. J’allais peut être dépasser les bornes… J’avais déjà dépassé les limites. Non, je ne devais pas. Le mieux, c’était de calmer le jeu. « Je suis obligé. »
Je fermais avec soin le dictionnaire. Même si c’était au départ une boutade, de m’offrir ce livre, c’était quand même un cadeau, et j’avais un respect très important pour ce genre de chose. J’avais été éduqué comme ça. « Mon père est japonais. Il m’a élevé seul, avec mes trois autres frères. Il nous a légué sa culture, son sens de l’honneur, et ces traditions. Quand on offre un cadeau, il faut toujours en avoir un en retour. C’est comme ça chez nous. Et comme je n’ai rien apporté... »
Je passais une main derrière ma nuque. Je savais que pour la majorité des gens qui avait été élevé ici, à l’américaine, ça paraissait totalement stupide. Mais j’y accordais beaucoup d’importance. C’était comme ça. J’indiquais du pouce la sortie, puis je me dirigeais vers la machine à café la plus proche. « Prenez ce que vous voulez, faites vous plaisir. Hm, capuccino ? Non, laissez moi deviner. Vous, vous êtes du genre expresso. Sans sucre. Un truc de bonhomme ! »
Je ricanais. Les gens me regardaient étarngement. Après tout, j’avais une tête d’étudiant qui payait un café au doyen. Heureusement que je n’étudiais pas. Sinon, je serai passé pour un gros looser. Je continuais à contempler la machine à café en m’expliquant. « La culture nippon est souvent en décalage avec la culture américaine. Mais vous, vous êtes américain d’origine pas vrai ? Vous avez un accent. »
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La bave de la chauve-souris n'atteint pas la tortue orange ! (Dracula) [Fe]