« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Alexis était tellement pris avec son travail et les préparations de son mariage avec Obias (dont il se demandait s'il l'épouserait un jour, tellement les préparatifs étaient longs) qu'il sortait peu, à part pour son travail et les préparatifs, et donc qu'il voyait peu ses amis.
Ces derniers devaient se demander ce qu'il devenait, vraiment. Certes, il avait peu de vrais amis mais se souvenait quand même de son ami Olaf. Il avait oublié son nom mais il se souvenait de ses câlins, notamment ceux du jour où ses nerfs avaient lâché, et de son aide dans la recherche des membres de l'ancien village Gaulois. Il avait même réussi à retrouver, grâce à lui, une vieille femme de son village mais elle était trop vieillissante. Il le considérait même, presque, comme un de ses meilleurs amis.
Ce jour-là, il se baladait en ville, pour une fois. Il était heureux de flâner et d'oublier un peu sa vie et ses soucis. Il restait planté devant les vitrines, marchait un peu, goûtait quelques trucs dans les boutiques... Quand il vit, tout à coup, un jeune homme qui lui rappela son ami. Pourtant, il lui sembla plus jeune que la dernière fois qu'il l'avait vu dans la boutique de glaciers où il travaillait à l'époque. Il devait en avoir le coeur net et s'approcha donc en demandant:
-Olaf, c'est toi...? On est amis, il me semble!
Alexis espérait qu'il se souvienne de lui. Il l'avait quand même consolé puis aidé à retrouver des membres de son village avec son affiche à la boutique où il travaillait à l'époque! Mais bon, les gens, ça changeait, non...?
Le soleil resplendissant dans le ciel bleu, il faisait si bon de se promener. Et c'est exactement ce que je faisais, parce que - sapristi - j'avais réellement manqué de soleil dans le monde des contes ! Donc je me rattrapais aujourd'hui, durant des journées comme celles-ci, pour bronzer sans craindre de fondre. J'avais parcouru différents magasins, j'avais même acheté un grand café froid pour faire le plein d'énergie. Je n'allais pas attendre qu'il soit couché pour passer une super bonne journée, en plus avec le week-end, c'était parfait ! Je divaguais alors dans les rues, regardant les devantures des vitrines sans savoir dans quelle boutique m'arrêter en premier. Ce glacier qui me permettrait de me rafraîchir ? Non, idiot, tu as déjà un café glacé ! Ou cette boutique de fringues, j'avais plus rien à me mettre ! Ouais, ça c'est pas con ! J'allais rentrer, quand une voix dans mon dos me fit me retourner :
Olaf, c'est toi...? On est amis, il me semble!
Je souris automatiquement, reconnaissant sans peine mon ami Alexis. Je m'approchais de lui, mon café à la main, en répondant :
Alexis ! Oui, ça fait super longtemps !
Je lui fis une accolade, heureux de voir dans cette foule de gens un visage connu. Alexis était un ami important, je l'avais aidé et j'étais vraiment content de le revoir. Un de mes seuls vrais amis, je dois dire.
Alexis s'était approché de son ancien ami, du moins de celui qu'il pensait l'être. Selon lui, c'était lui, obligé! Il avait donc demandé direct s'il était Olaf car ils étaient amis, normalement. Olaf lui sourit. Il semblait l'avoir reconnu, c'était déjà ça! Il s'approcha de lui et lui répondit:
Alexis ! Oui, ça fait super longtemps !
Finalement, il lui fit une accolade. Pour Alexis, Olaf était presque comme son meilleur ami. C'était même un de ses rares vrais amis. Alexis adorait aider les autres mais avaient peu de vrais amis! Oscar se tourna vers lui et ajouta:
Tu deviens quoi ?
Alexis répondit:
-Eh bien, je suis toujours botaniste. J'adore ce métier. Et j'habite toujours en ville avec mon chéri Obias, on attend toujours notre mariage! Et toi, tu deviens quoi...?
Dire que leur amitié avait commencé car Olaf lui avait fait des câlins un jour où il allait mal à cause de son mariage et du fait qu'il organise tout, vraiment! Désormais, ils étaient amis. Et c'était cool de le croiser dans la rue, comme ça, après tout ce temps sans se voir.