« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Anita souffla un bon coup avant de se préparer. Aujourd'hui c'était le grand jour. Aujourd'hui elle allait devoir faire face à la mission la plus compliquée qu'on lui ait jamais attribuée. Aujourd'hui, elle allait devoir faire face au plus grand prédateur qui soit : Amelia le bisounours. Amelia qui était tellement tendre qu'elle accordait des secondes chances à n'importe qui. Au fond, la blonde enviait cette capacité à pouvoir face confiance aussi facilement. Elle-même n'en était plus capable depuis qu'elle avait donné son coeur à un enfoiré qui l'avait piétiné. La lionne avait appris de ses erreurs et s'était blindée d'une carapace depuis, ce qui lui était fort utile dans son boulot. Moins dans ses relations avec les hommes. Cependant, comme elle n'était pas si malheureuse que ça en étant célibataire, c'est que ça ne devait pas être un gros souci. Bref.
Anita avait donc décidé de passer voir Amelia, à un horaire où elle savait que la pâtissière serait dans une période creuse, ce qui leur permettrait d epouvoir papoter un peu. Enfin beaucoup. Car autant il y avait deux sujets assez sympas qu'elle souhaitait aborder avec l'autre lionne, autant celui qui constituait sa plus grosse mission ne l'emballait pas. Elle savait cependant que ça devrait être fait, même si elle ne réussirait peut-être pas à avoir gain de cause. Mais au moins ça aurait été mis sur la table...
Vêtue d'un jean, d'un débardeur beige sous un pull crème sur lequel elle avait passé une veste en cuir et des baskets au pied, Anita se dirigea en marchant vers la pâtisserie. Elle aurait pu y aller en voiture, mais elle n'habitait pas si loin que ça du centre-ville et marcher lui faisait du bien, d'autant qu'elle avait ses écouteurs sur les oreilles, ce qui lui permettait de faire le vide dans son esprit. Une fois arrivée devant la devanture du magasin, la blonde retira ses écouteurs et rentra dans l'établissement, ravie de voir que c'était Amelia dans le magasin et pas son employée aujourd'hui.
- Hello ! Dit-elle en rentrant avec un grand sourire sur les lèvres, toujours ravie de voir l'autre lionne. Ça fait un petit moment qu'on ne s'est pas vu, j'ai plein de nouvelles à t'apprendre ! Comment vas-tu Amelia ? Demanda-t-elle toujours avec un sourire.
Car même si April était sa meilleure amie, Anita appréciait beaucoup Amelia au coeur tendre. Si bien qu'elle venait en général une ou deux fois par mois pour discuter et remplir son estomac. Sauf ces derniers temps, mais ça avait plus été un problème de temps que d'envie.
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Amelia Peters
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Pâques arrivait à grands pas et il n'y avait qu'à regarder à la boutique d'à côté, la chocolaterie l'Easter Egg, pour savoir à quel point cette saison était importante sinon vitale à la survie de certains commerces. Quand elle y pensait, Amelia se demandait parfois si l'effervescence qui précédait sa fête préférée ne rendait pas Aster encore plus grognon que d'habitude (car si c'était le cas elle n'enviait pas Anna, son associée) ou si, au contraire, devoir s'activer autant pour préparer un événement qui lui tenait tellement à cœur n'avait pas pas des vertus apaisantes. Dans tous les cas, la pâtissière n'avait jamais osé poser la question. Elle aussi, d'ailleurs, avait largement de quoi s'occuper pour préparer cette période. Même si son propre commerce, La Pelle à tartes, ne faisait pas office de chocolaterie, cela n'empêchait pas sa propriétaire de chaque année en décorer la vitrine comme il se doit et d'ajouter à sa collection impressionnante de gourmandises, des pâtisseries de saison, tenant, elle aussi, à apporter sa pierre à l'édifice de Pâques. Pour ces raisons, même les dimanches étaient devenus de grosses journées et Amelia envisageait déjà de passer une bonne partie de l'après-midi, après la fermeture à midi de son établissement, dans son laboratoire, pour caler les derniers détails qui devaient être calés et en parler avec son employée, Cassie Warren, le mardi suivant. Cassie ne travaillait pas les dimanches - c'était son jour de repos. Quant à Amelia, c'était le lundi qu'elle était off, du moins, en théorie. En pratique, l'ancienne lionne avait bien souvent trop d'énergie à revendre pour rester chez elle à se tourner les pouces. La matinée de ce beau dimanche de mars touchait à sa fin et le gros de la clientèle s'était déjà arrêté chez Amelia Peters pour acheter le dessert nécessaire à un bon repas dominical réussi. Pourtant, ce calme somme toute relatif ne freinait en rien l'énergie presque inépuisable de la jeune femme qui trouvait toujours comment s'occuper. Jusqu'à ce que la clochette qui tintait à chaque entrée ne tinte (logique) pour lui indiquer l'arrivée d'un nouveau client. D'une cliente, même, constata Amelia en tournant le regard en direction de l'entrée pour apercevoir Anita, la meilleure amie de sa sœur April, sur le pas de la porte de son établissement. Aussitôt, les lèvres roses de l'ancienne lionne s'étirèrent en un sourire amical avant qu'Amelia ne la salue à son tour d'une voix enjouée (ne pouvant effectivement pas se douter des raisons qui amenaient l'autre lionne jusqu'à sa boutique) : - Salut Anita ! C'est vrai, ça fait un petit moment qu'on ne s'est pas croisées, confirma-t-elle en hochant la tête, pas spécialement vexée de constater qu'Anita ne passait pas lui acheter de pâtisserie tous les trois jours mais simplement heureuse de constater que cette absence de nouvelles venait subitement de prendre fin. Content que ce soit enfin le cas ! Des nouvelles, tu dis ? A cette mention, Amelia pencha sa tête brune sur le côté, curieuse de savoir de quel genre de nouvelles Anita souhaitait l'entretenir. Elle avait davantage l'habitude que ce soit à April que l'autre lionne vienne porter des nouvelles (et c'était normal puisqu'elles étaient meilleures amies) et se trouvait, de fait, un peu flattée, pour ne pas dire privilégiée, que ce soit à elle qu'Anita veuille parler. A en juger par son attitude générale, elle semblait vouloir annoncer quelque chose de positif. Une belle histoire d'amour, peut-être ? L'âme éternellement romantique d'Amelia ne pouvait s'empêcher de l'espérer mais la maigre part rationnelle de son esprit lui souffla de ne pas faire de plan sur la comète et de plutôt attendre et voir. Amelia se rappela alors qu'Anita s'était aussi enquise de ses nouvelles et profita de la sage décision prise par son esprit pour en donne : - Oh moi ça va, tu sais. La routine. La pâtisserie, les enfants, la maison, le jardin, la cuisine... Rien de bien passionnant. Parle moi plutôt de tes nouvelles et de comment tu vas, toi ! ne put-elle s'empêcher de s'écrier, masquant difficilement son impatience. Avec ou sans grandes nouvelles à annoncer, Amelia trouvait de toute façon toujours plus intéressant d'écouter les autres parler qu'elle. Ils avaient tous une vie bien plus passionnante que sa petite vie bien routinière, non ?
Anita Jones
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Ouais, franchement Anita était bien contente que ça soit Amelia devant elle et pas l’employée, parce que ça aurait été complexe de dire qu’elle voulait parler à la patronne sans vexer l’autre femme. Au moins, ça, c’était évité. Le plus compliqué serait de toute façon à venir mais la blonde ne voulait pas y penser. D’abord, les bonnes nouvelles ! Et comme elle l’avait pensé, la pâtissière sembla tout de suite penser à l’amour vu la douceur marquée sur son visage. Ce qui bien évidemment fit sourire la lionne, attendrie de voir que même à 40 balais, Diku restait une éternelle romantique.
- Ça va ça va, la routine comme toi. April m’a appris une grande nouvelle : Samuel et Even sont enfin officiellement en couple ! Annonça-t-elle avec un grand sourire. Depuis le temps qu’on attendait ça… Je t’avoue que je suis contente qu’ils soient enfin parvenus à ce résultat, j’en étais à vouloir les enfermer dans un placard jusqu’à ce qu’ils s’avouent leurs sentiments. Bizarrement, l’idée ne plaisait pas trop à ta sœur… Fit-elle remarquer, faussement songeuse que cette idée n’ait pas été retenue. Par contre, je n’ai pas vraiment les détails, parce que figure-toi que ma chère fille a mis un certain temps avant de m’en parler, c’est ta sœur qui m’a tout appris, tu te rends compte ?
Ouais, ça avait toujours du mal à passer ça. Qu’Even ne soit pas venue lui en parler dès que c’était arrivé, c’était un truc qu’Anita ne digérait pas. Après tout, ça n’était pas comme si la plus âgée des deux n’avait pas été là toutes les fois où la plus jeune était rentrée en larmes parce que Samuel avait ou n’avait pas fait ceci et cela. Non, elle n’avait pas passé assez de temps à consoler sa fille pour avoir enfin le droit de la primeur de la bonne nouvelle quand les choses s’étaient enfin réglées. Tss, quels ingrats ces gosses !
- Je voulais te demander un truc aussi. Je cherche des cours de zumba ou de pilates, mais comme j’ai pas envie de le faire seule, je me demandais si tu voudrais venir avec moi ? April est trop occupée et je ne pense pas que ce genre de sport soit son délire… Ça nous correspond un peu plus à nous je trouve… Enfin si t’as le temps. Parce que je me doute que tu dois avec un emploi du temps encore bien chargé entre la boutique, tes enfants, tes séances chez le psy si tu en as toujours etc…
Oui on avait fait plus fin. Ceci dit, l’offre était réelle, Anita avait vraiment envie de faire de la zumba ou du pilate en compagnie d’Amelia. Elle ne mentait pas en disant que ça leur correspondrait plus à elles, entre l’une qui était plus jeune et l’autre qui avait 30 ans d’âge mental…. April serait un peu trop sérieuse pour se lâcher totalement à l’humble avis de la blonde. Ce qui ne serait pas le cas d’Amelia et donc ça promettait des moments de rire qui seraient les bienvenus.
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Amelia Peters
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Lionne ou humaine, Amelia avait toujours été particulièrement fleur bleue, ce qui peut paraitre contre intuitif de la part d'un grand prédateur (si mauvais soit-il) de la savane. Elle avait d'ailleurs coutume de dire qu'elle aimait l'amour, même si on lui disait parfois en retour que c'était stupide. Naturellement, la pâtissière raffolait des films à l'eau de rose qui paraissaient souvent avoir été écrits pour elle - probablement parce qu'elle était typiquement le genre de personnes visées par le marketing de ce type de cinéma. Dans ses faux souvenirs de malédiction, la jeune femme se rappelait vivement avoir rêvé - et pendant un long moment - de vivre, elle aussi, tous ces beaux baisers de cinéma, d'avoir sa fin heureux et son mariage digne de celui d'une princesse puis les enfants qui vont traditionnellement de pair avec ce genre de rêves. Vingt cinq ans après avoir formulé ces souhaits, Amelia devait reconnaitre que, même si elle était malheureusement devenue veuve plus tôt que prévu, la vie avait exaucé la plupart de ses souhaits. Michael, le grand et unique amour de sa vie, avait fini par la remarquer puis par l'aimer puis même - ce jour-là elle avait cru défaillir et s'était demandé si le sol n'allait pas soudain s'ouvrir sous ses pieds - par l'embrasser et plus encore. Il l'avait ensuite épousée, quand elle avait à peine la vingtaine, exactement comme dans les films romantiques (et généralement tragiques) avant de lui faire deux beaux enfants. Certes, tous ces beaux souvenirs étaient faux et avaient été entachés par des souvenirs plus désolants de divorce et de rupture, car le Sort Noir n'avait exaucé les souhaits des uns et des autres que pour mieux les piétiner par la suite, mais, au global, Amelia était satisfaite par l'amour qu'elle avait reçu et surtout par celui qu'elle avait reçu. Et maintenant que sa vie romantique était derrière elle (la pâtissière se savait en effet incapable d'en aimer un autre que son Michael), la quadragénaire n'en avait que plus de temps pour s'intéresser à celle des autres, à commencer par les autres de la famille. April, en sa qualité de grande sœur préférée, était le sujet principal de l'intérêt qu'Amelia portait à la vie sentimentale des autres mais cela ne l'empêchait pas de s'intéresser à d'autres victimes, Even et Samuel, notamment. Parce qu'il était le fils de la reine et du roi de leur ancienne terre, cette union - longtemps fantasmée par à peu près toute la population de la Terre des Lions - avait quelque chose de royal, même dans cette vie. Qu'ils le veuillent ou non, Samuel et Even étaient les William et Kate locaux et leur mariage - quand ce jour béni arriverait enfin - serait forcément célébré en grandes pompes. Mais pour le moment, il fallait se contenter, entre guillemets, de fêter l'officialisation de leur couple. Vu de l'extérieur, ça avait sans doute l'air ridicule de s'en réjouir autant, mais c'était ignorer le nombre d'années qu'il avait fallu au couple pour en arriver là. Amelia, d'ailleurs, n'était pas peu fière d'avoir apporté sa pierre à l'édifice quand, en sa qualité de tatie préférée de tout le monde (auto-proclamée, certes), elle lui avait prodigué quelques conseils pour enfin faire le premier pas avec l'élue de son cœur - un comble d'ironie quand on sait qu'elle même ne l'avait jamais fait avec "son Michael", ayant eu, à l'époque, bien trop peur de se ridiculiser et de se prendre une veste et ayant, de fait, préférer le regarder amoureusement en silence comme si ça pouvait faire avancer les choses. Heureusement, entre temps, Amelia avait mûri, et même vieilli, si bien que maintenant ses conseils sentiments étaient vraiment pertinents. - Oh c'est super ! s'écria-t-elle après la première excellente annonce d'Anita, ne pouvant s'empêcher de battre des mains, comme si ce seul geste pouvait lui permettre de canaliser son excitation et, plus généralement, son bonheur de voir l'amour enfin éclore officiellement entre ces deux-là. Félicitations ! Tu dois être tellement fière... et soulagée... Et April aussi, maintenant que j'y pense, ajouta Amelia, de peur d'être vexante si elle ne mentionnait pas son aînée (qui pourtant n'était pas présente et ne la faisait, aux dernières nouvelles, pas surveiller). Moi j'aime bien l'idée du placard, c'est marrant, poursuivit-elle. Puis ça marche souvent dans les séries pour ado et jeunes adultes, enfin, il parait, ajouta la quadragénaire qui ne voulait pas donner l'impression de trop s'y connaitre là dedans (même si elle avait toujours l'excuse de ses enfants vivants sous le même toit). Heureusement, ce jour-là, il n'était pas question d'Amelia mais des amours des autres, si bien qu'on oublia bien vite cette mention pour revenir aux stars du jour, Even et Samuel. Apparemment, Evie était plus secrète sur ses histoires de cœur qu'Amelia ne l'aurait supposé puisque c'était par April qui l'avait appris par Samuel qu'Anita avait eu l'information. La pâtissière nota d'ailleurs qu'April n'avait pas jugé bon de lui transmettre directement l'information à elle, sa sœur préférée (auto-proclamée, certes) et, accessoirement, la romantique de la famille (voire de la ville). Mais qu'importe, Amelia était trop heureuse pour son neveu et son amoureuse pour réellement en tenir rigueur à April. Ce qui comptait réellement c'était que leur amour puisse enfin s'exprimer au grand jour - et qu'il y ait bientôt un mariage dont Amelia pourrait entièrement s'occuper, surtout maintenant qu'elle avait été ordonnée prêtresse à Zootopie et qu'elle avait le droit de marier n'importe qui. - Ah, si c'est April qui t'a appris la bonne nouvelle, la connaissant, c'est pas très étonnant qu'elle n'ait pas demandé de détails. Moi je me serais pas gênée mais j'imagine que c'est mieux comme ça de laisser leur intimité aux jeunes, de se contenter d'être là et de les laisser savoir que s'ils veulent se confier à nous, ils peuvent, commenta Amelia, songeuse. J'espère que ça ne te fait pas trop de peine qu'elle ne t'en ait pas parlé directement au moins ? voulut-elle quand même savoir. Amelia n'était pas assez proche d'Anita pour savoir qu'elle avait souvent consolé sa fille qui aimait un garçon aussi gentil que maladroit sentimentalement mais elle pouvait se baser sur sa propre expérience de maman. Elle savait ainsi qu'elle aurait été un peu blessée si sa fille, Velma, avait parlé de ses histoires de cœur à quelqu'un d'autre qu'elle en premier - exception faite des copines de son âge. Parce que ce genre de confidences c'était typiquement un truc de mère et de fille, non ? Les séries télé n'avaient quand même pas tout inventé sans se baser sur du concret ! Amelia était proche de chacun de ses enfants, en dépit de leurs personnalités très différentes. Elle n'avait donc simplement pas à concevoir qu'une autre de ses sœurs ou qu'une autre personne extérieure à la famille puisse savoir la bonne nouvelle avant elle. Du coup, elle était forcément un peu peinée pour Anita et le montrait probablement davantage que l'intéressée, son expression faciale ne pouvant jamais la trahir. N'étant toutefois, comme on l'a déjà dit plus haut, pas aussi proche d'Anita qu'April l'était, Amelia jugea déplacé de l'étreindre pour la réconforter. Elle jugea aussi que c'était peut-être elle qui avait besoin d'un câlin pour se remettre de ce qu'elle avait imaginé concernant ses propres enfants que la blonde qui avait davantage l'air d'un roc imperméable à toutes épreuves. Heureusement, la conversation changea de sujet avant qu'Amelia n'ait le temps d'avoir les yeux qui brillent. C'était une bonne chose, d'autant que la requête d'Anita semblait en mesure d'amorcer un rapprochement entre les deux femmes et Amelia n'avait jamais assez d'ami.e.s dans son entourage, ça tombait bien ! C'était même flatteur, en fait, pour la pâtissière, de constater que la meilleure amie de son ainée avait pensé à elle pour une nouvelle activité, même si elle avait partiellement pensé à elle parce qu'April n'était pas du genre à faire de la zumba ou du Pilates. Mieux valait ne pas envisager la situation sous cet angle et la prendre pour ce qu'elle était : une chouette proposition faite par une chouette personne. Et c'est parce qu'elle choisit d'adopter tel état d'esprit qu'Amelia ne chercha absolument pas plus loin quand Anita mentionna ses séances chez le psy, se contentant de s'étonner d'apprendre qu'Anita avait eu l'information et qu'elle s'en souvenait des années après qu'Amelia ait arrêté les séances. C'était peut-être aussi le moment de lui dire, du coup ? - C'est gentil de ta part d'avoir pensé à moi pour ce genre d'activité ! s'écria la pâtissière, rayonnante à nouveau. T'as raison, April est trop coincée pour ce genre de truc, surtout pour la zumba, alors que ça a l'air si fun ! En fait, ta proposition tombe plutôt pas mal, avoua Amelia, parce qu'en dehors des trucs que je fais parfois avec Cassie, je vois pas tant de gens de plus ou moins ma génération que ça. Tout ça pour dire que si tu trouves des cours du soir ou du samedi après-midi, je devrais pouvoir me libérer ! conclut la pâtissière dans un grand sourire. Puis elle ajouta, redevant un peu plus sobre : - Par contre, ça fait des années que je vais plus chez le psy. Ca va, moi. J'y suis pas retournée quand Michael nous a quittés. Je vais bien. Pour du vrai, ajouta-t-elle des fois qu'elle n'ait pas été suffisamment convaincante.
Anita Jones
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Voilà pourquoi Anita appréciait Amelia ! Elle rentrait facilement dans ses délires. Elle aussi trouvait que l’idée du placard est une bonne idée ! Et si la blonde ne regardait pas vraiment les séries pour ado, la pâtissière si apparemment, ce qui n’était pas étonnant vu qu’elle était assez fleur bleue, et même dans ces séries ce genre de truc fonctionnait, c’était pour dire !
- Ah bah voilà, toi au moins tu es d’accord avec moi ! S’exclama-t-elle, ravie d’avoir quelqu’un dans son camp à ce propos. Enfin, on en aura pas eu besoin… Et me félicite pas, je n’y suis pour rien, vu que j’ai pas pu mettre mon idée en place. Râla-t-elle un peu pour la forme.
April était parfois beaucoup trop sérieuse. Amelia l’était beaucoup moins, alors pour faire des trucs un peu foufous, la blonde aimait bien aller voir la pâtissière. C’était pour ça que c’était à elle qu’Anita proposait de venir avec elle faire de la zumba ou du pilate, parce que clairement l’avocate serait bien trop sérieuse pour ça. Or, vu toutes les vidéos qu’elle avait regardé, Anita était persuadée que c’était clairement pas des endroits où il fallait être sérieux…
- Moi aussi j’aurais demandé les détails… Soupira-t-elle en songeant qu’April respectait trop la vie privée de leurs enfants. Et si, ça fait un peu mal, mais bon, j’ai réglé ça avec Even directement. Enfin, plus ou moins. Expliqua-t-elle.
Elle n’allait pas dire à Amelia qu’elle avait été à deux doigts de faire une scène à sa fille quand celle-ci était venue la voir en lui demandant de faire son chocolat chaud avec des chamallows, la boisson des discussions de cœur, et qu’elle lui avait parlé de sa relation avec Samuel et du fait qu’elle ne lui avait rien dit tout de suite de peur de la décevoir. Comme si une chose pareille était possible…
- Chouette ! Je vais regarder un peu plus sérieusement tout ça alors ! S’exclama-t-elle, ravie de l’accord d’Amelia. Parce que bon, je t’avoue que j’ai pas plus cherché tant que j’étais seule à y aller… Pour moi, ce genre de sport, ça se fait avec des copines. Expliqua-t-elle avant d’écouter avec attention quand le psy rentra dans la conversation. Moi aussi je ne suis plus allée chez le psy depuis des années… Confia-t-elle à l’autre femme, parce que c’était normal d’être honnête, du moins autant que possible. Et je suis bien contente d’avoir été voir l’autre psy de la ville, parce que quand j’ai appris qui était Aloysius Black dans le monde des contes…
Elle avait déjà risqué d’aller le fracasser quand elle avait appris comment il s’était dévoilé à April… Anita lui aurait cassé la tête rien que pour leurs histoires dans le monde des contes, mais le fait qu’il s’en soit pris à April ici, à Storybrooke, ça aurait pu être un motif supplémentaire. Heureusement, elle avait plutôt décidé de se concentrer sur ses enfants qui n’allaient pas si bien que ça à l’époque plutôt que de s’en prendre à lui.
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Amelia Peters
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- Tu sais, je pense que tu mérites quand même des félicitations, assura Amelia. Parce que tu es la maman d'un des partis et qu'en plus tu suis cette affaire de près depuis... un moment, conclut la pâtissière après avoir mentalement essayé de compter depuis combien de temps Samuel et Even n'arrivaient pas à conclure et se rendre compte que le calcul la dépassait, surtout s'il fallait prendre la malédiction en compte. Et que je suis sûre que tu as fait tout ce qui était en ton pouvoir pour que ça marche, indépendamment de cette idée de génie, sourit la quadragénaire avec bienveillance. Mais qui, en fait, parmi les anciens lions de la Terre du même nom, ne s'était pas un tant soit peu investi dans cette romance ? En dehors d'Aloysius, qui n'était plus proche de personne (alors qu'il avait été très proche d'April, fut un temps, comme quoi, rares sont les relations qui perdurent toute une vie, constat qui peinait beaucoup Amelia) et qui était (aux dernières nouvelles) encore moins romantique, tout le monde s'y était intéressé. Tout le monde y était allé de son petit conseil, de sa petite stratégie voire de ses pronostics. Et maintenant, le plus dur était fait ! Enfin, plus ou moins. Il valait mieux que les deux amoureux ne commencent pas à croire que la vie de couple n'était pas aussi pavée d'embûches. Mais peut-être était-il un peu tôt pour le leur faire comprendre. En tout cas, ça ne serait pas Amelia qui s'en occuperait, elle était beaucoup trop fleur bleue pour ça ! Ca ne l'empêchait certes pas d'avoir aussi connu des moments plus difficiles dans son couple, voire carrément critique, notamment dans ses faux souvenirs de Sort Noir, mais quand elle parlait d'amour, elle préférait toujours mettre les aspects positifs en avant. C'était peut-être aussi, d'une certaine façon, le cas d'Anita, ce qui pouvait expliquer pourquoi elle n'épilogua pas au sujet de sa discussion à cœur (littéralement) ouvert. Amelia ne se risqua pas à demander et respecta ce qu'elle prit pour une envie de clore le sujet en ne poussant pas davantage sa curiosité. Il n'y avait qu'avec April qu'elle se serait permise d'être véritablement "pénible" comme elle pouvait parfois l'entendre de la bouche excédée de sa grande sœur qui appréciait, au fond (tout au fond peut-être) qu'Amelia s'intéresse autant à la vie de ses proches. Ou alors c'était la principale intéressée qui s'en était convaincue au fil des années au point de prendre ce fait pour une vérité vérifiée. Des affaires de cœur de la tribu, la conversation vogua donc au cours de zumba et les intonations se firent, comme pour faire écho à la musique généralement très énergique utilisée pour pratique ce sport, soudain plus enthousiaste. - T'as raison, j'aurais jamais pensé à aller faire de la zumba toute seule ! Ni de l'aérobic maintenant que j'y pense. Ni du yoga, ni... Amelia arrêta son énumération ici avec un sourire contrit. - Ca va être chouette, reprit-elle simplement, tout sourire, en opinant vivement, secouant au passage sa chevelure brune. Ca va nous détendre, nous permettre de faire un break dans toutes nos occupations de la semaine et sans parler de la charge mentale ! embraya Amelia qui pensait toujours à trente six choses à la fois et dont l'esprit était aussi rapide et animé que sa bouche l'était pour parler, encore et encore. C'était peut-être pour cette raison qu'elle regrettait parfois ce qu'elle disait. Parce qu'elle pensait et parlait trop vite pour toujours faire attention à ce qui sortait de ses lèvres. Mais elle se disait que c'était comme ça qu'on l'aimait et n'y prêta pas trop attention. De la même façon, Amelia ne prêtait toujours pas attention à la subtile (pour elle) mention d'Aloysius, l'ayant tout naturellement, dans son esprit, rattaché à un moyen comme un autre de soulager sa charge mentale. Même si, dans les faits, les deux sujets n'étaient pas totalement liés. Voire pas du tout. - L'autre psy de la ville ? voulut naturellement savoir Amelia, qui ne s'était jamais renseignée sur la question. Ah oui ? Il est comment ? Je me suis pas renseignée puisque, comme tu le sais, je n'y vais plus. Elle ne se rappelait plus pourquoi elle avait choisi Aloysius à l'époque, ni si elle savait déjà, lors de leurs premières séances, qu'il était en réalité Scar, le frère de son défunt beau-frère préféré. Mais elle se souvenait qu'il l'avait impressionnée dans ce rôle et qu'il lui avait paru être d'une grande aide. A l'époque, c'était tout ce qu'elle demandait, le temps de faire de l'ordre dans son esprit. Il y avait fort à parier que l'esprit d'Amelia Peters était ordonné d'une façon bien singulière qui ne paraitrait pas ordonnée à tous les esprits. Mais la principale concernée se sentait bien dans ses baskets et dans sa vie et pensait devoir une partie de son bien-être à ces vieilles séances chez le psy. Même si elle lui avait alors répété, à peu près toutes les deux phrases, qu'elle n'était pas folle, craignant sans doute que ce soit le diagnostic posé - car Amelia était très ignorante sur cette discipline et avait eu un peu (beaucoup) honte de ses rendez-vous. Certes, depuis l'arrêt de ses séances, Amelia n'avait pas été épargnée par la vie. Et pourtant, elle n'avait pas ressenti le besoin de consulter à ce moment-là. Aurait-elle dû ? Amelia ne s'était jamais posée la question avant qu'Anita mentionne l'autre psy de la ville. Elle ne put alors s'empêcher de se demander si la lionne était venue pour lui faire passer un message subliminal à ce propos, à savoir qu'elle aurait besoin de consulter parce que tout le monde (ou beaucoup de gens, en tout cas) dans la tribu trouvait qu'elle en avait besoin. Voire la pensait finalement folle, idée qui aurait pu faire mourir Amelia de peur. Car s'il y avait bien une chose qui l'effrayait c'était que ses proches finissent par penser qu'il lui manquait un quart d'heure de cuisson. - Euh... Ouais... Ca a été un choc, répondit la jeune femme, pas tellement alarmée par la mention de l'identité de Scar (que tout le monde chez les anciens lions connaissait à présent) mais par l'idée qu'on songe à lui faire voir un psy. Pour tout le monde, je pense. Et surtout pour April, apparemment. J'ai pas tous les détails là-dessus, en fait... Mais quand tu y réfléchis à deux fois ce n'est pas étonnant qu'il soit en ville. Y a pas mal de monde de chez nous qui est à Storybrooke. Et il a toujours très bien compris l'esprit humain, il me semble, alors que le sort noir l'ait fait psy... c'est pas déconnant comme dirait Declan, conclut la pâtissière, toujours un peu mal à l'aise à cause de l'idée qui s'était implantée dans son esprit. Amelia replaça nerveusement une mèche brune derrière son oreille et se décida enfin à poser (indirectement) la question qui la tracassait : - Et donc... tu me parles de psy pour une raison particulière ?
Anita Jones
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April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?
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Suivre l'affaire de près depusi un moment... Ouais, on pouvait toujours compter sur Amelia pour essayer d'arrondir les angles, c'était certain. Et c'était vrai, Anita suivait cette histoire depuis des années. Elle avait empêché sa fille de sombrer dans la dépression - parce que c'était un truc qu'elle souhaitait à personne, clairement - et tout ça pour ? Rien du tout. Elle avait même pas été mise au courant quand enfin le couple s'était concrétisé. Donc oui, la blonde l'avait encore un peu de travers à ce niveau-là. Et même si elle s'était expliquée avec Even, elle avait encore un peu d'agacement par rapport à tout ça. Mais bon, la lionne n'était pas là pour s'énerver par rapport à tout ça, elle avait une proposition à faire et une mission à effectuer, c'était franchement plus important !
- C'est sûr... Enfin, on a tous participé à cette histoire, j'ai juste fait un suivi plus assidu que d'autres, vu que j'étais plus concernée. Dans un sens. Répondit-elle en souriant.
C'était le truc bien avec le clan, c'était qu'ils prenaient tous soin les uns des autres et franchement c'était très agréable. Moins pour Even et Samuel qui avaient vu tous les membres du clan y aller de leurs petits conseils, mais ils l'avaient bien cherché à les avoir fait patienter autant d'années avant d'enfin se mettre en couple. Le seul truc, c'était qu'Aloysius était resté en dehors de cette histoire et ça, Anita ne savait pas trop à quelle divinité s'adresser pour la remercier parce que franchement, si l'autre y avait mis son grain de sel... Non, elle préférait ne pas trop y penser.
Anita n'avait pas pu s'en empêcher, en voyant l'enthousiasme naturel d'Amelia à l'oeuvre lorsqu'il fut question de la zumba, elle éclata de rire. Non pour se moquer mais parce qu'elle trouvait l'énergie de la plus jeune - même si ça n'était que d'un an ou deux - franchement communicative et qu'elle aussi avait hâte d'y être. Il ne restait plus qu'à trouver le cours en fait.
- C'est sûr, ça va être chouette. Acquiesça-t-elle. Il faudra que tu me donnes tes disponibilités pour que je nous trouve un cours qui nous conviendrait à toutes les deux niveau horaires.
Parce que bon, Amelia avait sa boutique à gérer et Anita ses différents dossiers. Heureusement en ce moment, elle avait moins de cas compliqués à gérer, ce qui lui permettait d'avoir des horaires normaux en semaine. Elle espérait que ses patrons seraient un peu plus attentifs à ne pas donner tous les cas complexes ou presque à la même assistante sociale comme ils l'avaient fait avec elle quelques mois auparavant...
- Oui, le Dr HOPPER. Répondit-elle. Enfin, depuis je crois qu'il est parti, mais c'était vraiment un bon psy. Il était franchement sympathique et à l'écoute, il m'a vraiment bien aidé. Expliqua-t-elle. Tu as vu qui toi ? Demanda-t-elle, l'air de rien.
Bien sûr qu'elle se doutait qu'Amelia avait vu Aloysius en tant que psy. Mais elle voulait avoir une confirmation, ce qui lui permettrait d'enchaîner sur le but le plus important de cette visite. Même si, clairement, Anita n'attendait pas de réussir dès à présent à convaincre la pâtissière. Ce serait long et surtout compliqué, parce que la blonde ne voulait pas non plus braquer l'autre femme, c'était son amie après tout ! Si ça avait été quelqu'un d'autre, la lionne n'aurait sans doute pas pensé à prendre des précautions, mais il s'agissait d'Amelia et la quarantenaire voulait conserver son amitié.
- Ah ? Elle ne t'a pas raconté qu'il a essayé de la tuer ? S'étonna-t-elle, surprise vraiment. Je pensais qu'elle t'en avait parlé... Ce mec est un cinglé et ça me fait enrager de savoir que personne dans cette ville ne s'en rend compte... Soupira-t-elle. Ouais, sa présence n'est pas si surprenante que ça, mais j'aurais préféré qu'il reste loin de la tribu... Avoua-t-elle en soupirant de nouveau avant de regarder Amelia bizarrement, ne comprenant pas. Euh non, pourquoi ? Je devrais te parler psy pour une raison quelconque ? À part pour te dire de ne pas aller voir le taré, non, y a pas de raison spécifique... Je devrais en avoir une ? L'interrogea-t-elle, clairement perdue là.
Mais qu'avait imaginé Amelia ?
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Amelia Peters
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Aussitôt demandées, aussitôt données. Dès qu'Anita avait demandé les disponibilités d'Amelia pour trouver le cours parfait, la pâtissière avait attrapé un calepin et un stylo afin de les lui noter, n'omettant pas, en fait, de préciser tout son emploi du temps, ce qui était parfaitement inutile. Mais des fois, quand la jeune femme était lancée c'était difficile de l'arrêter. Elle voulait toujours bien faire quitte à justement trop en faire. - Tiens, déclara-t-elle en arrachant la feuille noircie d'informations pour la tendre à Anita. Avec ça tu devrais pouvoir t'en sortir. J'ai aussi noté les moments où je suis pas dispo en général mais où je peux être dispo parce que Cassie peut gérer la boutique toute seule, comme ça, au cas où. Parce qu'il faut aussi prendre tes dispos en compte, rappela sérieusement la pâtissière, l'air presque grave. Elle se doutait pourtant qu'Anita n'était pas du genre à ne pas penser à elle (ça, en fait, c'était plutôt le genre d'Amelia, qui se pliait toujours en quatre voire en plus pour tout le monde) mais elle trouvait normal (et sympa) de le rappeler pour montrer à la meilleure amie de sa sœur qu'elle se souciait aussi d'elle et de son emploi du temps qu'elle ne pouvait qu'imaginer chargé. Anita exerçait un métier autrement plus important que celui de pâtissière. Elle était, dans son genre, une espèce de super héroïne du quotidien dont le métier améliorait (Amelia en était persuadée) le quotidien de tout un tas de personnes - et pas n'importe quelles personnes, les enfants, de surcroît, les personnes préférées d'Amelia ! La jeune femme ne pouvait s'empêcher de l'admirer, comme elle admirait la détermination de sa sœur l'avocate qui rendait, elle aussi, le monde meilleur rien qu'en allant au travail. Amelia, en comparaison, rendant seulement le monde plus gourmand et sucré. Amelia ne rendait par contre pas le monde plus malin via sa petite personne car elle n'était pas suffisamment méfiante pour comprendre les intentions cachées des gens, que ce soit celles d'Anita présentement ou celles d'Aloysius à chaque fois qu'ils se croisaient. Elle aimait tellement parler (surtout pour dire du bien des gens) qu'elle ne cherchait pas à creuser davantage la conversation, la prenant pour ce qu'elle était : une conversation entre deux femmes du même clan qui se connaissaient depuis toujours. - C'est vrai que le Docteur Hopper était très chouette ! approuva-t-elle vivement en opinant du chef. Il venait parfois à la boutique et avait toujours une remarque gentille pour tout le monde ou une oreille attentive pour qui en avait besoin. T'as raison, il a dû partir, ça fait un moment que je ne l'ai plus vu. Dommage, regretta Amelia avant d'enchainer : C'est pas lui que j'ai vu. En fait, moi j'ai consulté Aloysius, annonça-t-elle sans rougir, ne voyant pas pourquoi elle devrait en avoir honte. Ca m'étonne qu'April ne t'en ait pas parlé, je la voyais bien le mentionner, comme ça, en passant... C'était y a des années, en plus. Ca fait longtemps que je ne suis plus sa patiente. C'est certain qu'il n'est pas comme le Docteur Hopper mais j'ai l'impression qu'il m'a aidée. Je veux dire, indépendamment de qui il est, c'est quand même son travail. Amelia était peut-être trop candide car elle ne parvenait pas à concevoir qu'un médecin puisse sciemment nuire à son patient. Elle ne s'attendait toutefois pas à ce que le reste de la tribu partage son avis sur Aloysius et n'avait pas particulièrement envie d'épiloguer sur le sujet. Elle-même n'étant pas psy, comment pouvait-elle juger ses compétences ? Quant à juger de la santé mentale d'Aloysius, là encore, Amelia ne s'estimait pas compétente. Mais elle avait intégré depuis des années que les autres anciens lions pensaient qu'il était cinglé et ne fut pas étonnée qu'Anita parle de lui en ces termes. - Je sais pas trop, avoua la jeune femme, pensive. Clairement je ne suis pas dans la tête d'Aloysius mais cette agression c'était il y a pas mal de temps, non ? Au début de la fin de la malédiction, non ? Peut-être que... Tu sais, avec le retour des vrais souvenirs, de nos vraies identités, avec le tout qui se juxtapose... Ca pourrait en faire vriller plus d'un. J'ai pas l'impression qu'il ait fait quelque chose de mal depuis... Mais je dis pas ça pour excuser un étranglement ! se récria Amelia, horrifiée à l'idée qu'Anita pense le contraire. Je ne sais pas, en fait. J'étais pas là à l'époque. Les seules choses sur lesquelles je peux le juger - et dieu sait que je n'aime pas juger les gens - c'est celles pour lesquelles je l'ai vu agir récemment. Amelia trouvait son intervention particulièrement gauche et n'aurait pas été surprise qu'Anita soit de cet avis. La vérité était qu'elle peinait à mettre des mots sur ce qu'elle pensait de son beau-frère depuis qu'ils étaient tous des humains. Peut-être donc qu'elle se réfugiait derrière la gêne que l'idée de juger quelqu'un lui avait toujours procuré, espérant que si Anita était venue pour "bitcher" comme elle avait entendu ses enfants le dire, elle changerait rapidement de sujet. Bien que commerçante, Amelia ne répondait pas au cliché de la commère, juste à celui de la bavarde. Elle répondait aussi au cliché de l'éternelle anxieuse, ce qui l'avait tout naturellement inquiétée de voir avec quelle insistance Anita lui parlait de psychologie. - Oh tu sais, reprit-elle aussi nonchalamment que possible, y a plein de gens qui ont déjà dit que j'étais cinglée, alors si April ou Faith t'avaient envoyé pour me faire passer gentiment un message du type "il serait temps que tu consultes ma grande"... ça me ferait de la peine mais fondamentalement ça ne me surprendrait pas autant que ça. C'est bien leur genre de trouver un intermédiaire plus neutre pour me faire passer un message en douceur quand je ne fonctionne pas comme elles. Amelia ponctua cette dernière remarque d'un sourire un peu crispé car elle n'aimait vraiment pas l'idée de ces mises en scène pour "la ramener à la raison" ou peu importait de quelle façon on présentait les choses. Elle avait souvent l'impression qu'on la croyait plus idiote que les autres simplement parce qu'elle était plus gentille et elle ne se doutait jamais qu'elle visait souvent assez près de la vérité... sans l'atteindre, toutefois. Ainsi, elle avait donc vu juste quant au set-up dont elle était la "victime" mais se trompait totalement de thématique.
Anita Jones
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Lorsqu'elle avait demandé ses disponibilités à Amelia, jamais Anita n'aurait cru que la pâtissière allait tout lui donner sur un plateau en argent, ni que ça serait aussi détaillé. Et pourtant. L'autre lionne avait noté tous les soirs où elle est complètement disponible mais aussi les périodes où elle pourrait s'arranger pour l'être. Mazette. Y avait pas à dire, la plus jeune était motivée pour venir à la zumba avec elle !
- Euuuh... Ok... Merci Amelia. La remercia-t-elle avec un sourire, encore surprise de voir limite toute la vie de l'autre lionne tenir sur un papier. T'en fais pas pour moi, je ne risque pas de m'oublier vu que c'est moi qui vais nous inscrire. Répondit-elle avec un sourire malicieux.
Anita était même prête à lui tirer la langue tiens ! Parce que franchement, personne ne pourrait jamais dire qu'elle ne pensait pas à elle. Sans être égoïste, la blonde savait parfaitement qu'il fallait prendre des moments pour soi dans la vie, du coup elle comptait bien faire en sorte que les deux agendas concordent pour qu'elles puissent s'éclater à danser dans tous les sens !
Les deux femmes discutèrent ensuite rapidement du Dr Hooper, qu'Anita avait été voir lorsqu'elle avait eu ses problèmes à la fin de la Malédiction. Amelia elle, avait plutôt été voir Aloysius et vu qu'elle trouvait qu'il l'avait bien aidé, elle avait un a priori positif sur lui. Ce que tout le clan avait du mal à avaler, il fallait bien l'admettre. C'était dans des moments comme celui-ci que tout le monde regrettait un peu la gentillesse innée d'Amelia. Ou sa naiveté d'après certains, au choix.
- Oui, c'est bien dommage, j'aurais bien voulu lui envoyer des gens parmi les dossiers que je gère... Soupira-t-elle avant de se secouer. Tout le monde le sait Amelia. Avoua-t-elle. Enfin tout le clan. Je voulais juste être certaine... J'ai dû mal à croire que ce fourbe ait réussi à véritablement t'aider. Avoua-t-elle. Scar n'a jamais été véritablement altruiste après tout...
Fourbe, manipulateur, menteur, ça oui. Et le pire c'était que même pour elle qui avait vu le changement de personnalité durant leur jeunesse, elle s'était faite avoir par le cinéma de l'autre cinglé. Peut-être était-ce aussi pour ça qu'elle avait beaucoup de mal à accepter qu'Amelia soit prête à lui donner une autre chance. Une question de fierté en plus de la rancune tenace qu'elle avait à son encontre...
- C'est là où on voit que tu es la plus gentille de toutes les lionnes. Dit-elle gentiment. C'était volontaire, April n'en a aucun doute et je n'en ai pas non plus à ce propos. Mais il n'y a que toi pour être prête à lui accorder une autre chance. Ta gentillesse est une énorme qualité, fais attention à ce qu'elle ne devienne pas un défaut surtout. La prévint-elle. Certains pourraient abuser de toi grâce à ce côté de ta personnalité. Et par quelqu'un, j'entends Aloysius Black bien sûr.
Elle n'avait aucun droit d'interdire quoi que ce soit à Amelia, mais Anita pouvait au moins la prévenir et lui dire de faire attention. Elle ne pouvait pas lui dire d'être aussi méfiante que Faith par exemple, parce que les deux soeurs étaient plutôt à l'opposé l'une de l'autre et que de toute façon la blonde n'était même pas certaine qu'Amelia sache ce qu'impliquait d'être méfiante tellement ça ne faisait pas partie de son état d'esprit...
- Non, on ne m'a pas envoyé pour ça. Répondit-elle en riant légèrement. Si je t'avais trouvé véritablement cinglée, cela ferait longtemps que je t'en aurais parlé. Lui assura-t-elle. Non, moi on m'a envoyé pour te pousser à te méfier du fourbe. Finit-elle par avouer. Je ne crois pas que je sois super douée pour les missions d'infiltration. Soupira-t-elle. On s'inquiète pour toi, c'est tout. Expliqua-t-elle. Par contre, ne pense pas que le coup de la zumba fasse partie du stratagème. La prévint-elle. J'étais complètement sérieuse là-dessus, je veux vraiment que tu viennes faire de la zumba avec moi.
Il était tout bonnement hors de question qu'Amelia puisse imaginer quelque chose d'autre à ce propos. Elle pourrait lui en vouloir de la croire trop naïve, mais pas de lui avoir menti.
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Amelia Peters
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Amelia était une personne entière (comme la crème) qui ne faisait ni ne ressentait jamais rien à moitié. Et pourtant, malgré les années, ses proches continuaient de s'étonner de constater que quand on lui demandait la main, elle donnait le bras. Ou, pour prendre un exemple plus actuel, quand on lui demandait ses disponibilités elle était prête à faire un rétro-planning et un diagramme de GANTT pour tout organiser. Anita était la victime du jour du trop plein de tout de l'ancienne lionne devenue pâtissière et sa réaction surprise ne manqua pas de faire sourire Amelia d'amusement. On la disait parfois déconcertante et effarante et force était de constater qu'elle rendait justice à cette réputation. Amelia aimait bien être là où on ne l'attendait et était peut-être la lionne qui se singularisait le plus de sa tribu - même si c'était parfois compliqué de l'assumer en toutes circonstances. Le cas d'Aloysius en était l'exemple parfait. Tout le monde continuait de se méfier et de le surveiller comme le lait sur le feu, sauf Amelia qui avait été proche de lui avant et aimait à croire qu'elle pouvait encore l'être. Il faut dire qu'Aloysius était particulièrement intelligent et un très beau parleur. Il avait le don pour dire aux gens ce qu'ils avaient besoin d'entendre, quand ils avaient besoin de l'entendre et se les mettaient dans la poche en l'espace de deux phrases. Ensuite, il n'avait plus qu'à utiliser chez eux ce dont il avait besoin pour servir sa propre gloire et gravir les échelons. Puis, quand il n'avait plus besoin de quelqu'un, il le jetait ou l'éliminait sans se retourner. Mais ça, Amelia ne voulait pas y croire. Ou plus y croire. Elle voulait croire, justement, dans les belles paroles sur le repentir qu'il lui avait glissées, croire en les compliments habiles qu'il lui faisait dès qu'ils se croisaient et, de façon plus générale, lui accorder la deuxième chance qu'elle pensait que tout le monde méritait. En bref, quand le sujet arrivait dans la conversation, elle devenait soudain beaucoup plus tendue. Amelia n'était jamais très à l'aise à l'idée d'exposer son avis sur Aloysius, elle savait que personne ne voulait l'entendre le défendre et se sentait toujours très maladroite dans sa démarche. Plus maladroite que d'ordinaire, en tout cas, mais pas suffisamment pour imaginer que si elle se sentait aussi maladroite c'était parce que ses arguments, qu'elle devait à Aloysius en grande partie, étaient, en fin de compte, bancals. - Tu sais, reprit-elle en replaçant une mèche brune derrière son oreille, Aloysius a toujours été gentil avec moi... avant tous les problèmes, je veux dire, précisa la quadragénaire. Quand on était jeunes. Il me donnait des conseils pour prendre confiance en moi, me disait que j'avais énormément de qualités... Je dis pas que ça excuse tout le reste, je me dis seulement que... Peut-être qu'il m'a toujours bien aimée et que c'est pour ça qu'il m'a vraiment aidée ? tenta Amelia, très peu certaine de réussir à convaincre Anita. Peut-être qu'il est comme ça avec moi parce que je ne suis pas très ambitieuse et donc pas une menace pour lui. April et toi êtes quand même vachement plus badass, comme dirait Declan, conclut-elle en souriant gauchement. La pâtissière sourit de plus belle quand Anita complimenta sa gentillesse car c'était, avec ses talents culinaires, la qualité dont elle était la plus fière - même si cette qualité n'était que peu valorisée par la société. Tant pis, se disait-elle. S'il y avait bien une chose dont Amelia ne rêvait pas, c'était de gloire. Elle préférait vivre d'amour et d'eau fraiche (et de don de soi) et trouvait sa propre fierté dans le fait d'être une bonne personne ou, en tout cas, la meilleure version possible d'elle-même. Malheureusement, on lui disait souvent que sa gentillesse n'était pas qu'une qualité et que certains étaient prêts à en abuser - un discours, justement, qu'Anita crut important de lui tenir vu la teneur de la conversation. Amelia était habituée, même si elle n'avait jamais réussi à convaincre les autres que personne n'abusait jamais de sa gentillesse. Même ses enfants, à vrai dire, pensaient que c'était le cas. - Ouais, je sais, on me l'a déjà dit quelques fois, répondit-elle. Plutôt des centaines de fois, en fait, gloussa Amelia. Mais je suis un peu intelligente quand même, non ? Je veux dire... même si je suis très gentille, je vais le voir quand on essaye d'en profiter. Non ? Me dis quand même pas que tous les lions pensent que je ne le vois pas ? s'affola-t-elle soudain, mortifiée à l'idée que toute la famille la croit stupide. Elle se détendit toutefois quand Anita lui assura ne pas la trouver cinglée. Ouf, songea-t-elle en retenant un soupir. Elle n'était donc pas (encore) bonne pour l'asile. Mais au moins Anita eut l'honnêteté d'avouer, puisque déjà elles en parlaient, qu'elle avait quand même bien été envoyée en mission, à savoir pour inciter Amelia à se méfier de son beau-frère. Cette dernière opina une nouvelle fois, plus lentement, cette fois, le temps pour son esprit d'analyser cette nouvelle donnée et de décider comment prendre l'information, esquissant un sourire amusé à l'évocation des missions d'infiltration. Au moins, les deux femmes se rejoignaient à ce niveau. Mais ce qui rassura réellement la pâtissière fut d'apprendre que la zumba n'était pas qu'un prétexte en l'air car, mine de rien, elle y tenait déjà énormément, à cette nouvelle activité entre filles. Même si Anita n'était pas venue aussi innocente qu'elle l'avait d'abord prétendu, au moins était-elle venue aussi par amitié sincère et envie de passer du temps avec la petite sœur de sa meilleure amie. - Merci de vous soucier de moi, finit-elle par répondre, sans savoir si elle devait être agacée qu'on se préoccupe autant de la mettre en garde à son âge ou touchée qu'on s'inquiète pour elle. Et merci d'avoir été honnête sur ta mission. Ca me donne moins l'impression que vous me prenez pour une idiote, avoua-t-elle. Pour le reste... Je ne sais pas quoi te dire. Je ne peux pas aller contre mon ressenti, contre mon intuition ni contre mes principes. Je n'arriverai pas à penser comme vous autres juste pour vous faire plaisir. J'aime à croire que je suis futée et que je peux repérer mes propres erreurs comme une grande et j'espère que c'est aussi ce que vous pensez, au moins un peu, nuança Amelia, peu certaine qu'on le pense totalement à son sujet. En tout cas, ça me fait plaisir que tu veuilles réellement faire de la zumba parce que maintenant j'en ai très envie aussi et ça m'aurait blessée que ce soit partie intégrante du plan - établi avec April, j'imagine. Je lui en veux pas, précisa la commerçante. C'est de bonne guerre, moi aussi j'essaye d'interférer dans sa vie et de lui imposer mes points de vue sur certaines choses, c'est pas étonnant qu'elle fasse la même chose. Et en plus elle a une alliée, pas moi. Tu vas lui faire un débrief après pour qu'elle sache si je suis convaincue par tes arguments, c'est ça ?