« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Surnom(s) → Un prénom oublié et effacé dont il ne demeure plus que la première lettre : un N esseulé, abandonné même... Si l'on chercha un substitut, sa nouvelle identité fut rapidement toute trouvée : Noodle, du fait de sa grande taille. Il s'y est rapidement fait, et cela ne lui déplaît pas le moins du monde - de toute façon, s'il en est venu à oublier son nom de naissance, c'est qu'il y a bien une raison derrière tout ça, n'est-ce pas... ?
Age → Il semble s'approcher doucement de la vingtaine - sa date de naissance véritable n'étant pas connue, l'on se contentera d'une approximation. Une de ses familles d'accueil a choisi le jour où il est arrivé chez eux - un deux novembre - pour en faire son anniversaire... Mais il n'a jamais eu le temps de le fêter dignement en leur présence.
Occupation / Emploi → Délaissant définitivement les études vers ses seize ans, il s'est toujours débrouillé pour survivre à l'aide de petits boulots, de-ci, de-là... Sans que ce soit toujours suffisant, et sans jamais avoir la garanti de toucher réellement quelque chose à la fin du mois - il ne compte plus les faux espoirs qu'on lui a donné par le passé, tout ça pour le virer sans ménagement lorsque venait le moment de le payer. Mais il laisse tout ça derrière lui : à présent, c'est au Comics Burger qu'il travaille, et si sa supérieure le voit parfois renverser certains plats ou se mélanger les pinceaux dans les commandes de boissons chaudes qu'il prépare, elle ne lui a jamais rien dit - jusqu'à maintenant...
Votre personnage est-il tiré d'un conte ? D'un conte ? Pas vraiment. Si oui, lequel et qui est-il dedans ? Il vient de Minecraft, et il est inventé de toutes pièces par mes soins - priez pour lui, le pauvre petit...
Vous.
Caractère →
« I'm not your protagonist, I'm not even my own. »
Noodle est quelqu'un de très effacé : jamais il ne cherchera à se faire remarquer ou à se mettre en avant. A le voir, on pourrait croire que le contact humain et les mondanités sont des choses qu'il ne maîtrise absolument pas, qu'il ne comprend pas - et, en un sens, ce fut le cas. La malédiction et les faux souvenirs qui en découlèrent lui permirent au moins de retenir les bases, et ainsi de pouvoir s'intégrer un minimum. Malgré tout, il n'est pas le mieux placé pour échanger des banalités et maintenir un semblant de conversation... Non, lui, il préfère rester dans son coin, à écouter... Et, s'il en ressent réellement l'intérêt et l'envie, intervenir pendant quelques secondes avant de retourner se murer dans son silence. Lorsqu'il est au travail, il donne l'impression d'être en mode automatique : c'est comme s'il avait appris un script par cœur pour pouvoir s'adresser aux clients et aux habitués, et il n'est pas rare de le voir froncer les sourcils ou pencher la tête sur le côté lorsque les choses s'éloignent un peu trop de ce à quoi il s'attendait...
Il est surtout très réservé et bien trop habitué à la solitude pour n'avoir ne serait-ce qu'envisagé de se mêler réellement aux autres. Dans le fond, le manque de contact et les mauvaises expériences du passées l'ont rendu très anxieux et méfiant : il redoute de trop s'ouvrir, de se confier, et de voir tous ses propos être retournés contre lui. Alors, il se contente de ce qu'il connait, et n'est qu'un spectateur de sa propre vie. Cela ne l'empêche pas d'être quelqu'un de très curieux, qui adore apprendre et découvrir de nouvelles choses ; alors, pour compenser, il lit beaucoup et regarde de nombreux films - aussi bien ceux qui viennent de sortir que les plus anciens, et peu lui importe qu'ils soient en couleurs ou en noir et blanc.
Une particularité ? →
⏃ Malgré sa très grande taille, il se tient toujours replié sur lui-même, comme s'il cherchait à prendre le moins de place possible, comme s'il voulait se soustraire à l'attention d'autrui... Par ailleurs, il ne supporte aucun contact visuel et aura toujours le regard très fuyant. Si jamais quelqu'un venait à lui imposer de le fixer dans les yeux, il cherchera par tous les moyens possibles à détourner le regard, et montrera des signes évidents d'inconfort et de détresse.
⏚ Des cicatrices sont visibles sous ses yeux : si les originelles ont été laissées par les pleurs du passé, de nouvelles se sont ajoutées au fil du temps lorsque de nouvelles larmes ont été versées. S'il est devenu humain, cela n'a pas annulé certaines caractéristiques du passé : il semble souffrir d'une allergie à l'eau très rare, semblable à ce qu'on l'on qualifie d'urticaire aquagénique... mais poussé à l'extrême : à la place des simples plaques rouges observables en temps normal, chez lui sa peau donne l'impression d'être véritablement brûlée, et les marques prennent plusieurs jours pour s'estomper et partir - malheureusement, il en fait les frais à chaque fois qu'il achève de prendre une douche on ne peut plus rapide... Il n'est donc par surprenant d'apprendre que Noodle a une peur bleue de l'eau.
☊ Être issu d'un croisement digne d'un laboratoire fait qu'il a écopé des inconvénients de deux espèces opposées : en plus de redouter l'eau, il est très sensible à la lumière du soleil. Dans son monde d'origine, le fait de rester exposer trop longtemps pouvait tout simplement le tuer, mais maintenant cela retourne davantage de l'inconfort - ça, en plus de lui donner l'envie de se gratter la peau jusqu'au sang. C'est pour ça qu'il n'est pas surprenant de le voir porter des vêtements à manches longues et des jeans et ce, quel que soit le temps - même en plein été, il se débrouillera pour se protéger le plus possible des rayons du soleil. Parfois, s'il se trouve en intérieur et que les rideaux sont bien tirés, il peut se mettre en t-shirt et se relaxer un peu... Ou, du moins, essayer. Malgré tout, ses vêtements semblent toujours être un peu trop petits pour lui, et la peau de ses poignets et de ses chevilles est souvent exposée... Pour son plus grand déplaisir.
⎅ En extérieur, il porte toujours un masque chirurgical et des lunettes de soleil. Il n'y a que lorsqu'il est seul - vraiment seul - qu'il s'en séparera.
⟒ Peu importe la tenue qu'il porte, il aura toujours une chaîne en fer autour du cou. Loin de ressembler à un collier, elle tient plus des fers qu'on imposait aux prisonniers... Il semble être incapable de l'enlever, et il n'a aucune idée d'où elle vient.
⎎ Noodle est somnambule : parfois, lorsqu'il est endormi, il lui arrive de déambuler librement et, lorsqu'il émerge de son sommeil, il n'est pas rare qu'il n'ait absolument aucune idée de comment il a pu se retrouver ici. Lorsqu'il est dans cet état second, il ne se souvient de rien, mais pour les autres il donne l'impression d'être parfaitement réveillé : en effet, il est capable de tenir une conversation - il semble d'ailleurs être plus bavard dans ces moments là -, il peut aussi interagir avec son environnement, éviter des obstacles, ... ce genre de chose. Il n'y a que lui qui finit confus après ses "crises". Autre détail intéressant : parfois, lorsqu'il s'exprime en étant endormi, il parle une langue incompréhensible, qui pourrait ressembler à de l'anglais prononcé à l'envers, tout en étant très distordu et dissonant... Malgré tout, cela ne compte pas réellement comme du repos pour lui, et il souffre d'insomnie : parfois, le manque de sommeil peut le faire voir ou entendre des choses qui n'existent que pour lui...
☌ Contrairement aux autres êtres humains, son sang n'est pas rouge, mais d'un curieux rose fuchsia. Lorsqu'il se blesse, il se débrouille toujours pour se mettre à l'écart le plus rapidement possible et panser la plaie seul. Il sait qu'il est déjà assez curieux en temps normal, il ne veut surtout pas davantage attirer l'attention sur sa personne...
⊑ Enfin, le jeune homme a toujours sur lui un carnet en vieux cuir, qui semble usé par le temps... Il n'a aucune idée de la raison pour laquelle il y tient à ce point, d'autant plus que les pages sont remplies de symboles curieux qui ne veulent rien dire... Mais qui, pourtant, lui semblent étrangement familiers. Sur la dernière page, on dirait que la personne qui rédigeait tout cela s'est arrêtée soudainement, en plein milieu de ce qui pourrait être un mot.
Les pouvoirs →
⟟Téléportation : Noodle est capable de se téléporter dans un rayon de vingt mètres - c'est peu, certes, mais amplement suffisant pour se mettre à couvert en cas de danger imminent. Si besoin, il peut emmener une autre personne avec lui, mais cela lui demandera d'utiliser davantage d'énergie ; et l'individu subissant la téléportation sera déboussolé, en plus de sentir son estomac se tordre et de perdre tous ses repères pendant quelques secondes - autant dire que l'expérience ne lui sera pas agréable... Il lui arrive aussi de se téléporter de manière inconsciente si jamais on le prend par surprise / le fait sursauter, ou s'il est en proie à une très forte anxiété. Si jamais il venait à se retrouver bloqué sous la pluie, il réagirait de la même façon que dans son monde d'origine : à se téléporter à chaque fois qu'une goutte d'eau le touche, jusqu'à s'épuiser complètement et perdre connaissance... Autant dire qu'il évite de sortir par temps pluvieux - ou alors il s'assure de bien avoir un parapluie à portée de main.
⟊Silk Touch : Comme c'était le cas par le passé, il peut encore ramasser des blocs en les conservant intacts et entiers. La plupart du temps, il se contente d'attraper des blocs de terre - surtout lorsqu'il est stressé, et dans les moments là il s'amuse à le prendre puis à le replacer, et à répéter ce mouvement autant de fois que nécessaire jusqu'à retrouver un minimum de contenance et de calme.
☍Berceuse : De par son côté phantom, il est quelque peu obsédé par le sommeil des autres. S'il le veut, il peut se mettre à chantonner pour guider les âmes troublées dans les bras de Morphée - cela fonctionne davantage avec les enfants, puisque ces derniers semblaient le prendre pour un ami imaginaire quand il venait les voir ; les adultes, eux, sont bien plus méfiants et réticents... ou tout simplement bien trop effrayés pour y succomber. Toujours à cause de cette partie de lui, il peut parfois devenir translucide, et passer au travers des objets - fort heureusement pour lui, cette condition ne dure jamais bien longtemps, mais elle peut mettre la frousse aux autres... En plus de lui donner une dose d'anxiété supplémentaire.
Votre vie dans le monde des contes.
Once upon a time...
Noodle était une créature nomade : jamais il ne prit la peine de choisir un endroit et de s'y tenir - il n'en voyait pas l'intérêt et s'il devait s'abriter à cause du mauvais temps, il se débrouillait pour se terrer dans un trou et attendre que les nuages passent. Il croisa des êtres vivants de toutes sortes - des animaux, d'autres êtres qui étaient bien trop souvent qualifiés de monstres - et des humains aussi ; avec eux, il limitait au maximum ses interactions, se contentant simplement de faire du troc si jamais il avait réellement besoin de quelque chose.
Il aimait cette vie : après tout, il était libre ! Libre d'agir à sa guise, de faire ce que bon lui semblait sans jamais avoir à rendre de compte... Et, un beau soir, il tomba sur le village qui le mènera tout droit à sa perte. La raison de sa présence était on ne peut plus simple : visiblement, ceux qui habitaient en ces lieux semblaient mépriser totalement leur besoin de repos, et ne dormaient pour ainsi dire pas. Ce fut suffisant pour que ses instincts de phantom soient piqués au vif, et il se fit un devoir de les encourager à dormir.
Dans un premier temps, il se contentait de rôder dans le village, de nuit, lorsque les environs étaient déserts et que les villageois avaient encore le bon sens de s'enfermer dans leur demeure pour rester à l'abris des monstres. Il les observa de loin, sans jamais se montrer : il les voyait vaquer à leurs tâches quotidiennes, il les voyait s'épuiser aux champs, alors.... Pourquoi ne dormaient-ils pas ? C'est à la nuit tombée qu'il décida de s'aventurer dans le village, et il déambula sans bruit entre les habitations, repérant d'abord celles où il y avait encore de la lumière aux fenêtres et, une fois son repérage fait, il frappa aux portes des maisons concernées. Des coups discrets, destinés à leur rappeler que la lune était de sortie, et qu'il était grand temps de se reposer...
Mais cela ne changea rien. Alors, il réitéra l'opération - et ce fut deux coups qu'il frappa la nuit suivante. Puis trois le surlendemain, des coups plus brusques. Une mise en garde finale, accompagnée de feulements inquiétants. La quatrième nuit, il eut le plaisir de constater que seules trois maisons étaient encore éclairées, et il se décida d'y entrer - curieux de savoir ce qui pouvait pousser les occupants à rester éveillé nuit après nuit... Il détourna l'utilisation des cheminées et des fenêtres, se faufilant dans des espaces incongrus pour se frayer un chemin jusque dans les chambres, et les observer... Il ne se souvint pas de ce qui se passa par la suite, juste qu'il leur avait rendu visite.
Le matin suivant, le village fut plus agité que jamais : deux morts étaient à déplorer, et à la vue des expressions d'horreur pure qui déformaient leur visage, les villageois en déduisirent qu'un monstre devait les avoir choisi comme cible. Une grande chasse à l'homme fut lancée - un concept qui échappait totalement à Noodle... C'est pourquoi il n'eut pas le réflexe de prendre la fuite et de laisser le petit hameau derrière lui. Les villageois n'eurent aucun mal à le capturer, et son jugement fut expéditif : il avait tué ? On le tuera en retour. L'érudit du village le garda en observation pendant trois jours - après tout, il n'avait jamais rien vu de tel -, et conduisit plusieurs expériences afin de déterminer ses faiblesses, et de quelle façon il était possible de l'éliminer. Bien vite, il découvrit que l'eau était presque corrosive pour lui, et l'exécution fut toute trouvée : on allait l'attacher avant de le jeter dans un lac.
L'après-midi même, Noodle fut tiré sans ménagement de la cellule dans laquelle on l'avait enfermé, et les villageois l'emprisonnèrent à l'aide de chaînes, le privant de la possibilité de fuir ou même de se débattre. Il fut traîné sans ménagement jusqu'à l'étendu d'eau et là, comprenant enfin le sort qui l'attendait, ses yeux s'écarquillèrent tandis qu'il tentait vainement de résister aux mains qui le poussaient et le guidaient. Il essaya de se débattre, de se reculer et de s'éloigner de l'eau menaçante, mais rien n'y fit : des rires, des moqueries et des injures parvinrent jusqu'à ses oreilles, et il s'agit des dernières choses qu'il entendit avant qu'on ne le pousse à l'eau.
Incapable de nager et sentant sa peau brûler au contact du liquide, il se mit à hurler, et l'eau entra dans ses poumons, le faisant suffoquer. Maintenant, il coulait, de plus en plus profondément. Il voyait que la surface s'éloignait, il savait qu'il ne pourrait jamais plus la regagner, et ses cris moururent, les dernières bulles remontant paresseusement pour ensuite éclater sans bruit. Ses poumons brûlaient, il était incapable de reprendre son souffle, il ne pouvait...
Ses membres étaient lourds, gourds, et ses yeux menaçaient de se fermer à chaque instant, ses paupières déjà à demi closes... Malgré tout, il essaya encore de se débattre furieusement, mais les fers le retenaient encore, et il coulait toujours. Tout devenait plus sombre autour de lui... Il finit par comprendre que c'était peine perdue - tout était fini, n'est-ce pas ? - et il ferma les yeux fort, très fort, espérant que l'obscurité lui permettrait d'oublier la douleur cuisante qui ne le quittait plus...
Votre vie à Storybrooke.
Il se redressa en sursaut tandis qu'un cri mourrait sur ses lèvres. Son regard affolé parcourut son environnement, tentant de trouver un point de repère pour s'encrer, pour s'assurer qu'il allait bien et que rien ne menaçait ses jours. Déjà, son cauchemar se dissipait, ne lui laissant qu'une impression d'angoisse qui lui nouait le ventre, et il passa une main sur son visage dans l'espoir de chasser les images floues qui pesaient encore sur sa conscience.
Des rêves de noyade à n'en plus finir, mais il n'en savait jamais plus. Il n'avait aucune idée de pourquoi la mort - surtout d'une façon si terrible - hantait son sommeil, mais il en ressortait toujours ainsi : en nage, perdu, et effrayé.
10, 9, 8...
Il comptait, à présent. Tentant de berner son esprit, de le forcer à se concentrer sur une tâche factice. Un frisson le parcourut tandis qu'il remontait une couverture usé jusqu'à la corde sur lui, espérant ainsi conserver un peu de chaleur.
7, 6, 5...
« Là ! Ça venait d'ici, j'ai entendu du bruit ! »
Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il entendit des voix - celles-ci, bien réelles -, et il se hâta de rassembler ses quelques affaires éparses dans son sac à dos, avant de le passer sur l'une de ses épaules et d'enfiler ses chaussures à toute hâte. Il surgit dans le couloir comme un beau diable, n'hésitant pas à bousculer les deux personnes sur son passage - et resistant à l'envie de s'excuser de suite pour s'être comporté ainsi - puis il descendit les escaliers quatre à quatre sans prêter la moindre attention aux cris qui rythmaient sa fuite.
Il avait laissé les familles d'accueil et leurs mensonges derrière lui, et il n'éprouvait pas le moindre regret à ce sujet : oh, il avait essayé d'être l'enfant modèle, de correspondre aux attentes qu'on avait de lui, de les rendre fiers de leur choix, mais les apparences étaient trompeuses, et les choses finissaient toujours par déraper, d'une manière ou d'une autre... Alors, un beau jour, il avait prit le principal - ce qui lui appartenait vraiment -, l'avait fourré dans un sac à dos et était parti sans demander son reste. Mais vivre dans la rue était loin d'être de tout repos... Il repérait des lieux inhabités, abandonnés, et les utilisait en abris de fortune. Il ne passait jamais plus de deux ou trois nuits dans le même endroit mais, parfois, des voisins le dénonçaient, et il se faisait expulser sans préambule - une fois, la police avait presque réussi à l'attraper et il en avait encore des sueurs froides : si jamais on le retrouvait, on le renverrait dans un système caduque, qui ne lui apporterait jamais rien de bon, et il ne le supporterait pas... Mais il s'échappait toujours - n'est-ce pas ? - et se débrouillait pour repartir sur le bon pied le lendemain.
C'était fatigant, éreintant, même, mais il était libre. Et, alors qu'il traversait la rue à toute allure, il songeait que c'était bien là le plus important. Pour lui, du moins. Et tant pis s'il sacrifiait son sommeil, s'il était perclu de courbatures et s'il était un peu moins efficace au travail le lendemain.
Après tout, demain est un autre jour, et il ne pourra être que meilleur.
Votre vie après la malédiction.
Malgré les années qui se sont écoulées depuis la fin de la malédiction, les choses sont toujours aussi floues et confuses pour Noodle : il ne sait même pas s'il a réellement envie de savoir qui il était avant tout ça...
Les cauchemars sont revenus, plus fréquents, plus oppressants que jamais, le forçant à revivre encore et encore sa noyade, sans lui donner davantage de contexte. Il souffre, rien de plus, alors... Il dort peu, et se débrouille pour s'occuper autant que possible lorsque les étoiles sont au beau fixe.
Il ne lui reste que les souvenirs d'un événement qui aurait dû le tuer à coup sûr, et un carnet abîmé, esquinté par le temps et les voyages, rédigé en une langue qu'il ne comprend pas - qu'il ne comprend probablement plus...
Et si c'était mieux ainsi ? Il ne veut pas imaginer quel genre de personne il a pu être par le passé pour mérité une telle exécution. Il ne veut pas se souvenir, et tant pis si parfois sa tête le fait souffrir au point de donner l'impression qu'elle va exploser : si c'est le prix à payer pour poursuivre la vie qu'un mauvais sort lui a offert, il le payera avec plaisir.
... Pourtant, il ne s'est jamais débarrassé du curieux calepin, et il lui arrive souvent de le feuilleter avec attention, de parcourir les mêmes pages encore et encore. Il a conscience de la lueur de curiosité qui brille parfois dans son regard dans ces moments là. Et il sait aussi, qu'au fond, une partie de lui meurt d'envie de comprendre.
CREDIT
Administration
→ Célébrité de votre Avatar : Ranboo. → Est-ce un poste vacant ? : Non, du tout.
→ Multicompte ? : Non plus.
→ Besoin d'un parrain ou d'une marraine ? : ça devrait aller, je vais vite retrouver mes repères.
Entre nous
→ Pseudo / Prénom : Un revenant / L'eau gant. → Votre avis sur le forum : Il me colle à la peau. → Comment l’avez vous découvert : Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine...
→ Si vous deviez choisir entre héros, vilain, magique, prince(sse), ancien animal, rebelle ou divin pour votre team vous choisiriez quoi ? : Entre rebelle et magique, mon cœur balance... Mais je pense qu'il est plus approprié de l'envoyer chez les rebelles.
→ Le mot de la fin : Ecrire ici. (Un dernier commentaire ?)
Alexis Rice
«Les Gaulois boivent…Et les Romains trinquent ! »
| Avatar : Jean-Baptiste Maunier
| Conte : Astérix le gaulois | Dans le monde des contes, je suis : : Astérix
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Emma Roberts
Doodle takes dad's scissors to her skin
And when she does relief comes setting in
While she hides the scars she's making underneath her pretty clothes
She sings: Hey baby can you bleed like me?
| Conte : Wonderland | Dans le monde des contes, je suis : : Dinah, le chat d'Alice
Ooooohaaaayooooo ! Et re-bienvenue Mon frère ne cesse pas de me faire éloge de Minecraft, je perds pas mes repères avec toi ! Hâte de voir l'histoire du perso
N. Noodle Enders
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Rαnboo.
| Conte : Minecrαft. | Dans le monde des contes, je suis : : Curieux mélange, mi-phαntom mi-endermαn.
Je suis super heureuse de te revoir parmi nous Et avec un tout nouveau personnage de surcroît Je suis déjà fan de son nom
Bon courage pour ta fiche en tout cas et si tu as besoin d'aide, n'hésites pas
Cilas Northman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Crédits :Moi (Dydy) | Avatar : Evan Peters
Better you die than I
| Conte : La Légende de Zelda - Entre Breath Of The Wilde, The Adventure of Link et A Link to the Past | Dans le monde des contes, je suis :Le Prince perdu d'Hyrule, premier héritier du trône