« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le temps. C’est étonnant comme parfois on ne se rend pas compte de l’impact que le temps peut avoir sur notre vie, encore plus lorsqu’on perçoit l’avenir. Cela faisait maintenant huit longues années que la malédiction était brisée et pourtant une part de moi s’en voulait presque de ne pas avoir un don qui soit utile à la famille. Oui j’étais capable de voir l’avenir, mais c’était incertain, ça le restait tout du moins. J’ignorais à chaque fois si mes visions se réaliseraient ou non. Mais elles étaient toujours là et le serais toujours éternellement parce que ça faisait parti de moi, Encanto ou non.
Depuis la rupture du Sort Noir, je vivais deux vies à la fois. Ma vie de Bruno, le voyant et celle de Bruno, le carreleur. Notre Casita était à nouveau « en vie » depuis le retour de la magie et c’était un soulagement, surtout pour Abuela parce que cela lui faisait un peu plus d’aide pendant la semaine, étant donné que nous étions tous présents pour elle le week-end mais qu’on avait tous une vie le reste du temps. Cependant, l’importance de la fusion des Madrigal était importante pour toute la famille et on tenait tous à ce qu’Abuela ne se sente pas abandonnée.
C’est sûrement pour cela que j’acceptais les nombreux contrats qu’on me proposait. Cela permettait de ramener de l’argent pour la famille. Oui, c’est comme ça que j’ai commencé à fonctionner au retour de la magie. Peut être que c’est un moyen pour moi de pouvoir combler le fait que mon don n’est plus aussi utile à la famille qu’il a pu l’être dans le passé. J’amenais de l’argent en échange de ne pas pouvoir faire grand chose de plus avec mon don. Cette idée de ne plus être aussi utile que par le passé me trottait chaque jours dans la tête alors que je travaillais. Je tentais de ce fait de me vider la tête mais je n’arrivais pas vraiment à me sortir cette idée de la tête. Je voyais l’avenir mais je ne pouvais plus faire confiance à mes visions. Mais pouvais-je alors me faire confiance à moi-même ?
Soufflant, j’attrape une poignée de sel dans ma poche et le jette au dessus de mon épaule avant de fermer les yeux. Oui, ça me détendait, cela faisait clairement partie de ce que je suis. Pic pic pic touche du bois. Je tapotais sur le bois qui se trouvait près de moi. A genoux au sol, je carrelais avant d’entendre la voix de la jeune femme chez qui je me trouvais. Levant le regard vers elle, je lui souris.
« C’est gentil Mademoiselle Holmes, avec plaisir. » énonçais-je « une tasse de thé, ça ira très bien. » ajoutais-je.
Me relevant, je m’installe face à Eurus et attrape la tasse de thé avant de souffler pour refroidir un peu la boisson tout en la portant à mes lèvres. Reposant la tasse par la suite, je lève le regard vers la jeune femme alors que je m’essuie les mains sur mon Pancho, comme à l’habituel, ce fameux Pancho vert avec des sabliers dessiné dessus, rappelant comme jadis, le don que j’ai toujours possédé.
« Eh bien, en réalité, si on y réfléchit bien. C’est notre ancienne mairesse qui a choisi mon métier mais dans le fond, ça me plaît. J’ai d’ailleurs une tendance à utiliser des carreaux verts qui me rappellent un peu le don que je possède. Comme vous avez dû en entendre parler, je viens d’une famille assez particulière. Je possède un don, je vois l’avenir même si c’est très compliqué ici à Storybrooke, lorsque j’ai des visions, elles deviennent des plaques de verres en vert justement. Je manie sans doute les carreaux mieux que n’importe qui. » énonçais-je avec un petit sourire.
Croquant dans un mini-sandwich, je respire profondément avant de reprendre la parole.
« Ils sont délicieux ces mini-sandwichs. » annonçais-je alors.
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Eurus J. Holmes
« Good and bad are fairytales. »
| Avatar : Keira Knightley
"Ce nouveau design, c'est juste pour moi ?"
"Ne faites pas comme si vous n'aviez pas envie de regarder..."
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Eurus, la soeur de Sherlock
Pendant de longues années, je m’étais cru seul au monde. Mon don existait, coulait dans mes veines comme le sang familial mais avait toujours posé problème. Pendant plus de dix ans, je me suis demandée si j’avais le droit d’exister étant donné qu’ils n’osaient jamais parlé de moi parce qu’ils avaient peur de leur propre vie, de leur propre avenir, de leur propre pouvoir. Pourtant tout le monde sait que l’avenir n’existe pas, que c’est à nous de le créer et que les visions que je peux en avoir ne sont jamais sûres à cent pour cent car nous sommes les seuls êtres aptes à contrôler notre destinée et je ne laisserais jamais mon don dicter la vie de qui que ce soit. C’est pour cela que je n’osais plus m’en servir mais c’est aussi pour cela que les choses se sont complexifiées à Storybrooke. Parce que parfois, ça me vient d’un coup, les visions m’apparaissent même si je ne le souhaite pas. Je n’arrivais pas à contrôler cette partie de mon pouvoir et je n’osais pas en parler, peut être que je devrais. Cependant, je sentais qu’avec elle, je sentais qu’avec Eurus Holmes, ça semblait différent.
Buvant un peu de thé après l’avoir remercié de m’en avoir resservie une tasse, je lève le regard vers la jeune femme avant de reprendre la parole avec un léger sourire.
« Je suis apte à voir mes visions mais je peux également permettre aux autres de les voir. Si vous le souhaitez vraiment, je pourrais vous partager une vision vous concernant. » énonçais-je avant de reprendre « il me faudra juste un grand espace, que je ne me sente pas enfermer. » énonçais-je alors.
M’humectant les lèvres, je termine le mini-sandwich avant de lever le regard vers Eurus. Je dois bien avouer que ça me faisait du bien de m’arrêter un peu dans mon travail et de pouvoir parler avec d’autres personnes que les membres de ma famille.
« Je ne sais pas si je peux décrire cela comme quelque chose de grisant, je dirais que c’est…assez étrange. Le futur n’est jamais écrit, voir l’avenir comme vous le dites permets de faire les bons choix et de choisir ce qu’on veut faire de notre vie. Mais dans mon monde, là d’où je viens, mon don n’était pas bien vue, toutes les personnes que j’ai tenté d’aider n’ont jamais accepté ce que je leur disais et…enfin c’était complexe. » énonçais-je à la jeune femme avec un sourire bienveillant.
Croquant un nouveau mini-sandwich, je prends le temps d’avaler avant de reprendre la parole après ce qu’elle vint à m’annoncer.
« Vraiment ? » demandais-je, curieux alors que je posais ma tasse.
Je voyais dans son regard l’appel à l’aide de cette enfant qui ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait. Etonnement, je me retrouvais dans ce regard, je retrouvais le petit garçon que j’ai pu être par le passé qui ne comprenait pas non plus pourquoi on le regardait différemment parce qu’il savait ce qui adviendrait. Gardant le silence, j’écoute avec attention ce que me dit la jeune femme, ne quittant pas son regard. Une fois qu’elle eu terminé, je lui souris avant de boire une nouvelle gorgée de thé.
« Effectivement, ce n’est pas banal. Mais si on y réfléchit, nous ne sommes pas banals tous les deux non plus. » énonçais-je avec un sourire et un clin d’oeil avant de reprendre alors que je lui fais signe de me suivre.
Trouvant l’endroit parfait, je lui fais signe de s’asseoir avant de faire un cercle de sable autour d’elle et entame tous mes préparatifs pour pouvoir avoir accès à la vision que je voulais offrir à la jeune femme. M’installant ensuite en tailleurs face à elle, je ferme les yeux et respire profondément. Jet de sel derrière l’épaule, jet de sucre. Respiration. On allume les petits tas de sables autour du petit feu. On ferme les yeux, on respire. Mes yeux virent au vert alors que je tends mes mains vers Eurus.
« Je pense que vous devriez vous accrocher. » énonçais-je à la jeune femme alors que tout autour de nous s’assombrissait légèrement.
Rapidement, le sable commence à s’envoler autour de nous.
« Ne lâchez pas mes mains. » énonçais-je à Eurus alors que la tornade de sable nous tournait autour.
Rapidement la vision prends forme mais quelque chose d’étrange se passe. Certains aspects de mon passé apparaissent soudainement alors qu’apparaissent également des bribes de l’avenir d’Eurus. Une vieille femme, sans doute la soixantaine accompagnée d’un jeune homme semble sereine.
« C’est vous ! Plus âgée ! Je ne sais pas qui est ce jeune homme, peut-être que vous le connaissez. Mais en tout cas, vous avez l’air sereine. » énonçais-je à la jeune femme avant de reprendre alors qu’une plaque de verre se créé devant nous. Attrapant la plaque, le sable finit par retomber. Secouant la tête, je pose mon regard sur Eurus avant de lui tendre la plaque. Je me rends compte rapidement qu’elle me regarde fixement « Tout va bien Mademoiselle Holmes ? » demandais-je alors ignorant qu’elle avait vu cette part de mon passé que j’ai toujours tenté de taire.
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Eurus J. Holmes
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