« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Chris était moins chargé depuis que Jessie avait prit la relève et il fallait avouer que cela lui faisait énormément de bien. Il rentrait chez lui à l'heure et il avait même le temps d'aller chercher sa fille au collège. Il profitait de ses enfants et de sa vie de famille. Il était seul à élever ses enfants mais heureusement pour lui, il vivait dans une famille nombreuse. Souvent c'était Candice, sa sœur jumelle qui prenait soins de ses enfants quand il était coincé au travail mais la plupart du temps il arrivait à gérer depuis qu'il n'était plus shérif. Enfin aujourd'hui, c'était exceptionnel. Il avait besoin de donner ses enfants à sa famille. C'était samedi aujourd'hui et Chris avait demandé à travailler sur une affaire qui l'embêtait depuis plus d'une semaine maintenant. La semaine dernière, il s'était passé quelque chose d'étrange depuis qu'il avait tapé un de ses rapports. Son ordinateur avait prévenu qu'un intrus essayait de s'infiltrer dans l'ordinateur sans plus de détail et depuis, il essayait de trouver la position de cette personne. Une semaine qu'il cherchait dans le vide sans aucune trace, aucune piste. Mais aujourd'hui il se rapprochait de son but et il ne voulait pas manquer cette occasion. Alors il était actuellement en train de conduire son fils et à sa fille au restaurant de ses parents. La famille Brooke tenait un restaurant au bord de la mer et souvent les enfants venaient donner un petit coup de main. Chris se gara rapidement devant le restaurant avant de dire à ses enfants de sortir de la voiture. Il entra dans la restaurant et rapidement la mère de Chris se jeta dans les bras de son fils tout en affichant un petit sourire. James, son fils, s'avança immédiatement vers le bar et s'assit sur une des chaises tout en saluant toute la famille alors que Althéa vint se blottir contre les bras de son grand-père. Chris afficha un petit sourire à ses parents.
« Merci de bien vouloir les garder. Ça ne va pas être trop dur avec le service ? Vous faites du monde le samedi midi. »
« T'en fais pas, on a du renfort aujourd'hui. Candice est de service mais aussi ta grande sœur Claire et ta petite sœur Chloé. On va s'en sortir mon cœur, fais ce que tu as à faire. Mais surtout fais attention à toi. »
La mère de Chris afficha une petite moue alors que le policier hocha doucement la tête afin de la rassurer. Son regard se posa sur Candice qui était en train de discuter avec James au bar. Il salua sa jumelle d'un geste de la main qu'elle lui rendit. Il prit le temps de saluer toute la famille avant de se diriger vers la sortie du restaurant. Il ouvrit à peine la porte que sa mère prit une nouvelle fois la parole, la voix grave et le visage sombre.
« Je sais que je me répète, Christopher mais... Fais attention. Tu as eu de la chance jusqu'ici, tu as survécu à de nombreuses choses mais ne relâche pas ton attention. Je ne veux pas perdre un de mes bébés. »
« Ne t'en fais pas, maman. Tout ira bien, c'est juste un contrôle de routine. »
Pas vraiment... Mais parfois il préférait mentir à sa famille afin de le rassurer un maximum. Elle hocha doucement la tête et Chris décida finalement de sortir du restaurant sans se retourner. Il n'avait pas peur, il ne savait pas ce qu'il allait trouver mais il n'avait pas peur. Il respira un bon coup avant de remonter dans sa voiture. Il sortit son téléphone avant d'envoyer un message à son ami de l'armée. Jake était très doué en informatique et il lui avait demandé de l'aide pour cette histoire. Même Jake avait du mal à retracer le piratage, cela faisait maintenant plus qu'une semaine qu'il attendait de ses nouvelles. Il reçu un appel de Jake quelques secondes après son message. Chris décrocha tout en regardant autour de lui.
« Salut. Désolé d'avoir mit autant de temps à te recontacter mais les personnes qui vous surveille... Elles sont douées. Je n'ai jamais vu ça. C'est comme si j'essayais de franchir l'Everest en seulement quelques secondes. Mais tu as de la chance, j'ai trouvé d'où venait le signal. Des docks. »
« Okay, je vais y foncer alors. »
« Fais quand même attention. Tu ne sais rien sur eux. Leur nombres, leur attention et si ils te surveillent encore. »
« Ne t'en fais pas, je fais juste de la reconnaissance. Ce ne sera pas long. »
Jake n'insista pas plus longtemps, il salua Chris avant de raccrocher. L'ancien shérif prit un air grave alors qu'il démarra le moteur de sa voiture. Les docks... C'était un quartier malfamé de base, il aurait dû y penser. Enfin tout dans cette ville méritait l'attention de la police. Il remit correctement le col de sa tenue de police avant de se mettre rapidement en route. Il ne lui avait pas fallu énormément de temps pour se rendre aux docks. Il gara sa voiture dans le parking avant de sortir tout en regardant autour de lui. Actuellement, il était peut-être en train d'être surveiller. C'était peut-être un piège mais il devait en avoir le cœur net. La police avait déjà du mal à suivre les crimes de cette ville alors si en plus tout le monde pouvait rentrer dans leur ordinateur, ce serait la fin de tout. Ils gardaient tout dedans, vraiment tout. Chris s'avança prudemment dans les docks et prit le temps de faire le tour des conteneurs. Il y en avait beaucoup trop et il n'aurait pas le temps de tout vérifier mais il préférait marcher un moment afin de tout examiner. Il se concentrait sur les moindres bruits mais il n'entendait rien hormis sa respiration et les clapotements de l'eau contre les bateaux. La scène était un peu lugubre à voir et ce n'était pas très rassurant, il aurait peut-être du venir avec quelqu'un mais il n'était pas sûr que cette endroit apporte beaucoup de réponses.
La personne qui essayait de pirater la police se trouvait ici dans les parages... Ce n'était pas logique, quelque chose échappait à Chris. Une information capitale. Il chercha toute l'après midi dans les docks sans pour autant trouver une trace du malfrat qu'il cherchait. Il finit par allumer sa lampe torche afin d'y voir un peu mieux puis il entendit soudainement un bruit derrière lui. Il se retourna brusquement et pointa son arme et sa lampe torche... dans le vide. Quelqu'un était en train de jouer avec lui, il pouvait entendre les bruits de pas autour de lui. Son téléphone se mit soudainement à sonner et Chris sursauta avant de le sortir rapidement de sa poche. Candice... Sa jumelle. Il lui raccrocha au nez sans hésiter avant de pointer son arme dans toutes les directions.
« Sortez de votre cachette. Je sais que vous êtes là. J'ai seulement quelques question à vous poser. Après je vous laisserai tranquille. Sinon je serai dans l'obligation de vous arrêter. »
Chris chargea son arme alors qu'il était de plus en plus tendu. Putain dans quel merdier il s'était foutu encore.
« MONTREZ-VOUS ! »
Dinah Price
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Dinah ϟ Chris.
-C'est donc toi qui pensait échapper à la mafia portuaire ? Qui pensait fuir son poste sans en subir les conséquences ? Tu devrais pourtant savoir que personne n'échappe à la mafia portuaire. Je me penchais un peu plus vers lui, et m'arrêta à quelques centimètres de son oreille. Je levais la main, tenant un pistolet, que je collais sur sa tempe. Personne.
Je le sentais s'agiter sur sa chaise, bien attaché. Comme s'il pouvait partir. Il était entre mes mains. plus je ressentais sa peur et plus je m'amusais à resserrer la pression. Il pensait pouvoir encore me convaincre, il pensait à chaque fois qu'il restait un espoir pour s'échapper d'ici et à chaque fois j'éteignais cet espoir avec un plaisir indescriptible.
-Je vous en prie... Je veux juste pouvoir fonder une nouvelle vie avec ma famille, une vie où ma femme n'aura pas à se soucier si je rentrerais ce soir ou si elle me retrouvera dans une semaine avec une balle dans la tête. Je vous remercie de tout ce que la mafia m'a apporté, mais il est temps pour moi de partir.
-Ce n'est pas à toi de décider quand tu quittes la mafia ! Pauvre idiot, tu crois que tu peux démissioner comme si tu travaillais au McDonalds ? Tu as collecté bien trop d'informations pour te laisser partir comme ça... Alors, ne t'en fais pas, ta femme n'aura pas à se préoccuper de toi pendant encore longtemps...
Je me relevais, brandit le pistolet pile devant le crâne du déserteur, et sans hésiter, tira. Du sang gicla dans toute la pièce alors que je regardais le corps inerte de l'idiot qui pensait nous échapper. J'étais déçu, bien sûr, cet homme était une bonne recrue. Du moins, avant qu'il pense que sa famille était plus importante que la famille qui l’avait aidé pendant tant d'années. Si peu de gratitude envers la mafia... Il avait eu tout ce qu'il méritait. Je me tournais vers les autres personnes présentes.
-Que cela vous serve de leçon. Vous vous êtes engagé dans la mafia jusqu'à votre mort. Virez moi ce corps de ma vue, vous savez quoi faire.
Ils s'exécutèrent, en silence, n'osant pas répondre. Ils savaient très bien que cet idiot m'avait énervé et qu'il ne fallait pas continuer, au risque que je fasse bien pire. C'est alors qu'un de mes hommes sortit d'une des pièces. C'était un des hackers les plus compétents de mon unité. Mais je n'aimais pas à quel point il semblait paniqué... Cependant, je ne m'inquiétais pas tant que ça, il avait tendance à paniquer pour des choses futiles. Il s'approcha de moi et, après un long silence que j'utilisais pour le regarder avec attention afin de lui mettre la pression, il finit par cracher le morceau.
-Mademoiselle... Vous savez le policier qu'on a hacker il y a une semaine et que vous m'avez demandé de surveiller ? J'acquiesçais, attendant qu'il continue. Eh bien... J'ai surveillé sa location, comme demandé, et j'ai bien peur qu'il se promène dans les docks... Il a dû trouver de quel coin venait le signal. Il peut débarquer ici à tout moment...
-Hum, très bien. Je vais m'en occuper. Continue à surveiller sa location et préviens dés qu'il s'approche de ce bâtiment.
Le jeune homme repartit à ses tâches. Je le regardais s'éloigner avec un léger sourire, pensant à comment j'allais me débarrasser de celui qui voulait venir fouiner dans mes affaires. Pensait-il vraiment que j'allais le laisser s'approcher de ma planque impunément ? Je regardais mes recrues et réfléchit. Je pouvais l'abattre facilement, il suffisait de demander à l'une d'elles de se poser sur le toit et de lui tirer une balle dans le crâne. Mais... Je préférais jouer avec ma proie. Et je n'allais sûrement pas passer une occasion comme celle-ci. Je pouvais l'approcher moi-même, lui faire baisser sa garde, l'éloigner de cet endroit et frapper au moment où il s'attendait le moins. Rien que l'idée me procurait un immense plaisir. Depuis mon retour à Storybrooke, après des mois de disparition à Londres dans l'idée de fuir Llwynog et d'oublier tous sentiments que j'avais pu ressentir pour lui, je m'étais bien plus impliqué dans mon travail pour la mafia. Je m'occupais de nombreuses affaires moi-même, me mettait en danger et n'hésitait pas à prendre des risques. Je sentais que plus rien ne me retenait. Que même s'il m'arrivait quelque chose, je m'en fichais. J'avais l'impression d'être constamment seule, de ne plus avoir personne sur qui compter. La seule personne qui m'avait toujours soutenu, qui avait toujours été là pour moi ne faisait plus parti de ma vie. Simplement parce que je lui avais avoué mes sentiments quand je croyais mourir... Bien sûr qu'il me manquait, et que j'en souffrais tous les jours. Bien sûr que la solitude me faisait mal au plus profond de moi mais je m'étais réfugié dans la violence, devenant cette leader sans pitié. Je tuais, torturais, et ce sans regarder derrière moi. J'étais devenue bien plus violente que je ne l'avais jamais été, tant envers les autres que vers moi-même. Les marques sur mes bras pouvaient en témoigner. C'était la seule chose qui me calmait, qui me faisait oublier : la douleur. Mais petit à petit, même cela je ne le ressentais plus. J'avais l'impression d'avoir passé un point de non-retour, de n'être plus que l'ombre de moi-même. Je savais que la faucheuse m'attendait au prochain tournant, que le coup final approchait à grand pas. Mais je l'avais accepté. Que pouvait-il bien se passer si je mourrais ? A qui manquerais-je ? Qui le remarquerait, simplement ?
-Mademoiselle... Il arrive.
La voix de mon subordonné me fit sortir de mes pensées. Je le regardais quelques secondes, le temps de comprendre de qui il parlait puis me rappela la discussion que j'avais eu avec lui plus tôt.
-Parfait. Va prévenir les sentinelles qu'elles doivent se mettre en place. Qu'elles aient toujours en ligne de mire le policier et au moindre faux pas, ordonne leur de tirer. Je compte sur toi.
Il acquiesça et partit chercher les sentinelles. Il expliqua la situation et je le vis les accompagner sur le toit afin qu'elles prennent place. Parfait. Quant à moi... J'allais avoir besoin d'un idiot pour jouer le bouc émissaire afin de mettre mon plan à exécution. Je regardais autour de moi et remarqua alors une nouvelle recrue... Parfait, j'allais lui offrir le meilleur moyen de prouver qu'il avait sa place ici. Sans rien dire, je lui attrapais le bras, et le tira avec moi à l'extérieur. Une fois dehors, juste devant, je vérifiais que le policier n'était pas encore juste à côté et me mit face à lui avec un sourire narquois. Il semblait terrifié mais ne bougeait pas pour autant. Je l'avais lâché, il avait tout le temps de fuir mais il n'en fit rien. Tant mieux, je l'aurais abattu au premier faux pas. A la place, je sortis un pistolet caché dans ma poche de veste et lui mit entre les mains.
-Tu vas me tirer dans la cuisse. Maintenant. Puis, tu vas fuir le plus loin possible. Quoi que tu fasses, ne reviens pas à la planque tant que je ne t'ai pas autorisé à le faire. Cela pourrait compromettre toute la mafia, tu comprends ? Tu as une mission simple : me tirer dessus et courir. Compris ?
-Uhm... O-Oui...
J'entendais du bruit un peu plus loin. Cela devait être le policier. Il devait être tout près maintenant...
-Déçois-moi et je te trancherai chacun de tes membres que j'enverrai à tes proches. Maintenant, exécution.
Il déglutit. Il baissa les yeux vers le pistolet et sembla l'observer sous toutes les coutures. Je n'avais pas le temps de le regarder hésiter. J'aurais aimé continuer à torturer son petit esprit en lui faisant faire ce que clairement il n'était pas prêt à faire, mais les secondes passaient et le policier allaient bientôt nous voir tous les deux. J'attrapais le pistolet, et me mit en position pour tirer mais, avant d'appuyer sur la gâchette pensa à quelque chose. Je me penchais pour chuchoter quelque chose à l'oreille de mon subordonné qu'il s'empressa de répéter bien plus fort.
-Putain, c'est toi qu'a appelé les flics ? Salope va !
A la seconde où il finit sa phrase, je fis feu. Je poussais un long cri, que n'importe qui aurait pu attendre, en partie à cause de la douleur, mais surtout pour attirer ce cher policier. Je remis le pistolet dans les mains de la recrue inutile qui me regardait avec stupeur. Puis, je m'arrachais le magnifique collier en or que je portais, et le donna aussi à l'inutilité incarnée. Ce collier... C'était un cadeau de Llwynog, je me souvenais encore du soir où il me l'avait offert comme si c'était hier... Je ne savais pas pourquoi je l'avais encore, j'aurais dû m'en débarrasser il y a bien longtemps... Mais ce moment était parfait pour le faire. Fronçant les sourcils, je lui fis signe de déguerpir, ce qu'il fit. Enfin, il comprenait mes ordres... Auparavant, jamais je n'aurais été capable de me blesser volontairement. Mais, comme je l'avais dis, j'avais bien changé depuis plus d'un an... Je n'étais plus la même diva que tout le monde connaissait, loin de là. J'étais prête à tout, cette fois. Vraiment, à tout. M'attrapant la jambe, je me forçais à pleurer et commença à marcher en direction des bruits de pas que j'entendais juste à côté.
-A l'aide, pitié...
Je continuais à avancer, et sortit de la petite ruelle pour tomber nez à nez avec le fameux policier... Je me retins de sourire, contente que j'avais vu juste et l'observa simplement... Ce visage... Je le connaissais. N'était-ce pas l'ancien shérif ? Hum... Encore mieux. J'allais m'amuser.
-Monsieur... S'il vous plaît... Oh mais... Vous êtes l'ancien shérif ! C'est... C'est votre faute tout ça... Je me laissais tomber au sol, faisant comme si chaque pas me coûtait tellement que je ne pouvais plus tenir debout. Vous devez m'aider, je vous en prie... Cet homme il... Il m'a volé mon collier qui appartenait à ma grand mère. Je vous en prie retrouvez-le, j'y tiens plus qu'à ma propre vie.
Je voulus lever le bras pour montrer par là où il était parti mais fit comme si même cela était une douleur trop forte... A la seconde où il partirait à la poursuite du "voleur", je sortirais le second pistolet que j'avais sur moi et lui tirerait dessus. Rien de mieux que de mourir après avoir voulu sauver la mauvaise personne. Voilà qui allait lui apprendre à ne pas croire n'importe qui et surtout, à ne pas vouloir sauver n'importe qui. Enfin... Je crains qu'il ne soit plus en état d'expérimenter son nouvel apprentissage...
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Chris L. Brooke
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Chris remarqua rapidement la présence d'une jeune femme. Seule et avec un collier de valeur atour de son cou. Pourquoi une dame pareille se promenait dans les docks alors que tout le monde savait que c'était une quartier qui craignait un peu. Chris fronça légèrement ses sourcils alors qu'il regarda l'homme partir avec le collier dans les mains. Il aurait pu le poursuivre pour écouter la demande de la jeune femme mais il ne savait pas ce qu'il allait trouver là-bas, c'était peut-être un piège. Puis la femme avait clairement besoin d'aide, elle perdait du sang. Et sa vie était bien plus précieuse qu'un simple collier, peu importante son prix ou sa valeur. Chris avait rapidement fait son choix. Il marcha rapidement vers la jeune femme avant de s'accroupir en face d'elle tout en affichant une petite grimace en voyant sa blessure. Heureusement pour elle, l'artère n'avait pas été touché. Elle allait pouvoir s'en sortir mais d'abord ils devaient sortir d'ici en un seul morceau pour qu'il puisse l'emmener à l'hôpital. Le policier ne savait pas combien ils pouvaient être et où ils étaient cachés mais il gardait les yeux bien ouvert. Il n'avait pas envie de mourir et c'était sûrement le cas de cette femme. Un petit soupir sortit de sa bouche alors qu'il déchira la manche de sa chemise. Il se rapprocha de la jambe de la jeune femme hésitant un long moment. Faisait-elle partie du plan ? Ou était-elle innocente ? Son regard se plongea dans celui de l'inconnue. Si elle était de mèche avec eux, il fallait avouer que c'était une bonne comédienne. Mais il n'avait encore aucune certitude alors il se contenta d'enrouler le morceau de sa chemise autour de sa cuisse pour en faire un garrot. Ils allaient devoir marcher et elle risquait de perdre un peu de sang en appuyant sur sa jambe alors Chris limitait un maximum les dégâts. Il se releva.
« Désolé pour votre collier mais vous êtes blessé. Si je ne m'occupe pas de vous, vous allez sûrement mourir en vous vidant de votre sang. Par chance, ils n'ont pas touché l'artère. Des amateurs. »
Il préférait faire croire à la jeune femme qu'il tombait dans le piège, il n'avait pas confiance en elle comme il n'avait pas confiance en cet endroit. Le policier tendit sa main vers la victime et l'aida à se relever. Son bras gauche aidait à soutenir la jeune femme pour qu'elle puisse marcher sans trop perdre de sang et son autre main tenait fermement son arme. Il était clairement en mauvaise posture, cela ne serait pas difficile de le tuer d'une balle dans la tête. Heureusement, Chris avait grandi avec une arme dans sa main. Il commença alors à marcher doucement vers sa voiture. Les fumiers de cet endroit ne mirent pas longtemps à le viser. Un laser rouge prit place sur son cœur et rapidement Chris tira sur l'homme qui se trouvait en hauteur, tirant dans son bras pour lui faire lâcher son arme. Pourquoi l'empêcher de partir ? Il n'avait rien trouver comme preuve contre eux, juste une femme blessée par balle. Ça arrivait souvent dans cette ville. Ses yeux se posèrent rapidement sur la dame qu'il était en train de sauver. Décidemment, un mystère était en train de planer autour d'elle. Enfin ce n'était pas le moment de penser à ça, il se concentra et surveilla les hauteurs. Il tira sur plusieurs hommes sans pour autant les tuer avant de finalement rejoindre sa voiture après de longues minutes. Il força la jeune femme à s'asseoir sur la capot alors qu'il chercha rapidement ses clés de voiture. Il jeta un dernier regard aux docks avant d'ouvrir sa voiture. Il aida la brune à s'asseoir dans sa voiture avant de refermer la portière. Sans attendre, il appuya sur son oreillette et entra en communication avec Jake. Pour le coup, il préférait travailler avec son ami de l'armée plutôt que la police. Ils étaient surveillés maintenant.
« Jake, j'ai pas pu faire trop de recherches dans les docks. Une femme a été blessé et impossible d'aller plus loin. Il y a des tireurs un peu partout. Ils sont bon, trop bon. J'aime pas cette histoire. »
« Fais attention à toi. La femme on sait pas de quel côté elle est. »
« Très franchement j'ai des doutes... »
Il coupa la communication avant de monter à son tour dans sa voiture. Chris afficha un petit sourire afin de la rassurer avant de directement se mettre en route vers l'hôpital. Inutile de dire que Chris restait sur ses gardes, sa main ne traînait pas loin de son arme. Heureusement, le voyage vers l'hôpital se passa sans encombre. Il se faisait peut-être des idées ? Non... Son intuition était toujours bonne alors il ne devait pas relâcher. Chris rangea son arme dans sa ceinture avant d'aider la brune à sortir une nouvelle fois. Il n'osait pas lui poser des questions, par peur d'éveiller les soupçons. Elle ne devait pas se douter que Chris ne lui faisait pas confiance. Alors silencieusement, il se dirigea vers l'accueil et demanda de l'aide à un médecin afin de retirer la balle.
« On a pas de docteur de libre pour le moment, il va falloir... »
« Laisse, Patricia. Je m'occupe d'eux ! » lâcha la voix d'un homme.
Chris se tourna rapidement vers le médecin qui venait de parler et reconnut rapidement Nathan. Le coréen afficha un grand sourire avant de baisser son regard vers la jambe recouverte de sang de la jeune femme. Il haussa les sourcils.
« Oh. Je vois. Rien de plus facile ! » Nathan partit chercher un fauteuil roulant et força l'inconnue à s'asseoir dessus. « Pour quelqu'un qui s'est reçu une balle. Vous êtes assez calme c'est surprenant. »
Le policier fronça les sourcils. Pourtant, elle n'avait pas arrêté de pleurer et de gigoter dans tous les sens. Elle n'avait pas le comportement de quelqu'un qui avait l'habitude de se faire tirer dessus alors comment Nathan avait réussi à remarquer ce genre de détail ? Rapidement, Dinah fit ramener dans une pièce stérilisé alors que Nathan sortit tous les outils dont il avait besoin. Les salles d'opération de cet hôpital étaient souvent pleine à cause des crimes que les méchants commettaient dans cette ville. Heureusement, les médecins savaient quoi faire quand c'était le cas. Le coréen retira la chemise qui servait de garrot avant de relever la tête vers la jeune femme.
« Ne vous en faites pas, je vais vous endormir la jambe. Vous n'allez rien sentir. Puis je vais retirer la balle et recoudre et vous serez comme neuve. Il faudra éviter de marcher sur cette jambe par contre. Je vous donnerai sûrement des béquilles. » Il enfonça la seringue de l'anesthésie dans sa jambe. « Ah et normalement je m'occupe des morts. Mais vous en faites pas. C'est pas si différent. »
Chris haussa les sourcils se demandant pourquoi Nathan venait d'annoncer une chose pareille. Les patients n'avaient pas besoin de savoir ce genre de détail. Enfin, le médecin soigna rapidement sa blessure. La cicatrice était petite mais il y avait du sang un peu partout. C'était une bonne blessure qu'elle avait reçu. Nathan prit finalement son dossier dans ses mains avant de fixer la jeune femme.
« Alors, j'aimerai connaître votre nom s'il vous plait. Je dois le marquer dans le dossier. J'aurai dû le demander avant mais votre blessure avait besoin de soins urgent. »
Le policier remercia Nathan avant de lui prendre son dossier tout en lui faisant signe de partir.
« Tu dois être occupé alors ne t'en fais pas. Je me charge du reste. »
« Okay. »
Nathan partit sans dire un moment alors que Chris se retourna vers la jeune femme, hésitant un moment. Puis il posa finalement la question qui trottait dans sa tête.
« La balle que vous aviez dans la jambe. C'était une 9mm. Mais les hommes qui nous tiraient dessus, c'était avec des balles de 99mm. Une explication ? »
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Dinah ϟ Chris.
L'ancien shérif n'avait visiblement rien à faire de ma demande. Putain. Pourquoi fallait-il qu'il veuille me sauver ? Il ne pouvait pas simplement respecter le dernier voeu d'une femme mourante ? Bon, c'était loin d'être mon cas, mais... là n'était pas le sujet. Il devait partir à la poursuite du bouc émissaire pour que je puisse l'abattre... Mais non, il resta à mes côtés, déchirant même un bout de sa chemise pour me faire un garrot. Je devais garder ma frustration bien enfouie. J'aurais voulu débattre, lui crier dessus de faire ce que je lui ordonnais, mais je ne pouvais pas... Je devais être une femme en détresse pas un tyran, il se douterait de quelque chose sinon. Je devais rester la bimbo innocente qu'il pensait que j'étais, ce n'était pas le moment de faire tomber le masque. Il ne semblait pas vouloir me lâcher... Je comprenais pourquoi, c'était son devoir de policier que de m'aider mais ça n'arrangeait pas mes affaires, loin de là.
-Mais, mon collier... Je pris une grande inspiration comme si j'avais vraiment du mal à respirer. Je souffrais, bien sûr, mais j'aimais en rajouter. Je comprends, merci... Me promettez-vous que vous m'aiderez à retrouver mon collier une fois que j'irais mieux ? Je vous en supplie... J'aurai bien besoin d'un homme fort comme vous pour ne pas finir à nouveau dans cet état...
Il m'aida à me relever, puis à marcher. Il m'emmenait jusqu'à sa voiture... Cela ne faisait pas du tout parti du plan. Pas du tout. Lorsque les recrues que j'ai placé sur le toit verront que je pars avec le policier que je devais abattre, ils feront feu... C'était normal. Ils pouvaient penser qu'il m'emmenait au poste et voudraient sauver leur leader à tout prix. Mais ça ne ferait qu'apparaître des suspicions sur moi que je préférai éviter. Cependant, je n'avais aucun moyen pour les arrêter. Et j'avais raison. A peine nous avions commencé à marcher en direction de la voiture que les balles commencèrent à fuser... J'essayais de faire des signes discrets pour leur demander d'arrêter, mais rien n'y fut. Et si encore ils visaient correctement, ça pourrait m'être utile mais l'ex shérif était bien plus compétent que les idiots que la mafia avait recruté. Il arriva à me protéger tout en se protégeant soi-même. Il tira sur mes hommes et m'aida à entrer dans la voiture. J'aurais pu me sentir mal pour eux, de les laisser comme ça, blessés et sans leader pour les accompagner, mais j'en avais rien à faire. Ils pouvaient bien mourir, tout le monde était remplaçable. Enfin, tout le monde sauf moi. Je vis Chris parler à quelqu'un tout en appuyant sur quelque chose dans son oreille... Une oreillette, bien évidemment. Une information intéressante à retenir vu tout le temps que j'allais passé bloquée avec ce putain de policier. Il démarra et commença à conduire, en direction de l'hôpital. C'était particulièrement silencieux à l'intérieur de la voiture mais, je devais profiter de cette occasion pour essayer de baisser les suspicions qu'il devait avoir sur moi suite à tous les tireurs sur le toit...
-Merci beaucoup pour ce que vous faites pour moi... Je pensais que c'était la fin mais vous êtes arrivés de nulle part, je ne peux qu'être reconnaissante... Vous êtes... Je poussais un cri de douleur, complètement forcé. Excusez-moi, mais pourriez-vous aller un peu plus vite ? La douleur est difficilement supportable...
Je me mis à pleurer, en silence pour continuer mon acte de jeune femme qui ne voulait pas déranger mais forçant assez pour qu'il le remarque. Il ne fallut pas beaucoup plus longtemps pour atteindre l'hôpital. Une fois là-bas, j'ai bien cru qu'ils allaient me refuser, faute de personnel disponible, mais un homme arriva à ma rescousse. Heureusement, parce que blessure dans la jambe ou non, masque à tenir ou non, j'allais agresser quelqu'un jusqu'à ce que l'on me trouve un médecin. Quel genre d'hôpital n'avait pas assez de médecins ? Dans une ville comme Storybrooke où tout le monde se mettait constamment en danger ? Quelle bande d'incompétents... Enfin. Au moins l'autre inconnu était là pour moi. Finalement, être accompagné de l'ex-shérif semblait avoir ses avantages.
-Vous êtes qui vous ? J'espère que vous savez ce que vous faites ! lui demandais-je, méfiante. Il m'ignora complètement et partit chercher un fauteuil roulant. Je peux marcher, ça va !
Mais, une fois de plus, il m'ignora et me força à m'asseoir. Je soupirais, comme une enfant puis lui lança un regard noir quand il fit un commentaire sur mon calme légendaire. Il était psychologue pour se permettre de commenter mon étât d'esprit ? Chacun réagissait de façon différente aux moments de choix, moi je ne criais pas partout comme une folle, voilà tout. Qu'il s'occupe de ces oignons celui-là. Ou mieux, qu'il me soigne. Il serait temps.
-Vous préfériez que je vous crie dessus de vous dépêchez de me soigner pour vous ajouter de la pression ? Parce que je peux le faire s'il n'y a que ça... Je suis vétérinaire et, sachant à quel point les clients qui me m'ajoutent de la pression par leur stress m'exaspèrent, j'évite de faire la même chose. Mais ça ne veut pas dire que je ne souffre pas, alors si vous permettez... Pourrions nous passer à la partie où vous me sauver la vie ?
Il s'exécuta, m'emmena dans un salle d'opération t m'expliqua tout ce qu'il allait faire. J'acquiesçais simplement. Qu'est-ce que je pouvais dire de plus. C'était lui le professionnel ? Du moins, c'est ce que je croyais...
-Pas si différent ? Vous êtes complètement inconscient ! Est-ce que j'ai l'air morte sérieusement ? Je soupirais, exaspérée. Mais, j'imagine que c'est toujours mieux que de succomber à mes blessures...
Il finit par soigner ma blessure assez rapidement. Je ne sentis que quelques picotements, grâce à l’anesthésie. je devais dire qu'il savait s'y prendre, même pour quelqu'un qui travaillait avec les morts. Puis il prit mon dossier et me demanda mon nom.
-Dinah Price. Je vous remercie pour les soins, docteur.
Je n'aimais pas trop cet homme, en particulier parce qu'il était légiste et non médecin mais... je respectais ceux qui pratiquaient un métier similaire au mien, sachant à quel point celui-ci pouvait être stressant. Heureusement, le shérif demanda au "médecin" de partir, nous laissant à nouveau tous les deux. Il me posa alors une question... Hum. Il avait donc bien des soupçons sur moi, pour me poser une question pareille, surtout en premier. "Une explication" sonnait d'ailleurs particulièrement accusateur. Je devais être extrêmement vigilante dans ce que je disais à partir de maintenant. Je ne pouvais pas me permettre de me retrouver en prison... Mon plan avait déjà déraillé, ce que je n'aimais pas le moins du monde, mais il ne devait pas me revenir dessus comme un boomerang.
-Une explication ? J'aimerais vous en apporter une, croyez-moi mais je n'en ai aucune... Je ne connais pas la personne qui m'a volé mon collier et encore moins ceux du toit, si seulement je les avais vus... Qu'est-ce qui vous fait dire que les deux sont liés ? Je fis mine de réfléchir, puis d'avoir trouvé une idée. Je me levais de mon lit, feignant l'excitation avant de me rappeler que ma jambe était encore très douloureuse et que c'était loin d'être une bonne idée que d'appuyer dessus. Je me rassis sur le bout. Je sais, vous avez une piste c'est ça ? Vous allez pouvoir retrouver mon collier ! Vous êtes trop fort !
Avant qu'il puisse me répondre, une infirmière déboula dans la chambre, tenant dans ses mains mon pire cauchemar : la robe d'hôpital que tous les patients devaient porter. Non, non non il était hors de question que je porte un truc pareil. Dans son autre main elle tenait des béquilles qu'elle me tendit avant de tourner la tête vers le policier.
-Désolée de vous déranger, monsieur Brooke, mais je dois changer la patiente. Elle ne peut pas rester avec ses habits de civil.
-Non, non, pitié ! Tout sauf cette ignoble robe !
-C'est le règlement. Venez avec moi.
Elle me fit signe de la suivre. Je poussais un grand et long soupir, lui faisant bien comprendre que je n'étais pas d'accord. Habituellement je me serais énervé et lui aurais jeté la robe et les béquilles en pleine tête mais je devais garder un minimum de calme devant l'autre con de policier. Il devait arrêter de me soupçonner et passer pour une folle qui criait pour tout et rien n'aiderait probablement pas. Alors, tant pis... Je la suivis jusque dans la salle de bain. Elle me demanda de me déshabiller, gardant seulement mes sous-vêtements. Je baissais la tête, regardant mes bras, recouverts de cicatrices de mes nombreuses scarifications... J'avais complètement oublié ce détail. Non seulement la robe était ignoble mais en plus elle ne me permettait pas de cacher les cicatrices que je prenais le soin de cacher tous les jours... Putain. Je ne pouvais pas laisser le policier les voir. Je me tournais pour que l'infirmière boutonne le derrière de la robe et lui demanda, à voix basse :
-Vous n'auriez pas quelque chose qui... cache les bras ?
L'infirmière secoua la tête négativement, avec une petite moue désolée.
-Non, je suis désolée. Mais si vous avez besoin d'en parler, je suis là. Il y a aussi des psychologues qui sont disponibles pour vous dans l'ensemble du bâtiment. Si jamais vous voulez pr...
-Ce n'est pas ce que je vous ai demandé. Je n'ai pas envie de parler, ni à une bonne à rien comme vous ni à une de vos psychologues incompétente. Compris ? Oubliez ce que vous avez vu, ça ne vous regarde pas de toute façon.
Quelle cruche, celle là. Sans attendre, je poussais la porte de la salle de bain, attrapa mes béquilles et retourna sur le lit dans lequel je m'empressais de m'enfouir, en particulier mes bras. Mais, il avait dû les voir, comment les louper ? Je faisais de mon mieux pour les cacher mais avec autant de peau à l'air, c'était presque impossible qu'ils ne les aient pas vu... Je n'aimais pas être comme ça, vulnérable, en particulier devant une cible que je devais abattre. Dans quelle misère me retrouvais-je encore... L'infirmière sortit à son tour, après avoir plié mes vêtements à l'intérieur de la salle de bain.
-Je repasserais pour vérifier votre étât, mademoiselle Price mais nous devrons vous garder en observation pendant 24h dans tous les cas. A plus tard.
Et sans que je puisse me plaindre, elle repartit aussi vite qu'elle était arrivée. Si seulement il n'y avait pas foutu policier je lui aurais déjà sauté à la gorge... Je me tournais d'ailleurs vers le fameux policier avec un petit sourire, complètement faux.
-Avez-vous besoin de savoir quelque chose d'autre, agent Brooke ? Je crains de ne pas être d'une grande aide mais je veux vraiment vous aider à retrouver mon collier ? Je me sens déjà si coupable que vous vous soyez retrouvé mêlé à cette histoire... Vous avez sûrement mieux à faire que de retrouver un collier, j'en suis sûre.