« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Quelques mois plus tôt, qui semblaient être une éternité tant les choses évoluaient vite à Storybrooke, Anastasia avait fait la connaissance d'une jeune femme qui, ce jour-là en tout cas, avait eu une rude journée. Leur rencontre s'était produite au beau milieu du centre commercial et ne serait jamais arrivée si une autre jeune femme (bien moins charmante que la première) n'avait pas décidé, purement et simplement, de jeter son gobelet de café brûlant sur la première, la gentille de l'histoire. Forcément, parce qu'elle faisait partie des forces de police de la ville depuis quelques années déjà, Anya s'était senti le devoir d'intervenir et tout ce beau monde avait fini au poste. D'un côté la rouquine s'était arrangée pour que l'agresseur, héritière fortunée ou pas, ne s'en sorte pas indemne et de l'autre elle avait aidé la victime à mettre toutes les chances de son côté pour que ce genre d'agression ne se reproduise plus - notamment en demandant une injonction d'éloignement à l'encontre de Dinah Price, sa harceleuse. Ensuite, la rouquine s'était aussi assurée qu'Eliana ne repartirait pas du poste de police sans avoir vu un médecin (notamment pour constater ses blessures et s'en servir comme preuves contre Mademoiselle Price mais aussi, bien sûr, afin de la soigner) ni sans avoir pu revêtir des vêtements propres que la policière avait trouvé aux objets trouvés, justement. Les choses auraient alors pu s'arrêter là. Anastasia, après tout, avait seulement fait son travail et n'était en rien obligée de revoir, un jour prochain ou non, Eliana, notamment parce qu'elle ne secourait pas les gens dans le but de s'en faire des amis (surtout que la jeune femme en question était relativement solitaire, de surcroît) mais c'était sans compter sur la bonne impression qu'Eliana n'avait pu s'empêcher de lui faire. Bien sûr, c'était courant pour les profilers comme Anastasia d'investir une part de leur vécu pour se rapprocher des victimes et des coupables afin de gagner leur confiance. Pour les manipuler, d'une certaine façon. Et la rouquine avait effectivement tâché d'entretenir la conversation avec Eliana dans le but premier de lui montrer qu'elle pouvait lui faire confiance, que dans cette histoire elle était son alliée (qui voudrait être l'alliée d'une femme aussi infecte que Dinah Price de toute façon ?). Et puis, au fil de la conversation, la jeune femme s'était aperçue qu'elle pourrait réellement s'entendre avec Eliana dans un autre contexte. Alors, naturellement, quand cette dernière lui avait proposé de passer voir ses peintures quand elle en aurait le temps, Anya avait fait en sorte de garder l'idée dans sa tête. Sauf que les mois avaient passé et qu'Anastasia n'était toujours pas allée voir ces fameuses peintures, par manque de temps ou bien à cause d'autres priorités. C'est donc à seulement quelques jours de Noël que la rouquine trouva l'occasion parfaite. Elle avait posé quelques jours de congés bien mérités afin de profiter de l'atmosphère si particulière des fêtes de fin d'année en famille et avait, de fait, le temps, une fois n'est pas coutume. Les courses de Noël étaient faites depuis quelques semaines déjà (que c'était pratique de pouvoir compter sur un entourage gaga d'Abigaëlle pour la garder le temps d'aller lui acheter une montagne de présents), le sapin était décoré depuis le premier weekend de décembre et les repas de fête déjà prévus. Il ne restait, en fait, qu'à profiter les uns des autres ou encore à profiter de la météo plutôt clémente pour la saison. Parce que sa petite fille de six ans aimait l'art (en tout cas elle aimait prendre des leçons de piano et faire de la peinture), Anastasia se rappela justement de l'offre d'Eliana et se décida enfin à chercher l'adresse de son atelier pour y faire un tour et y emmener sa fille. Certes, la jeune femme vivait dans les docks, qui n'étaient clairement pas le quartier le mieux fréquenté de la ville, mais s'inquiéter aurait été oublier qu'Anya n'avait pas son pareil pour casser des nez, qu'elle n'avait jamais froid aux yeux et qu'en plus elle était flic. Sa fillette chérie ne craignait rien, d'autant que les quartiers pauvres n'étaient pas toujours synonymes de rixes permanentes dans les rues. Mère et fille se mirent donc en route en début d'après-midi et se baladèrent tranquillement en direction des docks, la chienne Hoover (un magnifique bouvier bernois de six ans et demi) trottant joyeusement à leurs côtés. Hoover était plus bonne pâte que chien de garde mais avait un sens aigu de la famille à laquelle elle appartenait et ne laissait jamais aucune menace roder près de ses maitresses. Toutefois, ce jour-là, l'animal n'eut guère besoin de faire plus que de batifoler et s'amuser avec Abigaëlle. Le trajet se passa sans encombres et les deux têtes rousses aperçurent bientôt la demeure et l'atelier de l'artiste. - C'est là, indiqua Anastasia à sa fille. Cette dernière, qui ne venait pas les mains vides, demanda, un peu anxieuse : - Tu crois qu'elle voudra bien regarder ma peinture ? - Oui, je pense, répondit Anya qui ne connaissait pas énormément Eliana mais avait cru percevoir qu'elle avait bon cœur et qu'elle aimait partager ses passions. Elle avait l'air très chouette la dernière - et première fois - qu'on s'est parlé, poursuivit la maman d'Abigaëlle avec conviction. Ces informations supplémentaires suffirent à rassurer la fillette qui n'était, en outre, pas particulièrement timide et bientôt sa mère appuya sur la sonnette de la maison plein pied qui servait d'atelier à Eliana. Cette dernière s'y trouvait car elle ne tarda pas à leur ouvrir, sans doute étonnée de constater que son invitation avait été honorée des mois après avoir été lancée. - Salut ! s'écria chaudement Anastasia. J'ai pas oublié la proposition de venir voir tes toiles et je serais bien passée plus tôt mais l'occasion s'est jamais présentée. Jusqu'à aujourd'hui, en tout cas, nuança la rouquine en enfouissant ses mains dans les poches de son long manteau. On tombe pas trop mal ? Sinon on peut repasser ! assura-t-elle avant même de recevoir une quelconque réponse. Au fait, elle c'est Abigaëlle, ma fille. Elle aime faire de la peinture alors je me suis dit que j'allais l'amener. Tu dis bonjour, ma poupette ? Cette dernière s'excusa non sans avoir vigoureusement opiner et secouer ses boucles rousses. Elle accompagna même son "bonjour madame" d'une main tendue comme elle avait parfois vu les adultes le faire.
Eliana R. Cunningham
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Eliana travaillait sur la peinture qu’elle comptait offrir à Mike à Noël. Depuis qu’ils s’étaient retrouvés et qu’elle lui avait dit franchement ce qu’elle pensait de son attitude, même si elle était vite passée à autre chose, la jeune femme profitait de chaque moment passé en sa compagnie, découvrant l’homme qu’il était devenu et voyant celui qu’il avait été par le passé. Donc, elle avait voulu lui faire un super cadeau personnalisé et quoi de mieux de mettre en peinture un moment de leur histoire ? Là était le hic. Elle avait longtemps hésité sur le moment à mettre en peinture : lorsqu’elle lui avait donné un coup de poêle ? Leur échappée dans la mine ? Finalement, elle avait trouvé : CE moment qui avait tout changé pour eux : le lac.
Alors elle s’était attelée à la tâche et maintenant qu’elle était lancée, l’ancienne princesse n’avait pas pu s’arrêter. Elle était sur la peinture depuis la veille et celle-ci avait déjà bien avancé. Le décor, c’est-à-dire le lac et la nuit étaient déjà peints. Il lui restait bien évidemment dix mille choses à faire encore, mais elle était déjà satisfaite du travail effectué. La sonnerie de l’entrée l’interrompit et Eliana posa son matériel. De toute façon, elle avait besoin d’une pause. Se dirigeant vers l’entrée, elle attacha sommairement ses cheveux en chignon, le faisant tenir grâce à un crayon qu’elle avait trouvé dans son atelier et ouvrit la porte pour se retrouver face à l’agent de police qui l’avait aidé des mois plutôt. Etonnée, elle la regarda un instant avant de voir la jeune fille à ses côtés, presque des copies conformes, sans doute sa fille donc.
- Hello ! Répondit-elle avec un sourire. Je suis ravie de voir que tu t’en es souvenue. Dit-elle avec un sourire plus grand encore. Non, vous ne me dérangez pas, venez entrer. Leur proposa-t-elle en leur ouvrant la porte en grand et en libérant le passage. Bonjour Abigaëlle, moi c’est Eliana, ou Ellie si tu préfères. Se présenta-t-elle à l’enfant tout en lui serrant la main, essayant également de ne pas sourire face au sérieux un peu décalé chez une enfant de cet âge. Vous pouvez laisser vos manteaux dans le salon, juste-là. Leur indiqua-t-elle en leur montrant l’endroit avant de les guider dans la maison. C’est top que tu sois venue. Bon par contre, ne faites pas trop attention au désordre, j’étais en train de peindre et j’ai tendance à m’étaler quand je perds dans ma peinture. Expliqua-t-elle avec un petit rire gêné, qui l’aurait été d’autant plus si elle s’était rendue compte qu’elle avait de la peinture bleu foncé sur la joue. Vous pouvez regarder ce que vous voulez, juste ne touchez pas, surtout la dernière en date elle n’est pas sèche. Les prévint-elle. Dis-moi Abigaëlle, toi qui aimes peindre, tu en penses quoi ? Demanda-t-elle à la petite fille, en montrant les différentes peintures, des paysages principalement. J’aime avoir l’avis d’autres artistes. Expliqua-t-elle gentiment. Et toi, tu en penses quoi ? Demanda-t-elle à la rousse une fois que celle-ci eut fini son petit tour.
Bien sûr, il n’y avait dans l’atelier que ses peintures les plus récentes. Eliana ne les avait pas encore mises en vente, attendant un truc, elle ne savait pas trop quoi, pour pouvoir les mettre en vente. Et il y avait d’autres peintures dans la maison, plus intimes. Et puis les murs même de chez elle étaient des tableaux grandeur nature, ce que n’était pas l’atelier qu’elle avait volontairement laissé vide de décoration, les murs blancs lui permettant de réfléchir la lumière venant des différentes fenêtres du toit.
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Anastasia Romanov
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Anastasia, qui détestait s'imposer chez les gens ou qu'on s'impose chez elle, se trouva bien rassurée de découvrir qu'elle et sa fille ne tombaient pas trop mal avec leur visite impromptue de l'atelier d'Eliana et c'est donc avec une certaine excitation que la mère et la fille pénétrèrent dans la petite maison. C'était la première fois pour l'une comme l'autre qu'elles mettaient les pieds dans l'atelier d'une artiste peintre, si bien qu'aucune ne savait exactement ce qu'elles allaient découvrir. Des toiles, des chevalets et de la couleur, sans doute, mais peut-être y avait-il encore davantage à voir ? - Bonjour Ellie ! répondit Abigaëlle en agitant vivement sa main pour faire comme les grands qui se la serraient. Moi tu peux m'appeler Abby, ajouta-t-elle tranquillement puisqu'il était invitée à utiliser le diminutif d'Eliana et qu'elle aussi en avait un. Sa maman aussi, car rares étaient les personnes qui l'appelaient Anastasia, mais pour la fillette, Anya s'appelait surtout maman ce qui était déjà bien assez court. Il régnait dans la maison une chaleur bien agréable après la balade au grand air hivernal qui avait rosi les joues de la mère et de la fille et toutes les deux ne furent pas mécontentes alors de se délester de leur manteau qu'elles posèrent délicatement à l'endroit indiqué par leur hôte. Mais si elles avaient eu à poser leur manteau chez elle, Anya aurait déposé le sien avait bien moins de cérémonie et de délicatesse, étant plus habituée à jeter le sien sur le canapé en attendant d'avoir retiré ses chaussures pour aller l'accrocher au porte manteaux de l'entrée. - Je serais venue plus tôt mais tu sais ce que c'est : on a toujours quelque chose de plus urgent à faire alors les jours deviennent des semaines puis des mois... Enfin bref, maintenant j'ai le temps, c'est ce qui compte, conclut Anya en enfonçant ses mains dans les poches de son jean pour éviter d'avoir à trouver comment les occuper. Son regard bleu acier, lui, balayait la pièce et tâchait d'en retenir un maximum de détails, une habitude qu'elle avait développée depuis son entrée dans la police et qui lui permettait en général de se faire une idée plus précise des gens qui la recevaient. En l'occurrence une artiste en plein travail et donc, forcément, en plein bazar. L'idée ne dérangeait pas spécialement la jeune femme car quand on avait une fille de six ans on n'avait rarement une maison aussi impeccable que celle de Bree van der Kamp dans Desperate Housewives. Surtout quand on était une femme active aux horaires parfois décalées. - T'inquiète pas du désordre, on était venues voir une artiste en plein travail et c'est ce qu'on voit, donc c'est parfait, la rassura Anya en se fendant d'un sourire. Et puis tu sais quand on a des enfants on ne vit pas non plus dans un appart immaculé, ajouta-t-elle en ébouriffant les boucles rousses de sa fille. - C'est même pas vrai, rétorqua cette dernière. C'est parce qu'on a deux chiens qui font du bazar, d'abord ! - Ca joue aussi, concéda sa mère qui ne se laissait pas de l'aplomb de sa fille, reconnaissant bien là le fichu caractère qu'elle lui avait transmis - au grand damne du père. L'instant d'après, suivant l'invitation d'Eliana, Anastasia et Abigaëlle commencèrent à déambuler dans l'appartement atelier, observant les différentes toiles et ne les touchant qu'avec leurs yeux, comme on fait dans les musées. Force était de constater qu'Ellie était bien meilleure artiste qu'Anastasia ne le serait jamais, ce qui la confortait dans son choix de carrière plus badass pour laquelle il était utile de savoir casser un nez plutôt que de pouvoir en dessiner un à la perfection. Parce qu'elle n'avait jamais été intimidée par personne, Abby faisait son petit tour de l'atelier de son côté sans rester coller aux jupes (au jean, en l'occurrence) de sa mère et se trouva extrêmement flattée quand Ellie lui demanda son avis sur ses toiles. Forcément, il y avait de quoi gonfler le petit égo de la fillette en s'adressant non pas à l'enfant qu'elle était mais à l'artiste. Il était difficile de savoir quelle boite de Pandore une question aussi innocemment formulée allait bien pouvoir ouvrir mais Anya connaissait suffisamment sa fille pour savoir qu'elle entendrait parler de ce moment privilégié encore un long moment. Ca la changerait de la Reine des Neiges, cela dit, et en cela, tout changement était VRAIMENT bon à prendre. Naturellement l'enfant prit son rôle de donneuse d'avis avec le plus grand des sérieux et observa une nouvelle fois toutes les toiles avant de se prononcer. Sa mère, quant à elle, avait cessé d'observer les peintures d'Eliana pour concentrer son attention sur sa fille et se délecter de la voir aussi solennelle dans sa façon de procéder. - C'est très joli, déclara finalement la fillette après plusieurs instants de silence. J'aime bien ce paysage, indiqua-t-elle en pointant le lac qu'Eliana était en train de peindre, parce qu'on dirait un lac de princesse. Et j'aime bien aussi celui-là, poursuivit-elle en désignant un autre paysage, terminé, lui. Mais tu devrais aussi peindre la Reine des Neiges, ça serait joli, je trouve. Et ce fut sur ces paroles inattendues qu'Abigaëlle termina sa fine analyse du travail d'Eliana, provoquant le rire spontané de sa mère. Elsa n'était jamais loin, même quand il s'agissait de peinture. - Moi aussi j'aime bien ce que tu fais, enchaina Anya, posté de l'autre côté de la pièce où Abigaëlle ne tarda pas à la rejoindre. Tu peins et tu dessines vraiment mieux que moi et j'espère vraiment que tu arrives à en vivre parce que je pourrais m'imaginer avec un paysage comme ça dans mon salon. Anya n'aimait pas particulièrement parler d'argent, trouvant le sujet trop prompt à créer des tensions. Elle songeait donc que sa question était suffisamment détournée pour aborder le sujet d'une certaine façon, sachant pertinemment que le métier d'artiste était bien plus sujet aux aléas de la vie (et des goûts du public) que celui de policière. Particulièrement à Storybrooke où la police ne se reposait jamais. Mais avant de traiter ce point davantage, voyant que sa fille lui faisait signe qu'elle voudrait s'adresser à elle en privé, Anastasia se baissa pour recueillir les confidences d'Abigaëlle - des confidences dignes d'une enfant de six ans qui n'avait pas encore saisi la subtilité des chuchotements et qu'on peut donc entendre à l'autre bout de la pièce : - Dis maman, est-ce qu'on devrait pas dire à Ellie qu'elle a de la peinture plein le visage ?
Eliana R. Cunningham
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La jeune femme dut prendre sur elle pour rester totalement sérieuse face à la petite-fille qui cherchait à se comporter comme une grande. C’était franchement adorable et un grand sourire éclata sur les lèvres de la princesse. Quand elle avait invité Anastasia à venir, elle n’avait pas imaginé que celle-ci viendrait accompagner, et encore moins d’une mini-elle. Mais cela lui plaisait beaucoup, d’autant que la petite avait clairement du caractère. La peintre les fit rentrer dans la maison et leur proposa de laisser leurs manteaux sur le canapé du salon avant de les guider vers l’arrière de la maison où était installé son atelier.
- Ne t’inquiètes pas, j’imagine très bien qu’une policière est occupée, même à Storybrooke. Surtout à Storybrooke même… Ajouta-t-elle après réflexion.
En voyant la rousse regarder avec minutie tout autour d’elle, Eliana ne put s’empêcher de s’excuser du désordre. En général, quand elle faisait visiter l’atelier à de futurs clients, elle faisait en sorte que tout soit rangé, au moins au minimum. Mais là, comme elle était en train de travailler, il y avait de la peinture fraîche sur des torchons, sur ses pinceaux… Bref, c’était un peu la pagaille.
- Ah bon, tu as des chiens ? Demanda-t-elle à la petite. Moi je n’ai jamais eu d’animal de compagnie… Enfin, il y avait un lézard dans ma tour quand j’étais plus jeune, mais c’était mon meilleur ami, pas juste un animal… Raconta-t-elle.
C’était toujours son meilleur ami d’ailleurs. Pascal avait été transféré avec elle à Storybrooke et il avait toujours été son meilleur ami, même durant la Malédiction. Du coup, elle pouvait remercier Regina sur ce point, parce que la Reine aurait pu les séparer en décidant du rôle de chacun avec son Sort Noir…
Eliana invita les deux rousses à regarder les peintures exposées, les enjoignant tout de même à ne rien toucher, parce qu’elle craignait qu’elles puissent se mettre de la peinture sur elle. Puis elle demanda l’avis des deux rouquines, mais surtout de la petite, histoire de la faire participer. Et puis, la princesse refusait de mettre un enfant de côté…
- C’est le lac où j’ai mon amoureux et moi on s’est dit qu’on s’aimait. Expliqua-t-elle avec un doux sourire aux lèvres. Ah. Le problème c’est que je ne suis allée sur Arendelle qu’une seule fois et que je ne suis pas sûre que ma cousine soit bien d’accord pour que je montre son palais à tout le monde… Dit-elle avec sérieux, bien que la malice fît pétiller son regard. Mais… Puisque tu as l’air d’une fan d’Elsa… Fit-elle en s’éloignant pour fouiller dans un coin où elle entassait ses tableaux avant de les envoyer pour exposition. Ah. Voilà. Tiens, je te le donne. Dit-elle en tendant un petit portrait d’Elsa durant son couronnement. C’est quand elle est devenue officiellement Reine d’Arendelle. Expliqua-t-elle.
Elle laissa la petite fille regarder le portrait avant de se tourner vers sa mère.
- Oui, j’en vis assez. Mais comme j’aime bien rencontrer des gens, je suis aussi serveuse à mi-temps. Expliqua-t-elle. Tu as vu quelque chose qui t’intéressait ? Demanda-t-elle.
Après tout, elle n’était pas obligée d’envoyer tous ses tableaux en dehors de Storybrooke… Si Anastasia en avait vu un qui lui plaisait, Eliana ne verrait aucun inconvénient à le lui vendre. Mais avant que la policière ne puisse lui répondre, Abigaëlle embarqua sa mère un peu plus loin et la princesse, bien que curieuse, les laissa faire. Pour finir par rougir en entendant Abby dire qu’elle avait de la peinture sur le visage.
- Mince ! S’écria-t-elle avant de commencer à sortir de l’atelier. Anastasia, regarde si un tableau te plait et dis-le-moi quand je reviens. Commanda-t-elle avant de s’éclipser rapidement.
Eliana fonça vers sa salle de bains et soupira en voyant la tâche de peinture sur sa joue. Vraiment des fois elle était irrécupérable… Elle se nettoya tant bien que mal puis repartit vers ses deux invitées de la journée.
- Alors ? Demanda-t-elle en revenant. C’est mieux ? Questionna-t-elle la petite.
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Anastasia Romanov
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Anastasia, en fière maman qui se respecte, n'avait pas manqué d'observer les réactions d'Eliana concernant sa fille et avait noté, non sans joie, que, comme beaucoup avant elle, Eliana était, à sa façon, tombée sous le charme d'Abigaëlle. Mais ce n'était pas bien difficile de trouver cette fillette pleine d'assurance et bien décidée à faire comme les adultes à croquer, non ? L'avis de sa mère était probablement biaisé sur la question mais n'en était pas moins catégorique, tout comme il l'était concernant le travail pas toujours facile (presque jamais facile en fait) des forces de l'ordre de Storybrooke. - Oh oui, ici tu ne sais jamais de quoi sera faite ta journée. Si le maire va proposer une colonie de vacances chez les minotaures, si un repas de famille divin va dégénérer en troisième guerre mondiale ou si la famille Addams va subitement décider que c'est mieux pour tout le monde de réécrire le code de la route. Mais au moins on ne s'ennuie pas ! conclut Anya, presque amusée par le résumé ahurissant de son travail qu'elle venait de livrer. Les autres postes de police du pays doivent avoir une vie bien monotone, ajouta-t-elle en étirant ses lèves roses en un sourire espiègle. Puis l'adulte continua d'explorer l'atelier de peinture, laissant à sa fille le loisir de faire la conversation avec Eliana. Inutile de vous dire que l'anecdote sur le meilleur ami lézard ne manqua pas de beaucoup plaire à la petite fille très amie des animaux. Même si aucun animal n'était son meilleur ami pour le moment. - Mon meilleur ami à moi c'est Matthew, c'est le fils de la princesse Anna, déclara-t-elle aussi solennelle que si elle annonçait qu'elle avait de sacrées relations. Et mes chiens c'est Smiley et Hoover mais en fait ce sont les chiens de maman, précisa la fillette sans se démonter. Je sais pas si on est amis parce que je parle pas le chien alors je peux pas leur demander. Il s'appelle comment ton meilleur ami le lézard ? demanda finalement l'enfant qui espérait sans doute pouvoir le rencontrer quelque part dans l'atelier. A l'autre bout de la pièce, Anastasia ne pouvait retenir son sourire devant un échange aussi mignon et amusant. C'était pour vivre des moments comme celui-ci qu'elle n'échangerait son rôle de maman pour rien au monde. Parfois même Anya notait quelques anecdotes sur sa fille afin d'être certaine de pouvoir à jamais s'en rappeler. Quand comme elle on avait connu l'amnésie en dehors du Sort Noir, on n'était sans doute jamais trop prudent ! Quelque chose disait à la jeune femme que cette excursion dans l'atelier de peintre d'Eliana ferait partie de sacrés bons souvenirs pour elle et son impression ne se démentit pas lorsqu'Eliana présenta un portrait du couronnement d'Elsa en personne - sa cousine, qui plus est ! - pour le lui offrir. Si les yeux de la petite fille s'était rempli d'étoiles quand elle avait vu le magnifique tableau, ils s'étaient écarquillés à leur maximum quand l'artiste avait dit qu'elle lui offrait le tableau. Abigaëlle n'en croyait ni ses yeux ni ses oreilles et avait déjà envie qu'on accroche ce petit trésor juste au-dessus de son lit pour qu'elle puisse le voir tout le temps. - Il est trop joli ! s'écria-t-elle au comble du bonheur. Merci Ellie, t'es trop gentille. T'inquiète pas je vais bien en prendre soin et je mettrai pas les doigts dessus, promit l'enfant en opinant vivement du chef pour appuyer sa sincérité. De son côté, Anastasia était quelque peu sidéré par l'étendue de la générosité d'Eliana. Elle avait peur que ce soit trop de la part d'une amie aussi récente et aussi d'une peintre qui vivait "assez" de son art comme elle venait de le dire. D'un autre côté, Anya ne voulait pas être celle qui décevrait cruellement Abigaëlle pour qui ce portrait était comme un cadeau de Noël en avance. - C'est vrai que le métier de peintre a l'air assez solitaire, surtout quand tu peins des paysages. Mais de ce que je vois tu peins aussi très bien les couronnements, poursuivit la rouquine en souriant. Merci pour Abigaëlle, d'ailleurs. Mais tu es sûre que tu veux lui donner ? Gratuitement ? insista la jeune femme pour lui signifier qu'elle était prête à le payer - espérant tout de même qu'il ne vaille pas autant qu'un original de Van Gogh ou Monet sinon elle n'aurait pas les moyens. La réponse à cette question et à celle d'Eliana devrait toutefois attendre et ce grâce à la franchise désarmante d'Abigaëlle qui ne s'était probablement pas attendue à ce que l'artiste des lieux détale comme un lapin pour se débarbouiller. La réaction d'Ellie fit pouffer la fillette, tandis que sa mère, un peu malgré, ne put pas réellement s'empêcher d'esquisser, elle aussi, un sourire. - Chipie, va, souffla-t-elle, amusée, à sa fille, avant de lui ébouriffer les cheveux. Eliana ne fut pas longue à se débarbouiller et à revenir dans son atelier le visage parfaitement nettoyé. - T'as plus de tache, confirma Abigaëlle, satisfaite. - Et c'était absolument pas dérangeant que tu aies de la peinture sur le visage, ajouta Anya, un peu désolée quand même de l'émotion provoquée par le manque de discrétion de sa fille. Tu es en plein travail, c'est normal que tout ne soit pas parfait et nettoyé. Ca doit être pareil chez les pâtissiers ou les jardiniers, d'ailleurs. Mais sinon oui, j'aime bien cette toile, enchaina la rouquine en désignant la peinture d'un coucher de soleil. J'ai toujours bien aimé ce moment de la journée.
Eliana R. Cunningham
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Si Eliana imaginait un métier difficile, c’était bien celui de policier. Surtout dans une ville comme Storybrooke où les crimes étaient parfois commis avec des pouvoirs. Sans doute que cela devait compliquer les choses pour attraper un criminel si celui-ci avait utilisé ses pouvoirs… La jeune femme ne pouvait que l’imaginer, puisqu’elle était peintre et que son pouvoir semblait avoir disparu depuis que Flynn lui avait coupé les cheveux.
- Parce que la police intervient pour les problèmes divins ? Demanda-t-elle, curieuse. Oui, j’imagine que tu as suffisamment de quoi faire pour ne pas avoir une minute à toi. D’ailleurs, même quand tu as une minute à toi, tu es encore en service… Commenta-t-elle avec un sourire.
La princesse pensait aux événements qui les avaient conduites à se rencontrer. Clairement Anastasia n’avait pas été là pour le service mais parce qu’elle était en repos. Cela ne l’avait pas empêché de sortir sa plaque pour aider Eliana et celle-ci s’en souviendrait encore longtemps.
- Ah mais ! Tu es cette Abby-là ? S’exclama-t-elle. Celle qui a fait une chasse au trésor pour son anniversaire ? Demanda-t-elle à la petite fille alors qu’elles discutaient de leurs animaux puis meilleurs amis. Bah, s’ils viennent te faire des câlins ou jouer avec toi, j’imagine que vous êtes amis. Répondit-elle. Moi non plus je ne parlais pas le lézard, mais j’ai toujours su qu’il était mon meilleur ami. Expliqua-t-elle. Il s’appelait Pascal. Mais aujourd’hui je ne sais pas s’il est toujours un lézard ou s’il est devenu un humain… Un jour je le retrouverais. Se promit-elle en souriant à la petite fille.
Eliana les laissa faire un tour de l’atelier et offrit un portrait du couronnement d’Elsa, qu’elle avait réalisé de mémoire, à Abigaëlle qui semblait véritablement fan de sa cousine. La peintre connaissait peu Elsa au final, étant plus proche d’Anna qui était bien plus ouverte d’esprit et plus joyeuse que son aînée. Sans doute parce que la rouquine n’avait pas le poids d’un royaume et de pouvoirs sur les épaules. Ellie évitait de s’interroger sur ce genre de choses, parce que ça lui rappelait qu’elle aussi était l’héritière d’un royaume dont elle n’imaginait pas l’état depuis le Sort Noir…
- Mais de rien. Répondit-elle gentiment. Tu devrais imaginer où tu vas l’accrocher chez toi. Suggéra-t-elle à la petite avant de regarder la mère, espérant ne pas avoir fait de faux pas. Je suis contente qu’il lui plaise. Dit-elle à Anastasia. Je l’ai fait de mémoire, ça a été la seule fois où j’ai rencontré mes cousines, avant leurs aventures et le Sort Noir… Raconta-t-elle.
Puis Eliana rougit légèrement et alla se débarbouiller, Abby l’ayant averti avec tout le tact d’une enfant qu’elle avait de la peinture sur le visage. L’artiste reprit le fil de sa conversation en revenant vers Anastasia.
- Oui je suis sûre de le lui offrir, ça lui fait plaisir et ça me fait plaisir. Je ne comptais pas le vendre de toute façon, alors autant qu’il aille chez quelqu’un qui l’appréciera. Expliqua-t-elle. Bah, ne t’en fais pas, elle a bien fait de le dire, c’est moins compliqué à enlever quand ça n’a pas encore totalement séché comme là. Dit-elle avec un sourire avant de suivre Anastasia qui lui montrait le tableau d’un coucher de soleil qui lui avait tapé dans l’œil. S’il te plait… Tu devrais le prendre. Et comme il n’y aura pas de commission dessus, je te le fais à 300 dollars. Si ça t’intéresse bien évidemment ! Proposa-t-elle.
Il aurait sans doute valu bien plus si elle l’avait mis en vente dans une galerie, mais Eliana ne peignait pas pour se faire de l’argent, mais parce que c’était son mode d’expression favori et surtout parce qu’elle avait besoin de peindre pour se sentir bien. Alors quand elle pouvait faire des ventes directement au particulier, ce qui était très rare il fallait bien le dire, la jeune femme en profitait pour faire des ristournes. Ce qu’elle ne comptait pas avouer à Anastasia bien sûr.
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Anastasia Romanov
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
- La police intervient quand les divins posent problème dans la ville ou à ses citoyens, précisa Anya. Et force est de constater que ça arrive plus souvent qu'on l'aimerait à cause de certains... La jeune femme ne donna pas davantage de nom mais songea que, bien qu'en télétravail toute l'année, Eliana n'en était pas pour autant devenue une ermite et qu'elle avait sans doute une bonne idée des divins qui faisaient le plus parler d'eux en mal en ville. Elle n'était pas du genre à prendre ses amis de haut en se sentant obligée de tout leur expliquer sous prétexte qu'elle appartenait aux forces de l'ordre. Il n'y avait que les cons, en fait, qu'elle prenait de haut, surtout les hommes qui se pensaient supérieurs aux femmes et les pestes (et les deux jeunes femmes en connaissaient une plutôt bien, malheureusement pour elles deux). Justement, Anya ne manqua pas de sourire à l'allusion qu'Eliana fit de ce deuxième cas de figure, puisque c'était celui qui les avait toutes les deux rapprochées, des moins plus tôt. - On ne devient pas flic pour se faire des amis au centre commercial, même si c'est toujours sympa, mais pour faire respecter la loi et secourir les gens. Forcément, même sans être en service, je ne peu pas détourner le regard quand quelque chose de pas correct se passe. Et si ma plaque et mon arme peuvent aider, je ne dis pas non, ajouta Anya en souriant. En fière maman qui se respecte, elle sourit encore davantage quand elle comprit qu'Eliana avait déjà eu vent de la réputation de sa fille avant leur rencontre. Et pour cause ! Préparer une chasse au trésor dans un appartement n'avait pas été une mince affaire mais sa maman y avait mis tout son talent de policière pour créer une enquête suffisamment captivante pour des enfants de maternelle et suffisamment courte pour ne pas perdre leur attention si difficile à gagner. Sur l'instant, elle avait eu l'impression que l'animation avait bien plu, mais jamais elle n'aurait imaginé qu'on parlerait de sa chasse au trésor à d'autres ! Et pourtant, ce fut Abigaëlle qui releva fièrement le menton suite à l'exclamation d'Eliana, parce qu'on parlait de son anniversaire, de la fête dont elle était la reine. - Oui, je suis cette Abby là, de toute façon je connais pas d'autres Abby, rétorqua la petite fille. Mais c'est maman qui a organisé la chasse au trésor, nous on l'a juste résolue ce qui est déjà beaucoup, poursuivit-elle en souriant, à la fois parce qu'elle se rappelait de cette belle journée et des trésors que tout le monde avait trouvés, mais aussi parce qu'Eliana avait conclu qu'elle et les chiens de la famille étaient des amis, ce qui faisait extrêmement plaisir à Abigaëlle. Il faut dire qu'elle avait toujours grandie auprès d'eux et qu'ils faisaient partie intégrante de sa famille, de son environnement quotidien. On lui avait toujours appris à faire attention aux chiens, pour ne pas leur faire mal et pour les respecter en tant qu'être vivant. Jusqu'à présent, du haut de ses six ans, elle s'en sortait avec les honneurs et comptait bien câliner Hoover et Smiley pour toujours. - J'espère que tu retrouveras Pacal, déclara la fillette en écorchant pourtant le nom du meilleur ami d'Eliana. Ca sera bien s'il est devenu un humain : vous pourrez vous parler et il pourra peut-être t'apprendre à parler le lézard ! Cette dernière remarque amusa particulièrement Anya parce qu'elle avait été faite avec énormément de spontanéité et qu'elle s'accompagnait de toute la logique d'une enfant de six ans. Forcément, sa maman ne pouvait qu'être touchée - d'autant plus qu'Eliana et sa fille semblaient être devenues de véritables copines en très peu de temps. Ou, du moins, elles l'étaient autant qu'une jeune femme pouvait l'être avec une enfant de CP. - Je vais le mettre au-dessus de mon lit, déclara Abigaëlle sans quitter le tableau des yeux, l'observant avec quelque chose qui tenait presque à de la vénération. Ca sera du plus bel effet, ajouta-t-elle, un peu snobe, pour ressortir une expression d'adulte qu'elle avait entendue on ne savait où. Une nouvelle fois Anya sourit puis croisa le regard d'Eliana qui semblait espérer avoir bien agi. - Moi aussi je suis contente que ça lui plaise, cela dit, c'est pas difficile de lui faire plaisir avec quelque chose. S'il y a la Reine des Neiges dessus, elle est ravie. Comme toutes les gamines de son âge, en fait. Je suis surprise que le Cercle royal ou peu importe comment la "vraie" Elsa a appelé son club n'offre pas du soutien aux parents qui subissent son conte matin, midi et soir depuis des années, confia-t-elle sur le ton de la plaisanterie. Je connais surtout Anna, en fait. Et son fils, le meilleur copain d'Abby, précisa la jeune femme. On n'a jamais vu Elsa et vu ce qu'Anna en dit, qu'elle est très différente du dessin animé, je préfère que ça reste comme ça, qu'elle ne soit pas déçue, ajouta-t-elle en murmurant pour ne pas que ces confidences parviennent aux oreilles innocentes de sa fille. Un portait, c'est vraiment top pour elle. C'est un peu comme un goodie inédit. Tu peux me croire on va en entendre parler un LONG moment et ses copines de l'école aussi. Tu devrais peut-être te lancer dans les peintures Disney, t'aurais des commandes, suggéra la maman, un peu dépassée par la folie furieuse que les fanatismes enfantins pouvaient déchainer. Anya disait tout cela sans avoir la moindre connaissance du milieu de l'art. Ses compétences à ce niveau s'arrêtaient au vol de tableaux et autres chefs d'œuvre, mais ce genre d'intervention était plutôt rare en ville. Elle avait toutefois des yeux pour voir et pour apprécier un joli coucher de soleil ou d'autres toiles. Mais elle n'avait pas les connaissances pour dire si 300 dollars le tableau c'était cher payé ou pas et avait trop d'orgueil pour poser la question. Par expérience, la rouquine savait qu'il valait mieux ne pas trop parler d'argent. L'absence de commission, cela dit, donnait déjà l'impression de faire une affaire ! - Eh bien s'il n'y a pas de commission, autant se laisser tenter, déclara-t-elle en quittant le tableau des yeux pour sourire à Eliana. J'suis pas très douée en déco d'intérieur, c'est plus le truc de ma grand-mère, mais je devrais pouvoir lui trouver une place sympa dans le salon. Tu prends les chèques ? Sinon je peux payer en création de chasses au trésor puisque ça a l'air de plaire, plaisanta la jeune femme.
Eliana R. Cunningham
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| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Raiponce
Eliana avait un peu de mal à comprendre comment de simples humains pouvaient s’opposer aux divins, mais bon, si Anastasia disait qu’ils s’occupaient aussi des divins, elle la croyait sur paroles, après tout, ça n’était pas elle qui travaillait dans la police.
- Si souvent que ça ? S’étonna-t-elle. Je dois vivre dans une autre ville, parce que je ne m’en suis jamais rendue compte. Avoua-t-elle.
En même temps, en dehors de quelques sorties ou pour aller au Roni’s, Eliana ne sortait pas beaucoup, étant pleinement concentrée sur ses peintures. Et sur son histoire avec Mike. Le reste lui sortait un peu de la tête, comme cette histoire des deux lunes dans le ciel de la ville. La jeune femme considérait qu’elle avait déjà assez de soucis comme ça pour éviter de se préoccuper du reste. D’autant qu’elle ne voyait pas trop comment elle pourrait bien aider.
- Et c’est très sécurisant de savoir qu’on peut compter sur notre police, de savoir que s’il nous arrive quelque chose et que vous n’êtes pas loin, vous interviendrez. Dit-elle dans un sourire.
Pour elle, ça l’avait franchement aidé. Parce que les gens autour avaient choisi de filmer ce qui lui était arrivé au lieu de l’aider. Et franchement, quand on était en difficulté comme ça et que la population se contentait de regarder sans intervenir… Ça fout un sacré coup au moral. Heureusement que la rouquine avait débarqué, sinon la peintre n’arrivait pas à imaginer comment tout ça aurait tourné…
- Tu as raison. Il faut beaucoup de jugeote pour résoudre les énigmes des adultes, c’est super si vous avez réussi avec tes copains. Et si vous vous êtes amusés en plus. Répondit-elle à la petite fille.
En tout cas, Matthew lui en avait grandement parlé, surtout qu’il avait été ravi d’avoir une panoplie de chevalier, lui le petit prince d’Arendelle. Peut-être même que ça avait fait plaisir à Elsa, si tant t’es que la souveraine ait entendu parler de cette histoire, elle qui ne passait pas énormément de temps avec son neveu, pour ce qu’elle en savait…
- Merci Abby. Remercia-t-elle la petite rousse quand celle-ci lui souhaita de retrouver Pascal. Tu as raison ! S’esclaffa-t-elle. Il m’apprendra surement.
Si tant est qu’elle puisse mettre la main sur son meilleur ami. Il fallait bien avouer qu’il lui manquait énormément. Ceci dit, puisque l’ancienne princesse avait réussi à retrouver Flynn, elle ne désespérait pas et se disait souvent qu’elle parviendrait à le retrouver. Il lui avait fallu du temps pour son petit copain, il lui en faudrait sans doute tout autant pour son meilleur ami.
- C’est normal qu’elle parle comme une adulte parfois ? Demanda-t-elle à Anastasia lorsqu’Abby fut partie regarder un peu plus loin dans l’atelier. Oh tu sais, je pense qu’Elsa n’a pas franchement conscience des tracas des parents à cause de son histoire…Avoua-t-elle, un peu gênée. Oui, peut-être que cela vaut mieux qu’elle en reste à la Elsa du dessin animé… Songea-t-elle. Peut-être. À destination exclusive des petites filles alors ? Questionna-t-elle en souriant. Quoi que… Beaucoup d’adultes aiment les Disney d’après ce que j’ai compris… Moi je n’ai pas encore regardé leur version de moi. Avoua-t-elle.
Eliana n’était pas certaine d’apprécier la Raiponce du dessin animé. Ou alors elle l’apprécierait un peu trop alors qu’il ne s’agissait que d’un personnage de fiction. Elle, elle était réelle. Enfin, à présent. Heureusement qu’elle n’avait pas eu à se préoccuper de cette histoire de papier quand elle était partie de Storybrooke, la peintre aurait réussi à se donner mal à la tête, elle en était certaine.
- Tu pourras toujours demander à ta grand-mère de t’aider à trouver une place à ton tableau. Suggéra-t-elle en souriant. Oui bien sûr. On peut même faire en plusieurs fois si tu veux, ce n’est pas toujours simple de balancer une telle somme d’un coup. Proposa-t-elle. Eh bien, tu pourrais faire monnayer tes services, je suis certaine que ça plairait ! Ou alors faire des tutos sur internet.
Ça cartonnerait, Eliana en était persuadée.
(c) princessecapricieuse
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
- C'est le but de la police, confia Anya avec un clin d'œil : que les citoyens ordinaires s'aperçoivent le moins possible de nos actions. Pour les protéger et ne pas trop les embêter, précisa la rouquine avant que ses propos ne soient mal interprétés. Malheureusement, à Storybrooke, certaines histoires font quand même beaucoup de bruit et rarement pour rien. Mais si tu n'es pas au courant de tous les problèmes auxquels nous avons été confrontés et que tu vois seulement qu'ils ont été résolus, c'est plutôt pas mal, non ? Evidemment, Anastasia, dans son discours si optimiste, ne parla pas de toutes ces affaires sur lesquelles la police piétinait ou avait échoué. Sinon ça aurait cassé l'effet, surtout face à une Eliana qui se disait justement rassurée par le travail de la police, une remarque qui ne manqua pas de gonfler l'égo d'Anya d'une fierté supplémentaire dont il n'aurait pas forcément eu besoin. - A votre service, chère concitoyenne ! déclara-t-elle en relevant solennellement le menton, manquant presque de lui adresser un salut militaire. Ca n'aurait pas plu à Dimitri et Vlad qui s'étaient, en vain, échiner à faire de la jeune femme une princesse respectable quand la seule chose qu'Anya souhaitait faire était de s'asseoir sur l'étiquette. En tout cas, cette réaction permettait aussi de constater que les chats ne font toujours pas des chiens et que de la même façon Abigaëlle était assurément hérité de la fierté de sa maman - en témoignait la façon dont elle avait raconté la résolution de la chasse au trésor et de la façon dont elle accueillit les compliments d'Eliana. Même si elle n'était pas tout à fait certaine de savoir ce que voulait dire le mot "jugeote". Mais ça, Ellie n'avait pas besoin de le savoir, pas vrai ? La fillette se satisfit toutefois de constater que sa nouvelle amie artiste approuvait sa suggestion, persuadée, elle-même, que son idée vis-à-vis de "Pacal" était effectivement une bonne idée. La petite demoiselle ne manqua pas de le signifier en tournant ses yeux bleu acier (autre héritage des Romanov) vers sa maman afin de s'assurer qu'elle n'avait pas manqué une miette de son succès. Cette dernière ne dissimulait d'ailleurs pas son amusement devant les saynètes que sa fille lui offrait à chaque interaction avec Ellie. Abigaëlle, bien que très futée pour son âge (en tout cas d'après ses parents dont l'avis n'était pas particulièrement objectif), n'avait absolument pas conscience d'à quel point elle était amusante et, entre deux échanges, continuait d'observer l'atelier avec ses grands yeux curieux, s'approchant parfois très près des tableaux car, à défaut de pouvoir toucher, au moins les voyait elle le plus près possible. Quant aux deux femmes adultes, elles continuaient d'échanger sans se déplacer autant que la fillette énergique et le commentaire suivant d'Eliana ne manqua pas d'amuser Anya. - Oui, c'est normal. Ca lui prend, parfois. Je crois qu'elle pense qu'en tant que princesse elle se doit de bien parler. Mais, entre nous soit dit, confia la maman tout bas afin que sa chérie de petite fille n'entende pas, le plus marrant c'est quand elle confond les mots compliqués et qu'elle continue comme si tout était normal, que c'était elle qui avait raison et le reste du monde tort. De la même façon, Abigaëlle ne comprenait pas toujours pourquoi les autres personnes n'aimant pas autant qu'elle ce qui la passionnait. La Reine des Neiges, notamment. Anya ne s'étonna pas d'apprendre que la vraie n'avait pas conscience de tout les tracas que son dessin animé causait. Pour avoir déjà parlé d'Elsa avec sa sœur, la rouquine avait rapidement compris qu'elle n'était pas du genre à regarder les dessins animés ou à compatir aux effets de ces mêmes dessins animés. Mais pouvait-on réellement lui en vouloir ? Si elle n'avait pas été mère, Anya n'aurait pas prêté attention aux Disney - et se serait évité bien du tracas, de facto ! - En fin de compte, dans tout ça, la bonne nouvelle c'est qu'Abigaëlle n'est pas trop fan de ce qu'elle appelle "mon" dessin animé. Elle l'a vu, elle a posé quelques questions puis elle est passée à autre chose. Dieu merci, soupira Anya, soulagée. Elle comprenait ainsi parfaitement qu'Eliana n'ait pas eu envie ou pris le temps de regarder la version que Disney avait propagé de sa vie. L'idée restait dérangeante, quelle que soit l'histoire racontée. Malheureusement, Storybrooke n'était pas censée se faire connaitre au delà de ses frontières, si bien que personne ne pouvait les attaquer au sujet des droits d'auteur. - C'est très bizarre de regarder un film sur soi-même. Tu peux si tu es curieuse mais je pense que tu peux très bien vivre sans t'infliger ça. Vaut mieux s'en tenir aux personnes réelles plutôt qu'à leur personnage. Et puis, c'est plus trop mon truc, les Disney, en fait. Si ça n'était pas pour Abigaëlle j'aurais perdu le compte des derniers mais, oui, ils ont bien pensé leur stratégie marketing et arrivent à plaire aux petits et aux grands. Tant mieux pour leur compte en banque, j'imagine, songea Anastasia. Je miserais quand même majoritairement sur les petites filles et les petits garçons, pour les peintures, reprit-elle avec plus de détermination pour répondre à la question véritablement posée, clore le sujet et continuer à parler de peinture puisqu'elle et sa fille étaient avant tout venues pour la peintre et ses tableaux. - T'as raison, grand-maman est bien plus experte que moi pour ces trucs-là. Ou sa cousine Sophie, mais peu importe, ajouta Anya qui se parlait alors davantage à elle qu'elle ne parlait à Eliana puisque cette dernière n'était pas censée connaitre son arbre généalogique par cœur. Un chèque, ce sera parfait, annonça-t-elle ensuite alors qu'elle fourrageait déjà dans son sac à main pour trouver son chéquier. L'extirpant de façon peu gracieuse, la jeune femme trouva une surface plane sur laquelle le placer et y inscrire le montant et le destinataire avant d'arracher le chèque d'un geste sec et assuré du reste du carnet pour le tendre à l'artiste. - Et voilà, en bonne et due forme ! s'écria-t-elle. Des tutos sur internet, tu dis ? Genre, moi, sur YouTube qui montre comment faire une chasse au trésor ? reprit la jeune femme qui avait fait tourner cette suggestion dans son esprit car l'idée la laisser perplexe. Elle papillonnait d'ailleurs toujours des yeux à cette idée. - J'ai jamais pensé à faire influenceuse, j'ai du mal à m'y voir. Je me vois mieux en train de casser les nez des méchants, en fait. - Papa a dit une fois que maman lui avait cassé le nez dans un train, renchérit Abigaëlle qui, bien qu'absorber par tout ce qu'elle examinait, ne perdait quand même pas une miette de la conversation des deux adultes. Cette remarque scia d'abord sa mère avant que celle-ci ne se défense avec l'argument imparable qu'elle sortait toujours contre Dimitri : - Papa a dit ça parce que les hommes sont tous des bébés, ma chérie. N'hésite pas à lui redire. Sérieusement, reprit-elle à l'intention d'Eliana. Il m'a réveillée en sursaut, qu'est-ce qu'il espérait ? Je suis pas la belle au bois dormant, hein ! Et si on montrait plutôt ton joli dessin à Ellie ? proposa Anya pour éviter de mêler sa nouvelle amie aux petites querelles amusantes des Romanov. Mais cette idée sembla d'un coup rendre Abigaëlle beaucoup plus timide.
Eliana R. Cunningham
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| Avatar : Shailene Woodley
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Raiponce
Anastasia n’avait pas tort quand elle disait que si la police faisait son travail sans rien montré, c’était qu’elle faisait bien son travail justement. Eliana n’y connaissait trop rien de toute façon, alors elle était prête à admettre qu’effectivement, ils faisaient bien leur boulot. En tout cas la concernant, c’était vrai. Sans quoi Dinah continuerait à la harceler. Or là, elle semblait l’avoir complètement oublié, ce qui convenait très bien à l’artiste.
- Oui tu as raison, c’est que c’est bien fait si on n’en entend pas parler. Acquiesça-t-elle avant de rire légèrement face à la petite pitrerie de la rousse.
Puis les deux femmes se concentrèrent sur Abigaëlle et Eliana ne pensa plus du tout à ce qui concernait la police. Au lieu de quoi, l’ancienne princesse se concentra sur la petite fille qu’elle connaissait mieux sous le nom d’Abby, Matthew étant un grand ami de la petite, il lui en avait souvent parlé quand elle le voyait chez Anna, la mère du petit et sa cousine à elle. Bien évidemment, Eliana révéla son lien de parenté avec la Reine des Neiges quand Abigaëlle trouva un portrait d’Elsa dans une pile que la jeune femme avait mis de côté.
- Elle n’a pas tort cela dit, si elle était née dans ton monde d’origine, sans doute qu’on l’aurait obligé à bien parler très rapidement. C’est mignon dans un sens le besoin qu’elle a d’avoir un lien avec le monde d’origine de ses parents. Sourit la jeune femme. Ça lui prendra peut-être plus tard. Fit remarquer Eliana au sujet du dessin animé sur Anastasia. Elle est trop petite encore pour s’intéresser à ton dessin animé qui est un peu sombre si je me rappelle bien. Dit-elle en réfléchissant un peu. Je crois que je vais suivre ton conseil, parce que franchement, je n'ai pas forcément besoin de le voir pour me sentir heureuse dans ma vie, donc on va continuer comme ça en ne regardant pas le dessin animé. Décida-t-elle avec un sourire avant d’hocher la tête. Oui, ça semble plus prometteur de se baser sur les enfants pour faire des portraits sur les héros de dessins animés. Réfléchit-elle à haute voix.
En réalité, Eliana n’était absolument pas certaine de se mettre à faire les portraits des personnages Disney ou d’autres contes, mais le fait que la possibilité était là et pouvait être en plus rentable n’était pas à négliger. Elle ne serait pas une bonne entrepreneuse si elle ne prenait pas en compte tous les avantages et inconvénients d’une situation après tout.
- Merci. Lui dit-elle en récupérant le chèque. Eh bien oui, des vidéos Youtube qui montre les étapes pour montrer une chasse au trésor dans un espace réduit, je suis sûre que ça pourrait bien fonctionner. En plus, ce n’est même pas obligé qu’on te voit derrière la caméra, y a des gens qui font des tutos pour plier de façon différentes le papier cadeau, on ne les voit pas devant la caméra, mais ça fonctionne bien, ils ont une tonne de vues.
Certaines personnes n’avaient aucune imagination et avaient besoin des autres pour se montrer un minimum créatif, et copier ce qui était montré dans une vidéo, c’était assez simple pour être attrayant. Après, Eliana comprendrait parfaitement qu’Anastasia ne le souhaite pas, c’était franchement intimidant de passer devant la caméra.
- Les garçons et leur nez… Soupira Eliana. Toi tu as tapé celui de ton copain, moi je devais écouter mon copain se plaindre parce que sur les avis de recherche, ils ne savaient pas faire son nez de façon normale. Expliqua-t-elle en levant les yeux au ciel, avant de se concentrer sur Abigaëlle qui était devenue soudainement timide. Bah alors ma puce ? Fit-elle gentiment. Montre-moi ton dessin, n’aies pas peur. Je suis sûre qu’il est très joli. Assura-t-elle avec conviction.
Et même si ça n’était pas le cas, ça le serait, elle ne piétinerait jamais les espoirs d’un enfant, elle en avait trop souffert quand Gothel lui avait fait le coup.