« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Gabriel Agreste « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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- Qu'est-ce que tu sais exactement ?
- Que tu as échoué.
◘◘◘
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________________________________________ 2022-01-20, 12:34 |
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Vivre avec son temps ? Certes, si elle nous dépasse, nous sommes vieux-jeu, mais si c'est nous qui la dépassons, nous sommes avant-gardiste. Il ne faut pas vivre avec son temps, c'est le temps qui doit vivre avec nous.
Manoir Agreste, 20 décembre 2021Cette journée n'avait rien eu de particulier jusqu'à ce que le majordome apporte une visite imprévue au styliste contemporain. Adrien n'était pas venu cette semaine alors que Noël approchait à grand pas. Le père savait qu'il ne voudrait pas fêter l'événement avec lui, c'était une pure évidence au vue de la dégradation de leur relation depuis... Un certain temps, déjà. Étrangement, pourtant, les jours semblaient défiler avec régularité à la différence de ceux qui avaient suivi la perte d'Émilie. Était-ce par habitude de perdre un être cher que Gabriel ne prêtait plus attention au vide qui le rongeait ? Ou bien était-ce un espoir discret de savoir, au moins, son fils encore partiellement présent dans sa vie et dans ce monde, conduisant peut-être à des jours meilleurs où ils se retrouveraient vraiment ? Il n'en savait rien et il n'avait plus personne à qui en parler. Nathalie était partie et il avait entendu dire qu'elle reprenait le cours d'une vie mise en suspend suite à son embauche à ses côtés. Nooroo était dans son miraculous et Gabriel se sentait pitoyable de penser qu'un kuami pouvait valoir le réconfort d'un être humain. Le temps passait à une vitesse similaire à celle de ses réflexions : lentement mais sûrement, jusqu'à ce qu'on vienne éveiller le pire en lui par cette visite qui marquait déjà une nouvelle année compliquée. Sans que le majordome n'en donne de détails, Gabriel s'était tout d'abord avancé à sa fenêtre pour observer l'individu qui souhaitait le voir. Un tête blonde, une carrure d'homme et un visage arrondi, il crut - ou du moins se laissa croire - pendant un millième de secondes, que c'était son fils. Cela devait être parce qu'il venait d'y penser, car à peine la silhouette s'anima sous ses yeux qu'il en devina l'identité et écarquilla deux yeux surpris. "Félix ?" Ses attitudes le distinguaient bien de son cousin, ils n'avaient rien avoir. Très vite, le styliste descendit les marches qui menaient jusqu'à l'entrée et demanda à son majordome de lui ouvrir. Pour sûr que le jeune homme n'irait pas plus loin que le rez-de-chaussée de son manoir et s'il avait su d'avance les intentions de ce dernier et ne se laissait pas tenter de curiosité, il aurait menti de ne pas être en ville aujourd'hui. "Qu'est-ce que tu fais à Storybrooke ? - Toujours aussi froid. Il y a des choses qui ne changent pas..." C'est vrai que certaines choses ne changeaient pas. Dans le cas de Félix, c'était son fin sourire narquois et son regard d'une intensité oppressante à ne pas douter qu'en silence, il jugeait le monde entier de ne pas être à sa hauteur. Gabriel répéta sa question avec irritation car il demeurait véritablement étonné de savoir le garçon de retour en ville alors qu'il y a trois ans de cela, il partait avec sa mère à l'étranger. Pour le styliste, ils n'étaient plus que le souvenir d'un souvenir auquel il s'accrochait. Voir Amélie lui rappelait sa défunte femme. Voir Félix lui rappelait le mal qu'il avait pu faire à lui et à son fils. Sagement, pourtant, le jeune blond lui présentait sa situation actuelle, comme quoi il était revenu à Storybrooke il y a de cela quelques mois et s'installait à nouveau dans les environs pour un moment. Il demanda par la suite où était Adrien et Gabriel mentit en donnant un programme précis d'un emploi du temps de son fils qu'il ne connaissait absolument pas. Félix remarquait que son interlocuteur restait devant les marches de l'escalier, comme un obstacle qu'il ne fallait pas franchir. Il savait pourtant que ses prochains mots allaient changer toute la donne. "Il y a un an. Il commençait avant qu'on ne l'invite à partir. J'ai eu vent d'un phénomène assez spectaculaire dans le 16ème arrondissement de Paris. Deux individus costumés se battaient avec ce qui semblerait être des pouvoirs magiques. Je ne suivais pas très bien toute cette histoire à l'époque, mais je jurerais pourtant y reconnaître des miraculous. Tu sais, ceux que le Papillon souhaitait absolument avoir. Il tendit une main face à lui, paume levée vers le ciel dans laquelle se creusait deux petits bijoux rouges à tâches noirs. Je crois qu'il y avait parmi eux, le miraculous de la coccinelle. C'est bien celui-ci ?" Le teint du styliste blêmit subitement. Il n'osait y croire à première vue et hésitait à réagir impulsivement, néanmoins il ne put s'empêcher de demander à la hâte où est-ce que le garçon avait-il pu trouver ces boucles d'oreilles. Ce dernier expliqua que ça n'avait pas d'importance mais que lui, au moins, avait réussi à le faire sans même avoir recours à des pouvoirs. Son sourire se justifiait au fil de la discussion. "C'est toi, n'est-ce pas ? Le Papillon dont tout le monde parlait à une époque. Maintenant que je le réalise, ça me parait évident. Je ne vois personne d'autres avoir pu tenir ce rôle. Tu es comme maman l'a décrit : rancunier, têtu et plus encore, tu n'acceptes jamais une autre vérité que la tienne. Tu []es[/i] le Papillon, j'en suis sûr. Lorsque j'ai vu les images à la télévision, ce n'est pas seulement aux miraculous que j'ai pensé. j'ai pensé à Adrien et la relation déplorable que tu entretiens avec lui. Beaucoup de choses se sont passés depuis que nous sommes partis de Storybrooke mais pourtant, tu vois, j'ai l'impression de ne jamais avoir vu les choses plus clairement qu'aujourd'hui. - Sors immédiatement de chez moi. Je refuse de me laisser insulter plus longtemps par tes délires d'enfant capricieux, tu n'es pas le bienvenue ici et ça depuis longtemps."Le majordome s'approcha pour conduire Félix à la sortie sans qu'il n'adresse un regard dans sa direction. "Tu ne nies même pas."Il demanda au styliste si, par hasard, il avait récupéré la bague du Chat Noir - celle de son fils, donc - mais Gabriel répéta son ordre avec fermeté sans répondre à ses questions. Félix se fit plus dur à son tour, il haussa un ton en expliquant ce que son acte signifiait et la raison pour laquelle il était ici : faire équipe. Le Papillon et lui-même pouvait réussir là où le Papillon seul avait échoué. Il s'était renseigné durant ces derniers mois et désormais, il connaissait la plupart de l'histoire des miraculous et savait qu'un ouvrage permettait d'en savoir davantage. Il proposait alliance. "J'ai réussi à obtenir les boucles d'oreilles de Ladybug, est-ce que tu te rends compte à quel point il sera simple pour moi d'acquérir la bague de mon cousin ? Ce n'est pas la première fois que je vole un bijou après tout, et même toi tu ne t'en étais pas rendu compte. Je te proposais qu'on allie nos forces mais il vaut peut-être mieux que je fasse cavalier seul. Tes échecs en disent bien assez sur tes capacités.- SORS D'ICI !"S'imposant, l'ordre fit électrochoc au majordome qui embarqua Félix à l'extérieur en l'attrapant par le bras. Celui-ci s'écarta, froissé, il fit mine de dépoussiérer sa chemise, détestant qu'on le traite de la sorte. Néanmoins, c'est d'un sourire qu'il quitta les lieux et que la porte se ferma derrière lui, après qu'il ait promis que très bientôt, ils se reverraient sûrement. *** La minute suivante, Gabriel Agreste se trouvait dans son bureau, récupérant le miraculous du paon et celui du papillon. Il mit les deux mais ignora toutes les questions que les kuamis pouvaient lui poser sous la surprise. Il récupéra les scans de l'ouvrage des Miraculous et déplaça les fichiers sur une plateforme davantage sécurisée. Le majordome revint un temps plus tard frapper à la porte du bureau. Il lui avait été demandé d'appeler Adrien Agreste pour convenir d'un "entretien". Dites-lui de me rejoindre au plus vite au manoir, qu'avait commencé le styliste avant de se reprendre, non. Dites-lui que c'est moi qui le rejoins, où qu'il se trouve. Et s'il demande pourquoi… Vous expliquerez que j'ai trouvé les boucles d'oreilles. Passant au peigne fin la rue qui faisait face à son manoir, Gabriel avait fini par monter dans sa limousine aux vitres teintées et se laissait conduire, angoissé, jusqu'à son fils et les nouveaux problèmes qu'ils encourraient. |
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Adrien Agreste « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2022-01-27, 17:06 |
| Shadows settle on the place, that you left.
My eyes are damp from the words you left, ringing in my head, when you broke my chest.
Son regard se perdit sur la vitrine qui se trouvait en face de lui. Le cœur lourd et le visage fermait, il regardait le contenue de la boutique sans bouger d'un pouce. Cela faisait maintenant une bonne dizaine de minutes qu'il était là. A fixer sans rien faire. C'était une boutique de costumes pour hommes. Il y avait de tout dedans, des chemises, des vestes, des vestons, des cravates et même des boutons à manchette. Adrien connaissait très bien cette boutique. Chaque année, il mettait des sous de côté afin de pouvoir acheter un costume à son père pour Noël. C'était répétitif mais Gabriel les avait toujours porté et Adrien était sûr que c'était un cadeau qui lui servirait. Mais cette année tout était différent. Il n'avait pas mit d'argent de côté, de toute façon il n'aurait pas pu. Il avait emménagé avec Marinette dans un appartement et ses économies étaient parties dans des achats de meubles. Il devait penser à sa famille maintenant, à sa nouvelle famille... Gabriel... C'était du passé. Et pourtant, il fixait la vitrine avec cette douleur immense dans la poitrine. Qui aurait cru que se séparer de son père serait aussi compliqué. Il avait de nombreuses raisons de le détester et de le renier. C'était son ennemi juré pour commencer. Le Papillon en personne et il n'avait rien vu, pas un seul indice. En même temps comment croire que son père pouvait être coupable d'une telle folie. Adrien avait toujours cru en lui même quand Marinette l'avait soupçonné mais maintenant le jeune Agreste ne restait que de l'amertume. Faire confiance aux autres était devenu compliqué, aimer et dépendre de quelqu'un aussi. Se lever tous les matins était un vrai défis pour le blond mais il n'avait plus le temps de se morfondre, de se plaindre et de se laissait ronger par la peine et la colère. Il avait été akumatisé une fois à cause de ça et il ne laisserait plus cette chose se reproduire. Plus maintenant. Plus depuis que Marinette était enceinte.
Adrien finit alors par se décoller de la vitrine tout en reprenant sa route avec les sacs de courses qu'il avait dans les mains. Devrait-il l'annoncer à son père ? Lui dire que lui aussi allait devenir père à son tour ? Impossible, il finirait par lui dire des choses affreuses. Adrien ne voulait pas devenir comme lui, il ne voulait pas faire vivre la même chose à ses futurs enfants. Il voulait être sa mère, il aurait préféré que ce soit sa mère qui reste en vie. Une pointe de colère s'installa dans le cœur du blond qui se calma rapidement en mettant de la musique dans ses écouteurs. Il avait dit à Marinette que tout allait bien alors autant lui montrer que c'était vrai. Ce n'était pas le moment d'inquiéter sa copine. Adrien rentra rapidement chez lui et il embrassa tendrement le front de Marinette qui se trouvait dans le salon. Il posa les sacs de courses sur la table de la cuisine et commença à ranger la nourriture tout en parlant à sa partenaire.
« Je vais faire des pâtes aux fruits de mer pour ce soir. J'ai entendu dire que les fruits de mer c'était bon pour les femmes enceintes. Le poisson et les œufs aussi. Du coup j'ai acheté tout ça. »
Il chantonna tout en mettant de côté ce qu'il lui fallait pour la recette de ce soir. Adrien faisait en sorte que Marinette se sente à l'aise et qu'elle n'ait pas trop de pression sur elle. Cela ne devait pas être facile d'être enceinte à son âge et ils n'avaient pas vraiment abordé le sujet de la garde. Il ne savait même pas si la jeune femme voulait les garder ou si elle voulait simplement avorter. Dans tous les cas Adrien respectera son choix. Elle avait le droit de choisir, c'était son corps, sa vie. Mais pour le moment afin de ne pas la brusquer, il préférait prendre soins d'elle. Adrien s'en voulait énormément de l'avoir mise dans cette situation alors il essayait de se faire pardonner. Il apporta un verre de jus de fruit à Marinette avant de retourner en cuisine. Adrien commença à tailler les oignons pour finalement les cuire dans du beurre avant de recevoir un appel. Il décrocha rapidement et reconnu la voix du majordome de son père. Il ne s'attendit pas à recevoir un tel appel et pourtant... Les boucles d'oreilles de Marinette, on savait enfin où elles se trouvaient alors il avait donné rendez-vous à son père. Gabriel allait venir dans son appartement. Adrien sortit rapidement de la cuisine et posa un regard grave sur Marinette.
« Va te mettre dans notre chambre. Mon pè... Gabriel va passer. Il veut parler des boucles d'oreilles. » Il savait que Marinette voudrait faire partie de la conversation mais Adrien prit les devants. « Ne t'en fais pas, je vais avoir besoin de toi mais d'abord je veux m'assurer que ses intentions ne sont pas mauvaises. On parle du Papillon quand même et tu ne peux plus te défendre. Je te promets de te faire signe dès que tu peux venir. »
Il laissa Marinette migrer dans la chambre alors que Adrien éteignit sous les oignons. Il poussa un petit soupir avant de jeter un œil sur sa bague. Elle était sur son doigt comme à son habitude et elle ne bougera pas d'ici. Adrien espérait juste que ce n'était pas son père qui détenait les boucles d'oreilles sinon ce serait une catastrophe. Il ne manquait plus que sa bague pour qu'il puisse faire son vœux. Adrien ne le laissera pas faire. Ses sourcils se froncèrent alors que Plagg sauta sur la table du salon.
« Tu penses que ton père est derrière tout ça ? Même si il sait que c'est toi Chat Noir ? J'ai l'impression que quelque chose nous échappe. »
« On est d'accord Plagg mais je ne veux pas prendre de risque. Baisser ma garde devant mon père peut être dangereux. »
Le chat hocha vivement avant de descendre de la table quand il entendit quelqu'un sonner à la porte. Le cœur de Adrien manqua un battement et il se précipita rapidement vers la porte d'entrée qu'il ouvrit sans réfléchir. Il se retrouva nez à nez devant son père. Le jeune Agreste se décala légèrement pour inviter Gabriel à rentrer et il referma rapidement la porte derrière lui. Sans dire un mot, il se dirigea vers la cuisine pour lui servir une tasse de café avant de la poser sur la table du salon, juste devant lui. Après ça, Adrien prit ses distances et se colla contre le mur d'en face tout en croisant ses bras contre son torse. Le regard du blond était froid et distant et il le restera tant qu'il ne serait pas sûr des intentions de son père. Adrien brisa finalement le silence et prit la parole.
« Les boucles d'oreilles, elles sont où ? C'est toi qui les a ? Qu'est ce que tu as fais encore ? »
Ces questions n'étaient pas douces et gentilles mais ce n'était pas le but recherchait. Adrien était sur ses gardes et le fait que Plagg se rapproche de lui en était la preuve.
« Si c'est encore une autre révélation, ou un autre secret. Tu sors de chez moi. J'en ai marre d'être déçu à cause de toi alors dis-moi que c'est pas toi qui a les boucles d'oreilles de la coccinelle. »
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Marinette Dupain-Cheng « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Nos destinées et nos volontés jouent presque toujours à contretemps.
Ranges tes griffes mon minou, je crois que j'ai une idée.
| Conte : Miraculous Ladubug: les aventures de Ladybug et Chat Noir | Dans le monde des contes, je suis : : Ladybug
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________________________________________ 2022-02-01, 00:00 |
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My eyes are damp from the words you left, ringing in my head, when you broke my chest.
Cela faisait désormais quelques mois qu'Adrien et Marinette avaient fait le choix de vivre ensemble. Malgré les revenus moyens de ses parents, ceux-ci avaient tendrement accepté de la laisser prendre son envol et s'installer avec son petit ami avant la fin de ses études. Il fallait dire que ses parents avaient vu, sans comprendre, une évolution drastique des deux jeunes depuis un an. Les Dupain-Cheng connaissaient le groupe d'ami depuis leur plus jeune âge, ils avaient aussi toujours soutenu Marinette dans ses choix, acceptant de lui laisser sa vie privée. La jeune fille avait plus d'une fois voulu se confier à eux quant au secret de ses activités... extrascolaire. Cependant, elle n'avait jamais eu le coeur de leur avouer. Elle n'avait aucune raison de les voir s'inquiéter inutilement sur les dangers qu'elle encourait sous son masque d'héroïne. Mais pourtant, cela ne l'avait pas empêché de les faire souffrir lorsqu'elle était partie sans un mot rejoindre la France durant six mois. Depuis, ils avaient redoublé d'efforts afin de combler le moindre désir de leur fille unique. Marinette les aimait d'autant plus, pour tout ce qu'ils faisaient pour elle, mais la culpabilité ne faisait qu'augmenter sous leur toit. Ses parents avaient voué leur vie pour elle, et elle avait agi égoïstement. La jeune femme ne voulait plus voir leur visage se teindre de tristesse lorsqu'elle éludait leur question sur ce qu'elle avait vécu. Alors, la décision de partir avec Adrien avait été la meilleure. Bien sûr, ils n'étaient pas loin des uns des autres. Marinette n'aurait jamais été capable de vivre sans eux. Mais il lui avait fallu un renouveau, une autre façon de tourner définitivement la page.
Cependant, comme une bonne nouvelle n'arrivait jamais seule. Une autre s'était ensuivie: elle était enceinte. Cela ne faisait que quelques semaines qu'elle était au courant et Adrien l'avait appris dans la foulée, pourtant, la jeune fille ne savait toujours pas quelle était la meilleure décision à prendre. Devrait-elle garder les enfant qui grandissaient en elle ? Ou alors serait-il plus judicieux de reprendre sa vie comme elle était auparavant. A vrai dire, elle ne savait pas. D'un côté, elle ne se sentait pas capable de passer l'acte médical... d'un autre, son activité d'héroïne ne lui permettait pas vraiment de les avoir avec elle... de même que ses études... Elle et Adrien n'avaient pas encore parlé de ce qu'ils comptaient prendre comme décision. Elle avait prévenu celui-ci mais aucun des deux n'avaient encore osé aborder le sujet le plus compliqué. Sans doute devrait-elle en parler à Alya ou à ses parents afin de savoir ce qu'ils lui conseilleraient.
Mais pour l'heure, Marinette semblait espérer mettre ses inquiétudes de côté encore un moment. Elle voulait profiter de l'instant présent qu'elle vivait avec Adrien. Celui-ci était au petit soin pour elle. Comme elle l'avait imaginé dans ses rêves les plus fous, il était le petit ami idéal. Il était attentionné et semblait se vouer corps et âme à elle. Elle ressentait tout de même la rancoeur qu'il conservait vis-à-vis de son père, mais elle n'osait pas aborder ce sujet là non plus avec lui. Il lui certifiait qu'il allait bien, et c'était son histoire de famille. Même si le Papillon la concernait lorsqu'elle était Ladybug, elle savait qu'elle devait fermer les yeux quant à l'homme qu'il était. Il était le père d'Adrien, la situation ne devait pas être facile à accepter pour lui. Il perdait tout ses repères d'enfance.
Dès qu'Adrien parlait de lui, il semblait tendu, comme ci, dès qu'il pensait à lui, il marchait sur un fil. Comme ce jour-ci, où il intimait à la jeune femme d'aller dans la chambre. Malgré son envie de riposter en lui annonçant qu'elle resterait à ses côtés, elle savait qu'elle ne lui ferait que plus de mal de ne pas accepter qu'il la protège. Même de son père.
Alors docilement, Marinette s'était rendu dans la chambre. Elle n'avait tout de même pas pu résister à l'envie de se coller contre la porte. Afin de ne rater aucune miette de leur conversation.
Instinctivement, l'asiatique avait porté les mains à ses oreilles là où se tenaient, il y avait quelques jours encore, ses boucles d'oreilles. Elle n'arrivait toujours pas à comprendre, comment il avait été possible qu'elles lui aient été dérobé. Elle qui n'avait pratiquement jamais baissé sa vigilance. Elle avait l'impression que depuis sa prise de rôle de gardienne. Elle n'était plus à la hauteur de son titre de Ladybug. Se faire ainsi voler le miraculous de la création était une calomnie. Elle ne savait pas s'il s'agissait de Gabriel ou non qui les détenait. Cependant, elle était persuadée qu'elle ne serait simplement pas venu leur rendre une visite de courtoisie afin de les prévenir qu'il les avait en possession. Après tout, l'être qui lui avait pris les bijoux avait su se montrer ingénieux pour qu'elle ne s'en rende pas compte dans l'immédiat. Venir toquer à leur porte pour les narguer, après tout ce qui avait pu se passer entre eux, était inenvisageable pour Marinette. Pour elle, Adrien restait encore aveuglé par sa colère envers son père.
Jetant un dernier coup d'oeil à la miracle box qu'elle avait dissimulé dans leur chambre, Marinette attrapa son portable d'un geste résolu. Si le sujet dérivait vraiment vers la disparition de Tikki et des boucles d'oreilles, une autre personne devrait pouvoir venir en renfort.
Nous avons besoin de toi. Le Papillon est dans notre appartement. Je pense qu'il veut parler du miraculous de la création. Je ne sais pas encore si c'est lui qui le détient, mais je pense qu'on aura besoin de toi.
La jeune femme appuya sur la touche "envoyer". Fei était devenue une alliée et une amie depuis bien longtemps. Elle était la seule en dehors du couple à être au courant pour la grossesse de Marinette. Si l'un de ses proches pouvaient comprendre et agir selon la situation, c'était elle. De plus, en tant que policière, elle était déjà au courant de la disparition des boucles d'oreilles et avait entreprit des recherches à cet effet. Il avait donc semblait évident à Mari de contacter son amie afin de lui indiquer l'évolution des recherches. S'il y avait bien une évolution du moins.
Malgré les dires d'Adrien, l'héroïne ne put s'empêcher de sortir de la chambre pour venir à leur rencontre. Amicalement, elle posa une main sur l'épaule d'Adrien, exprimant son soutien et l'envie qu'il lui fasse confiance.
- Bonjour Gabriel. Je pense que nous avons énormément de choses à nous dire. Installez vous. Nous allons patienter un peu avant d'ouvrir les hostilités. Nous ne sommes pas les seuls concernés par cette histoire.
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Fei Wu « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Meng Ziyi
I just needed company now
Yeah, I just needed someone around
Yeah, I don't care what song that we play
Or mess that we make
Just company now
| Conte : Miraculous Ladybug : Shangai | Dans le monde des contes, je suis : : Fei, aka Ladydragon
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________________________________________ 2022-03-08, 18:15 |
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My eyes are damp from the words you left, ringing in my head, when you broke my chest. Fei ϟ Miraculous Team. -Et tu vas me dire que tu n'as jamais rien volé à une de tes camarades ? Comme, hum... Je fis mine de réfléchir regardant le plafond puis replanta mon regard dans celui de la jeune femme en face de moi. Des boucles d'oreilles ?La jeune femme dont, honnêtement, j'avais oublié le nom semblait fortement mal à l'aise. Serais-je enfin sur la bonne piste ? D'un côté, je savais que c'était probablement bête d'interroger les camarades de classe de Marinette pour retrouver ses boucles d'oreilles et qu'elles n'étaient probablement pas coupables du vol mais... de l'autre côté, je préférais que ce soit le cas. Que cette disparition soit une simple erreur, une jeune styliste qui a flashé sur les boucles d'oreilles de Mari et les a dérobé pour les garder pour elle toute seule. Tout sauf un méchant qui allait les utiliser pour détruire la ville... Et ce n'était pas comme si j'avais beaucoup d'autres pistes de toute façon. Mais je ne perdais pas espoir, je ferais tout pour aider Mari. Je ne pouvais que imaginer mon état si on me volait mon prodigious et je savais qu'elle me rendrait la pareille si un tel drame arrivait. Je ne faisais que remplir mon rôle d'amie. -Je... Non, pas du tout... Je n'oserais pas...Je fronçais les sourcils et la regarda avec attention pendant une bonne minute, attendant qu'elle en dise plus. Mais, elle resta muette comme une carpe, étonnamment. Mais je savais qu'elle cachait quelque chose... Dans ces moments là, je me demandais réellement pourquoi je ne pouvais pas interroger les gens comme je le faisais lorsque je travaillais pour la mafia. Cette période ne me manque absolument pas mais je devais avouer que les gens avaient tendance à avouer plus rapidement leurs petits secrets sous la menace d'un pistolet qu'autour d'une tasse de thé et quelques cookies. Je me levais alors du fauteuil sur lequel la femme m'avait proposé de m'installer quand j'avais toqué à sa porte quelques minutes plus tôt. Quelle sotte. Ce n'était pas parce que je lui avais montré un badge de police qu'il fallait automatiquement me proposer de m'asseoir confortablement. Ce n'était pas cela qui allait m'amadouer. Je me rapprochais d'elle, sans la quitter du regard. -Tu en es bien sûre ? Tu n'aurais pas été un peu jalouse de tes camarades et aurait voulu avoir des aussi beaux bijoux qu'eux ? Je ne te passerai pas les menottes tu sais, tout ce que je veux c'est récupérer le bijou.-Non, je vous dis que non !J'allais rétorquer quelque chose, n'abandonnant pas aussi facilement mais je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche. Je jetais un regard noir à la jeune femme comme pour la menacer de ne rien tenter et me recula de quelques pas tout en sortant mon téléphone. Je lis avec attention le message de Marinette... Le Papillon ? Sérieusement ? Putain, je devais la rejoindre immédiatement. Ce psychopathe pouvait les attaquer à n'importe quel moment... Je rangeais mon téléphone rapidement et releva la tête en direction de la jeune styliste. -Bon, ça ira pour cette fois. Mais, si j'apprends que tu m'as menti... tu apprendras de tes erreurs derrière les barreaux, crois moi.J'attrapais un des cookies qu'elle avait gentiment apporté et le fourra dans ma bouche avant de partir à toute vitesse. A peine dehors, je me ruais dans une ruelle puis me transforma en aigle pour rejoindre l’appartement de Marinette et Adrien au plus vite.Avec des ailes, il ne me fallu que quelques minutes pour arriver devant l'immeuble. Je pus rentrer par une fenêtre du hall grande ouverte et me détransforma pour arriver jusqu'à la porte. Je levais le bras, prête à sonner puis m'arrêta soudainement. Était-ce vraiment la meilleure chose à faire si le Papillon était bien dans l’appartement ? Je regardais alors autour de moi et vit un conduit d'aération qui menait directement dans l’appartement. Me transformant cette fois en serpent, je me faufilais dans ce conduit avec facilité et put entrer discrètement dans l'appartement. Je pouvais ainsi voir la scène depuis le confort du conduit... Qu'est-ce que la Papillon faisait ici face à son fils et sa copine ? Et pourquoi ne l'avaient pas t-il déjà enchainés ? Ah... Il semblait que je devais tout faire moi-même. Ils étaient bien trop attachés au quinquagénaire pour faire ce qui devait être fait. Ainsi, je me jetais sur Gabriel Agreste et m'enroula autour de son cou. je serrais suffisamment pour faire pression mais pas assez pour qu'il s'étouffe, là n'était pas le but. Pas encore, du moins. -Crache le morceau ! Où sssssont les boucles d'oreilles Papillon ? Tente quelque chose et je t'étrangle, compris ? Dis sssssssimplement la vérité, ça changera. DESIGN ϟ VOCIVUS // IMAGE BY VOCIVUS |
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Vivre avec son temps ? Certes, si elle nous dépasse, nous sommes vieux-jeu, mais si c'est nous qui la dépassons, nous sommes avant-gardiste. Il ne faut pas vivre avec son temps, c'est le temps qui doit vivre avec nous.
Situation difficile dans laquelle le styliste se trouvait encore, à croire que même lorsqu'il tentait de s'en écarter, il s'y retrouvait attaché. Il avait demandé un entretien avec son fils et supposait au vue des circonstances que la jeune fille qu'il aimait, Marinette Dupain-Cheng, aussi reconnue comme la superhéroïne Ladybug, se trouverait à ses côtés. Une conversation constructive entre un père et son fils n'étaient plus possible et cela depuis longtemps maintenant. Ils n'étaient plus que des ennemis respectifs détruits par leur propre aventure, que rien ne saurait réunir à nouveau. Gabriel se concentrait sur les boucles d'oreilles comme seul motif de sa visite et se refusait de croire en quelque chose d'autre. Il n'était pas là pour voir son fils... Car celui-ci ne voulait pas le voir. Par simples visites mensuelles, Adrien venait parfois voir l'état du styliste mais c'était plutôt à croire s'il ne vérifiait pas que ce dernier n'ait pas d'autres projets malsains en tête. L'idée écœurait le père, évidemment, mais pouvait-il s'en plaindre ? C'était parfaitement compréhensible d'être traité ainsi. Il n'en attendait pas moins des protagonistes principaux... Face à l'antagoniste qu'il demeurait.
Arrivé à l'appartement de l'adresse qu'il lui avait été donné, Gabriel sonna une fois à la porte et se fit accueillir par l'enfant qu'il avait mis au monde. Il était loin d'en être un aujourd'hui. Le poids du silence était si lourd à cet instant que le styliste n'osa pas le briser. Il pénétra à l'intérieur de l'habitat et observa la décoration de celui-ci. C'était là qu'il vivait désormais, pensait-il. Une part de lui en était rassuré. Adrien avait un endroit où se sentir bien, avec un entourage qui l'aimait. Il n'était pas seul, il n'était pas perdu. Pour connaître se sentiment, comment Gabriel aurait-il pu le souhaiter à son fils ? Toujours sans l'ombre d'un mot, il entendit une tasse se poser devant lui, sur la table du salon. Il fixa celle-ci un temps avant de remonter un regard presque contrarié sur la tête blonde qui n'avait pas encore ouvert la bouche.
"Adr-
- Les boucles d'oreilles, elles sont où ?"
Il avait commencé froidement. Le père sentit l'électrochoc passer le long de sa colonne et il se remémora subitement la raison de sa venue. Oui, il est là pour les boucles d'oreilles et seulement pour cela, rien d'autre ne peut être réparé à l'heure actuelle. Serrant les poings, il assombrit ses traits qui deviennent plus froid et distant. Comme Adrien, il se concentrait sur l'affaire et décidait de mettre de côté ce qui les reliaient à l'origine.
"Ce n'est pas moi qui ait les boucles d'oreilles. Il répondit, franchement, agacé par les soupçons qui se portaient à son compte. Tu penses bien que je ne me serais pas montré sinon."
Gabriel soupira et reprit son calme.
"C'est ton cousin qui les possède actuellement."
Est-ce que le décor n'était pas posé après cette déclaration ? Le styliste était loin de porter Félix dans son cœur et même si Adrien lui avait laissé bon nombre de chances, il n'était pas non plus idiot. Félix avait toujours été manipulateur et mauvais, à fouiller dans des affaires qui ne le concernent pas. Pendant un temps, lui et sa mère avaient disparu des radars de la famille Agreste et ils s'en étaient bien portés ainsi... Sans songer une seule seconde que c'était pour mieux revenir.
Laissant le silence faire son travail, Gabriel ne s'était pas permis d'en ajouter davantage. Il attendait une réaction de la part de son fils, celle où évidemment, celui le croirait. Peut-être le testait-il, aussi, à ne pas ajouter des détails. Le contredirait-il ? Le soupçonnerait-il de mentir ? Avant de pouvoir en conclure quelque chose, c'est une troisième personne qui rejoignit la pièce principale avec discrétion et pourtant, c'était celle-ci qui avait sûrement le plus sa place dans la discussion. Après tout, les boucles d'oreilles lui appartenait.
"Bonjour Marinette."
Étrangement, c'était avec elle qu'il n'osa pas maintenir le regard. Comment son ennemie jurée de l'époque pouvait être aujourd'hui la petite-amie de son fils ? Non, c'était au-delà de ça. Il ne pensait pas un jour la voir sans son masque, lui parler comme à une jeune fille qui construisait une vie tout à fait normal et qui, après toutes ces années, lui avait davantage pris que lui n'avait pu obtenir de sa part. Il avait souhaité ses miraculous, elle lui a pris son fils et jamais il ne saura récupérer sa femme. Voilà ce que Gabriel en pensait et pourtant, il n'en ressentait plus un mépris apparent, seulement un regret amer que la chance n'ait pas été de son côté.
"Qui d'autre devrait être concerné par cette histoire ? Il demanda, perplexe, ne comprenant pas vraiment l'invité qu'ils attendaient. Vous avez parlé de cette histoire à quelqu'un d'autre ?"
Et qui disait que cette personne n'était pas un complice de Félix, justement ? Qui savait de quoi il était capable ? Marinette Dupain-Cheng avait beau avoir grandi, elle restait jeune et avait été naïve à bien des reprises, ce sur quoi - justement - le Papillon avait su jouer par le passé. Même si les boucles d'oreilles ne lui appartenaient pas, il n'avait décidément pas confiance en les ambitions que pouvaient avoir Félix. L'idée de savoir celles-ci en sa possession laissaient imaginer le pire pour la suite. Heureusement, Adrien avait encore la bague du Chat, à en supposer du kwami qui lui tournait autour sous sa forme animale depuis tout à l'heure.
Sans voir venir la présence qui s'était faufilée à l'intérieur de l'habitat, Gabriel sentit un poids entourer vivement son cou, sans qu'il n'eut vraiment le temps de réagir. Une tête de serpent le menaçait, la langue tirée, sous la voix d'une jeune femme qu'il ne reconnaissait pas. Forcément, la surprise le fit reculer et paniquer pendant quelques secondes, il tentait de se défaire de l'emprise de l'animal avant de rétorquer :
"Qui êtes-vous ? Ce n'était pas un serpent ordinaire. Un porteur de Miraculous ? Il n'en existe pas de la sorte, le miraculous du serpent ne permettait pas de se transformer. La dernière fois qu'il eut vu quelque chose comme ça, c'était... Il écarquilla deux grands yeux avant de tirer davantage sur la queue du serpent. Lachez-moi ! Je n'ai pas les boucles d'oreilles pour la centième fois !"
Dans l'impossibilité de rivaliser à l'étreinte de la créature, Gabriel ne réussissait pas à s'en dégager et c'est Adrien qui dut prendre les devants pour calmer le jeu. S'approchant sagement pour faire contraste à l'irritation de son père, il posa une main sur la tête du serpent et hocha négativement la tête de droite à gauche.
"Lâche-le s'il te plaît. Il n'est pas venu ici comme étant un ennemi. Il a besoin de nous. Si il tente quelque chose on l'arrêtera, je te le promets. Mais pour le moment laisse-le respirer."
Et elle l'écouta. Le styliste sentait déjà la prise relâchée. La seconde qui suivit, le serpent reprenait forme humaine, celle d'une jeune femme qu'il reconnaissait à peine mais dont il se remémorait un pouvoir similaire auquel il avait aspiré lui-même à une époque. C'est vrai qu'elle avait fait ami-ami avec les héros...
"Vous êtes la fille de Shanghai, n'est-ce pas ? Celle qui détenait le Prodigious... Son regard s'abaissa sur le bracelet de l'individu. Et qui le détient toujours, visiblement"
Il l'avait cherché - ce pouvoir. Il l'avait cherché et il avait échoué à l'avoir.
"Je ne souhaite plus les miraculous de la coccinelle et du chat, au cas où vous vous posiez encore la question. Par contre, quelqu'un d'autre connaît leurs pouvoirs et ce qu'ils peuvent faire une fois réunis. Il en possède déjà un. Son regard froncé se porta sur son fils. Félix Graham de Vanily. C'est lui qui a les boucles d'oreilles." |
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Adrien Agreste « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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settle on the place that you left.
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________________________________________ 2022-03-21, 21:46 |
| Shadows settle on the place, that you left.
My eyes are damp from the words you left, ringing in my head, when you broke my chest.
Adrien fixa longuement son père sans dire un mot. C’était vraiment son cousin qui détenait les boucles d’oreilles de Marinette ? Pourquoi il n’était pas vraiment surpris de ce genre d'annonces ? Pour une fois, il crut son père sur parole. C’est vrai que cela faisait plusieurs mois que Gabriel n’avait pas fait des siennes. Depuis la petite histoire à Paris, il se faisait discret. Adrien garda son calme alors que Fei venait de faire son entrée. C’était une femme d’action, elle ne perdait pas son temps à se perdre dans les sentiments, elle préférait agir et Adrien ne pouvait pas lui en vouloir pour ça. Mais il s’était doucement rapproché du serpent pour calmer la jeune femme et lui faire comprendre que pour le moment, son père n’était pas leur ennemi. Elle se détacha de son cou et reprit son apparence juste à côté de Adrien. Gabriel reconnut directement la chinoise. Ce n’était pas surprenant, Fei était difficile à oublier. Tout comme Marinette, elle avait un sacré caractère et un sacré pouvoir. Cette fois-ci, son père annonça aux deux jeunes femmes qui détenait vraiment le miraculous de la coccinelle. Adrien eut une petite pensée pour Tikki qui était maintenant coincé avec une pourriture sans nom. Son regard se posa sur Plagg qui semblait triste de l’apprendre. Son amie allait souffrir d’une solitude sans nom. Le jeune Agreste respira un bon coup avant d’inviter Fei à s’asseoir autour de la table comme tous les autres. Adrien prépara du thé et du café et il mit quelques biscuits avec les boissons chaudes. Sans attendre, Plagg s’assit sur ses jambes voulait participer à la conversation. Il tourna sa truffe vers Adrien avant de baisser ses oreilles.
“Il faut vite faire quelque chose. Tikki doit être malheureuse et je sais qu’elle aime énormément Marinette.”
Le blond hocha doucement la tête pour montrer qu’il était complètement d’accord avec les dires de son partenaire. Personne d’autre ne pouvait le comprendre mais Adrien était persuadé que tout le monde pouvait comprendre la détresse du kwami. Son regard se posa dans un premier temps sur le visage de Marinette. Elle semblait épuisée par les événements, elle semblait s’en vouloir aussi. Adrien n’était pas dans la tête de sa petite amie mais il s’avait qu’elle se portait responsable de tout ce qui était en train de se produire. Ce n’était pas de sa faute si l’être humain était aussi pourri et mauvais. Faire autant de mal à son entourage pour être un peu plus puissant que les autres. Pour seulement un vœu.
Son regard se tourna maintenant vers Fei qui ne quittait pas Gabriel du regard. Elle semblait être en colère et prête à tout pour l’arrêter. La dernière fois Gabriel avait essayé de lui voler son pouvoir. Adrien ne connaissait pas tout le passé de la jeune femme mais il savait que le Prodigious était quelque chose de précieux pour elle. Il ne pouvait que comprendre sa colère et sa détermination. Au fond, Adrien savait que Fei finirait toujours par faire le bon choix. Elle avait le sens de l’observation après tout.
Puis il finit par regarder son père qui ne semblait pas très à l’aise. Être entouré d’autant de héros ne devait pas l’aider. Mais ce n’était pas la présence de Marinette ou de Fei qui le dérangeait mais bien la sienne. Son père avait du mal à le regarder dans les yeux sûrement par peur de voir la déception dans son regard. Adrien ne ressentait pas grand-chose actuellement. Il était juste fatigué des bêtises de sa famille. Il but calmement une gorgée de son café avant de reposer doucement la tasse sur la table. Personne ne parlait et le silence était assez pesant. Ce fût Adrien qui brisa alors le calme.
“Je ne laisserai pas Félix s’approcher du mien. Cela fait un moment que je ne lui fais plus confiance de toute façon. Il a une fâcheuse tendance à manipuler facilement les autres.” Il posa une nouvelle fois son regard sur son père. “On peut savoir ce qu’il t’a dit exactement ? Aucun indice sur comment il allait essayer de prendre ma bague ?”
Adrien cherchait vraiment une solution mais comment se préparer à quelque chose dont il ne savait rien ? Félix était un manipulateur et un bon acteur. Il prenait un malin plaisir à rouler son entourage dans la farine. Il mentait sûrement à sa mère pour son propre plaisir. Le blond finit alors par poser son regard sur la cravate de son père avant de s’enfoncer une nouvelle fois dans sa chaise.
“Il va peut-être chercher à voler ton miraculous aussi. Tu ne dois pas le laisser faire. Le miraculous du papillon doit rester entre de bonnes mains.”
Il haussa les sourcils, surpris par ce qu’il venait de dire. De bonnes mains ? Ce n’était pas vrai. Gabriel avait toujours utilisé ce bijou pour assouvir des envies personnelles. Il avait toujours nui à la santé des habitants de Paris, à la sienne et à celle de Marinette et pourtant… Adrien préférait quand même que son père garde le bijou. Cela ne pouvait pas être pire que Félix de toute façon. Il se racla alors nerveusement la gorge avant de se lever de sa chaise. Il se rapprocha rapidement de la fenêtre. Devait-il agir seul avec son père afin de ne pas mêler Marinette à cette histoire ? Elle était enceinte après tout, elle n’était pas en état. Sauf que Adrien connaissait déjà la réponse de la jeune femme. Elle n’allait pas laisser Tikki souffrir sans lever le petit doigt. Elle devait aussi surveiller la miracle box de Félix et sûrement de son père aussi. Toute cette histoire était trop dangereuse et compliquée. Adrien se tourna une nouvelle fois vers son père, le visage fermé.
“Je suis d’avis à ce qu’on s’occupe de Félix toi et moi. Marinette n’a plus de miraculous et elle n’est pas en état de venir sur le terrain.” il regarda sa petite-amie. “Puis tu as des affaires importantes à gérer de ton côté tu ne penses pas ?”
Il se tourna vers Fei tout en hochant vivement la tête.
“Tu fais partie de la police et j’aimerai vraiment que tu suives mon cousin à la trace. Il a une idée derrière la tête et j’aimerai savoir laquelle. S' il est venu se vanter de cette façon auprès de mon père ce n’est pas pour rien. Il voulait que je sois au courant ?”
Adrien n’était pas sûr de ce qu’il était en train de raconter et d’ailleurs cela se voyait. Il passa nerveusement sa main sur son visage puis dans ses cheveux.
“Pourquoi il faut que ce soit toujours aussi compliqué avec cette famille…” Il releva la tête vers son père. “Merci d’être venu en suivant.” Il hésita un moment. “Mais j’ai toujours autant de mal à te faire confiance. J'aimerais pouvoir compter sur toi mais c’est dur. Alors ne l’oublie pas. On t’a à l'œil. Je t’ai à l'œil. Un faux pas et je ne veux plus te voir. Okay ?” Il afficha une petite moue avant de murmurer. “J’espère vraiment que tu es de mon côté cette fois-ci.”
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