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 [Fe] Le cardinal et la truite | Challenge Poule de Cristal

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Cilas Northman
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Cilas Northman

|  Crédits : Moi (Dydy)
|  Avatar : Evan Peters

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|  Conte : La Légende de Zelda - Entre Breath Of The Wilde, The Adventure of Link et A Link to the Past
|  Dans le monde des contes, je suis : Le Prince perdu d'Hyrule, premier héritier du trône

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|  Autres Personnalités : Icare J. Skellington

|  Statut Social : Célibataire

| Cadavres : 358



[Fe] Le cardinal et la truite | Challenge Poule de Cristal _



________________________________________ 2021-11-11, 22:19

La Poule de Cristal a vu "Un cardinal au regard torve trotte avec une truite sinistre".
A Hyrule, il y avait deux types de personnes : celle qui restait dans le confort, les habitudes et les traditions de son village, et celle qui arpentait les chemins tracés dans le continent pour voyager. Pour ce deuxième type de personne, il lui était fréquent de connaître tout un tas de recettes différentes faciles à faire tant qu'on savait allumer un feu, en fonction de ce que l'on pouvait trouver dans l'environnement dans lequel on se trouvait, et en fonction des besoins qu'on avait (soins, famine, endurance...). Ces recettes s'adaptaient donc aux végétaux, à la viande ou au poisson, et Cilas les connaissait pour avoir beaucoup vagabondé en tant qu'écuyer, aspirant à devenir le chevalier qu'il avait le devoir d'être en tant que Prince héritier. Lui qui vivait dans la nature aujourd'hui (par contrainte cette fois, ce qui était moins agréable qu'à cette époque), était bien content de connaître ces recettes, et dans cette vie comme dans l'autre, il avait toujours trouvé que même les plats de survie à la hylienne étaient toujours très savoureux.

Ceci est un paragraphe entier sur les habitudes alimentaires d'Hyrule qui n'avait pour but un seul message : Cilas était peut être attaché à ces recettes qui lui sont aussi importantes que délicieuses, mais après cette aventure - si tant est qu'il puisse revenir vivant de cette aventure - il allait voir du mal à chasser à nouveau, et encore moins de la truite, parce qu'il ferait une indigestion après les péripéties qu'il vivait avec cette maudite sinistre truite géante du Cardinal aux yeux torves. Il se jurait, alors que le cardinal le frappa avec le poisson de toutes ses forces, que plus jamais il n'en mangerait, même si c'était la dernière chose qu'il restait pour survivre dans la forêt où il s'isolait à Storybrooke.

Comment diable un ancien prince, qui se cachait car tourmenté par un sorcier dangereux dans sa tête, en était arrivé à se faire frapper par un cardinal avec une truite géante ? Cilas essayait d'éviter l'apocalypse d'un monde qu'il ne connaissait absolument pas. Mais même si cette histoire n'a eu aucun sens au début, n'en a pas durant son évolution, et n'en aura encore moins à la fin, il est peut être préférable, pour la comprendre au moins un petit peu, de revenir à son commencement.

Le premier chapitre de cette fable improbable (improbable, il est vrai, de mettre des chapitres dans une fable, mais vous apprendrez qu'elle est improbable pour bien pire que cela) commença alors que Cilas se rendit en ville. C'était rare que l'ancien prince s'y déplace, par précaution, et il mettait un point d'honneur à y aller pour les raisons les plus urgentes : chercher (voler) des vivres si la survie en forêt commençait à devenir trop compliquée, une urgence d'ordre familial même si sa famille le pensait encore mort, ou s'il avait besoin de Hope, son amie qui l'aidait beaucoup, dont il avait certes le numéro de téléphone mais il ne lui était pas toujours évident de comprendre ce boitier des temps modernes. Il avait réussi à envoyer un texto une fois, à Lena Davis, mais à sa seconde tentative, il avait transformé les lettres de son clavier en celles d'un pays de l'est, qu'il avait essayé de comprendre comme l'alphabet hylien mais en vain : il n'avait plus été capable de retrouver l'anglais du clavier par défaut après cela.

Tout ça pour en venir au fait que ce jour là, au début de ce chapitre, si Cilas se rendit en ville, c'est qu'il avait une raison urgente, qu'il lui fallait faire vite, de façon efficace, et surtout, de manière discrète. Se faire interpeller par un vieil homme si cinglé que tous les habitants s'éloignaient de lui au maximum ne faisait pas partie de ses projets de vitesse, d'efficacité et surtout pas de discrétion.

L'APOCALYPSE GUETTE CE MONDE, IL FAUT AGIR VITE ! Scanda t il en faisant bouger sa barbe dans tous les sens au fil des mouvements furieux de sa machoire quand il criait.

Cilas se devait de l'ignorer et de presser le pas s'il voulait être discret et rapide, mais l'apocalypse le fit s'inquiéter. Et s'il parlait de Ganon ? Ce monde n'avait pas les outils pour rivaliser contre lui s'il venait l'attaquer ! La Terre avait des dieux, mais les déesses d'Hyrule n'intervenaient jamais dans leurs guerres, en était il de même pour les dieux de l'Olympe ?

Alors il ne put s'empêcher de s'arrêter et lui parler. L'apocalypse vous dîtes ? Quelle est la menace qui pèse sur nous ? Cilas demanda, sans savoir qu'il parlait à un homme que personne n'écoutait en ville depuis toujours, de par sa réputation de fou.

Il a raison, intervint avec mépris une passante qui les avait entendu tous les deux. On risque la fin du monde tous les mois à Storybrooke. C'est quoi cette fois ? Une autre malédiction, le retour de Chronos et son Ragnarok débile, des super villains que la Magic League a encore laissé s'échaper, un énième dôme, encore plus d'aliens, plus de fantômes, un clown horrible dans d'autres égouts ? Enuméra t elle avec agacement tous les dangers que les habitants de cette ville n'arrêtaient pas de vivre à rythme régulier, à tel point qu'ils n'en avaient plus peur, juste marre. Laisse tomber, vieux taré, on connait le refrain.

Cilas haussa les sourcils de la routine qui s'était installée ici quand il était encore un patient à l'asile ignorant de la vie extérieure. Le vieil homme la regarda d'un air qui avait l'air de lui demander de quoi diable parlait elle, comme s'il cherchait le rapport avec ce qu'il disait. Quoi ? J'en ai rien à foutre de ce monde complètement foutu, c'est sûr que vous finirez par exploser à cause des dieux, de la magie, ou des deux ! Je l'ai abandonné y a longtemps, je veux vous parler d'un monde qui en vaut le coup et qui est en danger ! C'est la truite du cardinal qui me l'a dit !

A "truite du cardinal", la passante leva un bras comme pour indiquer son abandon à cette discussion. Allez, c'est bon, j'me casse. Pas encore une fois, dit elle en tournant le dos à l'habituel fou des rues de la ville. Cilas était embarassé, mais il était plutôt d'accord avec elle : il n'avait pas vraiment le temps ni la possibilité de s'attarder sur les folies d'un vieil homme perdu. Demandant aux déesses de le guider pour qu'il aille mieux, parce qu'il ne pouvait pas s'occuper de ce cas, Cilas partit faire ce qu'il avait à faire, ignorant les supplications du vieil homme à rejoindre sa quête. Au bout d'un moment, il arrêta de l'appeler pour essayer de convaincre d'autres passants, tandis que Cilas suivit le cours de ses affaires avant de rentrer dans la cabane qu'il occupait dans la forêt.

Le reste de sa journée s'était bien déroulé, sans encombre dans la ville alors qu'il y était toujours exposé à plus de risques, Agahnim n'avait montré aucun signe de puissance dans sa tête, et il avait à manger pour le soir et surement pour le lendemain. Cilas pouvait souffler et se satisfaire d'une des rares journées où tout semblait s'imbriquer parfaitement, et en profiter pour se reposer un peu, entamer un peu des entrainements en attendant les prochaines leçons de Hope, ce genre d'occupations qu'il avait, se disant qu'il méritait bien de remettre à plus tard sa quête pour se débarasser de sa magie.

C'était symptomatique des gens qui ne connaissaient pas Storybrooke depuis plus d'un an : ne pas savoir que toute journée qui avait l'air calme allait très certainement vous cracher au visage avant de vous faire la misère par surprise. Il s'y ferait un jour. Mais en attendant, il ne s'était pas assez méfié pour prévoir l'arrivée du vieil homme dans sa cabane de façon si furtive qu'il ne l'avait pas entendu entrer.

Il sursauta une seconde, et l'instant d'après, quelque chose toucha sa main et le décor changea. Cilas tomba les fesses la première sur le bois d'un long banc.

L'ambiance était bizarre, là où il était arrivé. Il rassembla ses esprits pour analyser la situation, et comprit rapidement qu'il n'était ni à Storybrooke, ni dans le même monde. Il se trouvait dans une église gigantesque, d'une religion qu'il ne connaissait pas, qui avait l'air d'être un mélange entre le catholicisme de la Terre et un flokhlore nouveau, à en juger par la Sainte Croix qui se dressait devant tous les bancs de prière dont il en occupait une rangée. En effet, la croix était ornée non pas de la figure de Jésus, mais d'une Truite, queue vers le haut et bouche ouverte vers le sol, de taille humaine, voire plus grande. Cilas la regarda un instant et la trouva bien sinistre, avec des couleurs lugubres et un regard qui n'inspirait rien d'autre que le desespoir. Voilà qui était un curieux symbole religieux, se dit Cilas.

Le vitrail qui constituait les fenêtres ne représentait que le même portrait d'un Cardinal, dont les contours mal dessinés lui donnaient un regard de travers et presque effrayant. Aucune couleur en revanche n'habillait le vitrail, dont le verre transparant laissait uniquement passer les couleurs particulières de l'atmophère extérieure, qui changeaient du mauve au rouge, en passant parfois par du bleu ou du jaune. Il ne voyait pas, de l'intérieur, ce qui causait ce changement d'ambiance, mais il n'eut pas le temps de se poser la question, car très vite il ne se trouva plus tout seul : De derrière la Sainte Croix, un homme d'une hauteur de près de deux mètres, à la carrure imposante dans sa largeur aussi, habillé dans un uniforme de cardinal, se mit à trotter vers son symbole religieux, y arracha la truite et la posa sur son dos.

Cilas sursauta en le voyant se retourner et comprit deux choses : il s'agissait de l'homme représenté sur les vitraux, mais surtout, ce n'était pas ceux ci qui étaient mal dessinés. Le regard du cardinal était réellement torve et semblait menaçant, avec un oeil plus grand et plus en hauteur que l'oeil plus petit un peu en dessous. Malgré l'air hostile qu'il dégageait, il ne fit rien d'autre que trotter, descendant à ce rythme de l'estrade, traversa toute l'église pour aller vers les portes. Votre Éminence, attendez, je voudrais vous poser des questions ! Tenta Cilas de l'interpeller, mais en vain : le cardinal au regard torve trotta avec sa sinistre truite à l'extérieur du bâtiment, laissant l'ancien prince tout seul.

Celui ci n'eut donc d'autres choix que de le suivre, et sortir de l'église. Deux choses le frappèrent alors : la taille de l'édifice qui était plus grande encore que le Temple du Temps d'Hyrule qui était pourtant immense, mais également les nuages chaotiques qui étaient responsables du changement de couleur de l'atmosphère et qui semblaient fortement tempêtueux et apocalyptiques.

L'église se trouvait sur une petite coline entourée d'une forêt, avec quelques villages plus loin, et le Cardinal trottait toujours, commençant à descendre de la coline. Cilas, qui n'eut pas de mal à le rattraper, se trouva rapidement à quelques mètres de lui, ne pouvant s'empêcher de plonger ses yeux dans ceux de la truite gigantesque qui avait l'air de lui rendre son regard.

Votre Éminence, je... Il n'eut pas le loisir de finir sa phrase car, par surprise, le cardinal se tourna brusquement et lui asséna sa truite géante contre le flanc, ce qui le fit trébucher sur trois mètres. Un cardinal d'une taille aussi imposante avait, évidemment, la force qui allait avec.

Et la Truite ne sauta plus dans l'eau, elle fit sauter les jeunes hommes à la place, commenta le poisson sur un ton monocorde, las et démotivé.

Que la Truite nous préserve ! Se reprit le cardinal.
Je n'en ferai point, le coupa la Truite du même ton las.
Qui êtes vous ? Un canadien ? Une carcasse ? Un oursin ? Un arbre ? Une reine ? Un indigène ? Un gryphon ? Débita l'homme de religion avec une vitesse ennuyante.

Récitez vous des mots aléatoires ? L'arrêta Cilas dans son élan, alors qu'il se relevait doucement de sa chute douloureuse, commençant à penser qu'il allait continuer une liste de mots sans aucun sens sans s'arrêter jusqu'à ce qu'il tombe sur le bon.

La Poule de Cristal choisit les mots. Et elle choisit nos idées. En voilà une qui me vint : une policière enneigée.

Bonjour ! Se fit entendre la voix lointaine d'une femme, que Cilas aperçut au bout de quelques secondes : une policière pleine de neige traversait la forêt, comme si elle était apparue quand le cardinal avait prononcé ces mots.

Je ne devrais pas être ici. Un vieil homme a dit que ce monde est en danger et je crois qu'il m'y a envoyé contre mon gré pour le sauver. Cilas regarda la Truite. Cela me revient ! Il a parlé de vous !

Le vieil explorateur ? Je lui ai dit que le chaos de la Poule de Cristal allait nous détruire, lui informa le poisson, avec son éternelle voix monotone et ennuyée.

Que diable est la Poule de Cristal ?! Commença à s'impatienter Cilas de tous ces discours dénués de sens.

Celle qui décide de ce qu'il se passe dans ce monde ! Elle s'emmêle les pinceaux, et va bien finir par faire couler le monde entier si elle continue, lui expliqua le cardinal sur le ton de l'évidence, comme si Cilas aurait dû le savoir.

Où se trouve t elle ? S'il faut l'arrêter, vous pourriez...

Mais le Cardinal l'arrêta. La Poule de Cristal m'a vu trotter avec la sinistre truite. Alors trotter avec la sinistre truite je vais. Au revoir, à toi et tes amis. Et sur ces mots, le Cardinal s'en alla en reprenant son rythme, sans lui accorder davantage d'explications. Cilas aurait pu le suivre à nouveau, mais il s'interrogea sur ses dernières paroles. Ses amis, avait il dit ?

De qui voulait il... Il s'arrêta dans sa phrase en sursautant : en tournant la tête, il vit qu'il n'était en effet pas seul. Le voilà devant l'Eglise avec tout un groupe arraché à Storybrooke par le vieil homme qui ne se montrait plus. Cilas soupira. Est ce là une des aventures de groupe dont on parle tout le temps en ville ? Leur demanda t il.

code par drake.
cilas & deborah & skyler & apple & alois
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t90675-termine-le-livre-d-hi https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t90689-cilas-northman-relations-et-histoires#1305375 https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t90689-cilas-northman-relations-et-histoires#1305375 https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t90796-la-mysterieuse-cabane-de-l-inventeur-autres#1307447


Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »

Deborah Gust

| Avatar : Catherine Tate

[Fe] Le cardinal et la truite | Challenge Poule de Cristal Fh0w

- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.

| Conte : Inside Out
| Dans le monde des contes, je suis : : Disgust

| Cadavres : 4325



[Fe] Le cardinal et la truite | Challenge Poule de Cristal _



________________________________________ 2021-11-12, 01:00 « Sarcasm: punching people with words. »

Ce qu'il y a bien à Storybrooke, c'est qu'on ne s'ennuie jamais. Et ce qu'il y a de très agaçant à Storybrooke, c'est précisément qu'on ne s'ennuie jamais. Parfois (souvent, si je veux être honnête) j'envisageais de déménager à New-York ou Los Angeles mais me ravisais, trop attachée que j'étais au manoir laissé par Aryana et trop soucieuse du bien être des autres émotions dont il ne fallait pas bousculer la routine de façon trop tranchée. En outre, je m'étais fait des amis agréables dans cette ville de dégénérés. C'est pourquoi je continuais de vivre dans l'état le plus pourri des Etats-Unis ET dans une ville que seuls ses habitants connaissaient.
Si ça c'est pas altruiste, je ne sais pas ce qui l'est.
Ce jour-là, une froide journée de novembre, je gratifiai le centre-ville de ma présence, marchant le menton fièrement levé d'un pas altier, quand un des (trop) nombreux dégénérés de la ville troubla ma quiétude en hurlant à l'apocalypse. Pa-thé-tique, songeai-je en arquant un sourcil méprisant en sa direction. Pas étonnant, franchement, que tout le monde s'écarte de son chemin. Parce qu'il n'y avait pas que le cerveau auquel il manquait un quart d'heure de cuisson, y avait aussi le look, la voix et probablement l'haleine. Parfois je me disais que le Sort Noir de Regina (que je continuais de mépriser également puisqu'elle m'avait privée de ma raison de vivre) n'avait pas bien fait son travail et qu'il aurait carrément dû en achever certains. Puis je me rappelais qu'on parlait de la malédiction de Regina, qui était incapable de réussir quoi que ce soit, et concluais que l'état de fait de cette ville n'était que la conséquence logique de son incompétence.
Je m'apprêtai donc à passer mon chemin quand j'aperçus un jeune crétin (ndlr : décidément les personnages de Cyril ne font jamais bonne impression à Deborah) qui s'approchait pour poser des questions au malade mentale. Mais oui, bien sûr, alimentons donc la névrose de ce pauvre type, c'est PILE ce dont il a besoin. Navrée, je secouai la tête, prête à repartir quand une femme (décidément il n'y a bien que nous pour connecter nos neurones) mit des mots sur le fond de ma pensée. Bras levés vers le ciel en guise d'abandon quand il mentionna la truite du cardinal inclus. Ca, franchement, c'était le pire non sens auquel j'avais eu la chance d'être témoin. Lui emboîtant le pas, je quittai également la scène pour me consacrer à mon shopping de Noël. Si le jeune débile voulait lui prêter main forte, qu'il se gêne pas pour moi. De mon côté, y avait pas écrit "la Croix Rouge" sur mon front.
Et parce que j'avais tourné les talons avant lui, je ne pouvais évidemment pas savoir qu'il n'était finalement pas resté pour l'aider. D'ailleurs, même si je l'avais su, je m'en serais foutu comme de ma première paire de chaussettes.
La journée se passa donc comme prévu : shopping de Noël dans les quelques boutiques un peu classes de la ville puis retour au manoir. Sur le chemin du retour, cependant, j'avais comme la sensation - désagréable - d'être suivie mais sans jamais pouvoir le confirmer. Avais-je donc des fans qui me stalkaient ? Ou s'agissait-il, comme ce serait plus probablement dans cette ville de l'enfer, d'un énième fou à lier ou d'une catastrophe qui attendait le meilleur moment pour me sauter dessus ?
Je n'eus pas la réponse à cette passionnante question avant d'être rentrée. Attraper les clés de l'entrée n'avait pas été difficile - pourquoi ça le serait, d'ailleurs ? - de même que poser mes achats dans mon bureau. Par contre, au moment de plonger la main dans mon sac, mes longs doigts se posèrent sur un petit machin rond et, l'instant d'après, je n'étais plus chez moi. Littéralement - c'est toujours littéral ce genre de choses à Storybrooke.
J'étais maintenant dans une église dans laquelle on vénérait la Sainte Truite. Finalement, y avait pire que Storybrooke. Nous, au moins, on ne vénérait personne même si on avait élu le dieu le plus con de l'histoire maire pour deux interminables mandats. J'étais aussi furieuse, devinant sans peine (grâce à la truite) que c'était le clochard apocalyptique qui m'avait amenée ici, contre mon gré. Pas très #MeToo tout ça, si vous voulez mon avis...
- Le fumier, il va me payer ça, vitupérai-je en rangeant le pin's de malheur dans la poche de mon jean.
Evidemment, Apocalypse Now avait décidé que le jeune homme débile de tout à l'heure serait de la partie et continuait d'être débile en essayant de poser des questions à un cardinal torve qui, de toute évidence, n'avait pas son time et quittait déjà le Temple de la Truite. Avisant une jeune fille qui avait aussi atterri dans ce bordel, je lui dis :
- Je te propose qu'on suive le preux chevalier de la connerie qui suit le cardinal parce qu'à poser autant de questions, il va fatalement finir par s'en prendre une et que 1) ça serait dommage de rater ça et 2) faut bien que les femmes se dévouent pour relever le niveau.
Jugeant comme toujours mes arguments particulièrement pertinents, je suivi le cardinal, sa truite et le chevalier de la bêtise hors de l'église où il ne manqua pas de se prendre un coup de poisson. Bien fait, songeai-je.
Je m'approchai néanmoins quand le cardinal commença à parler et il s'avéra que j'eus le nez creux : on en était au moment des explications sur le fonctionnement de ce monde de malades mentaux dirigé par une poule de cristal et ses visions débiles mais toujours réalisées. Pas étonnant que ce monde aille si mal. Si la poule prédisait Aspirateur Walters en président de l'Univers, je ne répondrais plus de rien. Pour l'heure cependant nous en étions aux présentations des malheureux storybrookiens plus ou moins parés pour l'aventure.
- Ouais c'est ce genre d'aventure, confirmai-je d'un ton las. Bienvenue en enfer. Moi c'est Deborah, ça c'est les autres, indiquai-je en direction du reste du groupe, peu encline à présenter tout un chacun. Et je crois que la suite de l'aventure est là-bas, indiquai-je en pointant quelques mètres devant nous.
S'y trouvaient en effet sept nains incandescents, des tas de planches et une grande blonde à la peau hâlée manifestement désemparée. A notre approche elle sembla soulagée et prit les mains du chevalier servant pour le supplier avec un accent suédois à couper au couteau :
- Pitié, aidez moi ! Ces nains incandescents veulent profiter de moi ! Ils font ça tout le temps, dès qu'ils achètent une nouvelle commode, un dressoir, une étagère, j'en peux plus, je suis à bout !
Je les toisai avant de baisser les yeux vers la femme pour demander :
- Psychologiquement ? Sexuellement ? Autrement ? demandai-je, songeant qu'on ne pouvait pas réellement intervenir sans un minimum de détails.
- Pire, souffla la jeune femme. Ils... ils... Ils veulent que je les aide à monter une étagère ! glapit-elle après d'interminables sanglotements.
J'arquai un sourcil, sceptique.
- Une étagère ? questionnai-je. Et pourquoi seriez vous plus douée à faire ça, y a pas marqué Ikéa sur votre front, si ? ironisai-je.
L'ironie dura cependant peu de temps car la suédoise blêmit.
- Pas sur mon front, souffla-t-elle au comble de l'horreur comme si j'avais deviné son pire secret (remarquez, ça serait aussi pathétique que crédible comme pire secret). Mais sur...
Elle semblait avoir honte de la réponse et instaura un suspense presque insoutenable (si on n'était pas aussi blasée que moi, du moins).
- Sur mes G E N O U X, épela-t-elle avec horreur.
- Quoi sur vos gen...
- Non, non, non ! me coupa-t-elle, affolée. Faut jamais dire G E N O U X c'est le mot interdit ici !
Mes sourcils allaient bientôt finir dans l'espace vu la fréquence et la hauteur à laquelle je les arquai depuis le début. Heureusement Miss Ikéa comprit mon interrogation et poursuivit :
- C'est à cause de la Sainte Truite du cardinal au regard torve, murmura-t-elle. C'est un poisson vous savez donc elle a pas de G E N O U X alors, forcément, ça la complexe. Du coup on doit jamais en parler. Ja-mais, insista-t-elle.
- Bien sûr, c'est parfaitement logique, ironisai-je.
Soulagée par ce qu'elle prenait pour une sincère compréhension, la jeune femme opina frénétiquement comme une possédée (ou une fan de métal, au choix) et, tenant toujours les mains du jeune homme, décida que c'était le moment (spoiler alert : ça l'était pas) de faire un brin de causette. En effet, les nains incandescents s'étaient retiré, à contre cœur, sans avoir eu l'idée d'user de leur incandescence pour nous menacer et récupérer la nordique dont ils voulaient profiter.
- Vous êtes nouveaux dans le coin, non ? Vous allez voir, en dehors des nains incandescents, l'endroit est charmant. Au fait, moi c'est Ikéa, c'est écrit sur mes G E N O U X, précisa-t-elle. Avant j'étais guide de haute montagne mais depuis l'apparition de la policière enneigée j'ai peur qu'on m'ait pris ma place. Cela dit, je connais le royaume comme ma poche, je me ferai une joie de vous guider dans votre périple ! Et vous, c'est quoi vos petits noms ? demanda-t-elle avec plus de joie que je ne pouvais le supporter.
- Deborah et eux c'est les autres, répondis-je en indiquant le reste de la troupe d'un ton et d'un geste las.
On était pas dans la merde si vous voulez mon avis.


Apolline M. Méléon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Apolline M. Méléon

| Avatar : Sabrina Carpenter

[Fe] Le cardinal et la truite | Challenge Poule de Cristal A2mf
Et donc comme Anatole passe son temps à faire n'importe quoi je propose que ce soit nous deux qui décidions.

[Fe] Le cardinal et la truite | Challenge Poule de Cristal Apple_10

| Conte : Hercule
| Dans le monde des contes, je suis : : La fille d'Aphrodite et d'un caméléon nommé Pascal

| Cadavres : 69



[Fe] Le cardinal et la truite | Challenge Poule de Cristal _



________________________________________ 2021-11-15, 18:13


Challenge poule de cristal
Un phénix discute avec une star dans le froid.
[Fe] Le cardinal et la truite | Challenge Poule de Cristal Afbl[Fe] Le cardinal et la truite | Challenge Poule de Cristal Phoenix

Cette année, j’avais un plan très précis pour mes courses de Noël : ça consistait à convaincre tata Diane de m’emmener les faire en dehors de la ville. D’habitude, j’aurais préféré découvrir ce que ça faisait de se déplacer normalement et pas avec la téléportation divine dont étaient dotés la quasi totalité des membres de ma famille. Mais si on utilisait cette méthode pour les courses de Noël ça prendrait beaucoup trop de temps. Mais pour la convaincre, je devais mettre le paquet, c’est pourquoi j’avais établit à l’avance une stratégie bien précise et c’était pour cette raison que je me trouvais en ville aujourd’hui. D’abord, je devais passer chez le chocolatier grognon pour acheter une boîte de chocolat et par la même occasion, je pourrais peut-être obtenir un autographe de la part d’Anna D’Arendelle. Elle était après tout sur ma liste des princesses disney identifiés à Storybrooke. Je lui achèterais ensuite un thé, que je placerais dans un thermos apporté spécialement pour l’occasion venant de son salon de thé préféré, avec tout ça elle allait obligatoirement dire oui et au pire j’avais encore tout un tas d’idées pour la convaincre.

Je sortais de la chocolaterie, ma boite bien à l’abri dans mon sac et mon carnet d’autographe fièrement dans ma main quand je remarquais l’agitation qui commençait à prendre place. Je connaissais le type qui s’égosillait, tout le monde en ville le connaissait jusqu’ici il s’il semblait être un peu bizarre, personne n’avait jugé bon de contacter l’asile de la ville pour le faire enfermer. Preuve qu’il était « inoffensif », enfin autant que pouvaient l’être les habitants de Storybrooke en fait. Au final, une femme intervint d’un ton assez blasé pour partager tout haut ce que tout le monde pensait tout bas, à savoir que la fin du monde ici on la frôlait au moins une fois par mois, même si de mon côté j’aurais plutôt dit semaine. J’étais un peu d’accord avec elle, il y avait pas vraiment de quoi s’inquiéter et puis de ce que je savais du côté divin c’était le calme plat en ce moment. J’avais bien entendue Socrate qui semblait toujours tout savoir, parler de restructuration ou un truc comme ça, au niveau de la gestion d’Olympe mais ça ne semblait pas suffisamment important pour que je m’y intéresse. De toute façon, ça n’avait rien a voir avec une possible fin du monde alors ça servait à rien de s’inquiéter.

Avec un haussement d’épaules, je passais devant le type sans lui prêter plus d’attention que ça et prit le chemin en direction du salon de thé où je demandais son thé préféré, avant de me décider à prendre la route direction sa maison. Malheureusement, j’eus beau m’escrimer sur la sonnette personne ne répondit. Avec une moue contrariée, je sortie mon téléphone de mon sac dans la but de lui envoyer un message pour savoir où est-ce qu’elle se trouvait. Pile au moment où ma main se referma sur mon portable, un bruit attira mon attention : j’avais accidentellement fait tombé ce qui ressemblait à un pin’s. Ce dernier étant à l’envers je ne remarquais pas son logo et le confondit avec un de ceux qui ornaient mon sac. Évidemment, ce ne fût pas le cas et la seconde d’après je me retrouvais emporté ailleurs, laissant les « adultes » gérer dans un premier temps la situation, complètement médusé. Me contentant de hocher la tête en réponse à Deborah -la seule personne que je connaissais dans le lot :

- Moi c’est Apple. C’est mon nom de scène ajoutais-je quand lkéa nous demanda nos noms.

J’espérais ainsi éviter l’explication du pourquoi du comment, je m’appelais comme ça. Si je disais que c’était mon nom de scène les gens ne posaient généralement pas de questions. Et puis ça va, j’étais pas celle avec le nom le plus bizarre, la nana que Deborah avait « sauvée » des nains s’appelait littéralement comme un magasin de meuble suédois.

- Dites, madame la guide de haute montagne. Vous savez pas, comment arrêter la poule de cristal ? Apparemment c’est a cause d’elle qu’on est venue ici.


« Mais ma pauvre enfant, personne n’a vu la poule de cristal en vrai depuis bien longtemps ! Pour savoir comment l’arrêter il faudrait prendre conseil au temple du grand phénix. »

- Quand vous dites phénix, c’est genre Fumseck dans Harry Potter ? Et puis je croyais que c’était la truite du cardinal qui était vénéré.

« La truite nous apporte ses prophéties, mais le grand phénix existe depuis bien plus longtemps. Chaque année, nous apportons des offrandes à son temple afin qu’il nous guide de ses sages paroles. »

Mouais, c’était un peu du charabia tout ça et ça ne nous disait pas ce que faisait ce « grand phénix » exactement ni même comment il nous aiderait à trouver la poule de cristal et potentiellement l’arrêter. Non parce que je supposais que « juste » la trouver ça serait pas suffisant. C’était souvent comme ça, que ça se passait dans ce genre de galère. En plus, j’avais l’impression d’être infantilisé et j’aimais pas. J’y pouvais rien moi si j’étais encore la plus petite du groupe, c’était la faute d’Elliot il n’avait qu’a me faire plus grande à la base dans son jeu.

- Et il se trouve où ce fameux temple du « grand phénix ? »

« Dans la montagne et heureusement pour vous, je suis justement guide de haute montagne. »

Je grimaçais franchement devant son enthousiasme parce que moi je le partageais pas. Et je supposais que le restant du groupe non plus. Après, c’était pas comme si on avait vraiment le choix alors Ikéa prit la tête du groupe, tandis-qu’on se dirigeait en direction de la montagne. Notre guide s’en donnait a coeur joie pour raconter tout un tas d’anecdotes si bien que je m’interrogeais sur son vrai métier. Elle était vraiment guide en haute montagne ou bien elle était guide touristique ? Et puis il y avait que des cailloux et un peu de neige, pas de quoi s’extasier.

- Dites, vous pensez qu’elle en a encore pour longtemps ? Demandais-je à la personne a côté de moi.

« La légende raconte, que si la truite sacré est doté du don de prophétie et le grand phénix du don de sagesse. La montagne aurait été crée par la poule de cristal elle-même. » Reprit Ikéa comme si elle m’avait entendue. « Il n’était pas rare pour les trois, de se réunir régulièrement afin de se régaler des plats offerts par les villageois. »

Je poussais un soupire d’agacement, d’habitude ça me dérangeait pas qu’on parle des légendes locales et contrairement à la plupart des gens de mon âge, je ne trouvais pas que visiter un musée c’était un truc de vieux. Mais aujourd’hui j’avais prévu tout un tas d’autres choses, alors de ne pas pouvoir les réaliser ça me rendait un peu grincheuse. Je devrais néanmoins faire un effort : pensée positive, me répétais-je en boucle tandis-que Ikéa continuait son discours. Finalement, elle nous guida vers l’entrée de ce qui ressemblait à un temple asiatique. En tout cas, ça faisait très décor de carte postal et rien a avoir avec l’église de la truite. Ce monde était de plus en plus bizarre :

- Vous faites un mélange de religion ? Demandais-je c’est pas du tout comme l’église avec la truite du cardinal

« C’est la poule de cristal qui en a décidé ainsi. » Répondit Ikéa comme si c’était une évidence.

Inutile de discuter, surtout que dans la cour voletant au dessus du sol enneigé se trouvait effectivement ce qui ressemblait à un phénix. Il était peut-être temps de lui poser la question sur la fameuse poule de cristal. Sauf que au moment où j’ouvris la bouche pour lui signaler notre présence, Ikéa trouva que c’était manifestement une bonne idée de me bâillonner avec sa main :

« Chuuuuteuh ! » M’ordonna-t-elle. « Le phénix est en train de discuter avec une star ! »

Elle m’indiqua comme si c’était une évidence une nana qui portait des lunettes de soleil et qui devait être le cliché le plus basique de ce qu’était une star. Personnellement, la seule chose que je me demandais c’est si elle avait pas froid a rester statique comme ça à discuter avec un phénix.

Moses.



Stella L. Bennett
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________________________________________ 2021-11-15, 21:34 « Un grand pouvoir et un grand coeur engendre une grande Popularité »

le cardinal et la truite
ft skyler et d'autres

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

Ce matin, je m’étais levée du pied gauche. Rien n’allait. Je m’étais cassé la figure en me levant de mon lit. J’avais renversé mon café et cassé ma tasse préférée. Le chauffe-eau avait clairement décidé de me lâcher et du coup, je m’étais lavée la tête à l’eau froide. Une fois habillée, ma paire de talons préférés m’avait également lâché. C’était clairement une journée de merde et ça allait clairement de mal en pire. Après avoir fait quelques achats pour pouvoir redécorer le loft dans lequel je vivais désormais, je m’étais prise à observer la foule qui commençait à s’amasser autour d’un homme dont la voix ne m’était pas inconnue.

Un sdf. Je l’avais déjà croisé de temps à autre. Et je lui avais même donné un bonbon. Il aurait clairement préféré de l’argent mais vu que je venais d’acheter des caramels, je lui avais donné ça. N’allez pas pleurer, c’est bon les caramels. Voilà qu’il se met à hurler qu’un monde est plongé dans un chaos total et qu’il avait besoin d’aide. Vu le nombre inébranlable de choses sans queue ni tête, ni cheval qu’il pouvait dire, je dois bien avouer que je n’y avais pas fait plus attention que ça. J’étais par la suite rentrée. J’étais passée par la case boulangerie pour m’acheter un pain au chocolat avant de rentrer chez moi.

En arrivant devant la porte, je remarquais que mes clés ne se trouvaient pas dans mon sac mais tout bonnement à l’intérieur, sur la table du salon. Je vous ai dit que cette journée était clairement nulle ? Poussant un soupir, je pose mes affaires et mon sac à main sur le sol avant que mon doigt ne se pose sur un pins qui avait roulé d’un de mes sacs de fringues jusqu’au fond du couloir. A peine mon doigt touchait le dit pins, me voilà propulser totalement ailleurs. Je n’étais plus à Storybrooke. La seule fois où j’avais eu à faire à un pins, c’était pour retourner à Solaria mais là, pour le coup, je n’étais pas sur ma planète natale.

Vu toutes les débilités abracadabrantes et très peu logiques que je vivais là tout de suite, je me disais que ça ne pouvait pas être pire. Quoi que…Accompagnée de tous les autres, nous voilà, quittant l’église en direction de l’extérieur.

« Moi c’est Skyler » énonçais-je à tout le monde, vu que j’étais de celle qui avait été présentée comme « les autres » alors que je suis bien plus que ça. Après tout, je suis la fée de la lune et du soleil, princesse héritière de Solaria.

M’humectant les lèvres, je lève le regard vers Ikéa alors qu’on commençait à marcher dans les montagnes. Vu les chaussures que je portais aux pieds, ce n’était pas la meilleure chose qui soit. Je portais des talons de dix centimètres. Un phénix ? Une star ? Et le pire c’est que ça commençait à devenir presque logique toute cette histoire. Croisant les bras sous la poitrine, je soupire restant légèrement en retrait.

« Mais on s’en fout du Phénix. Je veux juste retrouver cette maudite poulette et pouvoir rentrer chez moi ! »

Voilà qu’Ikéa s’approche de moi et me fixe avant de poser son index sur ma poitrine, étonnamment, je faisais clairement une tête de plus qu’elle. Pourtant, j’étais sûre qu’elle était plus grande que moi. Bon effet d’optique il faut croire.

« Tututututut, c’est pas une poulette d’abord ! C’est la poule de cristal. Elle est fabuleuse, elle est grandiose, elle est légendaire. »

Je la regarde de haut, me pinçant l’arrête du nez.

« Et je suis sûre qu’elle existe pas votre poule de cristal. » soufflais-je « mensonge ! » cria l’étagère suédoise avant que je ne lui fasse un grand sourire « ça va, détendez-vous. D’abord, je mens jamais ! » lâchais-je avant de me mettre à rire en portant mon regard sur la tranchée qui se trouvait non loin « un éléphant qui se balançait sur une toile…toile…toile d’araignée ! »

Ils me fixent tous avant que je ne lève les yeux au ciel.

« Au lieu de me fixer comme une bête de foire, oui je sais que je suis belle et solaire, en même temps, je suis les deux à la fois, la lune et le soleil. Tournez votre tête là-bas, ça va vous plaire je pense. » énonçais-je avec un léger sourire.

Une petite tribu de kakawakas, enfin petite….surtout excessive, des sortes de petits lapins avec des têtes de chevaux étaient tous assis face à une éléphante rose et jaune en face de la tranchée et la questionnait avec dans les mains, des trombones couleur pipi. Oui étonnant. Vraiment étonnant ce monde.

crack in time
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So you say, all you wanna be is remembered
I'll make you go down in history
Show me a God that I can believe in
Show me some stars
Beneath this, beneath this ceiling
AND I'LL REMEMBER YOU.



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________________________________________ 2021-11-17, 10:59





La Poule de Cristal

« wibbly wobbly timey wimey »

Qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter ça ? Non mais très sincèrement, il avait bousculé un chat noir ? Fait un croche-patte à une échelle ? Brisé un miroir en sept morceaux ? Parce que là, niveau patience et invraisemblance, Aloïs était à bout. Ça ne faisait que quelques minutes / heures qu’ils se trouvaient dans ce monde rocambolesque et il n’arrivait déjà plus à très bien suivre. Tout semblait si irréel, tiré d’un songe qui n’avait ni queue ni tête, où même le marchand de sable ne saurait s’y retrouver… À l’occasion, il faudrait qu’il demande à Eros comment faisait son frère pour ne jamais perdre la boule au milieu de tout ça. Enfin, s’ils rentraient en vie ; et vu le chaos ambiant, c’était tout de même mal parti comme perspective d’avenir.

Il se pinça l’arête du nez en observant l’éléphant et les petits chevaux occupés à… À quoi au juste ? Le soudoyer ? Avec des trombones ? Ou bien est-ce que c’était leur alimentation puisque l’un d’en eux se mit à le mâchonner allègrement ? Et pourquoi il se posait ces questions alors que ça n’avait, de toute manière, aucun foutu sens ?!

Oyez, oyez, l’Oracle du phénix va parler ! Clama une voix venue du bord du temple.

Oh, l’Oracle, on a de la chance ! Pourvu qu’elle soit meilleure que celle de la semaine dernière.

Aloïs tourna la tête en direction d’Ikea, qui avait l’air on ne peut plus sérieuse mais esquissa un sourire impatient sur son visage. Visiblement, ils assistaient à quelque chose d’important ; toute la foule venue se tue, même les flashs de photographes dirigés sur la starlette de l’arrivée s’étaient coupés. Au moins, on n’entendait plus la voix monocorde de l’autre truite angélique.

Devant le phénix majestueux apparu une… Araignée blanche et géante, littéralement, qui avança de ses six pattes arrière pour faire face à tout le monde. Les deux de devant se trouvaient croisées autour d’une coupe argentée, laquelle cotenait une boisson bleutée. Elle était suivie par un petit droïde qui roulait en essuyant les gouttes de liquide qui tombaient parfois de la coupe ; fallait reconnaître qu’elle avait pas l’air tout à fait clean comme araignée… Elle penchait dangereusement d’un côté puis se redressait, tremblait légèrement, et se mettait à ricaner. Alors qu’elle se positionnait sur le devant de la scène, elle se racla la gorge et… Tourna la tête vers la femme aux lunettes de soleil.

Un ange passa tandis qu’elles se fixaient. L’araignée la regarda, puis désigna le peuple du regard, à nouveau elle, le peuple, elle… Et la blonde stéréotypée compris qu’elle devait descendre de là. Ce n’était plus son heure de gloire, navrée !

Bien, bien bien… C’est l’heure de commencer !

Sa voix était légèrement sifflante mais très aïgue, provoquant une grimace de la part d’Aloïs. On aurait dit qu’une gamine de quatre ans était en train de parler dans un micro mal réglé ! Ikea lui jeta un regard désapprobateur quand il se gratta l’oreille, déjà agacé, et lui intima d’écouter.

Voici l’heure de la prédiction ! Gloire au Phénix ! Gloire à la grande Truite !

La foule répéta ses deux dernières paroles, sauf la truite concernée qui se contenta d’un :

Gloire à moi… Ou pas.

L’araignée ne s’en indigna pas, le phénix non plus puisqu’il intima à l’araignée de continuer. Celle-ci hocha la tête et porta la coupe argentée à sa bouche pour en boire une gorgée… Ou deux… Trois ? Elle comptait finir tout le truc ?! A ses pattes, le petit droïde s’affairait à nettoyer le liquide qui débordait hors de ses mâchoires dans de petits ronds frénétiques. Elle poussa soudain un immense soupir et ses yeux noirs s’écarquillèrent. Tous.

Je vois… Je vois des scouts ! Des petits scouts tout ronds et tout succulents, tout… Ahem, des scouts qui se perdent ! Oui, ils se perdent ! Loin, très loin ! C’est dans… C’est dans un océan... Non... Une mer ! Une mer turquoise ! Oui, c’est ça, je vois des scouts qui se perdent dans une mer turquoise !

Elle agita ses pattes et trébucha, retenant de justesse la coupe en l’air.

Des scouts qui se perdent dans une mer turquoise… Ou alors, c’était l’inverse ?

L’araignée secoua la tête, bu une nouvelle gorgée qui rendit sa voix d’autant plus aïgue.

Il faut aller les secourir !

Aloïs regarda autour de lui qui serait assez fou pour écouter une Oracle à l’air bourrée qui se rappelait visiblement même pas de ce qu’elle avait vu une seconde avant, mais personne ne leva la main.

Personne sauf…

Nous sommes volontaires ! Cria Ikea, sautillant sur place la main levée.

Toute l’attention se focalisa sur leur petit groupe, même la tête du phénix les observa l’air intrigué, et l’araignée émit un petit « hic » de surprise. Visiblement, elle non plus ne s’attendait pas à réellement avoir des gens motivés pour… Pour quoi, au juste, une aventure ? Une quête ? Une mort certaine ?

Bien, nous avons des volontaires.

Que… Quoi ? Comment ça ?!

Bien sûr que non ! Intervint Aloïs.

Bien sûr que si !

Ikea campa un regard déterminé dans celui du renard. Hors de question qu'elle les précipite dans un autre bazar sans réfléchir, non mais !

Non !

Trop tard, vous êtes écrit dans la Grande Chronologie de la Poule de Cristal. Votre décision est irrévocable.

Le renard se tourna vers la truite sinistre qui venait de prononcer ces mots. Elle était sérieuse en plus ?! Ikea frpapa dans ses mains, visiblement ravie. Elle était guide de montagne elle ou entourloupeuse ? Non parce qu’elle donnait envie de lui taper la tête contre les murs pour la faire réfléchir un peu plus avant de l’ouvrir ! C’était vraiment le bordel cet endroit… Et ça n’était sans doute pas prêt de finir.

… Bien, et qu’est-ce qu’on doit faire ?

Aucune idée. Je ne fais que dire les prédictions, je ne donne pas les solutions.

Forcément, ça aurait été trop facile sinon… Merci madale l’araignée, vraiment.

Mais je vais vous aider ! Attendez, je dois avoir quelque chose pour…

L’insecte géant bu à nouveau dans la coupe et se mit à trembler, puis à réciter précipitament des mots qui n’avaient aucun sens l’un avec les autres…

Troubadour, héros, harde, prairie… Fantômes carnivores, tornade et ondine !

La foule s’écarta alors qu’une lumière vive les éblouissait et… Un golem de pierre apparu comme par magie ! Il portait un bonnet de bain rose, une brosse pour le dos et était recouvert de mousse O_o

… IIIIIIIIHHHH !!!

Son cri strident fit grimacer Aloïs, tout comme son attitude à se cacher soudainement le torse et le bassin de ses grosses mains de pierree. Visiblement, ils l’avaient dérangés dans un moment de détente en salle de bain. C’était possible, ça ?!

L’araignée agita une patte.

Trompé ! Attendez, je recommence… Amazone, capitaine, cervidés et maladie inerte !

Mais y’avait même pas un seul mot commun avec la précédente invocation !

Comme pour appuyer cette idée, un train fit son apparition. Un vrai train, grand, d’un style un peu ancien, de ceux qui fonctionnaient avec du charbon et une locomotive à vapeur. Qui sortait de nulle part.

Votre moyen de transport !

L’araignée semblait fière d’elle, en plus ! Aloïs jeta un regard au reste du groupe mais Ikea prit les devants et se précipita sur la porte d’un des wagons.

Merci Oracle ! Nous ne vous décevrons pas !

D’accord, d’accord… Eh non, en fait, pas d’accord ! Pas vraiment ! Mais avant qu’il n’ait put rajouter quelque chose, le phénix se pencha en avant et… Avala, d’un coup sec, l’araignée blanche ! La coupe argentée chuta lourdement sur le sol devant le petit droïde qui la fixa sans aucune expression. (En même temps, un robot pouvait-il avoir une expression ?) L’oiseau majestueux releva le cou pour faire descendre son festin et émit un petit rot rassasié.

Euh… Il venait de se passer quoi, là ?

Elle était vraiment bien, celle-ci ! S’exclama Ikea. J’espère que la prochaine sera tout aussi efficace !

L’oiseau avait bouffé l’araignée… Comme ça, sans rien…
Mais WTF bordel ?!

Et comment est-ce qu’ils s’étaient retrouvés tous assis dans un train qui avançait sur une voie qui sortait de nulle part ?! Littéralement, c’était comme si les rails apparaissaient au fur et à mesure puis disparaissaient une fois le passage effectué. Il filait à une allure plutôt tranquille, faisant défiler un paysage montagneux qui tantôt était couvert de neige, tantôt baigné de lumière estivale… Mais au fait, qui conduisait cet engin ?

Décidant de ne pas questionner le Golem de pierre plongé en pleine conversation avec Ikea sur une banquette, il observa le reste du groupe monté à bord avec eux.

Ce train doit bien avoir un conducteur… Je vais voir ce qu’il en est.

Qu’ils le suivent ou pas, Aloïs leur laissait le choix. Mais peut-être que la personne – ou l’animal / chose / truc – qui dirigeait ce train saurait les guider vers la Poule de Cristal, plutôt que vers une mer turquoise qui perdait des scouts… Ou bien l’inverse ?


Cilas Northman
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Cilas Northman

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|  Conte : La Légende de Zelda - Entre Breath Of The Wilde, The Adventure of Link et A Link to the Past
|  Dans le monde des contes, je suis : Le Prince perdu d'Hyrule, premier héritier du trône

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________________________________________ 2021-11-18, 11:27

La Poule de Cristal a vu "Une orque multicolore enchaîne une Louve" ainsi que "Un mégalodon joue du flûtiau pour un dragon, un jour de grande marée.".
Le quotidien de Cilas n’avait jamais été bousculé aussi vite et avec autant de rebondissements étranges que ce jour là, piégé dans le monde de la Poule de Cristal aux côtés d’habitants de la ville. Déjà, isolé dans la forêt de Storybrooke, il n’avait jamais – ou presque – l’occasion de rencontrer les gens de la ville puisqu’il se cachait volontairement d’eux. Dans le train dans lequel le groupe trouva un semblant de calme, Cilas tenta de mettre autant d’espace que possible avec les autres en se plaquant presque à la fenêtre : non pas qu’il ne veuille pas sociabiliser, mais il se considérait toujours autant une menace avec Agahnim dans sa tête (le prince était d’ailleurs surpris qu’avec tout ce qu’il s’était passé, le sorcier ne se soit pas manifesté : c’était idéal pourtant pour qu’il s’entraîne à reprendre sa puissance en tuant quelqu’un au hasard, puisque Cilas doutait qu’on s’en rende vraiment compte en compagnie d’un phœnix, d’une araignée géante et autres joyeusetés de ce genre).

Par ailleurs, les rares personnes que Cilas connaissait de la ville n’étaient pas dans le groupe, mais Morgane, Amelia ou Hope constituaient de toutes évidences un pourcentage trop faible de la ville pour qu’il ait la chance de tomber sur ses amis. Il lui semblait reconnaître le prénom d’Aloïs quand il s’était présenté à Ikéa, s’il était bien le garçon dont lui parlait Dyson, mais Cilas trouvait mal venu de parler à l’archer de… de quoi ? D’un presque ex petit ami ? Voilà, c’était si compliqué qu’il serait en effet une mauvaise idée d’aborder le sujet. Peut être retiendrait il son attention quand ils seront de retour à Storybrooke, juste l’espace de quelques secondes pour lui confier ce que Dyson lui avait partagé avant de repartir en Angleterre, mais pour l’instant, Aloïs avait simplement l’air dépassé, comme lui même, et comme tout le reste de l’équipe – à part Ikéa, mais il lui était bien facile de s’y faire, elle venait de ce monde, et surtout sans oublier que c’était elle qui les avait plongé dans ce chapitre de la fable qu’ils vivaient.

Cependant, le silence se faisait pesant. Et pour se cacher, il était trop tard. Deborah, Apple, Skyler et Aloïs avaient vu son visage et avaient également son nom. Il lui faudrait préciser qu’il préférerait que sa présence en ville soit un secret, mais ça aussi, ça pouvait attendre leur retour en ville. Il cessa de regarder les paysages qui défilaient pour tourner la tête vers celle qui s’était présentée comme Apple – un nom de scène, avait elle précisé.

Les phœnix sont des créatures très rares. Dans mon royaume, il existe des dragons d’ordre mythologiques qui sont pourtant plus facile à observer (en cherchant bien) que des phœnix, commenta t il en se souvenant de quelque chose qu’elle avait dit à Ikéa. Vous avez eu la chance d’en voir un ? Fumseck, vous l’aviez appelé tout à l’heure. Cilas ne put retenir son admiration dans la question, trahissant un manque de connaissance de leur monde, ignorant tout de Harry Potter, nom qu’il n’avait d’ailleurs pas compris (elle avait bien dit «Fumseck DANS Harry Potter» ?. Par tous les diables, on jugeait beaucoup l’étrangeté de ce monde finalement).

Le temps continuait, le train les menant définitivement dans une mer de scouts (ou des scouts de mer, Cilas n’avait pas totalement clarifié ce sujet là non plus) bien éloigné du Temple du Phoenix et de l’Église de la Truite qu’ils avaient visité au début de leur voyage. Cilas cherchait Aloïs du regard, qui n’était pas revenu de sa quête du chauffeur, alors qu’elle n’avait de toutes évidences pas porté ses fruits puisqu’ils n’avaient pas dévié de leur trajectoire. A moins que le nid de la Poule de Cristal ne soit posé par hasard sur la plage d’à côté leur destination, et même si les chances étaient ridicules, le Prince commençait à voir qu’il pouvait croire à toutes les possibilités quand on parlait de ce monde.

Cilas se leva alors, prétextant à Apple, à la fin de leur conversation, qu’il avait besoin de se dégourdir les jambes et qu’il allait prendre des nouvelles de leur compagnon de route. En passant le deuxième wagon cependant, Cilas se demanda si Aloïs n’était pas revenu uniquement parce qu’il n’avait pas fini son chemin : le train était bien plus grand qu’il n’y paraissait de l’extérieur, puisque rien que cette voiture était rempli d’un désert, au lieu des sièges et des fenêtres de la leur. Il s’avança péniblement dans le sable, qui lui donnait quelque peu la nostalgie des quêtes que le Seigneur Lakan et lui, quand il était son écuyer, menaient dans le désert Gerudo. Le désert l’avait toujours fasciné, Zelda et leur mère y allaient voir une amie, Urbosa, quand sa sœur était petite, mais puisque la cité n’accueillait que des femmes, Cilas n’y était pas convié. Prends des vêtemens bien aérés, la chaleur ici peut tuer n’importe qui ! Lui conseillait sans cesse Lakan. Sur ce souvenir dont il en tirait nettement moins de nostalgie, il décida de ne pas s’attarder dans le désert, et repéra très vite une deuxième porte posée au milieu du sable, mais dans le style du train, lui faisant rapidement comprendre qu’il s’agissait de la fin du wagon.

Il ouvrit la porte, et traversa un couloir rempli de portes de salles de cours, et envahit par de nombreux écoliers qui allaient et venaient machinalement. Cilas essaya tant bien que mal de se frayer un chemin pour quitter ce wagon, et arriva dans un paradoxe étrange dans le suivant, qui était fait d’un quai de gare de train. Sans s’attarder pour comprendre son fonctionnement, Cilas continua et arriva dans une salle circulaire qui semblait dédiée au panthéon particulier de ce monde. Par curiosité, le prince s’attarda un peu ici (ne serait ce que pour se renseigner et mettre ces personnages qui existaient bel et bien à leur avantage à l’avenir).

Au milieu se trouvait la statue qui représentait la Poule de Cristal, dominante et supérieure sur toutes les autres figures de la mythologie de la région. Grande constructrice de l’espace et du temps, annonçait la plaque en or qui la décrivait, bien que Cilas pensait qu’il y avait beaucoup d’exagération là dedans.

Sur les murs de la salle ronde, se trouvaient les statues du reste du Panthéon. Il y reconnut la Sainte et Sinistre Truite, la statue lui mettant la queue vers le haut et la tête, monotone, vers le sol comme si elle était encore portée par son Cardinal torve. Sa pancarte cependant donnait une description bien surprenante :

Diseuse de prophétie, Originelle Blasée, Représentante Divine de l’Ennui (plus Ennuyée encore que Artémis dans une mission divine où les Titans ne répondent pas aux questions qu’on leur pose alors que la réponse sauverait sûrement le monde, c’est pour dire son niveau d’Ennui !).

Cilas haussa les sourcils. C’était vrai, il l’avait vu, mais il ne savait pas que c’était assumé au point de le mettre dans ses attributs mythologiques. Il ne savait pas véritablement ce que la parenthèse signifiait, mais nul doute que les lecteurs sauraient en rire. Du moins l’espérait l’auteur de ces lignes qui a le sourire aux lèvres en les écrivant. Cilas en retenait seulement le nom d’Artémis, une des déesses du monde réel, et il ne savait pas si cela était bien venu. Sans doute que non.

Il passa à la statue du Phoenix, qu’il reconnaissait également. Puisqu’il avait vu que les pancartes étaient curieuses, il la regarda tout de suite. Grand Observateur des Paroles de la Poule de Cristal, Donne les Quêtes par l’Oracle Araignée (mais hiiii c’est dégueulasse les araignées, attention pas de discrimination de genre mais je suis arachnophobe et sans déconner vous avez vu la gueule de ce truc ? Et quand le Phoenix la dévore pour consommer sa prophétie mais AAAH L’HORREUR !)

Cilas commençait à se demander si la conception de ces plaques n’avait pas été réalisée par la commande vocale du clavier de ces smartphones que lui avait montré Hope. Puisque pour une description, elle ressemblait beaucoup à une réflexion orale et surtout, qui n’avait sûrement rien à faire là.

La statue suivante, d’ailleurs, montrait la fameuse Oracle Araignée. Sa plaque était sans appel : AAAAAAAH J’EN REVIENS PAS QUE J’AI SCULPTÉ UNE HORREUR PAREIL, C’EST UN ORACLE CE TRUC MAIS SANS DÉCONNER ! JE VOMIS OK ? JE VOMIS !

Euh… très bien, laissa échapper Cilas, désabusé, qui pensait toujours atteindre le paroxysme de l’abus, pour toujours être surpris par plus fort encore.

La statue d’après montrait une Louve de la même taille que l’araignée. La plaque disait Mère Louve dont le succès a été volé par l’autre folle de la mythologie romaine alors que sans déconner c’est juste glauque d’élever des enfants humains. Alors qu’à la base celle là gère les Grandes Communications et les Grands Voyages, a Créé Google et Skype ici (encore quelque chose qu’on lui a plagié par deux débiles dans votre monde pourri là) ainsi que le Grand Train des Quêtes, et j’avoue j’suis grave jalouse de son style.

Cilas se demandait vraiment s’il lui fallait continuer alors qu’il commençait à comprendre de moins en moins les descriptions qu’il lisait. Il continua cependant vers la statue d’un requin, décrit ainsi : En vrai c’est un Mégalodon donc c’est pas aussi petit que la statue mais tu connais la taille d’une bête pareille ? Flemme de sculpter correctement à un moment. Toute façon c’est grave une victime celui là tsé, soit disant c’est le Gardien de la Paix entre les Créatures du Panthéon (alors que t’as vu les dents du truc, c’est plus gros que ma mère jte jure), mais du coup tout ce qu’il fait c’est jouer de la flute pour calmer le Dragon, vraiment j’suis désolé mec mais tu crains genre.

Le Prince décida de ne plus se poser de question, de toutes façons, il ne comprenait vraiment plus rien. Il continua alors vers la statue d’un Dragon. Lui c’est juste un Emmerdeur ok ? Un peu comme Poséidon chez vous là. Il est là, il fait le beau gosse alors qu’il nous casse les reins à vouloir tout dominer. C’est pour ça l’autre boloss aux dents affreuses il est obligé de le calmer là, sinon il se réveille, il sort du lac et il bouffe quelqu’un mais à un moment le respect il est où ? Vas y ça m’a saoulé de sculpter cet - La dernière insulte a été rayée de la plaque, à la surprise de Cilas qui pensait qu’il n’y avait aucune limite dans l’écriture de ces descriptions.

Il termina le cercle (enfin !) sur une orque, qui posait de façon exagérée, nageoires sur les fesses bien mises en avant, et lèvres sorties. La statue était la seule qui était peinte, et non pas dans la couleur d’une orque ordinaire : celle ci était parfaitement multicolore. Ça c’est moiiiiiiiiiiiii coucou les copines, regardez comment j’suis CA-NON ! Je suis un peu la Police tu vois, genre je dois m’assurer que ce que la Poule de Cristal décide, ça soit respecté dans le monde. Mais je t’avoue j’ai un peu la flemme parce qu’elle me sort toujours des trucs chelou donc je préfère aller emmerder la Louve parce que son train il est grave cool et je suis super jalouuuuuse ! Suivez moi sur Tik Tok svp j’fais des chorés.

Cilas haussa les sourcils. Si la Louve était la conductrice du train, qu’Aloïs était parti voir la conductrice, et qu’une orque multicolore et excentrique, Policière représentante de la Poule de Cristal qu’ils voulaient arrêter, était venue pour « emmerder » la Louve alors nul doute que leur compagnon d’infortune s’était retrouvé dans des ennuis sans pareil !

Regrettant d’avoir pris ce temps insensé pour lire des plaques insensées, Cilas commença à courir pour quitter ce wagon, et en gagner un tout à fait ordinaire cette fois : le dernier avant celui du conducteur. Par la fenêtre sur la porte qui les séparait, Cilas vit la fameuse Louve enchaînée aux côtés d’Aloïs qui venait d’être pris. Cilas se tourna, et bien que les autres membres de son groupe était loin, il espérait tout de même qu’ils l’entendraient. PREPAREZ – VOUS, LE TRAIN EST PRIS D’ASSAUT ! Hurla t il.

La porte du conducteur s’ouvrit sur l’orque multicolore qui se tenait à la verticale, l’air outrée sur le visage. Nan mais t’es qui toi ? T’as pourri le groove de l’empereur mec ! Elle lui fit un clin d’oeil. T’as capté la ref ? J’adore Kuzco, c’est grave mon genre de mec. Elle adopta plutôt un regard outré en voyant que Cilas ne comprenait pas ce qu’elle disait. Mais mec, WAKE UP, meilleur Disney le plus sous côté mais vas y tu fais partie des boloss qui connaissent pas les meilleurs classiques, tu connais quoi ? Blanche Neige ? Elle a genre 5 ans c’est du viol sur mineure, je boycott les trucs comme ça moi en fait.

Je préfère habituellement régler les conflits de meilleure manière, mais pouvons nous en venir au combat ? Cet échange me dépasse complètement, marmonna Cilas, desespéré.

L’orque mit les nageoires devant elle. MAIS WOOOW PAR – DON EN FAIT ! J’avais pas capté que j’avais Shakespeare en face de moi, comment tu parles comme mon grand père ! Nan pardon, même mon grand-père était pas aussi ringard, BAM J’T’AI CASSÉ !

Cilas commença à ignorer ce qui commençait à être un absurde beaucoup trop long. Je viens libérer tes otages, et rendre à ce train sa liberté.

L’Orque claqua des doigts (des doigts ??). Alors, first, la Louve déjà c’est mon histoire, ouais j’suis qu’une jalouse et alors ? Toi t’es qu’un rageux, va raler sur Twitter et lâche moi les nageoires. Et l’autre affreux, c’est mon taf en fait. Il voulait dévier le Train pour trouver la Poule de Cristal, c’est contre sa volonté, donc il est en garde à vous, garde à vue, un truc comme ça, bref t’as capté. Tu paye sa caution ou tu casses juste la tête pour rien ?

Le Prince soupira. Nul ennemi ne parle autant à son adversaire, commença t il à s’impatienter. Il se mit alors à courir, sans répondre davantage, et bouscula l’Orque pour libérer le passage vers la tête du train, où Cilas se précipita vers les chaînes d’Aloïs et de la Louve. Il n’eut le temps de libérer qu’Aloïs quand l’Orque se relevait déjà.

EXCUSE MOI T’AS FAIT QUOI LA EN FAIT ? S’énerva t elle en s’avançant à toutes… nageoires.

Cilas leva la tête sur les commandes du train, très simplistes. Le véhicule allait où il voulait, puisque les rails apparaissaient au fur et à mesure qu’il avançait, ainsi le tableau de bord était constitué d’un simple volant. Il leva le bras et donna donc un violent coup de volant vers la droite, le faisant brusquement basculer dans une vitesse folle. Tout le monde percutèrent le mur de gauche, sauf l’Orque qui eut le malheur de heurter une vitre et de la traverser.

Cilas, malgré la vitesse du Train lâché dans une direction aléatoire, commença tant bien que mal à défaire les liens de la Louve, qui se releva et freina son véhicule, alors qu’il était arrivé sur une plage, et parvenait à s’arrêter juste avant la mer.

Merci… soupira la Louve, affolée et essoufflée. Il va falloir descendre, je le crains, le temps que je répare les rails, rajouta t elle cependant.

Cilas aida Aloïs à se relever, et sortit alors du wagon. Ils retrouvèrent alors Ikéa, le golem, ainsi que Deborah, Apple, et Skyler qui devaient sans doute se remettre de la violente embardée qu’ils avaient fait.

Croyez le ou non, nous avons sauvé le train de l’assaut d’un… Orque. Qui se trouve être la Police de la Poule de Cristal, et également assez… excentrique, expliqua t il, essayant d’éviter d’utiliser le mot « folle ». Il expliqua également que la Louve qui conduisait devait réparer quelque chose, mais il fut vite sermonné d’un bruyant « CHHHH ! » provenant de la marée haute.

Ils se tournèrent alors et Cilas vit un spectacle qui aurait dû n’avoir aucun sens mais qu’il comprenait étrangement, après avoir lu les inscriptions de l’Orque : dans l’eau, un Mégalodon, créature gigantesque et parfaitement terrifiante, tenait dans ses nageoires et sa bouche un flûtiau, instrument bien petit pour son envergure, afin d’endormir un dragon qui dormait devant lui.

Oh… je crois que c’est important, chuchota Cilas. L’Orque a écrit sur le Dragon en le comparant à… « un Emmerdeur, comme Poséidon », quoique ça veuille dire.

code par drake.
cilas & deborah & skyler & apple & alois
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Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »

Deborah Gust

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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
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________________________________________ 2021-11-18, 21:22 « Sarcasm: punching people with words. »

Bon, on va pas y aller par quatre chemins : le phénix s'était totalement gourré de BFF puisqu'il parlait à une pseudo star au lieu de parler avec moi. Preuve, s'il en fallait encore, que ce monde ne tournait certainement pas rond, d'ailleurs, tout jusqu'à sa mythologie était claqué au sol. Na-vrant. Heureusement, je n'étais pas partie en expédition forcée qu'avec des nuls : il y avait le preux chevalier dont la chevalerie serait forcément utile, Apple, la fille de ma déesse préférée (Aryana, aka Vénus, tu peux pas test, je connais grave plus de gens cool que toi), un autre jeune homme qui, plus tard, grimperait dans mon estime en disant tout haut ce que je pensais tout bas, ou encore Skyler dont la volonté à rentrer chez nous couplée à de la mauvaise humeur très certainement liée à une sale journée ne pouvait qu'être utile pour, effectivement, retourner à Storybrooke. Même si parfois je pense sincèrement qu'on devrait tous se barrer de cette ville de l'enfer pour qu'alors, peut-être, les ennuis arrêtent de nous courir après.
Bref, la fine équipe relevait quand même le niveau en comparaison d'Ikéa la foldingue et de la guide de haute montagne qui jacassait comme une pie. On était peut-être sortis de l'auberge, ou, en tout cas, de l'église, mais certainement pas de la basse cour, qu'il s'agisse de poulette, de poule ou encore des personnages secondaires de cette histoire qui ne faisaient que cancaner. Mais force était de constater que toute cette affaire exaspérait bien davantage la jeune Skyler que moi. C'est toujours très agréable de constater qu'on est pas la personne qui gère le moins son énervement.
- Evite d'énerver les autochtones, steuplait, lui glissai-je discrètement à l'oreille après qu'elle ait eu la bonne idée (non) de prétendre que la poule de cristal n'existait pas.
Clairement, c'était pas le sujet. Qu'elle existe ou pas, on avait atterri chez les fous et on allait devoir faire avec pour s'en sortir. Il serait toujours temps, plus tard, de s'émerveiller (mais faut le dire vite) sur le fait que des gens peuvent être encore plus fêlés que Hadès lui-même.
- On sait pas, c'est peut-être la commode suédoise et la guide touristique qui nous permettront de rentrer chez nous, ajoutai-je avec beaucoup de sagesse (comme toujours, me direz vous).
Puis, comme Little Miss Sunshine nous indiquait une direction, je tournai la tête pour observer l'éléphante, la tranchée et puis tout le reste, qui composait le joli patchwork de n'importe quoi dans lequel nous étions empêtrés et auquel se rajoutait à présent une araignée bancale. J'avais jamais vu une araignée d'aussi près et aussi grosse et je me serai carrément bien passée. Elle avait trop d'yeux et trop de pattes.
Interdiction, bien entendu, de montrer qu'on s'ennuyait, Ikéa l'aurait très mal pris et si elle était prompte à nous refaire le portrait façon meuble suédois mal monté, mieux valait ne pas s'y risquer et écouter, bon gré, mal gré, la nouvelle prédiction de l'oracle... sur des scouts qui se perdaient dans une mer turquoise. Un vrai cadavre exquis mais sans l'exquis. Quant au cadavre, je ne comptais pas m'en occuper, même si je déteste les araignées et qu'une de mois sur la planète ça m'irait franchement bien. D'autant que celle ci ne rendait pas ses lettres de noblesse à la voyance, bien au contraire. Sybille Trelawney sans ses châles et en plus poilue, pour ainsi dire. Forcément, Ikéa nous porta volontaires alors que nous ne l'étions pas du tout. J'avais une Croix Rouge tatouée sur le front et personne m'avait prévenue ou comment ça se passe ? Heureusement, je n'étais pas la seule contre cette idée, même si, visiblement, le monde entier s'en foutait royalement. On allait tellement s'amuser (non). En fait, non, rectification : on commençait déjà à s'amuser grâce aux incantations débiles que l'araignée qui essayait de nous aider et qui allait probablement compliquer la situation encore davantage.
A moins que le train soit réellement une aide ? Contre toute attente, un moyen de transport, ça pouvait être utile surtout si la mer était loin. Pour ce qui était de plonger dedans et sauver les scouts, soit le train se changerait en sous marin (est-ce que c'était probable dans ce monde de tarés ? sans doute que oui), soit on se débrouillerait tous seuls, manifestement. Je réservai cependant mon jugement et mon approchement, des fois qu'il y avait quand même anguille sous roche - surtout qu'ici l'expression pouvait être prise au sens premier du terme !
Pour le moment nous avancions au gré des paysages de montagne, dans un train sur des rails qui apparaissaient au fur et à mesure de notre progression. Même le Poudlard Express n'était pas capable d'un tel exploit. Quand Aloïs décida d'aller voir qui conduisait le train (une question au demeurant judicieuse), je me levai pour l'accompagner. Après quelques mètres marchés en silence, il prit la parole :
- Vous aussi vous vous êtes retrouvé là dans le vouloir ?
- Oh non, ironisai-je. Une visite chez les fous c'est EXACTEMENT ce que j'avais prévu de faire aujourd'hui. J'hésitais entre la poule de cristal et Hadès mais le destin a choisi pour moi. Quel bonheur. Et vous ?
Alois haussa un sourcil.
- Vous avez l'air d'avoir une vie bien compliquée. J'avais d'autres plans aussi. Je ne connais même personne dans cette aventure... C'est à ça que ressemble une "mission" hors de Storybrooke ?
- A peu de choses près, ouais, confirmai-je. Sauf qu'en général on est six et en principe l'aventure suit une certaine logique. Ici... non. Vous avez hiberné après la malédiction pour ne jamais avoir eu l'immense plaisir de partir en mission hors Storybrooke ?
- À vous entendre, c'est plutôt une chance, non ? demanda Aloïs avant de marquer un temps d'arrêt pendant lequel je me retenais de hurler que non c'était absolument pas "une chance". J'ai été envoyé dans le passé, une fois, à cause de la mairie d'Hadès.... mais nous n'étions pas six et ça n'avait rien à voir avec cet endroit. Qui sait, peut être qu'à force de croiser l'invraisemblable, l'impossible deviendra possible ?
- Bah c'est déjà plus ou moins le cas puisque le dieu le plus débile du panthéon a fait deux mandats chez nous alors que, perso, je misais pas là-dessus, commentai-je juste avant notre arrivée dans la cabine du conducteur.
Evidemment, je n'avais pas prévu que le train contenait le tiers de l'arche de Noé, sinon je serais restée assise dans mon coin. Pas que je sois contre les animaux - on donne de l'argent à WWF, ça fait plaisir à Tristesse. Mais les animaux dans des trains, c'est jamais une bonne idée. La preuve : Aloïs entra en premier dans la cabine du conducteur et se fit attraper (et non pas prendre comme dit Cyril) de même que la Louve (cherchez pas, moi j'ai arrêté), parce que j'avais pris soin de le laisser prendre tous les risques avant moi, tandis que le preux chevalier nous rejoignait en même temps qu'une orque multicolore. Ah bah parfait, elle pourrait sauver les scouts perdus en mer, un problème parmi la centaine qu'on avait de réglé.
Ensuite, plus tard, on pourrait éventuellement s'occuper des références culturelles du chevalier qui n'en a manifestement aucune. C'est parce que je lui donnais mentalement un surnom médiéval qu'il n'avait pas le droit de connaitre l'Histoire moderne, non mais ! J'adressai un regard compatissant à l'orque. Ouais, je sais, des losers y en a partout, faut faire avec, pas le choix. Sauf qu'à choisir je préférais faire avec des losers qu'avec une orque biatch, des chaines, un train qui ne va nulle part et un presque déraillement tant le coup de volant (oui, oui, un volant) donné par Cilas (flemme de faire genre avec des périphrases parce que seule la joueuse connait son prénom) pour expulser (littéralement et métaphoriquement) l'orque. J'avais observé tout ça l'air blasé, parce que c'était l'air approprié pour ce genre de situation sans queue ni tête.
Point positif : le train arriva sur une plage. Fin du périple, tout le monde descend. Dommage, on avait pas eu le temps encore de voir Flipper et Polochon pourtant j'étais prête à parier que c'était pas impossible d'en croiser au moins un.
Je n'étais pas mécontente de poser mes pieds dans le sable et, en fait, j'aurais pu trouver la plage agréable si elle n'avait pas été occupée par un mégalodon et un dragon. Là, clairement, ça faisait trop de monde pour mon espace vital surtout si on y ajoutait toute la troupe de joyeux lurons, la Louve mécanicienne et les scouts à secourir que pour le moment je ne voyais cependant pas. Ca tombe bien, j'aime pas les scouts. Point positif : le dragon dormait. Point j'en ai rien à foutre : apparemment le mégalodon était important. Mouais. Pas autant que moi...
Le dragon, justement, avait commencé à ronfler, phénomène qui sembla beaucoup émouvoir Ikéa. Mains jointes en signe de prière, elle s'approcha à pas de loups (pun intended) pour mieux observer la scène.
- C'est tellement PUISSANT ! s'écria-t-elle.
Puis, tirant un téléphone de sa poche, elle se tourna vers le groupe et demanda timidement :
- Dites... Y a pas quelqu'un qui voudrait faire une petite photo de moi avec lui ? Si je me mets comme ça, expliqua-t-elle en se plaçant, et que toi tu te mets là, indiqua-t-elle à Apple, normalement ça pourrait le faire. S'il te plait, s'il te plait, s'il te plait. S'il te plait ?
Parce qu'elle a plus de cœur que moi, Pomme d'amour s'exécuta et appuya pour prendre la photo au moment exacte où, sans crier gare (alors qu'il y avait un train juste à côté), une barque qui galopait sur l'eau animée par une illusion assassine dévora le dragon.
- Et c'est dans la boite ! déclarai-je, mesquine. Ca va te faire un super souvenir. Inoubliable, je pense, raillai-je.
Ikéa ne percuta pas mais comme tout le monde regardait derrière elle, la jeune femme finit par se tourner et hurler de tous ses poumons ce qui énerva le mégalodon.
- Mais sérieux ! J'ai passé 45 minutes à l'endormir, y a tout le répertoire de mes cours de flûte à bec de sixième qui y est passé et toi, tu viens, et tu cries comme si... comme si...
Le temps de trouver une comparaison digne de ce nom, le mégalodon observa les alentours et remarqua qu'il ne restait que le squelette du dragon duquel il s'occupait.
- Oh... Au temps pour moi, j'ai rien dit. Vas-y meuf, tu peux continuer de crier. Mais si t'es venue pour la mission de secours des scouts dans la mer, c'est par là-bas, indiqua-t-il en désignant un panneau sur lequel on lisait effectivement "pour la mission de sauvetage des scouts, c'est par ici, dans 554 mètres et trois cailloux". Faites gaffes aux barques carnivores, d'ailleurs, ça pique un peu quand ça mord, prévint-il inutilement puisqu'on avait déjà vu que ça pouvait manger un dragon entier en deux secondes.
Mais peut-être que c'était lui que la berceuse à la flûte avait un peu endormi et que, du coup, il n'avait pas tout suivi.
- Ouais, on fera gaffe, répondis-je, blasée. Tu regrettes déjà d'être venue sauver les scouts ou pas encore ? demandai-je, narquoise, à Ikéa.


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Et donc comme Anatole passe son temps à faire n'importe quoi je propose que ce soit nous deux qui décidions.

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________________________________________ 2021-11-24, 12:11


Challenge poule de cristal
Un tyrannosaure enchaîne une barque, et oui c'est idiot. Des monstres flagadas enchantent une pirate.
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Un oracle araignée, des scouts perdus, une mission de sauvetage qu’on nous collait sur le dos et nous voilà embarqué dans un train direction on ne sait pas trop où pour pouvoir justement sauver ces fameux scouts. Ce a quoi, je m’attendais pas c’était la question au sujet du phénix. Bah euh non, j’en avais jamais vu en vrai, c’était bien pour ça que j’avais précisé « Fumseck dans Harry Potter ». Sauf que là je me retrouvais face à quelqu’un qui n’avait jamais lu Harry Potter. Comment c’était ne serait-ce que possible ? Je veux dire c’était de Harry Potter dont on parlait. Tout le monde était sensé connaître -a moins de vivre dans une grotte- mais c’était peut-être son cas à lui. Le pauvre, il fallait impérativement le lui faire découvrir. Ils étaient tous à la bibliothèque de la ville s’il avait pas de quoi les acheter, il suffirait de les emprunter.

- C’est dans Harry Potter, c’est une saga de livres. Mais je suis en coloc avec un chat qui parle, et un titan entre autre. Dans ma famille il y a tout plein de créatures plus ou moins chelou. Genre il y a Sasha qu’est une démone : elle, elle est cool. Il y a Desmond qu’est un chien a trois tête mais lui il est pas cool. Précisais-je

Il y avait aussi toutes les créatures sur Olympe comme Cookie l’entraîneur, ou bien les gardes Olympiens. Mais généralement, hormis pour leur demander de me déposer je les fréquentais pas trop. D’après tata Diane ils étaient usant. Ce que je pouvais comprendre, apparemment ils avaient pas tous les neurones en place. C’était bizarre d’ailleurs parce que de base les gardes c’était pas sensé être genre super badass ? J’avais aussi vue des momies sur la planète Égypte, même que j’étais devenue leur reine mais comme j’étais pas sûre d’y retourner un jour, je savais pas si c’était vraiment pertinent de le mentionner.

- Il faudra impérativement la lire quand on reviendra à Storybrooke. Elle est à la bibliothèque de la ville, sinon je connais une super librairie où les acheter. Je pourrais vous donner l’adresse si vous voulez.


On aurait le temps de voir ça plus tard, de toute façon il avait dit avoir besoin de se dégourdir les jambes et après on se retrouva en gare à passer dans des pièces chelous dont une représentant apparemment le panthéon locale. J’en profitais pour prendre en photo les plaques qui me parlaient le plus a savoir celles parlant de ma famille. Je pourrais les montrer à tata Diane comme ça, et lui dire qu’elle était un peu une célébrité par ici, j’étais certaine que ça lui ferait plaisir, ça et le fait qu’apparemment personne ne semblait pouvoir encadrer Poséidon. Lui aussi il faisait parti des dieux que je connaissais pas, j’en entendais parler par tata Diane et c’était jamais en bien. Je savais pas trop si elle le détestait ou si elle le méprisait, peut-être un mélange des deux. Quoi qu’il en soit, ça lui prouverait bien que même des personnes qui vivaient dans un monde bizarre ne l’appréciaient pas.

A présent que cette histoire de dragon et de mégalodon était réglé, ne nous restait plus qu’a suivre le panneau pour aller récupérer les scouts, c’était pratique au moins ici ils nous indiquaient les directions pour les missions de sauvetages, restait plus qu’a faire attention aux barques carnivores mais comme elles semblaient débarquer d’un peu nul part sans prévenir et sans qu’on n’ait le temps de les voir vraiment arriver, ça risquait d’être carrément difficile. Ca l’était même tellement qu’une des fameuses barques carnivores arriva droit sur nous :

« Aaaaaah auuu secouuuuurs ! »
hurla Ikéa.

C’était un peu son idée si on se retrouvait ici dans cette situation et évidemment c’était la première à crier. En plus, son cri strident n’avait même pas lieu d’être puisque la dite barque se retrouva subitement enchaîné parce ce qui semblait être un T.Rex

« Wooow lààà, attention petite demoiselle. C’est dangereux ici »

Et c’était repartit les commentaires sur ma taille...C’est bon je sais que j’étais petite pas la peine d’en rajouter. Et puis on disait bien tout ce qui est petit est mignon, c’était pas pour rien. J’avais le droit d’être petite, sans qu’on me fasse de commentaire.

- Merci et désolée, on est ici parce que l’oracle du phénix nous a « envoyé » sauvé des scouts.

Forcé a cause d’Ikéa serait une meilleure description. Mais avec un peu de chance ça nous permettrait d’avancer dans la recherche de la poule de cristal et ainsi on pourrait peut-être rentrer pour terminer ce qu’on avait prévu avant d’être embarqué ici. Plus vite on s’occupait de la mission de sauvetage, plus vite on aurait des indices et plus vite on pourrait s’en aller.

« Ah les scouts ? Va vous falloir un bateau pour ça. Je vous en aurais bien proposé un mais je ne suis qu’un tyrannosaure. Ma mission c’est de m’occuper d’enchaîner les barques carnivores. »


C’était n’importe quoi. Mais en même temps est-ce que c’était si étonnant que ça vu l’endroit où on se trouvait. C’était n’importe quoi depuis qu’on avait posé les pieds dans ce monde et ça le devenait encore plus à chaque minute qui passait. Alors qu’un tyrannosaure soit chargé d’enchaîner des barques carnivores alors que de base c’était sensé être un dinosaure, donc une espèce disparue et qu’en plus de ça il était lui-même carnivore à l’origine.

- C’est pas un peu bizarre qu’un carnivore enchaîne d’autres carnivores ? Demandais-je

« Non mais ça va pas ! » S’exclama Le T.Rex d’un ton outré « moi je suis 100 % végétarien, même que je me suis mit au gluten free dernièrement. Vous avez pas idée d’a quel point la planète elle souffre, soyez un peu écolo j’sais pas moi. Si tout le monde se mettait à ne plus manger de viande le monde irait beaucoup mieux. Même que je suis en train de faire ma transition vers le vegan également, c’est la poule de cristal qui m’a dit que je devais faire ça. »

D’a-ccord, décidément ce monde devenait de plus en plus bizarre. Mais je parlerais de ça à Astrid, ça lui fera sûrement plaisir de savoir qu’un autre dinosaure qui à la base n’était pas herbivore en plus, s’était mit au régime végétarien, gluten free et faisait sa transition vegan. Même si tout ça, était dicté par une poule qui faisait un peu n’importe quoi avec son monde. Je savais pas trop comment on devait interpréter tout ça. Que les gens d’ici aient tous un grain je pense que ça on l’avait tous bien compris et qu’on faisait avec, mais vu les habitudes étranges qui étaient toutes dictés par une espèce de pseudo divinité ça faisait un peu peur. Est-ce que c’était pareil au temps de la Grèce antique avec les gens de ma famille ? Je devrais peut-être leur poser la question. Je savais déjà que tata Diane, avait un avis très tranché en ce qui concernait les histoires de vénération, de bénédiction divine et compagnie. Je savais aussi qu’il était pas spécialement positif, mais je connaissais pas celui de tonton Hadès ou tata Athéna. J’aurais bien aimé avoir celui de ma mère, mais elle était de toute façon pas là a cause de Bobos. Et puis j’étais même pas sûre qu’elle aurait accepté de me répondre à la base.

- Mais heu sans vouloir vous vexer. Vous êtes pas sensé chasser vos proies et donc pas dépendre de l’agriculture et l’élevage ?


« JUSTEMENT ! La chasse parlons-en, vous aimeriez vous, faire votre jogging tranquille et d’un coup comme ça POUF ! Un carnivore vous saute dessus pour vous dévorer ?  Non mais allô quoi, dans quel monde on vie ?»

...J’étais quasiment sûre que les tyrannosaure ne mangeaient pas d’humains contrairement à ce qu’on pouvait voir dans Jurassic Park, mais je devrais peut-être demander à Astrid histoire d’être sûre quand on serait rentré.

- C’est super tout ça, mais pour le bateau on fait comment au fait ?

« Ah ça ? Continuez un peu plus loin vous trouverez la pirate. Mais attention aux monstres flagadas. »


« Je les connais ! »
S’exclama Ikéa, « il paraît qu’ils enchantent les gens si on fait pas plus attention. »

Donc si on trouvait la pirate, on trouverait un bateau. Sauf si elle était comme Jack Sparrow dans Pirates des Caraïbes et qu’elle courait sans cesse après -ce que j’espérais pas- A priori si le dinosaure restait dans le coin pour enchaîner ses barques, ça faisait déjà un truc en moins dont on devait se soucier, manquait plus qu’a trouver la pirate et les monstres flagadas. Il ne fallut d’ailleurs pas longtemps, même pas 100 mètres plus loin, ce qui ressemblait fortement à ce qu’on pourrait imaginer d’une pirate, était debout face à plusieurs monstres qui ressemblaient plus à des blobs qu’autre choses en terme de consistance et qui avaient l’air d’avoir deux de tensions vu leur manière de se mouvoir :

« Attention ! » Cria Ikéa « La pirate est en train de se faire envoûter par les monstres flagada ! »

Je crois que tout le monde l’avait remarqué

- Et comment on s’en débarrasse ?
Demandais-je

« Ah ça j’en sais rien. Je suis guide de haute montagne pas experte en monstres »


C’était une manière de dire qu’elle servait a rien quoi.

Moses.



Stella L. Bennett
« Un grand pouvoir et un grand coeur engendre une grande Popularité »

Stella L. Bennett

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J'ai fini par comprendre qu'on forme un tout et que je n'ai pas le droit de vous garder dans l'ignorance. Aidez-moi à retrouver ma lumière d'autrefois.

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________________________________________ 2021-12-05, 11:59 « Un grand pouvoir et un grand coeur engendre une grande Popularité »

le cardinal et la truite
ft skyler et d'autres

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

Un train. Un train avec des compartiments qui n’avaient aucuns liens les uns avec les autres. Un train. Je vous ai dis que j’aimais pas les trains ? Oui ? Non. Bon eh bien maintenant vous savez que je n’aime pas les trains. Enfin si j’aime bien mais juste celui d’Harry Potter. Cependant, je me rendais compte que j’étais peut être déjà clairement à la limite de l’énervement et la rouquine, Deborah me le fit rapidement remarqué. Je m’étais détendue, enfin plus ou moins parce que la suite des évènements, c’était pas ça. Mais alors vraiment pas.

Quand on y réfléchit, j’aurais pu utiliser la téléportransportation pour partir d’ici mais vu que la malédiction avait clairement amoindri la chose, peut être que ça fonctionnerais pas. Mais je n’eu clairement pas le temps de réfléchir plus à ça qu’on se retrouvait dans une situation dès plus abracadabrante et je pèse mes mots. Je vous ai dit que j’aimais pas le train ? Ah oui déjà. Mais donc, la situation confirme bien le fait que j’ai horreur de ça. Nous avancions sur les nombreux paysages complètement différents et aller voir le contrôleur, c’était peut être pas l’idée du siècle mais vu que tout le monde semblait vouloir y aller, je suivais le mouvement.

Bref, on vous passe le passage d’Alois attrapé, de la louve, du poisson chelou. On arrive sur une plage. D’un mouvement de main, j’aurais pu me changer mais j’en avais pas envie, non c’est parce que je n’en eux clairement pas le temps parce que je me rendais rapidement compte de la présence d’un dragon et d’un mégalodon. Rien que ça. Un dragon endormi, l’étagère qui hurle, une autre femme qui s’excite, non clairement, c’était plutôt pas mal comme aventure. Je rigole. Clairement, sauver des scouts, c’était clairement pas mon délire, je voulais juste retourner à Storybrooke mais apparemment, vu l’état actuel des choses, c’était pas dans l’idée. Bon… Dragon ok. Mégalodon ok. Bon un truc de moins à penser. Je suivais la marche vers le sauvetage des scouts en trainant légèrement des pieds.

Marcher en talons dans le sable, y’a que ça de vrai (je rigole). Soupirant, j’écoute la conversation entre Pomme d’amour et le T-Rex qui se voulait Vegan avant de nous dire d’aller auprès de la pirate et de méfier des montres flagada. De mieux en mieux. Une pirate envoutée par les monstres flagada maintenant « Sérieusement ? Pourrais-pas y avoir juste un truc normal pour une fois dans cette aventure ? C’est trop demandé ? » Soupirais-je avant de me transformer en fée Enchantix. Fallait vraiment que je m’entraine avec les Winx pour devenir une Believix. Au moins, si on était attaqués, je pourrais me défendre, c’est mieux que rien.

« Bon au moins, mes pouvoirs fonctionnent ici, c’est déjà ça. Pas que je sois non plus rassurée à cent pour cent ceci dit » L’armoire Ikéa me regarde avec un grand sourire « j’adore vos cheveux ! » « Merci mais c’est pas le moment pour les compliments, pas que je sois contre mais là, faudrait mieux libérer la pirate. » Les monstres flagada commençaient à dangereusement s’avancer vers nous malgré leur lenteur énervante. Prenant mon envol « j’espère que vous avez amenés vos lunettes de soleil. » je lève les deux mains « décharge d’énergie solaire ! » lançais-je avant qu’une puissance onde de choc magique et solaire n’atteignant les monstres et ne les fassent disparaitre dans une puissante lumière orangée « trop cool ! J’ai pas perdue la main ! » énonçais-je victorieuse avant de revenir sur le sol, posant les deux pieds mais restant sous ma forme féérique juste au cas où.

Bon, déjà un truc de fait mais apparemment, la pirate n’avait toujours pas les idées claires vu qu’elle venait d’attraper Ikéa et la menaçait dangereusement « Eh oh, on attrape pas les gens comme ça, un peu de politesse quand même ! » lançais-je avant de lever la main « arc en ciel magique ! » de la poussière de soleil entoura la pirate qui finit par reprendre ses esprits et libéra la blonde. Elle pose son regard sur nous « oh merci beaucoup. Ça m’arrive souvent de me faire avoir, ils apparaissent d’on ne sait où et c’est toujours dur de pouvoir s’en dépêtrer. Ils sont insupportables mais je crois que vous êtes les bonnes personnes pour nous aider. Comment puis-je vous remercier ? » Je regarde tout le monde et souris « vous pouvez nous emmener sur l’eau ? On veut aller sauver les scouts mais on a pas de moyens de locomotion. » enfin moi j’avais toujours mes ailes et j’aurais pu user de la poussière de fée sur les autres mais pas sûre qu’ils soient totalement pour « oh oui, bien sûr, venez donc, je vais vous y emmener. » Alors qu’on monte sur le bateau, je souris légèrement avant que la pirate ne reprenne la parole « heureusement que je tombe sur vous et pas sur cette bande de cinglés qui s’amusent à sauver un arbre tous les deux jours. » souffla t’elle.

Apparemment donc, dans ce monde de fous, des fous s’amusaient à sauver un arbre tous les deux jours. Après tout, chacun son délire ceci-dit. Je ne tardais pas à remarquer que le bateau ne bougeait pas « je vais voir pourquoi on avance pas » énonçais-je à la rouquine, Deborah qui se trouvait non loin de moi. M’approchant de la pirate qui était aux commandes de son navire « ils avaient pourtant prévu du mauvais temps pour aujourd’hui mais il fait grand beau. Ces maudits macaques suédois prédiquateur de mauvais temps vont me rendre dingue. Mon bateau ne bouge pas sans le vent et la pluie. » un léger sourire perle sur mes lèvres « je peux peut être vous aider » m’humectant les lèvres, je reprends la parole « détournement du soleil » le ciel commencent à se remplir de nuage tandis qu’un vent frais se fait sentir et que la pluie commence à tomber. Pluie magique par chance, elle ne mouille pas mais le vent permets au bateau de bouger « j’ai concentré toute la pluie et le vent uniquement sur les voiles afin que le bateau puisse avancer. » énonçais-je simplement.

Le bateau avance et nous finissons au bout d’un long moment par atteindre les scouts. Ils étaient tous complètement paumés. Mais quand je dis paumés, c’est qu’ils se tournaient tous autour les uns des autres. Prenant mon envol, je me retrouve au dessus d’eux et les aide au maximum à monter sur le bateau. Finalement avoir pris ma forme féérique aidait pas mal. Une fois qu’ils furent tous sur le bateau, j’atterris et les regardent sans rien dire avant que l’un d’entre eux ne prennent la parole « là-bas, sur l’île, la goule… » hein ? « Une goule majestueuse là-bas, elle énerve un mastodonte avec la vue sur des ruines celtes. » pourquoi pas après tout… Finalement, elle nous ramène tous sur la terre ferme. Je reprends ma forme humaine, histoire de reprendre un peu d’énergie et tandis que la pirate s’occupe des scouts, Ikéa se tourne vers nous « l’autoroute. Il faut aller vers l’autoroute, c’est au milieu de l’autoroute que des tueurs volumineux habillent des indiens schématiquement. » ah oui…de mieux en mieux.

Soupirant légèrement, l’idée et surtout l’image me fait néanmoins sourire « eh bien allons-y… » cependant, avant même qu’on puisse avancer, un troll des montagnes, style Harry Potter apparaît devant nous. Gluant, puant et édenté avant de nous fixer en tendant son énorme main « il veut des haricots violets senteur chevreuil. Il en veut dix, sinon, il nous laissera pas passer. » Oui…d’accord…ET ON LES TROUVE OU TES HARICOTS SENTEUR CHEVREUIL ?

crack in time
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