Amelia Peters « La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
| Cadavres : 3376
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________________________________________ 2021-10-13, 00:04
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| Amelia Peters avait toujours eu le cœur sur la main alors, naturellement, quand elle s'était aperçue qu'il y avait un refuge pour les sans abris en ville, elle avait foncé. Presque littéralement. Mais comment refuser de tendre la main, justement, à ceux qui en avaient le plus besoin ? Les habitants de Storybrooke avaient beau venir de mondes qui se faisaient appeler "des contes", ça ne voulait pas dire que leur vie était rose bonbon. Bien au contraire ! Pour commencer, le Sort Noir était passé par là, s'assurant que pendant vingt-huit ans de faux souvenirs, la plupart des habitants souffre de son quotidien mais aussi du passé que la magie avait implanté dans son esprit. Emma Swan avait certes résolu ce problème depuis plusieurs années mais ça n'avait pas réglé les problèmes de tout le monde. Parfois, on pouvait même avoir l'impression que ça les avait empiré tant les querelles divines et titanesques et autres catastrophes magiques ou scientifiques s'enchainent perpétuellement en ville. En bref, la propriétaire de la pâtisserie La Pelle à tartes considérait encore, en 2021, que les plus nécessiteux avaient encore besoin d'elle. Elle tendait même à croire qu'ils en avaient plus que jamais besoin, mais c'était sans doute une impression liée à son mandat de secrétaire de la maire qui allait bientôt prendre fin. Et qui disait perte de cette fonction, disait plus de temps libre pour Amelia, cette pile électrique qui ne s'arrêtait presque jamais quitte à s'oublier elle-même tant elle s'occupait des autres (qu'ils le veuillent ou non, d'ailleurs). Il était probable que certains en aient profité au sein de l'équipe municipale car les gens avaient tendance à user et abuser de la générosité d'Amelia qui laissait faire, soit par naïveté, soit par pur altruisme. Contrairement à la situation jusqu'à présent décrite, Amelia n'était pas tout à fait un Bisounours et, en sa qualité de lionne, pouvait sortir les griffes (littéralement) si on la titillait un peu trop. Elle avait certes un grand cœur mais possédait des convictions au moins aussi importante pour lesquelles son âme flamboyante s'enflammait rapidement. D'autre part, elle détestait plus que tout qu'on la prenne pour une idiote et ne manquait pas de le faire comprendre lorsque ça arrivait. Heureusement, au refuge des sans-abri, personne n'avait jamais tiré un profit malsain de sa bonne volonté et de son dévouement, sans doute parce que les bénévoles qui s'en occupaient étaient tous un peu comme elle : des gentils désireux de redistribuaient aux autres ce qu'ils avaient en quantités suffisantes pour faire la différence dans le monde et le rendre au moins un tout petit peu meilleur et plus juste tout le monde sans pour autant croire qu'on pouvait obtenir la paix dans la monde en fermant les yeux pour faire un vœu. Amelia n'était pas, à proprement parlé, bénévole au sein de l'association. Mais elle s'y était suffisamment intéressée pour savoir que ses gérants étaient toujours en quête de denrées pour leurs bénéficiaires et des denrées, ça tombait bien, elle en avait à la pelle (à tartes) ! Alors elle avait pris l'habitude de passer régulièrement une tête au refuge dès qu'elle avait de quoi nourrir les bouches plus affamées que la sienne. C'était le cas ce jour d'octobre-là. Quand d'autres auraient profité de leur pause déjeuner pour se détendre d'une longue matinée de travail passée à l'arrière boutique de La Pelle à tartes pour confectionner toutes sortes de douceurs pendant que son associée, Cassie Warren, s'occupait de la vente et jouer les barristas, Amelia avait décidé de manger en deux temps trop mouvements avant de chargé le coffre de sa Twingo rouge de toutes les chutes et autres invendus ou invendables à sa disposition pour les déposer au refuge. Halloween étant proche (moins de vingt jours avant l'échéance, Amelia avait hâte que les enfants sonnent à sa porte pour demander des bonbons ou un sort, elle serait prête à les recevoir dignement !), ce qu'elle rapportait avait un parfum d'automne et de citrouilles qui, la pâtissière l'espérait, mettrait du baume au cœur à tous ceux qui y goûteraient. Une fois garée à quelques pas du refuge, véritable microcosme au sein de la ville, Amelia sortit en trombes de son véhicule, le regard à l'affût. Avant de décharger tout ce que son coffre contenait la jeune femme voulait quand même s'assurer qu'un bénévole était dans le coin pour réceptionner et organiser ce qu'elle rapportait. La chance, justement, lui sourit. Amelia était à peine à l'entrée du refuge quand ses yeux noisettes se posèrent sur Jasmine, une jeune bénévole très investie qui plaisait beaucoup à Amelia. Levant la main, la pâtissière la héla : - Eh Jasmine ! J'ai des trucs pour toi ! s'écria-t-elle, songeant que la jeune femme la connaissait suffisamment pour savoir ce qu'il fallait comprendre par "des trucs". La jolie brune, d'ailleurs, ne tarda pas à se diriger vers elle et Amelia, maintenant qu'elle avait délivré son important message, passa aux politesses d'usage (ce avec quoi une personne lambda aurait commencé, en fin de compte) : - Salut, au fait. Ca va ? Je tombe pas trop mal ? Amelia espérait que non : elle n'avait pas très envie de devoir repasser, non pas qu'elle ne trouverait pas le temps mais parce que ses denrées n'avaient pas toute la vie devant elles ! |
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