« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Conan Richardson-Kennedy
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Un long soupir sortit de sa bouche tandis qu'il tapotait son stylo contre ses dossiers. Il était agacé, encore une fois et toujours à cause de la même personne. Gavin avait le don de le mettre hors de lui. Conan l'avait pourtant mit en garde plusieurs fois, il ne supportait pas les remarque désobligeante de son partenaire mais ce qu'il supportait le moins. C'était quand Gavin disparaissait dans la journée sans donner de nouvelles. Ils étaient censés avancer sur une affaire ensemble, Conan était devant le dossier, seul pendant plus d'une heure et demi maintenant. Cette affaire allait encore traîner parce que Monsieur Reed avait décidé qu'il y avait des affaires plus importante que son travail. Conan serra alors sa mâchoire avant de tourner le visage vers Connor et Hank qui travaillaient déjà ensemble. Ils discutaient du dossier tout en mangeant les donuts que Connor avait gentiment ramené. Tant pis, il allait l'avancer sans lui. Il n'avait pas besoin d'un débile comme lui. Conan claqua alors sa langue contre son palais se décidant enfin à ouvrir le dossier qui se trouvait en face de lui. Une série de meurtre que la police n'arrivait pas à comprendre. Tous disparaissaient mystérieusement devant chez eux. Aucune trace de lutte, aucune trace de sang ou même de balle. Rien. Comme si les victimes s'évaporaient comme des fantômes. Conan savait que le surnaturel existait maintenant, il avait mit du temps avant de l'accepter mais maintenant cela faisait partie de sa routine depuis un moment maintenant. Assez pour savoir que ce n'était pas l'œuvre d'un fantôme.
Il fronça les sourcils avant de poser son stylo sur le papier vierge de son dossier. Les femmes disparaissaient chez elles. Les voisins n'entendaient rien à chaque fois et ce n'était que des femmes blondes, un peu plus de la vingtaine. Un tueur ? Ou se contentait-il de les revendre à des proxénètes ? Conan eut soudainement une idée. L'agresseur ne se faisait jamais remarqué quand il enlevait ses victimes et il n'y avait aucune trace de lutte. Soit il les appâtait, soit il les droguait. Peut-être même les deux. L'homme qu'il cherchait devait sûrement avec un beau physique pour pouvoir attirer les jeunes femmes vers lui. Conan s'apprêtait à noter toutes ses idées sur sa feuille mais son supérieur, Jeffrey Fowler le demanda dans son bureau. Sans discuter, l'ancien androïde s'y rendit. Son patron lui fit signe de s'asseoir avant de le faire à son tour. Il respira un bon coup avant de tendre un dossier à Conan qu'il récupéra.
« Une nouvelle affaire ? Mais je suis déjà sur l'agresseur fantôme. »
« J'en ai rien à foutre, Conan. Je suis en manque d'effectif et si ton putain de partenaire passe son temps à disparaître. Je n'ai pas le choix. »
Conan fronça les sourcils avant d'ouvrir le dossier. Dinah Price, vétérinaire. Elle avait déclaré se faire suivre par un homme pratiquement tous les jours. Il se contentait juste de la suivre sans rien faire. Étrange. Que cherchait-il ? Un ancien amant ? Ou alors un admirateur ? Dinah était une belle femme ce ne serait pas surprenant. Mais ce n'était qu'une petite affaire de rien du tout, rien à voir avec celle qu'il avait actuellement. Il posa le dossier sur le bureau avant de croiser ses bras contre son torse.
« Ce n'est pas juste de me punir comme ça pour les conneries de Gavin. »
« Bon, écoute. Je suis débordé, on est tous débordé. Et j'ai autre chose à foutre que de m'occuper de tes états d'âme ! Ne t'en fais pas, je me chargerai de Reed quand il sera de retour ! Alors maintenant dégage. »
« Bien. » lâcha t-il sèchement. « Alors permettez-moi de le frapper quand il rentre. »
« Avec plaisir. »
Conan sortit du bureau poussa un nouveau soupir avant de passer sa main sur ses sourcils essayant de se calmer. Tout le bureau regardait dans sa direction, ils avaient tout entendu. Vu comment Fowler hurlait à chaque fois ce n'était pas étonnant. Il vit même le regard désolé de son frère. Sans attendre, il prit sa veste en cuire blanche et sortit du bâtiment afin de rejoindre le lieu de travail de Dinah, agacé. Il avait vraiment une tête à s'occuper des petites affaires comme ça ? Apparemment. Une fois devant le bâtiment, il entra . La femme qui se trouvait à l'accueil salua Conan avant de se lever de sa chaise. Sans attendre, il montra son badge de détective à la secrétaire.
« Je viens voir Madame Price. »
« Elle a des problèmes ?... »
« Non j'ai juste quelques question à lui poser, rien de grave ne vous en faites pas. »
La jeune femme hocha doucement la tête avant de partir chercher Dinah. En attendant, il jeta un coup d'œil à la nourriture pour chien et tout ce qui allait avec. Il était curieux, pour Sumo le chien de Connor ou encore Izzie, la chienne de Gavin. Sumo était un St Bernard, un chien plutôt massif alors que Izzie, c'était littéralement une crotte sur patte et de ce qu'il voyait. Ce n'était pas la même nutrition pour le deux chiens. Conan se redressa vivement quand il entendit des bruits de pas se rapprocher de lui. Il vit la secrétaire en compagnie de Dinah cette fois-ci. Il afficha un petit sourire avant de remercier l'inconnue. Il finit alors par se rapprocher de la vétérinaire avant de lui tendre amicalement la main tout en gardant son air sérieux sur le visage.
« Bonjour. Dinah Price je supposes ? Ne vous en faites pas, je viens seulement pour le coup de fil que vous avez passé ce matin. J'aurai des questions à vous poser sur cet homme et sur les chemins que vous empruntez. Vous voulez bien ? »
Elle accepta et emmena Conan dans son bureau. L'ancien androïde ne prit pas la peine de s'asseoir, il fixait simplement la jeune femme avant d'ouvrir son dossier qu'il posa simplement sur le bureau. Il relut en diagonale le résumé de l'appel avant de se rapprocher de la fenêtre de son bureau. Il observa longuement les alentours afin de voir si il ne trouvait pas ce fameux suiveur.
« Avez-vous déjà vu le visage de l'homme qui vous suit ? Un ex ? Une aventure qui a mal fini ? Quelqu'un vous en veux peut-être ? » Il se retourna finalement vers Dinah gardant son air froid sur le visage. « Il connait le trajet pour aller chez vous ? Et ça fait combien de temps qu'il vous suit exactement ? Répondez bien à toutes ces questions pour que je puisses vous aider, Madame. »
Ce n'était peut-être pas qu'un simple suiveur. Et si c'était le fameux agresseur fantôme ? Celui qui n'enlevait que les blondes dans leur maison. A tout moment, Dinah pourrait se faire droguer et enlever. Mais avant d'arriver à des conclusions aussi attive, il préférait faire le tour des questions. Ce serait dommage de se tromper de jugement juste parce qu'elle était blonde.
« Si cela ne vous dérange pas, je vais vous suivre toute la journée afin d'inspecter les alentours. Il faut déterminer pourquoi cet homme vous suit et sur quel chemin. C'est juste la routine ne vous en faite pas. Ce n'est pas la première fois que l'on fait ça. »
Il récupéra son dossier et le glissa sous son bras avant de hocher vivement la tête.
« Je vais attendre dans la salle d'attente que vous finissiez votre journée de travail mais avant ça, répondez à mes questions je vous prie. »
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Dinah Price
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-Martina, un détective privée devrait bientôt passer et...
-Je... Je m'appelle Julie en fait...
Je ne pus m'empêcher de m'arrêter, tournant lentement la tête vers ma secrétaire, outrée qu'elle ait osée me couper la parole qui plus est pour me reprendre. Sur son prénom qui n'intéressait personne, même pas elle-même. Je marchais jusqu'à son bureau, le bruit de mes talons claquant sur le carrelage coupant le lourd silence qui s'était installé. Je posais mes yeux yeux dans les siens, menaçant et reprit.
-La prochaine fois que tu me coupes non seulement tu te retrouveras à la porte mais je m'assurererais aussi que jamais quelqu'un d'autre ne t'engage. Compris ? Elle hocha la tête prestamment et je pus reprendre ma phrase initiale avec un léger sourire satisfait. Bien. Je disais donc, Martina, qu'un détective privée va passer. Je hais les détectives privées, ils se croient bien trop malins alors tu me feras le plaisir de le faire attendre au moins une demi-heure avant de me l'envoyer. Il faut bien ça pour leur estime.
Elle hocha de nouveau la tête, et je pus enfin partir pour me mettre à mon travail. Des patients m'attendaient et ces superbes boules de poils n'allaient pas se soigner tout seul. Depuis que je travaillais en tant que chef de la mafia, il était de plus en plus cmpliqué de gérer le cabinet de vétérinaire mais je trouvais toujours le temps pour, quitte à sacrifier mon sommeil. Les animaux étaient bien trop importants pour moi, il était donc hors de question que je mette de côté mon métier de vétérinaire pour la mafia. Heureusement j'avais pu embauché des assistantes qui s'occupaient de la majorité des patients mais je souhaitais tout de même exercer. J'avais longtemps travaillé pour en arriver où j'en étais aujourd'hui. Les animaux étaient tout ce que j'avais, tout ce pourquoi j'avais toujours travaillé, tout ce que j'ai toujours aimé. Étant moi-même un ancien chat, il était de mon devoir de les aider. Les heures avancèrent donc rapidement, passant de chats à chiens ainsi qu'un serpent, pour changer. Puis, Martina vint me déranger, ce qu'elle dorait faire visiblement. Elle avait le don pour gâcher mes journées.
-Excusez-moi de vous déranger mademoiselle Price mais un policier est là pour vous poser quelques questions ?
Quoi ? Mais de quoi elle parlait cette idiote ? Pourquoi un policier viendrait me voir ? Je pensais immédiatemment à la mafia et commença à paniquer, sachant très bien que de nombresues choses incriminantes se trouvaient dans mon bureau. Même si celles-ci étaient bien cachées dans un coffre, je préférais que personne ne s'y immisce. Puis je me rappellais alors de ce que je lui avais dis ce matin... La coincidence était trop grande. Martina, la personnification même de la stupidité, avait dû confondre le détective privée avec un simple policier. Je levais les yeux au ciel quand je me rendis compte de tout cela, avant de m'énerver en comprenant qu'elle n'avait pas, une fois de plus, suivi les instructions que je lui avais donnée.
-Mais pauvre idiote ce n'est pas un policier, c'est le détective privé duquel je t'ai parlé ce matin ! T'as la mémoire d'un poisson rouge, fais toi soigner ! Je t'avais spécifiquement dis de le laisser poireauter, pourquoi tu es venue me chercher si vite ?
-Mais il a montré un badge, je croyais que c'était un badge de policier...
-Par pitié, tais toi ! Arrête de t'enfoncer, ça n'arrange rien. Et puis, sors de là retourne travailler tu m'inssuportes.
Je lui fis signe de dégager avant de la suivre pour rencontrer le fameux détective privée. Tant pis pour le faire poireauter, autant qu'on en finisse le plus vite possible. Je m'avançais alors vers lui, l'observant sous toutes les coutures au fur et à mesure de ma marche. Arrivée à sa hauteur, il parla et ça me fit un choc. Je le connaissais, j'en étais certaine. Ce visage... Il avait vingt ans de plus quand je l'avais rencontré, mais je pourrais y mettre ma main à couper, c'était lui. Conan. Le prisonnier, celui à qui j'avais demandé de tuer quelqu'un pour moi, puis à qui j'avais demandé de me tuer si nécessaire... Avant que je mette tout le monde hors de danger en me laissant mourir seule et avouer à Llwynog l'amour que j'éprouvais pour lui. C'était un mensonge, bien sûr. Je ne l'aimais pas, non, non et non. J'avais seulement dis ça pour qu'il soit trop choqué pour réagir, au cas où les menottes que je lui avais mise ne suffise pas. Si je l'aimais, comment aurais-je pu couper les ponts aussi facilement ? Je ne pensais même plus à lui, il était complètement remplaçable. Enfin cela n'expliquait pas pourquoi un homme qui était présent dans une simulation de ma vie dans vingt ans se tenait devant moi et ne semblait pas me reconnaître. N'avait-il pas vécu la simulation en même temps que moi ? Je ne comprenais pas comment tout cela fonctionnait... Je devais me reprendre, le silence commençait à être un peu trop long... Je repoussais tout d'abord la main qu'il me tendait.
-Je ne sers pas la main de ceux qui travaillaient pour moi. Suivez-moi, nous serons plus tranquilles dans mon bureau.
Je l'emmenais donc jusqu'à mon bureau, toujours autant décontencancée par la situation en essayant de le montrer le moins possible. Fort heureusement, Conan ne s'assit pas. Je ne lui en avais pas donné le droit, donc cela me paraissait normal mais certains aimaient prendre leurs aises en entrant ici. Je restais la maitresse des lieux et la présence de chaises ne signifiait pas qu'elles sont faites pour être utilisées. Il finit par reprendre la parole en me harcelant de questions. Doucement... Je ne pouvais pas me concentrer sur 300 questions à la fois tout en réfléchissant à comment aborder le sujet qui me titillait.
-Vous savez que vous pouvez me poser une question à la fois ? Heureusement que je ne suis pas aussi bête que mon assistante.. Non, je n'ai jamais vu son visage, il prend soin de mettre une casquette, des lunettes de soleil, et un masque chirurgical. Je n'ai donc aucune idée de qui il est. Il me suit depuis... Je dirais quatre jours maintenant. Je ne m'en inquiétais pas plus que ça au début n'ayant pas peur d'un cas comme lui. Je sais très bien me défendre en cas de besoin. J'ai l'habitude d'avoir des fans, vous savez quand on a mon physique c'est normal... Mais là, j'avoue que ça commence à être vraiment bizarre. Il semble connaître tout de mes habitudes : l'heure à laquelle j'arrive au cabinet, celle à laquelle je pars, où j'aime faire mes courses, où j'aime aller... Partout où je vais, il y est. Tout cela répond à vos questions ?
Il expliqua ensuite ses méthodes, en particulier qu'il comptait me suivre le reste de la journée... Je ne pus m'empêcher de lâcher un long soupir. Super... Je n'aurais donc pas un boulet qui me suit, mais deux. Quelle aubaine. Je doutais que ses méthodes soient très efficaces et m'apprêtait à rétorquer pour le faire changer d'avis avant de me rendre compte quelque chose... S'il me suivait toute la journée, cela voudrait dire qu'il pourrait me servir d'assistant personnel. Je le voyais déjà porter mes courses et faire le ménage chez moi. C'était parfait ! Un esclave, c'était exactement ce qu'il me fallait.
-Oui, oui suivez-moi tant que vous voulez mais sachez que vous avez intérêt à vous rendre utile. C'est hors de question que vous me suiviez sans rien faire. Je dois aller en courses justement, vous pourrez donc portez ce que j'achète. Une fleur délicate comme moi ne peut pas se permettre de se casser quelque chose, vous comprenez assurément.
Voilà qui réglait tout ce qu'il avait à me demander et m'informer. Je devais maintenant m'assurer d'en savoir plus sur cette histoire de saut dans le temps... Savait-il qui j'étais et ce que j'avais fais ? Mais il ne semblait absolument pas troublé par la situation contrairement à moi, ce qui me faisait douter. Tant pis, il valait mieux que je sache ce qu'il savait réellement. Pas le choix.
-Si c'est tout ce que vous aviez à me demander, je vais en effet vous demander d'attendre sagement en salle d'attente. Mais avant cela, une petite question... Auriez-vous, par le plus grand des hasards, le souvenir d'avoir tué quelqu'un pour moi dans une prison à New York dans 20 ans ?
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Conan Richardson-Kennedy
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La journée allait être très longue. Extrêmement longue. La disparition de Gavin, la bonne humeur de Fowler et maintenant cette femme qui se prenait pour la septième merveille du monde. Il se sentait presque désolé pour la secrétaire qui lui servait de larbin. Pas besoin d'être un professionnel pour savoir comment Dinah traitait son entourage. Une bonne garce. Le genre de personne que Conan ne supportait, déjà que supporter les humains étaient fatiguant pour lui. Quand il entendait les réponses de Price à toutes ses questions, il se retenait de ne pas lever les yeux au ciel. Pourquoi Gavin n'était jamais là quand on avait besoin de lui ? Il préférait poursuivre un tueur en série plutôt que de supporter une femme pareille. Il avait déjà envie d'abandonner l'affaire mais ce n'était pas son genre. Conan aimait clôturer un maximum les enquêtes qu'on lui donnait. Un faux sourire prit alors place sur le visage de l'ancien androïde quand Dinah finit de répondre à toutes ses questions. Au moins, Miss Univers avait prit le temps de répondre à toutes ses questions. Une chose était sûr, il ne lui demanderait pas grand chose à cette Dinah, elle avait l'air aussi intelligente qu'une huitre. Enfin ce n'était pas le moment de s'énerver contre elle. Il était censé la protéger, pas se prendre la tête avec elle. Quand il remit correctement son dossier sous le bras, il pensait pouvoir partir dans la salle d'attente afin de patienter jusqu'à la fin de sa journée de travail. Sauf que Dinah reprit la parole mentionnant les courses qu'elle devait faire mais surtout le fait que Conan devait se rendre ''utile''. Il avait toujours été utile pour les autres mais pas de cette façon. Jamais.
Il fronça automatiquement les sourcils alors que la colère montait petit à petit en lui. Quand Gavin finirait pas revenir, il allait lui coller une droite monumentale. Oui, il devait passer ses nerfs sur son imbécile de partenaire, pas sur celle qu'il devait protéger. Conan se racla rapidement la gorge pour ravaler sa colère et sa fierté. Oh, bien-sûr il n'allait pas accepter la requête de Madame mais il allait l'annoncer avec beaucoup de calme et de diplomatie. C'était important. Connor lui avait toujours dit que la politesse c'était important chez les humains. Pourtant quand il se trouvait en face de Dinah, il avait beaucoup de mal à le croire. Un sourire glacial prit place sur le visage de Conan tandis qu'il pencha légèrement sa tête sur le côté essayant de paraître adorable, comme son frère. Inutile de préciser que c'était un échec cuisant.
« Une fleur délicate ? Je pensais que vous saviez vous défendre. Si vous êtes doué pour le combat, vous le serez sûrement pour porter quelques sacs. Vous en faites pas, vous surveillez sera déjà un travail assez conséquent. »
Pour accentuer sa dernière phrase, il se contenta de regarder Dinah de la tête aux pieds. Il n'avait pas peur de montrer aux autres qu'il ne les supportait pas et c'était le cas de Madame Price qui se prenait pour une personne qu'elle n'était pas. Importante ? Des vétérinaires, c'était assez fréquent dans cette ville. Des blondes aussi et des casse-couille encore plus. Enfin, il était prêt à sortir du bureau de sa cliente mais cette dernière lui posa une question à son tour. Il se tourna une nouvelle fois vers elle par politesse et écouta sa question. Son visage resta de marbre malgré la question étrange qu'elle venait de poser.
« Dans 20 ans ? Ça ne s'est pas encore produit, pourquoi je me souviendrais de ce genre de chose ? » Conan marqua un petit moment de pause réfléchissant rapidement à la question qu'elle venait de lui poser. « Vous étiez une des victimes de l'accident de fin 2020 je présume. Vous avez voyagez dans un monde qui n'était pas notre alors non, je n'ai tué personne pour vous. Mais si votre agresseur est un peu trop violent, ce sera sûrement le cas. »
Il hocha doucement la tête avant de marcher doucement vers la salle d'attente laissant alors Dinah faire son travail. Conan s'assit sagement sur une des chaises dans un coin de la pièce tout en se tenant bien droit dessus. Il était prêt à passer l'après-midi dans cette position sans bouger mais une personne attira son regard dehors. C'était lui, l'homme qui s'amusait à la suivre. Casque, masque et il se tenait sur le trottoir d'en face. Inutile de se lancer dans une course poursuite. Avec le trafique qui les séparaient, la foule dans laquelle l'agresseur pouvait se cacher. Le terrain de jeu que son ennemi avait choisi était bien pensé. L'homme masquait savait que Dinah avait demandé de l'aide et maintenant il montrait à Conan qu'il avait un tour d'avance sur lui. C'était ce qu'il pensait. Conan restait bien plus intelligent qu'un homme lambda. Il décida alors de détourner le regard pour le poser sur la secrétaire qui semblait, elle aussi avoir remarqué la présence de l'homme. Conan attendit un moment avant de prendre la parole.
« Depuis combien de temps vous savez que cet homme suit mademoiselle Price ? »
La secrétaire sursauta quand elle entendit la voix de Conan. Elle se tourna finalement vers lui avant d'afficher une petite moue.
« Pas si longtemps, c'est mademoiselle qui m'en avait parlé d'ailleurs. Elle m'a demandé de ne pas le laisser entrer. »
« Il a déjà essayé de le faire ? »
« Non. Jamais. Il se contente de regarder la boutique sans prendre la peine de se cacher. »
« Il vous a déjà suivie quelque part ? »
La jeune femme secoua négativement la tête avant de replonger son regard dans ses dossiers. Elle ne semblait pas du tout à l'aise à cause de cette situation. C'est pour ça qu'il ne prit pas la peine de poser d'autre question à Julie. Il étudia un moment le dossier de l'agresseur fantôme essayant de trouver des similitudes entre lui et l'homme qui s'en prenait à Dinah. Conan ne prenait même pas la peine de relever les yeux quand un client rentrait ou quand un chien venait aboyer dans ses jambes. Puis Dinah termina sa journée, Conan se releva rapidement de sa chaise et quand il posa un regard à l'extérieur il ne vit plus l'homme masquait. Il s'était comme volatilisé. Conan resta un moment à fixer la vitre avant de remettre correctement sa cravate noire. Il sortit du bâtiment en compagnie de Dinah avant qu'il ne lui fasse signe de passer devant.
« A vous l'honneur. »
Pas une question sur son travail, il s'en fichait. Il n'était pas là pour devenir ami avec elle. Non, il préférait plutôt scanner les alentours. Plusieurs immeubles dans les alentours, beaucoup de fenêtres mais l'agresseur n'était pas fan des armes à feu. Si il s'était amusé à suivre Dinah de cette façon pendant un moment, c'était pour bonne raison. Rien de mieux pour connaître le moment parfait pour l'enlever ou la tuer. Conan élimina donc les hauteurs. Cela ne servait à rien d'inspecter aussi haut. Son regard d'acier se posa sur toutes les ouvertures qui se trouvaient dans cette ruelle. Plusieurs recoins sombres mais beaucoup donnaient sur des habitations ou des arrières boutiques. Trop dangereux et pas assez protégé pour l'homme masquait. Voilà pourquoi il ne l'attaquait jamais ici. Cet endroit n'était pas idéal pour lui. Cet homme masquait avait beaucoup de similitudes avec l'agresseur fantôme. Conan commençait vraiment à penser que ces deux personnes étaient les même. L'agresseur fantôme faisait les choses bien et proprement. Les femmes disparaissaient sans une trace de lutte et de sang. Et cet homme qui passait son temps à étudier les trajets de Dinah... Il cherchait le moment parfait pour l'attraper. Conan marchait silencieusement aux côtés de la jeune femme alors qu'il regardait tout le temps autour de lui.
« Mademoiselle Price, je peux savoir où vous habitez ? Les hommes dans ce genre aiment enlever leur proie prêt de leur habitations. Il apprend vos faits et gestes par cœur. Je penses qu'il attend le moment parfait pour s'attaquer à vous. Tellement parfait que vous ne le verriez pas venir. » Conan remit correcteur sa cravate, peu inquiet par ce qu'il venait d'annoncer. « Il faut que je connaisses votre adresse pour mieux étudier les possibilités d'agression. »
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Je n'aimais pas ce détective privé. J'aurais aimé le virer sur le champ pour ne pas faire tout ce que je lui disais et même pire, pour me tenir tête. Il méritait que je l'oblige à quitter la ville. A ma manière. Il suffisait que je lui envoie quelques personnes de la mafia et il partirait d'ici aussi vite qu'il était arrivé. Il osait me tenir tête parce qu'il n'avait aucune idée de quoi j'étais capable, tout simplement. Enfin, pour l'instant le fait était que j'avais besoin de lui. Et je devais avouer que ça m'amusait d'avoir une sorte de garde de corps pour me protéger constamment. J'espérais au moins qu'il y aurait de l'action, que je ne paye pas cette feignasse pour rien... Enfin, il fallait que je trouve un moyen pour qu'il porte mes courses à ma place. La vie était bien plus compliquée maintenant que j'avais fais disparaître Llwynog de la mienne ! C'était bien pratique d'avoir un serviteur...
-Être douée en combat ne veut pas dire que j'aime utiliser mes capacités donc oui, je réitère, je suis bien une fleur délicate. Autant me battre que porter mes courses pourrait me blesser, et vous ne voudriez pas ça, n'est-ce pas ? Ce serait mauvais pour votre réputation et celle de votre agence...
Il répondit ensuite à ma question sur le fameux incident qui m'avait fait coupé tout contact avec Llwynog, où j'avais rencontré ce fameux Conan. Du moins une version de lui. Je préférais largement la version que j'avais rencontré dans le futur, qui avait été tué quelqu'un pour moi sans broncher. peut-être que cette version là aurait accepté de porter mes courses...
C'est bien ce que je pensais, seulement Llwynog et moi venaient du présent, les autres étant incorporé directement par la simulation mais en s'inspirant des autres habitants de la ville... C'est très étrange ! Je suis en tout cas très contente que vous seriez prêt à aller aussi loin pour me protéger. Vous n'êtes peut-être pas aussi incompétent que ce que j'imaginais.
Je lui fis signe de dégager de mon bureau rapidement, étant donné tout le travail que j'avais encore sur les bras. C'est ce qu'il fit et je pus enfin continuer à prendre les rendez-vous pour aider et soigner ces adorables petites bêtes. Entre deux rendez-vous, j'eus un peu de temps pour regarder mon téléphone et remarqua que j'avais reçu un message d'un numéro non-enregistré : "Ce n'est pas le gigolo que tu as engagé qui te sauvera de moi, ma poupée. Tu seras bientôt toute à moi, tu verras. Mais en attendant, je devrais m'en prendre directement à lui." Je haussais les épaules, très peu impressionnée ou encore alarmée par ce message. Croyait-il réellement me faire peur avec ces menaces ? Et pensait-il vraiment que j'en avais quelque chose à faire s'il s'en prenait au détective privé ? Il avait l'air de savoir se défendre et je venais de le rencontrer, qu'il vive ou qu'il meurt, ça n'avait aucune importance. Je reposais mon téléphone et retourna dans la salle d'attente chercher mon prochain client. Je finis ma journée tranquillement, sans repenser au message ou au fou qui me suivait puis finit par rejoindre Conan qui m'accompagna en courses, comme je lui avais déjà dis.
-Au fait, j'ai reçu ce message tout à l'heure. Je pense que vous ça devrait vous intéresser.
Je lui donnais mon téléphone, ouvert sur la conversation avec le fou. Malheureusement le numéro était masqué et je ne semblais pas pouvoir répondre sinon je me serais fais un plaisir de l'insulter. Tant pis, cela devra attendre jusqu'à ce qu'on le retrouve en face à face. Conan me demanda alors mon adresse. Je n'avais pas spécialement envie de lui donner mais je comprenais bien qu'il avait besoin d'une telle information pour me protéger correctement.
-S'il le faut... J'habite à quelques minutes d'ici. Je lui donnais l'adresse détaillée avant de reprendre. On est arrivées. Je vais jeter un œil à l'intérieur, je dois regarder les nouveaux arrivages et choisir les meilleurs éléments avant que les personnes sans style les achètent sans avoir aucune idée de la valeur de ce qu'ils portent.
J'entrais dans la boutique de luxe dans laquelle je faisais mon shopping habituellement. Il y avait aussi la boutique des Trémaine pas loin d'ici qui avait quelques belles pièces, mais après avoir rencontré Cassandre la folle à lier qui agissait comme un enfant de cinq ans, je refusais d'y remettre un pied. A peine entrée, la vendeuse habituelle m’agressa immédiatement.
-Mademoiselle Price ! J'avais peur que vous ne veniez pas aujourd'hui. Oh, je vois qu'un charmant jeune homme vous accompagne aujourd'hui... Vous êtes ?
J'intervins tout de suite avant que Conan puisse répondre.
-Lui ? Oh oui, c'est mon serviteur et garde du corps personnel. Vous n'avez pas besoin de connaître son nom, croyez-moi.
-Oh euh... d'accord. Ah oui, mademoiselle, j'ai quelque chose pour vous ! Un homme masqué bizarre l'a déposé un peu plus tôt et m'a demandé de vous le livrer quand vous passeriez... C'est romantique non ? Il ne voulait pas du tout que je sache qui il y est, je ne savais pas que vous aviez des amants si secrets !
Je la dévisageais de haut en bas. Je détestais quand cette pauvrasse d'employée faisait comme si nous étions amies. Enfin, ce n'était pas le plus important pour le moment. Je me tournais vers Conan, un peu perdue, je devais le dire. Il avait raison, cet homme savait tout de ce que je faisais et connaissait tous mes faits et gestes, jusqu'à connaître la boutique dans laquelle j'aimais aller après le travail. Mais c'était sûrement parce qu'il était fan de moi, tout simplement... Il ne m'offrirait pas un cadeau, sinon.
-Ce n'est pas mon amant. C'est un malade mental qui me suit partout depuis des jours. Montrez-moi ce "cadeau".
Je n'attendais pas de savoir si selon Conan c'était une bonne idée premièrement de dire la vérité à cette employée inutile et deuxièmement d'ouvrir le cadeau probablement empoisonnée. Je n'en avais rien à faire, ma curiosité était trop forte. La jeune femme sortit une boite noire entourée d'un ruban rouge de sous le comptoir et le posa sur celui-ci. Je l'attrapais et partit plus loin dans la boutique. Je n'avais aucune idée de ce qui se cachait à l'intérieur mais je ne comptais pas partager cette information avec elle. Conan, lui, pouvait me suivre, étant donné qu'il devait me protéger. Je m'assis sur l'un des sièges de la boutique et ouvrit le cadeau posé sur mes genoux. Ce fut avec étonnement que je découvris une magnifique nuisette. Je battais plusieurs fois des cils, essaynt de comprendre la signification de ce cadeau. Je le sortis de la boîte afin de voir la nuisette dans son ensemble. Ce faisant, je fis tomber une photo de la nuisette. Je posais la nuisette à côté de moi et attrapa la photographie. C'est, cette fois avec horreur, que je pus admirer une photo de moi type Polaroid, dormant, sous les draps de mon lit... Je déglutis, commençant sérieusement à avoir peur de cet homme masqué... Il était entré chez moi et m'avait regardé dormir. Et il m'avait prit en photo. Je retournais la photo et vit que quelque chose y était inscrit. Avec appréhension, je lis le message : "C'est dangereux de dormir nue, ma poupée, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver. Porte cette nuisette la prochaine fois, je sais qu'elle te protégera." Dégoutée, je mis la photo en boule et la jeta sur le sol puis déchira cette foutue nuisette.
-Il est complètement malade ! Toi là. Je désignais Conan du doigt, les sourcils froncés. Fais ton travail, et fais le vite. Je ne peux pas continuer à vivre avec ce fou qui s'introduit chez moi comme ça ! Il faut l'éliminer. Allez viens, on va le trouver et on va lui régler son compte.
Puis je sortis de la boutique comme une furie, bien décidée à faire payer ce sociopathe.
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Look into our eyes, we see the same things (dinahxconan)