« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
| | | [Amélia] Je n'ai pas le temps que tu finisse ta tarte. | |
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Mercredi Addams « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Cristina Ricci
C'est comme ça qu'on fini quand on s'en prend à ma famille!
A quoi je pense?
| Conte : La famille Addams | Dans le monde des contes, je suis : : Mercredi Addams
| Cadavres : 131
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________________________________________ 2021-09-12, 00:01 |
| C’est la fin de soirée et les gens profitent de leur week-end pour se retrouver, siroter une bonne boisson chaude dans le restaurant du coin ou aller faire quelques emplettes. La plupart d’entre eux sourient et démontrent le plaisir qu’ils sont à sociabiliser et profiter de leur samedi. Les enfants crient, rient, jouent ou choisissent leurs desserts. Pourtant, un point tache le joli tableau. Sans crier gare, une ombre noire traverse la foule, bousculant les personnes se trouvant sur son passage. Les gens protestent, mais en voyant à qui ils ont affaire, en général ils ne disent plus loin et partent dans le sens opposer. Hors de question de rester en présence d’une de ces dégénérées! En plus, dans son dos se balançait un gros sac brun qui semblait assez lourd. Personne ne voulait savoir ce qu’elle transportait dedans! Connaissant la famille, cela pouvait être un cadavre! Mercredi Addams ne faisait pas exception, elle était tout aussi étrange que le reste de sa famille.
Bien sûr, vous vous doutez bien que la demoiselle ne venait pas dans le quartier par plaisir. Elle était là pour affaire et elle comptait bien discuter de ce qu’elle voulait « régler ». Après tout, les Addams étaient habitués à s’inquiéter du « bien-être » des gens de la ville, même si cela relevait de leur propre interprétation du terme qui était quelque peu désagréable pour la plupart des mortels et divins. Elle revenait de la mairie, celle-ci étant fermée. Elle n’allait pas abandonner en si bon compte. Après tout, elle savait où travaillait la secrétaire quand elle ne se trouvait pas au bout du fil.
Un petit tintement se fit entendre lorsque la porte de la boutique « La pelle à tarte » s’ouvrit en grand sur la jeune femme dont les tresses ressemblaient à des cordes de pendu. C’était une petite fantaisie qu’elle s’était permise avant de demander à Max de lui couper la longueur en trop. Posant son regard sur la vendeuse, elle s’approcha du comptoir. Elle n’exprima aucun mot pendant une bonne minute, se contentant de la regarder dans les yeux sans la moindre expression, le temps que le malaise s’installe. Sa voix se fit lente et monotone.
- Je veux une tarte entière. N’importe laquelle. Prenez ce que vous avez.
Quand elle reçut ce qu’elle avait demandé, elle laissa tomber son sac en toile sur le sol et paya la brunette. Elle se penchant vers son sac et elle en sortit une sorte de lourd canon qui servait à propulser quelque chose de massif. Ouvrant le contenant, elle prit le dessert qu’elle mit dans le canon et avec son engin, elle sortit hors de la boutique. Au travers la vitre, Amélia pouvait voir Mercredi activer le détonateur et la tarte revola dans le visage d’un passant qui en tomba à la renverse. Sans même prêter attention à sa victime, inconsciente, mais bien en vie, elle retourna dans la boutique et remis son arme dans son sac.
- Ça, c’est fait. Cela fonctionne très bien. Bonjour madame Peters. Je suis Mercredi Addams. Je veux vous parler de ce qui cloche en ville et comment je pense régler les soucis. Vous n’êtes pas à la mairie, j’ai ainsi décidé de venir vous en parler ici. C’est d’une importance capitale. Déjà, il y a trop de règlements dans cette ville. Nous pourrions permettre la torture éducative et récréative. C’est important pour les enfants de souffrir afin qu’ils découvrent tout leur potentiel. |
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Amelia Peters « La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
| Cadavres : 3376
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________________________________________ 2021-09-12, 16:56
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| Amelia Peters était une femme aussi énergique qu'occupée. Quand elle ne s'occupait pas du secrétariat de la mairie (une tâche aussi fastidieuse qu'insolite, ville de Storybrooke oblige), elle revenait à ses premiers amours : la cuisine et la pâtisserie. Ainsi, quand elle n'allait pas travailler à la mairie, la quadragénaire se consacrait à sa boutique, La Pelle à tartes, ouverte depuis deux décennies (dont la majeure partie de faux souvenirs et de boucle temporelle, certes), un commerce dont elle était à la fois la gérante, la pâtissière en chef et l'une des vendeuses, le reste de la tâche étant brillamment accompli par Cassie Warren, embauchée trois ans plus tôt lors de son arrivée en ville. Gérer un commerce, assurer la production et s'occuper de la vente étaient trois aspects bien différents les uns des autres et pourtant, Amelia les appréciait de façon égale. Et s'il lui arrivait de prendre des extras, c'était uniquement pour assurer ventes et productions lors des temps forts de l'année. En ce beau samedi de septembre, la jeune femme était entièrement dédiée à sa boutique car elle ne travaillait jamais à la mairie les weekends, si bien que sa semaine de travail était presque terminée. Certes, Amelia ouvrirait dimanche matin, mais seulement jusqu'à 11h30, le temps pour ses clients d'assurer l'achat d'un bon dessert pour le repas dominical qu'elle-même filerait préparer une fois la boutique fermée. Pour l'heure, cependant, Amelia tenait la caisse. La fin de journée était calme mais son sourire était imperturbable. Comme à son habitude, la pâtissière releva immédiatement la tête en direction de l'entrée du magasin lorsque la clochette signala son ouverture. Elle aperçut alors dans l'encadrement de la porte une silhouette sombre de jeune femme sombre à la mine déprimée et stoïque. Pas tout fait le genre de client auquel Amelia était habituée mais ce léger détail ne l'empêcha pas de continuer à sourire. - Bonjour ! s'écria-t-elle de sa voix chaleureuse en chantante. Bienvenue à La Pelle à tartes, alors, qu'est-ce que je vous sers ? Un sourire toujours solidement accroché à sa bouche, Amelia attendit. Elle avait récité sa réplique à la perfection, maintenant c'était à l'autre jeune femme de s'exprimer, qu'elle soit à la recherche d'un gâteau, d'une oreille amicale ou même d'un câlin. Elle avait l'air si déprimée qu'Amelia n'aurait pas été surprise que ce soit pour un câlin gratuit qu'elle se soit aventurée dans la boutique, la devanture indiquant qu'on pouvait en demander si on en éprouvait le besoin. A moins que cette jeune femme ne sache pas exactement pour quelle raison elle avait poussé la porte du magasin ? Cette question s'installa en effet dans l'esprit d'Amelia, tout comme le silence s'était installé dans la boutique. La commerçante attendait, toujours souriante, mais décontenancée. Parce que ce n'était plus à elle de parler mais à l'autre. Sauf si elle ne pouvait pas parler ? Est-ce qu'Amelia était en train de se montrer grossière en présence d'une femme muette ou d'une Avox comme dans Hunger Games ? Elle s'apprêtait à poser la question lorsque, d'une voix monocorde en totale adéquation avec le reste de son personnage, la jeune femme s'exprima enfin. - Une tarte entière, n'importe laquelle ! C'est noté ! répéta Amelia avec entrain, décidant de ne pas insister pour faire choisir la composition à sa cliente qui n'avait pas l'air d'apprécier de s'occuper de ce genre de détails. Je vous mets une bonne tarte aux pommes, commenta-t-elle en s'emparer d'un des modèles dans la vitrine avant de soigneusement l'emballer dans une boite en carton. C'est un classique, une valeur sûre, c'est très rare que ça ne plaise pas, poursuivit-elle d'un air expert, ravie aussi de combler le silence malaisant que cette jeune femme était capable d'instaurer en quelques secondes à peine. Ca fera dix dollars dollars, annonça finalement Amelia en déposant la tarte emballée face à sa cliente. Cette dernière paya la somme exacte en laissant tomber, dans un bruit mat, le sac avec lequel elle se promenait et auquel Amelia n'avait jusqu'alors pas fait attention. Mais maintenant que la jeune femme avait délibérément attiré l'attention de la pâtissière sur l'objet, elle l'observait, l'air curieux et intéressé. C'était la première fois qu'on sortait une espèce de propulseur dans sa boutique et aussi la première fois qu'on y rangeait l'une de ses tartes. Si la jeune femme le lui avait dit avant, Amelia n'aurait pas sorti de belle boîte puisqu'il avait d'abord fallu qu'elle ressorte la tarte fraichement mise en boite pour la ranger dans son appareil. Mais bon, c'était fait et à présent la jeune femme quittait la boutique, sans que la pâtissière n'ait remarqué qu'elle n'avait pas emporté toutes ses biens. Chacun ses particularités, se dit Amelia, prête à retourner à ses affaires quand, au travers de la vitrine, elle vit sa cliente positionner son drôle d'appareil sur le trottoir et tirer. A sa plus grande horreur, la tarte vola dans les airs et assomma un passant. - Oh mon Dieu ! s'écria Amelia, sidérée, en portant ses deux mains à sa bouche. Elle espérait vraiment que sa tarte aux pommes ne venait pas de devenir l'arme d'un crime même si Amelia n'aurait jamais pu deviner l'usage que cette jeune femme comptait en faire au moment où elle l'avait acheté. April, si procès il y avait pour association de malfaiteurs, serait sans doute capable de démontrer son innocence dans toute cette histoire. Alors, quoiqu'encore choquée, Amelia saisit son téléphone portable et s'apprêta à courir au secours de l'homme entarté quand sa drôle de cliente fit de nouveau irruption dans la boutique. Amelia posa donc son téléphone à côté de la caisse et resta derrière le comptoir, bien contente de pouvoir mettre un meuble entre elle et l'autre femme, juste au cas où, même si, pour le moment, elle ne semblait pas constituer une menace directe. En effet, tandis qu'Amelia observait les passants en train de s'occuper de la victime de la tarte aux pommes volante (restait à espérer que cet incident ne se retrouve pas à la une du journal du lendemain, ça n'allait pas faire bonne presse à La Pelle à tartes !) qui, heureusement, avait seulement été sonné, la jeune femme rangeait calmement ses affaires, fière de son travail accompli. - Euh... Bonjour, répondit machinalement Amelia, totalement abasourdie par la décontraction de sa cliente. L'espace d'un instant, elle avait même songé à se féliciter que la chose qu'elle venait d'utiliser fonctionnait, par pure empathie pour cette jeune femme manifestement contente d'elle, mais, heureusement, sa sidération lui avait remis de l'ordre dans les idées. Ca n'aurait pas été bien de la féliciter de lancer des tartes sur des innocents, même s'il fallait sans doute faire preuve de beaucoup de créativité pour inventer une catapulte pareille ! Mais, bizarrement, apprendre que ceci était la création de Mercredi Addams n'étonna pas la pâtissière. En fait, ça expliquait beaucoup de choses, même. Si elle et Amelia n'avaient jamais eu, jusqu'alors, l'occasion de se retrouver face à face, Amelia, ainsi que tout le personnel municipal, connaissait les Addams de réputation car ils avaient tendance à appeler la mairie très souvent pour faire toutes sortes de suggestions. Il était, bien sûr, du devoir de la municipalité que de noter les différentes propositions faites mais la plupart n'avaient jamais ne serait-ce qu'étaient testées. Sauf cette histoire de panneaux de circulation que Hadès avait approuvé pendant trois horribles jours avant de s'apercevoir que l'idée n'était pas bonne - comme tout le conseil le lui avait fait remarquer, d'ailleurs. - Mercredi Addams, répéta Amelia en souriant toujours. Bien sûr, votre réputation vous précède. Ravie de mettre un visage sur un nom ! Et ravie de voir une citoyenne aussi impliquée dans l'évolution de la ville ! Même si Amelia n'approuvait jamais les idées de Mercredi et trouvait que la plupart d'entre elles étaient dangereuses, elle était sincère quand elle se félicitait de l'implication de la jeune femme. La mairie voulait parler à ses citoyens et les écouter et c'était ce que Mercredi leur permettait de faire. Il fallait seulement qu'elle propose des projets davantage dans la norme et elle pourrait sans doute faire des merveilles à Storybrooke. Seulement... si elle venait d'entarter gratuitement quelqu'un, Amelia redoutait les idées qu'elle était venue lui exposer, ici, en pleine boutique, qui plus est un samedi. Ce n'était pas le moment le mieux choisi pour avoir ce genre de discussion. - Effectivement, aujourd'hui je ne travaille pas à la mairie. D'ailleurs, nous sommes samedi après-midi, aucun membre de l'équipe ne travaille le samedi après-midi. Vos idées ne pouvaient pas attendre l'ouverture des bureaux lundi ? tenta la jeune femme, persuadée que Mercredi n'était pas du genre à remettre à plus tard ce qui pouvait être embêtant pour les autres maintenant. Au moins était-elle claire et précise dans ses intentions, se consola Amelia, décidée à positiver coûte que coûte. A ce titre, Amelia songea même qu'elle allait peut-être enfin partager le point de vue de Mercredi quand celle-ci déclara qu'il y avait trop de règlements en ville. C'était bien vrai que Hadès adorait les règles et les contrats, un peu trop, même. Malheureusement, si c'était pour dire ça et demander ensuite la légalisation de la torture des enfants, Amelia, qui était maman, n'allait pas pouvoir la soutenir. Plus blême que d'ordinaire, elle répondit plus lentement que de coutume, le temps de choisir ses mots. On ne faisait pas de la politique avec la spontanéité qu'on avait pour discuter avec ses clients. - Eh bien... Je ne suis pas le maire, seulement sa secrétaire, alors je ne peux valider aucune de vos propositions mais même si ce n'est absolument pas le moment pour moi de discuter de ça, je suis ravie de vous écouter. Pour ne rien vous cacher je ne suis pas très favorable à la torture des enfants. Ni des adultes, ni des animaux, ni de personne, en fait, précisa Amelia afin que ses propos ne soient pas mal interprétés. Pas du tout, même. C'est cruel et sans doute douloureux. Mais... juste par curiosité, pourquoi pensez-vous qu'elle permet de développer le potentiel des gens ? J'aurais tendance à dire qu'elle développe surtout les SSPT, les cauchemars et les comportements violents par mimétisme. Vous même avez été torturée plus jeune ? Si c'est ça y a un numéro d'appel qui existe, plein de gens seront ravis de vous aider à faire en sorte que ça n'arrive plus et que les coupables soient punis par la loi ! vitupéra Amelia. |
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Mercredi Addams « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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C'est comme ça qu'on fini quand on s'en prend à ma famille!
A quoi je pense?
| Conte : La famille Addams | Dans le monde des contes, je suis : : Mercredi Addams
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________________________________________ 2021-09-13, 18:26 |
| Mercredi, comme tous les Addams, était très particulier. Si on l'affublait de vêtements "dans la norme", elle resterait très étrange de par sa manière d'agir, de penser et de raisonner. Cette famille vivait depuis des siècles dans le seul et unique but de mourir. Souffrir était un aphrodisiaque et les accidents étaient des télé-réalités show. L’horreur était douce et les ours en peluche leur refilaient la gerbe. Ces gens n’étaient pas forcément méchants. Ils ne savaient pas que ce qu’ils faisaient était mal selon une société conventionnelle. Au contraire, ils ont l’impression de rendre service, d’apporter une main tendue pour ces pauvres personnes qui devaient tant mal vivre leur bonheur tellement décontenançant! Alors, oui. Recevoir l’amour des Addams faisait parfois mal, mais ils n’étaient pas de mauvaises personnes. Du moins, pas seulement leurs critères.
Ainsi, la jeune femme ne voyait pas le mal qu’une tarte en pleine figure pouvait causer. C’était une expérience réussie! Maintenant, elle avait d’autres sujets sur le feu. De nombreux autres. Elle voulait améliorer la ville et elle était bien déterminée à parler de ce qui n'allait pas MAINTENANT. Ainsi, aux propos de la pâtissière comme quoi la mairie était fermée ne fit pas réagir la jeune femme qui alla droit au but. Il y avait trop de règles et la torture, c’est cool. Son interlocutrice ne semblait pas de son avis, ni comprendre l’intérêt. Elle disait aussi qu'il existait des numéros d'appel pour ce genre de cas. Elle haussa les épaules, sans afficher la moindre émotion sur son visage.
- Justement, là est l'intérêt. C’est très important les SSPT, les cauchemars et les comportements violents par mimétisme. À quoi sert la vie si elle ne sert pas à souffrir? Je suis d'avis que l’on devrait offrir aux enfants une heure de chaise électrique par jour. Ils seront malheureux. Que de souvenirs... Pour ce qui en est du numéro mentionné, vous pouvez me le donner si vous voulez. Mes parents cherchent une bonne prison pour leur retraite, mais aucune d’entre elles ne veut les accueillir. Nous ne savons pas pourquoi... Nous cherchons pour eux un endroit qui pratique encore la peine de mort, si possible. Afin qu’ils reçoivent une injection léthale. Oncle fétide dit que ça chatouille et ils ont hâte d'essayer! Mais assez parler de mes parents, nous avons des affaires plus urgentes à régler. Je veux me porter volontaire pour inventer des appareils sophistiqués pour la ville. J’ai apporté quelques maquettes pour montrer ce dont je suis capable de faire.
Se penchant, elle enfonça sa main blanche comme la mort, farfouillant dans le sac immense, faisant un bruit de ferraille s’entrechoquant. Elle finit par agripper quelque chose qu’elle déposa sur le comptoir. Cela ressemblait à une rue miniature surplombée d’une immense guillotine. La demoiselle aux cheveux formant deux tresses sortit de sa poche une petite voiture pour enfant devant des lignes piétonnes dessinées avec précision. D’une petite pichenette, elle fit avancer le véhicule miniature qui roula sur une petite plaque en métal incrustée dans le sol qui sembla enclencher un système puisque le couperet s'abattit sur le jouet qui se fendit en deux.
- C’est un passage piéton guillotine. J’ai compris que vous aimiez assurer à vos piétons aucuns sévices, même si je ne comprends pas pourquoi, alors j'ai essayé de trouver un système efficace pour empêcher les voitures de foncer sur les mortels. |
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Amelia Peters « La vie c'est pas de la tarte ! »
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Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
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________________________________________ 2021-09-13, 20:45
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| Amelia n'avait pas eu souvent l'occasion d'avoir l'un des membres particuliers de la famille Addams mais pouvait constater, maintenant que l'une d'elle se tenait devant ses yeux, qu'ils étaient tous sérieux quand ils proposaient de faire souffrir les habitants de la ville. Quoi qu'on ait pu dire au sujet de leurs prétendus canulars téléphoniques à répétition, il était manifeste qu'à leurs yeux ça n'en était pas. En fait, ils aimaient la souffrance. Ou ne comprenaient pas l'intérêt du bonheur. C'était sans doute plutôt ça, à la réflexion. Peut-être même étaient-ils profondément sadomasochistes, ce qu'Amelia n'avait pas envie de juger, même si ce n'était clairement pas son truc. Ce jour-là, elle n'avait pas prévu de se lancer dans un débat philosophique sur l'intérêt de la souffrance dans la vie, elle avait plutôt prévu de faire de la pâtisserie et de vendre des pâtisseries si elle se trouvait des clients. Mais maintenant que Mercredi était là, avec ses questions philosophiques et sa vision singulière des choses, elle se sentait presque obligée de sauter à pieds joints dans le débat, ne serait-ce que pour lui faire comprendre, si elle y parvenait, l'intérêt du bonheur. - Eh bien la vie sert à plein de choses ! s'écria-t-elle, prête à défendre bec et ongles ses convictions. Elle sert à aimer, à apprendre des choses, à rencontrer des gens, à voyager, à inventer des choses, à avoir des enfants, à aimer, je l'ai déjà dit mais je trouve que l'amour c'est très important, précisa la pâtissière sentimentale, à essayer de faire évoluer le monde dans le bon sens, à transmettre ce qu'on sait à ses descendants, à laisser son emprunte. A tout ça, quoi ! Je ne nie pas que si on était toujours heureux on aurait pas conscience de l'être et qu'il faut donc pouvoir être un peu malheureux pour apprécier son bonheur, mais ça ne veut pas dire qu'il faut sciemment rechercher la souffrance ! Si vous voulez mon avis, la souffrance, on a pas besoin de la chercher ou de faire des lois pour la provoquer, elle vous trouve toute seule sans que vous ne demandiez rien, assura la quadragénaire. Amelia, veuve depuis un an et demi, savait effectivement de quoi elle parlait. Entre le décès aussi brutal qu'injuste de son mari et les vingt-huit ans de sort noir durant lequel elle avait cru qu'il avait fini par la détester, même si elle restait globalement positive, Amelia n'avait pas non plus été épargnée par les aléas de la vie et s'estimait heureuse de n'avoir jamais sombré dans la dépression. Peut-être était-ce parce qu'elle avait la fâcheuse manie de se plonger corps et âme dans le travail lorsqu'elle ne voulait pas penser à ses problèmes. Ou alors elle était simplement plus résiliente qu'elle le croyait. - Non, vraiment, poursuivit Amelia avec conviction. Y a pas besoin de mettre les enfants sur la chaise électrique. Je suis à mille pour cent contre, je ne pourrai pas défendre ce projet au conseil municipal. La pâtissière n'en était même pas désolée. S'il y avait bien une chose sur laquelle elle ne transigeait pas c'était ses valeurs et la chaise électrique allait totalement à leur encontre. Par contre, si les parents de cette jeune femme souhaitaient finir leur vie en prison, même si elle ne comprenait pas leur raisonnement et n'allait assurément pas leur conseiller de commettre un crime pour s'assurer d'avoir enfin une cellule réservée à leur nom, elle ne pouvait pas les empêcher d'avoir leurs projets de vie. Ou de mort, plutôt. Tant qu'ils ne les imposaient pas aux autres, Amelia essayait de ne pas juger. Il y avait seulement des projets plus faciles à ne pas juger que d'autres. Mal à l'aise mais prompte à aider autant que possible, Amelia reprit : - Vous devriez regarder sur Google quels états américains pratiquent encore la peine de mort si c'est un... critère important pour vos parents. J'suis pas sûre de faire ce qui est bien mais voici le numéro d'urgence pour les enfants battus, ajouta-t-elle en griffonnant ledit numéro sur un post-it avant de le tendre à Mercredi. Allait-elle contribuer à l'arrestation des parents maltraitants de cette jeune femme ? C'était difficile à dire. Mais si cela devait arriver et s'ils l'avaient effectivement maltraitée, syndrome de Stockholm ou pas, ce serait une excellente chose qu'ils ne puissent plus lui nuire. Du moins, telle était la réflexion d'Amelia qui songeait aussi qu'à trop y réfléchir elle finirait par avoir la migraine. Elle se dit alors que cette perspective ferait sans doute plaisir à Mercredi et décida de ne pas la mentionner, des fois qu'elle se mette en tête de réellement lui provoquer une migraine par "charité" ou quelle que soit la façon dont elle concevait le bien et le mal. A la place, puisque de toute façon Mercredi allait montrer ses maquettes qu'Amelia le veuille ou non, la pâtissière s'y intéressa. Elle imaginait que son rôle de membre de l'équipe municipal exigeait qu'elle écoute les idées - toutes les idées - de ses concitoyens. Qui sait, peut-être que certaines seraient exploitables en les modifiant plus ou moins ! Il ne fallait pas partir défaitiste ! Malheureusement, Amelia déchanta bien vite en observant la réinvention de la guillotine par Mercredi Addams. Il fallait reconnaître qu'elle ne manquait pas d'audace et certainement pas d'imagination mais même Hadès aurait été capable de voir que c'était une mauvaise idée, dangereuse et illégale. - Eh bien... Le moins que l'on puisse dire c'est que vous avez de la suite dans les idées, Mademoiselle Addams, commenta Amelia pour se donner le temps de réfléchir à cette proposition qui faisait directement suite à sa première idée de supprimer les stops et les feux rouges pour créer plus d'accidents. Le problème c'est qu'on ne veut pas seulement assurer la sécurité des piétons, on veut aussi assurer celle des automobilistes. Notre but c'est de faire cohabiter les deux en osmose, c'est pour ça qu'on met des feux avec un système de couleurs. Rouge on s'arrête, qu'on soit piéton ou voiture, vert on peut y aller et orange on commence à freiner. C'est plutôt chouette, non, de protéger tout le monde ? Malgré l'enjouement dans sa voix, Amelia n'était pas certaine que Mercredi allait partager sa vision des choses, la sienne ayant l'air bien plus morne. - Vous avez l'air de quelqu'un de très inventif, pourquoi vous n'essayez pas d'inventer des choses qui font du bien aux gens au lieu de chercher à les tuer dans d'horribles souffrance ? Manifestement vous avez un regard neuf sur des tas de problématiques, il faudrait seulement que vous regardiez dans la même direction que... disons les personnes plus conventionnelles que vous, conclut Amelia, faute de meilleure dénomination. |
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Mercredi Addams « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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A quoi je pense?
| Conte : La famille Addams | Dans le monde des contes, je suis : : Mercredi Addams
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________________________________________ 2021-09-17, 05:03 |
| Plus cette femme devant elle parlait, plus Mercredi la trouvait ennuyeuse et quelque peu étrange. Par le diable, qui voudrait assurer la sécurité des gens? Qu’est-ce que les gens de Storybrook avaient d’étranges valeurs… Les enfants ne devaient pas souffrir, les piétons non plus, les automobilistes non plus… Regardant la carte que lui avait tendue la vendeuse, la jeune femme commençait à se demander si elle aurait seulement la chance d’aider ces pauvres gens perdus dans leur répugnant bonheur pour leur apporter tout le mal qu’ils méritaient. Étaient-ils victimes d’une sorte de secte qui les empêchait de voir dans la vie morne qu’ils avaient? C’est sûrement pour cela que sa mère l’encourageait à la suivre à ses dons caritatifs depuis l’enfance. Ces gens devaient trouver le mauvais chemin et enfin voir l’horreur, ainsi que la dépravation.
- Vous êtes vraiment adorable, madame. Je n’ai jamais entendu un discours aussi sensé...
Ce qui semblait ressembler à un compliment était, si on se fiait au visage plein de jugements de la demoiselle, plutôt quelque chose qu’elle considérait comme quelque chose de mal, voir inacceptable. Elle aurait pu tuer un bébé chiot, cela aurait été moins grave selon Mercredi que le fait de ne pas approuver ni la chaise électrique ni sa maquette de guillotine géante. Elle eut un long soupire lent et sans vie avant de se pencher et chercher dans son sac en toile.
- Conventionnelle… Je vais chercher, même si je ne sais pas ce que cela signifie, dit-elle en balançant dans toute la pièce des objets que la demoiselle n’approuvait pas.
Elle finit par sortir une nouvelle maquette représentant une rue et elle la posa sur le comptoir. Posant une nouvelle petite voiture sur cette route, elle regarda la brune dans les yeux une petite minute sans rien dire avant de commencer son nouveau discours de présentation.
- Voici quelque chose qui ne sera pas mortel, mais qui devrait-être efficace… Voici le barrage de voiture autonome.
Addams fit rouler la voiture sur la petite plaque comme sur l’autre maquette, mais celle-ci fit ouvrir un trou dans le faux béton et monter une petite poupée miniature. Elle ressemblait à une poupée ancienne, tout habillée de rose avec de jolies boucles blondes. Elle était magnifique et rien ne semblait sortir de l’ordinaire à première vue. Et pourtant… Quelques secondes après, sa tête prit feu et elle commença à fondre, l’objet miniature projetant d’une sorte d’haut=parleur des rires maléfiques.
- Est-ce moins violent pour vous, madame Peters? |
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Amelia Peters « La vie c'est pas de la tarte ! »
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________________________________________ 2021-09-17, 18:57
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| Ca c'était un beau compliment ! Adorable et sensée ! Amelia, radieuse, ne manquerait pas de le ressortir lors des repas de famille si une de des aînées faisaient remarquer qu'elle vivait sur sa planète ou était trop exubérante. Forcément, Amelia était bien trop touchée par ce qu'elle interprétait pour un compliment pour faire véritablement attention aux expressions faciales de Mercredi. April, sans doute, se serait méfier mais pas la pâtissière plus facile à berner par de jolies paroles. En fait quand on lui faisait plaisir, Amelia pouvait momentanément perdre la vue quant à certains détails. Mais le long soupir morne de Mercredi, ça, Amelia l'entendit et s'en désola. Elle avait l'air si malheureuse ! Si seulement elle avait aussi l'air moins farouche, Amelia se serait proposée pour lui faire un câlin mais sa petite voix intérieure lui soufflait que c'était une très mauvaise idée. Même si Mercredi se contenait bien, elle semblait capable d'une certaine violence qu'elle exprima d'ailleurs en jetant tout un tas d'objets dans la pâtisserie. Mais elle ramasserait forcément après leur entretien. Forcément. - Vous, Mercredi Addams, vous n'êtes pas conventionnelle, c'est le moins que l'on puisse dire ! s'écria-t-elle avec entrain. C'est très bien de ne pas essayer de rentrer dans le moule, vous faites bien de développer votre singularité. Dans la bouche d'Amelia ces paroles étaient un compliment et peut-être que, pour une fois, Mercredi et elle partageraient l'espace de quelques instants la même vision des choses. - Et vous avez un sacré don pour les maquettes, enchaina la pâtissière en observant la deuxième que Mercredi avait choisi de lui montrer. Toujours souriante, elle attendit, encore tout une longue minute, que cette dernière se décide enfin à lui expliquer sa deuxième idée. Manifestement, le silence gênait beaucoup moins Mercredi qu'il ne gênait Amelia. Ou alors c'était simplement une façon pour la jeune femme de s'assurer qu'elle avait capté l'attention de son auditoire. Si c'était le cas, c'était réussi aussi, on était pendu à ses lèvres ! Et si en plus c'était pour enfin présenter quelque chose de non léthal, on pouvait même parler d'une amélioration ! Pour un peu Amelia aurait pu être excitée par la démonstration à venir. Mais, bizarrement, en découvrant le nom de cette autre invention, sa petite voix intérieure lui souffla encore une fois que ça n'allait pas lui plaire. La démonstration, d'ailleurs, plus retorse car elle avait eu l'air de commencer bien, ne fit que confirmer cette impression. Amelia ne put s'empêcher de frissonner en étant les rires maléfiques émis par la poupée à présent en feu. Involontairement, elle grimaça, mal à l'aise. - Ehm... Eh bien c'est... différent de la première idée, reconnut-elle lentement. J'ai pas vu venir le twist de fin, au début je croyais que c'était un moyen de forcer les automobilistes à ralentir pour faire de la prévention routière, par exemple devant les écoles. Mais maintenant que je vois les rires et le feu je ne suis pas sûre de comprendre l'objectif, admit Amelia. Vous m'éclairez ? Personnellement je me dis que vous avez de l'avenir dans les parcs attractions. Pas vous en tant que... attraction, bien sûr, crut bon de préciser la secrétaire du maire, mais vos idées, je veux dire. Elles sont originales et y a des tas de jeunes qui sont friands de sensations fortes non mortelles. Vous avez l'air en mesure de procurer tout ça, c'est certain ! |
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