« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Appuie à fond sur le champignon ! (Aron)

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Skylar T. McMillan
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Skylar T. McMillan

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"Si tu veux mon avis Kowalski, même quand tu passes une journée horrible, il y a toujours un truc de pire qui peut arriver. Par exemple..."

"Bonjour mon petit peuple à moi. Soyez joyeux, votre roi est arrivé !"

"Ouais enfin tu vois ce que je veux dire."

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"Je vais passer les prochains mois à me battre aux côtés de mecs qui ne t'arrivent même pas à la chevilles. Je vais finir par m'ennuyer, moi."

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________________________________________ 2021-03-12, 17:11


Appuie à fond sur le champignon
Une course avec Mario c'est du délire !


La ville de Storybrooke possédait des mystères qu’aucune autre ville pouvait se targuer de vivre. C’était plus que certain. C’était d’ailleurs ça qui rendait la vie ici aussi trépidante. On ne savait jamais réellement ce qui allait pointer son nez à l’autre bout de la rue. On pouvait être amené à combattre n’importe quel ennemi et n’importe quel personnage que l’on pensait de fiction pouvait un jour croiser notre route.

Ma dernière surprise en date, c’était ma visite avec Julian du monde d’Harry Potter. Jamais de ma vie je n’aurais songé pouvoir côtoyer d’aussi près le monde des sorciers. Pourtant, c’était bien ce qui avait fini par se produire. Nous nous étions retrouvés projeter dans ce monde et par dans n’importe quelle année. Je m’étais retrouvé en plein milieu du tournois des trois sorciers à être le champion officiel de Poudlard. Une chance pour moi, je n’avais pas terminé la compétition comme le pauvre Cédric Diggory. J’avais été sauvé par nul autre que mon Queue Rayée et nous nous étions vite enfuis avant la fin de l’histoire. J’avais été très heureux de vivre cette aventure, même si je regrettais un peu de ne pas avoir réussis à ramener la coupe du tournoi à la maison. Mais c’était prévisible finalement. Il s’agissait des aventures d’Harry Potter et non celles de Skylar McMillan. Pourtant, j’étais certain que j’aurais pu avoir autant de succès que lui. Mais bon c’était la vie et j’étais certain que le temps me donnerait l’occasion d’en gagner une rien qu’à moi… pourquoi pas la Médaille d’honneur un jour s’il m’était donné de rejoindre à nouveau les rangs de l’armée.

En attendant, j’avais rejoint les rangs de l’agence du Vent du Nord et avais repris mes enquêtes. Les criminels que l’on croisait ici avaient certes bien moins de classe et d’allure que les monstres que l’on pouvait rencontrer à Poudlard mais certains sortaient malgré tout du lot. C’était le cas de la criminelle que je poursuivais actuellement. Notre agence avait été averties que des enlèvements très étranges de chiens avaient eu lieu en ville. On ne comprenait pas réellement où le criminel voulait en venir et jusqu’à ce qu’on se rende compte que ces chiens étaient tous de la même race… il s’agissait de dalmatiens. Or, il n’existait qu’une seule personne issue du monde magique qui pouvait s’intéresser à ces chiens. Cruella Devil. Une espèce d’hystérique qui rêvait d’enlever de pauvres bébés chiots rien que pour le plaisir de se faire un manteau. Autant dire que niveau psychopathes on visait du lourd et même du très lourds.

Le seul problème c’est que personne n’avait plus entendu parler de cette hystérique durant des années. On ne savait même pas si elle se trouvait dans cette ville ni même ce qu’elle était devenue. Tous nos interrogatoires avec certains de ces anciens complices tels que Jasper ou Horace n’avaient absolument rien donné. Pourtant, c’était moi qui avais mené l’interrogatoire et autant vous dire que d’ordinaire lorsque je m’y mettais aucun criminel ne pouvait me résister. C’est que je n’étais pas vraiment réputé pour faire dans la dentelle. Bien résolu à mener cette enquête à bien j’avais fait se mettre à table tous les trafiquants d’animaux que nous avions pris dans nos filets. Là encore nous avions fait chou blanc. Je m’intéressais alors à toutes les personnes qui l’avait côtoyées de près ou de loin. J’avais également interrogé ses victimes et tous les gens qui avaient souffert de ses agissements. Mon entreprise n’avait pas été plus couronnée de succès.

La première véritable piste que j’avais reçue cela avait été le soir où j’étais parvenu à empêcher un kidnappeur de chiens de mettre à bien son projet machiavélique. Sauvant la pauvre bête, j’avais alors été très surpris de tomber directement sur un homme que je connaissais très bien. Même plus que bien puisqu’il s’agissait du pire de mes ennemis. Henrik Hansen. J’avais alors été tout à la fois choqué et surpris par cette révélation. Bien sûr, je savais que l’ancien puffin était tout à fait le genre à vendre son âme au diable si cela pouvait lui rapporter gloire et fortune. Mais jamais je ne me serais imaginer qu’il trahirait la cause animale pour si peu. Je m’étais donc retrouver en pleine salle d’interrogatoire avec lui quelques heures plus tard et le moins que l’on pouvait dire c’était que je me réjouissais secrètement de lui avoir passer les menottes aux poignets. M’asseyant en face de lui, je lui avais jeter un regard et un sourire des plus sardoniques.

« Eh bien Hans on peut dire que te voilà dans de beaux draps ! »

Ce dernier ne se laissa pas démonter pour autant et me toisa à son tour du regard. S’adressant à moi avec son horrible accent danois, il crut bon de s’amuser avec moi quelques instants.

« Ne te réjouis pas si vite Skylar, si je suis ici c’est uniquement pour avoir une chance de partager quelques précieux instants en ta compagnie. Ça fait si longtemps que nous n’avons pas eu l’occasion de vous revoir, mon vieux camarade. La dernière fois c’était… »


« Quand tu tentais de séduire Julian en pensant que ça me rendrait jaloux. »

J’évitais de rajouter que le lémurien avait également fait la même chose mais on ne se trouvait pas dans cette salle d’interrogatoire pour parler chiffons.

« Ah oui Julian c’est vrai ! J’ai entendu dire que vous étiez ensemble tous les deux maintenant ? Mazel tov c’est pour quand le mariage ? Ah moins que tu ne cesses de repousser l’échéances à cause de nombre astronomiques d’âneries qu’il peut débiter à la minute. Ca doit être pénible de le supporter tous les jours, non ? »


« C’est ton bec à toi que je fais finir par clouer sur la table si tu ne te mets pas tout de suite à table, Hans. Dis-moi où se trouve Cruella De Vil. »

« Mmmh désolé mais ce nom ne me dit rien ! »


« Bon eh bien si tu refuses de parler on va trouver une autre solution. »

Je me tournais vers mon collègue et lui demandais d’aller chercher le matériel de torture que nous entreposions à l’agence. En réalité, ce n’était qu’un leurre, une manière de le faire parler. Je connaissais ce drôle d’oiseau et je savais que s’il se trouvait sous la pression, il finirait forcément par parler. Je revins vers lui avec un sécateur tranchant, prêt à lui trancher une phalange s’il continuait à se taire.

« Mmmh qu’est-ce que tu en penses Hans ? Le majeur ou le pouce… j’avoue que je ne sais pas par où commencer. Tu as une préférence ? »

Demandant à mon collègue de le clouer sur sa chaise, je glissais son pouce dans mon outil et menaçait de le refermer à tout moment.

« Non non attends… je ne sais pas pour qui je travaille et je t’avoue que c’est la vérité. Je l’ai rencontré lors de l’une de ses courses de voitures clandestines organisées aux alentours de la ville. J’ignore comment il s’appelle. Tout ce que je peux te dire c’est qu’il est plutôt grand et qu’il a des cheveux noirs. Mais je t’en supplie mon vieux copain, ne me fait pas de mal. »

Je compris alors bien vite que je devrais me satisfaire des informations qu’il venait de me donner. Je n’en tirerais pas plus de sa part. Ma seule solution à présent était d’arranger une rencontre avec la personne qui lui avait filer son contact. Je composais alors rapidement un numéro et lui demandais quand est-ce qu’on pourrait se voir. Il ne tarda pas à me fixer un rendez-vous le soir de sa prochaine course et je décidais alors de les y rejoindre. Une chance pour moi, l’homme en question se trouvait seul lorsque parvins jusqu’au lieu que le puffin m’avait indiqué. Je remarquais alors qu’un homme correspondant à la description de celui que je cherchais était présent. Mieux que tout, il se trouvait seul pour le moment ce qui nous laisserait plein de temps pour discuter. Saisissant une fausse plaque de police qui faisait partie des accessoires récurrents que nous avions à notre disposition je la mis dans ma poche en me promettant de la dégainer si le besoin s’en faisait sentir. Bien sûr, je ne sortis pas sans mon arme de services crée par Kowalski et un couteau à cran d’arrêt. On n’était jamais assez prudent. Sortant de la voiture de sport que j’avais judicieusement empruntée à mon compagnon, je me dirigeais vers lui un sourire à la bouche.

« Bonsoir, c’est plutôt une jolie soirée, non ? Un temps idéal pour faire une course à l’abri des regards indiscrets, non ? »


Je lui souris alors avant de marquer un temps d’arrêt. Je voulais savoir quelle serait sa réaction à chacune de mes paroles et analysais savamment chacun de ses mouvements.

« Je suis un ami d’Henrik Hansen. Ce nom devrait forcément vous dire quelque chose. Il a l’habitude de se rendre ici pour… discuter et parler affaires. »


Je rajoutais cette dernière phrase avec une certaine dose d’ironie, espérant qu’il saisirait de quoi je voulais lui parler.

« Etant donné qu’il n’a pas pu se libérer je suis venu à sa place. Alors dites-moi, où la prochaine livraison de dalmatiens ? »

Discrètement, je sortis mon insigne qui était naturellement fausse. Je continuais alors sur le ton de la discussion et de manière aussi polie que possible.

« Si cela peut vous rassurer, je ne vous veux pas de mal. Je veux juste ramener ces chiens à leur maître donc soit vous me dites simplement tout ce que vous savez à propos de ce trafic d’animaux et je vous laisserais faire votre petite course avec vos amis. Sois je vous embarque pour interrogatoire et ça gâcherait quand même un peu l’ambiance de la soirée. Alors dites-moi, comment voulez-vous que cette soirée se termine ? »
acidbrain


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________________________________________ 2021-03-26, 10:13



Appuie à fond sur

le champignon !
Les bras croisés sur le torse, Áron fixait le gamin, face à lui, de son regard perçant. Le jeune caïd déglutit péniblement, mais ne se laissa pas démonter pour autant. Bien droit, les poings serrés, il le fixa en retour et tourna soudain la tête, pour cracher par terre. L’infiltré n’était pas certain de comprendre à quoi il jouait, celui-ci. Un pari, sans doute, lancé par les trois autres abrutis, plus loin dans le hangar, qui gloussaient comme des dindons à voir celui-ci se tenir devant lui. Apparemment, le brun était l’attraction du coin, lors de ces longues journées pendant lesquelles tout le monde s’ennuyait. Pas de larcins, pas de marché, pas de règlements de compte. Rien que le chant des oiseaux, dehors, pour annoncer le printemps.

Et Áron, les bras croisés, le regard dur, qui poussait, malgré lui, les lascars à se lancer des défis.

La réputation du brun avait pris un coup, depuis qu’il avait été battu par un chasseur de prime, quelques mois plus tôt. Depuis, il se murmurait derrière lui qu’il n’était pas si fort que ça, qu’il impressionnait plus qu’il ne mordait, et certains jeunes s’amusaient à essayer de le pousser à bout. Sauf qu’ils ne savaient pas, eux, que tout ceci était un coup monté. Un contrat ficelé dans les moindres détails. Áron avait perdu son combat parce qu’il s’était couché, pour laisser au chasseur de prime, payé par ses soins, la possibilité de le débarrasser de celui qu’il était censé protéger. Un criminel en moins, c’était toujours ça de gagné. Le brun ne regrettait pas ce qu’il s’était passé, même si pour ça, il avait dû donner de sa personne et redescendre, brusquement, quelques échelons de l’organisation criminelle qu’il avait infiltrée. Tôt ou tard, il retrouverait leur confiance.

Pour l’instant, il devait se débarrasser des insectes.

Un sourire en coin sur les lèvres, Áron déplia lentement les bras, se détacha du mur, derrière lui, et se tint bien droit, pour fixer le lascar de toute sa hauteur. D’un mouvement rapide, trop rapide pour que l’autre puisse l’éviter, il plaqua une main sur son épaule, brusquement, et le poussa sur le côté, sans ménagement. Le jeune délinquant fit un bond, sous le coup d’un sursaut incontrôlable, et recula de plusieurs pas, sous la puissance du grand brun. Au fond, ils se donnaient des airs de caïds, mais ils n’étaient que des gamins lancés trop tôt dans un monde qu’ils n’avaient pas encore bien compris. Un monde qui ne les recracherait plus jamais dans la vraie vie. Et ils avaient, devant eux, celui qui avait été, dans futur lointain qui était maintenant son passé, l’homme le plus recherché de l’univers. Ils ne faisaient pas le poids, face à lui. Et ils le savaient bien.

Débarrassé de la vermine, Áron traversa le hangar sans prêter l’oreille aux protestations, derrière lui, ainsi que les rires de ceux qui se moquaient de celui qu’il avait poussé. Peu importait ce qu’ils pouvaient dire sur lui, penser, crier au monde entier. L’infiltré, lui-même, ne savait plus ce qu’il était, ce qu’on avait fait de lui, ce qu’il avait accepté de devenir pour une cause qui le dépassait. Les mêmes erreurs, sans cesse répétées, pour le coincer dans une boucle infernale qu’il ne quitterait jamais. La confiance dans le mauvais camp, il allait le regretter. Il le regrettait déjà, en vérité. Mais désormais, il était trop tard pour reculer. Il ne lui restait qu’à tirer une croix sur son futur : il ne deviendrait jamais policier. L’uniforme à jamais hors de portée, il se doutait, qu’un jour, ses supérieurs allaient seulement le jeter. Jurer sur leur vie qu’il n’était pas des leurs et que sa place était en prison. Une nouvelle fois.

Peut-être auraient-ils raison, au fond. Áron était prêt à beaucoup de choses, pour arriver à son but. Il avait sacrifié des vies pour en sauver d’autres. Il avait frappé des poings, des pieds, levé des armes contre tant d’ennemis, d’innocents, qu’il ne pouvait plus se faire d’illusion : il n’était pas un héros. Il ne serait jamais du côté du bien. Tous ses efforts tombaient à l’eau. Il était obligé de faire appel à des tueurs pour punir les criminels de leurs crimes. La justice n’existe pas. Combien d’autres crimes commettrait-il en son nom ? L’infiltré ne voulait pas y penser et, pourtant, la question tournait en boucle, dans son esprit, alors qu’il enfourchait sa moto.

Le trajet eut le mérite de lui vider la tête de ses préoccupations pour le moment. L’infiltré avait d’autres chats à fouetter que des questions auxquelles personne n’avait jamais de réponse. Pour l’heure, il devait se rendre dans un garage, en ville, récupérer la voiture de sport qu’il louait pour ses courses illégales, aux alentours de Storybrooke. Áron était un adepte de moto, mais il aimait le vrombissement des moteurs des quatre roues, la forme des volants qui lui rappelait son vaisseau, les grands coups de gouvernail donnés pour percuter l’ennemi, aborder comme les hors-la-loi qu’ils étaient. La vitesse, le contrôle, les dérapages au frein à main… Il adorait tout ceci et se donnait à fond dans ses courses de rue. Ce qui était, au passage, un bon moyen de faire quelques rencontres et laisser traîner ses oreilles là où il ne fallait pas.

Voiture récupérée, moto laissée dans un coin du garage pour qu’elle ne soit pas touchée en son absence, Áron fila au point de rendez-vous. Il arrivait toujours un peu en avance, pour prendre le temps de souffler. La solitude lui allait bien. Il avait besoin du silence, du calme, de se poser sur le capot de sa voiture et de regarder le monde, de l’autre côté de la route. Toute cette vie qui remue sur Terre. Il regrettait amèrement l’Arcadia, les vibrations de ses parois, les paroles échangées avec son vieil ami. Mais il ne pouvait pas retourner en arrière. Désormais, il faisait partie de ce monde, de cette Terre qui lui avait manqué. Il n’était plus capitaine depuis longtemps.

Une dizaine de minutes plus tard, l’infiltré tourna le regard vers une voiture de sport, qui se gara non loin de lui. Un bolide qu’il n’avait jamais vu dans le coin, conduite par un homme qu’il n’avait jamais vu non plus. Áron écrasa le mégot de sa cigarette contre sa chaussure et le rangea dans une petite boîte métallique, qui disparut dans la poche de son jean. Alors que l’autre approchait, il se détacha de sa bagnole et regarda l’autre de haut en bas. Quelque chose lui disait que les ennuis étaient arrivés plus vite qu’il ne l’espérait. Et les mots de l’inconnu ne firent que confirmer ses soupçons. Cette entrée en matière sentait les problèmes à plein nez.

Áron ne répondit pas, pour le moment, et se contenta de lever les yeux au ciel pour admirer ses couleurs sombres. C’était une jolie soirée, oui. Un temps idéal pour faire une course, il n’en était pas certain. Mais il attendit la suite, imperturbable, ses yeux clairs tombant à nouveau sur l’inconnu qui souriait. Le brun avait plus l’habitude des sourcils froncés, des regards en coin, des crachats qui fusaient vers le sol. Cette amabilité était presque déplacée, pour un rendez-vous comme celui-ci, avec un homme comme lui. Généralement, il attirait les ennuis, pas la sympathie. Et ça lui allait, à lui, habitué aux regards mauvais, aux coups dans le dos.

Il fut, soudain, question d’un certain Henrik Hansen, un nom qui força Áron à hausser un sourcil, intrigué. Il connaissait la bête pour l’avoir croisée dans le coin, quelques fois, mais il ne lui avait jamais parlé lui-même. En revanche, le brun ne se tenait jamais très loin, les oreilles tendues vers les croustillantes discussions de cet abruti. Il faisait mine de rien, dans son coin, une cigarette coincée entre les doigts ou les lèvres, mais l’infiltré ne manquait que rarement ces discussions. Et visiblement, l’inconnu le prenait pour quelqu’un d’autre.

Puis il sortit un insigne de sa poche, auquel Áron ne jeta qu’un regard en biais, et qui lui arracha un tic nerveux, sur les lèvres. Un soubresaut incontrôlé qu’il ne put retenir et essaya de dissimuler en tournant la tête vers les arbres qui longeaient la route. Un flic ? Pour de vrai ? Un flic qui voulait déjà le coffrer, lui qui n’avait pourtant rien fait. Ou qui n’avait « encore » rien fait. Alors, finalement, Áron reprit place sur le capot de sa voiture, et croisa les bras sur le torse, les sourcils froncés sur une inimitié non-feinte pour celui qui lui faisait face.

– Tu te trompes de gars, commença-t-il, plus doucement qu’il ne l’aurait voulu. J’ai rien à voir avec Hansen. C’est pas moi que tu cherches. Si on peut éviter le poste, ça me va tout aussi bien. J’ai pas très envie de retourner en prison si vite.

Áron se para d’un sourire moqueur et se maudit, intérieurement, d’être aussi con. Pourquoi cherchait-il les emmerdes avec ce flic ? Même lui ne se comprenait pas, mais il était trop tard pour revenir en arrière. Ce qui était dit était dit, point.

– Je suis pas non plus concerné par ce que tu racontes sur ce trafic. Mais je sais de quoi tu parles. Et je sais de qui tu parles.

En vérité, le brun était au courant de la plupart des choses qui se disaient, pendant ces courses auxquelles il participait. Il connaissait tous les pilotes de vue, certains même de nom, et pouvait identifier tel ou tel délinquant sans le moindre problème. Sauf que c’était bien la première fois qu’on venait lui réclamer des informations sur un trafic de chiens. Habituellement, la police du coin ne bougeait pas le petit doigt, s’il ne s’agissait pas de meurtres. Ce qui le mettait en rogne, le capitaine.

– Ils viennent en parler, à la fin des courses, quand on se retrouve tous au point d’arrivée. Ils sont pas franchement discrets. Celui que tu cherches, il doit venir, ce soir, ça tombe bien.

Presque trop bien, en vérité. Áron toisa, à nouveau, l’inconnu de haut en bas. Un ami d’Henrik Hansen, avait-il dit, avant de présenter un insigne de policier. Deux informations contradictoires. Laquelle était fausse ? Et si aucune n’était vraie ? Le brun était-il tombé dans un piège ? Il ne pouvait pas se laisser avoir ainsi, mais que pouvait-il faire ? Une nouvelle fois, il se détacha de la voiture pour avancer sur l’inconnu et se planter devant lui.

– T’es sûr que t’es bien un flic, toi ? C’est dangereux de brandir un insigne, dans le coin. Quand ils seront tous arrivés, tu feras quoi ?

Menacer un inconnu, belle idée. Même lui, il ne comprenait pas pourquoi il se devait d’être ainsi. Pourquoi ça lui semblait une bonne chose d’agir ainsi. Comme si le simple fait de le voir secouer un insigne, aussi naturellement, comme la chose la plus normale au monde, l’attaquait directement lui. Parce qu’il ne pourrait jamais faire pareil. Parce qu’il était condamné à montrer, aux hommes comme lui, qu’il n’était qu’un bon gros délinquant, un peu débile sur les bords, qui ne craignait ni la prison ni la mort, pour que sa couverture ne tombe pas miettes.


Skylar T. McMillan
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________________________________________ 2021-06-13, 17:59


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Une course avec Mario c'est du délire !


Arrivé sur les lieux, je n’hésitais pas une seconde avant d’aborder l’homme qui se tenait devant moi. Il est certain qu’il avait une belle carrure, assez impressionnante même. Je savais que les gens qui pratiquaient ses courses clandestines n’étaient clairement pas des enfants de cœur. Et pourtant, je n’avais pas hésité un seul instant à aborder cet inconnu avec une confiance en moi certaine. Etais-je fou ? Certainement ! S’il est une chose pour laquelle je n’étais pas connu, c’était bien ma prudence. Je laissais volontiers ce genre de comportement à Kowalski et aux hommes raisonnable de sa tranche. Moi j’avais l’habitude de côtoyer des champs de bataille et des quartiers mal famés depuis si longtemps que rien ne pouvait me faire peur. Absolument rien !

Et puis bon, c’étaient quand même des hommes de mains de Hans. Il ne fallait pas être très malin pour s’associer à ce genre de vaurien. Il est vrai que j’étais moi-même passé par là, mais cela n’avait été que temporaire. Je m’étais très vite rendu compte à quelle sorte de drôle d’oiseau j’avais affaire. Un puffin cruel et sans scrupule qui n’aurait pas hésité un instant à vendre son père et sa mère si cela lui avait permis de prendre le pouvoir. En un sens, si quelqu’un était encore assez bête pour lui faire confiance, j’avoue que j’aurais eu plus tendance à le plaindre plus qu’à le lui reprocher.

Cela ne semblait cependant pas être le cas de l’homme qui se trouvait en face de moi. Il m’affirma très vite qu’il n’était pas associé à Hans. J’avais l’habitude d’entendre des mensonges. En réalité, cela faisait partie de mon travail quotidien. Mais j’avais tendance à le croire et voulais bien lui laisser le bénéfice du doute. Il n’avait pas l’air bête en réalité. Passer une nuit au poste ne l’arrangeait guère et je pouvais le comprendre. Cela ne lui avait cependant pas suffit pour le faire paniquer. Parfois cela pouvait fonctionner. Des énergumènes qui avaient déjà eu affaire à la police ne voulait en rien avoir à faire avec eux. Dans certaines circonstances, cela faisait délier leurs langues. Mais cela concernait avant tout les novices de la branche. Les malfrats expérimentés ou qui avaient le bras suffisamment long pour ne rien craindre de la justice adoptaient généralement une attitude semblable à la sienne. Me trouvais-je donc en face de l’un de ses hommes ? Je continuais à me poser la question alors que je répondis dans un sourire un peu satirique.

« Ne vous inquiétez donc pas. Je m’en voudrais de devoir vous faire manquer une aussi jolie course. Et puis je ne vous cache pas que c’est passablement difficile de trouver un cellule libre ces jours-ci. »

Je n’allais quand même pas le ramener au QG du Vent du Nord pour partager la cellule de Hans. C’est une chose que je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi. Je préférais s’il était possible de laisser ce sale puffin en compagnie de lui-même. Dans le fond, personne n’aurait été capable de supporter cela. Comprenant alors qu’il était prêt à coopérer avec moi, je portais mon attention sur ce dernier. Je lui prêtais alors une oreille des plus attentives. Il connaissait des choses sur ce trafic et c’était tout ce que je voulais entendre. En plus, il connaissait l’identité de la personne que je recherchais. C’était à croire que je venais de toucher le gros lot.

« Eh bien c’est parfait tout ça ! Tu pourras me dire de qui il s’agit lorsque le moment sera venu. »


Je réfléchis alors quelques instants, ayant parfaitement conscience qu’il n’était pas le genre d’homme à jouer les fouines devant tous le monde. Je pris alors soin de rajouter, historie de le rassurer.

« Je ne veux pas t’attirer de problèmes ou que tu te fâches avec tes petits copains. Tu pourras me l’indiquer discrètement et c’est moi qui me chargerais du reste. »

Je ne savais pas réellement comment pour le moment. Me placer à découvert aurait pu être tout aussi dangereux que pour mon interlocuteur. Cela dit, ce n’était pas non plus le genre des pingouins de chercher à tout planifier à l’avance. C’est d’ailleurs pour cela que Kowalski était mon lieutenant. Lorsqu’il fallait improviser, il n’avait pas son pareil pour pondre rapidement des plans compliqués en un minimum de temps. Mais ce soir voilà j’étais venu seul. Il me faudrait donc me battre avec les seules armes que je possédais. Je ne craignais en rien cette situation. On ne devenait pas commandant sans être un minimum doué lorsqu’il s’agissait d’improvisation. Soudainement, je le vis se décaler de la voiture pour se placer devant moi. Je ne me laissais alors pas décontenancer, écoutant ce qu’il avait à me dire dans le plus grand calme. Une fois de plus, il confirmait les doutes qui peuplaient mon esprit. Très peu de personne était capables de faire la différence entre un véritable badge de la police de Storybrooke et les copies que nous en gardions au QG du Vent du Nord. Ce type n’était véritablement pas une ordure des plus ordinaires. Affichant un rictus sur les lèvres, je choisis de lui faire part de mes réflexions. Après tout, les personnes qui gagnaient mon admiration étaient véritablement rares. D’autant plus lorsqu’il s’agissait d’un type qui avait loué allégeance au clan du Mal.

« Eh ben ça ! Soit tu as le meilleur sens de l’observation qui soit, soit tu vaux mieux que toutes les petites pointures qui se trouvent ici dans cette ville. T’es vraiment pas une ordure ordinaire. C’est tout à ton honneur. Mais je ne t’en demanderais pas plus. On a tous nos petits secrets, non ? »

J’espérais ainsi qu’il comprendrait que j’avais mis le doigt sur un détail troublant le concernant. Un détail qu’il ne voudrait certainement pas que les autres sachent. Cela dit, je me refusais à prendre le dessus d’une quelconque manière que ce soit. Dans un aquarium rempli de requin, il faut savoir être le plus malin pour s’en sortir. Et c’est justement le message que j’étais prêt à lui faire passer.

« T’as raison ou en tout cas en partie. Cela dit, cela ne m’empêche pas d’être puissant malgré tout. Je peux t’assurer qu’il suffirait que je claque de la nageoire pour tous les faire coffrer. Alors rassures-toi je ne risque rien. »

C’était vrai après tout ! Premièrement, je savais me débrouiller seul. J’avais déjà eu l’occasion de me retrouver vainqueur face à une armée d’une vingtaine de ninjas surentraînés. Alors ce ne sont certainement pas ces types-là qui allait me faire peur. Deuxièmement, le Vent du Nord était une organisation d’agents aussi équipés et entraînés que des hommes de la CIA. Troisièmement, j’étais le commandant Skylar McMillan. Le commandant de la meilleure des unités d’agents secrets qui soit. Il m’aurait fallu de dix minutes pour voir rappliquer mes hommes. J’avais demandé à Rico et Stoyan d’être disponibles à tout moment ce soir-là. Quant à Kowalski, il pouvait facilement suivre mes déplacements au moyen d’un traceur GPS. Alors non seulement je me sentais invincible mais mieux encore, je l’étais !

Notre discussion prenait fin alors que je voyais arriver deux nouvelles voitures de sport rouges et noires. Elles étaient bien classes toutes les deux mais elles semblaient avoir déjà servis à plusieurs reprises et même plusieurs années. Je regardais alors les deux hommes qui en sortirent avec attention. Ils ressemblaient tout à fait à l’image que l’on pouvait avoir des conducteurs de ces deux voitures. Expérimentés et sûrs d’eux mais leur mauvais goût vestimentaire et leur manque de prestance aurait sans nul doute fait dresser les poils de la queue rayée de mon Julian. L’un d’entre eux était plutôt grand, avait un visage de même calibre avec un long nez qui en dépassait et portait un berret sur la tête digne d’un méchant des années 1930. Le deuxième était habillé de la même manière mais il était plus petit et assez volumineux. Il semblait suivre l’autre comme si c’était le grand le chef de leur duo.

Je regardais alors l’homme que j’avais alpaguer auparavant. Cherchant son regard, je finis par capter un oui assez criant dans ses pupilles. Il n’y avait donc pas qu’un seul homme que je devrais surveiller ce soir-là mais bel et bien deux. Familiers, ils s’avancèrent vers nous avec un sourire qui laissaient apparaître leurs dents cariées. Apparemment, être un criminel endurci n’offrait par la couverture santé qui aurait pu leur permettre de se payer un dentiste correct. Tant pis pour eux.

Ils semblaient alors plutôt joyeux et arrivés à notre hauteur, ils sortirent de leurs porches des badges qu’ils avaient vraisemblablement volés. Cela se voyait au soin qu’ils prenaient à s’assurer que personne autour d’eux ne pouvaient les voir. On aurait dit des dealers de drogue vendant leur marchandise au coin d’une ruelle sombre et mal éclairée. Ce fut le plus grand alors qui rompit le silence. Il avait l’air vraiment satisfait de sa nouvelle trouvaille.

« Salut les gars ! Contents de savoir qu’on aura de la concurrence sérieuse ce soir. »

Je devinais qu’il s’adressais avant tout à mon interlocuteur. A croire qu’il s’était fait vraiment une bonne réputation durant ces courses clandestines. Il nous tendit la main qu’il avait encore de libre à ce moment-là.

« Ravi de revoir, Aron ! Et toi… t’as l’air d’être nouveau dans la course. C’est pas vrai ? »

J’approuvais alors d’un signe de tête, demeurant aussi sûr de moi que je le pouvais l’être. Pour pouvoir donner le change, il fallait à tout prix que je donne l’impression de faire partie des meubles.

« Je m’appelle Dylan, je suis un vieil ami d’Henrik ! Et je suis venu pour élever un pu le niveau de la course. »


Il rigola alors gentiment, me donnant une claque sur l’épaule. Il conclut les salutations par une poignée de main chaleureuse.

« Ravi de faire ta connaissance, Dylan ! »


Puis, tendant à nouveau les badges devant lui, il bomba le torse de fierté. Il semblait vraiment ravi de pouvoir nous proposer quelque chose d’unique, comme s’il détenait dans sa main le Graal en personne.

« Eh ça vous dit de changer de décor ? On a une opportunité en or à vous proposer. Une course qui dépasse tout ce que vous avez pu connaitre jusqu’ici. On a emprunté ces badges de la mairie pour aller faire une excursion dans le monde des contes. On connait un circuit du tonnerre et on a deux places de libre, ça vous tente ? »


« Pourquoi est-ce vous voulez nous les offrir à nous ? »


« C’est ma règle d’or ! Premier arrivé, premier servi. En plus je dois bien t’avouer Aron que ça serait un véritable honneur de pouvoir t’affronter ailleurs que sur ton terrain de jeu habituel. Ca me laisserait une meilleure chance de pouvoir te vaincre. Alors mon pote, qu’est-ce que tu en penses ? »

Vraisemblablement, j’étais bien tombé en cette soirée. Non seulement j’avais eu la chance de croiser les types que je devais appréhender. Mais en plus ils me proposaient de participer à une course qui nous écarteraient des autres. Ca serait le terrain de jeu idéal pour mener à bien ma mission. En plus, je devais bien admettre que l’idée de faire une telle expérience m’intéressait véritablement.

Cela dit, j’avais bien compris que ce n’était pas à moi que cette invitation était faite. Bien que j’en ignore la raison, il semblait nourrir des griefs personnels face à Aron. Il avait peut-être aussi décidé que mon interlocuteur était le type à abattre pour gagner des places au sein de leur championnat de gangster. A tort ou à raison, tout dépendait de mon tout nouveau camarade de course. C’était à lui seul de prendre la décision et nous étions donc tous ici présents à être accrochés à ses lèvres pour connaître sa décision finale.

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