« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
| | | [Honey] Je t'emmène parmi les étoiles pour, je l'espère, la plus belle soirée de ta vie. | |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-04-18, 03:28 |
| C’était un beau début de soirée. Le mois d’avril semblait prometteur, promettant un printemps doux et radieux. La journée avait été chaude et l’air commençait à peine de se refroidir, mais bien sûr le vampire ne pouvait pas le remarquer, ne sentant pas la température. Donc, il se contentait de profiter du peu de temps de soleil auquel il avait droit. Ironique venant d’un être pouvant bruler au contact de ses rayons. IL était chanceux d’avoir trouvé une sorcière pouvant lui fabriquer une bague le protégeant. Ce n’était pas une protection efficace à 100%, mais c'était suffisant pour vivre de jour. Dans tous les cas, ce n’est pas le sujet. Il ne sortait pas de son bureau à l'université pour profiter de l’astre solaire ou pour tester sa bague, mais il avait un tout autre intérêt. Il allait retrouver une femme. Elle ignorait qu'il allait venir. Comme d’habitude, Dracula ne s’annonçait jamais. L’homme était chez lui n’importe où.
C’est sans chercher son chemin ni tourner en rond qu’il trouva le bon labo où travaillait Honey Lemon, la blonde la plus intelligente qu'il connaissait, mais aussi là plus compliquer à suivre. Dracula était quelqu'un de brillant et de manipulateur, pourtant, à chaque fois, quand il faisait un pas en avant avec elle, il en faisait deux en arrière. C'était probablement ce qu'il appréciait chez elle. Elle n’était pas intéressée ni impressionnée par ce qu’il était. Elle ne cherchait pas sa validation ou quoi que ce soit d’autre. Rare étaient les fois où il se sentait... ordinaire. Avec elle, il n’était plus Dracula ou l’ancien roi de Transylvanie. Il était seulement un homme lorsqu’il était à ses côtés. Clairement pas le meilleur d’entre eux, mais c’était mieux que rien.
Quand il mit les pieds dans son laboratoire, elle était en train de travailler. Elle semblait absorbée par ce qu’elle faisait et Stefan ne peut s’empêcher d'avoir un sourire en coin en l’observant faire. Elle semblait complètement en paix en faisant ses trucs de scientifique et son sarrau lui allait à ravir. Il alla s’asseoir à un banc plus loin et il attendit quelques minutes, la laissant dans ses pensées avant de faire connaitre sa présence en toussant. Quand elle finit par le remarquer, il lui adressa un sourire en coin.
- Et bien, vous sembliez être totalement absorbée. C'est intrigant. Qu'est-ce que vous faisiez qui vous passionne autant, dites-moi? Dans tous les cas, je ne suis pas venu pour faire des sciences avec vous. Je ne passerais pas par quatre chemins. Je suis venu vous proposer ce rendez-vous dont nous avions parlé la dernière fois... Nous ne nous sommes pas revus depuis Slife, j'espère que je ne vous aurais pas laissé un goût amer en bouche. J’aimerais essayer de vous proposer une soirée. Évidemment, c’est une surprise, mais cela devrait vous plaire. En théorie du moins. Il suffira tout simplement d’aller dans la ville voisine, mais ça en vaut le coup. Du moins, c’est ce que j’ai cru comprendre. Je ne peux pas le certifier puisque je ne mange pas. Vous me feriez ce plaisir, ma chère? |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2021-04-18, 18:57
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| Honey, fraichement devenue rousse, et Stefan ne s'étaient plus revus depuis le 2 mars au matin, lorsqu'elle avait quitté son manoir après l'épouvantable soirée pyjama dont elle n'avait retiré qu'une migraine carabinée qui avait duré trois jours. Depuis, ils ne s'étaient pas recroisés, ni à l'université, ni ailleurs et, à vrai dire, la jolie chimiste n'avait plus réellement pensé à lui, ayant bien trop de choses qui tourbillonnaient toujours dans son esprit pour en plus se demander s'il était normal de ne pas l'avoir revu. Même si elle ne pouvait pas réellement prétendre qu'elle le connaissait bien, elle l'avait, de son point de vue, suffisamment bien cerné pour pouvoir supposer sans trop se tromper que s'il avait voulu la croiser, il se serait arrangé pour que cela arrive, sans s'enquérir de son opinion, à elle. C'était, d'ailleurs, l'un de ses défauts. La plupart des gens s'annonçaient avant de s'inviter, mais pas Stefan. Sans doute qu'en tant qu'ex roi de... quelque part dans l'Europe de l'est de son monde des contes, Honey ne savait pas précisément où parce qu'elle n'avait pas réellement cherché à savoir, il avait gardé l'habitude de présupposer que les gens étaient à son service et qu'il était chez lui à peu près partout. Mais ils ne s'étaient pas recroisés, ce qui laissait probablement sous-entendre qu'il n'en avait pas eu l'envie, ce que Honey comprenait, à vrai dire. On ne pouvait effectivement pas dire que la nuit qu'elle et Violette avaient passée dans son manoir avait été une réussite. Bien que loin d'être experte quand il s'agissait d'interpréter les sentiments des gens en général et ceux de Stefan en particulier, Honey était à peu près convaincue de l'avoir passablement agacée (ce qui était, si on voulait être tout à fait exact, totalement réciproque), se sachant en parfaite mesure de le faire dans certaines situations (même si elle n'aurait jamais pu imaginer la configuration originale qui avait produit toutes les tensions de cette fameuse soirée) et s'était, ce soir-là, sentie plus aux antipodes du vampire que jamais. En fait, c'était probablement mieux ainsi et, dans tous les cas, beaucoup plus simple. Bien sûr, l'emploi du temps particulièrement chargé de Honey depuis cette maudite soirée pouvait aussi, du moins en partie, expliquer qu'ils ne se soient pas recroisés plus tôt. Outre ses habituelles obligations professionnelles et la pléthore de nouvelles idées qui n'avaient de cesse de germer dans son esprit génial, Honey avait été relativement absente de la ville ces dernières semaines. Tout avait commencé le 21 mars, lorsqu'elle s'était rendue sur Terre-2 pour élucider la disparition de Violette puis la réécrite d'une partie de l'histoire de la planète qui avait subitement oublié l'existence des Nouveaux Héros, des Indestructibles et de leurs combats en association avec la Magic League. La mission, quoique assez excitante (elle avait quand même permis à Honey et Fred de voyager dans une fusée improbable qui défiait toutes les lois physiques de l'Univers), avait également été particulièrement éprouvante, comme ce type de mission l'était toujours. C'était donc avec un certain soulagement que la jeune femme avait profité des vacances de Pâques et du fameux Spring Break pour s'échapper de la ville quelques temps. Mais depuis déjà quelques jours, la jeune femme était de retour en ville et, comme à son habitude, elle ne comptait pas ses heures au laboratoire, aussi bien en semaine que pendant le weekend. En cette fin de samedi après-midi, Honey était installée à une paillasse du département de chimie (le laboratoire de la ville étant divisé en plusieurs espaces en fonction des sujets qu'on pouvait y traiter) et étudier, avec une concentration folle de sérieux, la capacité d'absorption des neutrons de l’erbium, sans trop se soucier du monde qui gravitait autour d'elle. Si elle avait travaillé en semaine, Honey n'aurait sans doute pas été seule dans le laboratoire de chimie et aurait assurément partagé l'avancée de ses travaux auprès d'un confrère aussi enthousiaste qu'elle (Honey appréciant effectivement de travailler en parlant et appréciant, de façon plus générale, de faire des tas de choses en parlant, si possible beaucoup et avec emphase) mais puisqu'elle était seule (ou, du moins, puisqu'elle avait été seule jusqu'à un certain point de la journée) et ne souhaitait pas avoir l'air plus dérangé que certains le pensaient déjà, elle travaillait en silence. Depuis déjà plusieurs heures, seuls ses mouvements aussi rapides que précis troublaient la quiétude du laboratoire, jusqu'à ce que, du moins, un raclement de gorge ne fit comprendre à Honey qu'elle n'était pas seule. Pas spécialement alarmée (les méchants ne prenaient pas la peine de se racler la gorge pour signaler leur présence avant de vous attaquer par derrière), la jeune femme releva la tête, à la recherche de la source (vraisemblablement humaine) de ce raclement et ne tarda pas à poser les yeux sur Stefan. Tiens, finalement, il avait décidé que c'était aujourd'hui qu'il avait envie de la voir, nota-t-elle silencieusement, pas particulièrement étonnée par la façon dont les choses se passaient. - Oh, bonjour, le salua Honey, son échantillon d'erbium toujours entre ses doigts. Désolée, je vous ai pas entendu. J'espère que vous n'êtes pas là depuis trop longtemps, je vous ai pas entendu arrivé, ajouta-t-elle, s'imaginant toutefois que Stefan n'avait pas autant de patience qu'elle et qu'il était peu probable qu'il aurait accepté d'attendre une demi-heure avant de se signaler. J'étudie la capacité d'absorption des neutrons de l'erbium, expliqua simplement la chimiste en agitant l'échantillon toujours entre ses mains. C'est ça, de l'erbium, crut-elle utile de préciser même si, comme Stefan l'avait précisé (et comme Honey s'en serait douté sans cette précision), il n'était pas venu lui parler de physique chimie. D'alchimie, peut-être, mais quoique amusée par cette blague, Honey la garda pour elle, sans laisser son visage trahir cet amusement passager. A la place, la jeune femme l'écouta, à présent habituée par sa manie d'aller systématiquement droit au but sans s'encombrer de préambules inutiles. Naturellement, elle se souvenait de ce rencart qu'elle avait accepté à la fin du mois de février et n'était pas surprise qu'il s'en souvienne aussi. Honey était, à la vérité, plus étonnée qu'il vienne le réclamer maintenant, un mois et demi après qu'il en ait été question. Mais comme elle n'avait qu'une parole, elle ne s'imaginait pas revenir sur ce à quoi elle avait consenti. - Vous en faites pas, vous ne m'avez rien laissé dans la bouche, la dernière fois. Ni goût amer, ni rien du tout, assura la jeune femme avec la factualité qui la caractérisait tant. De toute façon, comment aurait-il pu lui laisser quelque chose dans la bouche ? Honey chassa cette réflexion, peu pertinente dans la situation qu'elle vivait, et focalisa de nouveau son esprit sur la proposition de Stefan. Un dîner qui "valait le coup" dans la ville d'à côté. Et qui, en théorie, devrait lui plaire. Après quelques instants de silence, la chimiste reprit la parole avec conviction : - Albert Einstein disait "si la théorie ne correspond pas aux faits, changez les faits". J'imagine qu'il sera toujours temps de changer de programme si votre théorie s'avère inexacte, n'est-ce pas ? demanda Honey de façon purement rhétorique. Puis la scientifique avisa sa montre poignet qui indiquait que l'après-midi touchait à sa fin et songea que le plan de Stefan impliquait sans doute de partir assez rapidement. Ses yeux verts se posèrent alors sur ses travaux en cours et, pour la première fois depuis qu'elle avait pris conscience de la présence de Stefan au laboratoire, Honey lâcha l'échantillon que tenait encore sa main gauche. - Vous me donnez une petite demi-heure ? s'enquit-elle timidement. Il faut que je range ma paillasse, que je la nettoie, que j'aille déposer ma blouse dans mon bureau, que je m'arrange un peu, que je récupère mes affaires, que je ferme la porte du bureau à clé... C'est peut-être jouable en vingt minutes ! annonça-t-elle, enthousiaste, après cette réflexion audible. Aussi précise que lorsqu'elle travaillait, Honey commença à ranger son matériel de travail et ses divers échantillons, puis elle nettoya la paillasse et les instruments qu'elle avait utilisés ce jour-là. Après quoi, suivant le programme qu'elle avait établi, la jeune femme prit la direction de son bureau où elle retira avant de l'accrochement soigneusement au porte-manteau. Honey récupéra alors ce qui ressemblait à un grand sac de sport avant de prendre la direction des toilettes des dames où elle se changea. Connaissant Stefan, il ne l'emmènerait pas au fast-food du coin, même si, de son point de vue de vampire, les huitres et les burgers devaient avoir le même goût (Honey le plaignait d'ailleurs énormément de ne pas avoir accès à tous ces plaisirs gustatifs). La jeune femme ne pouvait décemment pas le suivre pour cette soirée en chemise et en jeans même si sa tenue était tout à fait correcte. Heureusement, elle avait toujours au laboratoire une tenue plus apprêtée avec elle, juste au cas où. Parfois on recevait des tickets de dernière minute pour des congrès de la plus haute importance à laquelle on ne pouvait pas non plus se rendre en jeans. D'autre part, Honey, qui adorait les beaux vêtements, ne se privait jamais d'une occasion pour porter une robe. Une fois changée, la jeune femme attrapa la trousse de maquillage qu'elle gardait également avec elle et observa attentivement son visage. Sa première intervention fut de défaire sa queue de cheval sérieuse (ndlr : ne me dit pas merci, je sais que tu en rêvais) et de passer ses mains dans sa chevelure rousse pour leur redonner un peu plus de vie. Puis elle attrapa un tube de rouge à lèvre foncé et en appliqua sur sa bouche avant de décorer ses paupières avec du fard pailleté. Ses yeux verts glissèrent alors vers ses pieds, chaussés dans deux escarpins noirs qui, d'après ses connaissances en mode, feraient probablement l'affaire. La jeune femme tourna donc les roues de son fauteuil et sortit des toilettes pour femme, retournant récupérer le reste de ses affaires dans son bureau avant d'en fermer la porte à clé. Même si tout le monde se connaissait au laboratoire et que l'ambiance y était bon enfant, Honey tenait à son espace privé et se sentait plus en sécurité quand le fruit de ses travaux était sous clé. De cette façon, c'est avec l'esprit tranquille et le sentiment d'avoir particulièrement bien respecté son planning que la science s'avança, dans sa tenue de soirée pour retrouver Stefan qui, une fois de plus, avait attendu. - Désolée pour l'attente, s'excusa-t-elle avant toute autre chose. J'ai fait au plus vite et maintenant je suis prête. Je vous suis. |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-04-25, 00:09 |
| Stefan ne s’était pas réellement attendu à quelque chose. Après tout, Honey Lemon n'étant pas comme la plupart des femmes, elle était compliquée à comprendre, même pour lui, l’un des plus grands manipulateurs existants. Quand il faisait un pas en avant, il avait l’impression d’en faire deux en arrière. En plus, cette soirée Slife n’avait clairement pas été une réussite. Elle aurait pu vouloir revenir sur sa promesse de se joindre à lui pour une sortie et il n’aurait pas été étonné. Pourtant, elle ne semblait pas mécontente de le voir ni méfiante ou en colère. Elle était tout aussi joyeuse qu’à son habitude. Cela faisait environ un mois qu’ils ne s’étaient pas revus depuis cette dernière soirée. Les choses avaient-elles évoluées de son côté? Après tout, en un mois de nombreuses choses peuvent se passer. Peut-être aurait-elle décidé qu'elle ne voulait pas de lui et, dans ce cas, il perdrait son temps. Pourtant, elle ne semblait pas repousser sa présence et, au contraire, semblait même tout à fait accueillir l’idée d’aller manger en sa présence. Elle disait même qu'il était toujours possible de changer si son idée première n'était pas bonne. Il lui adressa un sourire, sûr de lui.
- Honnêtement, je me suis énormément renseigné sur cet endroit et si jamais cela ne vous plait pas, je pourrais dire que je ne vous connais pas autant que je le crois et je vous laisserais me parfaire mes connaissances.
Elle qui était précédemment en train de faire une expérience scientifique avait à se préparer avant de partir. Il lui faudrait une petite demi-heure? Qu’est-ce que c’était, 30 minutes, dans l’éternité d’un vampire plus que centenaire? Il hocha la tête et l'invita à prendre tout le temps qu'il lui fallait. L'homme resta assis à la place où il s'était installé précédemment et laissa l'ancienne blonde faire ce qu’elle devait entreprendre. Quand elle revint, elle n’était plus du tout affublée de la même façon et il se leva en affichant une expression quelque peu surprise.
- Je ne m’attendais pas à ce que vous fassiez autant d’effort pour cette soirée, miss Lemon. Vous êtes magnifique. Je dois dire que le roux vous va à ravir et les cheveux relâchés vous vont particulièrement bien. Je ne doute pas que vous ferez tourner des têtes. Bien, je vous invite à me suivre, nous prendrons ma voiture et je nous emmènerais à destination. J'espère que vous aimez les surprises, miss.
Ce ne fut pas très long pour qu'ils arrivent devant un grand restaurant qui semblait moderne et chic de l'extérieur. Le vampire sortit de sa voiture et aida la demoiselle avant de l’inviter à s'orienter vers l'entrée.
- Vous n’êtes clairement pas prête au décor intérieur, miss Lemon. Je pense que vous devriez vous sentir dans votre élément.
En entrant, ils peuvent découvrir une immense salle plongée dans le noir, éclairée seulement par des reproductions de planètes suspendus du plafond. Le sol et les murs étaient d’un bleue nuit pour rappeler l’étendue de l’espace. Sur les murs, il y a de petits points lumineux appelants des étoiles. Un serveur se dirige vers eux et Dracula lui annonce avoir réservé au nom de Stefan Vulpesco. Il les invite à le suivre et ils sont menés dans un petit coin isolé, plus intime où la lampe au-dessus deux représentaient la lune. À cette table, il n'y avait qu'une chaise, l'autre côté laissant assez de place pour que le fauteuil d'Honey puisse s'y placer.
- Il fait trop sombre pour que les gens remarquent que je ne mangerais rien. De plus, vous qui appréciez l’espace, je me suis dit qu’un tel décor pourrait vous plaire. Ais-je bien choisi, mademoiselle? Je ne peux pas vous certifier que la nourriture est bonne ici, mais le restaurant avait 4 étoiles sur cinq sur le site tripadvisor. Vous ne savez pas à quel point j’ai dû me battre avec ce que vous appelez ordinateur pour arriver à trouver ce que je cherchais! |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2021-04-25, 01:15
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| Stefan s'était renseigné, il l'avait dit lorsqu'il avait présenté sa proposition de... rencard ? sortie ? soirée ? activité ? Honey n'était pas totalement certaine du terme le plus approprié pour décrire cet événement et n'aurait certainement pas demandé confirmation au vampire. La situation qui s"en serait forcément suivi aurait été bien trop gênante. Pourtant, la question perdurait. Devait-on considérer qu'il s'agissait d'un rencard si seule l'une des deux personnes souhaitait qu'il en soit ainsi ? Ou en était-ce un à partir du moment ou l'un des partis envisageait l'événement de la sorte ? Il n'existait malheureusement pas de dictionnaire terminologique sur les us et coutumes du flirt, or, un tel ouvrage aurait sans aucun doute énormément éclairé Honey sur le fonctionnement de ces interactions qui lui paraissaient encore plus complexes que le Boson de Higgs. Par chance, tant que lui, Stefan, ne cherchait pas à nommer l'instant, Honey n'avait pas réellement besoin de faire la même chose. Elle pouvait se laisser porter par les événements et les définir rétrospectivement au besoin, si bien que la jeune femme laissa de côté la sémantique de la soirée pour se concentrer sur ce qui l'intriguait plus encore : que Stefan se soit manifestement beaucoup renseigné avant de l'inviter. La scientifique n'était pas particulièrement étonnée qu'il se soit renseigné. Stefan ne donnait pas l'impression d'agir dans l'impulsion de l'instant. Il semblait apprécier de contrôler la situation, de savoir où il allait, aussi bien métaphoriquement que littéralement. Ce qui intéressait véritablement Honey c'était de découvrir ce que Stefan pensait connaitre d'elle. Ce qui le rendait aussi sûr d'avoir visé juste. Elle aurait, naturellement, adoré lui demander s'il avait interrogé ses proches ou à quel niveau de précision il s'était arrêté dans la préparation de l'instant mais jugea préférable de ne pas le faire, pour plusieurs raisons. Premièrement, si elle apprenait que Stefan avait piraté ses données personnelles (ce qui, toutefois, paraissait peu probable car Stefan n'était pas aussi à l'aise que Honey avait la technologie), Honey le prendrait très mal. Deuxièmement, si elle apprenait qu'il avait interrogé ses proches, elle prendrait peur de ce que ces mêmes proches auraient pu dire à son sujet. Et troisièmement, la chimiste ne voulait vraiment pas apprendre qu'il l'avait faite suivre si jamais cela avait été le cas. En fait, à bien y réfléchir, c'était beaucoup mieux pour elle comme pour lui de se laisser porter par les événements et de voir vers quelle issue ils les mèneraient. Sans doute l'issue serait-elle, cette fois, plus favorable que celle de leur dernière rencontre mais, à vrai dire, ce n'était pas réellement difficile de faire mieux que Slife. Bien qu'elle ait enfilé une jolie robe et lâché ses cheveux, Honey n'avait pas l'intention de "sortir le grand jeu", comme on dit, pour cette soirée. Il était probable qu'elle se serait apprêtée avec autant de soin si c'était Violette qui lui avait proposé de partir au restaurant, parce que Honey aimait porter des robes et soignait son apparence depuis qu'elle était adolescente. Il n'y avait qu'au laboratoire, en fin de compte, qu'elle avait parfois un air vaguement négligé et généralement attribuable aux aléas des expérimentations chimiques. Les réactions étaient parfois imprévisibles. Mais suite au commentaire peut-être surpris de Stefan, Honey ne put s'empêcher de sourire, un peu gênée, et de replacer une mèche de cheveux derrière son oreille. - Merci, le remercia-t-elle tout d'abord. J'ai pensé que, vous connaissant, vous n'alliez pas m'emmener au MacDonald's et que c'était sans doute plus approprié d'être bien habillée, expliqua-t-elle, n'imaginant pas autre chose pour cette soirée qu'un diner dans un restaurant chic. Stefan n'arrêta pas ses compliments à sa tenue, décidé, apparemment, à complimenter la totalité de son look. Lorsqu'il mentionna ses cheveux (et ce, afin d'approuver, pour la première fois depuis qu'il découvrait, toujours aléatoirement, les changements capillaires auxquels la jeune femme s'adonnait souvent), Honey ne put s'empêcher d'attraper une mèche de ces mêmes cheveux nouvellement roux et de la triturer sans savoir quoi répondre. Bien que le sens n'ait pas afflué en masse au niveau de ses joues, la jeune femme se sentit à ce moment là particulièrement consciente d'elle-même et totalement incapable de répondre autre chose qu'un autre "merci", davantage bafouillé que proprement énoncé. Honey se souvenait parfaitement que Stefan préférait qu'elle ait les cheveux lâché. Il l'avait dit une fois, bien des mois auparavant. Plus généralement, il avait toujours eu l'habitude de glisser ses doigts dans ses cheveux, preuve, sans doute, que ces derniers lui plaisaient. A la réflexion, il y avait sans doute d'autres choses qui lui plaisaient chez Honey mais l'intéressée préférait ne pas trop chercher à imaginer quoi. Pas maintenant, du moins. Occultant également la certitude que Stefan avait qu'elle ferait tourner des têtes, la scientifique, toujours tiraillée entre le plaisir et la gêne que tous ces compliments lui procuraient, trouva toutefois la force d'en articuler quelques uns, elle aussi : - Vous êtes très élégant vous aussi, assura la jeune femme avant d'emboiter le pas à Stefan. Elle le suivit jusqu'à sa voiture qui, à l'imagine de son manoir, témoignait de la vie opulente qu'il menait et s'y installa du côté passager. Le trajet jusqu'à la ville la plus proche de Storybrooke ne fut pas très long et comblé par l'échange de banalités qui permettaient d'alimenter la conversation tout en conservant le suspense quant à la suite des événements. Comme elle le lui apprit pendant le trajet, Honey n'était pas fondamentalement contre les surprises mais, comme sans doute la plupart des gens, elle préférait que celles-ci soient bonnes. Contrairement, par exemple, à sa participation à l'émission de Slife, la dernière surprise en date dans la vie de Honey, une surprise qui s'était avérée plus que mauvaise et que la jeune femme fit le choix de ne pas mentionner.
En très peu de temps, Stefan gara sa voiture aux abords d'un somptueux bâtiment et, en parfait gentleman tout droit venu (assez littéralement, d'ailleurs) d'autre autre époque, ouvrit la porte à Honey, également pour lui présenter son fauteuil roulant qui avait fait le voyage dans le coffre de l'auto. Une fois transférée dans son moyen de locomotion, Honey suivit Stefan vers l'entrée du bâtiment, intriguée par les nouveaux indices qu'il distillait savamment. "Je pense que vous devriez vous sentir dans votre élément." Honey opina, pensive, et laissa tournoyer cette nouvelle bribe d'information dans son esprit. Quel était l'élément de Honey aux yeux de Stefan ? La chimie ? L'espace ? Sans doute pas Instragam, même si elle y postait fréquemment. Et probablement pas les Nouveaux Héros car elle ne lui en avait jamais parlé en détails. Pour cette raison, la jeune femme penchait pour les deux premières options qui lui étaient venues à l'esprit ou, plus généralement, pour la science, pas encore certaine de comment allier ces éléments avec la restauration. A moins que Stefan n'ait appris pour son amour de la cuisine moléculaire ? Pour autant qu'elle s'en souvenait, Honey n'en avait jamais parlé mais, après tout, ce n'était peut-être pas difficile à deviner ? - J'ai hâte d'y être, assura la jeune femme avec enthousiasme tandis qu'ils approchaient de l'entrée et donc, forcément, de la révélation... ... Qui ne déçut pas Honey, bien au contraire. Elle sourit, songea que l'une des suppositions s'étaient avérées exactes et resta quelques instants immobile afin de mieux observer le décor atypique qui s'offrait à elle. - Waouh, souffla la jeune femme. La salle était plongée dans l'obscurité, à l'exception de planètes et de points lumineux censés représenter les étoiles dont la lumière servait d'éclairage à la salle. C'était sans aucun doute dépaysant. Honey n'avait jamais diné dans un pareil endroit et, d'ailleurs, elle n'aurait jamais imaginé qu'un tel endroit puisse exister. Comme s'il avait compris que la jeune femme avait fini de s'imprégner des lieux, un serveur s'approcha d'eux pour les mener à leur table, littéralement éclairée par un rayon de lune. Celui d'une lune artificielle, certes, mais ce détail n'enlevait rien au charme de l'alcôve, gage d'un dîner à l'écart non seulement de la marche du monde habituel mais aussi du reste de la salle. Et cela n'avait rien de surprenant. Honey ne s'était pas attendue à ce que Stefan demande un table en plein centre de la salle de restauration. Peut-être possédait-elle maintenant assez d'éléments pour nommer cette soirée un rencard. Il y avait, après tout, quelque chose d'assez romantique à cette mise en scène. Dévissant son regard de la lune, Honey roula jusqu'à la place libérée pour son fauteuil et s'y inséra tandis que Stefan s'asseyait de l'autre côté de la table, relançant la conversation. - Vous avez très bien choisi, confirma la jeune femme à peine la question avait-elle été posée. L'endroit est sublime, poursuivit-elle avant que sa bouche ne se fende en un sourire amusé. La scientifique imaginait parfaitement à quel point les comparaisons sur TripAdvisor avaient pu être difficiles pour Stefan qui était littéralement né des siècles avant internet. Sa persévérance et sa volonté de trouver l'endroit parfait pour cette soirée ne laissaient pas Honey indifférente. C'était plutôt touchant de constater qu'il avait mis autant d'efforts pour simplement lui faire plaisir sans la mettre mal à l'aise en ne mangeant pas. - Oh si, j'imagine bien que ça n'a pas été évident. Mais vous pouvez être fier de vous ! Vous avez trouvé et vous avez même réussi à réserver ! déclara-t-elle afin de se montrer encourageante. Je ne sais pas vraiment si je mérite que vous déployez autant d'efforts pour me faire plaisir mais sachez que je suis vraiment très touchée que vous le fassiez. C'est sincère, précisa Honey. Je crois que vous me connaissez autant que vous le pensiez, je ne sais pas trop si je vais pouvoir parfaire vos connaissances comme vous l'avez suggéré avant. Auraient-ils des choses à se dire au cours du repas ? Honey l'espérait. Mais elle n'eut pas le temps d'approfondir son sous-entendu que déjà un serveur leur ramenait des menus en demandant ce qui pourraient leur faire plaisir pour l'apéritif. Honey commanda un mojito à la framboise, une commande que le serveur nota sans ciller avant de bientôt repartir aussi discrètement qu'il était arrivé. Il leur fallait donc relancer la conversation avant que la situation ne devienne potentiellement gênante, ce à quoi Honey s'attela avec autant de naturel que possible. - Alors, qu'avez vous fait depuis le début de mois de mars ? s'enquit-elle, de retour vers les banalités qui avaient quelque chose de rassurant en de pareilles circonstances. Damian va bien ? ne put-elle s'empêcher de demander presque tout aussi rapidement. Comme son père, Damian était un vampire mais c'était parfois ce qui semblait être leur unique point commun tant son tempérament différait de celui de Stefan. Honey l'avait connu avant de rencontrer son père et l'avait rapidement apprécié, sans doute parce qu'elle se reconnaissait un peu en lui. Ils n'étaient pas devenus amis, car la hiérarchie de l'université l'interdisait, pour peu, du moins, qu'on respecte la déontologie, mais cela n'empêchait pas Honey d'éprouver une véritable affection pour ce petit garçon qui, en fait, avait cinq cents ans de plus qu'elle. L'univers était vraiment bizarre des fois. |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-04-25, 16:47 |
| Le vampire était très satisfait de lui en voyant la réaction de son invitée face au restaurant qu’il avait choisi. Il la cernait mieux qu’il le pensait. Enfin, il était dur de passer à côté de l'amour de l'espace de la blonde qui semblait souvent mentionner n’importe quoi en lien avec l’espace et quand elle ne le faisait pas, il suffisait de se souvenir la matière qu'elle enseignait à l'université. Dans tous les cas, il ne put s'empêcher de sourire en la voyant regarder tout autour d’elle. Pour le moment, c’était un sans-faute. En espérant que cela puisse se poursuivre comme cela toute la soirée.
Après avoir été conduits à leurs tables, ils n’eurent pas à attendre longtemps pour qu'un serveur vienne prendre leur commande. L’humaine ne manqua pas de se faire plaisir et le vampire se contenta de commander une bouteille de vin afin d’accompagner le repas. De son côté, que cette simple coupe lui suffirait. Heureusement pour lui, l'alcool était l'une des rares choses qu'il pouvait encore apprécier un minimum. Alors, il aurait de quoi faire pendant que la demoiselle dégustait son repas. Ils finirent rapidement seuls, l’un en face de l’autre. L’homme haussa les épaules quand la blonde lui demanda ce qu’il s’était passé pour lui durant le mois de mars et comment allait son fils.
- Il va bien, merci de poser la question. Il me demandait la même chose pour vous, par ailleurs. Il sera content de vous savoir de retour. Pour ma part, il ne s’est rien passé de passionnant dans mon existante. Beaucoup de paperasse comme vous devez vous douter. Pendant le week-end, je supervise les travaux de mon projet. Vous avais-je mentionné que je travaillais sur un projet d’hôtel? Il devrait sortir d’ici juin prochain. Nous avons repris la construction à partir du moment où la température a été clémente. J’ai déjà les employés qui s'occuperont de gérer l'hôtel à ma place. Je peux dire que ce sera probablement une réussite. De votre côté, comment s’est passé votre mois de mars? J’ai entendu dire que vous étiez partie, mais je n’en sais rien de plus. Vous étiez dans une sorte de mission ou quelque chose du genre? |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2021-04-25, 20:29
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| Honey s'étonna d'apprendre que Damian et son père parlaient d'elles, même si c'était visiblement pour n'échanger que des banalités à son endroit. Bien sûr, l'un comme l'autre savait qu'ils avaient une connaissance en commun mais, à vrai dire, la jeune femme imaginait difficilement le père et son fils discutaient ensemble. Pour ce qu'elle en savait, leur relation était plutôt tendue et leurs avis divergeaient à de nombreux égards. Stefan avait notamment l'air de s'en attrister énormément, du moins, c'était ce que la jeune femme avait retiré des rares fois où ils avaient évoqué leur relation. Honey n'avait jamais souhaité trop s'y attarder, craignant de susciter un malaise. En revanche, demander poliment des nouvelles de son fils lui paraissait la moindre des politesses, une politesse qui lui fut retournée lorsque le père indiqua que le fils avait sensiblement demandé la même chose. Pour toute réponse, Honey accueillit l'information avec un franc sourire ravi, touchée qu'un étudiant parmi d'autres prennent le temps de se poser la question, mais pas spécialement étonnée que son absence de l'université ait été remarqué. Il fallait bien avouer que Honey n'était pas une enseignante tout à fait comme les autres et qu'il lui arrivait souvent de se faire remarquer, que ce soit à cause de son fauteuil roulant, de son exubérance ou bien de ses lacunes en codes sociaux. L'université paraissait peut-être plus ordinaire lorsque Honey n'était pas là, en fin de compte. Toutefois, la jeune femme ne posa pas la question. Honey n'avait rien contre parler d'elle-même, cependant, elle préférait que les conversations qui la mettaient au centre de l'attention porte sur ses travaux plutôt que sur l'appréciation qu'on pouvait avoir d'elle. Alors, après avoir remercié Damian, par l'intermédiaire de son père, de s'enquérir d'elle avec un "C'est gentil" qu'elle pensait sincèrement, la jeune femme fut ravie de voir la conversation poursuivre son chemin dans une autre direction, celle d'un hôtel, en l'occurrence. - Non, vous n'avez jamais mentionné ce projet devant moi, répondit-elle, évitant de justesse de rajouter que, sinon, elle s'en serait rappelée, sa mémoire ne lui faisant presque jamais défaut. De la même façon, bien qu'elle le pensa très fort, Honey évita de signaler que, décidément, Stefan était sur tous les fronts, depuis la direction d'une université jusqu'à la construction, et sans doute après la gestion d'un hôtel. Elle ne pouvait que trop bien imaginer que, quand on avait l'éternité devant soi, la vie devait parfois sembler longue, ce qui expliquait la curiosité et les nombreux projets du vampire. Puisqu'il avait et le temps et l'argent pour financer ses projets, il avait sans doute raison de les entreprendre. - Mais ça doit être chouette, de construire un hôtel, reprit Honey avec enthousiasme. Puis elle fronça les sourcils, un détail lui sautant soudain aux yeux. - Il ne me semble pas avoir vu de chantier en centre-ville, commenta-t-elle après avoir repassé chaque rue de Storybrooke dont elle avait connaissance dans son esprit. Dois-je comprendre que vous construisez dans un endroit plus reculé ? Ce n'était pas là la seule question qui avait surgi dans l'esprit de Honey à la mention de cet hôtel en train de s'ériger quelque part dans les alentours. Si elle s'était écoutée, la jeune femme aurait pu le bombarder d'au moins une douzaine de questions, de la plus triviale à la plus impertinente. Quel intérêt trouvait-il soudain à la construction ? Pourquoi ne souhaitait-il pas s'occuper lui-même de l'établissement ? N'était-ce pas frustrant de ne pas gérer soi-même un hôtel sur lequel on avait travaillé pendant potentiellement des mois ? Quel type de clientèle espérait-il y accueillir ? Dans quel type de chambre ? Offrirait-il d'autres services comme les resorts qu'on trouvait souvent en bord de mer ? Mais cela faisait objectivement beaucoup trop de questions. Parfois les gens se sentaient agressés lorsque Honey s'intéressait d'un peu trop près à leurs projets en cours, ce qui avait conduit la jeune femme à essayer de réfréner son intérêt pour la vie des autres. Toutefois, si des fois Stefan était, en fait, disposé à répondre à toutes les questions qu'elle avait déjà pu imaginer, la chimiste laissa entendre qu'elle ne serait pas désintéressée de l'écouter parler de ce projet : - En tout cas, j'imagine que c'est une aventure passionnante et je peux concevoir que ça vous prenne beaucoup de temps. Mais d'après ce que vous en dites, le chantier touche bientôt à sa fin, c'est plutôt une bonne chose, je pense. J'espère que j'aurai l'occasion de voir le résultat final, ne serait-ce que pour vous féliciter. Honey supposait en effet que l'hôtel se construisait dans les environs et n'envisageait, de fait, pas d'y dormir. Pour quelle raison irait-elle dormir dans un hôtel à moins d'une heure de chez elle, de toute façon ? Ce n'était pas logique, même si elle en aurait eu les moyens. Comme le serveur avait profité de cette partie de la conversation pour ramener l'apéritif de Honey et la bouteille de vin commandée par Stefan, la jeune femme s'empressa d'attraper son verre à cocktail et de le lever à hauteur d'yeux pour porter un toast (expression qui, de son point de vue, n'était pas très sensée car il y avait une nette différence entre le verre et le toast, ne serait-ce qu'en matière d'aspect visuel) au succès de Stefan : - A votre probable réussite, dans ce cas, déclara-t-elle en reprenant la formulation du vampire avant de boire une gorgée de ce délicieux cocktail aussi vif que celle qui l'avait commandé. Après quelques instants, le verre à cocktail encore entre ses doigts, Honey reprit la parole, moins solennelle, cette fois. Il s'agissait, après tout, seulement de raconter comment elle avait occupé les semaines qui s'étaient écoulées depuis leur dernière rencontre. - Eh bien, oui, je pense qu'on peut appeler ça une mission. Je suis retournée sur... là d'où je viens, se corrigea Honey, se rappelant in extremis qu'ils n'étaient pas à Storybrooke mais dans un lieu public, ponctuant ce revirement d'un regard lourd de sens, Stefan ayant déjà entendu parler de Terre-2. C'était pour venir en aide à Violette. Ca va bien maintenant, rassurez-vous. Tout est rentré dans l'ordre, assura la jeune femme. Elle n'était pas sans savoir que Stefan et Violette se connaissaient et n'épilogua donc pas. Honey supposait que Stefan serait content d'apprendre que leur amie commune allait bien, car elle supposait également qu'il l'appréciait, d'une certaine façon. D'un autre côté, la chimiste était aussi au courant de leur petit arrangement sanguin et aurait pu songer que Stefan serait surtout ravi d'apprendre que sa réserve d'hémoglobine n'avait pas disparu. Heureusement, Honey était bien trop candide, d'une certaine façon, pour raisonner de cette manière dans le cas présent, ce qui n'était pas plus mal. S'il était difficile de mentionner Terre-2 dans une conversation hors des limites de la ville, il était au moins tout aussi délicat de parler de boire le sang d'une jeune femme dans de pareilles circonstances. Mais ce fut surtout la délicatesse de mentionner Terre-2 et le genre de mission que menaient les Big Hero 6 qui convainquit Honey de ne pas s'attarder sur ce point et d'embrayer sur des faits beaucoup plus normaux. - Ensuite j'ai aussi profité du Spring Break et des vacances qu'il offre au corps enseignant pour changer d'air, voir autre chose que chez nous. Et puis je suis revenue et j'ai repris ma routine habituelle, conclut Honey en souriant. En fait vous feriez sans doute mieux de m'en dire davantage sur votre hôtel. C'est sans doute BEAUCOUP plus intéressant que les expérimentations scientifiques et les cours magistraux, observa la jeune femme juste avant que le serveur ne vint s'enquérir de ce qui leur ferait plaisir pour la poursuite de la soirée. Puisqu'il ne mangerait pas, contrairement à elle, c'était sans doute plus judicieux que ce soit Stefan qui mène la conversation. Pour l'instant, ils l'avaient monopolisée à part égales, si bien que Honey avait à peine étudier le menu. Par chance, elle était capable de lire jusqu'à 20 000 mots par minute : ce n'était donc pas un menu qui lui ferait peur, loin de là ! En l'espace de quelques secondes à peine, la jeune femme l'avait entièrement parcouru et était dans la capacité de passer commande dont le serveur prit consciencieusement note. Puis c'est tout naturellement qu'il tourna son attention vers Stefan, s'attendant à ce qu'il commande également. Honey également tourna son attention vers Stefan, se demandant quelle excuse il allait servir (jeu de mots voulu) au garçon. |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-05-02, 02:43 |
| L’homme la laisse parler, gardant son regard dans le sien. Il ne manque pas de hocher la tête de temps en temps, afin de montrer qu’il suivait ce qu’elle disait et était attentif. Elle était tout de même assez vague sur ce dernier mois et cela le tendrait bien curieux de savoir pourquoi elle devait aider Violette dans un monde qui, il lui semblait, était celui d’Honey et non pas celui de son amie. Il est sûr qu’elle ne pouvait pas trop en dire. Après tout, rien ne garantissait que des oreilles curieuses ne traîneraient pas dans le restaurant. Même s’il doutait que les humains puissent seulement y croire, c’était quand même un risque à ne pas prendre. Au mieux, ils étaient pris pour fou, au pire, ils étaient traqués. Dracula n’avait pas envie de revivre ça une nouvelle fois. Des paysans en colère brandissant fourches et torches, il avait assez donné!
- Oh, ne vous en faites pas, je suis sûr que vos expérimentations sont incroyablement passionnantes! Seulement, je pense que nous devrions laisser nos rôles respectifs à l’université. Ici, vous n’êtes pas enseignante. Ici, je ne suis pas votre supérieur. Enfin, à part de taille, bien sûr!, il dit avec un petit sourire en coin.
Stefan posa son coude sur la table et déposant son menton au creux de sa main, ne quittant pas son sourire sur ses lèvres. La jolie blonde s’intéressait à son projet d’hôtel. Heureusement qu’il ne li avait pas avoué que la clientèle ciblée était les méchants de Storybrook…
- Vous avez un très bon esprit de déduction, mademoiselle! Effectivement, il ne sera pas situé en centre-ville. Je voulais l’installer dans un endroit calme. Mon but, en ouvrant cet endroit, est de créer un lieu reposant et luxueux, permettant aux gens de se remettre d’une longue journée de travail. Je suis un peu vieux jeu, donc il n’y aura aucun élément moderne dans mon établissement, mais je suis sûr de ne pas être le seul qui apprécie retrouver un mode de vie moins… connecté? Dans tous les cas, je doute que cela soit le genre d’endroit que vous aimeriez fréquenter. Ce n’est pas là-bas que l’on ira pour s’amuser et rencontrer des amis. C’est surtout pour se reposer ou pour participer à des « meetings » d’affaires.
Doucement, sa main se pose sur la table et il approche doucement ses doigts de celle de la jeune femme. Qu’attendait-il comme finalité pour ce soir? Il ne le savait pas trop. Il tentait de se convaincre que c’était de la séduite afin de la faire tomber dans ses filets et enfin la manipuler, mais il devait admettre l’évidence. Il n’avait aucunement envie de le faire. Au contraire, il était sincère dans ses paroles et ses actes. Ses doigts vinrent effleurer ceux de son invitée avec délicatesse, comme s’il voulait voir, pour commencer, si elle le laissait faire et si oui, ce serait le signe qu’il pouvait venir lui prendre la main et caresser délicatement sa peau délicate.
- Peut-être qu’avant l’ouverture, je pourrais vous inviter passé une nuit. Vous me direz ce que vous pensez de l’endroit. Enfin, si vous le voulez… Puis-je vous poser une question? Si vous pouviez accomplir un projet de toute une vie. Quelque chose que vous ne pouvez pas faire actuellement par manque de moyen, que feriez-vous? Quel peut bien être le rêve ultime de la charmante et magnifique Honey Lemon, hum? |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2021-05-02, 18:59
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| Stefan avait depuis toujours eu l'habitude de fixer intensément Honey lorsque cette dernière parlait, ce qui était parfois (souvent, en fait) déstabilisant. Les personnes ordinaires ne fixaient pas autant leur interlocuteur, la jeune femme en était presque certaine. Et elles clignaient sans doute plus souvent aussi, maintenant qu'elle y réfléchissait. Mais peut-être que les yeux des vampires pouvaient se passer de ce clignement si constant chez l'Homme ? Ou peut-être que Honey se faisait simplement des idées, que toute l'attention que Stefan lui témoignait ne faisait qu'amplifier ? Après tout, s'il y avait bien une personne en mesure de la mettre mal à l'aise, c'était lui, quoique ce soir-là fasse exception - pour le moment. Malaise ou non, Stefan, de par son aura et son assurance peu communes restait impressionnant à sa manière. Il donnait toujours l'impression de posséder l'endroit, y compris lorsque ce n'était pas le cas. Mais c'était peut-être ça que d'être un ancien roi. Même si elle appartenait à la haute société de San Fransokyo, Honey restait une roturière qui ne pouvait assurément pas comprendre le milieu duquel Stefan était issu et l'éducation qui allait de pair avec son rang. Ce qu'elle comprenait, en revanche, et ce sans grande difficulté, c'était qu'il était totalement différent des autres hommes qu'elle avait jusqu'à présent fréquentés. D'ailleurs, il fallait au moins cela pour que Honey soit si peu spontanée, la plupart du temps, en sa présence. Auprès d'un autre, l'abandon des conversationnelles professionnelles ne l'aurait pas davantage émue. Mais là, dans ce cas précis, Honey avait beau faire fonctionner ses méninges à plein régime, elle se demandait quand même de quoi elle allait bien pouvoir lui parler s'ils ne parlaient pas travail. Ce n'était pas comme si Stefan était abonné à Netflix ou très au fait des modes actuelles. Mais c'était un indice supplémentaire qui faisait pencher la balance en faveur du rencart, sans doute. Honey lui rendit son sourire avant de profiter de l'excuse que son verre à cocktail offrait pour ne pas devoir soutenir son regard en permanence. Bien que certains, du fait de son mètre soixante dix-sept, l'aient déjà surnommée "la grand perche", Honey aurait eu besoin de talons sacrément haut pour rivaliser avec le mètre quatre-vingt quatorze de Stefan, effectivement bien au-dessus de la taille moyenne à la fois des hommes de cette époque mais aussi de celles des hommes du temps où il était encore humain (et vivant, ne put s'empêcher d'ajouter Honey dans sa réflexion mentale, regrettant immédiatement cet ajout). Heureusement, cette réflexion naissante fut chassée de son esprit par les explications de Stefan quant à son projet hôtelier, bien que ses premiers mots rosirent les joues de la jeune femme. Honey n'y pouvait rien, les compliments lui faisaient toujours extrêmement plaisir, surtout sur qui portaient sur son intellect. Il était totalement certain que Stefan était bien davantage à l'aise qu'elle, en témoignant notamment la nonchalance avec laquelle il avait lové son menton dans le creux de sa main, presque comme s'il s'apprêtait à lui faire des confidences. Bien sûr, c'était loin d'être le cas. Il se contentait de répondre à la question, d'expliciter son projet sans toutefois en révéler tous les tenants et aboutissants - une fois de plus. Par excès de confiance, sans soute, et par optimisme assurément, la jeune femme n'envisagea à aucun moment que Stefan puisse ne pas dire toute la vérité sur son projet. De toute façon, il ne lui serait jamais venu à l'esprit qu'on puisse vouloir créer un hôtel de cet acabit. Mais elle ne pouvait pas non plus dire qu'il lui serait un jour venu à l'esprit la volonté d'être "moins connectée", ainsi qu'il le disait. Honey n'était aussi à son aise qu'entourée par de la technologie de pointe. En cela, effectivement, ce n'était pas un endroit que la jeune femme aurait envie de fréquenter, si bien qu'elle ne se formalisa pas que Stefan ait tiré cette conclusion. La chimiste tiqua en revanche quand elle s'aperçut qu'une des mains se Stefan glissait lentement en direction de celle qui ne tenait pas son verre. Retenant un froncement de sourcil, Honey analysa mentalement cette situation et aboutit assez rapidement à une seule conclusion plausible. Sur la trajectoire de la main de Stefan, il n'y avait pas trente six choses. Il y avait bien le sel, mais Honey ne voyait vraiment pas par quelle envie soudaine il aurait pu vouloir s'en saisir, ce qui laissait une unique autre possibilité : sa propre main. Ca commençait vraiment à ressembler à un rencart car il n'y avait que lors des rendez-vous galants qu'on tentait ce genre de rapprochement physique. Non ? Par moments, Honey aimerait avoir le droit de consulter des confrères dans les moments de sa vie qui semblaient échapper à sa compréhension. Parfois, un avis extérieur sur sa vie lui aurait été bien utile tant elle avait l'impression de ne pas saisir les évidences. Ou alors son cerveau ne voulait pas accepter les évidences. Il n'avait cependant pas oublié le jour où, contre toute attente, Stefan avait avoué à Honey qu'elle lui plaisait, ce qui avait donné une toute autre dimension à leur relation. Finalement, cette soirée n'était sans doute que la progression logique des intentions de Stefan envers elle car, manifestement, il était plus au clair quant à ses envies que la chimiste ne l'était vis-à-vis des siennes. Et pourtant, elle ne retira pas sa main, laissant celle de Stefan effleurait le dos de la sienne et finalement se refermer dessus. Silencieuse, Honey l'observa, son esprit focalisé sur un détail en particulier : les ongles du vampire. Elle avait été suffisamment honnête pour lui avouer que, parmi tout ce qu'elle avait vu du comte Dracula, ce qui la mettait le plus mal à l'aise était ses longs ongles griffus, qu'il avait déjà allégrement promené sur son visage crispé et qui faisaient sans doute un bruit monstrueux si on les laissait crisser le long d'un tableau noir. Naturellement, Stefan avait été surpris par cet aveu. Mais qui ne l'aurait pas été ? C'était sans doute rare qu'en présence d'un vampire on fasse une fixation sur ses mains. Il était donc probable qu'en des siècles d'existence, Honey ait été la première à lui faire cette remarque. Mais Stefan en avait visiblement tenu compte et s'était coupé les ongles (ndlr : oui, cher peut-être lectorat, j'ai vraiment décidé de parler de ça, d'ailleurs, n'hésite pas, cher peut-être lectorat, à te faire connaitre et me dire si je suis folle furieuse ou pas d'être obsédée par ce monstrueux détail) lors de leur voyage en Floride, plusieurs mois auparavant. Depuis, force était de constater qu'ils n'avaient pas repoussé, un détail qui capta toute l'attention de Honey pendant plusieurs instants. Les yeux baissés vers leurs mains entrelacées, laissant son cerveau prendre connaissance de cette nouvelle information. Deux possibilités lui vinrent assez rapidement à l'esprit : soit Stefan s'était de nouveau couper les ongles en prévision de cette soirée (il avait l'air suffisamment calculateur pour avoir pensé à ce détail), soit ses ongles ne repousseraient jamais du fait que son corps ne vivait plus réellement. Si la deuxième solution était la bonne, ça en disait vraiment long sur l'intérêt que Stefan pouvait porter à l'opinion de Honey. C'était même totalement hallucinant et, pendant une fraction de seconde, Honey envisagea de poser la question. Elle glissant un rapide regard entre leurs mains et le visage de Stefan avant de finalement laisser tomber. L'occasion n'était probablement pas la mieux choisie pour parler de manucure. D'autre part, un léger silence s'était installé à leur table, silence dont Honey prenait seulement conscience, maintenant qu'elle laissait son raisonnement intérieur s'éloigner. - ... Pardon, se reprit-elle en se redressant avant de lancer un sourire désolé à Stefan. Eh bien... Oui ! pourquoi pas ! s'écria la jeune femme qui, heureusement, avait quand même écouté la proposition du vampire hôtelier. Merci, n'oublia-t-elle pas de préciser, supposant que Stefan n'avait pas fait cette proposition à toute la ville. L'intéressé fit alors dévier la conversation vers un tout autre sujet, sans doute plus personnel, voire plus impertinent. Finalement, Honey n'avait peut-être pas besoin de se soucier de trouver quoi raconter s'ils ne parlaient pas de leur travail ce soir, Stefan avait l'air tout à fait apte à animer la conversation. Mais avant que la jeune femme ne puisse lui répondre, le serveur vint apporter son entrée et se trouva gêné d'apparemment interrompre quelque chose, n'ayant, lui non plus, pas manquer de remarquer la main de Stefan sur celle de Honey. Après une presque imperceptible hésitation, il déposa son assiette devant la jeune femme et disparut sans demander son reste. - Il va falloir me rendre ma main, je pense que je vais en avoir besoin, constata Honey en adressant un sourire désolé à Stefan, glissant ses yeux verts en direction de l'assiette devant elle. Stefan s'exécuta et l'humaine commença à manger. C'était la première fois qu'elle mangeait en sachant qu'elle allait être observée, car son compagnon de tablée ne mangeait pas, mais Honey tâcha de ne pas trop y penser. Après avoir goûté la succulente entrée, la jeune femme se décida à lui répondre, sans détour : - Ca serait faire un enfant et par la suite lui transmettre... eh bien... tout ce que je sais, pour ainsi dire, compléta la scientifique en poursuivant son repas. Désolée, je pense pas que c'était ce genre de réponse que vous attendiez, d'autant que j'ai biologiquement les moyens d'y parvenir, que je pourrais avoir recours à la PMA à défaut de trouver un partenaire viable mais... quand même... ça serait ça mon "but ultime" dans la vie. C'est encore la meilleure façon de transmettre son héritage, dans tous les sens du terme. Sans parler de la transmission de son patrimoine génétique. Et vous ? Il y a quelque chose que vous n'avez pas encore réussi à faire ? demanda soudain Honey en relevant la tête pour croiser le regard de Stefan. |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-05-02, 20:31 |
| Sa main sur celle de la blonde, il observait sa réaction, ne manquant pas d’observer la moindres expression et mouvement qu’elle pourrait faire. C’était le meilleur moyen pour savoir, ou du moins essayer de deviner, ce qui traverser l’esprit de cette dernière. Pourtant, le vampire avait plus de questions que de réponse. La première observation qu’il pouvait faire, c’est que cette dernière n'avait pas retiré sa main. Au contraire, elle l'avait laissé faire. Était-ce vraiment gagné ou pas du tout? Avec elle, il n’avait jamais de certitude. En général, il avait quand il avait réussi une touche. C’était facile à deviner chez les humains un peu plus... ordinaire, disons. Là scientifique, de son côté, ne résonnait pas forcément comme tout le monde et il en devenait que plus compliqué de la comprendre. Peut-être avait-elle peur ou était-elle trop gênée pour réagir. Peut-être elle n'y voyait là aucunement un acte rempli de sous-entendus. Un silence s’était installé entre eux et elle observait leurs deux mains. Que pouvait-elle penser à ce moment précis? Était-il trop froid à son avis? Pensait-elle voir ses ongles se transformer en griffes? Elle semblait même vouloir lui poser une question avant de changer de sujet, revenant sur sa proposition de visiter son hôtel avant l'ouverture un de ces jours.
Bientôt, un serveur arrive avec le plat de la jeune femme. Il semble gêné et hésiter. Stefan lui jette un regard voulant dire “dépêchez-vous, mécréant” n’appréciant nullement d’être observé comme un animal en cage. Franchement, le vampire ne pouvait pas croire que l’employé n’avait jamais vu de couples ou de premiers rendez-vous en pleins diner en tête à tête dans ce restaurant ou ailleurs! C’était peut-être la différence d'âge physique entre les deux qui l'avaient étonné, mais tout de même. Il n’y avait là qu'une seule tâche à faire, déposer l’assiette devant la cliente et repartir. Il ne fallait pas un diplôme pour réussir! Enfin, le vampire et l’humaine se retrouvent à nouveau seuls. Elle lui fait remarquer qu'elle a besoin de sa main pour manger et tout naturellement du monde, il la libère, sans sembler gêné. Étant quelqu’un d’assez éloquent, il ne manqua pas de poursuivre la conversation en choisissant de poursuivre sur un sujet un peu plus intime. Quels projets de vies pouvait avoir la jeune demoiselle? Si lui, au cours des siècles, avait réussi à accomplir ses buts. Elle, il était tout à fait possible qu'elle n'ait pas encore accompli ces derniers. Il ne manqua pas de soulever un sourcil de surprise quand elle mentionna l'envie d'être mère.
- Et bien... J’avoue que cela m’étonne de vous. Non pas que je ne vous voyais pas mère. Je pense que vous feriez probablement une mère formidable. En fait, je pensais que vous auriez des plans plus ambitieux, comme faire des découvertes scientifiques ou tout autre projet dans votre domaine qui pourrait vous animer! Mais peut-être avez-vous déjà accompli tout cela dans... votre ancienne vie?
Il aurait dû s'attendre à ce qu'elle lui rende la question. Il ne pouvait clairement pas lui avouer qu'avant leur rencontre, il avait planifié de retrouver sa place dans la haute société, en tuant si nécessaire. Il ne pouvait pas non plus lui dire qu’il avait récupéré un artéfact qui lui servira à s'approprier les connaissances scientifiques d'un homme de science de l’établissement. SI elle ne prenait pas ses roues à con cou, ce serait déjà un miracle!
- Oh... Quand on a mon âge, on n'a plus vraiment de but de vie. J’ai été roi, j’ai gouverné, murmure-t-il. Je pense que mon rêve s'est réalisé et depuis, j'en ai plus. Plus humblement, je pense que je voudrais rattraper mes connaissances en retard. Il existe des cours sur l’utilisation d’internet. Je me demande si je ne devrais pas y aller, même si cela aura l’air étrange de voir un homme physiquement dans la cinquantaine auprès de personnes âgées. D’ailleurs, il y a une expression que je ne suis pas sûr d'avoir comprise. Qu’est-ce une PMA? J’imagine, venant de vous, que ce n’est pas de la magie, mais de la science. Pourtant, j’ai du mal à voir comment la science peut permettre à une femme seule d'enfanter. Comment font-ils pour accomplir un tel miracle? C’est une sorte d’Immaculée Conception? |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2021-05-02, 23:51
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| La réaction de Stefan ne surprit pas Honey. Comme elle l'avait prédit, il avait imaginé un autre type de réponse. Sans doute quelque chose de plus glorieux. De plus impressionnant. Gagner le Prix Nobel. Aller sur la Lune. Découvrir les limites de l'Univers. Toutes choses ne laissaient pas Honey indifférente, même si elle ne pensait pas avoir besoin d'un Prix Nobel pour connaitre sa valeur et qu'elle savait impossible de trouver les limites de l'Univers. Mais Stefan n'avait pas toutes les cartes en main, sans doute, pour comprendre pleinement sa réponse. Il ne savait pas non plus qu'elle avait en partie quitté son ancien compagnon car, justement, elle ne s'imaginait pas construire une famille avec lui, pas plus qu'il ne savait que parmi ses souvenirs les plus heureux se trouvaient d'innombrables moments d'échange et d'apprentissage auprès de ses parents. Il ne le savait pas et c'était normal : Honey n'en avait pas parlé. Pas encore, du moins. Mais au vu de la réaction de Stefan, qui, inconsciemment, peut-être, anticipait une partie de l'explication, il était évident à présent que Honey allait lui fournir les éléments manquants. - Eh bien... Oui, en fait. J'ai déjà découvert de nombreuses choses sur... chez moi, se corrigea la jeune femme. J'ai été citée dans de nombreuses revues, je me suis fait un nom auprès de mes pairs, j'ai inventé une intelligence artificielle capable de rivaliser avec de nombreux esprits humains. Mais à quoi bon avoir tout ça si on a personne avec qui le partager ? A qui le transmettre ? Je ne vous apprends rien en disant que les humains ne sont pas immortels. Mais quand ils ont des enfants une part d'eux subsistent après leur mort. Leur héritage. Leur emprunte. Leur souvenir. Et 50 % de leur ADN. Et puis vous savez, y a pas que la science dans la vie, murmura doucement la Honey sans poursuivre son raisonnement. Elle trouvait maladroit sinon gênant de partager le fond de sa pensée sur l'importance de l'amour et tout celui qu'elle se savait en mesure de donner à quelqu'un. Stefan était suffisamment intelligent pour faire le lier lui-même et leur éviter à tous les deux de s'aventurer sur ce terrain glissant. C'était bien mieux ainsi, d'autant que Stefan, qui avait déjà tellement vécu, avait sans doute d'étonnants objectifs de vie à révéler. ... Ou pas, se corrigea mentalement Honey, presque déçue pour lui. Ne pas avoir de but dans la vie, c'était si triste ! Même pas un tout petit ? Bien sûr, la jeune femme n'aurait pas voulu se montrer insistante sur le sujet, surtout avec Stefan, et garda ainsi son étonnement pour elle. De toute façon, il avait raison et elle le savait : Stefan avait déjà vécu de nombreuses choses, bien plus que la plupart des gens. Fatalement, son champ des possibles était plus réduit que celui de monsieur et madame tout le monde. La jeune femme opina, compréhensive, mais se figea rapidement dans ce mouvement, sa fourchette à mi-chemin entre son assiette et sa bouche. Au prix d'un violent effort, Honey s'était retenue pour ne pas rigoler, craignant de vexer celui qui l'invitait dans un restaurant aussi incroyable. Et d'un autre côté, il était bien le premier - et probablement le seul - à comparer la PMA avec l’Immaculée Conception. Peut-être que lui-même, avec du recul et les explications nécessaires, pourrait comprendre pourquoi c'était très drôle, bien que la chimiste ne soit pas décidée à tenter le diable. Après une grande inspiration, destinée, avant tout, à chasser le fou rire qui guettait, Honey commença son explication, songeant que, peut-être, ils auraient quand même dû continuer de parler boulot. - Non, Stefan, la PMA n'a rien à voir avec l'Immaculée Conception. Ca n'existe pas, ça. PMA ça veut dire Procréation Médicalement Assistée. Et il n'y a pas que les femmes seules qui y ont recours. Il y a les couples de même sexe, les couples stériles ou avec un problème de fertilité. Tout dépend de la situation de base, si vous voulez. Mais, pour simplifier, les femmes et les hommes peuvent faire des dons de gamètes pour les couples de même sexe ou dans lequel l'un ou les deux partenaires ne peut pas avoir d'enfant. Pour les couples infertiles, c'est un peu différent car les individus produisent souvent les gamètes nécessaires mais pas en quantités suffisantes ou alors de qualité insuffisante. On peut alors effectuer un prélèvement et procéder à la fécondation de l'ovule par le spermatozoïde en laboratoire. On appelle ça une FIV ou Fécondation In Vitro. Par opposition à la fécondation in vivo, celle qu'on fait dans les conditions plus classiques, conclut Honey en espérant très fort ne pas devoir expliquer à Stefan comment on faisait les bébés "normalement". Ca, il devait savoir. On se reproduisait déjà au Moyen Âge et on avait sans doute déjà compris comment ça fonctionnait. Il n'avait sans doute pas eu Damian en fécondant sa femme "par hasard". Il avait probablement consommé leur mariage des dizaines de fois sinon plus et, de toute façon, Honey ne voulait pas y penser davantage. Personne ne veut jamais imaginer ses connaissances en plein coït, pas même pour l'amour de la science. Passé ce malaise, Honey se souvint que sa fourchette attendait dans sa main et l'enfourna dans sa bouche. - Enfin voilà, rien à avoir avec le prétendu miracle de la Vierge Marie, conclut Honey après avoir dégluti. Ca vous aiderait sans doute beaucoup d'être plus au fait d'internet. Il n'y a pas d'âge pour apprendre particulièrement de là où nous venons. Si vous prenez des cours en ville, je suis persuadée que personne ne dira rien. Peut-être même que certains seraient ravis d'enseigner l'informatique au président de l'université en personne. Stefan allait, de toute façon, devoir s'y mettre car le monde était de plus en plus digitalisé, un point que Honey aborda jusqu'à l'arrivée de son plat. Passé ce moment, elle jugea que le sujet allait sans doute finir par ennuyer Stefan et, parce qu'elle savourait la nourriture, crut bon de faire un commentaire à ce propos : - La nourriture est très bonne, à propos. Merci pour votre invitation. Vous avez très bien choisi. Je regrette un peu que vous n'en profitiez pas davantage bien que... Le décor me parait suffisamment sublime pour que vous en preniez plein les yeux, comme on dit, sourit Honey. La décoration reproduit certains vrais alignement des étoiles, même si les planètes sont positionnées de façon très aléatoire, sans doute pour harmoniser la décoration, précisa la jeune femme avant de baisser la tête vers son assiette. |
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