« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Non mais … non … C’est tout en faite …. Barlay observait la porte fermé de la maison de sa mère avec un petit papier dessus. « Barlay laisse ton frère tranquille »… Mais … Il était interdit de séjour dans la maison de sa propre mère, la chair de sa chair, à cause de Ian qui avait un examen à faire … Mais Barlay connaissait trop bien son frère, avant un examen, il stresse, il se chie dessus, son cerveau gonfle et après BOUM explosion cervelle partout et tout le reste.
Et il exagère à peine. Juste à peine.
Alors il ne pouvait pas laisser arriver cela …il devait faire quelque chose pour que son frère voit … le beau côté du monde, s’aére l’esprit et surtout qu’il profite de ses derniers moments de liberté pour prendre une vraie pause. Son frère prenait il des pauses ? Barlay n’avait même pas besoin d’être à la maison pour savoir que même aux chiottes son frère amène son cahier d’école, c’est pour dire …
Barlay lui avait eu une facilité déconcertante à apprendre l’histoire… parce qu’il était passionné, et que si on lui donnait une date il allait la retenir, même si c’était le jour où machin avait atchoumé sur truc sans avoir mit la main devant sa bouche. Les dates c’était son dada, ça le mettait toujours de bonne humeur et ça lui permettait de continuer la journée du bon pied … Mais son frère n’était pas comme ça ! Déjà, il avait préféré la loi à la place de l’histoire, une première trahison et en plus, il bûchait ! Et ça, c’était nul.
Alors qu’il essaya d’ouvrir la porte, il remarqua que sa mère avait même changé les serrures pour ne pas qu’il vienne le déranger pendant qu’elle n’était pas là… Oh la vilaine. Faisant le tour de la maison, il se planta devant la fenêtre d’Ian. Il prit des cailloux qu’il jeta sur la fenêtre. Il attendit …. Toujours pas de Ian à la fenêtre …. Il allait prendre un parpaing, le cherchant, il entendit au loin la voiture de sa mère. Merde merde merde, plus le temps pour la scène mignonne sur le balcon, il se jeta sur la devanture et utilisa les quelques appuis qu’il pouvait trouver pour se hisser sur la fenêtre d’Ian, petite fenêtre en plus, et là …
Il tomba à la renverse dans la chambre de son frère d’un bruit sourd. Il laissa le temps aux oiseaux et étoiles qui dansaient devant ses yeux de s’arrêter de bouger. Normal que les cailloux n’avaient pas prévenu Ian de l’arrivé de son frère, la fenêtre était ouverte. Les cailloux étaient sur le lit, comme Barlay qui était tombé dessus. Il finit par lâcher un regard au loin.
Sa mère parlait à une voisine, qu’importe qui mais elle aurait le droit à un bout de tarte pour lui laisser le temps. Il se releva de toute sa hauteur pour attraper son frère sans lui laisser le temps de réagir (et aussi pour éviter de dire comment il réagit dans mon post) et il le décoiffa.
- IAN IAN IAN ! Tu bosses trop.
Dit-il en lâchant la tignasse pour le laisser tranquille quelques secondes …. Les cours sur la table donnaient des envies de barbecue à Barlay … quoi ? Il était peut être devenu un professeur, mais ça n’empêche qu’il n’a jamais aimé les cours …. Peut être par esprit de contrariété était il devenu prof ? On lui avait dit qu’il ne pourrait jamais l’être car il était trop dans son monde, et qu’il n’arrivait pas à faire en sorte qu’on le suive … Bah prout, il était un très bon professeur, et ses élèves, quand ils l’écoutaient, avaient de très bonnes notes pour ne pas dire excellentes….
- C’est caca tout ça. Beurk. Viens avec moi …
Il se pencha à nouveau vers l’extérieur alors que sa mère était en train d’essayer au loin de se défaire de la poigne de la voisine … elle risquait de voir la voiture sous peu de temps. Alors ni une ni deux, Barlay attrapa son frère, le mit sur son épaule, prit un sac qui trainait pour y mettre deux trois affaires et jeta le tout par la deuxième fenêtre, Ian toujours sur le dos. Oui, y avait une fenêtre avec un balcon, mais s’il était rentré par là, il n’aurait pas pu tomber sur le lit, et sa mère l’aurait cramé directement, donc bon pouet.
- tu es prêt on va sauter.
Si son frère refusa, parla, demanda qu’on le laisse en paix, Barlay avait décidé que pouet. Et il avait sauté avec lui sur les bras et le fit entré dans la voiture pour partir en trombe, pile assez vite pour que leur mère les voit partir au loin… et hurle un « BARLAYYYYYYYY » qui ne laissait que peu de place à l’imagination sur la colère qu’elle avait. ️ 2981 12289 0
I. Thomson Lightfoot
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Thomson en avait marre. Archi marre. Les jours avancés et à cause de cette ville pourri, il ne pouvait pas étudier correctement. Il y avait d’abord eu cette confiserie de l’extreme. C’était quoi ça ? Qui avait autorisé ça ? Quand il était sorti de là, avec Paul et Judith, en morceaux, il s’était égosillé à dire qu’il allait clairement faire un procès à cette entreprise. Non mais c’était quoi ça ? Ils avaient failli y mourir ! Entre le fait qu’il était devenu maléfique, qu’il avait clairement attaqué Judith avec ses pouvoirs. Ensuite Judith qui avait vécu ses pires souvenirs, puis la chaise électrique pour Eric parce qu’il était gay. Ils avaient eu encore beaucoup de choses, des blessures qui apparaissaient, tant mental, tant physique pour disparaître dès qu’ils étaient gavés de bonbons tels des oies pour le foie gras. Ce. N’était. Pas. Normal ! C’était totalement absurde. Ils avaient réussi à gérer la chose parce qu’ils étaient dans la force de l’âge, qu’ils débutaient à peine dans l’ère adulte mais les enfants ? Le porte parole avait dit que seuls les gens agés de plus de 18 ans avaient pu participer à cette chasse au trésor, qui était une chasse au trésor intérieur. Néanmoins, Tomy avait fulminé et heureusement que Paul et Judith étaient là pour le calmer. Justement, Judith. Elle était revenue, après tant d’années d’absences. Il n’avait pas eu la foi d’entamer la discussion qu’il avait dit nécessaire parce qu’ils étaient tous les deux, trop fatigués, et qu’il connaissait la bienséance. Mais ils l’avaient eu. Cette discussion. Ça avait crié. Pleuré. Ça c’était pris dans les bras et au final, ils s’étaient réconciliés même si Tomy avait toujours cette boule dans la gorge du fait qu’il ne pouvait rien faire pour la jeune femme. Il voulait l’aider, concrètement et il avait l’impression de ne servir à rien -ce qui était faux-. Paul lui répétait qu’il était un soutien de poids mais ce n’était jamais assez. Alors pour contrebalancer ce qu’il pensait être de l’inaction, il s’était noyé sous son travail. Il n’y avait pas que les révisions qui comptaient pour son examen, mais aussi la pratique. Il avait terminé son stage avec Jamie, à l’assistance publique et il avait du blinder encore un peu plus sa carapace en voyant des situations extrêmement difficiles. Jamie l’avait mis sur des dossiers complexes, de divorces, d’immgration mais Thomson avait su faire la part des choses et rendre un travail parfait. Il s’était prit à l’avance, pour trouver un autre stage, dans le cabinet de sa tutrice, Charlie Magne, qui était très réputé au barreau. Ce n’était pas parce qu’elle l’avait aidé depuis son entrée à l’université qu’elle lui ferait une faveur. Elle l’avait d’ailleurs bien prouvé lors de son entretien d’embauche. Si la confiserie avait un avant gout de l’enfer, il comprenait bien mieux pourquoi, vu que Charlie l’avait littéralement amené dans les enfers. Il avait cru mourir. Il avait peur. Souvent. Il le savait, Barlay l’encourageait tout le temps mais il avait des angoisses mais là ! Ce n’était rien du tout. Il avait franchi un stade alors que Charlie trouvait ça tout à fait normal. Non. Non et non ! Putain. Il le voulait ce poste c’était clair et net, alors il s’était débrouillé, avait puisé dans ses ressources, et avait affronté les démons qui lui faisaient face. Il avait même suivi Charlie dans son histoire de rédemption. Parfois, quand il se réveillait des cauchemars qu’il faisait -merci pour le traumatisme- il se demandait comment il avait fait pour sortir vivant de là. Ce n’était plus une bonne étoile qu’il avait au dessus de sa tête, mais toute une constellation.
Il l’avait eu, son poste, si bien qu’il travaillait sans cesse. Il avait même accepté de donner quelques cours de droit en première année. Son emploi du temps dépassait largement les 24h mais ce n’était pas grave. Thomson n’était focalisé que sur ça et son entourage l’avait plus ou moins bien compris. Eggsy avait arrêté de lui envoyer des messages. Ses potes de promo avaient arrêtés de lui envoyer les publications pour les soirées des sororités. Mais il y avait les irréductibles. Paul passait régulièrement pour voir s’il n’était pas mort asséché sur sa chaise. Judith lui envoyait des messages. Maintenant qu’ils s’étaient rabibochés, ils n’allaient pas s’éloigner. Et le plus irréductible des gaulois était son frère. Il aimait Barlay. Bien sur ! Plus que tout ! Mais lui avait sa situation de faite. Il avait son poste de professeur, il avait son appartement, son argent, son indépendance, ce qui n’était pas le cas de Thomson. Il avait d’ailleurs entendu, un soir, une conversation entre Barlay et leur mère mais non, il n’avait pas compris à quel point cet examen était important pour lui. Parfois il rigolait de ses tentatives d’instrusions, mais ces derniers jours, c’était devenu trop. Il le lui avait dit par sms, qu’il accepterait n’importe quel quête avec lui, après son examen en juin. Il avait pensé que Barlay avait compris mais non. Il n’était pas dupe. Il savait parfaitement que les pierres qui tombaient sur son lit étaient lancées par son grand frère. Il était seul à la maison en cet fin d'après-midi et il en avait profité pour avancer sur une dissertation de droit constitutionnel particulièrement coriace. Tout allait bien dans le grand silence quand d’un coup, il avait entendu du bruit. D’abord une pierre sur le sol puis ensuite tout le mur dans sa chambre. Il avait fait comme si de rien n’était. Peut être que s’il ne donnait pas signe de vie, Barlay penserait qu’il était à la fac. Mais non. C’était vrai, il aurait du y penser, avec le caractère jusqu’au boutiste de son grand frère. Ce dernier grimpa dans sa chambre pour finir par tomber dans la chambre. Même si Tomy s’y attendait, il poussa un grand cri de surprise, plaquant ses mains sur sa bouche.
“Bordel Barlay ! Qu’est ce que tu fais ?”
Son grand frère se releva, époussetant en lui faisant un grand sourire. Si cela marchait sur ses étudiantes, sur lui c’était niet ! Mais il eut le don de le déconcentrer et il se mit à gigoter quand Barlay l'attrapa.
"Lâche moi de suite !”
Il ne savait pas si c’était ses menaces ou le fait qu’il avait autre chose en tête, mais après l’avoir décoiffé, ses cheveux étant totalement en pétard, Barlay le lâchea observant sa chambre avant de poser son regard sur lui.
“Non ! Arrête de faire l’abruti. On en a déja parlé. Maman t’en a déja parlé !”
Le jeune homme croisa les bras contre son torse. Barlay était intelligent. Il le savait pertinemment, mais quand il faisit le gosse, comme ça, cela avait le don de l’agacer plus que tout.
“Contrairement à toi, mon avenir n’est pas en place !”
Il avait l’impression de parler à un mur. Barlay ne l’écoutait pas, préférant regarder par la fenêtre, faisant lever les yeux et les bras au ciel de Thomson. Ce n’était pas possible.
“Je peux savoir ce que tu fais ?”
Après avoir regardé par la fenête comme s’il s’apprêtait à commettre un larcin, il le regarda, totalement stupéfait, fouiller dans son armoir et faire un sac.
“Barlay ! oh je te parle !”
Non, il l’ignorait, jusqu’à ce qu’il se retourne et le regarde avec un sourire pas rassurant. Thomson déglutit, faisant même un pas en arrière avant d’avoir un cri étouffé quand Barlay se jetta sur lui pour l’attraper à nouveau mais pire cette fois, le mettre sur son épaule !
“Quoi ? Tu es saoul c’est ça ? Lucifer t’a donné encore son joint c’est ça ?”
Il gigotait dans tous les sens, mais clairement il savait qu’entre les muscles de Barlay et les siens, il ne faisait pas le poid. Une peur panique l’envahit en le voyant courir vers la terrasse et en lu disant qu’il allait sauter.
“Non ! Tu vas nous tuer avec tes conneries ! Barlaaay !”
Forcément, Thomson hurla de frayeur, ce qui eut pour effet de les faire repérer par leur mère, en discussion avec la voisine. Il aurait pu utiliser la magie, pour se détacher de lui, mais il avait des principes. Jamais oh grand jamais il ne l'utilisera contre son frère, aussi chiant soit il ! Ils atterrirent au sol dans un roulé boulé, Tomy grimaçant quand Barlay le lacha à moitié avant qu’il ne se fasse prendre le poignet pour être amené vers la belle Impala. Une fois dedans, Barlay démarra en trombe tout en rigolant alors que Thomson était tout simplement sidéré. Le silence se fit dans la voiture pendant quelques minutes, tandis que le jeune homme cherchait dans son sac sa ventoline pour s’en faire un grand coup. Il tourna lentement la tête vers son grand frère, hyper fier de ce qu’il venait de faire.
“Putain ! Barlay ! Tu me fais chier !”
Il était rare où Tomy utilise des gros mots dans son vocabulaire. Il fallait que la colère commence à faire son apparition pour les entendre, et là, c’était le cas. Il n’hésita pas à frapper Barlay sur son épaule, un air qui se voulait vilain sur le visage.
“Ma parole, tu es vraiment qu’un putain d’inconscient ! Déja tu aurais pu nous tuer en sautant de cette barrière, puis tu as désobéi à Maman et ensuite tu penses au travail ? T’es prof ? Tu vas manquer des cours ? Ahahah enfin non, tout le monde n’a pas le même patron que toi.”
Lucifer. C’était … maintenant qu’il avait vu les enfers de près, et même s’il avait compris que chaque monde avait des enfers propres, il comprenait la personnalité du directeur de l’université. Comment ! Comment c’était possible ? Bon à vrai dire, Tomy n’était qu’à moitié surpris, en sachant que le maire de la ville était aussi un dieu des enfers. Ils devaient certainement s’aider entre eux.
“Et moi t’as pensé à moi au lieu de faire ton égoïste ? Déja j’ai des cours à la fac, puis je te rappelle que je travaille au cabinet de Charlie ! J’en ai trop sué, et c’est peu de le dire pour que mon frère me fasse renvoyer deux mois après !”
La voix de Tomy commençait à partir dans les aiguës tandis qu’il regardait avec effroi Barlay. Oh non, il n’avait pas intérêt à louper une heure de boulot à cause des enfantillages de son frère. Il poussa un grand soupir, essayant de reprendre sa respiration tandis qu’il se frottait le front très nerveusement. Il n’était même pas habillé pour sortir ! Il était avec un jogging ancien, bleu et le vieux sweet de leur père qui peluchait quasiment partout.
“On va où comme ça en plus ?”
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Barlay Lightfoot
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Bon. Barlay n’avait pas écouté un traitre mot de tout ce que son frère lui avait dit … Parce que … s’il devait l’écouter, et ne pas s’écouter, il en aurait pour au moins un millions d’années. Débattre avec Ian ? Cela faisait parti des quelques « fausses bonnes idées » qu’il avait compris. Barlay savait que son frère était un petit strict, et qu’il était toujours à ne pas vouloir se laisser aller… il avait fait pareil dans leur monde…. « Non mais je ne suis pas magique, non mais j’y arriverais pas, non mais faut que je travaille », non mais non mais …. Barlay n’était pas un irresponsable … mais il n’était pas non plus responsable. Il savait jauger les deux. Il savait faire l’un ou l’autre quand il le fallait … et kidnappé son frère faisait parti de ses moments où il était irresponsable, et que c’était important de l’être.
Alors ouais, il l’avait ignoré ….complètement. Il avait préféré l’ignorer quand il faisait le sac, l’ignorait quand il l’avait prit sur son dos, l’ignorait quand il avait hurlé … un peu comme il avait ignoré le hurlement de leur mère quand elle l’avait vu … oui bon … hein … prout … Il n’avait pas envie de passer pas un débat avec sa mère non plus.
Il savait ce qui était bon pour son petit frère… il avait toujours fait en sorte de faire le meilleur pour lui, alors on n’allait pas commencer à lui péter les noix maintenant. Là son frère avait besoin d’une pause, et d’une vraie pause. Barlay n’avait prit ses cours que pour qu’il ne le dispute pas trop et « puisse avoir la possibilité » de travailler si jamais …. Mais …. Il n’en aura pas le temps et Barlay le savait.
Il savait que son frère avait un problème avec « l’avenir à mettre en place »… il s’inquiétait tellement sur l’avenir, sur la stabilité qu’il ne cherchait même pas à vivre l’instant et à profiter …. Et quand il essaie ça part en live …. Il fallait vraiment trouver quelque chose pour le décoincer … tout de suite de préférence. Puis …. Il avait trop peur de tout ! Comme si sauter par la fenêtre il pouvait y avoir un risque de mort … mais non. Au pire, ils peuvent se casser une jambe… mais pas plus quoi. Il avait roulé des yeux quand il avait dit cela d’ailleurs parce que c’était clairement n’importe quoi.
Barlay attendait que son frère s’énerve alors qu’il conduisait, vite et bien, pour mettre des kilomètres entre leur génitrice et eux … il tenait un peu à sa vie. Quand il dit qu’il le faisait chier, Barlay fit un geste de la main pour lui dire « Oh tu sais c’est rien » de manière très fier … comme si c’était un compliment que son frère venait de proférer et nos des vulgarités. Il aurait presque pu lui répondre que c’était avec plaisir s’il n’avait pas continué de parler ensuite. Et à la frapper … mais les coups de son frère c’était comme se faire prendre une gifle par un bébé avec un gant ….
- Tu es mort ? Non. Donc on pouvait le faire.
Il jeta encore la main en l’air pour dire que c’était rien. Ses cours, il pouvait très bien appeler Luci et lui dire n’importe quoi (et même la vérité) ce n’était pas comme si Luci pourrait trouver un meilleur professeur …. Barlay était le genre qui accepte plein de choses que les autres professeurs ne voudront pas … et ça c’était parfait pour l’ancien maître des enfers non ? malgré ce que semblait penser Ian, il pensait toujours à lui.
Il pensait même plus à lui qu’à quiconque.
Mais il ne pouvait pas le dire. Pour Ian, il n’était que le frère un peu con non ? Il l’avait dit aux policières dans le monde… et même si ça lui coûtait de l’admettre, il n’avait pas changé …. Bah tant pis pour Ian, il allait devoir continuer à supporter son frère exactement comme il est.
- Tu seras pas renvoyer détends ton string !
Comme s’il allait le faire renvoyer. S’il y a un souci, il irait lui-même voir toutes les personnes et leur expliquer que c’était vital pour la survie de la cervelle de son petit frère que d’aller prendre une pause …. Et si on ne le reprend pas ? Il fait un scandale, et puis voilà. Ce n’était pas comme s’il n’avait jamais fait de scandale …. Même si Ian ne l’avait jamais réellement vue faire.
- Je te ramène Lundi à 8h. Donc tu auras le temps de manger, de boire, de te laver, de te préparer, et même si tu veux je te déposerais.
Barlay était le genre « 5 minutes ». Cinq minutes pour manger. Cinq minutes pour se doucher. Cinq minutes pour sortir du lit. Cinq minutes pour partir voir ailleurs s’il y est. Il y a que le sport horizontal qu’il ne faisait pas en cinq minutes, et ça son petit frère n’avait clairement pas à le savoir ! D’ailleurs, les deux ne parlaient que peu de sexualité, et il n’était pas sur qu’Ian sache que son frère avait déjà eu une ex…. plusieurs en faite, mais la dernière en date quoi, qu’il aurait pu connaître.
Une qui, comme souvent, aurait voulu qu’il arrête de faire de RP en grandeur nature, ou de jouer à son MMORPG, ou même de … tout le reste … Qu’il soit beau et se taise surtout parce qu’il n’était pas drôle … mais ce n’était pas grave. Elle l’avait quitté quand elle avait compris que non, et ça n’a rien à foutre dans cette réponse de toute façon.
Barlay fit un sourire énorme à son frère. Un sourire qui étire ses joues et lui donne l’impression que d’être … un sourire qui sourit quoi. Mais en plus grand, qui prends tout le visage. Un sourire pareil sur le visage ça pourrait faire peur à n’importe qui.
- Je t’emmène voir la magie de CE monde. Et pas celui de là bas.
Il fit un signe pour montrer SB qu’ils étaient en train de quitter. Ian était un garçon magique, Barlay l’avait toujours su au fond de lui, et le fait que lui ne le soit pas n’était qu’un détail. Il se fichait de ne pas avoir de pouvoir bien qu’il avait trouvé cela ironique. Mais Ian pensait trop à son pouvoir, il pensait trop à la magie qui était à SB. La magie aussi vilaine que bonne. Il fallait lui montrer quelque chose de plus beau, de magique mais à la manière de ce monde qui n’était pas le leur, mais qui l’était devenu.
- Je t’emmène voir ce que la nature peut faire, la beauté qu’elle entraine, et pourquoi le monde a besoin de croire en la magie, autant que toi tu as besoin de croire en toi. Des questions ?
Oui, il comptait en effet rester aussi flou jusqu’au bout. C’était un fait. Il savait que son frère avait eu des évenments marquants récemment … et qu’il ne va pas aussi bien que ce qu’il peut le dire …. Ou pas le dire d’ailleurs … Barlay savait que s’il posait des questions, il lui répondrait, mais il préférerait qu’il s’ouvre à lui.
Bon … après il ne lui avait pas dit lui non plus sur sa peur des hôpitaux …. Mais c’était risible à côté de la vie de son frère dans la malédiction ou quoi...Ce n’était pas pareil.
“Hhaha très drôle Barlay … mais ça ne serait tarder avec toi.”
Thomson n’en revenait pas de ce que son frère, grand frère en plus venait de faire. Irresponsable. Il trouvait le mot bien trop gentil pour le qualifier. Il venait tout simplement de le kidnapper. Oh pas par amusement comme parfois Eggsy ou Paul faisaient. Non, il l’avait vraiment kidnappé, ce n’était pas une métaphore. Il l’avait attrapé, jeté sur son épaule et ils avaient sauté de la terrasse. C’était inconscient, dangereux, immature, puéril et Barlay continuait en plus. Il avait beau l’engueuler, lui dire ses quatre vérités, il s’en fichait. Il arborait toujours ce sourire fier et il osa même faire un geste de la main comme si de rien n’était, comme si c’était lui, qui exagérait, qu’enlever son frère qui étudiait pour avoir de bons résultats était d’une logique implacable. Même si parfois Tomy admirait cette capacité que Barlay avait de toujours repousser ses limites, mais pas quand ça le concernait. Sauter de la terrasse était un acte inconsidéré. Tomy secoua la tête totalement dépitée et en colère avant de poser sa tête sur sa main et regarder la route qui commençait à défiler. Qu’est ce qu’il pouvait être agacé quand Barlay agissait comme ça, s’en prendre en compte ce que lui voulait ! Tout le monde n’avait pas envie de s’amuser à parcourir des kilomètres. Lui avait des choses à faire.
“Mais arrête ! Tu n’en sais rien ! On est pas dans la cour d’école là ! C’est un job sérieux avec des conséquences qui peuvent être dramatiques si je n’y vais pas.”
Il n’avait pu s’empêcher de se retourner pour le foudroyer du regard. Se détendre … Non il n’allait pas se détendre comme ça. Il était avocat, où du moins, un futur avocat et même si Charlie était la gentillesse même, il se devait d’être efficace. Contrairement à ce que Barlay pensait, des vies pouvaient être en jeu. Que se passerait-il s’y n’était pas là pour rédiger le dossier d’une comparution et que Charlie ne pourrait plaider par sa faute ? Un innocent serait envoyé en prison voir même pire et ça, c’était intolérable. Alors oui, il pensait à sa carrière mais il pensait aussi aux autres conséquences. Néanmoins, quand Barlay lui expliqua qu’il le ramènerait à temps, il laissa ses épaules s’affaisser. Il avait envie de le croire mais une part de lui-même restait sceptique. Pas qu’il n’avait pas confiance en lui, oh non, bien au contraire, malgré tout, il avait une confiance aveugle en son grand frère, mais le scepticisme était l’un de ses traits de caractères. Puis il savait qu’au final, rien ne se passait comme prévu. Toutes ses années à Storybrook allaient dans son sens. Il fit un mouvement de la nuque, penchant sa tête en arrière pour cogner doucement contre l’appuie tête, regardant à la dérobée Barlay qui lui disait qu’ils allaient voir la magie de ce monde. Il avait compris la métaphore et eut un sourire malgré lui. Bon, même si c’était inconscient, ça partait d’une bonne intention, et au fond, tout au fond, Thomson trouvait ça gentil. Normal, Barlay était gentil. Mais ça ne l’excusait pas, où du moins pas encore.
“Des tonnes. Mais je sais que tu ne me répondras pas, je vais donc économiser ma salive.”
Si Barlay pensait qu’il était le seul à le connaître, il se mettait le doigt dans l'œil. La réciproque était vrai. Il connaissait son grand frère mieux que personne. Il savait que quand il avait une idée en tête, il ne pouvait la faire sortir qu’en la réalisant. Là il avait décidé que ça serait une surprise, donc il ne lui dirait rien jusqu’à ce qu’ils soient arrivés au point où Barlay voulait aller.
“Je crois en toi Barlay.”
Il savait aussi que Barlay, malgré son charisme impressionnant et sa joie de vivre n’avait pas confiance en lui. Il faisait tout pour prouver le contraire mais au fond, il était parfois aussi perdu que lui. Encore plus quand il s’agissait de leur relation. La malédiction n’avait fait qu’aggraver les choses, avec ces histoires de kidnapping. Tomy se doutait que Barlay se sentait parfois responsable de ça et qu’il essayait à tout prix de le protéger et de lui montrer le coté joyeux de la vie. Quoi qu’il dise, quoi qu’il pense, Barlay était son pilier, sa colonne vertébrale. Contrairement à lui, il n’était pas très démonstratif. Il était réservé et introverti. Les effusions ce n’étaient pas vraiment son genre sauf quand il pétait un cable mais en règle général, Tomy gardait tout pour lui. Sa joie, sa colère, sa tristesse, ses ressentis envers ses amis, sa famille, son travail. Il savait qu’il devait dire plus les choses, Eggsy essayait de le faire travailler là dessus mais c’était difficile. Il aimait son frère plus que tout mais il ne lui montrait pas autant qu’il aurait dû. Peut être que c’était à cause de ça que Barlay compensait en faisant n’importe quoi.
“Mais essaie aussi un peu de me mettre à ma place et de comprendre ma réaction.”
Finalement, la voix de Tomy s’était adoucie. Même si d’ordinaire il était plutôt rancunier, cela n’était pas trop le cas avec son frère. En général il était énervé pendant quelques heures et ça passait. Oh, pour l’instant il ne lui pardonnait pas de l’avoir kidnappé mais étant donné qu’ils étaient dans un endroit clos, dans une voiture plus précisément et qu’il ne pouvait pas partir de là, il n’allait pas rendre la chose encore plus compliquée. Il n’avait même pas ses écouteurs pour se mettre dans sa bulle.
“Maman va te défoncer par contre.”
Il eut un petit rire moqueur en tournant la tête, toujours appuyé contre le dossier. Oh oui, leur mère allait vraiment lui passer un sale savon quand ils rentreraient, et ils savaient tous les deux, enfin plus Barlay que lui, que leur mère pouvait rentrer dans une colère terrible. Barlay lui disait souvent qu’il avait hérité de ce coté là d’ailleurs, alors que lui avait plus le coté fun de Laureline.
“Et je me ferais un plaisir de filmer ça.”
Douce vengeance quand même. Même s’il savait que Barlay faisait pour ‘son bien’, il lui avait quand même pourri tout le programme qu’il avait mis en place pour ce week end, et ça, ça méritait bien une remontrance. Il n’allait pas s’en sortir comme ça !
“Sinon, on en a pour combien de temps de trajet ?”
Heureusement qu’il n’avait pas le mal des transports sinon il lui en aurait encore plus voulu. Il s’était dit qu’il ne poserait pas de questions pour ne pas se heurter au mur de silence où même aux blagues qu’il pourrait lui répondre mais il était curieux. La magie de ce monde ? Qu’est ce qu’il voulait dire par là ? Forcément, Tomy avait commencé à réfléchir. Il pensait qu’il l’emmenait voir la mer. Barlay savait que l’océan l’avait toujours fasciné. Où un road trip en forêt ? Tomy adorait se promenait -seul en général- dans la forêt de Storybrook. Peut être avait il trouvé un endroit spécifique.
“Et tu as pensé à la nourriture pour ce week end ? Rassure moi, tu n’es pas parti comme ça, à l’arrache ?”
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Barlay n’avait jamais eu besoin de l’appréciation de son frère pour savoir qu’il était drôle. Mais l’entendre dire alors qu’il se concentrait un brin sur la route, le fit sourire. Il savait qu’il pouvait être chiant, gênant, un brin trop impulsif et tout ça …. Mais il n’en avait cure. Il préférait largement être lui-même… Le fait que son petit frère lève les yeux au ciel à certains de ses frasques ne pouvaient que le faire sourire un peu plus.
- Oh là, tu y seras. Et sinon j’irais demander à Luci de leur casser la tête. Il me doit bien ça, la dernière fois, il a osé m’ignorer.
Ou peut être ne l’avait il pas entendu tout simplement ? Mais il s’en fichait, pour Barlay c’était du pareil au même. On ne pouvait pas l’ignorer. Cela ne se faisait tout simplement pas … et lui avait oser, alors il pouvait bien l’aider si jamais. Barlay jeta un regard à son frère. Il fallait bien être un garçon comme son frère pour avoir peur de perdre un boulot sans penser un instant qu’une discussion résoudrait tout… ils étaient à SB, le cœur de la connerie et de la magie, et Barlay savait qu’il faudrait pas grand-chose pour qu’il disparaisse et finisse dans une mission en enfer … alors …
- Economise, économise, tu peux même dormir si tu veux.
Si son frère s’endors, peut être (et il pensait bien peut être pour ne pas que ça se lise sur son visage) il abandonnerait quelques instants les limitations de vitesse. Rien de folichon, rien d’énorme, mais il avait envie d’arriver à destination rapidement …. Donc … Il ne comptait pas laisser le temps filait et louper le rendez vous… sinon son petit frère allait le lapider, et il n’en avait aucune envie. Petit frère qui aurait pu, s’il avait vraiment voulu ne pas venir avec lui, partir, non ? Donc c’était qu’il était content de venir. Barlay pencha la tête quand un « je crois en toi » sorti de nulle part. Même lui ne se faisait pas confiance. Il sourit en lâchant un simple « merci ».
- je comprends, mais je fais ce qui me semble le mieux !
Oui, il avait toujours ce sourire qui voulait dire qu’il avait tout pris en compte, mais qu’il avait passé outre tous les risques. Les risques méritaient d’être pris pour Barlay, et c’est exactement ce qu’il faisait. Prendre des risques mérités pour tout aller vers un mieux bien mériter. Que de mérites dans cette phrase, arrêtons nous là pour l’instant. Quand il pensa à sa mère, il fit un nouveau mouvement de la main, mais moins assuré. Malgré son âge, il allait se faire tuer.
- Mais non, tu défendras ton frère adoré n’est ce pas ? Tu le protègeras, hein ? Tu m’aimes ?
Il n’allait pas le laisser se faire tuer … n’est ce pas ? Il n’allait pas faire ça, ils étaient frères après tout ! Il n’allait pas faire ça.
- On en a pour … quelques heures. Je vais me dépêcher et j’ai vérifié pour ne pas qu’il y est d’embouteillage.
Il observa son frère et fit un sourire. Il descendit le para soleil qu’il y avait en face de lui pour lui montrer son permis de conduire ainsi qu’une carte de crédit.
- je ne pars jamais à l’arrache, je prends toujours tout ce dont j’ai besoin, regarde !
Oui, il était fière de sa carte de crédit tout péter. Elle était noire, et avait une petite tête de mort blanche dessus. Elle était toute péter, et Barlay la sortait pour la montrer à qui voulait la voir autant que possible. Oui on pouvait dire qu’il était parti à l’arrache.
- Ne t’en fais pas. On n’a pas besoin de grand-chose, et j’ai fait des économies pour mon frère.
Ian ne le savait peut être pas, mais Barlay avait même un compte rien que pour lui, où il mettait des sous pour les anniversaires, pour les fêtes, pour les envies … et que s’il meurt l’argent lui reviendra directement … Il ne préférait pas lui dire. Si Barlay doit mourir, il voulait surtout que son frère puisse vivre comme il le veut, avec son argent. A quoi ça sert de bosser sinon ? A rien. En effet.
Il passa sur une départementale avec personne aux alentours… sauf une personne qui roulait sur deux voies….Barlay le doubla en ronchonnant dans sa barbe et en disant qu’il ne valait mieux pas rouler quand on avait eu son permis dans les chocapics….
- Les gens m’enquiquinent, ils sont entre moi et mon but. J’ai trop hâte de te montrer ! J’ai envie de faire de la téléportation ! Et si on se téléportait ?? Non on ne peut pas … On a dit pas de magie. Pas cette magie en tout cas. Je vais te montrer que le monde est beau ! J’aime le monde mais c’est toi que j’aime le plus.
Oui voilà, une petite déclaration d’amour entre deux phrases en disant oui et ensuite non sur des idées qui venaient à son esprit.