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 When everything is gettin' kind of groovy (feat. Judith)

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Nakahara Chuuya
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Nakahara Chuuya

| Avatar : Baekyun

Ya-Ku-Sa is the worst hand you can have. That's mean that you're good for nothing.
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I'm sorry not sorry bro asshole.

| Conte : Bungo Stray Dogs
| Dans le monde des contes, je suis : : Nahakara Chuuya

don't mess with les lièvres

| Cadavres : 772



When everything is gettin' kind of groovy (feat. Judith) _



________________________________________ 2021-04-18, 22:01


Love is kinda crazy with a spooky little boy like you (Spooky, Dusty Springfield)


Prélude

Les docks de Storybrook étaient loin d'être l'endroit où il faisait bon vivre. Surtout pas lorsqu'il faisait nuit, surtout pas les soirs brumeux, surtout pas lorsqu'on se retrouvait entre deux familles de mafieux.

Storybrook était trop petite pour plusieurs famille, trop petite pour autant de conte. La Mafia Portuaire de Yokohama, celle d'origine, ne laissait qu'assez peu de place à ses opposants. Elle en tolérait certains, pour l'équilibre de la ville. Comme dans une chaîne alimentaire, les jeunes organisations nourrissaient les plus grandes. Et lorsqu'elles prenaient trop de place, l'ainé leur tordait le coup avant de pouvoir prétendre à prendre la place du roi. Sauf qu'ils n'étaient plus à Yokohama. La Mafia Portuaire faisait parti de ces jeunes familles, depuis qu'ils s'étaient établis à Storybrook. Chaque jours, il préparait la guerre et chaque nuit, la bataille. C'était à qui placerait ses pions, le plus intelligemment, quitte à en prendre certains durant la partie... C'était le jeu, chaque leader le connaissait.
On perdait des camarades, inévitablement. On ne savait pas lesquels, mais on pouvait prévoir quand. Serrer les dents, ravaler ses larmes et affronter la réalité, le moment venu. Tout les membres de la famille le savaient. Ils verraient disparaître un jour l'un d'eux.

Or, il arrivait dans certains imprévus que l'équipe adverses volaient des pièces maîtresses, sans que son opposant ne puisse y faire quelque chose que serrer les dents. L'imprévu, un mauvais jeu, une mauvaise stratégie... Le boss pouvait chercher la justification de leur erreur, ça ne les rendrait pas. On ne pouvait pas faire contrôle+Z et annuler le mouvement. Il fallait serrer les dents et regarder son erreur en face pour la corriger au plus vite.

Deux espions de la famille avaient été pris en otage. Un manque de défense et de prévention de leur part. Le coup passait mal dans la gorge et la digestion était bien pire. Le boss était nerveux. Terriblement. Chuuya était avec lui, supportait et tentait de calmer ses humeurs, lorsqu'ils avaient apprit la nouvelle.
« Il faut qu'on les libère et au plus vite. » avait tout de suite commandé le boss. Il était hors de question de laisser des espions se faire liquider parce qu'ils tardaient. Leurs ennemis avaient clairement jeter l'ultimatum à la Mafia Portuaire : allonger l'argent en échange des agents. Simple, clair. Une somme exorbitante qu'elle leur manquait de respect.

Chuuya ne supportait pas de savoir que ses hommes étaient en danger. En ça, il espérait pouvoir faire bande à part. Qu'on n'ait pas à compter sur lui et ne compter sur personne. Son propre échec, il le corrigeait, échouer pour les autres le rendait malade. Qui supportait de perdre les autres ? De les voir disparaître, sans voir le temps de leur tendre la main, alors qu'ils comptait sur vous... la plupart du temps. Son cœur s'effritait, mais il devait garder la tête haute.

La somme demandé était clairement outrageuse. S'il leur était possible de réunir autant d'argent, il était en revanche hors de question que la Mafia leur livre la rançon. Ils devaient négocier, c'était le plan. Pas de blessé, pas de mort. Récupérer ses hommes et les ramener sain et sauf. C'est ainsi que ça devait se passer. Chuuya avait été désigné pour la négociation. Lui, et d'autres hommes. Ce n'était pas lui qu'on plaçait pour ce genre de mission, d'ordinaire. Si le boss avait décidé que c'était Chuuya et pas un autre, la raison était différente : il n'y avait aucun moyen que la négociation se passe comme prévue. Alors il fallait faire croire. Il fallait faire croire qu'ils se laissaient naïvement prendre aux pièges et reprendre leur agent en essuyant le moins de perte possible.

Chuuya détestait ce genre de mission quitte ou double, mais il n'avait pas le choix. Demande du boss et pas d'un échelon entre les deux et lorsqu'il s'agissait de la vie de ses pairs, Chuuya le prenait personnellement.

Cette nuit, 1h55

Chuuya avait pris les précautions nécessaires. Choisir les meilleurs tireurs, ceux qui risquaient le moins dans une rixe et assez mâlin pour prendre les commandes de leur côté dès que la situation s'envenimerait, parce qu'elle s'envenimerait. C'était une évidence. Il portait un costume, comme pratiquement dans toutes les circonstances qui était lié à la mafia. Une habitude, ou peut-être le désir secret de mourir en ayant au moins de l'allure. Sous une veste Prada qui avait probablement été dessiné pour se retrouver à des soirées cocktails, sauf si Alessandro Michele avait pensé précisément qu'un gangster tenait à être soigner jusqu'au bout, il gardait deux berettas. Les Glock étaient de meilleures armes, mais il avait l'habitude des Beretta, et sûrement aussi par coqueterie. On commençait par une ligne italienne, on finissait par une ligne italienne. Il était inconcevable de porter des armes autrichiennes avec un costume italien, c'était une question de style. Et ça incluait aux chaussures.

Le rendez-vous était dans un ancien immeuble désaffecté. Un cabinet de médecin qui faisait à l'époque office d'hopital de fortune il y a quelques années. Une histoire glauque, probablement, qu'on n'aurait vu que dans un conte pour tordu comme Pinocchio (je me clash parce que je jouais Grand Coquin qui enlevait des gamines pour le Cocher.) Chuuya avait du y aller, par le passé, avec cette même autre famille. Ils choisissaient leurs armes, leurs lieux. Munis d'une oreillette, un de ses hommes était posté à l'extérieur pour l'avertir du moindre mouvement. D'une part si les choses tournaient mal, mais pour localiser leur agent retenus dans le bâtiment. Les deux autres l'accompagnaient.
Ils arrivèrent séparément, chacun leur voiture de fonction, garé à différents endroits. Sur les trois mallettes, une seule contenait l'argent. Encore une fois, la négociation ne pouvait pas se passer correctement. Chuuya attendait juste le moment où il allait falloir réagir vite.

Ils se retrouvèrent à l'arrière du cabinet, dans une grande salle où était encore disposés des lits d’hôpital dont les barreaux avaient commencés à rouiller. Des tables, par-ci par là. Chuuya note mentalement chaque emplacement de porte et l'escalier qui montait à l'étage. L'ancien plan jaunit, accroché à un des murs de l’accueil indiquait différente salle dont une donnait sur une des sorties de secours. Un des mafieux de la famille s'impatiente déjà et tends une main audacieuse vers Chuuya en demandant sans ménagement : « L'argent. »

Chuuya tique en montrant une canine, hargneux. Il le prenait pour son chien. Il s'avance plus près, sans craindre la distance qui les séparait. Il fit jouer son pouvoir, juste une fois, pour mettre les choses à plat et casse une des dalles crasseuses du sol, en utilisant son pouvoir qui manipulait la gravité.

« La politesse ne vous à jamais étouffé. Je ne sais pas pourquoi je persiste à vouloir y croire... » Il s'arrête croise les bras en les toisant avec dédain, celui qui avait exiger l'argent, et les quatre autre qui assurait ses arrières. Déficit numérique ? Aucun problème. « Ma misanthropie naturelle, sans doute. » lâche t-il ironiquement, mais en ôtant le ton qu'il fallait de sa voix. « Où sont mes hommes ? »

Il attaque, directement, dans le vif du sujet. Il n'avait pas de temps à perdre s'ils les avaient déjà liquider. Essuyer les pertes au maximum...

« L'argent d'abord, après je t'amène tes deux guignols. Comment z'avez réussi à survivre dans votre monde de tordu avec des nazes pareil ? Mori se faisait chaparder deux espions à la semaine toute l'année ou comment ça se passait ? »
Chuuya l'écoute, mauvais. Il n'avait pas de leçon à recevoir de gamins qui tenait une famille de crevard sans cohérence. Il tique à la fin, décide de prendre le dédain et de jouer la négligence. Seulement en apparence. Il tire sa poche une cigarette qu'il tient entre ses doigts gantés et jette son paquet à son rival – bien qu'il n'en mérite pas le titre – et l'allume en observant la pièce, allumé par les seuls néons bleus blafards qui fonctionnait encore, mais on y voyait suffisamment clair.
« Navré de ne pas avoir pris assez de précaution pour des amateurs comme vous. Je reconnais la faute, d'avoir baissé la garde. Prendre des pions sur une inattention, c'est pas une belle victoire... A votre place, je ne m'en vanterais pas.
- Mori a d'bons chiens. C'est comme ça qu'il fait croire que la barraque à part encore coulé. »

Insulté le boss, c'était repousser Chuuya dans ses limites. C'était une chose qu'il avait du mal à tolérer, même s'il reconnaissait des traits dans sa manière de tenir la famille qui ne lui plaisait qu'à moitié. Il tire longuement sur la cigarette, avant de la pointé vers le mafieux de l'autre famille.

« Je pense qu'il y a deux trois petites choses que tu n'as pas très bien compris ici, mon gars. C'est qu...
- Chuuya, se met à grésiller l'oreillette.
Le mafieux aux cheveux roux se fige, mais ne laisse rien paraître, il continue, légèrement radoucit : « Les chiens de la Mafia Portuaire sont fidèles jusque dans la chair. Tu crois que c'est qu'une question de fric qui nous tient l'eau à la bouche ? » Il lui jette la mallette aux pieds, celle-ci s'ouvrant sur une coquette somme. « Tu crois qu'on a besoin de venir ici pour avoir un os à ronger en attendant de gratter des échellons et se faire flatter derrière l'oreille ? »
- Chuuya. Y'a les flics qui se pointent ? Enfin, une voiture, j'arrive pas encore à te d... comb... Chu.. ?

Chuuya se redresse en ravalant sa salive. « Où sont mes hommes, j'ai pas le temps de jouer à vos conneries. » Il sert le poing. L'affaire pouvait être régler si vite comme elle pouvait déraper. Il ne savait pas où était retenu ses deux espions ni dans quel circonstance, avait deux hommes derrière lui dont la vie dépendait de lui.
- Qu'est-ce qui t'prends ? Demande l'autre mafieux, sur la défensive, en saisissant Chuuya au col. Il lève les yeux au ciel. Dégueulasse le col un peu plus, surtout...
- Eh ! Y'a les flics dehors ! Qu'est-ce qu'on fait putain !
- Qu- ?! C'est vous qui les avez apppeler !
Chuuya hausse un sourcil désabusé : « C'est bien connu, la Mafia Portuaire et la police ont toujours fais bon ménage. Je vais même aller leur ouvrir. »

Il était con. Ce n'était pas nouveau. Chuuya se libère d'une claque de l'emprise de l'autre, et un premier coup de feu part. Pas le sien, pas celui de son négociant.


Emme
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t88656-born-angry-already-na https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t88662-chuuya-forever-in-debt-to-your-priceless-advice https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t88671-chuuya-you-can-t-runaway-till-the-end-of-time


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When everything is gettin' kind of groovy (feat. Judith) _



________________________________________ 2021-04-23, 09:49



When everything is gettin' kind of groovy
Les journées se ressemblaient pour la jeune femme. Aucune n’était différente, non toujours la même chose. Judith ne pouvait pas dire que ce n’était pas intéressant. Elle savait que l'enjeu était grand. La mission qu’on lui avait donné, ainsi qu'à ses collègues, démanteler un groupe qui faisait partie de la Mafia. Elle n’avait jamais fait quelque chose d’aussi grand. À New-York, elle avait enquêté sur des viols, des meurtres, mais jamais sur quelque chose d’une aussi grande ampleur. Elle sentait l'excitation monter doucement en elle. Judith avait toujours aimé le danger. Elle aurait pu être le genre de jeune femme à vouloir faire quelques choses des plus calmes. Mais elle était souvent la première à foncer dans le tas. Souvent, sans réfléchir, c’était sans doute pour ça, qu’elle s’était retrouvée dans les vapes la dernière fois qu’elle avait suivi des jeunes hommes. Elle savait que ça ne se passerait pas comme ça, il avait du monde avec elle cette fois-ci. Les choses pouvaient mal tourner, mais elle préférait ne pas y penser, elle n’y était pas encore.

Elle avait passé deux jours à apprendre les plans par cœur, pour être sûre de pouvoir sortir si les choses se passaient vraiment mal. Rentrer dans le bâtiment serait une chose facile, mais en sortir serait sans doute une autre histoire. Elle pourrait très bien sortir sur une civière, son corps dans un sac mortuaire. C’était le risque dans ce genre de situation, mais elle aimait tellement ça. Même si tuer quelqu’un n’était pas une chose facile, et elle n’aimait pas ça. Pourtant, elle l’avait déjà fait. Elle se souvenait encore parfaitement la première fois qu’elle avait utilisé son arme, tuant la personne au passage. Mais c’était soit lui, soit elle. Dans ce genre de situation, le corps fonctionnait tout seul, pour survivre. Elle s’en voulait toujours, et elle s’en voudrait sans doute toute sa vie.

“Des agents seront déjà postés à l'intérieur. D’autres arriveront par l'extérieur, pour pouvoir sécuriser le bâtiment. Agent Hoops, vous serez vers la sortie B avec l’agent Wilson. Les agents Jonhson et Williams, vous serez vers la sortie C et l’agent Jones ainsi que l’agent Moore seront vers la sortie A. Pour ma part, je serais plus loin dans une voiture avec d’autres agents.”

Judith fit un mouvement de tête, voilà déjà quelques jours qu’elle savait où elle serait. Mais il fallait bien faire une répétition générale, juste où cas où. Même si, la jeune femme avait une bonne mémoire, et qu’elle savait ce qu’elle avait à faire. Mais il suffisait souvent qu’une personne n’écoute pas, ou en fasse qu’à sa tête pour que toute la mission soit capotée. Et elle détestait ne pas réussir, l’échec n’était pas une chose envisageable pour elle. Elle pouvait être exigeante envers elle, mais aussi envers ses coéquipiers. Et si les choses se passaient mal pour une erreur de la part de l’un d’eux, elle ne se gênerait pas pour leur dire. Judith était comme ça, malgré le fait qu’elle soit très gentille, elle prenait aussi son métier à cœur, trop à cœur. On ne pourrait pas dire qu’elle ne l’aimait pas. On ne pouvait pas lui enlever l’amour qu’elle avait pour ce travail.

Après avoir fait le dernier briefing, elle s’était dirigée vers les vestiaires. Vérification de l’arme, des munitions ainsi que du gilet par balle. Au moins, elle avait une protection, même si, elle se doutait bien que les personnes qui se trouvaient devant elle étaient de très bien viseurs. Elle avait discuté avec l’agent Wilson, pour se mettre d’accord, et de convenir d’un code. Ils n’allaient pas voir grand-chose dans ce bâtiment. Mais assez pour faire leur boulot. Puis le moment de se préparer était venu. La tension se faisait sentir, la peur aussi. Certains avaient des familles, et ne pas savoir s’ils allaient rentrer au petit matin n’était pas une chose facile. Judith attrapa son téléphone, envoyant un, je t’aime à ses parents. Ça serait peut-être le dernier, elle ne savait pas, elle ne savait jamais à l’avance comment les choses allaient se passer.

Vérifiant de ne rien n’avoir oublié, Judith rejoignit les autres dans le van. Le chemin se fit dans le silence, un silence calme, mais pesant. Toutes les personnes présentes étaient plongées dans leurs pensées. Sans doute réfléchissant à ce qui allait ce passé ou encore à leur famille. Judith, elle ne pensait à rien, dans ces moments-là, elle préférait se vider la tête. Elle avait toujours peur d’être distraite si elle pensait à sa famille, à ses amis ou encore à une chose complètement idiote, comme mourir. Elle savait que ce n’était pas une chose envisageable, elle avait encore beaucoup de choses à vivre. Comme fondé une famille, mais avant tout, elle voulait profiter de la vie et de tout ce qu’elle pouvait lui offrir.

Arrivant sur place, elle regarda sa montre, il était minuit et demie, si elle se souvenait des informations des infiltrés, elle avait encore pas loin d'une heure devant elle. Suivant son coéquipier, elle rentra dans le bâtiment, avant de tout simplement regarder autour d’elle. Elle n’avait vue que des photos jusqu’à aujourd’hui, mais elle ne voulait pas s’attarder sur des détails insignifiants. Elle savait où elle devait se mettre, derrière cette grande colonne, à l’ombre, alors que Wilson se mettrait de l’autre côté. Elle pouvait le voir de sa place, mais elle ne voyait pas les autres. Ne pas faire de bruit, maintenant, elle ne pouvait plus bouger. La jeune femme savait que le moindre bruit pouvait la mettre en danger. Elle pouvait toujours entendre les instructions de son chef grâce à son oreillette.

Les minutes passèrent et bientôt, elle put entendre des pas. Elle ne voyait pas, mais elle écouta toute la conversation. Même si, elle ne comprenait pas tout. Puis, tout a dérapé, elle ne savait pas à quel moment, ni pourquoi. Mais ils savaient qu’ils étaient là. Elle pouvait l’entendre à travers son oreillette. Comment pouvaient - ils savoir ? Et surtout pourquoi débarquer comme ça, ils avaient un plan et quelqu’un venait de faire tout capoter. Judith sentait la colère monter en elle. Quelqu’un venait de faire quelque chose d’idiot alors que les choses se passaient bien jusqu’à maintenant. Et elle comprit que c’était son chef qui venait d’ordonner d’agir. Pourquoi ? Elle ne savait pas. Elle trouvait ça complètement idiot et non réfléchis. Mais elle pouvait déjà entendre les premiers coups de feu. Alors, elle ne mit pas longtemps avant de sortir de sa cachette. Longeant le mur.

Ne pas tuer. Ne pas tuer. Voilà ce que se répète Judith. Elle ne voulait pas tuer. Et pourtant, elle savait qu’elle allait devoir utiliser son arme. Pas pour tuer, mais pouvoir se défendre. Elle vit son coéquipier foncer dans le tas, et elle ne pouvait pas le laisser sans rien faire. Alors, elle le rejoignit, toujours sur la défensive. Quand elle le vit à terre, essayant de voir s'il était encore vie. Heureusement, c’était le cas. Alors qu'elle attrapait, le tirant pour sortir d’ici protéger par les autres agents. Elle sortit du bâtiment avant de regarder son chef avant de repartir, tête baissée. Elle pouvait entendre les coups de feu dans tous les sens. Quand le jour se lèverait, elle verrait sans doute les traces de sang et ainsi que les douilles au sol.

Puis, elle le vit, l’homme qui s’approchait d’un autre tout discrètement. Le genre d’homme qui faisait les coups en douce. Le genre d’homme lâche qui ne regardait pas sa victime en face. Mais Judith ne pouvait pas laisser les personnes mourir, même s’ils avaient un mauvais fond. C’était plus fort qu’elle. Alors, prenant une grande inspiration, alors qu’elle pouvait voir l’arme pointée sur le jeune homme. Elle pointa la sienne avant de tirer. Non, elle ne tira pas dans la tête, ou dans le buste. Non, elle avait tiré une première balle dans son bras, lui faisant lâcher son arme, et une deuxième dans la jambe. Au moins, il ne pouvait plus bouger. Puis, le jeune homme se retourna, et elle s’arrêta. Enlevant bien vite son micro, elle soupira.

“Chuuya.”

Elle n’aurait jamais pensé le voir ici, en même temps, ils n’avaient jamais vraiment discuté. Et la brunette n’aurait jamais pu deviner qu’il faisait partie de la mafia. Les choses allaient sans doute être plus compliquées maintenant. Elle ne pouvait pas tirer sur quelqu’un qu’elle connaissait. Elle s’en voulait déjà d’avoir tiré sur l’homme. Pourtant, tous les policiers savaient que ce genre de chose pouvait arriver. Mais pourquoi tuer quand on pouvait faire le bien pour eux ? Pour Judith, chaque personne avait la chance de pouvoir changer sa vie. C’était sans doute pour ça qu’elle allait souvent voir les blessés à l’hôpital. Ce n’était pas forcément très professionnel, mais la jeune femme était comme ça, et on ne pourrait pas lui enlever. Elle donnait tout son être pour son métier, et elle le ferait jusqu’à la fin de sa vie.


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