« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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| Conte : Cendrillon | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasie
Cassandre admirait son reflet dans l’un des miroirs couverts d’or brut de l’hôtel. N’était-elle pas resplendissante ? De sa longue chevelure à ses ongles parfaitement manucurés en passant par sa peau pâle, elle était parfaite. Jamais les convives n’auraient vu une si belle mariée. Elle allait les éblouir, et si avec ça, Nathan ne tombait pas à ses pieds, c’était qu’il ne pouvait pas être humain. Elle se savait belle et jouait avec son reflet depuis plus de deux heures, sous le regard concentré de la maquilleuse et de la coiffeuse prévue pour l’occasion. Les deux femmes se devaient de la rendre encore plus belle qu’à l’accoutumé, ce qui était déjà un dilemme en soi, mais elles savaient aussi qu’au moindre faux pas, la famille De Tremaine les réduirait à une vie misérable. Personne, ne pouvait gâcher cette journée mémorable dans l’esprit de leur famille. Tout devait frôler la perfection, et la mariée d’autant plus.
Dans son reflet, elle se renvoya un sourire satisfait lorsqu’elle vit la porte de sa chambre s’ouvrir sur la silhouette de sa sœur jumelle. Malgré son travail acharné, elle avait pris le dernier vol pour la rejoindre et pourtant, aucune marque de fatigue n’était présent sur son visage au teint halé. Comme ci le décalage horaire entre les Etats-Unis et la France n’existait pas. Pour les personnes extérieurs à la famille, voir les deux sœurs réunis était incroyable. Elles étaient toutes les deux éblouissantes mais malgré la date d’anniversaire qu’elles partageaient, presque tout les différaient. Cassandre était le jour, lorsqu’Eugénie était la nuit. La mariée avait une chevelure d’un roux flamboyant, tandis que sa jumelle avait un ébène rappelant une nuit sans lune. Leur teint de peau aussi était marqué par une certaine différence, Anastasie était pâle comme du porcelaine, tandis que Javotte avait un teint appelant le soleil. Le seul point commun qu’elles avaient préservé, était leurs yeux sombres, ne laissant pénétrer aucunes formes de sentiments. Si les avis extérieurs étaient bien en accord sur une chose, c’était leur beauté à coupé le souffle en dépit de leur caractère.
Un bouquet à la main, Eugénie détailla la rousse en lui renvoyant son sourire.
- Tu es magnifique Cassandre.
- Merci Eugénie. Le vol ne t’a pas trop fatigué ? J’ai eu peur que tu ne puisses pas venir.
-La première classe est confortable, répondit-elle avec un léger sourire en coin. Je n'aurai manqué ton mariage pour rien au monde. Même s'il avait fallu que je m'accroche à un dieu et qu'il me téléporte ici.
Elle haussa les épaules comme ci c’était une évidence et replaça une mèche de cheveux dans sa coiffure impeccablement réalisé. Les dernières retouche désormais faites à sa coiffure, la mariée congédia les deux femmes d’un revers de la main, se levant par la même occasion pour embrasser sa sœur.
- Je suis heureuse que tu sois là. Je n'aurais pas a affronter seule, Mère et ses subalternes.
La relation entre les deux femmes étaient bien des choses depuis leur tendre enfance, cela passait autant par la jalousie et l’envie que part la compassion et l’amour. Malgré leurs différents, Cassandre savait qu’elle pouvait avoir une confiance infaillible envers elle. Depuis le levé de la malédiction et la présence de sa maladie, la brune avait su se montrer un vrai soutien pour elle.
Lui rendant maladroitement son câlin, Cassandre la sentit étirer un sourire amuser dans ses cheveux.
- C'est le côté le plus effrayant de ta journée. Supporter mère. - Ca et être piégé a un homme qui ne m'aime pas le reste de ma vie. Déclara-t-elle en riant, tout en se dégageant de son étreinte.
Le sourire d’Eugénie se crispa légèrement.
- Peut-être qu'il t'aime plus que tu ne le penses. À défaut d'amour, tu auras au moins un homme qui te respecte. Vous pouvez devenir très bons amis. - Nous essaierons. Mais nous n'avons pas la même vision de beaucoup de choses. Soupira-t-elle sans réellement définir si le nous l’englobait elle et Nathan, ou simplement elle. - C'est fort probable en effet. Acquiesça-t-elle en hochant la tête.
A son tour, elle poussa un soupir et se dirigea vers le miroir afin de retoucher subtilement son maquillage. Cassandre l’observa un moment.
- Je suppose qu'il va être l'heure d'y aller ? Je n'aimerais pas qu'ils se disent que la mariée s'est enfuie.
La brune gloussa.
- Ce serait presque nécessaire que tu arrives en retard. La mariée est toujours celle qui se fait le plus désirer.
Sa jumelle lui adressa un clin d’œil sous entendu et se dirigea vers la porte, prête à ouvrir la marche.
- Tu as raison.
Cassandre reprit son souffle une dernière fois et récupéra le bouquet en main. Elle était désormais prête à affronter son destin.
- Allons-y. Le carrosse nous attend.
Se postant cette fois-ci derrière sa sœur, Eugénie attrapa le voile afin de lui éviter que celui si ne frotte le sol avant la cérémonie. Au grand étonnement de plusieurs domestiques, la jeune femme n’avait souhaité aucune autre compagnie que celle de sa témoin et demoiselle d’honneur.
Sous des yeux émerveillés, les deux femmes sortir de l’hôtel en atteignant un carrosse digne des plus grands contes de fée. Dans les traditions de l’art, le marié n’était pas présent et l’attendait déjà prêt de l’autel qu’ils avaient créé spécialement pour l’événement. Tout comme en tant que digne mariée, elle avait respecté les 4 accessoires indispensables. Comme objet ancien et emprunté, sa mère lui avait permis de prendre un collier de perles ayant appartenu à nombre de ses aïeules. Pour le bleu, elle avait opté pour une tiare s’accordant parfaitement à son collier et brillant de saphir finement travaillé. Enfin, pour quelque chose de neuf, elle estimait que sa robe faite sur mesure de la main des styliste Crépuscule suffirait. Celle-ci était d’ailleurs elle aussi à couper le souffle, il n’y avait pas à dire, les De Tremaine ainsi que les Crawford n’avait pas fait dans la petite réception privée. Sa robe était taillée en sirène dans l’une des dentelles les plus fines, elle était pourvue de manches transparentes s’accordant parfaitement à la couleur de sa peau et laissant supposer une absence totale de tissu. Un dos nu et au devant une magnifique montée de dentelles, donnant l’impression d’une fleur en pleine éclosion. Aujourd’hui, c’était son jour, et Cassandre comptait bien éblouir toute l’assemblée.
Sentant le carrosse vaciller sous les pas des percherons, elle se laissa bercer en admirant le paysage royal. Encore une fois, ils n’avaient pas fait dans la modestie et avait directement choisi de se marier à Versailles. Lorsqu’on avait l’argent, pourquoi se priver de faire les choses en grand ?
L’hôtel étant non loin de leur lieu de réception, les sœurs arrivèrent bien assez vite au lieu de rendez vous. A l’aide d’un cocher, la mariée descendit gracieusement sur le tapis d’un bleu roi disposé sur le sol. Elle reprit son souffle une dernière fois et releva le menton, comme lui avait appris ses professeurs de maintien. Oui, aujourd’hui était son jour, et dès ce soir, elle commencerait une nouvelle vie baignée dans le mensonge et les faux semblants.
Nathan De Trémaine
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| Conte : Le Petit Chaperon Rouge ☾ | Dans le monde des contes, je suis : : Le petit chaperon rouge (Nate) & Le grand méchant loup (Sam) ☾
I had a night I had a day. I did one million stupid things. I said one billion foolish things. I'm not okay. I got a baseball bat beside my bed. The fight I fought inside my head. I'm lonely, lost in pain. It's alright, it's okay. You're not a monster, just a human. And you deserve to be loved.
Nathan déglutit difficilement alors qu'il se fixait longuement devant le miroir. Son teint était étrangement blanc, sûrement dû au manque de sommeil. Actuellement, il n'avait qu'une envie. Disparaître. Il était mort de trouille, tellement que ses mains tremblaient alors qu'il essayait de nouer correctement son noeud de papillon. Impossible de respirer correctement. Ou de penser correctement. Nate se demandait pourquoi en faire autant pour ce mariage ? Pourquoi en France ? Pourquoi dans le château de Versailles ? Pourquoi avec autant d'invité ? Pourquoi avec autant de journaliste ? Pourquoi se marier aussi vite alors que Cassandre et lui ne pouvaient pas se voir plus de deux heures par jour sans se cracher dessus. Il était effrayé, tout allait si vite. Tellement vite qu'il n'avait jamais eut son mot à dire. Le coréen finit alors par s'asseoir sur la chaise juste devant le miroir tout en posant sa main sur son torse alors que sa respiration était de plus en plus irrégulière. Ce n'était vraiment pas le moment de faire une crise de panique, merde ! Il passa ses mains tremblante sur son visage tout en crispant sa mâchoire, essayant de revenir sur Terre. Nathan avait promis à Cassandre de ne pas lui faire de faux bond, il lui avait promis de ne pas la laisser seule dans cette histoire. Il respira un bon coup avant de relever brusquement son visage vers le miroir. Qu'elle ne fût pas sa surprise quand il remarqua que ses yeux avaient changés de couleur. Ses yeux foncés s'étaient maintenant changés en deux billes dorées. Un sourire malsain se dessina sur son visage et Nate comprit rapidement que Sam profitait de son moment de faiblesse pour reprendre le dessus.
« On est pas censé être l'homme le plus heureux du monde dans ce genre de journée ? Tu es pathétique, Nate. Regarde-toi. »
Le coréen secoua négativement sa tête à plusieurs reprises essayant de reprendre le dessus. Sam n'avait pas le droit de lui faire ça. Il n'avait pas le droit de le faire passer pour un fou ou encore de prendre le dessus. C'était sa journée, enfin surtout celles des parents. Mais il devait faire honneur à Cassandre. Elle ne méritait pas à ce qu'il la laisse en plan. Quand Nathan fixa son reflet, son visage était redevenu parfaitement normal. Pas de sourire malsain, pas de yeux dorés.
« Ce corps est à moi, Sam. Je n'ai pas besoin de tes conseils ou de tes insultes. Si tu n'es pas content, barre-toi et laisse-moi tranquille. »
Il sentit soudainement un mal de tête le prendre. Son visage se crispa et il posa sa main droite sur son front avant de reposer son regard sur le miroir. Les sourcils froncés, le nez plissé et les yeux dorés qui le fixait avec beaucoup de colère et de haine.
« Sans moi, tu n'es rien Crawford. Tu me dois un peu plus de respect. Tu sais que je peux te faire souffrir autant de fois que je le souhaites. Je ne ferai pas trop le malin à ta place. »
« Crève foutu clébard ! Je te déteste ! »
Nate n'attendit pas une seconde de plus et il lança sa brosse contre le miroir qui se brisa, au même moment ou sa mère rentra dans la pièce. Madame Crawford poussa un hurlement de terreur avant de se rapprocher rapidement de son fils. Elle posa délicatement sa main sur la joue de Nathan avant d'afficher un petit sourire.
« Tu n'as rien j'espère mon cœur... »
Il ne répondit rien, trop occupé à fixer son reflet dans le miroir brisé. Sa mère fronça légèrement les sourcils et tourna son visage vers le miroir à son tour. Elle comprit directement et poussa un long soupir avant de poser ses mains sur les épaules de Nathan tout en le secouant dans tous les sens.
« Arrête de jouer le fou. Je croyais que tes crises de schizophrénie s'étaient calmés. Tu entends encore cette voix pas vrai ? »
« Non... » murmura Nathan. « Désolé mère. J'ai juste un peu le trac... »
« Ne t'en fais pas mon petit prince. Ce mariage sera parfait. Tu seras parfait. Enfin tu aurais pu te décolorer les cheveux pour l'occasion. Les cheveux blond ça fait trop... Enfin ce n'est pas naturel. Les astatiques ont tous les cheveux noir après tout. Enfin tu es prêt ? »
« Oui... »
Nathan se sentait un peu vide actuellement. Comme à chaque fois que Sam s'amusait à le faire tourner en rond. Mais ce n'était peut-être pas plus mal. Il ne ressentait plus le stress de tout à l'heure. Le coréen afficha un petit sourire forcé à sa mère avant de finalement se diriger vers la limousine noir qui l'attendait devant l'hôtel où il logeait. Il se devait d'être présent pour accueillir les invités avant que la mariée n'arrive. Il arriva alors rapidement devant le château de Versailles. Quand il sortit de limousine, il fixa un moment la grande demeure avant de froncer les sourcils quand il entendit le brouhaha des journalistes. Ils étaient tous avec leur appareils photos et leur micros. Ils posaient des questions que Nate arrivait à peine à comprendre. Heureusement pour lui, sa mère le poussa vers l'entrée du château, le sortant de ce cauchemar sans fin. Une fois arrivé à l'intérieur, il eut cette envie de vomir qui lui prit. Une douleur qui tordit son estomac dans tous les sens. Son père arriva devant lui alors que son teint se faisait de plus en plus pâle. Monsieur Crawford fixa un moment le coréen avant de soupirer.
« Tu as une tête horrible. Reprends-toi. C'est censé être ton jour. » pesta le père avant de reprendre. « J'ai dépensé une fortune pour toi alors sois un peu plus respectueux. »
« Oui, pardonnez-moi père. »
Beaucoup d'invités avaient félicités Nathan pour son élégance. Bien coiffé, bien habillé. Mais pour lui dans ce genre d'événement, ce n'était pas l'homme le plus élégant et le plus beau. Il attendait de voir Cassandre mais il savait qu'elle serait magnifique. Elle l'avait toujours été. Cassandre allait devenir sa femme, c'était étrange de le penser. Vraiment. Il avait vécu pratiquement toute sa vie avec elle. Ils jouaient ensemble quand ils étaient enfant. Elle venait même le voir quand il avait été enfermé dans un hôpital psychiatrique. Il la voyait souvent quand il sortait avec Eugénie et maintenant. Les voilà prêt à se dire oui devant un prêtre. Mentir et jouer le jeu devant de nombreuses personnes. Il n'y avait rien de pire.
Il prit alors le temps de saluer une bonne partie des invités et il en oubliait presque le mariage et la venue de sa futur femme. Pour l'instant, cela ressemblait plus à un immense banquet. Il ne resta pas tranquille longtemps vu qu'il vit sa mère courir vers lui et il comprit... Cassie venait d'arrivé. Pas besoin d'être devin en voyant la foule s'écarter et chuchoter. Sa mère lui dit quelque chose mais il n'entendit rien. Trop occupé à fixer la silhouette qui se formait dans le fond de la salle. Il vit d'abord Madame De Trémaine, Eugénie puis arriva finalement Cassandre. Son cœur s'arrêta subitement, tout comme le temps autour de lui. Un étrange frisson parcourut son corps alors que ses yeux n'arrivaient pas à se détacher de Cassandre. La jeune femme avait toujours été somptueuse et magnifique. Belle de nature mais là... Là, elle était splendide, magnifique. Le coréen fixa la rouquine un long moment tandis qu'elle se rapprochait de lui avec grâce. Cassandre s'arrêta finalement devant lui et il ne pût s'empêcher de la regarder encore et encore. Machinalement, Nathan lui prit délicatement la main droite avant de l'embrasser tendrement pour finalement se redresser.
« Tu es... » la voix de Nathan tremblait légèrement. « Tu es ravissante. Je... Je sais même plus quoi dire. »
Il tenait fermement la main de la jeune femme alors que son cœur s'emballa un peu trop vite. Nathan espérait vraiment qu'un jour, les deux arriveraient à s'entendre. Au moins comme de bons amis. Pour commencer.
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Les portes closes du château de Versailles faisaient désormais face à Cassandre. Intimidée, même si elle n'osait se l'avouer, elle prit une grande inspiration. L'anxiété prenait déjà le dessus et elle n'avait même pas encore rencontré les invités. Elle qui feignait pourtant l'assurance se demandait ce qu'elle faisait là. Faisait-elle le bon choix ? N'allait-elle pas le regretter ? Voulait-elle vraiment entraîner Nathan dans ses histoires de famille ? Voulait-elle créer son malheur en l'emprisonnant dans un mariage sans amour ? Était-ce les questions qu'elle était censé se poser le jour de son mariage ?
Pertinemment, la jeune femme savait que les réponses à ses questions se résumaient en un seul mot: non. Mais avait-elle le choix ? Tout comme elle, Nathan ne l'avait pas non plus, alors heureux ou non, ils allaient devoir apprendre à se supporter pour le reste de leur vie... ou du moins patienter quelques années avant de pouvoir annoncer un divorce à leur famille. Après avoir tenté durant des années à jouer au couple parfait. Mais jusqu'où poseraient-ils les limites de leur vie ? Devraient-ils concevoir un enfant ? Iraient-ils voir ailleurs ? Non, bien évidemment, à partir du moment où la bague sera passé au doigt, il t'appartiendra. Nathan avait beau être un grand romantique, Cassandre ne savait pas vraiment comment il la considérait. Oh, ils s'étaient bien embrassé durant leur fête de fiançailles ainsi que dans leur... rêve ? Mais aujourd'hui, un simple baiser ne signifiait plus grand chose. Pour toi si.
Du coin de l'oeil, Cassandre observa sa mère qui se tenait droit comme un pic, la main déjà en l'air pour signaler aux hommes d'ouvrir les portes à leur arrivée. Sans un regard pour la mariée, Lady De Tremaine pénétra dans la salle avec un sourire accroché aux lèvres. Ses filles la voyaient rarement dans des moments de bonheur. Venant d'elle, toutes actions respirées l'hypocrisie et la manipulation. Mais en ce jour, elle était vraiment heureuse. Oh bien sûr, elle ne l'était pas parce que sa fille se mariait à l'élu de son coeur, mais parce qu'un pacte se passait avec cette alliance. Finalement, à ses yeux, ses filles ne valaient pas plus que de simples moyens de négociations.
Sa sœur quant à elle lui serra la main et avança à ses côtés, la soutenant malgré son air absent. Cassandre aurait aimé l'interroger sur ce qui la rendait si différente en ce jour, mais elle n'avait pas la foi de le faire. Elle savait très bien que cela risquait de ne pas forcément lui plaire, dans le cas contraire, Eugénie lui aurait sûrement déjà énoncé le problème. A vrai dire, elle n'en était plus vraiment très sûre. Depuis quand s'étaient elles éloigné au point de se méconnaître ? N'avaient-elles pas été des jumelles proches fut un temps ? Elles s'étaient battues comme n'importe quelle fratrie, elles s'étaient déchirées pour mieux se réconcilier, échanger un tout et un rien sur l'oreiller. Avant d'un jour devenir cordiale et se soutenir à distance. Deviendraient-elles aussi froide que leur mère l'une envers l'autre un jour ? Sûrement. Si leur mère décidaient qu'elles devaient se séparer pour le bien de l'avenir filiale, elles n'auraient d'autres choix que de se plier à ses dires.
Serrant plus fermement la main de sa jumelle, les yeux de la rouquine se posèrent sur les convives avant de s'arrêter sur le visage qu'elle cherchait. Mêlés aux autres invités avant de rejoindre la salle prévue pour échanger leurs vœux, Nathan la dévorait du regard. Cassandre n'était pas dupe, malgré ses maigres relations contrôlées par sa chère et tendre mère, elle savait reconnaître les yeux d'un homme qui désirait son corps. Peut être ne l'aimait-il pas, mais il ne pouvait réfuter qu'il avait une attirance pour sa beauté à couper le souffle. A vraie dire, même elle était satisfaite du résultat. Les professionnels qu'avait engagé sa famille avaient su se montrer à la hauteur de leurs attentes. Cassandre était déjà d'un naturel époustouflant, avec sa chevelure de feu, sa peau de porcelaine, et ses attraits aphrodisiaques, mais la robe faite sur mesure ainsi que le maquillage venait parfaire sa beauté habituelle.
Lâchant enfin la main de celle qui l'avait toujours soutenu dans la vie avant lui, la mariée se dirigea droit vers sur futur époux. Marchant d'un pas léger et gracieux, elle encra ses yeux noisettes dans ceux du jeune homme et ne les détourna plus, ignorant ceux s'esclaffant de son éclat. Elle le laissa attrapa sa main et embrasser celle-ci, ne détachant pas ses yeux de lui. La jeune femme étira un sourire à son compliment.
- Tu es charmant aussi. Elle lui indiqua la direction de l'autel installée spécialement pour eux. Je pense qu'il est tant pour nous de faire notre entrée comme des mariés. Les invités suivront.
Malgré son envie permanente de l'envoyer sur les roses, aujourd'hui semblait être le jour d'un nouveau départ. Peut être arriveraient-ils enfin à construire une relation ne se basant pas sûr la haine qu'ils ressentaient l'un envers l'autre.
D'un commun accord, ils se dirigèrent alors vers le Salon de Vénus où y était organisé l'échange des voeux. La salle était certes étroite pour le nombre de convives, mais cela était voulu. Vénus symbolisait l'amour, il n'était donc pas question de faire cela ailleurs, de même que limiter la cérémonie à quelques privilégiés augmenteraient encore plus leur popularité. Les gens étaient d'une nature curieuse et ne pas savoir ce qui se passait derrière les portes closes rendaient les choses encore plus existantes. Dès le lendemain, ils feraient sûrement la une de tout les journaux.
L'instant musical terminé à l'installation de tout le monde, le prêtre spécialement engagé pour l'occasion commença sa longue tirade sur l'amour et la religion. Tous burent les évangiles comme s'ils avaient toujours prêché l'ultime vérité, même si au fond de chacun, ils s'ennuyèrent fermement. Vînt finalement le moment tant attendu et là, tous retinrent leur haleine. C'était le symbole de la réunion de deux grandes familles.
- Moi, Cassandre De Tremaine, je promets de te rester fidèle, dans le bonheur et dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, et de t’aimer tous les jours de ma vie...Enonça-t-elle en français.
En fin de compte, l'instant tant redouté s'était passé sans le moindre accros, Cassandre avait récité ses voeux comme une poésie qu'elle avait appris par coeur avant de la réciter devant toute la classe. Certains trouvaient cet instant magique. Elle l'avait trouvé bateau, sans aucunes sincérités, il suffisait juste de répéter bêtement ce que demandait l'homme vêtu de noir, en regardant son, désormais, époux dans les yeux. La seule émotion qu'elle avait réellement ressentie provenait de l'expression indéchiffrable de l'homme qu'elle avait pris pour un ami durant quelques années de sa maigre adolescence. Que pensait-il réellement à cet instant ? Le charme de sa beauté était-il rompu ? Se rendait-il désormais compte de son erreur alors qu'il passait l'anneau à son doigt ?
Nathan De Trémaine
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I had a night I had a day. I did one million stupid things. I said one billion foolish things. I'm not okay. I got a baseball bat beside my bed. The fight I fought inside my head. I'm lonely, lost in pain. It's alright, it's okay. You're not a monster, just a human. And you deserve to be loved.
Voilà, ils se trouvaient maintenant devant l'autel. Ils allaient finalement se marier. Nathan n'avait pas put s'y résoudre. Lui qui n'arrêtait pas de dire à sa famille adoptive qu'il ne se marierait jamais de cette façon, lui qui avait prit la fuite afin d'éviter ce genre d'évènement. Pourtant le voilà, dans un costume qui coûtait une fortune. Juste devant Cassandre, la plus belle des mariées. Elle était si belle que les invités ne pouvaient pas s'empêcher de la regarder, de la complimenter. Tellement belle qu'elle ne faisait pas tâche dans ce genre de décors. Mais lui ? Que faisait-il ici ? Il n'était qu'une simple marionnette. La famille Crawford l'avait choisie pour une simple bonne réponse. A l'époque, il n'avait plus rien. Plus de famille, plus de repère. Nathan ne connaissait même pas l'anglais quand il était arrivé dans cette famille. Ils s'étaient servies de lui pour la popularité et la richesse. Les Crawford et les De Trémaine deviendraient les plus belles familles d'Europe. A cet instant, il comprit une chose. Le mariage n'était que le début, leurs parents avaient d'autres projets pour eux. Les enfants, la popularité, la richesse. Le regard de Nathan balaya rapidement la pièce avant de se concentrer une nouvelle fois sur Cassandre. Il avait chaud, horriblement chaud. Il se sentait si mal qu'il se demandait comment la rouquine faisait pour tenir bon sur ses talons. Nathan ne pouvait plus faire demi-tour, c'était trop tard maintenant que les vœux commençaient à être échangé. Il devait resté, pour Cassandre. Pour ne pas la couvrir de honte de scandale. La peur qui pouvait se lire sur son visage disparut rapidement alors qu'il reprit son sérieux. Il récupéra la bague qui se tenait sur le coussin en velours qu'une personne tenait et encra son regard dans celui de Cassandre. Sans attendre, il glissa la bague sur le doigt fin de sa moitié. Nate devait être le plus convainquant possible.
« Cassandre. Par cette alliance, je deviens ton mari et joints ma vie à la tienne. Cet anneau représente mon amour inconditionnel. Mon amitié éternelle et la promesse de parcourir cette vie à tes côtés. »
La jeune femme fit de même, elle lui enfila la bague au doigt et lâcha son discourt vide de sentiment et de sincérité. Tout comme le siens d'ailleurs. Mais maintenant c'était fait, ils avaient les deux la bague au doigt et il ne pouvait maintenant plus reculer. Pour ne pas regretter son choix, Nate ne fixait que Cassandre. Regarder autour de lui le ferait craquer. Alors ses yeux sombres se contentaient simplement de fixer la jeune femme, sa femme. Le prête finit par demander aux mariés de s'embrasser pour célébrer leur union. Sans attendre, Nathan posa délicatement ses mains sur la taille de Cassandre avant de l'embrasser délicatement sur les lèvres. Un tonnerre d'applaudissements se faisait entendre dans la salle et Nathan se tourna vers les invités, affichant un de ses plus beaux sourires. La salle commença alors à se vider. Les invités partirent dans une autre salle qui était aménagé pour faire la fête. La mère de Nathan arriva rapidement et elle prit la main de Cassandre et de son fils en sautillant presque sur place.
« Vous êtes enfin mariés ! C'est parfait ! Vous avez été parfait. » Elle tourna son visage vers Nathan tout en gardant son sourire. « Tu es un De Trémaine maintenant ! Félicitations. »
Nathan ne répondit rien, il se contenta de sortir sa main de celle de sa mère avant de descendre de l'autel. Son nom, son vrai nom c'était Park. Mais depuis le temps le coréen avait tendance à l'oublier. Il oubliait ses origines, sa famille, ses rêves. Il oubliait beaucoup de choses pour cette famille et ça le rendait presque amère. Il ravala ses état d'âme avant de tendre sa main en direction de Cassandre, affichant un petit sourire à cette dernière.
« Vous permettez mère, je dois me diriger vers la salle de fête en compagnie de ma femme. »
Sa mère se contenta de hocher doucement la tête en jetant un regard noir à son fils. Nathan savait qu'il allait le payer plus tard. Il n'avait pas le droit d'être arrogant, il n'avait pas le droit de penser par lui-même en faite. Nathan se contenta juste d'emmêler ses doigts avec ceux de Cassandre marchant vers la sortie de la salle sans dire un mot. Sans surprise, les invités tombèrent sur les mariés afin de les féliciter et de complimenter le spectacle auquel ils venaient d'assister. Nathan remercia tout le monde tout en se collant à Cassandre. Heureusement pour lui, son père intervint et dissipa un peu la foule.
« Laissez passer les mariés ! Ils doivent se rendre à la salle de fête pour ouvrir la danse et les festivités. Vous n'avez donc ni faim ni soif ? »
Les invités se mirent à rire à la question de son père et tous répondirent un oui en cœur. En un seul claquement de doigt, ils partirent tous en direction de la salle de fête. Nate attendit que tout le monde quitte la salle de Vénus pour lâcher la main de Cassandre. Il se permit alors de relâcher un peu la pression, un immense soupir sortit de sa bouche alors qu'il passa nerveusement sa main sur son visage. Trop de pressions pour lui ajourd'hui, trop de poids à porter sur ses épaules. Il reprit correctement son souffle et son calme avant de se racler la gorge faisant comprendre à Cassandre que c'était bon. Mais avant de partir, il attrapa le bras de la jeune femme, hésitant un moment avant de dire ce qu'il voulait dire.
« Je sais que t'en doutes mais ce n'est que le début des emmerdes. On va habiter ensemble et après ? Ce sera quoi à ton avis ? On ne pourra pas faire semblant éternellement. On est... prit au piège. »
Une moue se dessina sur le visage de Nate alors qu'il se contenta de prendre la main de Cassie par habitude avant de se diriger vers la galerie des glaces, là où allait se terminer la soirée. Le banquet était là-bas, la musique et tout ce dont il fallait pour fêter un mariage. Ses parents avaient même payer un groupe de musique connu. Nathan aurait préférer voir son propre groupe à son mariage. Il aurait préféré que bien des choses changent. Rejeter la faute sur Cassandre n'était pas la meilleure des solutions, elle n'y était pour rien et il le savait. Alors ce n'était plus la peine de lui dire des choses qu'elle savait déjà. Ils entrèrent finalement dans la salle et une musique douce se lança. Tous les regards se tournèrent vers eux et Nathan se mit devant Cassandre, s'inclinant légèrement tout en offrant sa main. Cassandre l'accepta et ils se mirent à danser avec grâce et en parfaite harmonie. Nathan profita de cette danse pour s'excuser auprès de la jeune femme. Enfin à sa façon.
« Tu es vraiment ravissante aujourd'hui. Tellement que je fais tâche à côté de toi. J'en suis navré. En tout cas ne t'en fais pas, je jouerai le jeu. Je préfère avoir un mariage forcé avec toi, qu'avec quelqu'un d'autre. Je n'oublie pas que avant tout ça, on était ami. »
Nathan afficha simplement un sourire avant de continuer sa valse.
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Nathan posa ses mains sur la taille de Cassandre et l'embrassa. De ce simple geste, ils venaient d’officialiser leur nouveau statut. Ils étaient désormais liés ensemble pour le meilleur comme pour le pire. Surtout pour le pire se diraient certains.
Un tonnerre d'applaudissement raisonna dans la salle. Hypocrisie ou joie véritable, personne ne pouvait l'attester mais une chose était sûre, la scène qu'ils présentaient semblait idyllique. Fidèle à eux-même, le couple conserva leur sourire face aux félicitations familiales. Seul Nathan semblait déjà se lasser de ce rôle. Galant, il avait proposé sa main à son épouse et l’avait amené loin de l’autel. Une nouvelle fois, ils avaient subi une vague de félicitation de la part des invités, avant de se faire entraîner vers la salle de réception, décorée des plus grands raffinements. De nouveau, le masque de Nathan céda mais cette fois-ci, il attendit l’éloignement des invités et de leur famille.
- Nous réussirons à les tromper. Il nous suffit juste de leur faire croire que nous voulons la même chose qu’eux. Vivre ensemble n’est pas si compliqué. Nous pourrons faire en sorte d’être occupé par nos vies professionnelles.
Affichant une moue, Nate prit la main de sa compagne pour rejoindre la galerie des glaces. Il était désormais grand temps d’ouvrir le bal. Cette valse, ils l’avaient répété des mois durant. Aucun détail n’avait pu être négligé. Ils devaient éblouir tout le monde. Ils devaient représenter ces mariés unis et fière de vivre un conte de fée. Ils devaient faire des envieux, montrer aux autres ce qu’ils n’auraient jamais. Alors, ils exécutèrent une ouverture digne de leur rang. Leurs pas se concordaient à la perfection et leur corps suivaient les mouvements fluides de son partenaire. Ils n’avaient l’air d’être plus qu’un. Se confondant l’un dans l’autre.
- Merci. Tu n’es pas trop mal non plus. Elle étira un sourire. Je ne peux pas t’en vouloir de ne pas être à ma hauteur, j’ai toujours tout fait pour que ma beauté ne soit pas égalée.
Elle plongea ses yeux noisettes dans ceux, presque noirs, de son mari. Mari, voilà un mot qui sonnait étrangement dans ses pensées.
- Puisque tu as fait le sacrifice de ton premier mariage, je vais t’offrir un cadeau.
Elle s’arracha au corps de son partenaire et afficha un sourire espiègle sur son visage.
- Mesdames et messieurs. J’ai une annonce à vous faire. Je tenais dans un premier temps à vous remercier de votre présence. Sans vous, cette journée n’aurait jamais été aussi magique, même si elle est encore loin d’être finie. Je tenais spécialement à remercier nos parents, qui ont su nous mettre sur le chemin de l’autre. Sans eux, nous n’aurions sans doute jamais pris le temps de nous connaître et pour ça, même des mots ne pourraient exprimer ce que je ressens pour vous. A toi, mon cher époux...
Prise d’une soudaine nausée, Cassandre se rattrapa de justesse à Nathan. Celui-ci, inquiet, entoura sa taille de ses bras et tenta de la maintenir en place. Ce fut le dernier souvenir qu’eut la jeune femme de son mariage.
Elle se réveilla, dans le lit prévu pour leur nuit de noce. Elle ignorait depuis combien de temps elle avait été emmené ici et ouvrit difficilement les yeux. Autour d’elle, elle entendit des soupirs de satisfaction. Un main se posa sur la sienne. Sa mère, ainsi que son faux-amant se trouvaient à ses côtés.
- Mon enfant, tu vas bien ? Que s’est-il passé enfin ? En plein durant ta soirée de mariage. As-tu bien dormi ? Tu ne vas pas me dire que c’est le stress, tu as déjà vécu plus dur que ça tout de même ! Que vais-je bien pouvoir dire aux gens restés à la réception ? Une chose est sûre, ton mari ne pourra certainement pas profiter pleinement de sa soirée sans sa femme. Il doit obligatoirement rester à ses côtés. Réfléchit-elle à voix haute. Nous avons mis tellement d’argent dans cet évènement et tu as réussi à le gâcher ainsi… Elle passa une main dans les cheveux roux de sa fille, cela même qui lui renvoyait sa propre jeunesse désormais révolue. Bon, je trouverais bien quelque chose à dire. Tu dois te reposer ma chérie. Tu dois absolument être en forme pour demain, je ne tolérerais pas la même chose deux fois. - Je suis désolée mère.
Sans un mot, sa mère se releva de toute sa hauteur et afficha un sourire glacial avant de sortir. Lady De Tremaine avait beau être terrifiante, elle ne supportait pas lorsque les choses ne se déroulaient pas comme prévu. Devant eux, elle avait affiché une faiblesse. Cassandre ne doutait cependant pas que dès sa sortie de l’hôtel, elle retrouverait toute sa stature et aurait déjà arrangé un mensonge des plus solide concernant la santé de sa fille. Restait à savoir pour eux ce qui les attendrait le lendemain. Sa mère ne serait pas clémente avec elle mais cela valait le coup.
Désormais seuls, elle se redressa dans le lit et laissa un rire secouer sa cage thoracique. Face au regard interloqué de Nathan, la rouquine essuya une larme s’étant échapper de son hilarité.
- Alors, es-tu satisfait de ta surprise ? Grâce à moi, tu auras évité une terrible soirée de mariage. Profite bien, il s’agit sans doute de la seule où tu seras encore libre de faire ce qu’il te plaît.
Elle ne put s’empêcher de rire de nouveau.
- Toute cette agitation, c’était si amusant. J’avais oublié à quel point il était facile de se faire passer pour une petite chose fragile. Oh je t’en pris ne me regarde pas ainsi, aucun de nous deux ne voulaient faire la potiche à cette soirée. Nous leur avons offert une belle cérémonie, ils peuvent bien se passer de nous pour faire la fête. Je n’avais aucune envie de transpirer dans cette sublime robe. Ils resteront avec l’image d’une jeune femme sans aucun défaut à cette soirée.
Nathan De Trémaine
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| Conte : Le Petit Chaperon Rouge ☾ | Dans le monde des contes, je suis : : Le petit chaperon rouge (Nate) & Le grand méchant loup (Sam) ☾
I had a night I had a day. I did one million stupid things. I said one billion foolish things. I'm not okay. I got a baseball bat beside my bed. The fight I fought inside my head. I'm lonely, lost in pain. It's alright, it's okay. You're not a monster, just a human. And you deserve to be loved.
C'était son mariage aujourd'hui et pourtant il se sentait si mal. Ce n'était pas censé être sa journée ? La journée la plus heureuse de sa vie ? Était-il heureux ? Non. Ses vrais parents n'étaient pas là pour le féliciter, sa sœur de cœur n'était pas là non plus. Ses amis ne comprenaient pas sa situation et Cassandre était une jeune femme magnifique mais il ne l'aimait pas. Le château de Versailles n'arrivait même pas à lui faire croire au bonheur qu'il était censé ressentir. Non plus le temps passait et plus la peine dans son cœur grandissait. Mais il avait promis à Cassie de le faire parce que c'était son amie. Oui, il n'était pas du genre à lâcher ses amis. Jamais Nathan ne lâcherait jamais un membre de son groupe de musique et jamais il ne lâcherait Cassandre. N'était-il pas en train de commettre la pire erreur de sa vie ? Accepter un mariage qui ne menait à rien ? Et quand le mariage passera ce sera quoi après ? Une maison en commun, une vie commune, un travail commun et des enfants ? Nathan se sentait égoïste ne pas profiter d'une soirée pareille. Tout cet argent que sa famille avait dépensé pour lui. Le temps que Cassandre avait mit pour se préparer et ce manoir qui les attendaient après cet échange de bagues. La rouquine avait beau rassurer Nathan, il n'arrivait pas à se sentir mieux. Faire semblant, il avait fait ça toute sa vie alors pourquoi aujourd'hui il avait atteint le point de non-retour ? Pourquoi il sentait qu'à tout moment ses jambes allaient lâcher ? Sûrement parce que toute sa vie, il avait menti à ses proches.
Prétendre que tout allait bien quand ça n'allait pas. S'isoler parce qu'il ne voulait plus faire face aux regards des autres. Des promesses en l'air ou encore des jugements de la part de son entourage. Malgré tout ça, Nathan disait toujours qu'il allait bien. Je vais bien. Et maintenant ? Heureusement pour lui, Cassandre prit la parole et sortit le coréen de ses sombres pensaient. Il fixa la jeune femme d'un air perdu quand elle mentionna le mot cadeau. Elle voulait lui faire un présent ? Parce qu'il s'était sacrifié ? Que comptait-elle lui offrir ? La liberté ? Non la jeune femme se contenta de se décoller de Nathan avant de commencer son discours. Un discours sans goût et sans couleur. Triste et maussade. Voilà son quotidien, voilà leur quotidien. Soudainement, Cassandre vacilla et finit par manquer de tomber par terre. Heureusement pour elle, Nathan eut le temps de la retenir, surpris. Il fixa les invités presque choqué. Elle venait de s'évanouir le jour de leur mariage. Rapidement le coréen demanda de l'aide et on lui en apporta rapidement. Cassandre fût finalement posé délicatement sur leur lit qui se trouvait dans un hôtel de luxe. Madame De Trémaine était resté pour le réveil de sa fille. Nathan, lui, était resté assis dans un coin de la chambre.
Il regarda Cassandre se réveiller et Lady De Trémaine se rapprocher d'elle. En voyant la mère de Cassandre agir ainsi, il pouvait presque croire que cette dernière n'était qu'une mère aimante, qu'elle ne voulait que le bonheur de sa fille. Sauf que Nathan connaissait la vrai nature de cette femme, de ce mariage. Il savait que Cassandre n'était qu'un pion tout comme lui. Nathan fronça alors les sourcils quand Lady De Trémaine avait ces gestes si doux avec Cassandre. Elle finit alors par sortir de la chambre laissant Cassandre et Nathan seuls dans cette grande pièce. La rouquine brisa le silence en se mettant à rire. Le coréen fixa la jeune femme, surpris. Il finit alors par se lever de sa chaise afin de venir s'asseoir sur le lit, là ou Cassandre riait encore. Cette situation l'avait bien amusé apparemment. Nathan afficha alors un petit sourire.
« C'est gentil, Cassandre. Merci. » il releva finalement la tête prenant un air sérieux. « Je suis désolé. »
Ses grands yeux fixaient longuement ses mains. Il jouait nerveusement avec sauf que son regard ne fixait pas ses mains mais plus précisément la bague qui se tenait autour de son doigt. Elle était magnifique, elle brillait. Cette si petite chose qui signifiait leur amour, quel amour ? Rapidement, il retira la veste de son costume, ne portant maintenant que sa chemise blanche sur ses épaules.
« Quand j'étais plus jeune, faire semblant ce n'était pas difficile. J'étais un gamin qui avait tout perdu quand les Crawford m'ont adoptés. Alors quand tu proposes à un orphelin une grande maison, une grande chambre et de nouveaux parents. J'étais heureux à l'époque. Vraiment. J'étais prêt à tout pour rendre heureux Maria et Jack. Et ça, ils le savaient... »
La voix de Nathan était légèrement tranchante vers la fin. C'était bien la première fois qu'il se confiait à Cassandre sur sa vie, en y réfléchissant il n'avait jamais ressentie le besoin de le faire. Aujourd'hui pourquoi le faisait-il ? Ah oui, parce que la jeune De Trémaine arrivait à rire dans une situation pareille. Il se demandait à quel point elle se sentait mal, elle aussi. Cassandre pleurait de rire et pourtant Nathan avait l'impression que là aussi elle jouait son rôle. Alors Nathan se confiait espérant avoir quelque chose en retour.
« Petit, j'étais content de savoir que je finirai par me marier avec toi. J'étais fasciné quand je te voyais. Cette petite fille rousse qui passait son temps à jouer avec sa sœur. » un petit sourire triste prit place sur son visage. « Puis j'ai grandi et on s'est éloigné. Sûrement à cause de moi. Plus je grandissais, plus je m'éloignais des Crawford. Je suis tombé amoureux de Eugénie, la mauvaise sœur. » un rire sortit de sa bouche. « Quand elle m'a quitté, j'étais tellement en colère contre elle. Je pensais juste qu'elle s'était lassé avant de comprendre que c'était nos familles. »
Le coréen fronça les sourcils avant de finalement prendre la main de Cassandre dans la sienne. Son geste était doux. Il laissa glissé la petite main de sa femme dans la sienne et il observa longuement la bague qu'elle portait. Au moins, il savait qu'avec lui Cassandre ne risquait rien. C'était bien une des seules choses qui le rassurait. Soudainement, son regard se brouilla. Les larmes menaçaient de tomber mais elles ne le faisaient jamais. Nathan réussit à se contenir.
« Je les hais. Que ce soit ta mère ou les pourritures qui me servent de parents. Ils ont tués mon enfant. Ils ont tués le bébé que Eugénie portait. Et maintenant quoi ? Il veulent notre bonheur ? Un joli petit couple, une belle maison et des enfants ? » Il serra délicatement la main de Cassie dans la sienne. « Il ne faut pas se leurrer, ce mariage ce n'était que le début. On ne pourra pas faire semblant longtemps. Il se passera quoi quand nos parents voudront que l'on fasse un enfant ? On se contentera de dire oui tout en prétendant que tout va bien ? »
Nathan ne lâcha pas la main de la jeune femme et il se contenta de poser son regard vide sur elle.
« Depuis que je suis tout petit quand je poses mon regard sur toi, je penses toujours à la même chose. Même en étant entouré, tu avais l'air seule. Tu ne parlais jamais de toi, tu préférais parler des autres. J'ai toujours pensé que tu étais très solitaire et à vrai dire, je penses toujours la même chose. Tu faisais toujours semblant et tu te méfiais de tout et maintenant je me demandes si tu as déjà été heureuse au moins une fois dans ta vie. »
Il relâcha finalement la main de la jeune femme avant de se lever du lit. Nate se rapprocha finalement de la fenêtre et il fixa la rue parisienne qui se tenait devant lui.
« Toi et moi on est coincé ensemble maintenant. Désolé, tu mérites quelqu'un qui te rend heureuse. Peut-être que j'y arriverai un jour. Je l'espère. »
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Cassandre observa son nouveau mari s'installer à ses côtés sur le lit, le visage fermé. Pour un homme qui devait savourer ses derniers instants de liberté, il semblait avoir une humeur bien sombre. Elle savait qu'il y avait de forte chance qu'ils terminent leur vie ensemble mais ce n'était tout de même pas si terrible à se l'imaginer. Après tout, qui ne rêverait pas d'être emprisonné dans un mariage avec une femme si belle ?
C'est alors qu'il se mit à raconter sa vie, comme s'il s'agissait de l'heure des aveux. Cet homme n'avait donc jamais appris qu'il y avait un sens du timing pour faire cela ? Pourquoi gâcher sa si bonne humeur avec de telles sornettes ?
Petit à petit, au fil des paroles de Nathan, le visage de Cassandre se ferma à son tour. Cette fois, elle ne riait plus du tout. Son orgueil était blessé. Elle, était blessée aussi. Mais comment l'avouer ? Alors qu'elle pensait commencer à ressentir des sentiments pour cet homme qui s'était montré tendre, qui l'avait embrassé plusieurs fois. Il osait, le jour de leur propre mariage, lui avouer ses sentiments pour une autre. Et pas n'importe qu'elle personne sa propre jumelle. Lui comme elle, devaient être hilare qu'elle ait été à se point aveugle de leur relation, de leur complicité. Sa soeur, à qui elle confiait tout ses dires, s'était bien moquée d'elle. Elle, qui n'avait pas comprit d'où provenait ses pics, avait enfin ouvert les yeux. Elle était jalouse. Elle aimait Nathan et lui l'avait aimé en retour. La rousse s'était comme interposée dans leur relation alors que l'homme se tenant à ses côtés avait toujours été son fiancé. S'il avait dû aimé une femme c'était elle. Et non Eugénie. A l'intérieur de sa poitrine, la jalouse grignotait délicatement son coeur à chaque mot versé de sa bouche. Comment pouvait-il prendre une attitude de chien battu, alors qu'il s'était joué d'elle tout ce temps ?
A contre cœur, elle le laissa saisir sa main, alors que le seul endroit où elle voulait la trouver c'était sur sa joue. Elle ne voulait pas s'apitoyer avec lui. Pas après ce qu'elle entendait. Il remettait toute leur faute sur leurs familles mais encore une fois, Cassandre ne fit que constater qu'elle avait été mise de côté. Elle avait seulement jouer le dindon de la farce pour tout le monde.
L'émotion la submergea lorsqu'il finit son interminable monologue sur elle. Comment osait-il ? Comment pouvait-il faire semblant de la connaître ? Il n'avait pas le droit. Pas maintenant. Ce n'était encore qu'un stratagème pour l'embobiner, tout comme sa mère utilisait son amour pour mieux la détruire. Attrapant les draps tandis que Nathan se levait, elle se retînt d'hurler. Elle avait envie de lui cracher au visage. Il osait regarder par la fenêtre d'un air nonchalant. Comme si tout ça était normal. Comme si... il s'inquiétait vraiment pour son bonheur. Mais en réalité, cet homme était aussi pourri et égoïste qu'elle.
Un nouveau rire se coinça dans sa gorge, celui-ci était amer, empli de colère et nostalgie. Impulsivement, elle se leva et encra son regard dans celui de son mari qui s'était retourné en l'entendant poser pied au sol. Des larmes de jalousie au bord des yeux, elle le gifla sans ménagement.
- Ne fais pas celui qui me connaît ! Tu ne sais rien de moi ! Hurla-t-elle. Qu'est-ce qui te prend de me dire ça ? Tu veux te donner bonne conscience ?! Tu en avais marre de te payer ma tête avec ma soeur ? Dire que je pensais éprouver des... Tu n'es qu'une pourriture, au même titre que toute notre famille. Tu me penses égoïste ? Mais regarde toi donc à te lamenter sur ton histoire entre ma soeur et toi. Dire que depuis toutes ces années je pensais avoir confiance en elle... Elle se retourna et prit son visage entre ses mains. Depuis tout ce temps je me plantais, elle ne faisait que me haïr en silence car je prenais l'homme qu'elle désirait. Elle n'a jamais voulu mon bonheur. Elle voulait te punir toi. Je... je n'ai jamais rien été d'autre qu'un outil pour vous...
Des larmes explosèrent tandis qu'elle cherchait ses mots. Elle rejeta violement la main tendu par Nathan.
- NON ! Ne me touche pas ! Tu n'en as pas le droit ! Tu... tu m'as embrassé... deux fois. Je...je pensais que tu éprouvais des choses pour moi mais en faite... je te faisais juste pitié c'est ça ? Tu t'es bien amusé durant tout ce temps à me donner l'espoir que tu m'appréciais un minimum pour ce que j'étais ?
Elle renifla bruyamment, sans laissant lentement glisser sur le sol.
- Tu oses me demander si j'ai déjà été heureuse Nathan ? Demanda-t-elle d'un ton cinglant. Tu viens d'annihiler le seul instant de bonheur que j'aurais pu avoir. Dire que je n'étais que.... oh... Bafouilla-telle, incapable de trouver une suite logique dans son esprit. Comment as tu pu Nathan... Comment...
Le silence s'installa un moment entre les deux, avant qu'il ne se mette à sa hauteur. D'un geste de la main, elle l'empêcha de parler.
- Laisse moi... Va retrouver ma sœur puisque tu tiens tant à elle. Je ne veux pas de ta miséricorde. Je n'ai pas la force pour en recevoir. Pas de ta part. Va-t-en.
Essayant de retrouver une posture digne tandis qu'elle tentait de retrouver le calme dans son esprit avant qu'un autre front à sa place, elle se releva et se réinstalla dans le lit. Tournant obstinément le dos à celui qui l'avait épousé. Elle savait qu'elle serait bloqué avec lui durant les prochains jour mais ce soir... Elle ne voulait plus voir son regard implorant, elle ne voulait plus entendre sa voix chaude et ne souhaitait pas sentir ses bras réconfortant autour d'elle. Elle voulait juste pouvoir se morfondre sur son sort. Elle ne voulait pas de sa pitié. Pas après tout ça.
Nathan De Trémaine
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I had a night I had a day. I did one million stupid things. I said one billion foolish things. I'm not okay. I got a baseball bat beside my bed. The fight I fought inside my head. I'm lonely, lost in pain. It's alright, it's okay. You're not a monster, just a human. And you deserve to be loved.
Il n'y avait rien d'héroïque dans ce qu'il venait de faire. Aucune fierté, aucun soulagement. Il se sentait tout simplement mal. Pas à cause de la gifle que Cassandre venait de lui mettre. Sa joue lui chauffait un peu mais ce n'était rien comparé à l'état dans lequel il avait mit sa femme. Premier jour de mariage et il avait réussi à la faire fondre en larmes. Nathan se sentait si mal qu'il n'osait plus bouger, plus respirer. Il savait qu'un simple geste de sa part mettrait Cassandre dans un sale état. Elle venait d'apprendre quelque chose de... gros. Mais une chose était sûr, il ne s'était jamais servi d'elle, ce n'était pas le genre de Nathan. Cela n'avait jamais été le genre de Nathan. Il n'avait pas connu sa mère biologique très longtemps mais elle avait eu le temps de lui apprendre que jouer avec les sentiments des autres c'était mal. Elle lui avait appris qu'il fallait être un homme bon et à ne jamais décevoir les femmes. Sa mère lui avait toujours appris à respecter les femmes et ce soir, elle devait se retourner dans sa tombe. Il eut une pensée pour sa sœur actuellement. Sun-Hee penserait quoi de tout ça ? Elle aurait sûrement été contre le mariage, elle aurait tout fait pour avoir le bonheur de son petit frère. Si seulement sa famille savait ce qu'il était devenu actuellement. Un pantin de la société qui fait pleurer les femmes en plus de ça. Le coréen se retint de pousser un soupir de frustration. La situation lui échappait des mains et cela le frustré énormément. Ses yeux se contentèrent de fixer Cassandre qui croulait sous la douleur et sous les annonces et quand elle se tourna enfin vers lui ce fût pour repousser Nathan et lui dire de partir. Il ne pouvait pas faire ça et elle le savait qu'il ne pouvait pas. Ce n'était pas dans sa nature de tourner le dos à la souffrance, pas comme leur famille. Alors il ne bougea pas restant sur place sans dire un mot pour le moment.
Si Cassandre avait besoin de trouver un méchant dans l'histoire, soit. Et si c'était lui, il était prêt à l'accepter. Après tout, il n'était pas la victime dans l'histoire mais bien un pantin comme un autre. Il était tombé amoureux de la mauvaise personne, il l'avait mise enceinte et il avait vu le sort que lui réservé sa famille quand il se trompait de route. Maintenant Cassandre en payait le prix tout comme Nathan. Comment pouvait-il réparer ses erreurs ? Revenir en arrière était impossible et pourtant il en mourrait d'envie. Que changerait-il ? La mort de ses parents biologique, la disparation et la mort de sa grande sœur. Il garderait sa famille, son innocence. Il avait eu la chance d'avoir sa grand-mère encore en vie pendant un long moment pour l'accompagner dans les durs moments. Sauf que mère-grand avait quitté Nathan il y avait seulement quelques mois de ça. Maintenant il était le seul Park et il ne pouvait plus porter son vrai nom pour faire honneur à sa famille. C'était un De Trémaine maintenant. Il se souvenait encore de l'époque où sa mère travaillait comme femme de ménage dans la demeure de Lady De Trémaine. Il se souvient de l'ordre que sa mère lui donnait chaque matin. ''Ne quitte jamais le chemin et surtout il ne faut pas que tu traines chez les De Trémaine.'' Bien-sûr, Nathan avait été un gentil petit garçon à l'époque sauf qu'il avait fini par venir voir à quoi ressemblait le jardin des De Trémaine. Par simple curiosité et il avait fait la connaissance de Cassandre à ce moment-là. Ils avaient joués un petit moment dans ce jardin, ensemble et en secret. Maintenant tout ça semblait si loin. Tellement loin qu'il se demandait si c'était bien la même Cassandre qui se trouvait en face de lui. Nathan hésita un moment avant de finalement briser le silence. Il ne pouvait pas partir et tourner le dos à Cassie après tout ça. Il ressentait ce besoin de lui parler même si elle ne voulait pas l'entendre.
« Je sais que ça va être difficile à croire après tout ce que je viens de te dire mais... Je ne me joues pas de toi, Cassandre. Et tu ne me feras jamais pitié. Je l'ai fais parce que j'en avais envie. Tu sais ce que je ressentais pour toi quand on était enfant, tu l'as toujours su. »
Il avait eu une aventure avec sa sœur, c'est vrai. A ses 16 ans quand il refusait qu'on choisisse son futur à sa place. Il le refusait encore, pour preuve il préférait être médecin légiste plutôt que de prendre la relève de son père d'adoption au sein de l'entreprise. Il avait accepté ce mariage parce que Nathan savait que ça irait parce que c'était Cassandre. Il avait commis un crime en tombant amoureux de Eugénie et il n'avait aucune excuse. Plus il prenait la parole plus il sentit sa joue brûler. Comme si Cassandre frappait encore et encore au même endroit et sans relâche. Nathan le méritait et il en était conscient. Il crispa alors sa mâchoire, se déplaçant pour se tenir juste devant la rouquine. Il observa un moment la jeune femme cherchant encore les bons mots. Elle ne voulait pas l'entendre, elle ne voulait plus le voir pour ce soir et pourtant il voulait essayé de tout réparer. Pour une fois, il voulait réparer ses erreurs et arrêté de perdre les personnes qu'il aimait. Cette pensée lui glaça le sang et lui fit perdre tous ses moyens. Il sentit ses jambes trembler et sa gorge se serrer.
« Je me fiche de ta sœur. Si j'ai accepté ce mariage, c'est pour toi. Pour la petite fille rousse que j'avais vu chanter dans le jardin sous le soleil. Je me fiche des contrats, des noms. Ça fait bien longtemps qu'on ne m'appelle plus par mon vrai nom mais je m'en fiche. Nathan Crowford ou De Trémaine, peu m'importe. C'est toi que je veux. »
Il n'éprouvait pas de l'amour à l'était pur pour la jeune femme parce qu'il y avait beaucoup de différence entre eux. Ils n'étaient pas partie non plus sur de bon therme mais il savait au fond qu'ils étaient capable de retrouver cette étincelle qu'ils avaient connues plus jeune. Nathan finit alors par s'agenouiller devant Cassandre sans pour autant la toucher. Il savait qu'il y avait des limites à ne pas dépasser.
« Je suis désolé. Tu as raison, je devrai te laisser du temps pour digérer. Je suis prêt à répondre à tes questions quand tu seras prête. Je suis prêt à attendre des années que tu me pardonnes. Je vais prendre une douche et après je vais voir si je peux prendre une autre chambre. »
Le coréen se releva doucement et se dirigea vers la salle de bain. Une fois à l'intérieur, il ferma simplement la porte sans la verrouiller et alluma directement le robinet du lavabo. Ses yeux se plantèrent dans le reflet de son miroir et il remarqua rapidement les yeux dorés de Sam et un sourire malsain dessiné sur le visage de son reflet. Nathan lâcha simplement une injure avant de s'humidifier le visage tout en respirant un bon coup.
« Qu'est ce que j'ai fais... » murmura t-il la voix tremblante. Par habitude, il leva ses yeux vers le ciel. « Appa, Eomma, je fais quoi maintenant ? Comment réparer mes erreurs, Sun-Hee ? »
Il avait l'habitude de parler à sa famille quand il était perdu. Personne ne répondait mais Nate se sentait moins seul quand il faisait ça. Moins seul et écouté. Nathan espérait vraiment que Cassandre serait prêt à écouter Nathan quand elle aurait digéré ce qu'elle venait d'apprendre. Après tout, ils étaient mariés maintenant. Dans la vie et dans la mort.
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La mariée écouta Nathan sans dire un mot. Elle en avait assez. Assez d'entendre sa voix se briser comme s'il était celui qui souffrait. Assez de se soi-disant gentillesse. Cassandre était connue pour être la méchante, et elle comptait bien le rester si cela lui permettait de ne pas se sentir si mal. A quoi bon être gentil, si vivre heureux jusqu'à la fin des temps n'existait pas ? Agir ainsi n'était qu'un poison d'hypocrisie. Cela ne servait qu'à les aider à admirer leur reflet dans le miroir.
Pourtant, ces dires n'empêchèrent pas Nathan de continuer son monologue, comme si de rien n'était. Il préférait à la place, remuer des souvenirs de leur enfance. Enfonçant toujours un peu plus l'épine des regrets, il énonçait qu'il l'avait aimé en première. Mais comment savoir si ce n'était pas des mensonges pour arranger la situation ? Qu'était des sentiments d'enfant face à ceux d'adultes pleinement conscience de leur désir ? Rien. Il ne s'agissait que de chimères. Les enfants penser ressentir des choses alors qu'ils ne savaient même pas faire la différence entre réalité et fiction. Tout ça n'était que du vent encore une fois. Elle se recroquevilla un peu plus sur elle. Pourquoi ne comprenait-il pas qu'elle voulait qu'il cesse ?
Il s'agenouilla cependant devant elle, souhaitant s'excuser sincèrement de se comportement. Il disait qu'il la choisissait elle en souvenirs du bon vieux temps. Mais en était-elle seulement capable ? Comment accepter de n'être qu'un second choix ? D'avoir été trompée durant tout ce temps. Et il osait dire qu'il choisissait l'enfant qu'elle était ? Cassandre n'était pas prête de lui pardonner. Elle n'avait jamais appris le pardon.
Son mari se releva pour entrer dans la salle de bain. Qu'il prenne sa douche, et qu'il se noie dedans, se disait-elle en son fort intérieur. Contraire à ce qu'on attendait d'une princesse, la rouquine n'était pas prête pas s'émouvoir sur les repentis de ce dernier. Il avait fait ses choix et il ne pouvait que se blâmer pour cela. Lui servir des excuses sur un plateau d'argent ne l'intéresser guère. Elle valait plus que cela.
- Je ne suis plus cette petite fille dans le jardin. Et puis je n'ai jamais su chanter. Se moqua-t-elle pour elle-même.
Cassie se tourna dos à la porte de la salle de bain, comme ci ne plus la voir permettait d'oublier le visage qui se trouvait à l'intérieur. Les bruits de l'eau ses fracassants contre les parois l'empêchèrent pourtant de faire abstraction de lui. Elle versa de nouvelles larmes, blessée au plus profond de son orgueil. Au fond d'elle, elle aurait aimé lui courir après et le retenir. Lui dire que ce n'était pas grave, qu'elle pouvait l'aimer pour deux. Mais d'autres voix l'empêchait de s'abaisser ainsi. Ces voix insufflaient à la jeune femme leurs pensées et leurs émotions qui se battaient sans cesse dans l'habitacle. Chacun semblait vouloir réagir différemment. Mais la fierté de Cassandre fut ce qui remporta la partie. Alors, elle resta inerte dans les draps de soie en admirant les éclats de la lune. Comment ferait-elle face à sa famille le lendemain ? A sa sœur jumelle qui plus est ? Parviendrait-elle à maintenir la tête haute aux côtés d'un amant qui ne tenait qu'un simple rôle ?
Détachant ses yeux de la lune qui commençait à cacher ses rayons, la rouquine se tourna sur le dos et fixa le plafond quelques instants. Nathan n'avait pas l'air de vouloir sortir et elle ne comptait pas attendre le déluge pour ça. Elle avait besoin d'air frais et ne voulait pas voir sa tête lorsqu'il se déciderait enfin à demander une autre chambre. Elle se releva et défroissa les plis de sa sublime robe de mariée qui lui donnait désormais l'impression d'être un déguisement. Comme ci l'enfant que voyait toujours l'asiatique avait décidé de jouer au papa et à la maman. Lamentable.
Ne supportant plus la vue du blanc immaculé, elle défit sa robe avec fureur et la jeta sur la sol à moitié déchirée aux attaches. D'un réflexe presque nerveux, elle se pinça les lèvres en voyant l'état dans lequel elle l'avait rendu. Ce n'était pas comme ci sa mère lui en voudrait. Elle expliquerait que Nathan s'était jeté sur elle pour la nuit de noce.
Discrètement, elle attrapa l'une des seules tenues décontractées qui existaient dans sa garde robe et qu'elle avait penser à prendre à cause des heures d'avion. Elle l'enfila et ouvrit la porte en jetant un regard méprisant en direction de la salle de bain.
- Joyeuse noce Nathan. Emit-elle dans un ricanement mauvais avant de laisser une chambre vide de sa présence.
Elle espérait qu'au retour de sa balade, il aurait l'intelligence d'avoir disparu de la suite.
A l'abris des regards indiscret, la jeune De Tremaine se faufila dans les jardins suspendu entretenu par l'hôtel. La brise était froide mais elle n'en avait que faire. L'air frais lui permettrait au moins de faire le point sur les émotions et ainsi éviter un switch avec l'un de ses alters. Ce n'était pas le moment de perdre le contrôle, elle voulait rester la personnalité front. Nate l'avait profondément blessé. Elle n'aurait jamais dû se laisser aller à des sentiments avec lui, c'était une terrible erreur contre laquelle sa mère l'avait si souvent mise en garde. Mais fleur bleue, elle avait tenté d'y croire quand même. Ses joutes verbales avec Nathan étaient des taquineries pour elle, des indices, qui lui prouvait qu'elle l'avait aimé bien au delà de ce qu'il avait supposé. Elle avait voulu qu'il soit en sa possession. Qu'il ne voit qu'elle mais à la place, il avait désiré sa sœur, comme ci elle était une moins que rien. Désormais, les faux semblants étaient finis avec lui. Elle ne lui laisserait plus la possibilité de prendre un place dans son cœur. Ils ne resteraient ensemble qu'à cause du contrat de mariage mais elle ne donnerait pas plus de sa personne. Il l'avait ouvertement fait espérer en l'embrassant, en étant tendre avec elle. Tout ça pour au bout du compte lui avouer qu'il ne l'aimait pas comme elle voudrait. Soit. Les temps avaient changé, la guerre était dorénavant déclarée. Nathan voulait une cohabitation pacifique ? Elle ferait tout pour faire de ce mariage un enfer pour lui. Elle lui fera regretter, chaque parole, chaque moment, chaque émotion qu'elle avait ressenti pour lui et qu'il avait détourné pour sa sœur. Elle deviendrait une véritable De Tremaine et fermerait son coeur à jamais.