« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Anastasia se souviendrait toujours du 27 novembre 2015 comme du jour à la fois le plus éprouvant et le plus merveilleux de sa vie. Celui où elle avait mis Abigaëlle au monde au terme d'un travail long et douloureux. Ce jour-là elle avait compris mieux que quiconque pourquoi on parlait de délivrance. Pourtant, elle ne regrettait rien. Sa fille, c'était son petit trésor. Elle l'avait aimée dès qu'elle avait su qu'elle la portait alors qu'elle ne se savait pas capable d'aimer autant un autre être avant. Et voilà que ça faisait déjà cinq ans. Chaque année semblait passer encore plus vite que la précédente et Anastasia avait le pressentiment que les choses n'iraient pas en s'arrangeant. A la rentrée passée, Abigaëlle avait commencé sa deuxième année de maternelle où elle avait rencontré les quelques autres enfants de son âge que comptait la ville. On ne pouvait pas dire qu'ils étaient nombreux, si bien qu'il semblait que tous les parents d'enfants de moins de dix ans se connaissaient en ville, tant ils étaient peu. C'est ainsi qu'Abigaëlle - avec l'aide de sa maman - avait déposé un carton d'invitation à l'intention de Jack-Jack Parr, qui avait pourtant déjà six ans et demi. C'était déjà "un grand", du moins, du point de vue de la petite fille qui ne s'estimait pourtant pas si petite que ça. Elle éprouvait même une certaine fierté d'avoir invité des enfants plus jeunes qu'elle, comme Iris Wallander et Matthew McAdams qui avaient quatre ans et dans la boite aux lettres de qui Abigaëlle avait aussi déposé une invitation. Toutes ces petites têtes plus ou moins blondes avaient rendez-vous à l'adresse des Romanov à 14h le 28 novembre car c'était un samedi, ce qui arrangeait sans doute plus les autres parents et évitait à tous les invités de sécher la maternelle. Même si on ne ratait sans doute pas sa vie pour avoir louper une session de coloriage. Naturellement, la fillette avait parfaitement conscience de quel jour on était et ce, dès son réveil. Elle accueillit avec une satisfaction certaine la petite chanson que sa maman chanta pour la réveiller et eut le droit de porter, comme chaque année, un diadème en plastique étant donné qu'elle était la reine de la journée. Le soir venu, on organisa une petite fête en l'honneur de la petite princesse qui se trouvait déjà très grande et avait très hâte de déguster son gâteau au chocolat. La grand maman d'Anastasia fut naturellement de la partie et se trouva être celle qui gâta sans doute le plus Abigaëlle. Elle ne manquerait décidément jamais de jouets. Parfois sa mère se demandait si Abigaëlle ne serait pas encore plus peste qu'elle avait pu l'être en étant enfant et s'il n'aurait pas fallu lui faire un petit frère ou une petite sœur. Puis elle se rappelait qu'elle ne voulait pas d'autre enfant et se rassurait en se disant qu'elle faisait tout pour bien l'élever.
28 novembre 2020
On était samedi et pourtant Anya se leva aussi tôt que si elle devait aller travailler. Il fallait au moins cela pour ranger l'appartement, le décorer et faire les courses, le tout avant 14h pour accueillir les premiers invités. Au retour du supermarché, la rouquine s'arrêta à La Pelle à tartes pour récupérer sa commande de gâteaux, espérant qu'il y aurait pour tous les goûts et qu'il en resterait pour les adultes - quand même. Une fois chez elle, elle rangea ses provisions en quatrième vitesse et entreprit de décorer le salon avec guirlandes et ballons, sous le regard sceptique de Hoover, leur bouvier bernois. Anya songea qu'il faudrait sans doute éloigner les chiens des enfants et qu'elle aurait peut-être dû contacter les parents pour savoir si certains enfants en avaient peur. Mince. La jeune femme se mordit la lèvre, hésita et songea finalement que c'était trop tard. Dimitri pourrait toujours sortir les promener pendant qu'elle surveillait les enfants. Pour le reste, ils seraient confinés dans la cuisine et les choses se passeraient sans doute très bien. Du moins Anya l'espérait. C'était la première fois qu'elle organisait une fête de ce genre et espérait que les parents des petits invités ne s'en apercevraient pas - ou pas trop, au moins. A 14h passés de quelques minutes, on sonna à l'interphone. D'une voix enjouée, Anastasia y répondit et quelques minutes tard elle accueillit Helen Parr et son fils sur le perron de l'appartement du troisième étage. - Bonjour ! s'écria-t-elle en tâchant de paraitre à l'aise. Merci d'être venu Jack-Jack, ça fait très plaisir à Abigaëlle. Venez, c'est par ici. Vous voulez rentrer quelques minutes, non ? reprit la rouquine en relevant les yeux vers la mère de Jack-Jack avant de s'effacer pour les laisser rentrer.
Helen Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Lauren Graham
Vous êtes craquants tous les deux...
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Helen Parr/Elastigirl
Après toutes les révélations de Violette et son escapade à New-York pour se venger de celui qui avait osé s'en prendre à sa fille, Helen avait besoin de normalité. De routine. De choses parfaitements anodines. Aussi quand l'une des mères de l'école lui avait transmis une invitation à un goûter d'anniversaire d'une petite camarade de Jack-Jack, la brune n'avait pas vraiment mis longtemps avant d'accepter. Bien sûr, elle en avait informé Robert, mais elle lui avait aussi demandé de s'occuper plutôt de Dash, qui semblait commencer à s'intéresser à la sexualité et pour elle, c'était une discussion qu'un père et son fils devaient avoir. Alors c'était l'occasion rêvée ! Elle durant ce temps comptait bien surveiller un peu la fête.
Aussi le 28 novembre, elle se présenta avec son fils à l'adresse indiquée sur le carton d'invitation. Aimant particulièrement la ponctualité, Helen sonna à l'interphone à 14h et quelques minutes, ne voulant pas arriver trop en avance non plus. Elle ne savait pas trop comment se passait ce type de fête à dire vrai, elle n'en avait pas les codes. C'était compliqué d'organiser une fête pour une fillette si timide qu'elle en devenait littéralement invisible ou pour un petit garçon qui pouvait être à 100km en quelques secondes quand il était trop excité... Donc elle avait acheté un cadeau pour la fillette, avec l'aide de Jack-Jack. Enfin une aide partielle, mais c'était toujours ça.
- Bonjour ! Dit-elle avec un sourire alors que son fils marmonnait un bonjour pas très auditif. Merci pour l'invitation, ce n'est pas souvent que ça arrive. Ajouta-t-elle avec un sourire avant d'avoir l'air un peu soulagé. À vrai dire... Je voulais savoir si ça ne vous dérangeait pas trop si je restais en fait... Mon fils est spécial... Je sais que tous les parents disent ça de leurs enfants, mais pour le coup, lui l'est vraiment... Expliqua-t-elle en souriant. Il a quelques pouvoirs et je préfère ne pas le laisser à la charge de gens qui n'ont pas demandé à gérer ça...
C'était vrai quoi. Anastasia Romanov avait invité un petit garçon pour l'anniversaire de sa fille, elle n'avait pas demandé à gérer un bambin qui pouvait s'enflammer ou devenir un monstre, les deux littéralement parlant, ou bien qui pouvait disparaitre dans une dimension parallèle. Donc Helen se voyait mal laisser la rousse dans cette galère. D'autant qu'avec les autres enfants, elles ne seraient pas trop de deux pour tous les surveiller.
Anita Jones
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Kristen Bell
April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?
Me contacter par MP sous Eloise A. St-James pour toute question ou demande.
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Sarafina
27 novembre... Une date qu'Anita n'oubliait jamais. Et pour cause, c'était l'anniversaire de sa filleule ! La petite Abigaëlle avait eu 5 ans et aujourd'hui, nous étions le 28 novembre. Donc le jour où la lionne allait pouvoir donner son cadeau à sa filleule. La veille, la blonde avait téléphoné à sa rouquine d'amie pour avoir la petite au téléphone avant qu'elle ne parte à l'école. Parce qu'elle prenait très à coeur ses devoirs de marraine. Elle n'avait malheureusement pas pu passer, devant aller très tôt au tribunal pour une histoire de garde d'enfants dont elle suivait le dossier.
Aujourd'hui donc, la lionne était de bonne humeur. Son fils ayant prévu une sortie entre copain, et Even étant en vadrouille elle ne savait où, Anita ne culpabilisait pas de ne pas rester avec ses enfants ce samedi. Donc, sachant parfaitement à quelle heure commençait la petite fête, la quarantenaire s'était présentée à l'appartement de son amie peu après 14h. Une fois qu'Anya lui eut ouvert via l'interphone, elle se dirigea avec entrain vers l'appartement de son amie. Et découvrit qu'une maman était déjà là. Anita embrassa son amie et salua l'autre mère.
- Bonjour ! Anita Jones. Je suis la marraine d'Abigaëlle. Se présenta-t-elle sans perdre son sourire mais légèrement méfiante.
Elle l'était toujours quand elle ne connaissait pas les gens. C'était dans son caractère, même si à présent elle pouvait se cacher derrière son métier qui la rendait d'autant plus méfiante que la nature ne l'avait faite. Pourtant, à première vue, rien à dire face à cette femme. Mais bon. Elle n'allait pas se défaire comme ça de sa méfiance naturelle.
- Helen Parr. Je suis la mère d'un des invités, mon fils Jack-Jack va sur ses 7 ans. Se présenta la brune.
Bien, elle avait un nom maintenant, c'était bien. Elle hocha la tête et se tourna vers Anya.
- Où est ma superbe filleule ? Demanda-t-elle avec un sourire.
Après tout, c'était la petite la reine de la fête ! Et comme elle ne pouvait plus poupouner comme avant, elle se rattrapait avec sa filleule qui la supportait encore.
••••
by Wiise
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Anastasia ne se vexa pas du bonjour peu audible de Jack-Jack. Il était à peine plus âgé qu'Abigaëlle et il était déjà arrivé à cette dernière de se montrer impressionnée face aux adultes qu'elle ne connaissait pas - même si en général la petite rouquine préférait faire le show et récolter toute l'attention qui, selon elle, lui était due. Anya était avant tout rassurée et soulagée de constater qu'à l'heure indiquée, les invités, même peu nombreux, commençaient à arriver. - Y a pas de quoi, c'est normal, répondit la rouquine à Helen Parr, étonnée d'apprendre par la même occasion que les invitations à des goûters d'anniversaire étaient si rares dans son expérience. C'était certes beaucoup de boulot et Anastasia serait probablement épuisée après cette après-midi, mais elle ne doutait pas que la petite fête ferait très plaisir à Abigaëlle et qu'elle en garderait de bons souvenirs - pas uniquement pour les cadeaux supplémentaires offerts par ses camarades, d'ailleurs. Et pour cause ! Si Jack-Jack était aussi spécial que sa maman le décrivait - ce dont la rouquine ne doutait d'ailleurs pas, qui irait inventer des pouvoirs magiques à sa progéniture ? - des sacrés souvenirs, tout le monde risquait d'en avoir. En tant qu'humaine normale (du moins si on omettait son titre de Grande Duchesse dont Anastasia ne se servait jamais), elle n'avait naïvement pas pensé à s'interroger sur les éventuels pouvoirs des enfants de l'âge d'Abigaëlle et son expression interloquée ne manqua très certainement pas de le signaler à Helen. Quel soulagement, de fait, que cette dernière propose de rester pour chaperonner la fête ! - Vous aussi vous pouvez rester, plus on est de fous, plus on rit. Et j'ai prévu du punch pour les parents qui voudraient éventuellement rester, ajouta-t-elle plus bas sur un air de connivence. C'est ma première fête et je dois bien vous avouer que je n'ai pas anticipé le sujet des pouvoirs magiques. C'est pas un domaine que je maitrise, en fait. Mais indépendamment de tout ça, je pense que plusieurs parents pour surveiller des enfants de cet âge, ça ne sera pas de trop, approuva Anya en opinant vivement. Magiques ou non, les enfants de cet âge pouvaient être imprévisibles de tellement de façons qu'il était impossible de tout anticiper. Heureusement, Helen n'était pas du genre à laisser les autres gérer les soucis causés par son enfant (même si pour le moment Jack-Jack était très calme) et pour cela, Anastasia l'appréciait déjà. Une fois la porte refermée, Anya entraina les deux premiers invités au salon où attendait Abigaëlle. - Regarde qui est là, ma chérie. Jack-Jack est notre premier invité et il est venu avec sa maman ! annonça Anastasia avec un ton plus enjoué que celui avec lequel elle s'exprimait en général, circonstances oblige, sans doute. La fillette stoppa son activité en cours, attrapa un chapeau pointu en carton et le présenta avec cérémonie au petit garçon avant d'elle-même en mettre un fièrement sur sa petite tête rousse. D'une certaine façon, la fête pouvait commencer, même si tout le monde n'était pas encore arrivé. Cependant, on ne tarda pas à sonner de nouveau à l'interphone et Anastasia fut absolument ravie d'y trouver Anita à l'autre bout. Anita était l'une de ses plus chères amies à Storybrooke, c'était d'ailleurs pourquoi elle avait fait d'elle la marraine d'Abigaëlle. Dans la tradition russe, les filles avaient une marraine et pas de parrain et pour les garçons c'était exactement l'inverse. Abigaëlle n'avait, de fait, qu'Anita pour jouer ce rôle plus que symbolique chez les Russes mais elle était tombée sur la meilleure marraine qu'on pouvait rêver avoir. Il faut dire qu'Anita était très impliquée et son coup de fil de la veille avait fait très plaisir à la fillette. Il n'était pas explicitement prévu qu'Anita vienne se joindre à la fête d'anniversaire d'Abigaëlle mais ce ne serait ni elle ni sa mère qui allaient se plaindre que ce soit le cas. Bien au contraire, comme en témoignèrent les chaleureuses embrassades des deux femmes. En revanche, quand il s'agit des présentations avec Helen (qu'Anastasia, pourtant de nature méfiante comme Anita, avait directement catégorisée dans les personnes de confiance), l'ancienne lionne retrouva sa prestance professionnelle et sa courtoisie plus mesurée. Anya ne fut en rien surprise mais était déjà convaincue que Helen plairait sans doute à Anita. Mais bien sûr, Anita était avant tout venue pour voir Abigaëlle qui cessa de jouer avec Jack-Jack pour se précipiter dans les bras de sa marraine dès que son nom eut été prononcé. - Je suis là marraine ! annonça-t-elle avec joie. Tu veux aussi un chapeau ? Et sans attendre de réponse, car dans l'esprit d'Abigaëlle il était certain que la réponse était oui, elle plaça en équilibre précaire sur la tête blonde d'Anita, un autre chapeau conique bariolé, sans toutefois passer la ficelle censé le faire tenir autour de la tête de sa marraine. - Tout à fait ton style, commenta Anya, amusée par la scène. Tu restes aussi pour la fête ? Y a aussi de quoi restaurer les adultes, précisa la rouquine avec malice. Elle allait justement se rendre à la cuisine afin de chercher des verres et de quoi les remplir quand la sonnette de l'entrée retentit une nouvelle fois. La jeune femme s'excusa auprès de ses invitées, qui étaient suffisamment nombreuses et de confiance pour surveiller Abigaëlle et Jack-Jack, et retourna à l'interphone pour laisser entrer les nouveaux venus. En l'occurrence il s'agissait d'Iris et sa maman, Evleyn, une femme absolument élégante, ainsi que de Matthew et Anna, sa mère, qu'Anastasia connaissait très bien depuis quelques années. Elle salua les deux mamans et invita tout ce monde au salon, le temps pour elles de déposer leur enfant respectif. Quelques bisous plus tard, la petite fête était au complet et l'anniversaire pouvait commencer. Anastasia organisait ce genre de fête pour la première fois et s'était contentée de parcourir Google afin de trouver des idées sympa et faciles à réaliser avec des enfants aussi jeunes et en appartement, novembre n'étant pas propice aux jeux d'extérieur. Elle avait finalement opté pour une chasse au trésor et réunit, de fait, la petite équipe près du canapé pour leur expliquer qu'un pirate avait égaré son trésor dans l'appartement et qu'il avait laissé une carte permettant de le retrouver en suivant une piste d'indices - la carte étant, évidemment, incomplète. Le premier indice disait simplement "Alice". - Comme celle du pays des merveilles ? suggéra Abigaëlle. - Y a qu'une seule façon de le savoir, déclara sa maman. Il faut trouver ton livre d'Alice au Pays des merveilles et vérifier, affirma-t-elle. C'est comme ça qu'on fait dans la police, on vérifie tous les indices. - Ma maman elle est policière, chuchota effectivement la fillette à l'intention de ses invités.
Helen Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Lauren Graham
Vous êtes craquants tous les deux...
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Helen Parr/Elastigirl
Visiblement, Anastasia n’avait pas l’habitude des pouvoirs magiques. Ce que la brune comprenait aisément, déjà dans son monde, ce n’était pas quelque chose de commun. Et même si c’était plus ou moins normal ici, quand on n’en avait pas soi-même, ce n’était pas quelque chose à laquelle on pouvait penser.
- Puisque c’est le premier pour moi aussi, on va apprendre ensemble. Dit-elle en souriant.
La petite Abigaëlle vint chercher Jack-Jack après que sa mère l’ait appelé et les deux petits disparurent, laissant les adultes entre elles. Elles discutèrent un peu et la sonnerie se fit de nouveau entendre. Une blonde assez souriante arriva dans l’appartement et salua avec chaleur Anastasia. Elle fut beaucoup plus méfiante quand elle remarqua Helen. Et si la brune haussa un sourcil, surprise par ce comportement, elle ne dit cependant rien. Peut-être que la blonde avait des raisons de se montrer aussi méfiante.
Appuyée contre un mur, Helen regarda en spectatrice les retrouvailles entre la blonde, Anita, et la petite fille. Apparemment, Anita était la marraine de la petite et l’adorait comme la prunelle de ses yeux vu le regard plein d’amour qu’elle posa sur l’enfant. Une personne sur qui on pouvait compter donc. La super-héroïne le savait d’expérience, une telle confiance d’un enfant envers une adulte, c’était que l’adulte en question était digne de confiance.
« Ma maman à moi, c’est une Super ! » Rétorqua Jack-Jack à la déclaration pleine de fierté d’Abigaëlle sur le métier de sa mère. « Même que ton livre, ça va être trop facile de le trouver ! »
- Non Jack-Jack. Intervint Helen. Pas de pouvoir. Tu cherches normalement, comme tout le monde, d’accord ?
Son fils bouda mais opina du chef face au rappel à l’ordre de sa mère et partit par la suite avec les autres enfants. Helen, qui s’était agenouillée pour être à hauteur de son fils, se redressa et croisa le regard d’Anita sur elle.
- Il y a un souci ? Demanda-t-elle un peu sèchement.
Elle n’avait pas martyrisé son enfant, lui avait juste rappelé les règles. Alors pourquoi ce regard ? Et pourquoi cette méfiance ? Cela commençait à taper sur le système de la brune et il était temps de mettre les choses au clair, tant que les enfants étaient occupés par leur enquête.
Anita Jones
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Kristen Bell
April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?
Me contacter par MP sous Eloise A. St-James pour toute question ou demande.
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Sarafina
Abigaëlle n’avait pas mis longtemps avant de lui sauter dans les bras et de l’affubler de l’un de ces chapeaux ridicules de fête. Pour ne pas vexer la personne dont c’était l’anniversaire, Anita se contenta d’embrasser sa filleule pour la remercier avant de la relâcher et de la regarder partir en courant vers son ami.
- Je m’étonne que tu aies réussi à y échapper. Rétorqua-t-elle à son amie après lui avoir tiré la langue. Je reste, bien sûr. Assura-t-elle avec un hochement de tête.
Elle observa toute l’assemblée une fois que tous les enfants furent réunis mais elle ne pouvait s’empêcher de regarder la brune, Helen. Quelque chose lui disait de rester méfiante vis-à-vis d’elle et même si c’était son attitude habituelle, Anita faisait encore plus attention que d’habitude. Ce fut pour cela qu’elle ne manqua pas l’échange entre Helen et son fils. Bien sûr, la brune avait senti son regard sur elle et ne manqua pas de venir voir la lionne histoire de remettre les choses à plat apparemment.
- Aucun. Répondit-elle sincèrement. Votre fils a quels types de pouvoir ? Demanda-t-elle par curiosité.
« Un certain nombre et nous ne les avons pas encore tous découverts selon certains… » Soupira la brune.
- Je vois… C’est pour cela que vous êtes autant focalisée sur lui. Je comprends. Dit-elle en hochant la tête. Vous aussi vous avez des pouvoirs ?
Elle comprenait mieux la vigilance d’Helen si son fils avait autant de pouvoirs, ça ne devait pas être simple tous les jours. Peut-être était-ce pour cela que son instinct la titillait : le fils était imprévisible. La mère l'était-elle également ?
••••
by Wiise
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
La réaction impressionnée d'Abigaëlle en apprenant qu'elle avait invité le fils d'une super héroïne ne se fit pas attendre. Elle leva ses grands yeux bleus vers Helen et l'observa avec beaucoup d'admiration. Elle réalisa que ses invités étaient plein de prestige : Matthew était le fils de la princesse Elsa, Iris la fille d'une dame très intelligente qui faisait de la science au laboratoire et Jack était un mini super héros, Abigaëlle étant, elle-même, la fille d'une princesse. Pouvait-elle espérer meilleure liste d'invités ? A l'échelle de la fillette, c'était comme si elle avait invité tout le gratin de Storybrooke. De son côté, Anastasia avait passé beaucoup de temps à préparer la chasse au trésor. Elle s'était dit que plus elle y passerait du temps, plus les petits seraient occupés longtemps et qu'ils seraient contents de rentrer chez eux pour raconter leur amusement. Mais pour qu'amusement il y ait, il fallait que la chasse au trésor dure un minimum de temps, afin que chaque invité et Abigaëlle en profite. Et, tant qu'à faire, que les longues recherches de l'organisatrice ne soient pas anéanties en deux minutes. Anya coula donc un regard plein de remerciements vers Helen quand elle demanda à son super fils de jouer comme les autres enfants. C'est à cet instant qu'elle eut pour la première fois l'impression que Helen et Anita n'allaient pas devenir les meilleures amies du monde. Mince. D'où venait cette tension ? Anya hésita à mettre les pieds dans le plat mais écouta avec intérêt la question d'Anita sur les pouvoirs de Jack-Jack et avec autant d'attention la réponse de Helen. Même si elle faisait confiance aux enfants pour ne pas se faire de mal volontairement et avait un très bon a priori au sujet de Madame Parr, la rouquine ne pouvait pas s'empêcher d'avoir envie d'en avoir davantage afin de satisfaire sa curiosité. Et le faire sans avoir eu besoin de poser la question, c'était quand même une sacrée aubaine ! Anastasia ne cacha pas son intérêt pour la conversation, tout comme, involontairement, cette fois, elle ne réussit pas à cacher sa surprise. D'après ce qu'elle comprenait, Jack-Jack avait plusieurs dons, ce qui était déjà loin d'être banal, mais en plus il était probable qu'il en ait encore davantage que ce qui étaient connus à ce jour. Ca, c'était VRAIMENT pas banal, même à Storybrooke. - Ca doit être... animé, chez vous, commenta Anya. En fait j'ai déjà vu les pouvoirs de votre aînée, Violette, à l'œuvre. C'est assez impressionnant, j'imagine que toute la famille est impressionnante à sa façon. Anastasia et Violette s'était croisée quand cette dernière avait fait partie de la police. Et maintenant qu'elle faisait partie de l'équipe de la mairie pour la deuxième année de suite, les deux femmes continuaient de se voir dans le cadre officiel mais aussi parfois en tant qu'amie. Violette avait sauvé Abigaëlle quelques mois plus tôt, quand un spectre répondant au nom de Blanche de Mitry avait décidé de l'utiliser pour un sacrifice. L'intervention de Violette avait été efficace puisque son champ magnétique avait fait exploser Blanche (le salon n'avait pas été facile à nettoyer) tout en sauvant Abigaëlle sans qu'elle n'ait la moindre égratignure. Malheureusement, comme Violette avait, ce faisant, tuer quelqu'un, Anya avait dû appeler la police pour qu'elle soit interrogée et que d'autres officiels décident si oui ou non elle était intervenue dans le cadre de la légitime défense. Par chance, telle était la conclusion de l'enquête. Toutefois, Anastasia ne comptait pas raconter cette histoire pour l'anniversaire de sa fille. Elle ne tenait pas spécialement à rajouter de la méfiance et de la tension chez Anita ou à inquiéter Helen sur les agissements de sa fille. S'en tenir à dire qu'elle l'avait vue se rendre invisible quelques fois était une bien meilleure idée. - Enfin si ça peut vous rassurer, même les familles sans super pouvoirs vivent de sacrées aventures par ici. Pas vrai, Anita ? Les deux femmes n'en avaient pas vécu énormément ensemble mais elles étaient quand même parties dans la Russie du monde des contes pour sauver Abigaëlle d'un sorcier qui avait vendu son âme au diable. C'était pas rien et ça rapprochait, mine de rien. Avant de pouvoir enchainer sur cet effrayant souvenir, les adultes furent interrompues par le retour des quatre enfants qui revenaient en courant, Matthew brandissant fièrement l'édition d'Alice aux Pays des Merveilles qu'ils avaient retrouvée. - Trouvé ! On a regardé partout même sous le lit, raconta le petit garçon avant d'expliquer, tout fier : C'est moi qui ai eu l'idée, maman elle cache toujours des cadeaux sous le lit. Mais faut pas lui dire que je sais, ajouta-t-il sur le ton de la confidence. Anya pouffa et s'agenouilla pour être à la hauteur de Matthew quand elle le félicita : - T'es un vrai champion, toi ! Bravo ! Vous avez ouvert le livre pour chercher un nouvel indice ? Le petit garçon fit non de la tête avant d'ouvrir le livre avec toutes les précautions du monde, le feuilletant très doucement sous le nez de ses petits camarades de jeu afin que tout le monde participe. Il était bien élevé, ça, Anya pourrait le dire à Anna quand elle lui suggérerait de changer la planque des cadeaux de Noël. Après quelques instants de recherche, ils tombèrent sur une petite pochette : un sachet de thé au citron sur lequel Anastasia avait pris soin de coller une gommette de citron afin que les enfants n'aient pas besoin de lire la mention "thé au citron" mais puissent comprendre de quoi il s'agissait. - C'est maman qui boit du thé comme ça ! commenta Abigaëlle. Vous pensez que le trésor est dans la cuisine ?
Helen Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Lauren Graham
Vous êtes craquants tous les deux...
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Helen Parr/Elastigirl
La brune ne comprenait pas trop la méfiance de la blonde à son égard. Mais bon, elle n’avait pas à la supporter bien longtemps, donc après avoir répondu vaguement aux questions, elle se concentra plutôt sur les enfants et notamment sur son fils. Jack-Jack ayant beaucoup de pouvoirs, Helen tâchait d’être la plus vigilante possible parce qu’autant avec son frère et sa sœur, il connaissait les limites, autant avec des enfants du même âge que lui, c’était plus compliqué. Même si ça se passait bien à l’école, il suffirait juste d’une envie non satisfaite ou d’un autre enfant lui coupant la parole pour que son fils ne se transforme en petit démon. Littéralement.
- Ca… Soupira-t-elle à la remarque d’Anastasia. Je pensais avoir atteint le summum quand Dashiel, mon deuxième né, a piqué un sprint au travers de la maison alors qu’il savait à peine marcher… Ce démon a parcouru plus de 200m en quelques secondes… Déjà que Violette m’avait fait frôler la crise cardiaque quand elle était petite en disparaissant… Enfin. Paradoxalement, Jack-Jack est celui qui a le plus de pouvoirs mais aussi celui qui les a manifesté le plus tardivement. Je pense qu’il en a autant le temps que tout se fixe. J’imagine qu’ensuite, il n’en aura plus qu’un ou deux, grand maximum…
En tout cas elle l’espérait bien.
- Oui, j’en ai. Mon nom de super héroïne est Elastigirl. Je vous laisse deviner pourquoi. Répondit-elle avec un sourire alors que la blonde avait un sourire en coin à l’entente de la réponse à sa question.
« C’est vrai… On est embarqué dans la Russie de 1926, on rencontre les fantômes des monarques du passé, on lutte contre un sorcier qui a perdu la tête aux côtés d’une déesse… Ou bien on est enfermé dans le zoo et on retrouve son apparence de félin. La vie à Storybrooke est loin d’être tranquille, ça ne doit pas trop vous changer… » Répondit Anita à la remarque d’Anastasia, expliquant un peu les choses à Helen qui l’écouta attentivement.
Puis les enfants vinrent les rejoindre, ayant trouvé le livre. Helen regarda son fils tout en souriant. Il ne cherchait pas à utiliser ses pouvoirs et s’amusait avec le reste du groupe, ce qui lui faisait énormément plaisir. La vie avait été compliquée pour ses deux premiers enfants, obligés à constamment cacher qui ils étaient vraiment. Cela n’arriverait pas à Jack-Jack, pas à Storybrooke du moins et cela réchauffait son cœur de mère.
Anita Jones
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Kristen Bell
April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?
Me contacter par MP sous Eloise A. St-James pour toute question ou demande.
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Sarafina
- Ca les crapauds, il va falloir le découvrir par vous-même ! Tous dans la cuisine ! Lança Anita, le poing levé, soulevant les foules.
Ce n’était peut-être pas une aussi bonne idée que ça que d’exciter autant les gamins… Mais cela faisait marrer la lionne de les voir aussi investis dans une chasse au trésor. Et puis, alors qu’elle les surveillait dans la cuisine, c’était l’occasion de faire le point sur ce que lui avait appris Helen. Bon, la blonde s’en méfierait sans doute toujours un peu, mais elle commençait à se relâcher un peu. Anita était sans doute trop méfiante vis-à-vis de son histoire personnelle mais aussi de son boulot, ça se répercutait parfois avec les inconnus dans sa vie privée.
- Si vous voulez que je vous porte, vous me le dites ! Les prévint-elle lorsqu’ils se mirent près d’un placard, sans doute là où Anya rangeait son thé.
Sauf que le petit d’Helen, Jack-Jack, se mit soudain à léviter, comme s’il n’était plus retenu par la pesanteur. La blonde jeta un regard à la mère du gamin avant de reporter son attention sur lui, pour éviter qu’il ne se blesse en se cognant. Mais non. Le petit lévita jusqu’à la porte du placard, ouvrit celle-ci et en prit la boite de thé avec un dessin de citron dessus. Puis il redescendit doucement.
- Eh bah… Je suis pas certaine que ta mère sera d’accord avec l’utilisation des pouvoirs… Mais bien joué ! Félicita-t-elle le petit. Alors, y a un autre indice dans la boite ? Demanda-t-elle au reste des enfants qui s’étaient tus et avaient regardé bouche bée le petit blond faire ses acrobaties. La question eut au moins le mérite de recentrer leur attention sur la quête du jour.
••••
by Wiise
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Les expériences de maman que Helen relatait permettaient à Anastasia de relativiser énormément sa propre maternité. Abigaëlle était une enfant incroyablement normale, en comparaison avec la fratrie Parr. C'était bien moins épuisant de lui courir après et elle ne disparaissait pas réellement. Heureusement, Helen avait aussi des pouvoirs, ce qui rendait le "combat" presque égalitaire. De la même façon, en fin de compte, Anastasia était aussi déterminée que sa fille pouvait l'être, à croire que certaines choses dans la maternité étaient bien faites par le cosmos - peut-être pour assurer la pérennité de l'espèce. - Je crois que je vois pourquoi ce nom d'héroïne, oui, commenta Anya avec un sourire malicieux sur les lèvres, imaginant ce que ça pouvait bien donner, le quotidien chez la famille Parr, particulièrement quand les enfants utilisaient leurs pouvoirs de façon plus ou moins contrôlée. L'espace d'un instant, Anya songea à parler d'Overwatch, qu'elle avait été pendant une mission de la Magic League en Russie mais elle se rappela à temps que la ligue était censée être un secret. Le secret de Dyson Walters, plus précisément. Anita n'en avait, de fait, jamais entendu parler et c'était justement l'idée : qu'elle n'en entende jamais parler. Alors ce serait sans doute mal venu d'en discuter pendant un anniversaire sous prétexte qu'une super héroïne était de la partie. A la place, Anya laissa à Anita le soin de raconter leur aventure dans son monde des contes d'origine, celle qui avait vu, entre autres choses, le kidnapping d'Abigaëlle, le retour de Raspoutine, le repos en paix de toute la famille Romanov et la rencontre avec une déesse, Héra. Aux dernières nouvelles elle était passée aux commandes de l'Olympe, ce qui était une excellente chose. Une féministe à forte personnalité comme elle avec de pareilles responsabilités, cela plaisait forcément à Anastasia. Mais elle n'en fit pas mention, tout comme elle ne rajouta pas son grain de sel sur l'aventure dans son monde natal. Bien que les années avaient passé, lui permettant de prendre du recul et de constater que le kidnapping d'Abigaëlle ne signifiait pas qu'elle était une mauvaise mère, la jeune femme craignait de se montrer trop véhémence si c'était elle qui abordait le sujet. Elle ne voulait pas gâcher la fête. Pas celle en l'honneur de sa petite fille chérie. Mais force était de constater que, super pouvoirs ou non, dans cette ville, ainsi que le rappelait justement Anita, on n'était à l'abri de rien. - Moi je n'ai jamais été changée en animal, précisa la rouquine avec un sourire espiègle. Il m'est arrivé quelques autres trucs mais pas ça. Pas encore. Cela dit, Anita fait une lionne redoutable. Et une femme redoutable quand c'est nécessaire. Entre Helen qui était assurément une maman badass et Anita qui n'avait pas à rougir de ses qualités, Anya était en fait entourée de femmes fortes, ce qui plaisait particulièrement à son âme de féministe. Elle avait bien fait de conseiller à Dimitri de faire un tour cet après-midi-là. Il se serait peut-être senti seul au milieu de toutes ces fortes personnalités féminines. D'ailleurs, ce fut sans surprise qu'Anita prit la suite de l'opération chasse au trésor en main, exhortant la petite troupe d'invités à se rendre dans la cuisine (même si, les concernant, "courir" était un terme beaucoup plus exact). Anastasia leur emboita le pas, curieuse de voir s'ils appréciaient le parcours qu'elle avait élaboré du mieux qu'elle pouvait, quelques soirs auparavant, après le travail. Peut-être que de travailler véritablement sur des enquêtes l'avait aidée dans la conception de cette "affaire" ou peut-être qu'elle allait découvrir à quel point elle était mauvaise dans la création d'activité pour les jeunes enfants. Dans tous les cas, il ne se produisit pas ce qu'elle avait escompté. En effet, une fois dans la cuisine, la jeune femme s'était imaginée que les enfants se concerteraient, demanderaient de l'aide aux adultes, ainsi que le suggéra Anita, mais Jack-Jack n'en fit rien. Et si les petits l'observèrent léviter avec des yeux ronds comme des billes, Anastasia en fit presque autant, soufflée par l'agilité et la maitrise du garçon. Elle ne put, toutefois, s'empêcher de repenser à ce que sa maman lui avait demandé et espéra qu'il ne serait pas grondé. Après tout, il n'y avait pas de casse et les autres enfants ne pouvaient pas l'imiter. Si Jack-Jack ne proposait pas de léviter en leur tenant la main, tout irait sans doute bien. - On va tâcher de rester tous sagement les deux pieds au sol mais c'était effectivement maitrisé, compléta la rouquine en s'approchant pour observer les enfants dans leur recherche. Jack-Jack avait toujours la boite de thé en main et Abigaëlle décréta, impérieuse : - C'est toi qui a trouvé donc c'est toi qui ouvre ! Le super petit garçon ne se fit pas prier pour l'ouvrir. Il découvrit, un peu étonné, que la boite ne contenait pas de thé mais une petite fiole qui contenait un liquide jaune se trouvant être de l'eau avec du sirop de citron (afin de respecter un minimum la logique de la cachette) mais ça, bien sûr, Anastasia ne comptait pas le leur dire. Il fallait boire la fiole sans savoir ce qui était dedans et ce dans le but de pouvoir lire (si le tour fonctionnait) un petit papier qui disait "Je suis en retard" comme le répétait sans cesse le Lapin Blanc connu pour avoir une montre à gousset. De là, normalement, et avec un peu d'aide de la part des adultes, les enfants auraient sans doute l'idée d'aller examiner l'horloge du salon qu'Anastasia avait déréglé exprès avant le début de la fête.