« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Robert regardait autour de lui, sans véritablement voir son environnement. Les yeux un peu perdus, il fixait un point sans véritablement le voir. D’ailleurs, on aurait dit qu’il regardait la télévision, mais elle était éteinte. Plusieurs choses se bousculaient dans sa tête. A vrai dire, cela faisait des jours qu’il n’avait parlé à personne. Ce que leur avait dit Violette l’avait muré dans un silence implacable. Son bébé, sa fille, qu’il avait tenu dans ses bras… Qu’il avait vu venir au monde. Sa première fille. Sa tête se baissa un peu, et il s’enfonça dans le canapé, fixant le sol. Cet homme allait lui payé. Il lui avait volé beaucoup de chose et il en avait détruit beaucoup. Il était Temps de se faire justice. De réclamer vengeance. S’il ne le faisait pas, personne ne le ferait. Levant son regard déterminé vers la télé, toujours éteinte, il se dirigea vers le garage en silence. Il lui fallait un certain type de matériel. Mettant ses lunettes sur ses yeux, il commença à regarder ce dont-il avait besoin. D’ailleurs, son regard se porta sur une scie, des sacs poubelles, mais aussi tout un éventail de matériel électrique. Câble, batterie… La limite n’était que l’imagination du père de famille. Quand il sentit une présence derrière lui, il se retourna rapidement. C’était Helen. Au lieu de lui fournir un sourire calme, sincère et aimant comme à son habitude, il contracta simplement sa mâchoire. « Ah, c’est toi. »
Son regard se porta à nouveau sur le matériel, et il continua son inventaire, minutieux comme il l’était dans son travail, et non dans son hobbie de Super-Héros. Finalement, la pression devint insoutenable, et il se tourna vers elle. Un regard, perdu, un sentiment de détresse infini puis… Un câlin. Robert passa ses bras larges et musclés autour de sa femme. Ressentant son odeur et fermant les yeux. Elle devait se sentir coupable. Elle devait se sentir responsable. Aussi, la première chose qu’il dit, simplement et en lui embrassant le front fut : « Tu n’y es pour rien, Helen. »
Et, il la prit par les épaules et la força à le regarder dans les yeux. Alors, avec un calme étrange, il réprima lui même une envie de fondre en larme et dit :
« Je crois que nous devons faire face à un problème. Je vais partir quelques temps. Je ne serai pas long. En revanche, je veux que tu t’occupes de Violette, elle va avoir besoin de nous. De nous tous… Il… »
Sa gorge se noua, puis il fixa Helen. Fini le temps des cachettes, terminé le temps des mensonges. Son mariage avait été mis à assez rude épreuve comme ça, et Robert continua. « Je vais retrouver cet homme. Pour empêcher Violette de se faire vengeance un jour. Je le forcerai à avouer, et dieu m’en garde, je l’amenerai aux autorités compétentes. S’il refuse, je m’occuperai de lui, car j’ai toujours protégé cette famille. Mais je veux que tu me fasses confiance. Je ne ferai rien d’imprudent concernant cet homme et… Je ne suis pas un assassin. »
En fait, il avait déjà la scie dans la main. C’était pour quelque chose de précis. On pouvait penser que c’était pour découper son corps. Non. Mais Robert en mourrait d’envie. Pour ses enfants, il était prêt à tout. Finalement, il posa à nouveau son regard sur elle et déclara : « Je ne veux pas que tu viennes avec moi. Les enfants ont besoin de toi, et moi je n’ai besoin de personne pour le faire et... »
Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase, qu’il sentit une tension électrique montée en elle. Ca commençait plutôt mal.
Helen Parr
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Les révélations de Violette les avaient tous perturbés. Bob n’avait plus ouvert la bouche et c’était réfugié dans le salon, statue tout en muscles et en colère. Helen elle… Elle avait passé une bonne partie de son temps à pleurer et l’autre à se reprocher tout ça. Tout était de sa faute. Si elle n’avait pas absolument tenu à partir à New-York, rien de tout ceci ne serait arrivé. Sa petite fille n’aurait pas subi l’un des pires outrages que l’on pouvait faire à une femme. Et le pire, c’était qu’en plus, c’était elle qui avait engagé le bourreau de sa fille !
Helen ne parvenait plus à manger, à dormir depuis que Violette lui avait tout avoué. Bon sang ! Elle ne comprenait même pas comment sa fille faisait pour lui pardonner tout ça ! Il fallut quelques jours à la brune pour se reprendre assez pour descendre voir son mari. Lui dans le salon, elle dans leur chambre, on aurait pu croire qu’ils s’étaient disputés mais c’était bien loin de la vérité… Alors qu’elle cherchait Bob, elle le trouva dans le garage, à sélectionner des outils.
Allait-il faire ce à quoi elle pensait depuis quelques heures ? Féministe, mère et héroïne, Helen ne supportait pas qu’un crime ne soit pas puni. Encore plus quand il s’agissait d’une femme. Et alors là qu’il s’agissait de sa fille… Elle avait envie de torturer ce précepteur à la con qu’elle avait engagé aux vues des belles références présentées… Mais dans le même temps, se trouver là, en face de son mari qui lui accorda à peine un regard dans un premier temps lui donna l’impression de voir l’un de ses pires cauchemars se réaliser… Robert se détournant d’elle. Et vu que tout était de sa faute, elle ne pourrait même pas le lui reprocher…
Le baiser sur le front, le câlin, les paroles de son mari… Helen avait du mal à y croire. Comment pouvait-il penser ça ? Bien sûr que si c’était de sa faute ! Elle le savait bien elle… Partir était sa décision. Engager ce connard était sa décision. Ne pas se rendre compte de ce qu’il s’était passé était sa faute. Le départ de Violette aurait dû la faire plus réagir, mais la brune avait simplement cru que sa fille la punissait d’être partie loin de son père…
- Bien sûr que si… Croassa-t-elle, sa voix enraillée à force d’avoir pleuré. C’est de ma faute. C’est moi qui aie voulu partir, c’est moi qui aie engagé cet homme, qui l’ait laissé seule avec notre précieuse fille… Tout est de ma faute ! Commença-t-elle à s’agiter avant de se stopper net en entendant le reste.
Bob allait se lancer à la poursuite du coupable. Et si dans un sens elle était plus que d’accord, Helen avait peur qu’il ne se laisse emporter par sa colère, plus que légitime. Que se passerait-il s’il faisait une bêtise en dehors de Storybrooke ?
- Non. Tu n’y vas pas seul. Je sais l’état de rage qui est le mien, je ne peux qu’imaginer ce que tu ressens. Même si je sais pertinemment que tu ne tuerais personne volontairement, sous la colère, on peut tous faire des erreurs. Je viens avec toi. Je te servirais de sécurité. Et tu seras la mienne.
Parce que rien ne lui certifiait qu’elle pourrait parfaitement se maîtriser devant ce connard. Elle comptait bien lui écrabouiller les parties en représailles de ce qu’il avait fait subir à sa fille.
- Regarde ce qui arrive quand on est séparé… Dit-elle en faisant référence à leur fille et son calvaire. Non, on y va à deux. Je peux appeler Edna pour qu’elle s’occuper de Jack-Jack et de Flèche…
Pas Dyson. Celui-là avait toujours le don pour mettre ses fils dans les ennuis et elle n’était pas d’humeur à gérer ce genre de crises.
Robert Parr
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Robert avait apprécié le câlin d’Helen. Ca avait comblé une partie de la blessure qui s’était créé. Après tout, on n’avait pas maltraité sa fille. On avait maltraité leur, fille. C’était complètement différent. Et jamais, ô grand jamais, il ne l’aurait accusé de quoi que ce soit. Elle n’était pas responsable. Elle n’avait créé cet homme perverti. Ce n’était pas elle qui avait commis l’acte. C’était hors de question qu’elle porte ce fardeau seule. Car déjà, ce n’était pas siens, mais le leur, et en plus, elle n’y était pour rien. Le Mal prenait toujours de multiples visages et il était très dur à reconnaître. « Ce n’est pas ta faute Helen ! »
Sa main s’était refermé sur une étagère en métal du garage. Le métal s’était tordu instantanément, comme si il n’avait été que du beurre. Son visage se fit dur et il la força à le regarder dans les yeux. « Le mal prend des visages multiples, et il est toujours là où on ne l’attend pas. Ca aurait pu m’arriver. Ca aurait pu, tous nous arriver. Nous faisons juste trop confiance aux gens, et c’est notre plus belle qualité. Mais c’est aussi ce qui fait que nous sommes responsables. Et je dis nous. Car j’aurai fait pareil. »
Robert reprit sa femme dans ses bras, la serra plus fort que jamais, et l’embrassa. Elle avait besoin de lui, et il avait besoin d’elle. L’heure était à l’union et pas à la division, et elle avait totalement raison. « Et tu as raison. Nous allons faire ça ensemble. »
Robert avait reculé. Son visage était dur, redoutable. Comme ça, il faisait extrêmement peur à celui qui ne le connaissait pas. Car il était déterminé. Rien ne l’arrêterait et rien n’allait les arrêtaient. « Comme au bon vieux temps. Ce n’est pas un problème pour les Indestructibles, mais pour Mr. Indestructible, et Elastic Girl. »
Avec une rapidité pour un homme de son âge et de sa corpulence assez surprenante, il attrapa un carton, l’ouvrit et révéla leurs deux vieux costumes. Les premiers. Avec un sourire nostalgique aux lèvres, il lui envoya le siens et déplia celui qui lui appartenait. « J’ai maigri exprès pour rerentré dedans. Comme si j’avais inconsciemment compris que ça se passerait comme ça. »
Robert le garda dans ses mains, et observa sa femme par dessus ce dernier. C’était très symbolique. Cet homme allait comprendre, qu’on n’attaque pas une membre de la famille Parr, sans en subir les conséquences. Que derrière chaque enfant perdu, et fragile, se cache deux parents prêt à tout pour frapper. Ses yeux furent pénétrant et lancèrent des éclairs. « On va régler ça, toi et moi. Je vais avertir Lucius, pour qu’il surveille Violette. Et tu as raison, Dash et Jack-Jack iront chez Edna. Et toi, et moi, on va aller se faire une virée à New York. »
Robert se saisit du sac à dos qu’il avait prévu pour l’occasion et mit les deux costumes à l’intérieur. Puis, prenant la main d’Helen, il la regarda dans les yeux et dit : « Mais promets moi de t’arrêter à temps quand nous l’aurons sous la main. Les enfants ont besoin d’un père et d’une mère à leurs côtés. Pas en prison. Mais... »
Il marqua un long silence, lugubre, et regarda autour de lui de telle sorte à vérifier qu’ils ne soient pas entendu dans ses propos. « Si jamais malheur il arrivait à cette personne car nous n’aurions pas pu nous contrôler… Compte sur moi pour cacher le corps. Là où personne ne le retrouvera. »
Puis, rapidement, Robert passa devant Helen et ouvrit la porte du garage en grand, de tel sorte que sa voix résonne dans la maison. « Dashiell, prends Jack-Jack avec toi. Edna va venir vous chercher. »
Robert entendit Dash fuser et Jack-Jack trottiner sur ses talons. Les deux garçons les regardèrent étrangement surpris, car eux n’étaient au courant de rien. Au ton de la voix de son père, et au visage bouleversé de sa mère, Dashiell eut l’intelligence de ne pas négocier. Il comprit que c’était un ordre, et que c’était important. « OK, P’pa. C’est grave ? »
Robert regarda Dashiell, lui posa une main sur l’épaule et se contenta de dire : « Oui. Mais… Papa et Maman vont régler ca. »
Helen Parr
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Ce n'était pas de sa faute... C'était vite dit ça. Helen ne le ressentait absolument pas comme ça. Elle avait essayé de se montrer forte devant Violette, mais toutes ces révélations l'avaient complètement dévastées. L'homme qu'elle avait engagé pour aider sa fille l'avait violé ! Pire que tout, Helen n'avait rien vu, rien compris ! Ah bravo l'instinct maternel... Il lui avait été bien utile pour le coup. Alors si, elle culpabilisait et personne ne pourrait lui faire changer d'avis. Même si les bras de Robert autour d'elle, la serrant fortement contre lui la stabilisait un peu et lui permettait de se dire que si sa fille avait réussi à tourner la page, alors elle aussi parviendrait à faire face à ce sentiment horrible.
- Tu sais bien que si, en partie... Souffla-t-elle. J'ai amené le loup dans la bergerie.
Et c'était tellement vrai. Dans tous les sens du terme... Et même si son mari avait raison de lui dire que ça pouvait arriver à n'importe qui, même si intellectuellement elle en était consciente, au niveau de son coeur, ça n'était pas la même histoire. C'était à SA fille que c'était arrivé et à cause d'ELLE ! Pas d'un autre. Mais bel et bien de son idée stupide de forcer Violette à travailler ses cours.
- Ce salopard est entré chez nous, m'a regardé droit dans les yeux avec un sourire aux lèvres en me disant que Violette faisait des progrès... S'énerva-t-elle. Déjà qu'il me gonflait un peu parce que je le trouvais très présompteux... Mon dieu... Tu sais que j'ai envie de le tuer ? S'ouvrit-elle à son mari. J'ai envie de l'écorcher vif. De lui couper son service trois pièces et de le lui faire bouffer !
Oh oui... En général, elle était plutôt posée et réglait ses problèmes avec diplomatie. Pas cette fois. Cette fois, Helen se faisait peur tant elle était habitée par une envie de violence, une envie de faire mal ! Oh, c'était localisé sur une seule personne, mais il n'en restait pas moins que pour quelqu'un qui avait combattu le mal depuis des années, ces pulsions violentes avaient de quoi inquiéter...
Helen profita pleinement du baiser de Bob, se ressourçant et se recentrant grâce à lui. Il avait raison bien sûr. Cela aurait pu arriver à n'importe qui. Mais ils n'étaient pas n'importe qui et ils allaient faire payer à ce violeur. Ensemble. Parce qu'elle le lui avait déjà dit et l'avait toujours pensé : ensemble, ils étaient capables de tout. Aucun obstacle ne leur avait jamais résisté et ça ne serait pas un connard pareil qui commencerait.
Elle le savait nostalgique de sa période Mr Indestructible, mais la brune avait cru qu'ils étaient passés à autre chose, surtout depuis qu'ils avaient commencé à former une famille de supers et non plus un duo occasionnel comme cela avait été le cas pour eux durant de nombreuses années...
- Tu pensais qu'on en viendrait un jour à remettre ces vêtements ? Comme quoi, tu as plus d'instinct que moi...
Ou il savait mieux l'écouter. Elle ne savait pas trop. Là, Helen doutait un peu, beaucoup même, d'elle-même. En attendant, Elastigirl devait se reprendre en main. Hors de question de s'en reprendre encore une d'Edna, ce qui ne manquerait pas d'arriver si elle restait aussi hésitante envers ses choix... Alors elle mit un plan rapidement au point avec Robert et lui demanda de contacter Edna plutôt que Dyson pour garder les garçons. Même si elle adorait l'écrivain, Helen préférait que cela soit leur vieille amie qui reste avec ses fils.
- ... Je te promets d'essayer. Dit-elle en le regardant droit dans les yeux. Je ne te promets rien de plus, je ne sais pas si je parviendrais à m'arrêter... Il a blessé notre petite fille Robert. Et c'est moi qui lui aie donné une proie en lui présentant Violette... Alors je compte plutôt sur toi pour m'arrêter au besoin...
En général, c'était Helen la raisonnable. Elle soupçonnait que cette fois, ça ne serait pas le cas. Robert avait beau être protecteur avec les enfants et surtout avec sa fille, elle était capable de tout dès qu'on touchait à sa progéniture. Une louve, voilà ce qu'elle était dans ces moments-là. Et une louve, ça faisait énormément de dégâts... Ceci dit, la suite la fit rire. Un coup de ses nerfs sûrement, mais c'était assez drôle d'entendre Mr. Indestructible promettre de cacher les traces de son crime si elle se laissait trop aller...
- Tu es fou... Répondit-elle avec tendresse.
Helen s'affaira à préparer leur voyage tandis que lui prévenait leur fils des dispositions qu'ils étaient en train de mettre en place pour son frère et lui. En le voyant si prompt à répondre, elle se rendit compte que Dash avait bien grandi et surtout mûrit, assez pour savoir quand ses parents allaient au-devant d'ennuis...
- En cas de souci, je veux que tu ailles voir ta soeur et que tu préviennes Lucius. Dit-elle en se mettant à son niveau et en posant ses mains sur les épaules de son fils aîné. On ne devrait pas être absent trop longtemps. Je vous aime mes chéris... Ajouta-t-elle avant d'embrasser et de câliner ses deux fils.
Puis Helen laissa les garçons avec leur père et monta à l'étage leur prévoir quelques affaires. Dans le même temps, elle prépara un sac pour Dash et Jack-Jack et elle revint pile poils quand Edna arrivait. Une fois qu'ils eurent fait leurs dernières recommandations, les Parr regardèrent leurs fils partirent avec la styliste.
- J'ai réservé nos places d'avion tout à l'heure. Il faut se dépêcher d'aller à l'aéroport. Dit-elle ensuite à Robert.
Faire le trajet en voiture était envisageable, mais trop long à ses yeux. Mieux valait être le plus rapidement possible à New-York pour commencer leur traque.
Robert Parr
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Robert ne tarda pas à charger la voiture et à refermer le coffre. Fixant Helen, son teint était toujours un peu blême et pâle. Sans rien dire, il commença à monter sur la place du conducteur et… Il ne trouva pas la force de démarrer la voiture.
« Attends… Attends... »
Robert tourna sa tête vers Helen, il était plus pâle que jamais. Qu’est ce qu’ils étaient en train de faire ? Qu’est ce qu’ils étaient en train de devenir ? Allaient-ils devenir des vengeurs, et non plus des justiciers ? N’étaient-ils pas en train de faire tout ce qu’ils avaient juré de ne jamais devenir ? Mettre leurs pouvoirs au service de leurs causes personnelles en vu de faire du mal ou d’influencer autrui ? « Helen… Je sais pas si c’est une bonne idée. »
Sa main était sur la clef. Il regardait la rue, sans vraiment la voir. Réajustant son pull, assez maladroitement, il poursuivit ses propos. Devant lui, une petite fille passa à vélo, et commença à distribuer le courrier. Robert la suivit des yeux. « Je… Je ne sais pas si c’est la meilleure des idées… Je crois qu’on va faire une bêtise. »
Oui. C’était bien Robert Parr qui disait ça. Mais en même temps, ça avait toujours été comme ça. Quand Helen n’avait plus le contrôle sur la situation, c’était la jungle. Le bateau n’avait plus de navire et toute la famille courrait à la catastrophe. Ca c’était vu plusieurs fois dans leurs histoires. Mais avec le temps, Robert avait pris l’habitude de prendre le contrôle des choses comme il pouvait quand cela arrivait. Seulement… Ca m’était plus de temps que prévu. « Et si on le tue. On se rendra forcément. Je nous connais. Nous culpabiliserons. L’un de nous iras en prison. Et notre famille sera brisée. Et au final, il aura tout gagné. »
Robert serra le volant de la voiture. Le plastique s’enfonça un peu sous ses doigts en raison de sa force colossal. Il avait envie de pleurer. Parce qu’aujourd’hui, ils devaient faire un choix. « Nous avons encore Jack-Jack et Dashiell, à nous occuper. Nous avons aussi Violette, à soutenir. Crois-tu que nous y arriverons depuis la prison ? »
Son visage s’était tourné vers Helen. Ses lèvres tremblaient. Il avait envie de pleurer. Seul Helen le voyait généralement dans cet état. Généralement, il ne se montrait jamais aussi fragile aux yeux des autres, et surtout pas de ses enfants. Fixant sa femme d’un air étrangement calme, ses bras descendirent sur ses genoux. « Nous devons parler à Violette, avant de prendre la moindre décision. Elle doit se reconstruire. Et faire ça, ne l’aidera pas. »
Sa tête se posa sur le volant et il respira fortement, soufflant d’exaspération. Ils étaient bloqués. Pourquoi ne pouvaient-ils pas vivre une existence… normale ? D’américain moyen. Simple. Après tout, c’était Helen qui avait raison. Si il avait décidé de les suivre à New York, ça ne se saurait jamais passé comme ça. « C’est à elle de prendre la décision. Elle est adulte. Nous l’oublions toujours. Ce n’est pas à nous… Nous, nous ne pouvons que la soutenir dans ses choix, et l’aimer…Je… Je suis désolé. Je n’irai pas. »
Robert verrouilla la voiture. « Et toi non plus. Jure le. »
Robert s’était tourné vers Helen. Il était prêt à la retenir de force, au moins pour sa famille. Même s’il savait qu’au final, il perdrait certainement le combat… Elle avait toujours été meilleure que lui. Robert lui posa la main sur la sienne. « C’est très stupide ce que je viens de faire. Quand on sait qu’on peut ouvrir la voiture de l’intérieur... »
Robert ricana un peu. Ils s’étaient peut être un peu emballé… Ils devaient plus réfléchir. Plus en parler. Là, ils allaient droit dans le mur, ils le savaient.
Helen Parr
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Helen était prête. Elle voulait s’occuper du salop*rd qui avait violé sa fille. La brune ne savait pas si toutes les mères se sentaient aussi pleine de rage quand on s’en prenait à leurs enfants, mais elle avait un feu intérieur qui coulait et qui menaçait de devenir une tempête si elle ne faisait pas quelque chose. Alors quand elle avait surpris Robert, elle avait compris ce qu’il fallait faire. Et maintenant que tout était organisé, son mari avait des doutes ?
- Comment ça ? Demanda-t-elle, légèrement froide.
Non non non. Elle n’allait pas rester là sans rien faire, sans rechercher le type qui avait fait ça. Si au début, juste lui donner des coups l’aurait satisfaite, elle s’était souvenue de qui elle était. Et donc à présent, elle voulait le livrer à la justice. Oh, elle n’était pas certaine qu’il ne se serait pas pris un ou deux coups entre temps, mais ça, c’était un moindre mal…
- On ne le tuera pas ! Ce n’est pas le plan. Mais je veux qu’il avoue. Je veux l’enregistrer en train d’avoir le viol de notre fille et sans doute ceux qu’il aura commis avant de s’en prendre à Violette et tous ceux qui auront suivi. Je veux ensuite le livrer à la justice ! En quoi est-ce mal ? Rétorqua-t-elle en commençant légèrement à s’énerver.
Elle aurait été parfaitement calme qu’elle aurait su, approuvé même les paroles de son mari. Ce n’était pas leur combat. C’était celui de sa fille. Qui avait été claire quand elle leur avait avoué qu’elle avait été violée : elle ne voulait rien faire. Elle voulait juste recommencer à vivre. Mais Helen ne parvenait pas à accepter cette idée. Pardonner ? Passer à autre chose ? Oh non, l’héroïne avait du mal à accepter qu’un criminel soit toujours en liberté et puisse s’en prendre à d’autres filles.
- Je la soutiens… Je l’aime, autant que toi. Mais non, je ne peux pas laisser un criminel de ce type en liberté. C’est impossible Robert. Dit-elle calmement alors que des larmes commençaient à couler le long de son visage.
Lorsque son mari lui annonça qu’au final il renonçait, Helen eut l’impression de recevoir un coup de poignard. Lui qui avait passé son temps à surveiller les fréquences de la police et à intervenir quand les super-héros avaient été interdits ne voulait pas réclamer justice pour leur fille ? Cela lui paraissait totalement adhérant. D’autant plus que pour une fois, elle l’aurait suivi dans cette idée qui pouvait pourtant leur coûter cher.
- Ouvre cette voiture Robert. Ordonna-t-elle avec colère.
Voyant que son mari ne réagissait pas du tout, elle pinça les lèvres et ouvrit la porte de l’intérieur, puisqu’il venait lui-même de lui rappeler qu’on pouvait bien sûr ouvrir la voiture de l’intérieur. Sans rien dire, Helen sortit de la voiture et fouilla dans l’armoire où ils laissaient les doubles de la voiture et de la moto. Elle prit son double de clé de moto, ne voulant pas retourner dans le salon et se dirigea vers sa bécane.
- Visiblement, je vais devoir y aller en solo…
Puis elle ouvrit électroniquement le portail du garage et mit son casque en attendant que celui-ci s’ouvre. Elle n’en revenait pas. C’était son idée à lui ! Elle était même quasiment certaine qu’à la base, il n’avait pensé qu’à réduire le conn*rd en miettes. Alors se revirement lui fit mal. La brune n’avait pas les idées claires et ne s’en rendait pas compte.
Robert Parr
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Robert sortit de la voiture en trombe. Sans rien dire, il la regarda enfourchée sa moto, et mettre son casque. Mais il ne comptait pas la laisser faire. Sautant hors de la voiture, il alla directement se mettre devant la moto et soupira. « Ne m’oblige pas à faire ça... »
Attrapant le cadran avant de la moto, il la souleva comme du beurre. Elle pouvait toujours accélérer ou la démarrer, elle roulerait dans le vide. Le regard un peu triste, il l’observa à travers le casque et murmura. « Descends de là. On peut parler un peu non ? »
La reposant avec douceur, il resta quand même devant la moto pour être sûr qu’elle ne parte pas. C’est fou ce qu’il l’aimait quand elle était comme ça. Elle était redoutable, et il le savait. Mais… Il ne voulait pas la perdre. « Déjà, si t’y vas j’y vais. Tu le sais. C’est très bête de faire ça. Je t’interdis de partir encore sans moi où que ce soit. »
Son regard se fit plus dur. Elle savait très bien ce qu’il voulait insinué. Elle n’avait rien écouté ou quoi ? Quand ils étaient séparés, il ne faisaient que des mauvais choix… Et ça allait continuer. Non. Maintenant c’était eux deux ou rien du tout. « Et si tu finis en prison ? Si on n’arrivait pas à se contrôler ? Tu dis que tu y arriveras, mais est ce que tu en es sûr Helen ? Tu veux que je te rappelle dans l’état que j’étais quand j’ai cru que Syndrome vous avez tué ? »
Ses yeux s’assombrirent, beaucoup. Pas grand monde ne l’avait vu, mais les témoins s’en rappelaient. Il avait tout détruit. Tout. Là, c’était différent mais… Pas tant que ça. Robert savait que quand il s’agissait des membres de sa famille, il pouvait devenir réellement méchant. Très, méchant. Et il savait que c’était également le cas d’Helen. « Alors vasy. Dit moi. On y va. On fait quoi ? Tu le tiens, je le frappe, ou je le tiens et tu le frappes ? Et le secret magique, qu’on doit respecter, tu y as pensé ? On ne peut pas partir sur un coup de tête. C’était une mauvaise idée… »
Ses mains se serrèrent sur la moto. Il était sur et certains qu’elle voudrait partir. Aussi, il se campa bien sur ses pieds, au cas où elle veuille mesurer la puissance sa moto à la sienne. D’ailleurs, ça du lui traverser l’esprit car Robert déclara : « Elle est pas finie de payé. Et on pourra pas justifier ça à l’assurance. Descends de cette moto, Helen, s’il te plaît. »
Robert se décala. Il pouvait lui faire confiance, c’était certains. Gardant son calme, et lui faisant pleinement confiance, il se mit sur le côté et lui mit sa main sur la sienne. « Tu vas faire quoi ? Déverser ta haine sur lui ? Et on ne verra plus Helen Parr dans la maison, mais on ira te voir en prison. Non. C’était une mauvaise idée. Les enfants ont besoin de nous et… »
Et, sa main quitta la sienne. Il la vit tourner la poignet sans rien ajouter et sortir en trombe du garage. Robert passa sa main sur son visage. Immédiatement, Dashiell arriva comme une bombe à côté de son père. « Oh punaise ! Elle est partie ! »
Robert le regarda, et soupira. Oui. Bien déduis. Le digne fils de son père. « Qu’est ce qui s’est passé ? Vous vous êtes disputés ? Tu vas la rattraper ? Tu veux que je la rattrape ? Que je prévienne Violette ? On le fait maintenant ? »
Qu’est ce qu’il pouvait parler vite. Robert passa une main sur son visage et soupira. Il devait rapidement rattraper Helen. Certes, mais il ne devait surtout pas impliquer Violette, et, il ne devait pas non plus impliquer Dashiell. « Tu ne dis rien à ta sœur, déjà. Tu vas chercher Jack-Jack, tu vas chez Edna tout de suite. Et tu lui dis que je lui emprunte sa voiture de sport. »
Dashiell cligna des yeux. « Je vais plus vite qu’une Ferrarri papa tu sais et... »
Robert leva la main, pas pour la frapper, jamais il n’avait levé la main sur ses enfants. Déjà ils les auraient écrabouillés, et en plus c’était contre ses principes. Mais Dashiell avait eu l’intelligence de se taire. « Fais ce que je te dis, s’il te plaît. » « Oki doki daddy ! »
Et il partit comme un flèche. Avec un soupire, Robert prit le sac qu’il avait prévu de prendre et monta dans sa voiture. D’abord, un coup chez Edna pour lui donner les consignes et prendre la voiture. Ensuite, un coup chez Lucius pour protéger ses arrière… Et ensuite… Il aviserait.
Helen Parr
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Parler ? Pourquoi faire ? Ce type méritait de finir en prison pour ce qu’il avait fait à leur fille, et même sans doute à d’autres gamines. Il avait profité de la confiance des parents pour s’en prendre à ce qu’ils avaient de plus cher. Et puis merde ! On ne s’en prenait pas à un enfant, c’était comme ça. Encore moins à sa fille. Violette ne voulait pas qu’il reste impuni, elle le leur avait dit, mais sans preuve, ils ne pourraient rien faire. Helen ne voulait pas que les choses restent telles qu’elles. Non. Alors si Robert ne voulait pas y aller, elle irait elle.
- On a assez parlé.
Pour une fois, les rôles étaient inversés… Robert était raisonnable et elle complètement dévastée par ses émotions et fixée sur une seule idée. La quarantenaire ne cilla même pas quand il souleva la moto, se contentant de le fixer. Elle partirait quand elle en aurait l’occasion, rien ne l’avait jamais réellement arrêtée…
- Tu ne m’interdis rien du tout Robert Parr. Rétorqua-t-elle, glaciale. Ne t’avise pas d’essayer.
Ça pourrait cacher quelque chose en elle. Et mieux valait qu’elle ne sache jamais ce qu’elle deviendrait si elle pétait un plomb. Son regard se fit plus noir en l’entendant lui rappeler l’épisode de Syndrome.
- Et si je trouvais les preuves qu’il faut pour le faire tomber ? Et si tu me laissais un peu tranquille ? Répondit-elle avec véhémence, commençant à trouver tout cela bien trop long.
Merde, tout cela durait bien trop. Elle avait un avion à prendre elle ! Et tout le reste, elle s’en foutait complètement pour le moment. Autant elle n’aurait pas laissé son mari partir seul, autant elle le ferait elle sans hésitation puisqu’il se mettait tout d’un coup à être raisonnable, ce qui ne lui arrivait jamais !
- Si, j’ai envoyé le dernier paiement le mois dernier. Quant à l’assurance, je m’en fiche un peu, ce n’est pas comme si c’était un truc intéressant… Lâche ma moto Robert.
Ça allait faire mal s’il continuait à lui barrer le chemin comme ça.
- Je ferais ce que je dois.
Et sur ces mots, dès qu’elle le put, Helen sortit en trombe du garage, sans un regard en arrière. Elle savait ce qu’elle avait à faire. Restait à savoir si elle parviendrait à tenir sans tuer l’enfoiré qui s’en était pris à sa fille. Elle le verrait bien assez tôt. Et elle avait quelques heures de vol pour préparer ses plans.
~ Trois jours plus tard ~
Helen se fondait dans la masse de gens, suivant sa cible sans se faire repérer. Malgré les craintes de Robert, quand elle était arrivée à New-York, elle s’était faite discrète. Le type n’avait pas été très compliqué à retrouver, il postait toute sa vie sur les réseaux sociaux, alors un passage dans un cybercafé et ce point-là était réglé. Depuis, la brune le suivait. Elle avait découvert où il habitait, connaissait ses horaires et son emploi du temps. Elle s’était crispée en apprenant qu’il donnait des cours à une autre jeune fille, du même âge que Violette au moment du viol, avec une ressemblance certaine. Purée… Ce psychopathe était attiré par un type bien précis de jeune fille… Mais pour le moment, elle n’avait rien tenté, se contentant de récolter des informations.
Helen venait de s’installer à un café, puisque sa cible avait de même à un autre café un peu plus loin, et fit semblant de lire un journal qu’elle avait acheté un peu plus tôt. Une ombre apparut, lui gâchant légèrement la lumière. Pensant qu’il s’agissait d’un serveur, elle mit un sourire de circonstance sur ses lèvres et releva la tête, pour s’apercevoir qu’il ne s’agissait pas du tout d’un serveur. Son sourire s’effaça en se rendant compte que Robert était là, pas très content.
- Installes-toi avant de nous faire repérer. Lui dit-elle en se reprenant et en vérifiant que sa cible était toujours là. Comment tu m’as retrouvé ?
Elle avait fait attention à payer sa chambre de motel en liquide, n’avait pas donné son vrai nom et se baladait avec un téléphone prépayé. Combattre les criminels lui avait appris deux-trois choses pour passer inaperçue…
Robert Parr
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J’avais pris les devant. Une fois Helen partie, je m’étais immédiatement rendu à l’aéroport le plus proche, et j’avais tout de suite grimpé dans celui ci. Finalement, la voiture de sport n’était pas aussi rapide que l’avion, et en plus, une fois à New York, j’aurai été emmerdé. Les mains dans les poches, je marchais sur une des grandes ruelles rectangulaires et droites de la ville. Regardant de temps en temps à droite et à gauche, je cherchais Helen. Elle ne devait pas être bien loin… Comment j’avais fait pour la retrouver ? Non, la force de l’amour n’y était absolument pour rien. Je m’étais simplement contenté d’essayer de retrouver son prof avant lui. Ensuite, j’avais suivi quelques uns de ces déplacements, et j’avais établi un planning de ses activités sur mon téléphone. Les yeux plissés, je l’observais. Il devait être dans le coin à cette heure-ci. En fait, c’était très simple. Avec Helen, on avait la même méthode. C’était donc évident, qu’elle allait être sur mon chemin. C’était d’ailleurs comme ça qu’on s’était rencontré. Enfin, la voyant, mon coeur fit un bon dans ma poitrine. Elle était tellement belle, quand elle était comme ça. Sans prévenir, je me dirigeais vers sa table, je tirai la chaise et je m’asseyais en face d’elle. « Tu as oublié comment on s’était rencontré ? »
J’affichais un sourire malicieux et aimant. On s’était disputé, elle était partie. Encore une fois. Pourtant, je lui avais dit un milliard de fois qu’on ne se quittait jamais après une dispute sans un aurevoir et un bisou. La vie était tellement dangereuse, qu’on pouvait quitter l’autre sans lui avoir dit aurevoir. Je fronçais les sourcils. « Quand on s’est rencontré, on empiétait l’un sur l’autre parce qu’on avait les même méthode de pistages. Je vois qu’elles n’ont pas changé… Je vais prendre un soda svp. »
Le serveur était là et me regardait curieusement. J’étais habillé comme un jeune, avec un sweat à capuche, la capuche sur ma tête. Ma musculature était toujours assez remarqué. Il partit avec ma commande te je fixais Helen avec intensité. « Tu ne devrais pas faire ça. Enfin, on ne devrait pas faire ça. »
J’hochais la tête de gauche à droite, de manière négative. J’étais venu pour l’empêcher de faire une grosse bétise, point final. Mais je savais que si on franchissait la limite et qu’elle était prêt à tuer, je le ferai à sa place. Par amour. « Quand on s’est marié, j’ai su que tu étais la femme de ma vie. Je ferai tout pour toi, et tu le sais. Je sais que je suis pas quelqu’un de souvent facile à vivre mais... »
Je regardais de temps en temps derrière moi, pour savoir si le mec allait sortir de son propre café. Avec un sourire malicieux, je poursuivais. « Mais j’ai su aussi qu’avec toi, j’irai en enfer si c’était l’endroit où tu voulais qu’on vive. Du moment qu’on est ensemble... »
Je me levais, déposant les dollars sur la table et laissant un pourboire. J’observais Helen de haut. Puis, avec lenteur, je me retournais et commençait à marcher sans rien dire. J’allais arrivé avant elle devant le café. A ce moment là d’ailleurs, ce dernier sortit pour fumer une cigarette. M’observant sans trop me regarder, j’avais l’avantage sur lui. Il ne me connaissait pas. « Hey ! Salut ! »
L’homme me regarda un moment, puis ne me répondit pas. Il devait faire partie de cette catégorie de personne qui ne disait jamais bonjour. « Je… euh ; j’ai besoin d’aide, ma voiture est tombé en panne là bas, et j’ai besoin de quelqu’un qui peut la pousser pendant que je passe la première, c’est l’affaire que de quelques minutes… Et j’vous paierai. Bien même ! »
Je m’étais avancé et j’avais déposé un billet de 50 dollars dans sa poche. L’homme me regarda soudain avec un certain intérêt et me suivit. Je marchais tranquillement, les mains dans les poches. Regardant devant moi, je vis que bientôt, nous allions arrivé à l’angle d’une toute petite ruelle. Je savais que Helen nous suivait de loin. Il connaissait son visage. Si il l’a voyait, il allait comprendre. « Vous faites quoi dans la… hop par là mon gars. »
Le début de ma phrase avait été d’un ton neutre, et curieux. Mais la suite avait complétement changé. Je l’avais attrapé par l’avant bras avec une très grande force. L’avantage, c’est qu’à moins d’y aller fort, le secret magique était bien gardé avec moi. Il fut un peu surpris. Très même, de se faire entraîner dans la ruelle. « Aïe ! Hé ! Qu’est que vous faites ? Vous allez me violer ?! Poli... »
Je le forçais à se mettre contre le mur et d’un seul coup, je lui passais un bâillon au niveau de la bouche. Rapidement, je récupérai mes 50 dollars. « Tais toi. Ca vaut mieux pour toi. »
Il… se mit à pleurer. Une boule au ventre naquit. Est-ce que j’allais y arriver ? Avec ce qu’il avait fait à ma fille… Helen nous rejoins à ce moment là. « On fait les choses à ma façon. »
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Helen Parr
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Vous êtes craquants tous les deux...
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Avait-elle oublié comment ils s’étaient rencontrés ? Non, bien sûr que non. Elle avait d’ailleurs détesté Mr. Muscles au début. Trop sûr de lui, arrogant… Bref, à l’époque, il réunissait tous les défauts qu’elle détestait. Puis à force de se tomber dessus durant leurs interventions, ils avaient fini par faire équipe de temps en temps, par apprendre à se connaitre et puis au final ils étaient tombés amoureux. Elle n’avait juste pas pensé qu’il aurait encore le chic pour la retrouver aussi facilement près de 25 ans plus tard…
- Personne ne t’a demandé de venir ici. Rappela-t-elle avant que le serveur ne revienne avec la commande de son mari. Je sais tout ça… Mais je ne pouvais pas rester sans rien faire.
Pas alors qu’elle était responsable, même de manière indirecte. Ce mec n’aurait peut-être jamais posé les yeux sur leur fille si elle ne l’avait pas engagé. Brusquement, Bob se leva et marcha vers le café où sa cible se trouvait. Sans qu’elle n’arrive à suivre les événements, les deux partirent ensemble. Jurant dans sa barbe, la brune paya sa consommation et partit au quart de tour : elle avait eu le temps de se calmer, mais ce n’était pas la spécialité de Robert. Son mari attira la cible dans une ruelle sombre et l’accola au mur, faisant soupirer Elastigirl. Robert et la subtilité…
- Je ne crois pas non. Dit-elle en croisant les bras. Tu as touché à ma fille… Commença-t-elle en se tournant vers le type qui pâlit en la voyant. Quand je l’ai appris, je n’avais qu’une seule envie, t’émasculer et te faire bouffer tes parties… Mais depuis, j’ai eu le temps de me calmer… On ne va rien te faire. Pour l’instant. Déclara-t-elle en devenant de plus en plus froide à mesure qu’elle parlait. En contrepartie, tu vas arrêter de donner des cours à des gamines. Aux gamins aussi. Interdit. Tu vas être sous surveillance. Tu ne nous verras pas, mais nous on te verra. Si tu touches encore à un enfant, je reviendrais et je t’amocherais tellement que ta mère ne te reconnaîtras jamais et tu ne pourras plus jamais utiliser l’une des parties de ton anatomie. Menaça-t-elle. Quelque chose à ajouter ? Demanda-t-elle à Robert en se tournant vers lui.
Elle savait que ce n’était sans doute pas ce à quoi il s’était attendu. Mais le voyage et la filature lui avait donné le temps de se poser, de se rendre compte de tout ce qu’elle avait commencé à envisager. Elle s’était faite peur. Helen s’était donc calmée. Ceci dit, cela ne voulait pas dire qu’elle allait le laisser impuni. Le tourmenter ainsi n’était que la première phase de ce qu’elle voulait mettre en place.