« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
On est mort on est mort on est vivant mais on est bientôt mort!
« Bonne journée chérie ! Je vais assuré des gennns ! »
Pourquoi j’avais dit ça comme ça ? Le sourire à mes lèvres disparu immédiatement après avoir quitter la maison. Après l’épisode avec Alois, j’avais réussi à sauver les meubles. J’avais menti. Bien sur, pour sauver mon couple. Je savais qu’Helen me tuerait si jamais elle apprenait que j’avais démissionné, aussi, j’avais préféré mentir. Il fallait simplement que je trouve le bon moment pour lui dire… Aussi, comme tous les jours, au lieu d’aller au travail, j’allais au centre commercial. j’y traînais la plupart de la journée, car j’aimais bien les décorations de Noël. C’était plutôt bien. Et puis de toute manière, c’était un des rares endroit chauffé et gratuit de la ville… Les mains dans les poches de mon blouson, je passais la porte automatique et je fronçais les sourcils. J’avais mon petit rituel journalier. Allant au kiosque, je pris les journaux, et un café. « Salut Bob ! »
Je regardais Eddy, le marchant de journaux, tranquillement, je prenais le journal, voyant que Violette faisait la une, avec l’annonce de l’événement de la mairie.
« Salut Eddy, ca va ? »
Il me regarda avec un regard étrange. Je bus une gorgée de mon café. « Elle est plutôt du genre bonnasse non celle qui aide Hadès à la mairie, tu sais la Petite Violette ? »
Je crachais mon café. J’en mis partout, sur tous les journaux, et c’était bien fait pour lui. Je foudroyais Eddy du regard. Peut être que j’allais changé mes habitudes. Je ne reviendrai plus jamais ici. D’ailleurs, je balançais mon café brûlant sur Eddy. « Et ça c’est bonnasse imbécile ? Tu parles de ma fille crétin ! »
Eddy gueula. Mais finalement, il se retrouva un peu bête. Puis, finalement, il fronça les sourcils. Avec un air étrangement antipathique, il me fit un regard mauvais. « Toi, tu vas avoir des problèmes ? » « Ah ouais ? »
Je le regardais, menaçant. C’était lui qui allait avoir des problèmes. Si l’envie m’en prenait, je soulevais le kiosque et je le balançais 500mètres plus loin, dans la Forêt de Storybrooke. C’était un bon endroit pour vendre des journaux ça non. Mais, je compris le sens de sa phrase quand un policier me mit la main sur le bras. « Monsieur… Calmez vous. On ne fait pas ça ici ok ? »
J’enlevais mon bras rapidement. J’étais plutôt agacé. Lui aussi je devais le balancé dans la Forêt ? C’était tout à fait possible. Peut être que dans le monde des comptes, c’était une ballon rebondissant. Peut être que si il le lançait, il allait rebondir. Je le regardais d’un air mauvais. « Et on traite les enfants des gens ? Me touchez pas ! Personne ne me touche à part ma femme ! »
Je me débattais, car le policier avait remis la main sur moi. S’il réessayait, je lui enfonçais son bras jusqu’à l’épaule dans le rectum. Soudain, au loin, je la vis. Violette arrivait. Visiblement, elle avait entendu tout le remue ménage. Et elle arrivait dans notre direction. Immédiatement, je mis la capuche de ma veste à capuche et je saisissais le policier au col. « Emmenez moi au poste ! Il faut faire quoi pour se faire arrêter dans cette ville ? Je dois vous dire que vous êtes un gros con ? Dites moi vite !!! »
Je secouais le policier. Je m’étais pas rendu compte, mais je l’avais un peu trop secoué, on vit dans son regard qu’il en avait la nausée. Je le reposais. De toute façon c’était trop tard. Le Policier, reconnaissant Violette, fronça les sourcils et sortit ses menottes. « Vous le connaissez Madame Parr ? » « Mademoiselle, Parr. » dis-je froidement.
Le policier fronça les sourcils. Enfin, il sembla comprendre. On avait quand même un petit air de famille. Il rangea les menottes et attendit. Il savait que son salue dépendait de sa fille. Mais elle n’allait pas laisser son pauvre papa aller en prison quand même ! Robert se tourna vers Eddy, qui se fit soudain très très petit. « Tu disais quoi tout à l’heure Eddy ? Tu sais par rapport à ma fille ? Celle qui doit gérer les emplacements des commerçants dans la ville je pense… Vio, tu sais ce qu’il a dit ? Que t’étais bonnasse. Personne te dit ça. Personne. »
Je me retournais vers Eddy, et lui fit une bronchade en lui faisant croire que j’allais le taper. Il se réfugia aussitôt sous son kiosque.
*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Danielle Campbell
*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Si ta mère l'apprend...Elle me tuera. Elle nous tuera. Elle tuera tout le monde...
ft. Robert Parr
Les jours de repos en Décembre étaient des jours faits pour profiter de la chaleur des fêtes. D’abord pour préparer le sapin, décorer la maison. Et ceci avait été fait dès les premiers jours de Décembre. Cela avait permis à Violette de se changer les idées. Puis finalement, le 10 Décembre, Dyson avait refait surface sur Terre. Il n’avait pas trouvé la mort dans la terrible explosion. Il avait été sauvé au dernier moment par des enfants particuliers. De ce que Violette avait compris. A vrai dire, elle n’avait pas vraiment écouté toutes les explications, bien trop occupée à le serrer dans ses bras et à profiter de son odeur, de sa chaleur, tout simplement de sa présence. Autant dire que le retour de Dyson d’entre les morts avait changé totalement le comportement de Violette. Elle s’était remis à bosser comme une malade, elle avait enfin décidé de s’acheter un calendrier de l’avant et de participer réellement à l’avant Noël.
Et en ce 15 Décembre, il était maintenant l’heure de commencer les achats cadeaux de Noël. D’ailleurs, elle s’y prenait peut-être un peu tard. C’était dingue le monde qu’il y avait et le peu de choix. Rupture de stock par-ci, rupture de stock par là. Tant pis, Dash n’aurait pas sa playstation 5 ou c’était pour son père ? Non. Il n’avait pas le temps pour jouer. Puis aux dernières nouvelles ce n’était pas vraiment son truc. Ou alors elle ne connaissait plus son père. Bref. Trouver des cadeaux pour Noël était un vrai calvaire pour Violette. Surtout que la liste ne faisait que s’allonger depuis plusieurs mois. Maintenant qu’elle vivait en colocation, il était inconcevable qu’elle n’achète pas de cadeaux pour ses coloc. Mais allez trouver un cadeau à un gardien de l’Olympe ! Sans parler de Magrathea qui avait déjà des objets wtf de sa planète.
Heureusement, en se rendant dans un magasin de vente de petit mobilier, gadgets, décoration et accessoires pour la maison et leurs habitants, Violette avait trouvé un cadeau pour son père. Vu qu’il aimait bien l’embêter et lui rappeler qu’elle n’était pas mature pour vivre en coloc, la jeune femme avait décidé de se venger. Cette année il aurait plein de petites conneries toute aussi ridicules les unes que les autres. Son sac était rempli d’objets insolites, allant de la liasse de faux billet à la bière à faire pousser en passant par un puzzle banane au motif banane. Le puzzle clairement impossible à faire. Mais bien évidemment, Violette prévoyait un vrai cadeau et c’est ce qu’elle était sur le point d’aller chercher. Dans le centre commercial, elle trouverait forcément son bonheur.
Alors son sac en main, l’indestructible continuait son petit shopping. Jusqu’à ce que du bruit éveille sa curiosité. Quelqu’un semblait s’énervait au loin. Violette ne put s’empêcher d’observer attentivement la scène. Surtout que l’homme continuait à s’énerver. Cette voix. Plus aucun doute, il s’agissait de son père. Violette fronça les sourcils, surprise de voir son père ici. Automatiquement elle prit son téléphone afin d’observer l’heure qu’il était. Absolument pas l’heure de la pause méridienne et absolument pas l’heure de la fin du travail. Mais alors ça voulait dire qu’il séchait son travail !!! Il allait falloir qu’elle discute avec son père. Mais avant ça, il fallait le sortir de cette situation quelque peu délicate. Si Violette l’ignorait, alors il finirait en garde à vue. Qu’est-ce qui était pire pour son père ? Que sa mère le tue à cause du fait qu’il n’était pas au boulot ou que sa mère le tue à cause du fait qu’il était en garde à vue. Le choix était vite fait.
Violette s’avança vers le kiosque de journaux. Le policier reconnut immédiatement Violette, ce qui était assez flatteur. Lorsqu’il lui demanda s’il la connaissait, Violette fit une moue quelque peu gênée. Oui. C’était gênant de devoir sauver les fesses de son père. C’était l’inverse normalement, non ?
« Quand il se comporte comme ça, j’aimerais dire que je ne le connais pas. Mais ma mère ne serait pas très contente que mon père finisse en garde à vue. Alors on va dire que oui, je connais mon père. »
Violette leva les yeux et le policier eut un sourire amusé.
« Bon courage à vous alors. » commença-t-il en s’adressant à Violette. « Bonne journée à vous. Et un conseil, restez calme. » continua-t-il en regardant Robert. « Je n’hésiterais pas à intervenir si besoin. »
La jeune femme observa ensuite le vendeur de journaux en arquant un sourcil.
« Et pourquoi Eddy disait ça de moi ? On se connaît ? »
Clairement, c’était peu respectueux de dire ça d’elle alors qu’il ne l’avait jamais vu. Violette ne comprenait pas toute l’histoire. Mais elle comprit que s’il s’était emporté, c’était surement de la faute de ce qu’avait dit Eddy.
« Qu’importe ce que cet homme a dit, ça te donne pas le droit de le menacer physiquement ! »
Ou alors, s’il le faisait, il fallait au moins qu’il soit beaucoup plus discret pour éviter de se faire prendre bêtement. Violette se colla à son père, mettant son bras dans celui de son père pour l’entraîner un peu plus loin. Mieux valait l’éloigner du marchand de journaux pour qu’il ne lui fasse pas la tête au carré.
Arrivée devant le magasin d’électroménager, Violette croisa ses bras contre la poitrine, malgré le sac en papier qui rendit le geste beaucoup moins fluide. Elle venait de se rappeler que la présence de son père ici n’était absolument pas normale.
« La véritable question c’est pas ce qu’a dit ce Eddy mais plutôt qu’est-ce que tu fais ici ? T’es pas censé être au boulot ? »
Et immédiatement une pensée horrible lui traversa l’esprit. Elle mit ses deux mains sur le visage, sur chaque joue – son sac en tissu glissant sur le poignet – tout en prenant un air véritablement choquée.
« Tu trompes maman ??? »
Immédiatement Violette tourna la tête dans tous les sens, cherchant une femme qui les regarderait. Une femme avec qui Robert était peut-être venu au centre commercial. Si c’était ça, Violette ne laisserait pas son père s’en tirer aussi facilement. Et la femme n’en sortirait pas indemne !
☾ ANESIDORA
Robert Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Matt Damon
« J'étais sûr que le look Texas te plairait ! »
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Mr. Indestructible
On est mort on est mort on est vivant mais on est bientôt mort!
« Hein ? Quoi ? Qui trompe Maman ? »
Je tournais la tête, moi aussi en quête du coupable. Fronçant les sourcils, mes poings se serrèrent un peu. Si quelqu’un trompait ma femme… Minute. Il n’y avait que moi pour tromper ma femme ! Je lâchais la pression de mes mains et je regardais Violette. Elle avait mal compris. Je mis les deux mains sur ses épaules. J’étais absolument pas tactile avec les gens, parce que j’avais toujours peur de leur briser les vertèbres. Mais avec Violette c’était complètement différent. « Ah ! Minute ! Oh ! Du calme ! Personne ne trompe personne ok ? »
Je regardais toujours autour de nous. Comme si cette fois-ci c’était Helen qui allait sortir bras dessus bras dessous avec un autre homme. Je reportais mon attention sur elle, quelque peu rassuré. Je m’étais encore complètement égaré. « Non non… Je… je… »
Je la regardais, mal à l’aise. Je savais mentir. Mais je mentais mal, surtout aux membres de ma famille. Et Violette n’était pas ma femme, mais ma fille. Elle comprendrait certainement. Après tout c’était ça avoir un papa ! On le comprenait toujours et on le soutenait toujours quoi qu’il arrive. « J’ai démissionné. »
C’était parti comme une balle de fusil. Ne la laissant pas le temps de réfléchir, je la tenais toujours par les épaules, histoire qu’elle ne voit que moi. Son petit papa chérie. Pas qu’elle commence à paniquer comme Dashiell et me la jouer totalement drama queen. « J’en pouvais plus de ce boulot. J’ai jamais pu l’encadrer. Et j’ai une assurance chomage pour un an avec complément de salaire. On est à l’abri mais… mais... »
Je baissais la tête, un peu honteux. J’étais rentré dans une situation assez complexe, et j’allais m’enfoncer un peu plus. Mais peut être que Violette pouvait m’aider. Elle avait une relation de confiance avec sa mère, de confidente même. Que je n’avais pas. Peut être qu’elle pourrait lui glisser. « Mais je l’ai pas dit à ta mère ! Voilà ! Tu sais tout. Ce qui signifie qu’à partir de maintenant, on est deux à connaître ce terrible secret. Et que vu que quelqu’un doit lui dire rapidement, et que je n’ai pas la force de la faire, c’est toi qui va t’y coller ! Tu sais, comme tu sais si bien faire. Un petit café, un regard de cocker, tu lui demandes une anecdote sur nous quand on était jeune et bam tu lui lances la bombe ! »
Je la regardais, le sourire aux lèvres. Le regard brillant. C’était une idée de génie. C’était forcément une idée de génie. Il n’y avait pas eu meilleure idée depuis l’invention de l’électricité ! Je finissais par la lâcher et je regardais le contenue du sac rapidement d’un bref coup d’oeil. Je fronçais les sourcils mais je me mis à ricaner. « Pour quoi t’achètes ces conneries ? Ton petit copain ? T’as un p’tit copain d’ailleurs ? »
Je fronçais les sourcils, sérieux. Je sentais qu’il y avait un truc à chaque fois qu’on en parlait. Qu’elle évitait le sujet. Elle nous cacher quelque chose ! Et c’était fini ça ! Elle ne devait plus rien cacher, surtout à son papa. Si un garçon rentrait dans sa vie, je devais être au courant. Pour l’avertir. Que si il lui brisait le coeur, je lui briserai certainement la nuque, les os et la tête. Hm. « Je veux pas savoir. T’as ta vie, j’ai ma vie. T’es adulte maintenant, comme moi. Je vais le dire à ta mère. Demain. Ou après demain. Ou la semaine prochaine. Ou jamais. Je peux vivre ici éternellement non ? »
Je regardais autour de moi et je désignais les alentours. On était pas bien dans un centre commercial ? Au chaud l’été et au frais l’hiver ! La vie de rêve non… Je soupirais, levant mes immenses épaules… « Ok ok. Tu vas lui dire, t’as gagné. Bon, ça se passe bien sinon ? »
Je regardais autour de moi. Elle bossait à la mairie, mais elle faisait ses courses de Noël. C’était dans son salaire qu’allait ma taxe d’habitation ? D’ailleurs, étant donné que j’avais plus de travail, peut être que j’en paierai plus. De taxe d’habitation. Je pourrai plus payer une partie du salaire de ma fille. Quel père je faisais ? « Le taff tout ça. Je vois que ça t’occupe. T’en profite pour acheter des cadeaux à ton petit ami. Il s’appelle comment ? Violette, je suis ton père. Je sais que quand ma fille évite un sujet c’est qu’elle me cache quelque chose ! »
*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Danielle Campbell
*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Si ta mère l'apprend...Elle me tuera. Elle nous tuera. Elle tuera tout le monde...
ft. Robert Parr
Soulagement. Lorsque Mr Indestructible lui demanda de se calmer et qu’il indiqua que personne ne trompait personne, Violette fut rassurée. Elle en lâcha même un soupir. Mais il y avait quelque chose. Quelque chose, pas aussi grave mais grave quand même. Il n’y avait qu’à voir le visage de son père, il semblait mal à l’aise. C’était surement parce qu’il était en train de chercher un truc à inventer mais qu’il savait pertinemment que mentir n’était pas son fort et encore moins à sa famille. Peut-être qu’il fallait qu’il prenne des cours, avec Dash. C’était celui qui arrivait à mieux mentir chez les Parr.
« Tu as QUOI ?! »
Même si son père la tenait par les épaules, tentant de faire passer la nouvelle de mieux possible pour qu’elle évite de paniquer, c’était impossible ! Comment pouvait-il démissionné alors qu’il avait une famille à nourrir ? Avait-il un plan de secours ? Violette l’espérait ! La jeune femme avait la bouche grande ouverte, choquée par la nouvelle. Elle regardait son père avec de grands yeux. Et heureusement qu’il s’expliquait car cela empêchait Violette de parler. Elle avait bien trop envie de savoir les motivations de son père pour faire quelque chose d’aussi stupide. Puis, elle se rappela qu’elle avait fait la même chose ! Violette avait quitté son boulot de policière en formation pour rejoindre la Mairie. Sauf qu’à l’inverse de son père, elle avait quitté un boulot pour un autre.
« Maman n’est pas au courant ? T’es mort. »
Oui. C’était pas une façon de parler à son père mais il fallait lui dire la vérité. Helen le tuerait c’était sûr. Lorsqu’il lui expliqua qu’elle était dans le secret, Violette s’offensa. Elle n’avait pas envie d’être dans cette histoire. Violette lui mit les mains sur ses deux mains posées sur les épaules pour tenter de les enlever. Mais évidemment, il avait beaucoup plus de force qu’elle.
« Non mais non ! Je veux pas être dans cette histoire ! J’ai déjà les miennes à m’occuper. Je veux pas me retrouver entre vous deux. Ou… »
Le regard de Violette se fit intéressée. Elle avait une idée en tête et c’était pas bon signe. Le regard qu’elle lançait à son père n’était pas du tout bon signe. Néanmoins elle n’eut pas le temps de lui évoquer son idée que son père commença à zieuter dans son sac. Violette tenta d’éloigner le sac mais ça servait à rien. Beaucoup de chose était visible alors Violette rendit tout simplement le sac complètement invisible. Au moins, il ne pourrait pas en voir plus. Sinon sa surprise allait être gâchée.
« Mais ça te regarde pas. Curieux va ! Et tu veux vraiment savoir si j’ai un petit copain ? »
Violette connaissait la réponse mais elle voulait l’entendre de la bouche de son père. Et elle ne tarda pas à venir. Il ne voulait pas savoir. Déjà car ça briserait son petit cœur s’il n’était plus l’homme de la vie et ensuite parce qu’il ne dormirait plus avant d’avoir rencontré le garçon, si garçon il y avait. Et là encore, c’était compliqué. Alors Violette adressa un léger sourire à son père avant qu’il ne disparaisse lorsqu’il évoqua le fait qu’il ne lui dirait jamais et qu’il comptait vivre ici éternellement. La jeune femme croisa les bras contre sa poitrine. Sans rien dire.
Mais sans crier garde, il changea complètement d’avis. Exigeant de Violette qu’elle mette sa mère au courant. Il avait fumé ou quoi ?
« T’as pris tes cachets ? Sinon, je te conseille de consulter un docteur pour te prescrire des calmants. Ca va pas bien du tout. Non mais franchement papa, parfois j’ai l’impression que tu as l’âge de Jack-Jack et que je suis plus mature que toi. Maiiiiiiiiis….vu que je suis une fille adorable, je vais t’aider ! »
Une nouvelle fois le regard de Violette se fit intéressée et ça faisait peur. Un sourire malicieux sur le visage de la brune s’installa.
« Je lui dirais que si tu m’offres le dernier Iphone. J’ai besoin d’un nouveau téléphone, plus performant. Je sais que tu viens de démissionner mais tu l’as dit toi-même, tu vas toucher l’assurance chômage et ton complément de salaire. Donc, tu devrais pouvoir faire plaisir à ta fille chérie. N’est-ce pas ? »
Qu’elle était vilaine ! Non. C’était simplement que son salaire ne lui permettait pas de s’offrir ce nouveau téléphone. Alors Violette tentait de l’obtenir d’une autre manière.
« Allez, au moins tu payes la moitié. Tu m’aides à me l’acheter quoi ! »
Parce que Violette n’était pas une horrible fille et qu’elle connaissait la valeur de l’argent. Le marché était plutôt alléchant non ? Alors pourquoi refuser ? En attendant qu’il prenne sa décision, Violette décida de rebondir sur sa dernière question : si ça se passait bien.
« Franchement, ça va beaucoup mieux qu’en début de mois. L’enterrement de Dyson m’avait achevée. Mais le fait qu’il ne soit pas mort, qu’on ait réussi à le retrouver avec Chris, ça m’a rempli de joie. C’est pas facile pour lui ce retour à Storybrooke, sans rien…Sauf les enfants particuliers qu’il a plus au moins adopté. Enfin sinon ça va. »
Mais Robert voulait en savoir plus sur le taff et surtout sur l’éventuel petit copain de Violette. Mince. N’avait-il pas dit qu’il ne voulait pas savoir ? C’était fou ô combien il pouvait changer d’avis. Violette soupira en levant les yeux au ciel. Jusqu’à ce qu’une idée germe dans sa tête. Elle allait lui faire une blague. C’était normalement le domaine de Dash. Mais il méritait bien que Violette lui en fasse une aussi.
« Petite amie. » souligna Violette. « J’ai pécho Nora. Tu sais, ma coloc ! »
Violette plongea sa main dans la poche arrière de son jean, prête à sortir son téléphone et à immortaliser la tête de son père.
☾ ANESIDORA
Robert Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Matt Damon
« J'étais sûr que le look Texas te plairait ! »
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Mr. Indestructible
On est mort on est mort on est vivant mais on est bientôt mort!
« Je suis le plus mature de cette famille, ça se voit pas c’est tout ! »
J’avais lâché Violette. Parce que je savais que si elle me répondait qu’elle avait effectivement un petit ami, je l’aurai gardé dans mes bras pour l’éternité. Et personne ne s’échappait à mon étreinte. L’espace d’un instant, je pris un petit coup de vieux. J’étais dans la désillusion la plus totale. Elle était indépendante, adulte, avec des problèmes d’adultes, et en plus elle était…. Grande. Je fermais les yeux, ça faisait mal. J’aurai voulu qu’elle reste petite toute sa vie. « Donc c’est comme ça qu’on aide son petit papa ? En profitant des nécessiteux ? Tu sais que cet argent sert à nourrir tes frères ? Mais tu as raison, je vais t’acheter cet Iphone, tu le mérites. Et eux méritent aussi de manger que des pâtes parce que j’aurai acheté ça à leur sœur. »
Je me dirigeais vers la première boutique d’électronique d’un pas conquérant. Il fallait que je la fasse culpabiliser encore un peu. « Et je taperai aussi dans le budget de Noël. On expliquera à Jack-Jack que cette année, il a été moins généreux. »
J’hochais la tête, tout en rentrant de moitié dans la boutique qui était juste à côté de nous. Finalement, elle descendit à la moitié du prix. C’était un excellent compromis. J’avais presque gagné. Même si la perspective de voir ses frères mangés des pâtes tous les jours n’avaient pas du l’atteindre. « Va pour la moitié. Dépêche toi avant que je change d’avis. C’est bien, ça me coutera moitié moins cher, je voulais t’offrir ça à Noël ! Finalement je fais des bonnes affaires avec toi. »
Je la regardais d’un air malicieux. Bien sur que je ne voulais pas lui offrir ça. J’offrais toujours des cadeaux sensés. Et lui donner un outil aussi naze et qui ne servirait qu’à son asservissement personnel n’était pas dans mes méthodes éducatives. Mais elle m’avait tourmenté. Je lui rendais juste la monnaie de sa pièce. Elle pensait vraiment être plus maline que moi. Mais il faudrait qu’un jour, elle comprenne que c’était moi qui l’avait éduqué en partie. « Je plaisante. Je te le paie en entier, mais à une condition. »
Je m’étais tourné, j’avais que le dos dans la boutique et les vendeurs nous regardaient avec avidité. Ils savaient qu’ils avaient gagné un gros lot. « Tu lui dis que c’est ton idée. Que tu me voyais pas épanoui, et que tu as dis que ca serait plus sain pour moi de me trouver un métier qui me passionne. Ta mère n’ira jamais contre ton avis. Surtout… Surtout en ce moment. »
Bon ok. C’était pas bien. Mais alors, pas bien du tout de profiter de cette situation à des fins personnelles. Mais je savais que Violette était assez grande et avait assez d’humour et d’autodérision pour comprendre le petit manège. Je fronçais les sourcils et je m’assombris un peu cette fois-ci, quand elle parla de Dyson. « Oui. J’en ai été bien attristé. J’ai perdu un fils ce jour là. Mais la vie me l’a redonné. Et elle aurait pu me redonner un futur gendre aussi. Dyson est un brave garçon, et il pourrait faire partie définitivement de la famille si vous vous mariez. Je croyais que tu avais lu Harry Potter ? »
Je fronçais les sourcils. J’avais lu Harry Potter, et Harry avait épousé Ginny, faisant de lui un membre définitif de la famille Weasley. J’étais persuadé que Dyson n’attendait que ça. Qu’elle ploie le genou pour lui demander sa main. J’étais perdu dans mes pensées, quand elle me dit qu’il s’agissait de Nora, sa colocatrice. J’affichais un air tellement surpris… « Hein ? Tu veux dire ta coloc ? La blonde ou la brune ? Ou la bizarre ? »
Je savais bien que cette colocation n’était pas sérieuse. Je lui avais dit quand on avait emménagé. Il n’y avait que les hippies qui vivaient dans des endroits aussi peuplés. Et ma fille n’était pas une hippie ! Je les avais imaginé, en train de fumer le calumet de la paix, une fois que j’étais parti. J’avais raison depuis le début, elle vivait avec des beatniks. On était en plein délire des années 1970. « Tu sais. En vrai, si c’est le cas, je m’en fiche. Moi ce que je veux c’est ton bonheur. »
J’avais souri. Une fille, un garçon, j’en avais rien à faire. Y’avait pleins d’autres façons de devenir papy dans ce monde. Elles pouvaient adoptés, ou encore utiliser un donneur de sperme. On pourrait même peut être prendre Dyson en donneur. Il avait un bon patrimoine génétique. Ca ferait de beaux enfants.
« Et c’est du sérieux ? Je veux dire, vous allez vous marier et avoir des enfants ? »
Oui, je faisais désormais partie de la génération « pression sociale ». Celle qui voulaient avoir des petits enfants avant d’être trop vieux pour s’en occuper. Et puis, Helen avait eu Violette assez jeune, c’était tout à fait possible. Il fallait que je glisse cette histoire de Dyson en donneur avant d’aller acheter ce téléphone. « T’as pensé à Dyson en géniteur ? Il a une bonne tête, et c’est mieux que quelqu’un d’anonyme. Au moins t’es pas surpris. »
Est-ce que je savais qu’elle s’était joué de moi ? Certainement. Est ce que j’étais en train de renverser la vapeur pour qu’elle soit gêné à ma place ? Oui. Je devais cependant faire attention de ne pas aller trop loin dans le délire. J’avais un couple à sauver. Le miens, en l’occurrence.
*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Danielle Campbell
*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Si ta mère l'apprend...Elle me tuera. Elle nous tuera. Elle tuera tout le monde...
ft. Robert Parr
« Et moi je suis la plus drôle mais je cache bien mon jeu aussi. »
Evidemment, Violette se fichait de son père. Bien évidemment qu’il n’était pas le plus mature dans leur famille. La tête pensante, voire même la chef de la famille Parr c’était bien évidemment Helen. Mais bon, Violette essayait parfois de mettre son père dans ce rôle-là. Et voilà comment il la remerciait, en blaguant. Ou alors il le pensait vraiment ? Violette arqua un sourcil à cette pensée. Mais elle fit une moue faussement triste lorsque son père évoqua l’argent qui servait à nourrir ses frères. Comme si ses parents étaient dans le besoin financier. Quoi que…maintenant qu’il avait démissionné, ça serait peut-être plus dur. Il avait certes encore de l’argent grâce à son assurance chômage mais adieu prime de Noël ! D’ailleurs, il fit référence à ce budget. Mais c’est tout autre chose qui interpella Violette.
« QUOI ?! Jack-Jack ne croit plus au Père Noël ? Qui a osé lui gâcher son enfance aussi tôt ? »
Puis l’exactitude des propos de son père résonna dans sa tête. Violette soupira de soulagement.
« Ah ! Dire que le Père Noël a été moins généreux. Bon courage pour trouver une bonne raison car tous les enfants savent que ce sont les gentils petits lutins qui fabriquent les jouets. Alors impossible pour le Père Noël d’être moins généreux ! »
En tout cas Violette avait réussi à obtenir ce qu’elle voulait ! Sautillant sur place, Violette avait un large sourire sur ses lèvres.
« Génial ! Et qu’importe si tu comptais me l’offrir pour Noël. J’en ai besoin maintenant. »
Besoin ou envie, ça c’était une autre histoire. Mais Violette s’arrêta de sautiller lorsqu’il avoua qu’il plaisantait et qu’il lui offrirait en entier.
« Quoi ? T’es sûr ? C’est quand même une grosse somme. Attends…tu sais au moins combien ça vaut un Iphone 12 ? »
Mr Indestructible n’était pas le meilleur en technologie. Il n’y avait qu’à avoir son instagram. Photos mal cadrées, mauvaise utilisation des hastags et surtout honte faite à sa fille. Nombreuses étaient les fois où il la nommait, où il la taguait dans ses commentaires. Un véritable calvaire. Finalement en pensant à tout cela, c’était peut-être le guide des nouvelles technologies pour les Nuls qu’elle aurait dû lui acheter. L’idée était tellement brillante et utile qu’elle ne prit pas plus le temps de réfléchir et décida qu’elle rajouterait ça dans ses cadeaux.
« Une condition ? Laquelle ? »
Les conditions chez son père, ça faisait peur. Mais Violette savait que ça serait en rapport avec le nouveau chômage de son géniteur. Cependant, là, sa condition était horrible ! Faire Violette la responsable de la démission de son père. Il voulait que sa mère la tue ? Sauf qu’il marquait un point. Avec les dernières révélations faites, la fausse perte de son meilleur ami et les autres événements, peut-être que sa mère serait moins dure avec Violette qu’avec Robert. La brune fit mine de réfléchir, creusant sa joue.
« Bon…c’est d’accord. Je dirais que c’est mon idée. Mais il va falloir qu’on te trouve une passion. Tu as des idées ? Parce que si tu restes ta journée sur le canapé en pyjama, ça va être difficile à faire avaler. Et puis…si ça marche pas et que maman me tue, tu auras perdu ton travail et ta fille aînée ! »
Elle haussa les épaules tout en lui faisant cet avertissement. Mais tant pis, il fallait tenter. En soi, c’était pas une mauvaise idée le coup de la passion. La suite de la conversation dériva sur Dyson. Et quelle erreur. Violette aurait dû se souvenir de ce que pensait son père. Il était tellement fan de son meilleur ami qu’il ne voyait que lui comme gendre idéal. Et ce n’était pas la première fois que Violette tentait de le raisonner. Mais peut-être qu’elle n’y était pas allé assez fort ?
« Roh. Papa…Et bien sûr que j’ai lu Harry Potter. Dois-je te rappeler à quel point j’ai été déçue de ne pas recevoir ma baguette et ma lettre pour Poudlard quand j’avais 11 ans ? Un véritable drame dans mon enfance. »
Elle aurait tellement voulue être une sorcière. Mais bon. Elle ne pouvait pas cracher sur la vie. Au lieu de dons magiques, elle avait hérité de dons de super-héros. Et même si elle avait mis du temps à les apprécier à leurs justes valeurs, désormais elle savait qu’elle ne pourrait pas vivre sans. Elle savait aussi qu’elle ne voulait plus redevenir normale, comme elle pouvait le demander à une certaine période de sa vie. Mais Violette croisa ses bras contre sa poitrine. Elle n’avait pas réglé le vrai problème de cette conversation : Dyson et les problèmes d’avenir de son père.
« Bon. Excuse-moi d’avance pour ce que je vais te dire mais…Dyson c’est mon Frozone à moi ! Et je coucherais avec lui le jour où toi, mon cher papa, tu tromperas maman avec ton BFF ! »
C’était cash. C’était express. Et c’était totalement vrai. Bien évidemment, Violette espérait qu’il n’allait pas lui sortir quelque chose comme quoi il avait déjà couché avec lui, avant de rencontrer sa mère…ou un truc comme ça. Violette n’avait pas besoin de savoir tout ça ni d’avoir d’horrible images mentales.
Et là, c’était le graal ! Violette dégaina son téléphone portable aussi rapidement que Lucky Luck avec son pistolet. Puis elle prit une photo de la sacrée tête que tirait son père.
« J’en étais sûre que tu aurais cette réaction, il fallait que j’immortalise la tête. Ca me déçoit un peu quand même… » commença Violette en haussant les épaules. « C’est la brune évidemment. »
Mais finalement, Robert se ravisa. Il semblait encaisser le coup beaucoup plus facilement que Violette ne l’aurait imaginé. Ou alors il faisait semblant ? Si c’était le cas, il jouait bien la comédie. Et Violette allait continuer dans ce petit jeu aussi. Elle lui adressa un franc sourire avant de se blottir dans ses bras.
« Je suis tellement soulagée que tu le prennes ainsi. »
Mais elle sortit immédiatement des bras de son père. Encore une fois il gâchait tout. Enfin il gâchait ce beau moment de tendresse.
« PAPAAA ! C’est tout récent ! Bien sûr que non ! On va pas se marier ni avoir des enfants. En plus, avoir des enfants, entre deux filles, c’est pas une simple affaire. »
Mais l’idée de son père acheva Violette. Voilà qu’il recommençait avec Dyson. C’était une blague ? Violette croisa les bras.
« Arrête avec Dyson ! On dirait que c’est toi qui es amoureux de lui ! »
Peut-être que c’était le cas ? Oh mon dieu ! Violette n’espérait pas. Elle secoua sa tête brusquement pour tenter d’enlever les mauvaises images avant de prendre le bras de son père pour le faire enfin entrer dans cette boutique de téléphone.
« Allons acheter ce téléphone au lieu de continuer à dire des conneries. » commença Violette avant de finalement avouer. « C’était une blague. Je ne sors pas avec Nora. C’est une amie. Une très bonne amie mais ça s’arrête là. »
Violette avait préféré arrêter sa blague là. Elle avait bien trop peur que ça aille trop loin. Violette observa les alentours, scrutant chaque recoin et chaque appareil technologique que le magasin proposait.
« Bon déjà, j’imagine qu’on peut rayer la passion technologie et le métier qui va avec, hein ? » taquina Violette d’un air complice.
Dans quelques secondes, ils allaient être pris s’assaut par les vendeurs, c’était indéniable.
☾ ANESIDORA
Robert Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Matt Damon
« J'étais sûr que le look Texas te plairait ! »
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Mr. Indestructible
On est mort on est mort on est vivant mais on est bientôt mort!
« Bien sûr. J’ai plein d’idée. Je vais faire des tutos youtube. Ca marche à fond ! »
J’étais rentré dans la boutique, et je commençais à regarder les prix. Fronçant les sourcils, je me demandais lequel elle voulait. Je ne m’y connaissais pas vraiment en nouvelle technologie mais je savais que c’était très cher pour ce que c’était. Et qu’en général c’était fait par des esclaves en chine. Peut être que si je montrai le reportage à Violette, elle prendrait un reconditionné. « 900 dollards ! Violette ! »
Je l’a regardé, offusqué. Je préférai 100 fois qu’elle soit lesbienne. Au moins ça m’aurait rien couté et j’aurai pu m’en venter parce que j’étais un féministe de nature. C’était tout bénef. J’allais de déception en déception. Elle me décevait beaucoup. J’allais lui dire. C’était bien ça. Y’avait rien de pire que de dire ça. Aussi, je ricanais tout seul. A ce moment là, le vendeur arriva et je pris Violette par le bras pour le fuir. Il allait encore me vendre un truc cher dont j’avais pas besoin. « Tu compares l’incomparable ! Mais bon. Je te taquinais. Tu fais comme tu veux. Tu as toujours fait comme tu voulais. Les petites filles, elles vont au paradis, les Parr, vont où elles veulent ! »
Je lui adressais un clin d’oeil. Embarrassé, je regardais aussi les prix des différents modèle. Je commençais à réfléchir à une porte de sortie. Il fallait que je négocie. « Tu sais quoi, on va oublier cette histoire d’Iphone. Je vais tout dire à Maman moi même. C’est ce qu’il y a de mieux. C’est pas bien d’avoir tenter de me corrompre comme ça. C’est très mal. »
Est ce que j’étais en train de retourner la situation ? Oui. Est-ce qu’elle allait s’en rendre compte ? Très certainement. Quoi qu’il en soit, c’était hors de question que je mette autant d’argent dans un appareil qui en valait en réalité moitié moins. J’étais quelqu’un de réaliste. Je l’observais en regardant les téléphones. « Bien. On va faire comme quand tu étais petite. Est ce que tu en as véritablement besoin ?... »
C’était une question que j’aimais bien faire, quand les enfants allaient dans les magasins et piquaient des crises pour avoir telle chose ou telle chose. Une fois, j’avais laissé Dash en larme devant des figurines, car j’étais convaincu qu’il n’en avait pas du tout l’utilité. « Tu dois bien gagner ta vie à la mairie… Je pense que tu peux te l’acheter non ? Après tout… Tu es indépendante maintenant, comme tu l’as si bien dit ! Et en vérité, je ne comptais pas t’acheter ça pour Noël. »
Le prix avait toujours été un truc dérisoire. Si quelque chose de cher faisait plaisir, je le savais, et si quelque chose de moins cher faisait encore plus plaisir à ma fille je le savais aussi. Là, ce dont j’étais certains, c’était que je ne répondais qu’à une envie du moment. Et ça, j’avais toujours été contre. Elle avait beau être maline, adulte et tout ce qui allait avec, elle restait quand même ma fille, et c’était hors de question que j’aille à l’encontre de mes valeurs éducatives… Même adulte. « Tu aimes qui tu veux Violette. Je m’en contre fiche en réalité. Tu sais que je ne veux qu’une chose c’est ton bonheur, et que tu sois heureuse, pour moi ça s’arrête là et ça changera jamais… »
J’avais remis mes mains dans les poches. Je jouais plus. J’étais très sérieux. Je passais souvent de l’humour à une situation assez sérieuse. Là, je savais qu’au fond quelques problèmes subsistaient. D’ailleurs, il fallait que je lui parle d’une chose. Une chose à laquelle j’avais pensé en profondeur. « Tous les garçons ou toutes les filles ne sont pas identiques. Tu trouveras quelqu’un de bien, qui te rendra heureuse, j’en suis convaincu. Ce qui faut c’est ne pas faire de vérité générales sur ton vécu. C’est très important. Regarde ta mère et moi… Tu savais qu’avant elle avait un espèce de débile qui faisait de la voiture avec un casque de moto ? »
Je ricanais. J’inventais un peu. J’exagérais même, mais bon, ca m’avait toujours fait rire. « Ce que je veux dire, c’est que qui que ce soit, assure toi d’une chose : si ce qu’il veut, ce n’est que ton bonheur, alors c’est le bon. Si il ne cherche que le siens, alors, ce n’est pas lui. »
Je hochais la tête. Pendant la discussion, le vendeur nous avait rattrapé. Il commença à nous dire les vertus de l’Iphone 12. Je regardais Violette avec un sourire malicieux. « Alors, est ce que tu vas prendre ton prochain prétendant comme cette Iphone ? Bien dans le paraître, mais avec une puissance et une qualité inférieur au dernier Wawei. Ou est ce que tu vas donner sa chance au modèle chinois, certes moins beau en apparence, mais bien plus puissant dans toutes ses fonctionnalités ? »
C’était une belle parabole. C’était ça qui l’avait perdu la première fois, et c’était de ma faute. Elle accordait toujours la confiance aux gens sans vraiment voir le mal derrière tout ca. Si j’avais été là… A New York… J’aurai senti le coup venir bien plus vite. Je savais que seul, avec Helen, nous étions faibles et aveugles, mais qu’à deux, nous aurions pu empêcher ça. Et tout était de ma faute. Mais je comptais bien me rattraper à l’avenir. Et l’aider à choisir son futur prétendant, cette fois-ci, je comptais bien m’en mêler en lui disant ce qu’il fallait faire ou ne pas faire.
*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Danielle Campbell
*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Si ta mère l'apprend...Elle me tuera. Elle nous tuera. Elle tuera tout le monde...
ft. Robert Parr
« Des tutos youtube ? Toi ? » rigola Violette avant d’arquer un sourcil. « Et des tutos de quoi exactement ? »
Violette se posait réellement la question. Et puis déjà, n’était-il pas trop vieux pour faire ce genre de chose ? La jeune fille suivait son père dans la boutique, observant les différents portables. Et son père s’offusqua pour le prix. Et encore, ce n’était pas le bon !
« C’est pas ce modèle là que je veux. »
Violette se garda bien de lui dire que le téléphone qu’elle souhaitait était encore plus cher. De toute façon il le saurait tôt ou tard puisque le vendeur était en train de venir dans leur direction. Mais Mr Indestructible prit Violette par le bras pour l’emmener plus loin. Et ce fut au tour de Violette de s’offusquer lorsqu’il osa lui dire qu’elle comparait l’incomparable.
« En quoi c’est incomparable ? L’amitié qui te relie avec Frozone, c’est la même que celle qui me relie à Dyson. Heureusement que je fais comme je veux. » répondit Violette en levant les yeux au ciel. « Parfois je me demande si tu ne cherches pas ton bonheur à toi et pas mon bonheur en voulant Dyson comme beau-fils. »
Au pire, s’il le voulait vraiment dans sa famille, il n’avait qu’à l’adopter. C’était complètement possible et là, Violette en serait bien moins contrariée que s’il devenait son mari ! Et une nouvelle fois, l’Indestructible s’offusqua lorsqu’il lui suggéra d’oublier cette histoire d’Iphone. Violette voyait parfaitement ce qu’il était en train de faire ou de tenter de faire, plutôt. Violette croisa ses bras contre sa poitrine. Mais elle retrouva une posture plus normale en ayant une petite idée en tête. Il fallait qu’elle rentre dans son petit stratagème.
« Si tu lui dis, Maman te tueras. Puis elle me tuera. Elle nous tuera tous. C’est ça que tu veux ? »
Venait-elle de retourner les paroles de son père contre lui ? Très certainement. Violette se désintéressa de son père pour porter son regard sur les différents téléphones. Encore quelque pas et ils seraient devant celui que Violette voulait. Et c’est à ce moment-là que son père décida de jouer les moralisateurs.
« Je n’en n’ai pas véritablement besoin…MAIS…j’en ai véritablement envie ! »
Et c’était là toute son importance. S’il pensait que son stratagème allait fonctionner avec Violette il se mettait le doigt dans l’œil. Violette avait grandi.
« Je suis plus une petite fille, ça marche plus ça ! »
Il fallait qu’il s’en rende compte. Néanmoins ce qu’il disait était vrai aussi. Violette fit une petite moue avant d’observer son père.
« Oui…C’est vrai que depuis ma promotion, ma paye est nettement plus agréable. Mais j’aurais vraiment préféré que quelqu’un me l’offre. »
Les cadeaux c’était quand même mieux non ? Violette refixa le téléphone avec envie, tandis qu’elle écoutait son père d’une oreille peu attentive. Il était reparti sur la discussion de l’amour et du fait qu’elle était libre. Et que le plus important c’était qu’elle soit heureuse.
« Mais avoue que tu serais plus heureux, toi, si c’est Dyson que je choisis ! »
En tout cas Violette n’appréciait pas du tout la tournure que tout cela prenait. Cela devenait trop sérieux et c’était jamais bon lorsque son père était trop sérieux. Il l’était rarement. Il avait toujours le mot pour plaisanter. Mais pas là. C’était de pire en pire. Il en venait à parler de sa relation avec Helen. Et de choisir quelqu’un voulant le bonheur de Violette et non le sien. Toujours le regard rivé sur le téléphone, la brune se perdit dans ses pensées.
« Je…Je ne sais pas vraiment ce qu’il veut. » confia Violette sans vraiment s’en rendre compte.
Heureusement que le vendeur était venu pour vanter les mérites de l’Iphone 12. Grâce à son intervention, son père ne pouvait pas rebondir sur les derniers propos de Violette. Sauf que la question de son père la fit tiquer.
« Sérieux Papa ? C'est toi qui compare l'incomparable ! Comparer un objet et un humain. Rien à voir. »
Alors là, il n’avait pas joué sa meilleure carte. Alors Violette continua d’écouter le vendeur qui termina rapidement son propos. Violette le gratifia d’un léger sourire de remerciement.
« Nous allons prendre un petit temps de réflexion. Merci beaucoup ! »
Le vendeur lui rendit son sourire avant de les laisser tranquille. Là au moins, ils seraient tranquilles. Pour combien de temps ? Impossible de savoir mais assez pour demander quelques conseils à son père.
« Et sinon, tu as des idées de cadeaux pour maman ? Je serais bien partie sur un aspirateur Dyson, histoire que tu aies un Dyson à la maison, mais je suis pas sûre qu’elle apprécierait le cadeau. »
Petite pique au passage, Violette ne put s’empêcher d’avoir un sourire amusé avant de retrouver son sérieux.
« En vrai, je cherche vraiment un excellent cadeau pour maman. Elle le mérite. Tu as déjà trouvé ce que tu lui offrirais ? »
☾ ANESIDORA
Robert Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Matt Damon
« J'étais sûr que le look Texas te plairait ! »
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Mr. Indestructible
On est mort on est mort on est vivant mais on est bientôt mort!
« C’est toi qui parle que de Dyson. Regarde, j’avais arrêté. Dyson par ci, Dyson par là ! C’est peut être que tu l’aimes mais que tu le sais pas encore ! »
Et toc ! C’était reparti. Je l’observais, un peu boudeur, alors qu’elle congédia le vendeur. Oui c’était très bien ça. On n’avait pas besoin d’un médiateur pour gérer ce conflit. Qui plus est, elle venait de se confier à demi mot, avant de repartir dans des petites pics et des petites blagues. Au final, elle me ressemblait beaucoup, mais elle avait tendance à oublier que j’étais son père, et que j’avais inventé cette technique ! « Bien sûr que si t’es encore une petite fille. Et tu le seras toujours à mes yeux Violette. Regarde toi, presque taper du pied ! J’en ai pas besoin gngngn j’en ai envie gngngn… La dernière fois que tu m’as fait ça, je t’ai laissé dans le rayon jouet. Et quand je suis revenu, t’avais disparu. J’ai mis une heure à te trouver. »
Je m’en rappelais très bien. Quand elle faisait des colères, elle disparaissait pour plus qu’on la trouve. C’était un peu compliqué à gérer, surtout quand vous passiez pour une andouille à demander aux gens si ils n’avaient pas vu une petite fille brune alors que de toute évidence, puisqu’elle était invisible, elle n’existait pas à leurs yeux. « Maman me tuera, mais j’ai l’habitude. Je reviendrai plus fort ! Tant pis ! T’es en train de retourner la situation à ton avantage, je rêve… Je te signale que c’est moi qui fait ça d’habitude. »
Le vendeur nous regardait d’un air étrange. On sentait qu’il avait envie de nous vendre quelque chose, mais on sentait aussi qu’il avait envie de nous dire de nous calmer. Il semblait paralyser, pris entre deux choix qui n’étaient visiblement pas compatible. « Elle le mérite. Sous entendu je ne le mérite pas. C’est très très vilain ça. Tu serais encore mineur, je t’aurai puni. D’ailleurs, je vais le faire ! »
Je croisais les bras, en pleine réflexion, à la recherche d’une punition à la hauteur de mes moyens. Il fallait toujours que la sanction soit en adéquation avec la faute commise. Bon là, il n’y avait pas de faute à proprement parlé, hormis le fait qu’elle essaie de me manipuler pour servir ses propres intérêts. « On va offrir le dernier Iphone à ta mère. On fait moitié moitié. Et quand tu seras assez grande pour jouer avec, elle te le prêtera peut être héhé. »
Je ricanais dans ma barbe. Les bras toujours croisés, elle savait que je plaisantais. J’allais pas la punir. Même si je réfléchissais quand même à un moyen de me venger de sa petite impertinence. Plus sérieusement, je me massais les sourcils. Je n’avais aucun cadeau encore de prévu pour Helen. Mais c’était normal ça. Je faisais toujours des superbes cadeaux qui plaisaient, mais toujours au dernier moment. « Trêve de blagues, ma chérie. »
Je lui avais attrapé la main. Quand je l’appelais ma chérie, c’était toujours pour lui dire des choses sérieuses. En plus j’avais dit « trêve de blague » donc il y avait une trêve. Cherchant mes mots, j’essayais de remettre les informations que j’avais capté dans cette conversation. Triant ce qui n’était pas utile, de ce qui l’était, je finis par dire : « Y’a pas tellement d’importance, en réalité. Faut aussi laisser le temps aux choses de se faire. Et penser à te protéger, c’est important. Mais je suis vraiment content que tu es trouvé quelqu’un. Ca me rend joyeux. Bon. La trêve est finie. »
J’étais le père de la famille ! C’était moi qui décidait quand on était sérieux et quand on ne l’était pas. Avec un sourire malicieux, je regardais autour de moi. « Ton impertinence t’as fait perdre des points. Tu choisis. Soit tu invites ton prétendant à Noël, et je t’achète l’Iphone X, qui est aussi bien que le 12. Soit tu dis à ta mère que j’ai quitté mon travail en me soutenant, et je t’achète aussi l’Iphone X. En revanche… Si tu fais les deux. Le 12 est à toi. Je suis dur en affaire je sais. »
J’affichais une mine réjouie. J’avais un gendre ! Un petit gendre, rien que pour moi ! J’allais pouvoir lui ébouriffer les cheveux, lui donner des citrons pour que ses petits spermatozoides me donnent que des garçons ! Je serai un papy formidable c’était certains.
*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Danielle Campbell
*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Si ta mère l'apprend...Elle me tuera. Elle nous tuera. Elle tuera tout le monde...
ft. Robert Parr
Mais c’était qu’il était en train de lui foutre le doute ! Violette fronça les sourcils, tentant de démêler le vrai du faux dans ses sentiments. Mais lorsqu’elle s’imagina en train de recouler avec Dyson, Violette ne put s’empêcher de trouver cela bizarre. Non. Clairement ce n’était pas de cette façon qu’elle aimait son Dyson.
« Evidemment que je l’aime Dyson. Mais comme tu aimes Frozone ! »
Et voilà qu’elle était repartie dans ses comparaisons. Mais au moins il serait obligé de comprendre que Dyson et Violette, en couple, c’était impossible dans cette temporalité. Qui sait, dans un futur alternatif (hahaha). Lorsque son père lui expliqua qu’elle serait toujours sa petite fille à ses yeux, Violette ne put s’empêcher d’être touchée. Et évidemment elle le savait. La brune eu un petit sourire en coin avant de taper doucement le bras de son père.
« Et tu resteras toujours mon papa chéri. »
Même si elle avait un deuxième papa dans son cœur, celui qui l’avait beaucoup aidé quand sa famille était encore sur Terre-2 : Chris Brooke. Mais Robert restait le premier dans son cœur. Malgré leurs petites embrouilles et leurs petits piques, elle aimait son père d’un amour inconditionnel. Sa famille, c’était tout pour elle.
« Et t’es fier de toi ? Père indigne va ! M’abandonner au rayon jouet. Aucun parent sensé n’aurait fait ça. C’est entièrement de ta faute si j’ai disparu. Le contrôle de mon invisibilité était très limité et très réactif à mes émotions. T’imagines même pas la colère et le stress dans lequel j’étais quand tu faisais ça. Je le redis, tu étais un père indigne. »
Evidemment, elle ne pensait pas du tout ses paroles. Son père était très loin d’être un père indigne. Il était même plutôt juste et très papa poule. Il aimait sa famille et savait le montrer. Quand son père remarqua la petite combine que Violette tentait de faire, un sourire amusé naquit sur ses lèvres.
« J’ai été à bonne école je te signale ! Je reproduis ce que je vois…à peu près au quotidien ! »
Retourner la situation à son avantage était une marque de fabrique de Mr Indestructible. Et en tant que fille à son papa, Violette tentait d’être une bonne élève. Apparemment, cela fonctionnait parfaitement !
« Tatata ! Il n’y a aucun sous-entendu. C’est toi qui interprète à ta sauce. Et je trouve que tu m’interprète très mal. Maman mérite un beau cadeau. Mais il me semble évident que toi aussi. Qui sait, j’ai peut-être déjà acheté ton cadeau, un autre jour ? »
Violette tenta de résister à l’envie de couler son regard vers son sac rempli de petites conneries. Lui qui pensait que c’était pour un éventuel petit copain, il se trompait lourdement. Violette fronça les sourcils lorsque son père décida de la punir. Non mais sérieusement ! Quel père punissait sa fille majeure ? AUCUN !
« Ok. Je donnerais ton cadeau à un père plus sympa que toi ! »
Sous-entendu, Chris Brooke. Violette lui tira gentiment la langue. Bien sûr qu’elle savait qu’il plaisantait et qu’à aucun moment ils n’achèteraient un Iphone à Helen. Elle n’en avait pas réellement l’utilité et surtout l’envie. Mais de quoi avait-elle envie ?
« Sérieusement, faut vraiment qu’on réfléchisse à un super cadeau pour maman. J’avais fait une petite liste dans ma tête mais je trouve ça tellement bateau. Je pensais à une parure de bijoux : collier, bracelet, boucle d’oreille. Ou alors un voyage. Mais je trouve que le voyage, c’est plutôt toi qui devrait lui offrir. Un truc en amoureux. Que vous deux. Je pense que ça pourrait vous faire du bien… »
Violette arrêta son monologue. Sa mine se décomposa lorsqu’elle pensa à l’état de sa mère. Violette soupira légèrement.
« …depuis que je vous ai annoncé ce qui m’ait arrivé, j’ai l’impression que ça a chamboulé tout le monde. Enfin. Je veux dire c’est normal. Mais c’est comme si ça avait brisé maman…Et j’espère sincèrement que…ça n’a pas brisé notre famille… »
Est-ce que ses parents s’entendaient toujours aussi bien malgré la bombe de Violette ? Miss Indestructible ne le savait pas et elle espérait ne pas être la cause de problèmes dans leur couple. La discussion était devenue sérieuse, tant avec le sujet que Violette avait lancé qu’avec le sujet que Papa Indestructible continuait d’alimenter.
Mais Violette ne répondit rien. Comment faire comprendre à son père que cette relation était beaucoup plus compliqué qu’il ne pouvait l’imaginer. Trouver quelqu’un était un grand mot. Violette effleura le fameux IPhone X, dont parlait son père, de son index avant d’observer son père la bouche grande ouverte.
« Tu me fais du chantage ? » s’offensa Violette « Dur en affaire est un euphémisme papa. »
Violette croisa les bras. Il fallait qu’elle prenne à son propre jeu. Mais il était évident qu’il était plus fort qu’elle à tout ça. La jeune femme ne pouvait que s’incliner face à cette manche, brillement remporté par son père.
« Je peux toujours essayer d’inviter mon prétendant à Noël mais c’est quelqu’un de très…indépendant et libre. Alors je suis pas sûre qu’il accepte l’invitation. »
Savait-il au moins ce que c’était Noël ? Violette n’en n’était pas sûr…s’il avait toujours vécu à Neverland ? C’était une question qu’il fallait qu’elle lui pose lorsqu’ils se reverraient. En tout cas, l’inviter à un repas de famille, il était hors de question. Comment le prendrait ses parents si elle leur présentait le célèbre garçon volant, le garçon qui refuse de grandir.
« Mais tu es sûr de vouloir me faire choisir l’Iphone X ? Cela voudrait dire qu’il faudrait que j’appelle le vendeur, qu’il nous fasse la présentation de ce téléphone. Et ensuite, il faudra que je lui demande les différences entre les deux modèles. Olalala…ça risque de prendre du temps. As-tu vraiment le temps d’écouter encore un vendeur ? As-tu vraiment envie ? »
Etait-elle en train de tenter de le prendre à son propre jeu ? Oui. Le chantage était beaucoup plus subtil, comme l’était Violette, comme l’étaient les filles d’une manière générale. Une fois de plus, Violette avait clairement été à bonne école !