« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le printemps n’était plus très loin. Les températures commençaient doucement à remonter. Le mois de Février venait de se terminer, laissant place au mois de Mars. La vie suivait son chemin, rythmé par les événements imprévus et les événements organisés par la ville. A sa connaissance, pour l’instant, il n’y avait aucun évènement de prévu par Storybrooke. Cependant, il y avait eu plusieurs fois à la télévision, une publicité pour participer à l’émission « Dors chez… » et Violette avait décidé de tenter sa chance. Mais pas que ! Elle avait également décidé d’inscrire sa sœur de cœur sans même la prévenir. Une soirée pyjama surprise, c’était une excellente idée non ? Oh. Elle aurait pu proposer à son meilleur ami de participer au tirage au sort avec elle, mais ils avaient fait de nombreuses soirées ensemble…à l’inverse d’Honey et Violette. Enfin…de toute façon il fallait être tiré au sort pour participer à l’émission. Et Violette n’était que très peu chanceuse dans les tirages au sort. Le pire c’était dans les concours sur les réseaux sociaux : une centaine de participation pour 0 gain. La poisse.
Assise sur son canapé, Violette avait justement invité Dyson à prendre le petit déjeuner avec elle. C’était quelque chose qu’ils faisaient régulièrement. Partager des petits moments avec ses proches, c’était ce qu’elle adorait. Ils mangeaient leurs petites viennoiseries tout en discutant de tout et de rien, en ayant pour bruit de fond la télévision en face d’eux. Violette s’arrêta brusquement lorsqu’elle entendit la pub pour « Dors chez… ». La publicité disait que la prochaine édition reviendrait bientôt sur les écrans. Il fallait comprendre à cela que le tirage au sort avait eu lieu. Dyson eut un sourire amusé en regardant à son tour la publicité.
« Tiens ils le refont, Derek et Duncan avaient participé à celui qui faisait passer Aloysius pour un psychopathe, c’était marrant. »
Violette fronça les sourcils en entendant le nom d’Aloysius.
« Sérieusement ? Le pauvre. Il est pas psychopathe mais psychiatre. Tu me diras, les deux mots commencent pareil. La production a peut-être voulu jouer sur ça. »
« La chaîne appartient à Dionysos, cherche pas plus loin. Derek et Duncan ont déjà été pris dans une télé réalité malgré eux, uniquement parce que le dieu du vin voulait surprendre sa famille et qu’il a confondu les jumeaux avec... euh... La Reine des Neiges. A partir de là, plus rien ne me surprend sur Slife. C’est marrant. »
Violette fit les yeux ronds, avalant difficilement son café.
« Tu commences à me faire peur. J’ai envoyé ma candidature pour la prochaine édition…Et surtout, j’ai fait aussi un dossier pour Honey sans l’avertir. J’ai peur de le regretter. Quoi que…j’ai l’impression que le tirage au sort a déjà eu lieu et aux dernières nouvelles…bah j’ai pas été contacté. C’est peut-être mieux comme ça. » expliqua Violette avant de rire nerveusement.
« Sérieux ??? C’EST GENIAL ! Enfin vous allez sûrement le regretter mais ça sera tellement marrant pour moi à regarder ! » annonça Dyson qui semblait surexcité à la possible participation de Violette et Honey !
« Mets pas la charrue avant les bœufs ! J’ai pas été contactée pour le moment. Mais…peut-être qu’Honey oui ?! Il faut absolument que j’aille la voir. Ne serait-ce que pour lui expliquer que ce n’est pas un canular. » rigola Violette, amusée par la situation, tout comme Dyson.
« Je peux sûrement jouer de mes relations pour vous faire passer. »
La sonnette de l’appartement retentit. Violette fronça les sourcils, observant d’abord son portable pour savoir quelle heure il était.
« Tôt pour de la visite, non ? Je vais aller voir, bouge pas petit tricheur. » lança Violette d’un ton espiègle pour rebondir sur ce qu’il avait dit juste avant.
L’Indestructible se leva d’un bon, son bol encore dans les mains. Elle alla jusqu’à la porte qu’elle ouvrit doucement.
« Oui ? » demanda-t-elle face à l’inconnu.
De premiers abords, il ressemblait à un coursier. Sauf que Violette n’avait rien commandé récemment.
« Vous êtes bien Violette Parr ? C’est pour vous ! » lui indiqua-t-il en lui tendant une enveloppe et un colis.
« Mais…je n’ai rien command… » commença Violette avant de s’arrêter brusquement en voyant l’expéditeur : Slife. « Merci ! Bonne journée ! » termina Violette en faisant un petit signe de la main et en refermant la porte.
Le colis et l’enveloppe dans les mains, Violette fit le chemin inverse pour retourner vers Dyson.
« Finalement, tu n’auras pas besoin de tricher ! Je crois que j’ai été prise ! » s’exclama-t-elle en levant l’enveloppe en l’air.
Pour en être sûre, il fallait ouvrir ce qu’elle venait de recevoir. Et pour cela, Violette revint se placer à côté de Dyson. Elle ouvrit d’abord l’enveloppe dans laquelle il y avait un mot de Slife. Violette le lut à haute voix. Il indiquait qu’elle avait été tirée au sort. Il était précisé qu’elle avait reçu un colis dans lequel il y avait un sac à dos avec le logo de Slife. Ce sac serait sa valise. Mais la lettre précisa aussi les affaires qu’ils avaient le droit d’emmener.
« Une brosse à dent, un pyjama et deux ou trois cotons-tiges. » relut Violette avant de froncer les sourcils. « C’est light quand même. On peut même pas prendre une brosse à cheveux. Oh punaise. On peut rien emmener d’autres ! Vraiment rien ! Ni téléphone, ni argent, ni thermomètre…pourquoi ils précisent ça ? T’en connais beaucoup des gens qui se baladent avec un thermomètre sur eux ? Aucune montre au poignet, aucun bijoux ?! J’ai l’impression de participer à une édition de Koh-Lanta…C’est dingue ! »
Violette arqua un sourcil, surprise par tout ça. Dyson, lui, sembla réfléchir un moment.
« Mmh, tu penses à Koh Lanta, moi je pense au fait que ça fait vraiment demande de tueur. Mais si c’est le cas j’espère, ça sera marrant à regarder ! » répondit-il en lui faisant un clin d’œil. « Allez fais pas cette tête, tu sais bien que c’est une idée marrante de croire qu’on peut te tuer »
Violette leva les yeux au ciel avec un sourire amusé au coin des lèvres.
« Oui laissons les croire cela. »
Il était évident que c’était le contraire qui était vrai. C’était Violette qui tuait les gens…malheureusement. Mais ça, elle n’allait pas le crier sur tous les toits ! En tout cas, Violette avait la journée pour avaler la nouvelle et se préparer. Mais elle avait aussi envie de savoir si sa sœur de cœur avait reçu la même chose qu’elle ou non. Alors, lorsque son petit déjeuner fut terminé avec Dyson, Violette décida de passer une journée normale.
Après le départ de son meilleur ami, Violette prépara son sac à dos. Elle y mit à l’intérieur les quelques petits choses demandées dont un pyjama piloulou aux motifs pingouin. Tant pis si elle était ridicule à la télévision, elle voulait surtout éviter d’envoyer un message de séduction aux autres participants à l’édition. Elle allait quand même dans l’inconnu !
Une fois son sac fait, Violette alla travailler à la Mairie, en prenant bien le soin de prendre son sac avec elle. Car ce qu’elle avait prévu c’était de passer chez sa sœur de cœur pour savoir si elle avait reçu la même chose qu’elle.
17H30. Dans une petite demi-heure, elle allait devoir se rendre à l’adresse indiquée. Mais avant ça, elle s’arrêta chez Honey. Violette sonna à l’interphone et la jolie blonde lui ouvrit la porte du bâtiment. Puis en moins d’une minute, Violette se trouva devant la porte, déjà ouverte. Comme d’habitude.
« Alooooooors ? Aurais-tu reçu la même chose que moi ? » demanda Violette en tournant le dos à Honey, pour lui montrer son sac à dos Slife. « Dis-moi que tu l’as reçu ! »
Si jamais elle l’avait pas reçu, Violette se sentirait très mal de se pavaner devant elle. Non. Il fallait qu’Honey ait reçu la bonne nouvelle ! Encore mieux, il fallait qu’elle soit ensemble à dormir chez la même personne ! Une vraie soirée pyjama…à la différence près qu’il y aurait sans doute des caméras et que cela serait diffusé sur Slife.
☾ ANESIDORA
Honey Lemon
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Honey ne regardait pas la chaine de télévision Slife. Elle savait qu'elle existait parce qu'elle était automatiquement incluse dans le bouquet de chaine qu'elle et Wallace captaient (en plus de leur abonnement à Netflix), avait entendu parler de son propriétaire et s'en tenait à ça. La télé-réalité, ce n'était vraiment pas son truc. En fait, elle trouvait le concept idiot et malsain et il n'était pas sans lui rappeler des expériences passées qu'elle aurait préféré ne jamais vivre. Quant au nom qu'on lui avait choisi, il était mensonger. Il n'y avait rien de réalité dans cette télé. Les scènes étaient remontées, les propos tronqués pour être déformés ; l'objectif était de faire le buzz au détriment de la vie privée d'individus plus ou moins conscients des conséquences pour leur intimité et plus ils se ridiculisaient, plus les producteurs et le spectateur les aimaient. La télé-réalité n'existait que pour permettre aux autres du rire du malheur de leur prochain et de les encourager à continuer leurs exploits qui n'en étaient pas en envoyant toutes les semaines un chiffre par SMS. Maintenant que vous disposez de ces informations, vous savez donc qu'il était évident que Honey n'avait pas pu voir la publicité proposant aux habitants de la ville de s'inscrire à un tirage au sort pour aller dormir chez un inconnu. Et vous savez également que, même si elle l'avait vue, elle n'aurait jamais ô grand jamais décidé de s'inscrire. Qui aurait l'idée stupide de communiquer des informations personnelles telles que son nom et son adresse à une boite de production qui prétendait peut-être seulement de respecter la General Data Protection Regulation ? Certainement pas une femme consciente de toute la mesquinerie dont les humains avaient coutume de se repaître allègrement ! Elle fut donc très surprise quand un coursier sonna chez elle en lui demandant de confirmer son identité (ce qui était idiot vu les noms apposés à côté de la sonnette de l'appartement qui laissaient présager que soit elle soit Wallace pouvaient ouvrir la porte) avant de lui remettre un colis envoyé par cette même chaîne de télévision. Honey l'observa, sourcil arqué, tandis que le coursier s'en allait sans demander son reste. Puis elle l'abandonna sans l'ouvrir au bas du placard dans lequel elle stockait. Honey n'avait jamais rien demandé à Slife alors il ne pouvait s'agir que de deux choses : soit la chaîne télévisée utilisait une base de données fournies par un opérateur, soit ils avaient commis une erreur. Car qui aurait sciemment communiquer des informations personnelles la concernant sans demander son avis ? Assurément pas une personne bienveillante ! Heureusement, elle disposait de suffisamment de connaissances informatiques pour s'introduire dans le système de la chaîne télévisée locale et supprimer toutes les informations la concernant. Mais plus tard. Le coursier l'avait interrompue dans ses équations et Honey comptait bien reprendre le travail qu'elle avait en cours. Le reste de l'après-midi se passa, d'ailleurs, selon ses plans. Honey resta à son bureau, entourée d'une multitudes de pages noircies d'équation pendant des heures et des heures, avec pour seule compagnie celle de son chat noir qui l'observait avec intérêt entre deux siestes et s'en contenta parfaitement. Puis à dix-sept heures trente environ, alors que la jeune femme terminait de débarrasser son bureau de toutes ses affaires, on sonna à sa porte. Cette fois, si c'était encore pour lui apporter quelque chose qu'elle n'avait pas demandé, elle refuserait, purement et simplement. Heureusement (du moins, le pensa-t-elle), c'était en fait Violette qui lui rendait visite. Tout le corps de Honey se détendit à cette perspective et elle l'invita à monter avec enthousiasme. Mais quand la jeune femme débarqua pour lui montrer son sac Slife en demandant si elle avait reçu "la même chose", la mâchoire de la jolie blonde se contracta. Cette phrase, pourtant si innocente, impliquait bien trop de choses pour que son esprit ne commence pas à combler les blancs pour expliquer comment un colis indésiré était arrivé en sa possession. Croisant les bras comme si ce geste pouvait la protéger de Slife, Honey demanda d'une voix plus dure que d'ordinaire : - Violette, veux-tu bien m'expliquer pourquoi j'aurais dû recevoir un sac à dos qui n'est pas à mon goût, pour un dos qui ne porte plus rien, de la part d'une chaine télévisée que j'abhorre, le tout, sans jamais en avoir fait la demande explicite ? Cette question eut l'effet d'une douche froide sur Violette qui perdit tout son entrain et demanda d'une voix mal assurée : - Euuuuh...pourquoi j’ai l’impression que tu n’es pas contente ? - Sans doute parce que je ne suis pas contente, répondit Honey sans détour. J'ai reçu un colis Slife mais je ne l'ai pas ouvert. Parce que je ne leur ai pas demandé de m'envoyer un colis. Mais que manifestement ils ont accès à mes données personnelles puisqu'ils connaissent mon adresse. Et plus cette conversation avance plus j'ai l'impression que c'est de ta faute s'ils ont mon adresse et dieu sait quelles autres informations. Comme le font souvent les coupables quand ils sont démasqués, Violette baissa la tête avant d'avouer : - Il se pourrait qu’une adorable petite sœur de cœur ait voulu faire une surprise à sa grande sœur de cœur en déposant pour elle un dossier de candidature à l’émission « Dors chez... ». Du coup... ils n’ont pas que ton adresse ..., conclut-elle en touchant ses deux index comme quelqu’un qui remarque qu’il a peut être fait une bêtise. Honey ouvrit la bouche puis la referma sans avoir rien dit. Elle se pinça l'arête du nez, en proie à une intense concentration pour ne pas exploser comme une bombe H. Finalement, en parvenant difficilement à moduler sa voix, elle reprit : - Tu sais que grâce à toi je vais devoir pirater les serveurs informatiques de la chaine télé locale pour me supprimer de leur base de données ? Je pense pas que ce sera difficile mais ça sera illégal, dans tous les cas. Parce que tu as cru intelligent de m'inscrire à je ne sais pas quelle émission de télé-réalité stupide dont le seul but est de fait de l'audience au détriment de ses participants, de les ridiculiser devant tout le monde dans l'espoir de réaliser la plus grande part d'audience en prime time, je vais peut-être allée en prison. Non mais tu avais QUOI EXACTEMENT EN TETE QUAND TU AS FAIT CA ? finit-elle par crier les yeux baignés de larmes. Les essuyant d'un revers de main, Honey ajouta : - Si, dans mon entourage, il y a bien UNE PERSONNE qui, je pensais, maitrisait le concept de consentement, j'aurais cru que c'était toi. Totalement désemparée, Violette eut un moment de recul auquel Honey ne prêta pas réellement attention. - Je...je...je ne voyais pas le souci. C’est seulement diffusé dans Storybrooke ! Et presque tout le monde se connaît ... j’ai pas pris ça au sérieux. Je voyais plutôt l’opportunité de faire une pyjama party mais de manière plus originale. Je pensais vraiment pas que tu le prendrais comme ça...Je...je suis vraiment désolée, Honey..., assura-t-elle en se mordant l’intérieur des joues, l’humidité commençant à apparaître dans les yeux. - Ce n'est pas parce que c'est seulement diffusé chez nous que nos données personnelles ne sont pas revendues. Ou conservées au delà des limites de temps fixées par la RGDP. Tu as signé un papier en mon nom, c'est de l'usurpation d'identité. Ils ne me croiront pas si je dis que je n'étais pas consentante parce que le papier est signé. Je ne connais pas tout le monde ici et je ne veux pas être le nouveau monstre de foire du coin parce que je suis ce que je suis. Et, puisque tu n'as pas pris la peine de demander non plus, j'ai HORREUR des pyjama parties. Tu l'aurais su si tu avais demandé si ça m'intéressait de m"inscrire avec toi. Tu peux récupérer le carton Slife, il est dans le placard. Ouvre-le si tu veux et ensuite... Tu peux partir en claquant la porte, conclut Honey en se dirigeant vers sa chambre.
Violette avait récupérer le colis pour l'ouvrir, y récupérer les mêmes choses que ce qu'elle-même avait reçu et poussa, après un temps, non pas la porte de l'entrée mais celle de la chambre de Honey qui ne l'avait pas entendue toquer. Elle réalisait peu à peu que pirater Slife ne pourrait pas attendre le weekend prochain mais n'en avait, pour le moment, pas la foi. Elle se contentait de caresser le poil soyeux de Schrödinger qui était instinctivement monté sur ses genoux en la voyant arriver. - Je pensais te faire plaisir en te faisant vivre une nouvelle expérience. Après ce que tu as vécu avec le JAHR...je pensais que tu apprécierais, entendit-elle Violette dire dans son dos. Elle entendait ses arguments et ses regrets mais elle n'avait pas la foi, cette fois, d'être kantienne. Oui, les intentions de Violette n'étaient pas mauvaises, mais leurs conséquences étaient pires que désastreuses. Sa "bonne idée" faisait remonter l'un des pires souvenirs de Honey qui le combinait irrémédiablement à la perspective de passer à la télé. Quitte à être martyrisée, c'était tellement plus drôle que le calvaire soit public, c'était bien connu. D'ailleurs, on avait inventé les réseaux sociaux bien avant Terre-1 de là où Honey venait. C'était presque pareil. De son côté, Violette poursuivait son argumentation : - Et pour les pyjamas parties, je l’ignorais, concéda-t-elle puisqu'elle n'avait pas pris la peine de poser la question. Mais on m’a toujours dit qu’il fallait combattre le mal par le mal. La plaisanterie tomba à plat. - Trêve de plaisanterie, reprit alors Violette. Pourquoi tu as les pyjamas parties en horreur ? - Si tu permets j'ai pas envie d'en parler maintenant, rétorqua Honey. De toute façon j'imagine que tu es venue me dire que j'ai aussi reçu un sac et sans doute une destination pour aller dormir chez dieu sait qui ? Et tu voudrais que j'accepte probablement dans l'espoir de te racheter en me faisant passer une super nuit qui me fera oublier les caméras qui attendent seulement que je leur donne du buzz ? demanda-t-elle en se retournant pour l'observer dans l'encadrement de la porte. - Hmmm....j’aurais peut être pas utiliser ses termes là mais dans l’idée oui ! répondit Violette en allant s'asseoir sur le lit. Je ne sais pas chez qui tu vas dormir. Je sais même pas si nous sommes ensemble. J’ai reçu une adresse mais je sais pas si c’est la même que la tienne. En tout cas ce que je veux c’est que tu tentes l’expérience en mettant tous tes préjugés de côté ! - Eh bien j'ai déjà tenté l'expérience soirée pyjama et j'ai déjà tenté l'expérience vie privée déballée. Merci. Mais vas y, te gêne pas pour regarder chez qui je suis invitée à être humiliée. - Personne ne sera humilié ! Et je ne laisserais jamais personne s’en prendre à toi ! s'écria-t-elle. Et quelques instants plus tard, avant que Honey ne puisse lui faire remarquer que son don n'était pas de prédire l'avenir, elle ajouta en montrant l'enveloppe avec l'adresse : - Oh j'ai l'impression qu'on va à la même ! Violette compara effectivement son papier et celui de Honey et le confirma : - Oui oui. Nous sommes ensemble ! Trop cool ! explosa-t-elle de joie avant que l'air fermé de Honey ne la fasse se calmer. Je veux dire youhou, je vais vraiment pouvoir faire en sorte que personne ne t’humilie ! Par contre il y a le nom de l’hôte ni dans ma lettre ni dans la tienne...Du coup aucune idée de chez qui on va, désolée ! ajouta-t-elle après avoir retourné tous les papiers dans tous les sens. - Tu vois, tout est prévu, calculé, pensé pour mettre les participants de ce jeu idiot dans une mauvaise situation, une situation stressante qui finira en situation humiliante conservée pendant des années sur des serveurs auxquels tout le monde a accès. Je sais de quoi je parle, ajouta Honey qui ne haussait plus le ton à présent en récupérant la lettre qui lui était adressée pour la lire pour la première fois. Et on nous demande d'apporter des objets loufoques pour tester notre propension à nous conformer bêtement à des instructions incohérentes visant à nous abrutir autant que le programme télé en question. Téléphones interdits, évidemment, comme ça on ne peut pas appeler à l'aide ou se faire géolocaliser si besoin. Pas d'A.S.T.R.I.D. comme c'est pratique pour organiser un assassinat sous couvert d'une émission de télé censée apporter la gloire et l'admiration. Mais oui, je suis persuadée que c'est hilarant de dormir chez n'importe quel crétin assez intellectuellement diminué pour prêter, si jamais c'est véritablement le cas, son habitation à une chaîne de télé et y recevoir n'importe qui avec n'importe quelles intentions. Tu as raison. Allons-y, ça va être tellement amusant, ironisa la jeune femme, ce qu'elle faisait très rarement, en récupérant furieusement le sac hideux que la production lui avait envoyé pour y mettre un pyjama avant de partir récupérer sa brosse à dents et trois cotons tige pour les y jeter tout aussi violemment. Le sac prêt, Honey leva les yeux au plafond et demanda à A.S.T.R.I.D. de retenir l'adresse sur le papier en stipulant qu'elle devait y envoyer la police si elle n'était pas revenue demain à midi et, entre temps, de prévenir Wallace quand il rentrerait pour pas qu'il ne s'inquiète. Puis elle donna son sac à Violette. - Je peux pas manœuvrer un fauteuil roulant ET porter un sac à dos sur mes genoux. Tu vois, encore un truc EXTREMEMENT bien pensé. J'espère que j'ai le droit à un fauteuil roulant parce que ce n'est pas précisé sur l'invitation. On s'amuse déjà tellement que je parie que ce sera une maison à étages. Mais je ne veux pas ton aide si c'est le cas. Tu m'as déjà suffisamment aidée pour un très, très LONG moment. Maintenant ne trainons pas, on va être en retard à cet événement si fabuleux. J'espère que tu es aussi enchantée que moi par la soirée et la nuit qui s'annoncent. Pour info, je viens uniquement pour te ramener en un seul morceau demain - ou plus tôt le cas échéant. Ta mère m'en voudrait s'il t'arrivait malheur et que je n'avais pas agi. De toute façon j'ai déjà écrit un testament, mes affaires sont en ordre si besoin. Et : je roule plus vite que tu ne cours. Mais après cette nuit... Laisse-moi tranquille, s'il te plait. Tu as perdu ma confiance. Désolée.
Violette et Honey se rendirent à l'adresse indiquée en silence, Honey roulant derrière Violette qui portait deux sac à dos, heureusement légers. La jolie blonde, qui ne souriait pas, contrairement à l'ordinaire, ne pouvait s'empêcher de penser à Evelyn. Elle aurait voulu courir, ou bien voler jusqu'à elle. Evelyn n'aurait jamais fait une chose pareille. Même si elle ne connaissait pas l'histoire. Evelyn aurait recueilli son consentement. Evelyn lui manquait tellement... Pourquoi elle était partie ? Pour le travail, évidemment. Elle avait eu raison, c'était une occasion en or. Honey aurait dû chercher un poste dans son coin et partir avec elle. Alors elle aurait toujours sa BFF ex robot qui comprenait le fonctionnement singulier de son cerveau et n'était pas une intelligence artificielle sans corps. Si elle avait eu son téléphone elle aurait aimé lui envoyer un texto pour lui dire qu'elle l'aimait beaucoup et qu'elle lui manquait encore plus. Elles arrivèrent devant un beau manoir et attendirent leur hôte sans sonner. Si elle avait pu prendre une montre, Honey aurait adoré lancer un compte à rebours pour voir peu à peu le temps l'emmener vers la fin de cette soirée.
Stefan Vulpesco
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| Conte : Dracula | Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes
La télé réalité… Le vampire n'y était pas accoutumé. A vrai dire, il n'avait jamais regardé. C’est à peine s'il ouvre sa télévision, par ailleurs. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Il préfère les journaux et les livres. Ça, il connait par cœur. Les « boites à images", par contre, c'était une autre histoire. Donc, en recevant une lettre proposant aux gens de s’inscrire, il avait été tenté de jeter le bon d’inscription. Cela se serait terminé là et nous n'aurions pas eu d’histoire. A peine il tenait le papier au dessus de la corbeille qu'il changea d'avis et alla plutôt chercher sa plume et son ancrié. Oui, bon… Ce n'est plus trop la mode, mais a la maison il aime bien être old school. C’était une opportunité intéressante pour lui. Certains vampires prônent la discrétion afin de survivre au contraire, Dracula prônait la mise en valeur. Les inconnus, ça fait peur. Par contre, quelqu’un de sympathique que tu as vu a la télévision ou a qui tu a parlé durant une soirée pyjama, tu n'iras pas t'en méfier. Pas vrai? S'il attirait l’attention, il serait paradoxalement invisible puisque l'on n'accuse pas de crimes quelqu’un qu'on connait et qui semble sympathique.
Plusieurs jours plus tard, on frappe a sa porte. Un coursier lui tend une enveloppe et lui explique de ne pas toucher a la boite noire devant chez lui. Pas plus intéressé que ca par une boite, il retourne a l’intérieur pour lire la missive. Bien! Il avait été sélectionné pour cette soirée. Il n'avait pas compris que c’était un « pyjama party", mais il ferait de son mieux pour être un bon hôte. Justement, il alla faire l’épicerie et rempli le frigo vide pour alimenter ses invités mais surtout ne pas attirer de questionnements. Les humains doivent s’alimenter et pas de sang. Les règles, par contre, ne faisait pas trop plaisir a ce dernier en découvrant qu'il ne devait y avoir que l’hôte et les deux invités dans la maison. Il n'allait quand même pas jeter son fila dehors! Heureusement, juste en face de chez lui vivait une vieille dame reconnue pour sa bonté et son amour pour ses petits-enfants. Il lui demanda, mal a l’aise, de lui rendre le service d’accueillir son fils pour cette nuit et heureusement, elle accepta. Par contre, Damian n'était pas ravis d’être loger et surveiller par la voisine a son âge. Après tout, malgré son apparence enfantine, il avait 500 ans et plus. Il fit la tête a son père toute la journée avant de quitter quelques minutes avant le rendez-vous.
18h tapante, le directeur de l’université était en pyjama. Forcément, il portait la chemise qui allait avec le bas. C’était plus polie! On disait dans les règles que les invités ne devaient pas frapper a la porte, mais heureusement quand même que l'ouïe du vampire était fine. Il avait compris sans même les voir a qui il avait a faire. Sacré coïncidence ! Ouvrant le battant, il mis les pieds sur son porche en souriant a ses deux convives. Il remarquait que si Violette Parr semblait a l'aise avec le principe de soirée pyjama, Honey Lemon, de son côté, était crispée. Avait-elle peur de dormir avec un monstre dans la chambre d'a côté ?
- Quelle surprise! C'est vous qui vous vous retrouvez avec moi pour cette nuit! Le monde est petit… Bref, bienvenue a la demeure Vulpesco. J’espère que vous apprécierez votre soirée. Je vous invite a rentrer. Je pense que vous êtes les premières personnes à mettre les pieds ici en dehors de moi et mon fils! D'ailleurs miss Lemon, vous en faites une de ces têtes ! Détendez-vous ! Vous êtes en sécurité ici. C'est promis.
*Violette Parr
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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
En allant chez Honey, Violette ne pensait pas tomber d’aussi haut. Depuis 2018, c’était la première fois qu’elle voyait Honey réellement fâchée contre elle. L’Indestructible ne savait plus où se mettre. Aussi, elle tenta de rattraper le coup. D’abord en faisant de l’humour, puis en cherchant à comprendre ce qui n’allait pas pour essayer de l’aider. Mais ça ne changeait rien. Honey était toujours affreusement remonté contre Violette. Et la jeune femme n’avait pas l’habitude. Elle ne savait plus comment réagir, si ce n’est que montrer toute la tristesse qu’elle ressentait. Tout d’abord, Violette se referma légèrement sur elle, comme lorsqu’elle était l’adolescente timide qu’Honey avait rencontré dans ce fameux mail. Puis, elle continua à aider malgré tout son amie, espérant qu’elle se calmerait rapidement.
C’est pourquoi Violette ne rouspéta pas lorsque Honey lui donna son sac à dos. Il était évident que dans sa condition, c’était compliqué. Quoi que…Violette imaginait bien le mettre derrière son fauteuil roulant, comme un cartable derrière la chaise d’un élève. Mais ne voulant pas s’attirer encore plus les foudres de son amie, Violette mit le sac sur une de ses épaules. Heureusement qu’ils étaient très peu rempli. Et la dernière phrase de sa sœur de cœur lui fit l’effet d’un coup de massue voire même d’un coup de poignard dans le cœur.
« Et je respecterais ta volonté… » soupira Violette dans une petite voix remplie de tristesse.
Comment aurait-elle pu savoir que d’inscrire sa sœur de cœur à cette télé-réalité conduirait à ce break d’amitié. Violette avait le cœur déchiré mais elle tentait de garder la tête haute, d’être forte. C’était moyennement réussi puisque l’on pouvait facilement voir que Violette était très peinée.
En tout logique, le voyage se passa dans le silence le plus total. L’ambiance était glacial entre les deux jeunes femmes….et c’était bizarre. Cela ne s’était jamais produit auparavant. Pendant le trajet, Violette avait cherché des idées pour se racheter. Néanmoins, elle les avait toutes laissés de côté. Car racheter une confiance c’était loin d’être plus facile que de racheter du nutella. Violette n’avait jamais été confrontée à ce cas de figure. Et jamais elle ne s’était imaginait qu’elle perdrait aussi brutalement la confiance d’Honey.
Et le destin n’était clairement pas en faveur de Violette. Arrivées à l’adresse indiquée, Violette observa le beau manoir. Jusqu’à là, ça pouvait aller. C’était un manoir gigantesque et magnifique, ils allaient sans doute passer une bonne soirée….enfin une bonne nuit dans une literie confortable. Mais lorsque la porte s’ouvrit, Violette tomba des nues. Leur hôte de la soirée était Stefan. Violette osa couler un regard un tiers triste, un tiers désolée, un tiers déconcertée vers Honey avant de reposer toute son attention sur Stefan qui les accueillait de manière plutôt chaleureuse. Etrange. Ca ne lui ressemblait pas tant que ça.
« Et bien au moins, nous n’aurons pas besoin de faire les présentations. » répondit finalement Violette.
Elle ne savait absolument pas comment elle devait se comporter face à cette nouvelle. Est-ce qu’Honey serait plus rassuré de dormir chez Stefan que chez un inconnu ? Après tout, elle semblait plutôt bien l’apprécier. Puis, ils avaient partagé un baiser, plus au moins. Oh punaise ! A cette pensée Violette écarquilla les yeux. Crotte…elle allait certainement tenir la chandelle. L’horreur. Violette tourna la tête vers Honey, qui était toujours crispé avant de se rapprocher de Stefan, un sourcil arqué.
« Pourquoi vous faites cette émission ? Je savais pas que vous connaissiez le concept de télé-réalité ! C’est quelque chose de très 21ème siècle pourtant ! »
C’était surprenant ! Mais cela prouvait aussi que Stefan cherchait à s’intégrer dans ce monde, dans ce siècle. Et on ne pouvait pas le lui reprocher. Violette brisa les derniers centimètres qui les séparaient de Stefan pour lui chuchoter à l’oreille – chose absurde puisqu’il pouvait entendre les chuchotements même à l’autre bout du jardin.
« Honey fait me fait la gueule parce que je l’ai inscrite sans la prévenir. Du coup, soyez sympa, évitez d’en rajouter une couche. Au pire, profitez-en pour faire quelque chose de gentil envers elle ce soir ! »
Avec ça, il marquerait à coup sûr des points auprès de la scientifique. La jeune femme fit une petite moue de chien battue à Stefan avant de poser son regard sur le cube noir qui commençait à prendre forme. Cela agissait comme un objet gonflable. Résultat, le cube venait de se transformer en toilette portatif. Un WC devant une maison. C’était quand même louche. Devant ces toilettes portatives, il y avait une boîte. Cette dernière s’ouvrit toute seule, comme par magie. L’Indestructible jeta un œil à l’intérieur. Un lecteur cassette se trouvait là, avec des écouteurs.
« Non mais ils ont eu une coupure dans leur budget ? »
Les lecteurs cassette c’était ultra vieux. Normalement les indications auraient dû être données par l’intermédiaire d’une tablette, comme dans toute émission qui se respecte, non ? Violette roula des yeux avant de finalement prendre le lecteur cassette et de mettre les écouteurs dans les oreilles. Elle appuya sur tous les boutons possibles avant finalement d’entendre les consignes. Elle les écouta silencieusement et lorsque ce fut terminé, elle reposa le lecteur cassette dans la boite.
« Donc. Ce cube est devenu une cabine dans laquelle nous devons rentrer chacun notre tour pour enfiler notre pyjama. Et prendre les affaires de nos sacs…pour ceux qui ont des sacs. Ainsi, quand on sortira de cette cabine, nous aurons plus que nos pyjamas, notre brosse à dent en main et nos deux cotons tiges ! »
Violette avait l’impression d’avoir été claire. Aussi, elle ne posa pas la fameuse question : « tout le monde a compris ? ». Surtout pas à Honey qui semblait encore être complètement remonté contre Violette. Ce n’était pas le moment de mettre de l’huile sur le feu. Violette fut la première à passer dans la cabine. Elle en sortit rapidement avec sa brosse à dent et ses cotons tiges. Quand Honey et Stefan passèrent à leur tour dans la cabine et qu’ils en ressortirent aussi, Violette annonça la suite de ce qu’elle avait entendu.
« Maintenant que nous sommes habillés pour la soirée, nous pouvons entrer. »
En temps normal, c’était l’hôte de la maison qui invitait à entrer. Mais il l’avait déjà fait auparavant, donc Violette ne faisait que rappeler ce qu’il avait déjà dit. Lorsqu’ils entrèrent, une lettre se trouva sur le sol. A moins que Dracula ne fasse des correspondances par lettres avec quelqu’un, cette lettre était surement pour la pyjama party et cette télé-réalité autour du concept. Etant la première à avoir vu la lettre, Violette la prit et l’ouvrit avant de la lire à voix basse. C’était mieux de faire un résumé court et précis à ses compagnons du soir.
« Alors. Cette lettre indique qu’il y a de la nourriture un peu partout dans la maison et que nous devons les trouver ! Une petite chasse au trésor en quelque sorte ! Génial non ?! »
Pour Violette c’était clairement une aubaine ! Cela lui permettrait de ne pas penser à sa dispute avec Honey. Puis si jamais elle trouvait un plat, elle l’offrirait de bon cœur à son amie. De toute façon, les vampires n’avaient pas besoin de manger. Violette commença à chercher…au rez-de-chaussée afin qu’Honey puisse participer sans aucun problème d’ordre moteur. Humant, la brune tentait de sentir des odeurs. Mais aucune ne parvint à ses narines…alors elle explorait sans trop savoir dans quelle direction aller. Puis soudain, Violette aperçut une assiette argentée sous cloche, elle aussi argentée.
Mais sa fierté et son grand sourire prirent rapidement la fuite lorsqu’elle leva la cloche. A peine le plat vu que la cloche retrouva sa place.
« Oh putain ! What ? » s’interrogea Violette avant de soulever une seconde fois et cette fois-ci entièrement la cloche et la poser sur le côté. « C’est une blague ? C’est quoi de truc ? On dirait du poisson….du poisson cru ! Jamais de la vie je mange ça. Ce sont des malades ! »
Sauf que Violette avait oublié de préciser un détail important de la lettre : le plat devait être mangé dans son intégralité. Il était peut-être temps de leur dire non ? Violette se retourna vers Honey et Stefan, affichant une petite moue mi dégoûtée mi désolée.
« J’ai oublié de vous dire que dans la lettre…bah il y a écrit qu’on doit manger nos plats…enfin qu’au moins un de nous trois devait manger ça. Et les autres assiettes que l’on trouverait. Moi je m’attendais à des pâtes bolognaises ou des raviolis…mais non…ils ont fallu qu’ils mettent des trucs degeu ! »
C’était pas comme ça que Violette allait réussir à faire changer d’avis Honey sur les pyjama party et la télé-réalité. Violette soupira avant de poser son regard sur le plat, l’air dégoûtée. Puis une idée lui vint alors en tête. Elle se tourna vers Stefan, le regard illuminé.
« Mais vous…vous ne ressentez pas trop le goût non ? Alors, peut-être que vous pourriez manger ce plat non ? »
S’il voulait marquer des points auprès d’Honey il avait plutôt intérêt à répondre oui !
☾ ANESIDORA
Honey Lemon
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Oh ça oui, le monde était décidément trop petit. Terre-2 était deux fois plus grande et plus peuplée que Terre-1. Peut-être que si Honey était restée là-bas elle aurait pu échapper à cette soirée d'enfer - au mauvais sens du terme. Le hasard avait, en fait, si mal fait les choses que la belle maison se trouvait être celle de Stefan Vulpesco. Evidemment. Et après elle était censée croire que le programme était bienveillant ? Quand tous les signes abondaient vers une autre conclusion ? Pourquoi prenait-on Honey pour plus idiote qu'elle ne l'était ? - C'est vraiment parfait, les deux personnes qui ne se soucient pas de mon consentement réunies pour la soirée, marmonna-t-elle, pas spécialement gênée par l'idée qu'au moins Stefan l'entendrait distinctement. Honey réprima la furieuse envie de prendre sa tête entre ses mains mais n'en fit rien. Maintenant qu'elles étaient arrivées chez leur hôte, il était tout à fait possible, même si elle n'avait pas encore repéré les caméras, que l'émission ait commencé. Or la jeune femme savait que si elle commençait à laisser ses sentiments s'exprimer de façon trop ostensible, les caméras ne la quitteraient plus quand, justement, Honey ne rêvait que d'une chose : se faire aussi discrète que possible. Que la caméra l'oublie au profit de Violette et Stefan, manifestement consentants à l'idée de se mettre en scène et de se tourner en ridicule sous les yeux du reste de la ville. - Merci pour votre accueil, Stefan, parvint-t-elle à articuler solennellement. Même si elle était encore très fâchée de se retrouver dans ce guet-apens de télé-réalité destinée à humilier les gens dans des situations grotesques, Honey ne pouvait pas nier que la question de Violette quant à sa participation était plus que pertinente. Il était l'un des derniers qu'elle se serait attendue à voir dans une telle mascarade. Ca n'avait simplement pas l'air d'être son genre. Et pourtant, il les accueillait, manifestement, même, il les attendait, même si, avant d'ouvrir la porte, il ne savait pas qui il attendait précisément. Il avait donc choisi d'être là. Pourquoi ? Pour assurer aux yeux de tous qu'il n'avait rien à cacher quand bien même c'était totalement faux ? Possible, songea Honey en observant Violette glissait un mot à l'oreille de Stefan. La jeune femme nota cette information mais ne chercha pas à imaginer ce qu'elle pouvait bien lui confier. Mise à part sa vie privée que manifestement elle appréciait dispenser aux quatre vents, que pouvait-elle bien lui dire qui empirerait la situation ? En premier lieu, il y avait cet étrange cube noir qui avait pris la forme de toilettes portatives qui n'inspiraient pas confiance à la jeune femme. C'était tout simplement incohérent et ridicule. Mais c'était à l'image des instructions que Violette découvrit dans le lecteur cassette à leur disposition. Manifestement la logique ne faisait pas partie de la ligne éditoriale de Slife. Mais le malaise si. Comment une boite de production pouvait-elle espérer qu'une personne en fauteuil roulant entre dans des toilettes portatives ? Et Violette qui assurait que l'émission n'avait rien d'humiliant, vraiment ! Honey se mordit la lèvre inférieure pour réprimer les sanglots qui ne demandaient qu'à sortir en torrents de ses canaux lacrymaux. Avant que Violette n'entre se changer, elle récupéra son sac à dos et attendit, sans regarder Stefan, récitant une suite de Fibonacci dans son esprit pour se donner du courage. Galanterie oblige, le vampire laissa à sa seconde invitée le soin de passer dans la cabine pour se changer. Mais la cabine n'étant pas accessible, Honey retira en premier lieu ses talons hauts avant de quitter lentement son fauteuil en faisant glisser son sac à dos par terre pour s'appuyer sur la cabine (qui, heureusement, ne vacilla pas), récupérer son sac et ses chaussures en se laissant précautionneusement glisser le long de l'habitacle puis ouvrir d'une seule main la porte du cube avant d'y disparaitre. Une fois à l'intérieur, Honey se laissa tomber sur le sol et ferma les yeux, laissant libre court à ses larmes pour rouler silencieusement sur ses joues. Ca allait recommencer. Non, en fait, ça avait déjà recommencé. Mais cette fois elle ne pourrait pas dire que ça avait été fait sans son accord car Violette avait falsifié des papiers pour la faire participer. Cette fois elle ne pourrait pas faire effacer les images au terme d'une longue procédure juridique de plusieurs années. Cette fois elle n'était pas mineure. Cette fois, ce serait visible pour toujours. Cette fois aussi elle était en situation de handicap, sans doute parce que c'était encore plus drôle de tourner en ridicule les personnes différentes et invalides. Quels autres supplices lui réservait-on lors de cette soirée ? A quel point allait-on entacher sa crédibilité d'enseignante, déjà précaire du fait de son jeune âge, auprès de ses étudiants ? Honey avait envie de rentrer sur Terre-2 ou de demander à Evelyn s'il n'y avait pas un poste de libre là où elle était partie. Partir loin pour recommencer en espérant que personne là-bas n'aurait vu les images, que son nom n'y serait pas associé quand on la chercherait sur Google. Après une longue inspiration, Honey essuya ses joues d'un revers de la main et se mit en pyjama en restant par terre, prenant soin de garder son soutien gorge des fois que la malice de ce jeu aille jusqu'à filmer les personnes en train de se changer. Puis elle se releva et ressortit de la cabine, grelottante, car son pyjama n'était pas prévu pour passer un instant "agréable" dehors en plein mois de mars. Par chance, elle n'avait pas besoin de rester immobile à ne rien faire, devant regagner son fauteuil avant tout. Quand Violette annonça qu'ils devaient entrer chez leur hôte, Honey constata, peu étonnée, qu'il y avait une marche. Une fois encore la télé locale avait tout prévu pour qu'elle apprécie sa soirée. Mais peu désireuse de demander de l'aide à l'un ou à l'autre, Honey s'intéressa à la télécommande intégrée qui se trouvait près de sa roue droite et qui permettait de faire pas mal de choses. La jeune femme ne s'en servait jamais, en principe, dans les situations banales. Mais être forcée à participer à une télé-réalité n'avait rien de banal alors son principe n'était pas véritablement caduc. Honey appuya sur un bouton qui souleva son fauteuil dans les airs, le propulsant comme un hoverboard, au détail près que la technologie avait été adaptée à son moyen de transport. C'était arrivé lors de sa mission pour Star Command et ce n'était pas la seule amélioration qu'elle dissimulait. Les autres, cependant, devaient rester des armes secrètes. Ce fut donc ainsi que Honey pénétra dans le joli manoir, constatant que la température y était plus agréable et laissant à Violette le soin de "jouer" au jeu de Slife. Elle la suivit dans sa recherche, regardant davantage les pièces que les endroits où un plat aurait pu être caché. Mais quand Violette déclocha le premier, la jolie blonde ne put s'empêcher de le regarder comprenant que cette "chasse au trésor" gustative n'était qu'un subterfuge pour amener les participants à avaler des mets infects et, avec un peu de chance, les voir se vomir dessus. C'était tellement drôle de rendre les personnes malades pour le divertissement du public ! D'ailleurs, la précision que Violette avait, comme par hasard, omise de donner, ne faisait que conforter Honey dans cette optique. D'une voix dure, elle lui demanda : - La prochaine fois que tu découvres les instructions de ton super jeu, ce serait vraiment chouette de ne pas dissimuler une partie des informations, Violette. La chimiste se retint de justesse d'ajouter que visiblement Violette avait une fâcheuse tendance pour les cachoteries car c'était mesquin et qu'elle ne voulait pas l'être. A la place, elle poursuivit : - Cela dit, ça ne m'étonne pas du principe même de ton émission qui ne cherche pas à humilier les gens. Le but est clair : dégoûter les participants - ceux qui ne le sont pas déjà, s'entend, précisa la jeune femme. Avec sans doute l'espoir que quelque vomisse son repas parce que c'est tellement amusant. J'imagine qu'ils sont pris des plats exotiques des quatre coins du monde pour plus de plaisir. Eh bien je ne jouerai pas à ce jeu malsain. Hors de question que je vous aide à manger quoi que ce soit. Ce n'est pas parce qu'une lettre me demande de le faire que je vais m'y plier. Ca ne rime à rien. Et tandis que Honey s'éloignait du plat pour se positionner près de la fenêtre, elle découvrit un fromage type de Sardaigne qui était fabriqué avec des vers à l'intérieur. L'odeur était tout à fait "charmante" et la jeune femme s'en éloigna, préférant, en fin de compte, un autre endroit de la pièce. - Il y au du fromage aux vers de Sardaigne par là-bas, indiqua-t-elle avec un signe du pouce. Y a qu'à suivre l'odeur pour le trouver, de toute façon.
Stefan Vulpesco
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Dracula était silencieux durant tout cela. Honey en voulait à Violette et le vampire ne s’en préoccupait pas trop, faisant seulement ce qu’il était demandé selon l’émission. Par contre, il ne se doutait pas du tout que la blonde allait dire qu’elle se retrouvait en compagnie de deux personnes qui ne se soucient pas de son consentement. Probablement cela le surprenait plus que la chaise roulante volante. Pensait qu’elle avait accepté ses excuses pour sa réaction vive. Elle s’en prenait à lui pour défaire sa frustration? Lui qui la pensait apte à raisonner avant de laisser ses émotions la surmener… Cela le décevait venant d’elle. Dans tous les cas, ils rentrent dans la grande maison et il les laisse admirer l’intérieur.
Les choses allaient réellement commencer. Le premier défi était gustatif, obligeant les participants à manger ce qui devait être vraiment dégoûtant vu l’odeur qui parvenait au nez du vampire. Cela ne l’étonna pas que les humaines ne semblaient pas vraiment intéressée d’essayer de relever le défi. Dire qu’il se faisait reprocher de ne pas participer aux activités proposées, cette fois ce n’était pas lui qui se défilait. Au contraire, c’était celles qui auraient dû en prendre le plus de plaisir d’un tel « jeu » qui ne voulaient pas oser l’aventure. De son vivant, il aurait surement eu la même réaction, mais maintenant les saveurs étaient fades en dehors du sang. Donc, cela ne le dérangeait pas. Il allait agir comme attendu et s’était tout.
- Un gentleman ce doit d’être serviable. Je m’en occupe. J’espère tout de même que cela ne deviendra pas une habitude. Ce n’est pas vraiment mes… plats favoris, si je puis dire.
Il alla chercher à l’odeur tout ce qui devait être trouvé pour tout manger. Le défi fut relevé rapidement et il soupira de soulagement après en avoir terminé.
- Bien, j’espère que cela vous satisfasse. Quel est le prochain défi?
*Violette Parr
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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
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« Il n’y a pas que moi qui dissimule des choses hein ! » rétorqua Violette en croisant les bras.
Constatant qu’Honey n’allait peut-être pas comprendre où Violette voulait en venir, la jeune femme indiqua avec un geste de la tête le fauteuil roulant.
« La télécommande qui rend ton fauteuil roulant complètement stylé, on en parle ? » balança Violette d’un ton assez sec avant de s’en rendre compte et d’adopter une attitude plus ouverte, plus souriante. « En vrai c’est carrément génial ! J’adore ! C’est toi qui as réussi à inventer ça ? »
Cela aurait été peu étonnant après tout ! Honey était une scientifique. Mais elle n’était pas réellement ingénieur. Alors, peut-être qu’elle n’avait que réfléchi aux plans et s’était entourée d’une équipe de professionnel. Dans tous les cas, le résultat était là et c’était époustouflant ! Mais Violette redevint plus tendue en entendant les précisions de son amie, ex-amie ? L’Indestructible souffla. Elle était à deux doigts de perdre patience. Pourquoi n’essayait-elle pas de faire un effort pour rendre la soirée plus agréable ?
« Tu comptes faire ça toute la soirée ? Ok. Soit. Eh bien ne participe pas aux activités proposées. Ce n’est pas grave. On s’en chargera avec Stefan. N’est-ce pas ? » demanda-t-elle en se tournant vers le vampire.
Au fond, Violette espérait que pour cette activité de manger les plats, Stefan accepterait les manger tout seul. L’héroïne ne se voyait pas manger ce genre de chose. Vomir devant Storybrooke entier ne lui dérangeait pas. C’était l’idée même de manger ces trucs qui la rebutait. Violette adressa un large sourire à Stefan qui venait d’accepter de se dévouer pour manger les différents plats – s’ils étaient dégoutants.
« Vraiment adorable de votre part ! Je suis sûre que ça fera plaisir à Honey ! »
Peut-être même qu’elle arrêterait de tirer la tronche comme ça ! Franchement, elle risquait de mal rendre à la télévision. Stefan se mit à la recherche des autres plats – qui étaient au nombre de 3 – grâce à son odorat très développé. Une fois fini, tout le monde s’était rendu dans le hall, au point de départ.
« Génial ! Première épreuve terminée ! Comme quoi, votre nature a de très bons côtés. Le manque de goût et l’odorat hyper développé, c’est top ! » s’exclama Violette en levant les deux pouces.
Finalement, heureusement que Stefan prenait cette soirée pyjama à la légère. Cela contrastait avec la mauvaise humeur d’Honey. Un bruit de papier attira l’attention de Violette. Une enveloppe venait de glisser sous la porte d’entrée. Immédiatement la jeune femme la prit et l’ouvrit. Elle sortit la lettre et eut un petit regard pour Honey.
« Cette fois-ci, je donnerais TOUTES les informations, c’est promis. Et pour ne rien oublier, je vais vous lire exactement ce qu’il y a d’écrit sur la lettre ! »
Une fois la précision apportée, Violette reposa son regard sur la lettre et se racla la gorge.
« C’est l’heure de la seconde activité. Et pour cela, vous allez devoir piocher une seule et unique enveloppe rouge. » lut Violette avant d’ouvrit la grosse enveloppe plus grand pour enfin apercevoir les autres enveloppes rouges, plus petites. « Vous me faites confiance ? »
Ca ne devait certainement plus être le cas d’Honey…et peut-être pas non plus le cas de Stefan. Mais tant pis, Violette avait déjà sa main et son poignet dans l’enveloppe marron. Elle remua plusieurs longues secondes avant de sortir une seule et unique enveloppe rouge.
« Voyons voir… » commença Violette avant de l’ouvrir et de la lire à haute voix, de nouveau. « Soirée Karaoké !! On ne présente plus ce jeu. Evidemment, c’est les autres participants qui choisiront les chansons que vous chanterez ! Rendez-vous dans votre salon pour admirer et tester sans plus tarder cette nouvelle chaîne karaoké et les micros usb. »
De toute façon, il ne fallait pas s’attendre à des micros d’excellente qualité…vu le lecteur casquette de toute à l’heure. Néanmoins, Violette était heureuse d’être tombée sur cette activité. Et normalement, cela devrait aussi faire plaisir à Honey. D’ailleurs, il fallait peut-être tenter de la faire accrocher à cette activité.
« Ca va nous rappeler mon anniversaire ! Tu te rappelles le gage que j’avais eu ? »
Que de bons souvenirs. Violette ne put s’empêcher d’être nostalgique mais également triste. Ces excellents souvenirs étaient tâchés par la tension qui régnait entre les deux amies. Violette espérait sincèrement que tout s’arrangerait entre elle. Et même si elle commençait à perdre patience, Violette comptait tout faire pour recoller les morceaux et retrouver la confiance perdue d’Honey.
« Allez ! On y va ! » s’exclama-t-elle pour motiver les troupes.
Violette fut la première à se rendre dans ce qui était selon elle le salon. Il y avait une télévision. Est-ce qu’il s’agissait de celle de Stefan ou est-ce que Slife en avait fait venir une ? La chaîne karaoké était déjà installée. Le micro aussi. Mais il n’y en avait qu’un seul. Cela voulait dire qu’ils devaient chanter chacun leur tour, une chanson. Sur le meuble télé, il y avait également plusieurs cartes sur lesquelles étaient écrit des chansons. Sans doute ce qu’il y avait dans le catalogue.
« Eh !! J’ai une idée pour rendre le truc encore mieux ! Vous connaissez The Voice ? Vous pourriez faire pareil. On chante sa chanson et vous êtes retournés. Comme ça, déjà, c’est plus facile pour démarrer. Puis si vous adorez, vous faites semblant de buzzer et vous avez le droit de vous retourner ! Ça peut être sympa non ? »
Violette semblait tout excitée. C’était sans doute l’activité qui la rendait ainsi. C’était tout de même mieux que de manger des plats dégoutants ! Elle s’empara même du micro, se dévouant pour passer la première.
« Allez, je veux bien montrer l’exemple. Honey, je te laisse prendre les cartes et m’en faire choisir une. »
L’Indestructible espérait vraiment que sa sœur de cœur allait coopérer. Par chance, ce fut le cas. Violette tira une carte au hasard. Et elle ne put retenir sa surprise en constatant la chanson sur laquelle elle était tombée.
« Outch. Une chanson en français. Je m’excuse d’avance pour la prononciation maladroite. Je suis pas très bonne en français… »
Violette prit la télécommande et chercha la fameuse chanson : « Ma sœur » de Clara Luciani. Violette avait déjà entendu cette chanson mais très peu de fois. Et la barrière de la langue la stressait légèrement. Néanmoins, elle était ravie d’être tombée sur une chanson qui avait du sens pour résumer sa relation avec Honey. Secrètement, Violette espérait qu’Honey saisirait le message et commencerait à moins lui en vouloir. Honey et Stefan se placèrent dans le canapé, dos à la télé, dos à Violette. La musique commença. Violette inspira profondément et commença à chanter dans le micro.
« Ma sœur, nous avons des cœurs siamois. Et chaque coup que tu reçois. Ricoche et me frappe deux fois… »
La prononciation était approximative. L’accent était bel et bien présent. Mais Violette faisait son maximum pour chanter juste et tenter de marquer des points auprès de son amie. Est-ce qu’elle se retournerait ?
☾ ANESIDORA
Honey Lemon
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L'ambiance n'était pas au rendez-vous de cette soirée pyjama qui, manifestement, décevait tous ses participants. Honey n'appelait pourtant pas ça une victoire. Elle aurait adoré être en mesure de se présenter, la bouche en cœur chez son collègue et a priori ami, découvrir sa somptueuse demeure et passer une soirée agréable avec celle qui, pour elle, se rapprochait le plus d'une sœur, mais elle n'en était simplement pas capable. C'était au-dessus de ses forces. En permanence elle luttait pour ne pas se mettre à pleurer d'angoisse, de frustration et de colère. Les perspectives des répercussions que la soirée auraient sur sa vie étaient bien trop suffocantes, réveillaient bien trop de traumatismes pour qu'ils n'outrepassent pas sa chère amie la raison. Violette devinait à peine ce qui se tramait dans son esprit et Stefan n'en avait aucune idée. En revanche, tous les deux connaissaient à présent une partie des capacités de son fauteuil roulant et, bien qu'ayant nettement perçu la froideur (méritée, sans doute) avec laquelle Violette lui avait fait remarquer que ça aussi, Honey l'avait dissimulé, elle fut flattée de constater qu'elle trouvait ces ajouts carrément géniaux. Ils l'étaient, c'était indéniable, tout comme le fait qu'ils étaient bien pratiques. Alors Honey essaya de se raccrocher à la fugace impression de complicité qu'elle avait réussi à partager avec Violette en voyant son admiration pour se fendre d'une réponse plus... plus comme Honey savait les faire en général. Chaleureuse. Passionnée. Enthousiaste. Et aussi très factuelle, la scientifique n'étant jamais loin. - A l'origine c'est GoGo qui a customisé le fauteuil roulant quand j'en ai eu besoin. Elle ne voulait pas que j'aille à deux à l'heure mais Wasabi a imposé une limite de vitesse - il trouvait ça trop dangereux. Mais ça tu le sais déjà, précisa la jeune femme. Le hoverboard, c'est plus récent. Si je n'en ai pas parlé c'est parce que je n'ai pas envie que les gens y voient simplement une fonctionnalité trop cool - même si c'est trop cool, dans les faits. C'est aussi indispensable dans certaines situations. C'est pour ça que je l'ai rajouté, avec l'aide d'un scientifique extraterrestre quand j'étais en mission dans l'espace. J'évite aussi de trop en parler au cas où, pour conserver l'effet de surprise si j'en ai besoin, dans ce genre de mission ou bien dans... tu sais... l'autre truc. Manifestement sur cette fonctionnalité, il n'y en aura plus après ce soir, mais c'est pas grave. Ca me permettra d'avoir l'air plus cool, j'imagine. Pas comme avec la cabine pour se changer, murmura Honey tout en essayant de ne pas trop penser à cette humiliation pour éviter de recommencer à vouloir pleurer. La scientifique savait qu'en dehors du monde des geeks et des nerds elle n'était pas cool. Elle ne l'avait même jamais été. Honey était trop bizarre pour être cool. C'était pour cette raison, en partie, qu'elle avait été harcelée et humiliée à l'école, jusque dans les pyjamas parties et sur les réseaux sociaux, deux endroits que la soirée Slife combinait en un seul enfer, d'une certaine façon particulièrement ironique. A tout cela s'ajoutait, bien sûr, la dispute de Honey et Violette, préalable au tournage et dont les effets se faisaient encore sentir. Maintenant c'était aussi Violette qui était fâchée car Honey ne voulait pas participer. Toutefois, la jolie blonde était presque certaine que Violette non plus ne souhaitait pas manger tous ces mets que la production leur avait préparé, tout comme elle ne doutait pas que la perspective n'enchante pas non plus le vampire - quoique ce soit pour d'autres raisons. Au grand étonnement de la jolie blonde, Stefan aussi était inhabituellement froid. Il n'avait pas posé la question. Pourtant il était impensable que le comte Dracula et ses capacités surhumaines n'ait pas perçu les battements angoissés de son cœur ou les ravalements de larmes dans la cabine pour se changer. Il était même probable que ce soit pour l'avertir de son état que Violette avait murmuré à son oreille plus tôt. Mais peut-être n'étaient-ils pas aussi amis qu'il le lui avait dit à leur dernière entrevue à l'université. En fin de compte, pourquoi un vampire centenaire s'attacherait-il réellement à une mortelle ? Maintenant que son amertume commençait à retomber, Honey réalisait qu'elle avait un peu espérer trouver en lui un allié, l'imaginant peu enthousiaste à l'idée de cette soirée, mais de toute évidence ce n'était pas le cas. Stefan se plia toutefois à la dégustation imposée par la production, de mauvaise grâce, sembla-t-il. C'est uniquement la reconnaissante qui retint Honey de ne pas sèchement lui garantir que ce type de dégustation ne faisait pas non plus partie des plaisirs coupables alimentaires des humains. Dans le fond, elle savait qu'elle avait été injuste de lui reprocher le baiser à Poudlard parce qu'elle reprochait à Violette d'avoir outrepasser son consentement pour la soirée pyjama. Les deux affaires n'étaient pas liées, c'était uniquement la colère qui avait pris le dessus et Honey devait bien admettre que, bon gré, mal gré, Stefan avait validé leur première "mission", ainsi que Violette l'appela. A la vérité la jeune femme avait faim. L'heure avait tourné pour atteindre celle du dîner mais elle n'avait pas faim au point de se prêter à un jeu ridicule. Peut-être que le vampire avait prévu un en cas pour ses hôtes et qu'il viendrait plus tard ? Honey craignait de poser la question, imaginant qu'il lui rétorquerait qu'elle aurait pu manger ces immondices si elle avait faim. Heureusement, elle savait que sauter un repas ne pouvait pas la tuer. Si elle devait attendre jusqu'au petit-déjeuner du lendemain, elle serait en mesure de le faire sans trop souffrir. - Merci de vous être dévoué, dit Honey en essayant de sourire amicalement. Je crois que Violette est au moins aussi contente que moi de ne pas avoir eu à le faire, ajouta-t-elle en coulant un regard vers l'intéressée sans revenir sur le fait que, quoi qu'il en soit, jamais, pour rien au monde, Honey ne se serait pliée à cette exigence stupide. Quitte à hurler qu'elle ne laisserait pas un programme télé se payer sa tête. Toutefois, elle suivit Violette et Stefan dans l'entrée pour découvrir la nouvelle épreuve. Ils n'y étaient pas depuis trente secondes qu'on glissa une nouvelle instruction sous la porte, pour laquelle Violette précisa bien qu'elle lirait toutes les informations, ce à quoi Honey opina. Elle ne doutait pas qu'elle le ferait. Surtout pas après le désastre de tout à l'heure. Mais cela ne l'empêcha pas d'appréhender le tirage au sort auquel Violette se livra. Après les plats ignobles, qu'allait-on leur imposer ? Contre toute attente, Violette eut la main heureuse et sélectionna le karaoké. Honey ne put retenir un soupir de soulagement. Ca, c'était à sa portée, quelle que soit la chanson. Prononcer les paroles d'un auteur ne signifiait pas qu'on était de son avis, après tout. - Oui, ça va nous rappeler ton anniversaire, approuva Honey en opinant résolument, tentant de se raccrocher à cette activité qui lui plaisait. De bons souvenirs, ajouta-t-elle, sincère. Plus détendue, pour le moment, Honey emboita le pas à Violette en direction du salon où, effectivement, tout le matériel était déjà installé, prêt à l'emploi. Violette semblait très enthousiasmée par cette activité, si bien qu'elle proposa de "jouer" à The Voice, le célèbre télé-crochet. Ca ne risquait, a priori, pas de la ridiculiser alors... pourquoi pas ? - Vous n'êtes pas obligé de le faire pour moi, mais je peux le faire pour ta chanson. Ca a l'air plutôt marrant. Honey doutait toutefois que Stefan se prêterait au jeu. Il ne connaissait peut-être même pas l'émission. Mais peut-être chantait-il bien ? A nouvel an il s'était contenté de l'accompagner au piano, il n'avait pas chanté, comme les autres invités, The Piano Man si bien que Honey pouvait juger de son talent de pianiste mais pas de chanteur. Quant à sa propre voix, à elle, la jeune femme appréciait l'écouter même si elle ne souhaitait pas faire carrière dans la chanson. Elle chantait juste et elle aimait chanter, fin de l'histoire. Quand Violette lui demanda de lui faire tirer une chanson au hasard, Honey s'exécuta. Elle ramassa les cartes rouges et les tendit aléatoirement vers elle, s'étonnant bientôt que les chansons ne soient pas toutes en anglais. Même si Honey parlait plusieurs langues, elle espérait ne pas devoir chanter sur l'une de celles qu'elle n'avait pas apprise ! Conformément à la volonté de Violette, Honey se plaça près du canapé et lui tourna le dos tandis que Violette commençait sa performance sur une chanson française. Ma Soeur. Manifestement, le hasard aussi connaissait l'ironie. Honey n'avait jamais entendu Violette chanter en français et entendit fortement son accent mais elle devait bien reconnaitre que la jeune femme ne se démontait pas face à la difficulté. Elle chantait même très bien, surtout avec cette difficulté supplémentaire. La chimiste parlait parfaitement bien le français et n'avait aucun mal à comprendre le sens de la chance. C'était pour cela, notamment, qu'elle avait rapidement constaté que le hasard du tirage faisait bien les choses. Evidemment, Honey se tourna vers Violette après avoir entendu seulement quelques notes de sa prestation. Et quand la chanson toucha à sa fin, elle l'applaudit avec entrain. - Tu t'es très bien débrouillée et ton français n'est pas mal du tout ! lança-t-elle. C'est intéressant que tu sois tombée sur cette chanson... Peut-être que plus tard je me reposerai sur toi et que je t'expliquerai le fond de l'histoire, poursuivit Honey en ayant cité une partie des paroles de la chanson. Mais pour le moment je vais juste dire que si on était à The Voice, j'aurais buzzé. Et maintenant je suppose que c'est à moi de chanter comme je t'ai fait tirer une chanson. Stefan, vous voulez bien ? demanda la jeune femme en récupérant les cartes pour les lui tendre. Leur hôte accepta et Honey sélectionna une carte avant d'annoncer : - La Ceinture d'Elogie Frégé. Moi aussi j'ai du français. Il n'y a peut-être que des chansons françaises, remarque. Très bien. Honey s'approcha du micro et le décrocha de son pied qui était trop haut pour elle. - Tournez vous, ne vous tournez pas, faites comme vous voulez, les invita-t-elle. Surtout vous, Stefan, on est quand même chez vous... Enfin vous le savez mieux que moi, de toute façon... Honey coupa court à cette réflexion idiote et chercha la bonne chanson avant de la lancer :
Non pas sur la bouche Même si c'est louche Puisque ma langue A le goût de ta vertu De ton honneur perdu Non pas sur les lèvres Même si j'en rêve Même si je tremble Et bien que mon coeur soit nu Mon âme est revêtue De pudeur et d'impudence Sans te faire offense Mieux ne vaut pas tenter sa chance Rien ne dure Au-dessus de la ceinture
Honey comprenait évidemment les paroles éminemment sexuelles de la chanson et se doutait que Stefan les comprenait aussi bien qu'elle. Mais c'était juste une chanson, pas une proposition, d'autant que Honey ne voyait aucun intérêt aux relations purement physiques. Honey chantait, dans un français parfait, fin de l'histoire. Le texte était plutôt bien écrit. Suffisamment érotisé sans être obscène. Mais il ne reflétait pas ses envies ou ses pensées.
Non, pas sur la bouche Même sous la douche Même si c'est dur Je te mordrai C'est promis Tous les coups sont permis Non, pas sur les lèvres Même pas en rêve À sang pour sûr Ou tu mangeras ton pain gris Mon coeur est endurci Ne tire pas sur l'ambulance Garde la potence Plus rien n'a plus d'importance Rien ne dure Au-dessus de la ceinture Non, pas sur la bouche Je sais, je touche Le fond du lac Le temps des cerises est mort Le diable est dans le corps Non, pas sur les lèvres Non c'est pas mièvre C'est pas le trac Mais je préfère me donner crue Sans revers, ni refus Rendons-nous à l'évidence Tout est cuit d'avance Mieux vaut pas tenter sa chance Rien ne dure Au-dessus de la ceinture Non pas sur la bouche Je sais c'est louche Puisque ma peau A l'odeur de ton odeur Au dehors il fait chaud Non, pas sur les lèvres Jamais de trêve Et pas d'assaut Le bonheur est dans la pente Entre le sol et le vent Entre l'oubli et l'oubli Bel oiseau du paradis Joue plutôt "jeux interdits" Rien ne dure Au-dessus de la ceinture
Quelques notes de guitare et la chanson se termina. Instinctivement, Honey baissa la tête pour saluer. Elle avait participé à de nombreux spectacles quand elle était à la SFIT et avait l'habitude d'être sur scène. C'était en quelque sorte un réflexe que de conclure en saluant le public, même s'il n'y avait que deux personnes. - Voilà. Je pense que c'est à vous Stefan. Si vous avez envie de chanter.
Stefan Vulpesco
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Quand la demoiselle s’était changée dans cette étrange toilette portative, forcément il avait entendu ce qui s’y passait. Il n’avait rien manqué de tout cela et avait même perçu les battements de son cœur et son souffle. Tout en elle inspire la peur, voir l’anxiété. Il aurait pu montrer de l’empathie ou dire quelque chose pour l’encourager, mais il avait songer qu’en ignorant comme elle le prendrait, il préférait se taire et ne rien dire. Surtout que, justement, elle semblait reprocher l’idée de mettre sa vie en scène devant des caméras. Donc, il ne voulait pas empirer les choses et s’assurer que personne ne puisse remarquer quoi que ce soit ou entende de qu’ils pourraient se dire.
Après être rentrés dans la maison et qu’il ait remplit la première mission sans trop grande difficulté, le trio fut invité à se rendre au salon. L'écran plat qui ornait le centre du salon sur sa table basse était maintenant reliée à tout ce qui faisait fonctionner le machin de karaoké. Stefan haussa un sourcil en découvrant tout cela puisque la dernière fois qu'il était passé par le salon, il y a peu de temps donc, il n'y avait rien de tout cela ici. Probablement il y avait de la magie derrière tout cela. Violette annonça rapidement que, comme ils pouvaient s'en doutés, c'était du chant la prochaine étape de la soirée. L’homme ne manqua pas l’envie d’aller s’asseoir sur le bras du canapé, à côté de la blonde pendant que la troisième roue du carrosse se portait volontaire pour commencer. Elle alla jusqu’à proposer de faire comme dans “the voice”. Peu importe qu’est-ce que s’était, il n’allait pas se tourner dos à elle pour se retourner si ça lui plaisait. C'était ridicule et il n’était pas un animateur télévisé! La blonde, elle, semblait bien vouloir se prêter au jeu. Le vampire en profita que les deux femmes faisaient la pige du premier carton pour aller chercher, avec sa vitesse vampirique, des feuilles et un stylo. Il en profita pour écrire un petit mot sur l’une d’elle qu’il laissa bien visible au-dessus du paquet avant de retourner au salon.
- Si jamais vous préférez écrire des notes, j’ai apporté ceci pour que vous puissiez écrire un chiffre pour faire la notation ou seulement vos impressions..., dit-il en tendant le paquet à Honey, un message dessus lui étant destiné.
“Je n’ai pas osé vous adresser la parole de vive voix puisque cela semble vous ennuyer beaucoup que l’on vous expose à la télévision de cette manière. Ainsi, j'ai pris la première occasion se présentant pour vous écrire afin que vous seule sachiez, sans attirer l’attention inutilement sur vous, que je vous soutiens. Je comprend que cela puisse vous contrarier. Tous ne sont pas à l'aise en public et il me semble qu’il est que normal d’accepter cela et ne pas “forcer” les choses. Je sais que cela ne vous fait nullement plaisir, mais j’espère tout de même que vous comprendrez que je vous soutiens malgré mon silence qui avait pour but d'éloigner l'attention des caméras sur vous. Je comprend que cela puisse vous contrarier. Je vais me permettre de dire ce que je dis à mon fils quand il a peur d'aller à l’école. Restez-vous même et amusez-vous. La vie n’est pas faite pour se préoccuper des autres. S’ils ne vous aiment pas, c’est leur problème et pas le vôtre. Souriez, soyez heureuse. C’est tout ce qui doit vous importer. Si vous avez besoin de prendre l’air, n’hésitez pas à le faire. Cette soirée ne doit pas devenir une corvée pour vous. Après tout, vous êtes entourés d'amis qui ne veulent que votre bien. Si vous avez besoin de moi, faites le moi comprendre d'un geste discret. Nous iront discuter en priver pour vous permettre de vous reposer.”
La première chanson passe. Stefan écoute d’une oreille, remarquant certaines fautes de français qu’il ne manqua pas à partager à Violette afin de lui permettre de s’améliorer. La suivante à passer était Honey et elle lui demanda de lui tendre les cartes. Il brassa le tout avant de lui tendre le paquet afin qu’elle pige. Elle eut ladite chanson et passa prendre le micro. Le sujet de cette dernière ne tomba pas dans les oreilles d’un sourd et elle pouvait remarquer le sourire amusé du vampire qui l’écoutait les bras croisés sur son torse.
- Et bien, vous chantez toutes les deux très bien! Bon, je pense que maintenant c'Est mon tour et il ne reste qu’une carte, alors... J’imagine que je vais me prêter au jeu. Ah tiens, cette chanson se chante à deux.
L’homme alla rejoindre la place ou se tenait les deux filles précédemment et il prit le premier micro avant de tendre la main vers la jeune femme à lunette.
- Miss Lemon, vous me faites cette honneur...?
La musique se mis à jouer et il gardait son regard posé sur elle. Peu importe ce qu'elle allait décider, il comprendrait. La chanson choisie était Storybook Love (from The Princess Bride). L’homme ouvrit la bouche, commença à chanter avec une voix mélodieuse et grave cette chanson doucereuse.
Come my love, I'll tell you a tale Of a boy and girl and their love story And how he loved her oh, so much And all the charms she did possess
My love is like a storybook story But it's as real as the feelings I feel My love is like a storybook story But it's as real as the feelings I feel It's as real as the feelings I feel
Now this did happen once upon a time When things were not so complex And how he worshipped the ground she walked on When he looked in her eyes, he became obsessed
My love is like a storybook story But it's as real as the feelings I feel My love is like a storybook story But it's as real as the feelings I feel It's as real as the feelings I feel
This love was stronger than the powers so dark A prince could have within his keeping His spells to weave and steal a heart Within her breast, but only sleeping
My love is like a storybook story But it's as real as the feelings I feel My love is like a storybook story But it's as real as the feelings I feel It's as real as the feelings I feel
He said, "Don't you know I love you oh, so much And lay my heart at the foot of your dress?" She said, "Don't you know that storybook loves Always have a happy ending?"
Then he swooped her up, just like in the books And on his stallion they rode away
My love is like a storybook story But it's as real as the feelings I feel My love is like a storybook story But it's as real as the feelings I feel It's as real as the feelings I feel
*Violette Parr
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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
La chanson était en effet propice à la situation. Cela permettait à Violette d’exprimer ce qu’Honey représentait pour elle. Cela lui permettait de lui faire comprendre à demi-mot qu’elle avait envie que tout s’arrange avec sa sœur de cœur, que cette distance entre elles n’étaient plus possible pour Violette. C’était d’ailleurs pour cela que Violette fit énormément d’effort pour chanter le plus juste possible, le plus français possible et surtout avec le plus d’émotion possible. Cela avait fonctionné puisqu’Honey s’était immédiatement retourné et l’avait vivement applaudit à la fin de la chanson.
« Merci beaucoup Honey ! J’espère que tu en as saisi le sens et le message que je tente de t’envoyer avec. » espéra Violette avec beaucoup d’espoir.
Le ton d’Honey était plus chaleureux, comme si la colère qu’elle avait contre Violette commençait à se dissiper. Et cela lui faisait énormément plaisir. Le sourire qu’elle avait sur son visage était immense et il parvint à s’étirer lorsqu’elle saisit toute l’importance des paroles de son amie.
« J’espère bien que tu m’expliqueras tout. Tu sais que tu peux compter sur moi. Et je sais que je ne peux qu’apprendre de mes erreurs. »
Car il était évident que Violette avait fait des erreurs…malheureusement, elle ne comprenait pas pourquoi Honey avait en horreur les soirées pyjamas. Alors peut-être que lorsqu’elle lui expliquerait, Violette comprendrait mieux et réaliserait enfin l’énorme boulette qu’elle avait commis.
La prochaine personne à réaliser l’activité était Honey. Ce fut Stefan qui lui tendit le paquet de carte de façon à ce que la jolie blonde en choisisse une. Encore une chanson en français. Violette eut un sourire amusée face à la remarque d’Honey.
« Pas étonnant, la langue française est magnifique…mais tellement compliquée ! Je n’ai jamais entendu ta chanson Honey. J’ai hâte de l’écouter. »
Violette observa son amie prendre le micro. La chanson commença quelques secondes après. Violette avait pris place sur le canapé, dos à Honey. Elle ferma les yeux pour ne plus se concentrer que sur la voix de sa sœur de cœur. Elle tentait de traduire les paroles dans sa tête, mais c’était loin d’évident. Puis, elle ne comprenait pas tout, encore moins de quoi parlait la chanson. De toute façon, ce n’était pas le plus important pour Violette. Au bout de quelques secondes, elle se retourna. D’abord pour profiter du spectacle offert par Honey, mais également pour regarder les paroles afin de tenter de comprendre les paroles. Pas facile. Mais à première traduction approximative, la chanson semblait parler d’amour ou de sexe. Et bien évidemment, Violette n’avait pas pu s’empêcher de lancer des regards à Stefan, puis à Honey. Il était évident que quelque chose pouvait se passer entre les deux !
A la fin de la chanson, Violette applaudit avec un large sourire. Honey chantait bien, juste et surtout dans un bien meilleur français qu’elle.
« Pourquoi ça ne m’étonne pas que ton français soit parfait ? »
Honey était plein de ressource, c’était pas une nouveauté. Violette lui adressa un sourire amusé avant de regarder Stefan, à qui c’était logiquement le tour. Honey essayait de mettre les formes, en n’obligeant pas Stefan à participer. Mais non non non ! Il était obligé, au même titre que Violette et Honey. Heureusement, Violette n’eut pas besoin de le forcer ou plutôt de le convaincre. Il se prêta volontiers au jeu. Cool ! Sans le savoir, il marquait des points. Finalement, Stefan pouvait être quelqu’un de très sympathique…et peut-être qu’il pouvait correspondre à sa sœur de cœur ?
L’hypothèse semblait petit à petit se confirmer. La chanson que tira le vampire était un duo. Et bien évidemment, la partenaire qu’il décida de choisir fut Honey. Mais est-ce que cette dernière allait accepter cette proposition ? C'était une bonne question et Violette restait suspendue à l'attente d'une réponse de la part d'Honey.
La chanson démarra. Violette fut surprise par la voix mélodieuse et grave de Stefan. La chanson était romantique et ça donnait envie d'en rajouter une couche. Pour cela, Violette fit semblant d’allumer un briquet et de l’agiter doucement face à elle. C’était un mime assez spécial, mais Violette espérait que tout le monde en comprendrait le sens.
A la fin de la chanson, Violette applaudit chaudement le chanteur en herbe en lui adressant un large sourire.
« Ouawh ! Bravo ! Franchement, Stefan, je ne m’attendais pas à cette voix et cette justesse. Finalement, nous faisons un trio de bons chanteurs ! Je suis persuadée qu’on pourrait faire quelque chose à trois ! » rigola Violette.
Pas une partie de jambe en l’air hein ! De la musique ! Violette se mit alors à bailler. Elle mit évidemment sa main devant la bouche, étant un minimum poli.
« Oula…Je commence à être fatiguée. »
Où est-ce qu’ils allaient dormir ? Violette espérait qu’elle aurait une chambre pour elle. Pour en avoir le cœur net, il fallait demander.
« Comment cela se passe pour les couchages ? Vous pensez que l’émission a déjà tout prévu ? »
C’était une question quelque peu rhétorique ! Violette se doutait bien que Slife avait déjà tout préparé. Mais Violette espérait que non…que chacun aurait sa chambre et pourrait passer une nuit tranquillement.
« On a qu’à aller voir les chambres, non ? »
Honey et Stefan semblaient tous les deux d’accord pour mettre un terme à cette soirée quelque peu loufoque. Violette suivit donc l’hôte de la maison qui les amenèrent jusqu’à la partie nuit. Stefan montra rapidement sa chambre, avec un lit double qui ne semblait que très peu utilisé. Après tout, est-ce que les vampires dormaient vraiment ? Néanmoins, ce n’était pas cela qui attira l’attention de Violette mais plutôt l’enveloppe qu’il y avait sur le lit. Violette la désigna du doigt.
« Eh ! Regardez ! Une nouvelle enveloppe ! »
Violette fit un pas, entrant dans la chambre de Stefan.
« Vous me permettez ? »
Elle s’était déjà permise de toute façon. Puis, c’était elle qui ouvrait les enveloppes depuis le début, alors autant continuer sur la lancée non ? Violette s’approcha donc du lit et prit l’enveloppe en main. Elle l’ouvrit et en sortit la lettre. D’abord silencieusement, la jeune femme lut rapidement ce qu’il y avait d’indiqué.
« Oh non ! Mais merde alors ! » jura Violette en observant plusieurs fois le lit puis la lettre et enfin le lit et encore la lettre.
Violette balança la lettre et l’enveloppe sur le lit, soupirant fortement. Autant le début de la soirée ne l’avait pas trop dérangé. Autant là, elle n’acceptait pas la suite.
« La lettre indique que nous devons dormir dans ce lit…tous les trois….afin de remporter une belle récompense. »
De toute façon, récompense ou pas, ils semblaient être obligés de suivre cette règle. Et ça….ça rendait Violette malade. Dormir avec Honey était loin d’être impossible pour Violette. Après tout c’était comme une sœur. Mais dormir avec Stefan, un vampire c’était pas du tout la même chose. Encore plus si elle devait dormir entre Stefan et Honey qui semblaient partager plus qu’une relation amicale ou une relation professionnelle. C’était ambigüe entre les deux et Violette n’avait pas du tout envie de tenir la chandelle, ni de dormir dans la chambre qu’eux…et encore moins dans le même lit ! Finalement….la soirée allait pas se terminer d’aussitôt…